Quartiers de la Famille Sheppard

Déjà que John pensait que sa femme avait perdu la tête, elle décida de le conforter dans son idée quand elle lui annonça qu’elle avait vu son père, ce qui pourrait aider le militaire à comprendre pourquoi elle était devenue aussi agressive. Mais si elle commençait à avoir des visions, elle n’était pas sortie de l’auberge. Ce n’était plus un psychologue qui lui fallait mais plutôt un psychiatre.

Maintenant que la jeune femme avait les idées claires, ils allaient pouvoir discuter. Quand Jenny se releva, John put apercevoir les dommages qu’il avait faits à la pommette de sa femme. Après tout, elle lui avait fait la même et cela lui avait permis de lui remettre les idées en place. Quoi que… ce n’était pas sur vu ce qu’elle s’apprêtait à lui dire.

"Des fois j'imagine ma vie autrement..... Je rêvais tellement d'avoir une vie extraordinaire.. de prouver ma valeur... que j'ai juste fini par me brûler les ailes... Qu'est-ce que Pégase m'a apporté mh ? J'ai l'impression que la balance tire plus vers le bas que le haut.. Jamais de ma vie.. Je n'aurais imaginer être enlevée, torturée à un nombre de reprise incalculable.. J'ai vécu des malheurs pour deux vie Terrienne en une décennie.. je suis juste.. épuisée de tout ça.. Pégase m'a pris plus que ce qu'elle m'a donné.." […] "Depuis ce qu'il s'est passé.. je me questionne énormément.. sur cette vie que j'aurais pu avoir... sans programme Stargate, sans risque de se faire tuer.. sans t'avoir rencontré.. à croire que porter le nom Sheppard est comme une sorte de malédiction ?"

Plus elle parlait, plus le militaire se décomposait. D’un côté, elle avait plus que raison. John non plus n’avait pas imaginé une telle vie en s’expatriant dans une autre galaxie. Mais au fil des années, il avait appris à vivre avec les dangers qui l’entouraient malgré le fait qu’il avait finir par se construire une vraie vie de famille. Ce petit goût d’aventure mettait du piquant dans sa vie et pour rien au monde, il n’arrêterait. Mais Jenny n’était pas de cet avis. Elle regrettait presque sa vie actuelle et surtout, elle regrettait d’avoir faire la connaissance de John. A croire que John lui portait la poisse. Il n’en croyait pas ses oreilles. Il était abasourdit. Malgré tout ce qu’ils venaient de se lancer en pleine tête, ces derniers mots avaient été le pires. Dix années d’amitié, de collaboration, de tendresse et surtout dix années d’amour foutu en l’air à cause de quelques mots. Mais si cela était tout, tout irait dans le meilleur des mondes.

"Je me porterais peut-être mieux... Je ne te haïs pas John.. Tu as toujours été là.. dans la mesure du possible mais... Je préfère rendre la liberté à un oiseau qui a besoin de voler à nouveau.... Je te rends juste ta liberté.. "Ca vaut mieux.."

A ces mots, John releva la tête en direction de la jeune femme, le regard remplit d’incompréhension mais aussi de tristesse et de peur.

Elle ne pouvait pas lui faire ça. Une fois mais pas deux. Pas après tout ce qu’ils avaient traversé et partagé. Le militaire n’en revenait pas. Elle venait d’enlever son alliance. Non impossible. Elle ne pouvait pas le quitter de la sorte. Il fallait qu’ils discutent un peu plus posément que précédemment. Elle ne pouvait pas partir sur un coup de tête. Trop de choses s’étaient passées ces derniers et tout était embrouillé dans sa tête. Elle devait réfléchir avant de dire ce genre de chose, prendre un peu de recul.

« Tu n’as pas le droit de faire ça. Pas comme ça. »

Même si elle n’avait pas le droit, elle prenait le gauche. Elle était en pleine roue libre et le problème, il ne pourrait pas faire grand-chose pour le moment. Il fallait vraiment qu’elle se ressaisisse une bonne fois pour toute et surtout, pour qu’elle ait les idées claires. Tout son désespoir pouvait se ressentir dans ses quelques mots. Son regard ne put se détourner de la bague qu’elle venait déposer sur la table de chevet, où trônait une photo d’eux pendant leurs jours heureux. L’un des rares cadres qui avaient eu la chance de ne pas finir détruit dans leur bagarre. Trop de mauvais souvenirs lui revenaient en tête. Il n'avait pas envie de retomber dans la même détresse dans laquelle il était tombé la dernière fois. Il tenait trop à elle pour qu'elle le largue de cette manière là. La première fois, il avait pu comprendre son geste mais ce coup là, il ne le digérait pas.

Tellement sous le choc, les yeux dans le vide, il ne s'aperçut même pas que la jeune femme vint vers lui. Que voulait-elle ? Encore le tuer ? Non pas cette fois ci. Elle vint lui déposer un fin baiser sur la pommette qu'elle avait si gentiment amoché. Ce n'est que lorsqu'elle lui prit la main, que John sortit de sa torpeur. Il pouvait sentir sa peau contre la sienne. Sa peau si douce et si chaude, qu'il n'avait pas envie de la lâcher.

« S'il te plait, ne fait pas ça... » supplia-t-il alors qu'elle décida de retirer sa main de la sienne pour aller un peu plus loin.

"Je crois qu'on devrait.. ne plus se voir durant un certain temps... on.. on gérera le reste par la suite.. tu peux néanmoins passer quand tu veux pour voir Mégane. I'm so sorry"

Au fond de lui, John était perdu. Il avait encore du mal à assimiler le fait que Jenny venait, sans prononcer le mot, de demander le divorce. En plus, elle voulait éloigner le militaire pendant un certain temps comme elle disait, mais il savait très bien ce que cela voulait dire. Même si cette fois ci, il avait quand même le droit de voir Mégane mais cela n'apaisait pas la peine qu'il avait au fond de lui à cet instant présent.

Les mots manquaient au Colonel. Il ne fallait pas qu'il se désespère. Jenny n'était pas bien dans sa peau mais surtout dans sa tête. Il lui fallait vraiment du repos et il fallait qu'elle réfléchisse à ce qu'elle venait de dire et de faire. John se refusait catégoriquement à croire qu'une telle chose pouvait lui arriver. Mais pour le moment, la vérité était tout autre. Jenny le foutait à la porte.

« Très bien, comme tu voudras, » lança-t-il sur un ton plus que fataliste alors que Jenny avait déjà tourner les talons pour prendre l'air près de la baie vitrée qui donnait sur l'océan. John se força à ne rien rajouter car cela ne servirait à rien. La scientifique en avait fini avec lui pour ce soir. Sans regarder derrière lui, il se dirigea vers la sortie de leur chambre mais avant de quitter la pièce, il avait une chose à faire. Il s'approcha de la table de chevet où trônait toujours l'alliance de la jeune femme. Son regard se porta sur l'objet dont il se saisit. Si elle ne voulait plus le voir, au moins, il aurait toujours un souvenir d'elle. Il mit la bague dans sa poche avant de relever la tête vers la jeune femme qui n'avait toujours pas bouger de place.

« Je passerais demain prendre quelques affaires. Mais sache une chose... je t'aime. »

Il préféra terminer sur une bonne note. Il n'avait pas envie de partir sans un petit mot doux en direction de sa femme. Oui car elle l'était encore, il ne fallait pas l'oublier. Sans rien ajouter, John tourna les talons, la boule au ventre. Il ne voulait pas partir mais il le devait. Réfléchir lui ferait le plus grand bien tout comme à la Canadienne. D'un pas lourd, il se dirigea vers la sortie de la chambre puis de leur quartier. Quand la porte se ferma derrière lui, il s'adossa contre tout en fermant les yeux. Il se repassait dans sa tête, tout ce qui venait de se passer. Un véritable désastre... Maintenant qu'il était à le rue, il fallait qu'il se trouve un endroit pour se poser et réfléchir à la suite des évènements. Pour le moment, il n'arrivait pas à réfléchir. Il se laissa porter à travers le dédale de couloirs, ne sachant pas où il allait arriver...

Never Not Love You

You changed, you changed my life for good... I fell, but it felt more like flying... We did, did everything we could... But sometimes love loses to timing

Jenny ferma les yeux encore un long moment quand la porte de ses quartiers se referma. Comme si ce son venait de sceller le destin de la famille Sheppard. Une décision qu'elle avait été la seule à prendre.. Sans forcément consulter l'avis de John. Elle se souvenait encore de son désarroi dans son regard, sa tristesse.. le pire avait été sans doute son « je t’aime » juste avant qu’il ne quitte ses quartiers, comme s’il espérait l’accrocher une dernière fois. Cela l’avait tué de l’intérieur. Mais de toute façon dans toute séparation, il y avait toujours un perdant et un gagnant. Au fond d'elle-même la jeune femme savait que c'était la meilleure des choses. Le couple Sheppard ne fonctionnait plus depuis la mort de leur fils. Jenny allait mieux, mais la douleur était encore trop ancrée en elle. Une douleur qui la dévorait de l'intérieur. Son esprit n'était malheureusement pas assez claire pour pouvoir être alerte pour d'autres personnes qu'elle-même. Oui Jenny était en quelque sorte égoïste dans ses gestes. Le militaire avait raison, mais elle devait se recentrer sur elle pour pouvoir avancer. Des larmes silencieuses tombèrent sur la rambarde à laquelle, elle était fixement cramponnée.

