Arrivée en urgence

Le petit garçon écoutait avec attention John, pendant que Larrin lui tenait la main, la caressant doucement. Le garçon répondit, difficilement, parlant de ce qu'il savait déjà faire dans un vaisseau avec fierté. Finalement il bailla.

" Tu as beaucoup parlé à John timoté...mais maintenant il est temps de dormir...John reviendra te voir bientôt c'est promis..."

Elle lui caressa les cheveux.

"ferme les yeux et laisse toi aller....tout ira bien...tu verras..."

A peine s'était-il endormi, que son coeur lacha. Larrin déglutit difficilement tout en le couvrant soigneusement d'un drap blanc avant de prendre un instant pour faire taire la douleur dans son ventre. Elle se tourna finalement vers John.

" Ceux qui restent allongés meurent...je vais mieux...mon peuple a besoin de moi....surtout les jeunes..."

John ne quitta pas le garçon des yeux quand celui ci finit par s'endormir pour ne jamais se relever. Puis, ilreleva la tête vers Larrin.

"Tu vas bien ? Rien qu'à te regarder, on voit vraiment que tu vas mieux. Je sais que tu as envie d'aider ton peuple mais, il ne faut pas que ça soit au détriment de ta santé."

"Et tu veux que je fasse quoi?...ils sont ma famille...mes amis...comment peux tu me demander de rester à part...bien tranquille alors qu'ils sont en train de mourir..."

Elle grimaca de douleur et se retint au lit.

"Je sais que c'est pas bien...mais ce ne sont pas que des hommes John...je les connais tous depuis toute petite...."

Elle commençait à craquer. Elle tremblait, une main devant la bouche pour retenir de nouveaux sanglots.

**T'as le don de faire pleurer les filles John.**

"Oh non. Allez arrête, ne pleure pas."

Il se rapprocha d'elle, la prit dans ses bras et l'enlaça pour la réconforter. Il ne la serra pas trop tout de même car elle avait encore mal.

"Ou alors, pleure un bon coup et ça ira mieux après. Je sais qu'il faut que tu sois forte pour eux. Que tu sois là pour les aider. Mais nous sommes là aussi pour les aider également. Tu n'es pas seul dans cette tâche. Nos médecins font les maximums pour les soigner comme il se doit."

a une époque, Larrin aurait repoussé jihn en lui filant un crochet du droit, mais aujourd'hui,elle ravalait cet orgeuil, cette facette d'elle-même, pour simplement passait maladroitement ses mains autour de John. Cela lui semblait si étrange d'enlacer quelqu'un, elle n'avait plus eu d'étreinte comme ça depuis son enfance. Doucement elle ferma les yeux et posa sa tête contre l'épaule de John, se concentrant sur sa voix pour se calmer.

"Ce n'est pas de ça que je parle...je ne parle pas de les aider comme le ferait un médecin....mais comme le ferait une mère pour son enfant....le consoler...l'encourager. Entretenir un espoir, même s'il est si mince que je peine à y croire...aie"

Elle se retint à John.

John était toujours en train de caliner la jeune femme quand cette dernière poussa un "aïe" de douleur. Inquiet pour elle, il voulut tout de suite s'assurer que ça allait.

"Larrin, ça va ? Viens, je vais te ramener a ta chambre. Tu n'aurais du te lever. Tu as du te faire quelques chose."

"Allez viens, je vais te ramener à ton lit et je vais appeler un médecin."

Vu qu'elle ne pouvait pas marcher, il la prit de nouveau dans ses bras, sans trop lui faire mal d'avanatge, car elle en avait pas besoin. Puis, il la reconduisit vers son lit qu l'attendait et l'allongea dessus. Ensuite, il alla un peu plus loin pour appeller un médecin pour qu'il vienne s'occuper d'elle.

"Ca va aller, ne t'en fait pas. Mais la prochaine fois, évite de te lever si vite après une opération."

Le médecin mit John dehors car il devait s'occuper sérieusement de Larrin. Il resta tout de mêm derrière le rideau un petit moment, mais vu que c'était un peu long, il préféra partir.

----> ByeBye

Larrin se réveilla bien plus tard. Et ô étonnement, elle était seule. Elle soupira, grimacant en essayant de bouger, elle vit qu'elle était attaché par les poignets et les chevilles.

*Qu'est-ce que....*

Comment osaient-ils l'attachaient comme une vulgaire prisonnière? Elle ne comprenait pas pourquoi ils avaient fait cela, et ne serait jamais tombé sur l'idée que c'était pour l'empêcher de bouger et ainsi aggraver encore plus son cas. Larrin sentit une profonde déception, ellecroyait pourtant avoir prouvé sa bonne foie à John, alors pourquoi laissait-il cela arriver? En vain, elle tenta de se défaire de ses liens, mais sans succès, à part celui de se fatiguer. L'inquiétude pour les siens était grande, comment allaient-ils? que faisaient-ils? Etaient-ils aussi attaché? Puis ses pensées se tournèrent vers John. Pourquoi n'était-il pas à ses côtés à la soutenir? Pourquoi ne rentrait-il pas avec un je t'avais dit de rester allonger? Son côté parano ressortit ainsi, et elle commença à imaginer que la cité s'était faite assiéger, que tous étaient mort et qu'elle restait pour le dessert. Mais la fatigue de la réflexion eut bout de ses scénarios morbides et elle retomba dans l'inconscience, loin de se douter que niveau drame, il y en avait comme même un qui s'était terminé in extremis encore bien.

Salle d'entrainement

John arriva à l'infirmerie. Il posa Jenny, toujours inconsciente sur le lit. Puis, il alla chercher le Dr Keller pour qu'elle l'examine et dire ce qu'elle pouvait bien avoir.

"Si vous voulez plus de renseignement, demandez à ce cher John."

Jennifer sortit rapidement de son bureau avec tout son attirail de médecin. Elle prit rapidement Jenny en charge. Elle mit son stetoscope et osculta la jeune femme. Sa respiration était un peu trop lente à son gout. Puis, elle regarda ses pupilles. Aucune réaction de leur part, ce qui n'était pas bon signe. Jennifer fit sign à deux infirmières de l'emmener en salle d'examen pour lui faire passer un scanner. Ensuite, elle revint vers les deux Sheppard.

"Expliquez moi comment c'est arrivé ?"

Arrivé à l'infirmerie, John resta en retrait jusqu'à ce queJohn le pointe du doigt. Situation délicate, il devait mettre des gants de velour. Il se rapprocha de son double avant de lui donner délicatement sa fille, ce pour l'empecher de dégainer son arme quand il se mettrait à raconter ce qui s'était passé. Il recula, s'appuyant de nouveau contre le mur.

"Elle souffre de ce qu'on appelle le Sharka...c'est quand l'esprit s'est dissocié du corps....rien à voir avec Matrix...non.....la méditation qu'on faisait est tellement profonde que le corps passe au rang de simple instrument....une déconnexion trop rapide fait que Jenny n'a pas eu le temps de revenir à elle...elle était en transe si vous voulez....quand John est entré, le lien s'est brisé trop rapidement...ça la prit de court....elle est dans le coma....perdue...quelque part dans son subconsicent....pour les coups, je n'en sais rien du tout...elle était comme ça quand je suis rentrée dans la salle d'entrainement...c'est pour cela qu'elle voulait méditer...pour gérer mieux la douleur"

Il protégeait son fils, et pour cause, Jenny était inconsciente et dans l'incapacité de dire quoique ce soit..alors mieux valait ne pas attiser les feux.