Arrivée en urgence

**- Et voilà, la question qui tue.
- Dit lui n'importe quoi. On s'en fout.
- Oui mais quand même.
- T'es marié mon petit ,père je te rapelle.
- Oui, je sais. Merci !!**

"Pourquoi je suis resté avec toi ? Euh..."

Le militaire baissa les yeux pour ne pas croiser le regad de Larrin mais en même temps, il chercha une réponse bidon à lui sortir.

"C'est juste que tu m'as appelé pour que je t'aides donc vu que tu as eu des problèmes, je reste pour m'assurer que tu va bien."

**- Trop nul comme excuse.
- Je t'ai pas demandé ton avis toi.**

** ce n'est pas ce que tu voulais entendre
quel importance ce que je voulais entendre
l'importance réside dans le fait que tu es trop nulle
merci ça fait chaud au coeur
parle lui, dis lui quelque chose...**

" Et bien rassuré tu peux être...et même partir si tu veux" lanca-t-elle un peu plus sèchement,

**Mais pas ça d'oh..
pourquoi devrai je m'entacher d'un homme aussi charmant...aussi beau, et aussi Sheppard que Sheppard...je n'ai pas besoin de lui
c'est ce que tu essayes de te prouver
non
alors tu te punis
...
c est bien ce que je pensais**

Sa main trembla, prise dans le dilemme d'enlever sa main de celle de John ou au contraire la serrer un peu plus fort. Elle détestait être dans cette position, aussi faible face à un homme qu'elle ne connaissait même pas en fin de compte, mais en même temps trop, vu qu'elle lui témoignait un intérêt certain.

"D'accord. Si tu veux que je parte, je m'en vais."

Le militaire lâcha la main de Larrin à son grand regret (Jenny si tu li ça, ne me tue pas). Puis, il se leva de sa chaise.

"Je repasserais un peu plus tard dans la journée, pour voir comment tu vas. A plus tard."

John jeta un dernier regard vers la jeune femme et se dirigea vers la porte...

Larrin ferma les yeux. Elle ne voulait pas qu'il parte. Une part d'elle voulait le retenir. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus eu d'être aussi proche dans son coeur. Ca l'énervait, pourquoi cet étranger était si facilement rentré. Pourquoi ne pouvait-elle pas être elle-même avec lui ou peut-être l'était-elle un peu trop. Elle détourna le regard, sentant son regard s'0humidifier.

*Ne pleure pas...*

Elle serra les yeux, papillonna des yeux pour empecher les larmes de sortir.- Elle arrivait à saturation, mais il fallait encore tenir, il fallait qu'elle soit forte, qu'elle sorte d'ici, et qu'elle puisse appeler son conseil. Elle savait déjà ce qui allait se passer, elle était prête à cette eventualité, à toutes les éventualités.

"C'est ça...à plus tard" murmura-t-elle d'une voix serrée. *Qu'il pèarte, il ne sait faire que ça...partir...*

Le militaire continua sa route vers la porte mais s'arrêta juste avant de sortir. Il se retourna vers la jeune femme. De loin, il pouvait voir ces yeux larmoyant de larmes.

**- Bon, John tu nous fait quoi ?
- Je sais pas.
- Ben, faut te décider.
- J"y arrive pas.
- Oui, ben efforce toi un peu d'y arriver.**

Ne voulant pas la laisser dans cet état, John revint vers elle mais resta debout à côté d'elle.

"C'est si triste que ça que je parte ?"

Larrin soupira.

"C'est triste de voir une loque plutôt" murmura-t-elle en soupirant.

" Tu as oublié quelque chose ou ta conscience te ronge au point que tu restes pour faire bonne figure et être l'épaule consolatrice du jeu?"

Elle évitait de le regarder, cela lui permettait un petit surcis de plus.

A force de la cotoyer, il commençait à la connaitre. Même dans son état, elle continuait à le chercher.

"C'est à toi de voir, ce que tu préfères. Mais si tu veux, je refait demi tour et je pars. J'ai plein de boulot qui m'attend même s'il peut attendre encore un peu."

" Ce que je préfère n'a aucune importance. Tu es leader de cette cité...ton devoir passe avant tout. Même avant...tes sentiments..."

Elle détourna la tête, une larme lui échappant.

" Vas....c'est plus important que de rester ici à se morfondre"

Malgré qu'elle essaya de le cacher, le militaire un larme couler sur le visage de la jeune femme. Il détourna le regard de Larrin avant de revenir sur elle. Il prit son menton dans sa main et tourna la tête de Larrin, puis il essuya cette fameuse larme.

"Je reviens dans pas longtemps. Ne t'inquiète pas."

"S'il y a bien une chose pour laquelle je ne m'inquiète pas...c'est ça" murmura Larrin avant d'enlever délicatement la main de John se sa joue.

"Va maintenant"

John se laissa faire quand Larrin retira sa main. Vu qu'il ne pouvait plus rien faire pour le moment, il préféra la laisser se reposer un peu.

"Je vais y aller cette fois alors. A plus tard."

John fit quelques pas en arrière et se retourna pour sortir de la chambre.

Somewhere

Toujours de somewhere

Quelques heures seulement après avoir quitté l'infirmerie, John y retourna mais à sa grande surprise, il trouva Larrin, debout, vers ces compagnons. Le militaire poussa un soupir et alla vers le jeune femme. Il la prit par le bras, en faisant bien attention de ne pas la blessé et alla plus loin avec elle.

"Tu peux me dire ce que tu fais debout ? Il y a à peine 12h tu était à l'article de la mort et mainteant tu gambade comme si de rien était. Tu vas me faire le plaisir de retourner dans ton lit."

"Pas maintenant John" souffla Larrin en se dégageant et reprenant in extremis son équilibre. Elle reprit sa place. C'était un enfant qui était allongé là. Ce qu'il en restait...pas grand chose et pourtant, il souriait.

"John...je te présente Timoté" lanca-t-elle en lui caressant les cheveux. Il avait un bracelet noir, signe qu'il était condamné, mais Larrin ne voulait pas le laisser seul, elle le connaissait, parce qu'il trainait toujours sur la passerelle. " John est pilote."

Les yeux du garçon brillèrent alors qu'il regardait John.

John s'approcha du lit du jeune garçon. Le pauvre était très salement amoché et il n'en avait surement plus longtemps à vivre. Un sentiment de pitié envahit le militaire. Si jeune et déjà mort. Il esquissa un sourire rassurant au garçon.

"Salut, p'tit bonhomme. T'aimes bien piloter ? Tu verras plus tard quand tu auras ton propre vaisseau. Tu ressentiras des sensations propres au vol. Tu pourra profiter de la magnifique vue qui s'offre devant toi. C'est comme si tu étais seul au monde et que le monde t'appartient."