**t'as quand même peut-être fait une erreur.. pourquoi tu ne t'es pas laissé du temps ?...
- Du temps pour quoi ? ça fait déjà 3 mois et il n'y a pas de progrès
- Tu es dur envers toi-même.. Il y en a tout de même eu.. là tu as juste agis sans réfléchir aux conséquences pour toi, mais aussi pour mégane.. Tu n'étais peut-être pas au mieux de ta forme pour décider de quelque chose d'aussi important.
- Tu ne serais pas en train de me traiter là... j'ai besoin de soutien...
- .....
- Tu crois que j'ai finalement agis comme John en préférant m'enfuir ? je t'emmerde !**

Tel un combat psychique entre sa raison et elle-même, la jeune femme se renfrogna et avala sa salive, ainsi que sa boule à la gorge.. En entrant dans ses quartiers, elle se dirigea déphasée vers sa chambre. En observant le bordel qu'il y avait, Jenny soupira. La scientifique fit un pas sur le côté et s'appuya sur le mur à côté de la porte en restant muette, observant simplement.. chaque débris de bois, de verre au sol, les cadres explosés. Son tour d'horizon se termina sur sa table de chevet où elle avait reposé sa bague de mariage. Cette dernière fronça des sourcils en voyant que l’anneau n’était plus présent. Il l’avait prit ? Jenny secoua la tête. Elle venait de balayer une décennie de couple en quelques minutes.. et pourtant l'ensemble des souvenirs étaient encore présents. Le couple Sheppard était certes le plus gros poissard de la galaxie, au vu du nombre de merde qui leur étaient arrivés, mais chaque épreuve leur avait permis d'être soudés. Bien plus que pour beaucoup de couple. Ils avaient beau s'engueuler, s'arracher le chignon, ils revenaient toujours l'un vers l'autre. Sauf qu'aujourd'hui.. la corde avait été trop tirée.. le fil s'était effiloché et cela avait rompu. Ses yeux dérivèrent vers le lit conjugal, où elle avait étranglé méchamment son mari.. Cool.. elle allait vraiment passer pour une folle maintenant. Jenny eut de nouveau ses yeux qui s'humidifièrent en les dérivant de cet endroit. Puis elle se redressa du mur, comme si ce dernier l'avait brûlé. Jenny avait osé comparé son mari à son père.. Ce n'était aucunement le cas.. La colère lui avait fait dire des choses qui dépassaient sa pensée.. Malheureusement le mal était fait et elle n'osait imaginer sa prochaine rencontre avec le militaire. Cela serait gênant.. et bizarre.. Chaque chose en son temps néanmoins. Elle alla chercher un balai et commença à rassembler le désastre, continuant de marcher à nu pied.. De toute manière, Jenny était complètement déconnecté. Elle agissait par réflexe, ses larmes menaçant toujours de passer la barrière de ses yeux. Au bout d'un temps qui lui sembla interminable, elle avait réussi à rassembler l'ensemble des souvenirs de Jake en monticule; les photos des cadres regroupaient sur l'étagèrent en tas, aussi. Jenny poussa un las soupir.. et fit quelques pas pour ramasser le flacon d'anti-dépresseur. Le souvenir de John lui revint en mémoire: "Soigne-toi une bonne fois, qu'on puisse repartir comme avant".. Plus rien ne serait comme avant. Elle eut un petit rire jaune tout en s'avançant dans la salle de bain. Jenny ramassa ses longues mèches de cheveux dans le lavabo pour les mettre à la poubelle, puis elle s'observa. Le pourtour de ses yeux était rouge, le teint blafard, la mine déconfite. Jenny avait vraiment une gueule à faire peur. Durant un long moment elle hésita, avant de finalement prendre 2 cachets, respectant la posologie en cas de crise.. C'était une crise là non ? Même une grosse.. S'auto-médicamentant, elle en prit 2 autres et reposa le flacon dans sa pharmacie. Jenny but un peu d'eau pour faire passer les cachetons et s'essuya la bouche.

**Je ne suis pas sûr que c'était très recommandé.. Le médecin t'avais dis déjà de commencer par 1 car selon les personnes cela pouvait agir plus ou moins violemment
- tu sais quoi... Vas-y approche
- putain tu vas me sortir quoi encore, et je peux pas t'approcher plus, je suis déjà dans ta caboche
- Don't ask stupid question !! de toute manière je serais pas à ma 1er gourde**

C'est alors qu'elle se souvint de mégane. Et meeerde... jouant son rôle de maman, elle alla dans la chambre de sa fille qui était dans son lit, recroquevillée. Jenny s'assit sur le rebord de son lit et vint l'embrasser sur ses cheveux.

"Je suis navrée que tu es eut à vivre ça.. je ne sais que trop ce que ça fait.. et je suis vraiment désolée... papa et moi on a quelques désaccords.. et on a du mal à se comprendre, mais ça ne veut pas dire que c'est de ta faute.. ce n'est clairement pas de ta faute, juste.."

Jenny fronça les sourcils en voyant la tête de sa fille se dédoubler légèrement, woops.. Les cachets agissaient déjà.. Durant un petit moment, Jenny sembla buggué et durant une fraction de seconde, elle crut se voit à l'âge de Mégane.

"Ce n'est pas de ma faute... mais alors pourquoi papa est parti ?"

"Papa est parti prendre l'air.. il reviendra plus tard.."

Jenny continua de secouer sa tête tout en rassurant Mégane, même si ses yeux lui jouaient des tours.

"Tu as faim ?... non.. Bon ok.. tu auras tout ce que tu veux demain matin... tiens.. regarde qui j'ai trouvé.. Lapinou Blanc" dit-elle en prenant le doudou de mégane pour le caler dans ses bras sous la couette. Cela avait toujours été son doudou, même si en grandissant, elle l'avait un peu délaissé, parce qu'elle était "grande justement". Pas tant que cela à voir son regard embrumé. C'est ce qui la peina le plus dans l'histoire. Elle était un dommage collatéral des disputes de ses parents.. mais on ne pouvait pas vivre sa vie non plus en fonction des enfants, pour les préserver.. C'était sans doute pire que mieux. Après un dernier bisous, elle alluma la petite veilleuse et quitta sa chambre pour aller au coin bar. Elle se prit un verre de whisky et s'en servi un double. Autant dire que ça n'allait vraiment pas.. Si John aurait été là, il aurait probablement halluciné, car c'était l'alcool qu'elle avait en horreur à cause de son paternel. Cela lui rappelait en règle générale trop de mauvais souvenir. Au final, elle en but une grande gorgée et resta assise sur le canapé, l'esprit dans le vide. Las et fatiguée par tant de déchaînement psychologique. Elle se posa la question de savoir où John avait bien pu aller.. Peut-être ses anciens quartiers ? A moins qu'ils aient été réhabilités.. Piu de toute manière, elle n'était pas en possibilité d'y réfléchir. Elle termina le verre dans une grimace instance et posa le verre unique sur la table basse, sans bouteille à côté. Jenny releva son pied en sentant une douleur et vit que ses derniers étaient vachement amochés, elle retira un bout de verre, mais cela eut la conséquence de faire saigner davantage son pied. Bon ok.. stop.. De toute manière, elle ne voyait plus clair et le mélange verre d'alcool quand on a pas l'habitude mais surtout surdose de cachet ne faisait pas bon ménage. Elle avait envie de dormir.. Alors Jenny s'endormit du sommeil du juste, anesthésié par ses bêtises. Au moins, elle ne se posait plus de question et dormait tout simplement. Jusqu'à ce qu'elle se réveille en sursaut en sentant un courant d'air provenant de sa baie vitrée qu'elle avait laissée ouverte. En se relevant du canapé, elle fronça les sourcils en sentant que la sensation de « tanguer » était plus forte que tout à l'heure. Un vent de panique vint l'envahir en étant un peu plus « lucide ». Le médecin avait pourtant été claire, que sur des personnes qui n'avaient pas l'habitude d'avoir cette molécule, l'organisme pouvait s'en retrouvé affecté.. Et Jenny avait abusé. Elle fut prise d'une hallucination en voyant Larrin dans ses quartiers, tapis dans l'ombre proche de la dite baie vitrée. La scientifique manqua un battement de coeur et écarquilla les yeux.

"Vous n'êtes pas vraiment là !
- Oh si je le suis, à tes yeux en tout cas et je viens récupérer ce que tu as laissé filer entre tes doigts.. Cette fois-ci il n'y aura pas d'excuse. Vu que c'est toi qui l'a largué, on pourra vivre notre union au grand jour et éffacer toute trace de vie, de Jenny Sheppard.. Oops Sunrise.. devrais-je dire. John est un oiseau, tu ne l'as jamais compris. Tu as voulu l'enfermer dans une cage dorée, avec mariage et enfant.. Moi seul peut vraiment le comprendre et il sera bien plus heureux.. (apparaît devant Jenny comme par magie) avec moi !"

L'astrophysicienne eut un léger cri de peur, toujours les yeux écarquillaient.. Puis l'hallucination disparût aussi vite qu'elle était apparue, faisant sursauter à nouveau Jenny. Gémissante, elle se tint la tête entre ses mains.. il fallait qu'elle dorme ça irait mieux par la suite.. sauf qu'elle n'avait clairement pas envie de rester seule.. Jenny était comme une enfant, perdue, sans savoir vers qui tendre la main. Elle voulait juste agripper une bouée de sauvetage et ne plus la laisser partir. Quelle idée, elle avait eu d'en prendre le double.., elle en attrapait des sueurs froides et des tremblements de main. Durant un laps de temps, elle se mit à réfléchir.. Il fallait quelqu'un qui s'occupe de mégane. La jeune femme était HS pour le moment. A contre coeur, elle appuya sur son oreillette et appela Noah. La nuit était avancé, mais elle ne savait pas quelle heure il était..

//Noah.. c'est Jenny, répond.. s'il-te-plaît//dit-elle peu sûre de sa démarche,

Elle serra les dents et respirer bruyamment à travers sa radio.. quand il décrocha enfin, la scientifique en eut limite les larmes au yeux.. non elle n'était pas seule. Entendre sa voix lui procura l'effet d'une chaleur folle, une chaleur humaine.

//Je suis si.... contente que tu aies répondu//

La jeune femme mit un blanc, s'allongeant dans le canapé.. la tête contre les oreillers, alors que la voix de Noah se fit plus interrogative, perplexe.

//Tu m'as dis un jour.. que si j'avais besoin d'un ami.. tu serais là.. (blanc).. Alors, je m'excuse de te déranger, mais.. j'ai besoin de toi.. (renifle). Il faut que tu viennes pour Mégane..//

Sa voix se brisa en prononçant le nom de sa fille. Elle lui lança un je t'attends et posa son oreillette sur la table basse, ne se préoccupant pas de ce qu'il pourrait penser. Jenny plaqua ses mains sur son visage et pleura à nouveau silencieusement.. Elle était dépossédée de ses rôles.. d'épouse et de mère. C'est du moins comment, elle le ressentait, mais pour une fois elle avait fait preuve de lucidité et avait demandé de l'aide pour sa fille. Quelle autre personne que Noah pour cela. C'était celui qui était le plus proche d'elle.. Et surtout il était son plus proche ami.

Quelques minutes plus tard, 10 peut-être, elle entendit toquer, puis quelqu'un entrer. Jenny était toujours en sous-vêtement et chemise, affalée, sur le ventre, le visage enfoui dans l'oreiller. Son regard était dans le vide lorsqu'elle vit deux jambes dans son champs de vision, il était rougi par les larmes, mais il n'était plus larmoyant.

"J'ai fais une connerie.. et... il faut que tu prennes Mégane pour quelques jours.. le... le.. temps que je..me remette... s'il-te-plaît.. fais-le pour elle.."

Elle n'avait même pas la force de se redresser, elle avait juste quelques spasmes et aspirer grandement pour ne plus revoir une hallucination comme tout à l'heure. C'était un peu comme l'alcool, il fallait attendre que l'organisme fasse le travail. A moins qu'il y est un médicament miracle contre cet effet. Au moins la jeune femme était anesthésiée de tout sentiment, une vrai épave, une coque vide. Elle devrait remercier le Dr Grayson. Au final, elle commença à fermer les yeux pour somnoler.[/i][/i]

Quartiers de la Famille Sheppard - Page 8 Ftu0

Whispers in the Dark

Tout allait dans le meilleur des mondes pour Noah qui, ces derniers temps, s’était réconcilié avec Jenny, puis John et enfin Kylee après leur dispute sur la mort ou non d’un petit merdeux de Génésien. Sa fiancée tenait sa promesse, à savoir qu’elle faisait exprès d’oublier de changer les poches d’urines et d’excrément aussi souvent que possible. Même si le médecin aurait préféré voir Sylas mort, il se contenterait de cette petite satisfaction en plus d’avoir pu l’étouffer et le poignarder. Les jours suivant toutes ces réconciliations, Noah commençait à se sentir un peu mieux et avait moins d’angoisses nocturnes grâce au soutien de son entourage, mais aussi grâce au léger anxiolytique prescrit par le Docteur Grayson pour un petit mois, sachant qu’il devait diminuer la dose dans une dizaine de jours déjà pour que son corps ne développe pas une certaine addiction. Un médecin drogué, ça ne plairait pas vraiment à la direction d’Atlantis !

Quel bonheur également de pouvoir passer du temps avec Mégane sans que celle-ci ne vienne en cachette et contre l’avis de ses parents. Sa nièce grandissait bien vite, trop vite mais en étant dans une galaxie dangereuse, Noah s’y était fait avec bien du mal. Mais d’un autre côté, cela le rassurait… d’autant plus qu’il avait pu voir comment elle se débrouillait en combat lors d’un entraînement avec Castiel il y a quelques jours. Les bras croisés, le dos appuyé sur le mur, le trentenaire avait pu constater que son ami faisait attention aux coups qu’il portait à Mégane, mais celle-ci se défendait plus que bien et arrivait même parfois à faire plier l’Enokien qui était justement tombé à terre grâce à une combinaison parfaite de coup de poing dans l’estomac suivi d’un joli croche-pied. Même si le médecin soupçonnait Castiel d’avoir fait exprès de tomber, Mégane ne s’était pas gênée pour crier sa victoire, les bras en l’air et un pied sur le torse de son autre tonton, faisant sourire le spectateur du jour qui n’avait pas pu rester plus. Les joies d’être un médecin dans une galaxie pleine d’ennemis…

La journée avait été rude et pour couronner le tout, c’était aujourd’hui l’un des jours où Kylee prenait du temps pour elle dans ses propres quartiers. Un petit soupir s’échappa de ses lèvres lorsqu’il entra dans les siens… même s’il comprenait le besoin d’indépendance de la jeune femme, comment est-ce que cela se passerait s’ils étaient mariés ? Voudrait-elle de plus grands quartiers comme John et Jenny ? Si c’était le cas, il ferait en sorte qu’elle ai une ou deux pièces rien qu’à elle. Avec ce compromis, peut-être qu’elle laisserait ses anciens quartiers… Noah se mit à secouer la tête de gauche à droite. Pourquoi pensait-il à ça déjà ? Le couple n’en était pas encore là. Le médecin se mit quelques petites claques sur les joues afin de se réveiller pour au moins prendre une douche, à défaut de manger. Bien qu’il se sentait mieux, son appétit n’était pas encore très bien revenu. Il mangea malgré tout une banane avant de se mettre au lit où il s’endormit rapidement… avant d’être réveillé par son oreillette qui grésillait sur sa table de chevet. En grognant, Noah regarda l’heure et eut un nouveau grognement plaintif en voyant qu’il était 2h du matin. Bon sang ! Qui avait encore fait une connerie d’explosion ou autre sur la Cité ? Il attrapa son oreillette qu’il plaça… dans son oreille évidemment avant de l’activer, tout en ayant cru entendre le prénom de Jenny mais peut-être qu’il s’agissait là d’une hallucination due au manque de sommeil ?

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//« Peu importe qui vous êtes, le médecin de garde est le Docteur Keller cette nuit… »//

//Je suis si.... contente que tu ai répondu//

//« Jenny ? What’s going on ? »// Pas de réponse, ce qui le fit se redresser de son lit tout en fronçant des sourcils. //« Hey, are you still there ? »//

//Tu m'as dis un jour.. que si j'avais besoin d'un ami.. tu serais là.. (blanc).. Alors, je m'excuse de te déranger, mais.. j'ai besoin de toi.. (renifle). Il faut que tu viennes pour Mégane..//

Quartiers de la Famille Sheppard - Page 8 Z6rp

Cette-fois-ci, Noah était bel et bien réveillé. Jenny qui craquait dans son oreillette, lui demandant de venir pour Mégane, pas de doute il s’était passé quelque chose de grave dans les quartiers des Sheppard, mais quoi ?

//« Jenny ? Surtout ne bouge pas de là où tu es, j’arrive tout de suite ! »//

Lorsque celle-ci lui confirma qu’elle l’attendrait, Noah coupa la communication et se dépêcha d’enfiler un pantalon, un t-shirt blanc et sa veste noire avant d’attraper son matériel médical de secours, le tout en manquant plusieurs fois de tomber dans sa précipitation. Quelques minutes plus tard, il sorti en trombe de ses quartiers et déambula en courant jusqu’aux quartiers des Sheppard où il toqua avant d’entrer. La pièce principale était dans la pénombre, quelques lampes allumées ici et là éclairait le salon de ses amis. Fronçant des sourcils pour tenter de mieux voir où se trouvaient Jenny et Mégane, Noah entrevit une forme sur le canapé et n’hésita pas à s’avancer vers ce qui semblait être sa confidente qui venait tout juste de lever vers lui des yeux rougis par les larmes qui avaient du couler, les stries se voyant sur ses joues. Il constata également qu’elle avait coupé ses cheveux mais ce sujet de discussion serait pour plus tard. Pour le moment, tout son être transpirait l’inquiétude.

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« Hey Jenny… » Dit-il en s’avançant pour s’agenouiller face à elle. « Qu’est-ce qui s’est passé ? Tell me… »

Citation :: "J'ai fais une connerie.. et... il faut que tu prennes Mégane pour quelques jours.. le... le.. temps que je..me remette... s'il-te-plaît.. fais-le pour elle.."

Noah ne comprenait plus rien. Une connerie, prendre Mégane quelques jours… puis, la lumière se fit dans son esprit en constatant que John n’était pas dans les parages. Lui et Jenny avaient sûrement du se disputer… c’était là un autre sujet de discussion à avoir avec la jeune femme mais pour le moment, son instinct lui disait qu’il y avait plusieurs soucis à régler avant. Il pris son stéthoscope et l’enfila pour écouter le cœur de la scientifique qui battait anormalement vite ; puis à l’aide d’une petite lampe, il vérifia ses pupilles qui fonctionnaient parfaitement, mais Jenny était là sans l’être. Il pris son visage en coupe, entre ses mains chaudes tout en continuant à la regarder avec inquiétude.

« Jenny dis-moi, est-ce que tu as pris quelque chose ? Des cachets ? De l’alcool ? »

Lorsqu’elle tendit la main vers son verre, le médecin l’attrapa pour le sentir avant de faire la grimace en éloignant le verre de son nez. Du whisky… il n’avait pas le souvenir d’avoir déjà vu la jeune femme en boire. Mais il y avait sûrement autre chose… au même moment, elle eut un nouveau gémissement en lui expliquant faiblement qu’elle avait mal aux pieds. Noah se déplaça pour regarder et retint sa respiration. Ses pieds saignaient là où il n’y avait pas de débris de verre ou de morceaux de bois.

« What the… ne bouge surtout pas, il me faut de l’eau en plus de ce que j’ai apporté. »Dit-il en se relevant pour se diriger vers la salle de bain.

Sur place, Noah attrapa une bassine qu’il remplissait d’eau chaude avant que son regard ne se porte sur une petite boite orange. Il la pris en main et vérifia de quoi il s’agissait avant de lever les yeux au ciel en comprenant pourquoi Jenny était dans un tel état ! En comptant les cachets, il constata qu’il en manquait quatre. Autant dire que son amie avait pris une sacré dose de médicaments en plus du whisky… pas mortel, mais elle allait en baver durant la nuit et ce jusqu’à ce que les effets se dissipent.

Prenant la bassine ainsi qu’un gant, le médecin déposa le tout et entra dans la chambre de Mégane afin de vérifier si elle allait bien. Après tout, Jenny l’avait appelée pour que sa nièce puisse venir chez lui quelques jours, mais il préférait s’assurer qu’elle n’avait rien. En s’approchant du lit, Noah poussa un soupir de soulagement en voyant que Mini Sheppard était tout simplement endormie dans son lit, serrant son doudou contre elle. Signe que ça n’allait pas malgré tout car la grande fille ne l’avait avec elle que lorsqu’elle ne se sentait pas bien. Il déposa un léger bisou qui se voulait magique pour qu’elle puisse faire de beaux rêves, puis referma la porte de sa chambre pour revenir vers Jenny qui somnolait sur le canapé. Doucement, il déposa la bassine sur la table basse qu’il approcha de lui alors qu’il s’installait à l’autre bout du sofa, les pieds de Jenny sur ses cuisses. Il alluma la lumière proche de lui et grimaça en voyant les dégâts tout le long de sa voûte plantaire. Puis il lança un regard à son amie en posant une main sur son genou.

« Écoute-moi d’accord ? Tu dois rester éveillée. Dormir ne fera qu’exacerber les effets indésirables du médicament mais je peux t’assurer que dans une heure ou deux tout au plus, ça ira mieux. »

Le trentenaire s’arma de compresse qu’il stérilisait de désinfectant, puis d’une petite pince. Il commença à enlever délicatement le verre et le bois de ses pieds et s’excusa d’un regard lorsque Jenny eut des gémissements de douleur. Mais au moins, ça avait le mérite de la maintenir éveillée.

« Ne t’endors pas… et dis-moi ce qui s’est passé… »

La voix de Noah était douce, sans aucun reproche lorsqu’il demanda à Jenny pourquoi il la retrouvait dans cet état. Il se garda de lui indiquer que John n’était pas là, ça devait sûrement être la raison de ce carnage… et encore, il n’avait pas vu la chambre parentale.

Quartiers de la Famille Sheppard - Page 8 I5p0

Jenny était toujours dans les vapes, amorphe contre le canapé. Elle baragouina un semblant de phrase pour dire qu'il devait aller prendre Mégane, mais ce dernier préféra s'agenouiller à ses côtés en ouvrant sa mallette médical.. Non.. non, mais elle allait bien ! Enfin, ce n'était ce que son moi-profond s'était dis il y'a une dizaine de minute lorsqu'elle avait halluciné, Jenny s'était fichue la trouille. C'est alors qu'il la saisit par le bras pour la retourner sur le côté, quasi sur le dos. Lorsqu'il l'ausculta, elle eut un frisson sous le stéthoscope froid. Mais surtout, ce qu'elle tiqua, c'est sa veste noir en cuir. C'était nouveau ça. Elle n'avait franchement pas l'habitude de le voir en tenue de civil.

**on parle de ta tenue Eve ?**

"Ouuh.. joli ça.. dit-elle en touchant sa manche de veste, avant de sourire niaisement, roulant des yeux. Tu veux jouer au Docteur ? Ricanement.. Ok du Jenny arraché, c'était pas jojo à voir et à entendre. Mais rien qu'à voir comment ses yeux naviguaient de gauche à droite tout en roulant vers l'arrière à de nombreuse reprise, Noah pouvait très bien constater qu'elle n'était plus trop elle-même. Jenny tomba à nouveau dans une semi-conscience jusqu'à ce qu'elle sente des mains lui saisir son visage. Il lui fallut une force quasi insurmontable pour rouvrir ses paupières.

Citation :: « Jenny dis-moi, est-ce que tu as pris quelque chose ? Des cachets ? De l’alcool ? »

La jeune femme poussa un grognement plaintif, et tendit un bras vers la table basse. La jeune femme voulu se remettre sur le ventre, mais poser ses pieds sur le canapé lui fit enfoncer les débris davantage dans sa voûte plantaire. Elle eut un gémissement plaintif à nouveau et grimaça quand Noah se mit à jurer. C'était si moche que ça ? Ce dernier se leva pour partir à la salle de bain. Jenny resta dans le confort du canapé, l'avant bras sur son front. La douleur à ses pieds lui remémora sa dispute avec John.. Son coeur se comprima et sa respiration se saccada à nouveau. Jenny eut plusieurs grimaces pour s'empêcher de déverser ne serait-ce qu'un sanglot. La scientifique venait tout bonnement d'abandonner et de jeter à l'eau sa famille. Le "comme tu veux" de John lui revint en mémoire, mélange de mépris et de dépit.. Il avait raison, elle n'était qu'une égoïste.. Jenny renifla alors qu'elle sentit quelqu'un lui soulever les jambes pour lui faire poser ses mollets sur des cuisses. Noah était déjà revenu ? Elle n'avait plus la notion du temps. La responsable en 2nd sursauta légèrement en plissant ses yeux face à la lumière qui venait d'être allumé.

« Écoute-moi d’accord ? Tu dois rester éveillée. Dormir ne fera qu’exacerber les effets indésirables du médicament mais je peux t’assurer que dans une heure ou deux tout au plus, ça ira mieux. »

Jenny eut une tête étonné, doublé d'une bitchface.. il avait donc trouvé sa cachette.. petit fouineur ! mais elle n'allait pas lui en tenir rigueur, car il avait accouru quand elle l'avait appelé.

"On en compte pas beaucoup.. des amis comme toi.. glapissement suite à un morceau de verre retiré.. j'espère que je ne t'ai pas dérangée.. avec Kylee.."

Elle tenta de garder les yeux ouvert, mais sa seule vision, fut le médecin en double format. Ses yeux roulèrent à nouveau pour devenir blanc. Punaise plus jamais, elle surdoserait les doses.

Citation :: « Ne t’endors pas… et dis-moi ce qui s’est passé… »

Jenny sursauta à nouveau, secouant sa tête de gauche à droite.

"I know.. i know.. Bad Jenny !" s'auto enguirlanda-t-elle. Jenny se trémoussa sous la douleur, mais Noah avait une certaine poigne pour l'obligé à ne pas bouger le pied dont il s'occupait. Sa respiration se fit plus rapide et elle fut prise d'une bouffée de chaleur. La jeune femme arracha le seul bouton de sa chemise, la dévoilant en sous vêtement, mais bon si Noah ne l'avait pas déjà remarqué, elle était déjà très peu vêtue à son arrivé (comme la sign). Elle marmonna des "j'ai chaud".. des "hallucination", des "je te mérite pas", "je suis trop conne", bien qu'on ne savait pas si l'ensemble de ses mots étaient destinés à Noah où à John, finalement. Au final elle ferma les yeux malgré la voix de Noah qui lui parvenait aux oreilles de façon robotique. Son micro sommeil dura peut être 2 ou 3 minutes, mais au moins cela avait donné l'occasion au médecin de terminer ses petons. Quand Jenny se réveilla à nouveau, elle poussa un léger gémissement. Elle avait l'air un peu plus lucide que l'instant précédent. Elle rassembla le peu de souvenir qu'elle avait et se racla la gorge.

"Je.. te remercie.. et.. j'ai pas forcément envie de parler.. de ce qu'il s'est passé.."

Elle se redressa pour être assise, mais ça tanguait encore énormément. Au final, elle soupira et passa ses deux mains sur son visage. Dégageant ses courts cheveux derrière son oreille et dévoilant sa pommette meurtrie au yeux du médecin. La jeune femme finit par s'accrocher d'une main à son genou, comme pour contenir les balancements dans sa tête. Néanmoins, elle tiqua en voyant le médecin.

"Oh t'inquiètes pas avec ça.. je l'ai.. amplement mérité.. de la légitime défense.."

Elle se racla la gorge, elle ne voulait pas aborder le sujet de John, c'était encore trop frais et sa boule à la gorge allait finir par exploser si elle s'avançait trop sur ce chemin. Jenny préféra se lever, mais le fait que ça tourne de façon si scandaleuse, lui fit perdre l'équilibre très vite et elle attérit lourdement à nouveau dans le canapé. Bon mieux valait s'en tenir aux faits pour au moins rassurer son ami.

"J'ai.. eu.. une grosse dispute avec John.. pince ses lèvres en levant ses yeux. D'une rare violence.. Mégane en a été témoin.. elle a même voulut nous séparer dit-elle d'un fin gloussement triste en repensant à l'audace et la tristesse de cette situation. Faut que je.. remette de l'ordre dans ma vie.. faut.. que je me soigne.. même si ça passe par ces fichus anti-dépresseurs.. Jenny était très lucide pour le coup, elle était complètement abattu et vidé d'émotion en cet instant. Il n'y avait plus d'éclat espiègle dans son regard. Mais t'avais raison sur une chose.. au fond.. je n'arrive pas à m'occuper de moi correctement et encore moins de ceux qui m'entoure.. C'est pour ça que je souhaite que tu prennes Mégane.. quelques temps.. si ça te dérange pas ? Je me suis dis.. que tu étais la personne la plus qualifiée."

La Canadienne croisa ses bras sur sa poitrine, prise de petits tremblements. Elle ne savait pas si c'était à cause de la baie vitrée encore ouverte ou si c'était des effets indésirables du médicament. Quoiqu'il en soit il y avait quelque chose qui était profondément lié à cet anti-dépresseur, c'était l’hallucination qui était réapparu devant ses yeux. Elle demanda à Noah à un verre d'eau pour l'éloigner, alors que ses yeux fixèrent la personne qui était apparu devant ses yeux.

"Je t'avais pourtant dis que peu importe l'univers parallèle, la trame principale se déroule toujours d'une manière ou d'une autre.. Jenny, Jenny.. tu as vraiment cru que tu passerais à travers les mailles du filets ?"

Bad John... il y avait longtemps.. pourquoi Diable avait-on ré-ouvert la boite de Pandore, pourquoi tous ces souvenirs lui revenaient ?

Jenny boucha ses oreilles en redressant ses jambes sur le canapé.

"T'es pas réel... t'es pas réel..."

"Si je le suis.. tu te souviens, je savais m'immiscer dans l'esprit des gens, je me suis juste caché durant tout ce temps, attendant le bon moment.. et c'est ce soir !"

"Non.. non, je deviens folle.." marmonna-t-elle. Après son père et Larrin, c'était autour du double de John. C'était vraiment le festival de la torture psychologique ce soir ! Au final, elle sursauta et redressa ses yeux larmoyant sur Noah qui venait de la toucher.

"Va prendre Mégane s'il te plaît.. je veux pas qu'elle voit sa mère devenir folle.. avec des hallucinations" avoua-t-elle malgré elle, sur la pesée d'un de ses symptômes. Elle espérait fortement que cela disparaîtrait dans une ou deux heure, comme Noah lui avait dit.

"Tu t'entraîneras à jouer au papa et à la maman..." dit-elle d'un sourire jaune, s'auto flagellant d'être une mère qui abandonnait son rôle.

Whispers in the Dark

Délicatement, Noah avait retourné Jenny sur le dos afin de pouvoir l’ausculter au mieux sans se rendre compte de la petite tenue qu’il portait, tant il était pour le moment inquiet pour la jeune femme, mais aussi pour Mégane qu’il ne voyait pas. Il espérait qu’elle dormait tout simplement dans sa chambre, le plus paisiblement possible malgré les choses qui venaient d’arriver et dont il ignorait encore tout. Aussi sérieux que possible, il écouta le cœur de son ami à l’aide de son stéthoscope et remarqua bien rapidement que quelque chose n’allait pas à ce niveau, mais aussi au niveau des yeux qui s’agitaient dans tous les sens.

Citation :: "Ouuh.. joli ça.. Tu veux jouer au Docteur ?"

Quartiers de la Famille Sheppard - Page 8 Qv2y

« Je veux surtout m’assurer que tu n’as rien de grave. »

Gentiment, Noah attrapa la main de Jenny qu’il reposa sur le canapé afin de continuer son auscultation tout en lui demandant ce qu’elle avait bien pu prendre pour ce retrouver dans cet état-là. Par la suite, après avoir vu le verre d’alcool vide, puis l’antidépresseur dans la salle de bain des Sheppard, il compris rapidement que Jenny était dans un genre de gros trip due au surdosage du médicament mélangé au whisky. Lorsqu’il revint vers elle pour la soigner, non sans avoir été voir si Mégane se portait bien, le trentenaire pouvait très aisément déceler que la scientifique se retenait de pleurer. Même si elle ne lui avait pas dit ce qui était arrivé, Noah déduisit par lui-même que tout ceci en résultait d’une dispute avec John puisque celui-ci n’était présent nulle part dans les quartiers. Assis sur le canapé avec les mollets de Jenny sur ses cuisses, le médecin se pencha pour poser une main sur son épaule afin de la serrer doucement ; ainsi, il lui montrait son soutien avant de commencer à soigner ses pieds.

Il grimaça à chaque fois que Jenny sursautait à la douleur même s’il y allait doucement pour retirer les débris de verre et de bois. Son regard, triste, se posa plusieurs fois sur le visage de la scientifique. Il n’aimait pas lorsque ses amis souffraient ainsi et son cœur se comprima à cette idée. Une bien maigre souffrance comparée à celle de sa meilleure amie dont il accrocha le regard lorsqu’elle lui parla.

Citation :: "On en compte pas beaucoup.. des amis comme toi.. glapissement suite à un morceau de verre retiré.. j'espère que je ne t'ai pas dérangée.. avec Kylee.."

Noah offrit à Jenny un sourire bienveillant tout en secouant la tête de gauche à droite, tout en reprenant son travail en retirant un plus gros morceau de verre qui la fit couiner de douleur. Il plaça une compresse recouverte de désinfectant dessus et pris la parole.

« J’étais seul chez moi… rassure-toi tout se passe bien entre Kylee et moi. C’est juste… » Petite grimace en déposant un morceau de verre dans la bassine. « Elle a toujours ce besoin d’indépendance… » Dit-il en haussant les épaules. « Je suis là pour toi dès que tu en ressens le besoin, tu le sais ? Tu n’es pas ma meilleure amie pour rien. »

Il se remémora les fois où Jenny avait été là pour lui durant quelques secondes puis, quasiment au même moment, le médecin lui ordonna presque de rester éveillée tout en lui demandant ce qui s’était passé dans ses quartiers pour qu’elle soit blessée par deux débris différents aux pieds. C’est alors qu’une crise due au mélange alcool/médicaments la fit délirer en prononçant des choses, certes compréhensibles mais il ne savait pas à qui elle s’adressait exactement. Alors qu’il faisait le bandage du premier pied désinfecté, il fronça des sourcils lorsqu’elle commença à gigoter et la maintint d’une main ferme sur l’épaule, non sans écarquiller les yeux en remarquant enfin dans quelle tenue son amie était ! Des sous-vêtements et une simple nuisette…

*Ben dis donc… sacré poitrine…
Hey ! Kylee, fiancée ça te parle ?
Je sais et je ne vois pas Jenny de cette façon ! Mais il faut dire qu’elle a une belle paire de sein…*

Noah se mit une monumentale baffe mentale pour pouvoir se reprendre. Fort heureusement, Jenny ne l’avait pas vu loucher sur sa poitrine puisqu’elle venait de s’endormir. Il ne pouvait pas lui en vouloir, ces antidépresseurs étaient costauds ! Il en profita donc pour soigner et mettre un bandage sur son second pied alors qu’elle se réveillait au moment où il avait terminé son travail.

Citation :: "Je.. te remercie.. et.. j'ai pas forcément envie de parler.. de ce qu'il s'est passé.."

Il acquiesça d’un faible mouvement de tête et décida de ne pas insister et la laissa se redresser en position assise, puis il éloigna la bassine pleine de débris et de sang tout en gardant un œil sur Jenny qui posa une main sur son genou. C’est alors que Noah tiqua sur la blessure que la jeune femme avait sur la joue ; il tendit la main pour voir de plus près mais Jenny lui assura que ce n’était rien du tout.

« Je veux bien comprendre que ce soit de la légitime défense, mais médicalement parlant, laisse-moi juger pour voir si ça nécessite un point de suture. » Dit-il en commençant son travail alors qu’elle commençait à se confier.

Mais Jenny voulait en faire qu’à sa tête. Parfois, elle pouvait être aussi bornée que Kylee ! Noah croisa les doigts de ses mains et attendit que la jeune femme soit rappelée à l’ordre à cause de son état ; ce fut chose faite qu’elle retomba lourdement sur le canapé et, bien que ça ne se prêtait pas à la situation, le médecin eut un léger sourire avant d’attraper sa mallette et de s’avancer vers Jenny pour examiner de prêt cette blessure à la pommette. Il la fit pencher la tête sur le côté et palpa doucement la plaie, puis il se détourna pour prendre une compresse, du désinfectant afin de pouvoir la soigner là aussi.

« Tu n’as pas besoin de point de suture. Je vais désinfecter l’entaille et y poser des stries, on ne verra plus rien d’ici une semaine. »Dit-il en commençant son travail alors que, contre toute attente, Jenny commençait à se confier à lui.

Citation :: "J'ai.. eu.. une grosse dispute avec John. D'une rare violence.. Mégane en a été témoin.. elle a même voulut nous séparer. Faut que je.. remette de l'ordre dans ma vie.. faut.. que je me soigne.. même si ça passe par ces fichus anti-dépresseurs..

Noah termina ses soins en posant quelques stries sur la blessure de Jenny. Il comprenait pourquoi il avait retrouvé la jeune femme dans un état aussi désastreux et ferma les yeux en imaginant sa nièce s’interposer entre ses parents. D’accord, il avait admit que Mégane était plus mâture pour son âge, mais elle ne méritait pas de vivre ce genre de chose et ce même s’il n’avait pas été pour le moins du monde étonné qu’elle ai voulu tenter de désamorcer une bombe.

« Jenny, tu as déjà fait un pas supplémentaire pour reprendre ta vie en main. La première avait été de t’ouvrir à nouveau à ceux qui veulent t’aider. Prendre ces médicaments… ça ne veut pas dire que tu es folle. Vois plutôt ça comme un pilier qui t’aidera durant quelques mois. »

Citation :: "Mais t'avais raison sur une chose.. au fond.. je n'arrive pas à m'occuper de moi correctement et encore moins de ceux qui m'entoure.. C'est pour ça que je souhaite que tu prennes Mégane.. quelques temps.. si ça te dérange pas ? Je me suis dis.. que tu étais la personne la plus qualifiée."

Quartiers de la Famille Sheppard - Page 8 Bi7b

Le traumatologue lança un « What ? » à Jenny, choqué par ce qu’elle venait de lui demander. Ok, elle en avait parlé tout à l’heure mais Noah pensait que cette décision n’aurait été qu’éphémère ! Il se passa une main dans les cheveux puis reposa son regard sur la jeune femme qui semblait claire à ce sujet, il n’avait pas son mot à dire. Non pas qu’il ne voulait pas garder sa nièce durant quelques jours, mais il aurait préféré que ce soit dans d’autres circonstances comme un voyage en amoureux pour John et Jenny, et pas une dispute qui, semble-t-il, allait durer. Il posa de nouveau une main sur son épaule qu’il serra pour avoir son attention.

« Hum… ok. Mais dis-toi bien une chose. Si j’accepte de garder Mégane avec moi, ça ne veut pas dire que tu ne sais pas t’occuper d’elle. Il te faut simplement quelques jours et ensuite, je te ramènerai ta fille. »

Il insistait bien sur ses propos pour pouvoir éviter un autre quiproquo. Alors que Jenny enroulait ses bras autour de ses genoux relevés vers elle, Noah déplaça sa main pour la poser sur les siennes et se mordit la lèvre en sentant à quel point elles étaient glacées. Évidemment, en ayant fait un tour d’horizon, il avait constaté que la baie vitrée était grande ouverte… et le fait que Jenny soit si peu vêtue… pourquoi n’y avait-il pas pensé avant ? Noah reporta son regard sur la jeune femme qui lui demanda un verre d’eau.

« Bonne idée, il faut que tu t’hydrates. Tiens, prends-ça… » Dit-il en retirant sa veste qu’il posa sur les épaules de Jenny.

Le médecin plaça le vêtement autour du haut de son corps pour qu’elle puisse se réchauffer, puis il se releva pour fermer la baie vitrée et prendre un verre d’eau à la cuisine. En revenant, il s’attarda un peu en voyant Jenny se balancer d’avant en arrière tout en murmurant des paroles insensées. Une autre crise lui parvenait et Noah posa le verre sur la table basse un peu plus loin avant de s’approcher prudemment de son amie.

« Jenny, peu importe ce que tu vois… ce n’est pas réel. » Pose une main sur son épaule et sursaute en même temps qu’elle. « Hey hey… calm down, it’s me. Remember ? »

Citation :: "Va prendre Mégane s'il te plaît.. je veux pas qu'elle voit sa mère devenir folle.. avec des hallucinations. Tu t'entraîneras à jouer au papa et à la maman..."

Il secoua la tête et vint s’asseoir aux côtés de Jenny en passant rapidement ses bras autour de ses épaules pour la ramener contre lui en murmurant quelques « shh shh it’s ok » et en la berçant légèrement. Lui-même ferma les yeux en posant sa joue sur le haut du crâne de la jeune femme pour calmer son anxiété face à tout ça.

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« Listen to me… je partirai d’ici lorsque je serai sûr que tu iras bien. Mégane dort paisiblement, elle ne verra pas sa merveilleuse mère qui, je le répète ne devient pas folle. Je partirai avec elle dans la matinée. Courage Jenny… »

La jeune femme était plus que dans le cake quand le médecin commença à s'occuper de ses pieds, lorsqu'elle s'excusa du dérangement à nouveau, elle fronça les sourcils en entendant son ami dire que Kylee n'était pas avec lui. A son explication, elle poussa un petit "oh, c'est vrai", approuvant ses dires. SI la jeune femme était bien réputée pour une chose c'était son autonomie et sa force d'esprit. Pas évident pour quelqu'un comme Noah qui avait besoin de contact rapproché, mais ils avaient réussi à trouvé un équilibre et c'était le plus important. Un équilibre qu'elle et John, n'avait pas su retrouvé par exemple..

Citation :: « Je suis là pour toi dès que tu en ressens le besoin, tu le sais ? Tu n’es pas ma meilleure amie pour rien. »

"Aaww.. t'es trop. trop. Chou !.. baragouina-t-elle en somnolant, avant d'ajouter un: "Je t'aime aussi Noah"

Bien sûr aucunes ambiguïtés entre eux, les deux jeunes gens étaient juste très proche à cause des épreuves de malheur qu'ils avaient traversé ensemble et elle avait toujours eu un bon feeling avec le médecin. Au final, elle s'endormit quelques minutes. Le temps pour lui de terminer ses bandages au niveau de la voûte plantaire. Lorsqu'elle reprit connaissance, la scientifique se redressa laissant découvrir sa pommette abîmé par le poing de John. Néanmoins, elle repoussa sa main disant que ce n'était rien de bien important. Elle voulut se lever, mais fut rappeler à l'ordre en se rasseyant. Le médecin en profita donc pour y jeter un coup d'oeil.

"Chouette.. tant que c'est que des stries, j'aimerais éviter de faire peur à Mégane."

Au final, elle ferma les yeux, la tête contre le dos du canapé, se laissant "chouchouter" d'une drôle de manière. Pour sûr, Jenny aurait préféré un bon spa avec massage en complément, mais on avait pas tout le temps ce qu'on voulait. La présence de son ami faisait déjà beaucoup.. Et doucement, elle se mit à révéler le problème qui la bouffé de l'intérieur. La dispute, le fait qu'elle n'était pas clean dans sa tête et qu'elle devait prendre soin d'elle. Jenny eut un rictus à sa réplique sur le fait qu'elle n'était pas folle.

"Non,c'est sûr ! dit-elle d'un ton ironique. C'est sûr qu'exploser au marteau le berceau de Jake, avoir vu mon père en hallucination sur la personne de John et de ce fait, en être venu aux mains.. Ça relève vachement d'une personne saine d'esprit"

Triste constat sur elle-même, mais c'était pourtant la triste vérité. C'est pourquoi, elle lui demanda à nouveau pour Mégane, d'un ton quasi sans appel. Ce n'était pas une négociation, c'était juste une demande.. un peu forcée. Comme chaque parent, il arrivait à un moment donné qu'on ait besoin de soutient. Jenny lançait se cri de détresse tant qu'elle le pouvait encore. S'il y a bien une chose qui la mettrait sans dessus-dessous, c'était que sa fille pâtisse encore de ce malheur. Bien sûr, elle ne serait pas épargné par la décision qu'elle avait prise à l'encontre de son père, mais cela lui permettrait de ne pas trop y penser, le temps que la scientifique remette de l'ordre dans son esprit. La réplique de Noah la fit sourire tristement, alors que ses prunelles se mirent à scintiller. Il avait toujours les mots justes. Et comparé à la dernière fois, il n'y avait pas de quiproquo possible. Au final, la jeune femme se ferma un peu sur elle-même, dans ses pensées, ayant un peu froid, mais surtout soif. Noah eut la bonté d'âme de lui mettre sa veste sur les épaules. Un peu hébétée par tant d'attention à son égard, elle souffla un faible merci et referma les pants sur elle-même, avant d'être prise par une hallucination, pas de plus agréable. Son cerveau lui faisait vraiment la misère. La voix de Noah lui parvint de façon lointaine et elle exigea qu'il parte avec Mégane avant que son état n'empire. Mais ce dernier vint s'asseoir pour la ramener à lui pour une petite étreinte.

Citation :: « Listen to me… je partirai d’ici lorsque je serai sûr que tu iras bien. Mégane dort paisiblement, elle ne verra pas sa merveilleuse mère qui, je le répète ne devient pas folle. Je partirai avec elle dans la matinée. Courage Jenny… »

Elle avait l'impression d'être une junkie en manque.. plus jamais, elle ne serait aussi bête pour ne pas respecter la posologie. Après tout des gens avaient fait des études bien longue pour exigé de ne prendre qu'un cachet et pas 2. C'est qu'il y avait une raison. La tête posée contre le creux de son épaule, ses jambes étaient relevé et elle était recroquevillée sur lui. Cette place.. Cela aurait dû être celle de John.. Mais elle avait préféré le repousser encore et encore jusqu'à ce que le câble craque. La jeune femme laissa rouler quelques larmes solitaires sur ses joues. Elle les essuya avant de s'emmitoufler dans cette veste qui sentait l'Homme. Une odeur boisée qu'elle aimait particulièrement. Des odeurs qui la ramenait inlassablement à ce qu'elle venait de perdre.

"Tout n'est peut-être pas perdu Chérie.. il suffit juste que tu y crois encore.. je serais là.. peu importe le temps que tu mets à aller mieux"

La main de Noah sur son épaule, se transforma dans l'esprit de Jenny pour devenir la main de John. Elle ferma les yeux, profitant de ce contact de ce moment. En rouvrant les yeux, l'environnement autour d'elle avait changé. Elle put voir les boots du militaire.. La jeune femme le taquina en disant que normalement c'était dès l'entrée des quartiers qu'il fallait retirer ses chaussures. Elle lui demanda après comment sa journée s'était passée et ce qu'il voulait manger ce soir. Elle eut un petit rire, avant de redresser légèrement sa tête pour se nicher dans le cou du jeune homme, lui précisant que de son côté elle avait une petite idée du "repas". Jenny déposa quelques baisers mouillés avant de venir saisir le t-shirt de ce dernier. S'aidant de cette prise, elle se redressa pour venir saisir ses lèvres. Ce dernier s'amusait à esquiver. C'était quoi de cette histoire encore ? Il voulait jouer ? OK. Jenny fut plus rapide et "sauta" sur ses lèvres si appétissantes et douces, doucement, elle se mit à les mouver avant de s'amuser à suçoter la lèvre inférieure, quémandant l'accès au pont supérieur. Durant toute sa "transe", le contexte actuel n'existait plus, ni Noah d'ailleurs, il avait été remplacé par John

[HJ: encore navrée... mais cette signature aussi ça fait des dégâts MDR]

Whispers in the Dark

Citation :: "Aaww.. t'es trop. trop. Chou !.. baragouina-t-elle en somnolant, avant d'ajouter un: "Je t'aime aussi Noah"

Noah leva les yeux au ciel en souriant. Il était plutôt rare de voir Jenny s’exprimer ainsi sur ses sentiments envers lui, bien que ceux-ci avaient toujours été amicaux. Il la représentait comme étant sa meilleure amie, sa confidente… voilà pourquoi il lui répondit un « I love you too » de manière aussi naturelle car il savait qu’entre eux, il n’y aurait aucune ambiguïté.

La suite, vous la connaissez… pendant que le traumatologue soignait les pieds de Jenny, celle-ci avoua qu’elle venait d’avoir une énorme dispute avec John, ce qui pouvait expliquer les blessures, dont celle dite de légitime défense sur sa pommette qu’il soigna rapidement ensuite alors que la jeune femme semblait soulagée du fait que ça ne serait pas trop voyant afin de ne pas faire peur à Mégane. En soit, Noah pouvait être d’accord avec elle mais... sa nièce devait avoir vu bien pire lorsque Kolya avait osé l’enlever ; il fit la grimace en repensant à cet événement stressant pour bon nombre de personnes dans la Cité qui adoraient Mini Sheppard, mais il préféra ne pas parler de tout ça à Jenny. Lui remémorer l’enlèvement de sa fille alors qu’elle venait de perdre son fils, n’était franchement pas une très bonne idée ! À la place, il lui affirma que non, elle n’était pas folle comme elle le prétendait. Mais la jeune femme semblait hermétique à ce point lorsqu’elle lui expliqua comment elle s’y était prise pour exploser le berceau de Jake, ainsi qu’une partie des souvenirs entreposés dans la chambre conjugale.

Noah resta un instant sans bouger, assez choqué de ces révélations mais surtout, entendre que le berceau du filleul des Masen/Knightley avait été détruit, complètement en miettes… cela lui rappelait et donnait encore plus de poids au fait que jamais, jamais les parents, la sœur, le parrain et la marraine ne verraient ce petit bout… seulement dans leurs rêves les plus profonds. Les yeux légèrement brillants, il termina de la soigner puis s’éloigna un peu de Jenny, tout en restant proche au cas où elle en aurait besoin.

« Cette crise avec ce marteau… tout détruire, ce que tu as gardé en toi est sorti de cette façon, ni plus ni moins… quant à ton père… » Noah serra les poings en repensant au jour où Jenny s’était confiée à lui sur son enfance. Il soupira en secouant la tête, desserrant ses poings. « Tu sais ce que j’en pense… ne le laisse pas revenir dans ta vie même dans ton esprit. Ne laisse personne qui t’a fait du mal revenir. »

Même si son propre père n’avait pas été violent physiquement, psychologiquement, ça avait été une autre histoire pour Noah qui s’en était sorti malgré tout en s’éloignant de lui pour ses études. L’envers de la médaille était sa mère qui avait fini par divorcer et se rapprocher de son fils. Un fort lien les unissait même à l’autre bout de la galaxie, au contraire de Jenny et son père. L’éloignement de cette dernière lui avait été salutaire et pour ça, elle recevait tout le respect de Noah pour la force dont elle avait fait preuve durant toutes ces années. Aujourd’hui, il lui fallait du repos. Non pas parce qu’elle était faible, mais parce que les gens forts trop longtemps méritaient de la tranquillité. En lui donnant sa veste pour la réchauffer tout en se levant, Noah déposa un baiser sur le haut du crâne de Jenny qui le remerciait de cette attention en se couvrant bien avec le vêtement. Il haussa les épaules en se redressant.

« Tu n’as pas besoin de me remercier tu sais ? Au fait, très belle coupe de cheveux, ça me fait bizarre de les avoir plus longs que toi désormais ! »

Noah avait tenté un trait d’humour capillaire, mais cette blague avait l’air de tomber à l’eau. Il n’en voulait pas à Jenny vu son état. Si fragile psychologiquement pour avoir été forte trop longtemps malgré son mutisme ces derniers mois…

Mais la suite, il ne l’avait pas prévue. Une hallucination avait pris possession de la scientifique mais fort heureusement, il parvint à la faire revenir à la réalité. Il n’hésita pas à la prendre dans ses bras pour la réconforter, la rassurer et lui affirmer qu’il ne partirait pas de ses quartiers tant que les effets secondaires des médicaments n’auraient pas disparus. Tout en la berçant légèrement, il sentit ses quelques larmes rouler le long de son cou avant qu’elle ne les essuie pour s’emmitoufler dans la veste. Le médecin tenta de l’apaiser en serrant un peu plus sa prise au tour d’elle afin de lui montrer qu’elle n’était pas seule, avant d’avoir un léger sourire lorsqu’elle lui rappela gentiment qu’il fallait enlever ses chaussures après être entré dans les quartiers.

« I’m sorry, I forgot that… am I forgiven ? » Demanda-t-il en référence au fait qu’il l’avait soignée tout à l’heure.

Quand Jenny lui demanda comment s’était passée sa journée de manière si sensuelle, Noah commença à froncer des sourcils en rouvrant les yeux.

« Hum… fine ? »

Pour la énième fois après avoir répondu à l’appel de la jeune femme qui lui avait demandé de venir dans ses quartiers, le trentenaire eut un nouveau choc lorsqu’elle se mit à rire tout en remontant sa tête dans son cou ainsi qu’une main sur son torse qu’elle caressa distraitement, avant de prendre sa main.

Quartiers de la Famille Sheppard - Page 8 Umzb

« Ok ok, tu sais quoi ? Tu vas aller te mettre au lit et je dormirai sur le canapé, tu verras que tout ira mieux demain matin. »

Noah compris que Jenny hallucinait une nouvelle fois en pensant qu’il s’agissait de John à ses côté. C’est alors que lorsque Noah voulu se dégager gentiment, il lança un « Oh my God » apeuré et tremblant lorsque Jenny s’attaqua à son cou de baiser mouillés. Il posa ses mais sur les épaules de son amie et l’éloigna de lui, mais c’était sans compter la tigresse qui venait d’attraper son t-shirt pour pouvoir venir l’embrasser. Le trentenaire l’esquiva tout en la poussant à nouveau à l’opposé de lui.

« Hey hey ! Tu as une hallucination, je ne suis pas John… Stop that ! »

Peine perdue, Jenny le fit taire en plaquant furieusement ses lèvres contre les siennes. Les yeux écarquillés, il regarda la jeune femme qui semblait vouloir aller plus loin dans son exploration en y mettant une sacré force ! Rien d’anormal puisque les personnes en proie aux hallucinations y croyaient tellement dur comme fer que rien ne pouvait les arrêter. Noah profita du moment où Jenny relâcha sa prise sur son t-shirt pour la repousser pour de bon, mais elle gigotait tellement que lorsqu’il arriva enfin à se dégager, il constata avec honte que ses mains s’était posées sur ses seins, les englobant parfaitement.

« Oh shit… » Ce fut tout ce qu’il pouvait dire avant de se lever en manquant de tomber tant il se sentait perturbé par ce qu’il venait de faire.

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Son regard se posa sur la table basse et une idée lui parvint. Ok elle pourrait lui en vouloir mais après ce qu’il venait de faire, il n’était plus à ça près ! Noah attrapa donc le verre d’eau initialement prévu pour que Jenny puisse boire, mais il lui balança le contenu en plein visage. Un cri, puis un couinement plus tard, la scientifique semblait désorientée. Le trentenaire reposa son verre et soupira en passant une main sur son visage.

« Je suis désolé… oui je suis désolé d’avoir du t’envoyer ce verre d’eau mais tu étais incontrôlable dans cette hallucination. Tu n’étais pas toi-même lorsque tu m’as embrassé en pensant que j’étais John et… Pardon aussi de t’avoir peloté les seins en te repoussant, c’était involontaire et dégueulasse… pas que ta poitrine l’est, loin de là ! Non elle est douce et généreuse et… » Dit-il en secouant les mains devant lui avant de se cacher le visage avec. « Je ferai mieux de me taire… »

Toujours honteux par ce qui venait de se passer, Noah repartit remplir le verre d’eau en marmonnant à quel point il était idiot dans des moments embarrassants comme celui-ci, puis revint le donner à Jenny avant de s’asseoir sur le canapé, mais à l’autre bout de celui-ci pour éviter tout autre débordement due à une hallucination quelconque.[/i]

Si seulement Noah avait coupé court à son hallucination directement, peut-être que tout ceci ne serait pas arrivé. Mais il répondit à ses questions plus ou moins bateau, mais qui avait un intérêt certain.. Jenny savait très bien comment s'y prendre pour détendre son mari après de longue heure de travail. Et tout passé par le jeu du chat et de la souris, cela avait toujours été leur fonctionnement. La jeune femme se mit à "coller" d'avantage le jeune homme.

"I don't know.. you will be forgiven.. maybe later.." dit-elle d'une voix suave, jouant à la petite bebête avec ses doigts sur son torse. Non mais je vous jure, même la conscience infernale de Jenny était en "off", cela lui aurait été bien utile pour le coup.

Citation :: « Ok ok, tu sais quoi ? Tu vas aller te mettre au lit et je dormirai sur le canapé, tu verras que tout ira mieux demain matin. »

Jenny ne comprit pas le sens de sa phrase.. c'était nul ça ! On était censé faire monter la pression normalement. Elle entreprit donc de déposer des petits baisers chaud comme le braise dans son cou..

"C'est nouveau ?... ton parfum.." souffla-t-elle dans son cou, lui faisant avoir quelques frissons. Sa main sur son torse glissa vers sa main avant de remonter vers son entre jambe. De là elle se sentit repousser violemment par les épaules. Interloquée, elle l'écouta, il avait une tête des plus sérieuse.

Citation :: « Hey hey ! Tu as une hallucination, je ne suis pas John… Stop that ! »

avant de glousser comme une petite folle salace.

"Oh.. tu veux jouer à ça.. moi non plus je ne suis pas Jenny.. je serais qui tu veux.."

Jenny mordit sa lèvre inférieure avant de prendre d'assaut les lèvres du pauvre médecin, qui fut hébété avant de commencer à se débattre. Dans son hallucination, Jenny prenait ça pour un jeu de rapport de force, alors elle se mit à chahuter. Jusqu'au moment où elle finit par lâcher le t-shirt de sa victime, tandis que ce dernier se retrouva mains sur sa poitrine galbée. Jenny, bien qu'un peu essoufflée, tendit sa poitrine, tout en baissant les yeux pour voir les mains qui empoignaient ses monts.

"Ça va ils te plaisent ?" dit-elle alors que ce dernier les retirer comme s'il venait d'être brûlé. Néanmoins alors que Jenny se remettait correctement assise pour se lever, cette dernière resta le cul visée sur "chaise" quand elle reçut de l'eau en pleine figure. Jenny poussa un fin cri de surprise avant que son esprit ne revienne à lui. Encore hébétée par ce qu'il venait de se passer, elle releva la tête vers Noah, la bouche entrouverte, avant de recracher l'eau par un jet.

Citation :: « Je suis désolé… oui je suis désolé d’avoir du t’envoyer ce verre d’eau mais tu étais incontrôlable dans cette hallucination. Tu n’étais pas toi-même lorsque tu m’as embrassé en pensant que j’étais John et… Pardon aussi de t’avoir peloté les seins en te repoussant, c’était involontaire et dégueulasse… pas que ta poitrine l’est, loin de là ! Non elle est douce et généreuse et… » Dit-il en secouant les mains devant lui avant de se cacher le visage avec. « Je ferai mieux de me taire… »

Plus elle écoutait son explication et plus la jeune femme avait une mine apeurée. Bon sang de bon soir.. Non, ça ne pouvait pas être vrai.. C'était John.. ça semblait si réel. C'était la 1er fois qu'elle avait des hallucinations, elle espérait que ce soit la dernière. Dans quel pétrin elle s'était fourré encore ! Plus il parlait et plus il se décomposait jusqu'à parler de sa poitrine. Jenny se mit à déglutir bruyamment en sentant le cramoisie arrivait à ses joues. La honte ! La méga honte ! La scientifique observa sa tenue et referma les deux pans de sa chemise trop grande pour elle, avant d'avoir des difficultés à regarder le jeune homme dans les yeux.

"Douce et.. généreuse ?" dit-elle en glapissant, détournant le regard. Que d'adjectifs.. Au moins une chose à laquelle John aurait été d'accord s'il aurait assisté à la scène.. il avait toujours eu un péché mignon pour cette partie de son anatomie et apparemment c'était la même chose chez d'autre homme.. Dommage que cela avait été prononcé par son meilleur ami. Moment gênant Bonnjouuur ! Au final elle se leva, bien que sa tête tanguait encore suite au contre coup de sa vision.

"Non ne t'excuse pas.. c'est flatteur.. enfin.. je crois.. je sais plus très bien, là.."

Elle fronça ses sourcils, pour se contenir et fit quelques pas.

"Euh, je.. reviens.."

Sans attendre, elle marcha un peu de travers jusqu'à sa chambre où elle trouva un vieux jogging et un petit pull. Jenny se regarda une fraction de seconde dans le miroir et fixa sa poitrine bien galbée.. Oh mon Dieu ! Comme si elle venait de se rendre compte de ce qu'elle avait vraiment fait et de ce qu'il s'était produit, la scientifique masqua son visage de ses mains.

**bravo t'as perdu John et bientôt une amitié**

Prenant son courage à deux mains, elle avança à pas feutré jusqu'au coin salon. L'avantage c'est qu'elle se sentait un peu mieux contrairement à tout à l'heure.. l'effet devait commençait à se dissiper. Elle s'appuya sur le haut du canapé, bien que le rose sur ses joues étaient toujours présente.

"Je tiens à m'excuser aussi de.. Oh mon Dieu.. (elle roula des yeux en grimaçant). De t'avoir sauté dessus comme ça.. C'est très gênant.. que tu es vu cette facette de moi.. mais depuis cette dernière vision.. Je me sens moins embrumé là-haut.. Si on pouvait effacer ça.. et que ça reste entre nous ?"

Ils échangèrent encore un peu, même si Jenny n'osait plus s'asseoir. Quand elle se décida enfin, la petite voix de Mégane se fit entendre. Une voix qui l'interpellé de façon apeuré. Elle s'excusa auprès de Noah et s'avança vers la chambre de sa fille, elle y pénétra sans ferma la porte derrière elle. Sa fille était en train de cauchemardé. Et au vu de ce qu'elle marmonnait, la dispute entre ses 2 parents l'avaient plus que chamboulé au niveau de son subconscient. Jenny prononça des petits "ssht, ssht" tout en caressant sa petite tête blonde.

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C'est alors que sa fille se réveilla.. bien qu'elle était à moitié dans le gaz, Jenny lui expliqua qu'elle allait, aller passer, quelques jours chez tonton Noah. La petite demanda pourquoi et Jenny lui répondit que c'était pour qu'elle puisse se soigner correctement. Mégane ne chercha pas plus loin et obtempéra. Jenny prit son petit sac violet afin de lui mettre quelques changes. En moins d'1 minute, le tour était bouclé pour au moins une petite semaine. Toujours prévoir plus..

"Met Lapinou dans le sac.."

Jenny eut un rictus.. Aaah sa grande fille qui ne voulait pas montrer ses petites faiblesses d'enfant encore. Elle enfourna la peluche dans le sac et referma le tout.

"Allez, here we go.." dit-elle en se redressant avec sa fille dans les bras. Même si sa fille commençait à dépasser de partout, elle se nichait comme une enfant dans le cou de sa mère. En revenant au salon, Jenny s'avança vers le médecin. Durant un moment, elle resta pantoise, tiraillée par la raison et le coeur. Ce n'était pas non plus un départ en colonie et elle avait toute confiance en Noah, mais cela lui arrachait le coeur. Elle hésita:

"Tu prendras bien soin d'elle.. et si t'as la moindre question tu m'appelles.. évites les légumes verts.. ne la laisse pas prendre des bains ou des douches trop longues.. même si elle dit qu'elle n'a pas de devoirs, surveille son agenda.. et si elle fait des cauchemars, caresse lui le haut de la tête, c'est quelque chose qui l'apaise."

Ok mère poule voulait pas se séparer de son poussin. Cela se ressentait par ses propos et ses yeux qui brillaient d'une lueur étrange. Au final, elle souffla et s'avança, tout en tendant au médecin le sac de Mégane. Puis elle s'approcha de lui pour le transfert du "paquet" qui s'était déjà moitié rendormie.

Whispers in the Dark

[100ème post du mois ! Champaaaaaaaaagne !!]

Le pauvre Noah avait été paralysé durant un certain temps pendant que Jenny délirait complètement à cause de son hallucination. Entre ses phrases salaces et sensuelles, son envie de jouer au dominant/dominé et ses caresses sur son torse… le médecin faisait clairement une tête qui signifiait qu’il souhaitait qu’on lui vienne en aide !

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Malgré ses tentatives pour repousser « l’attaque » de Jenny, celle-ci parvint à ses fins en capturant ses lèvres de manière bestiale et incontrôlée jusqu’au moment où il parvint à la détacher de lui pour pouvoir se lever et lui balancer un verre d’eau sur le visage, non sans avoir honte de lui-même pour lui avoir involontairement peloté sa poitrine. On ignorait qui de Noah ou de Jenny se sentait le plus gêné dans l’histoire, peut-être étaient-ils à égalité ? La scientifique pour lui avoir sauté dessus à cause de son hallucination, et le médecin qui n’avait pas réussi à l’arrêter dès le départ en plus d’avoir touché ses seins… chose dont il s’excusa rapidement tout en s’enfonçant dans ses explications.

Citation :: "Douce et.. généreuse ?"

« Non non… s’il te plaît n’en rajoute pas… »

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Citation :: "Non ne t'excuse pas.. c'est flatteur.. enfin.. je crois.. je sais plus très bien, là.."

Noah secoua la tête de gauche à droite en insistant bien sur ses plus plates et légitimes excuses avant de se diriger vers la cuisine pour amener à Jenny un verre d’eau, sans se rendre compte que celle-ci était partie de son côté pour mettre des vêtements plus chauds, et surtout plus couvrants. En revenant, le trentenaire fut stupéfait de la voir plus habillé que quelques minutes auparavant et souffla de soulagement. La suite de la soirée serait moins gênante et de ce qu’il pouvait constater de son œil de médecin, les effets des médicaments commençaient légèrement à perdre en intensité. Installé à l’autre bout du canapé, il la laissa boire son verre d’eau entièrement en approuvant d’un signe de tête.

« Voilà, tu te sentiras beaucoup mieux après ça… » Dit-il comme pour faire la conversation sur un sujet bateau, en voulant soigneusement éviter de parler de ce qui s’était passé quelques minutes auparavant. C’était sans compter sur Jenny qui en rajouta une couche.

Citation :: "Je tiens à m'excuser aussi de.. Oh mon Dieu... De t'avoir sauté dessus comme ça.. C'est très gênant.. que tu es vu cette facette de moi.. mais depuis cette dernière vision.. Je me sens moins embrumé là-haut.. Si on pouvait effacer ça.. et que ça reste entre nous ?"

Le traumatologue se pinça à nouveau l’arrête de son nez, rosissant légèrement tout en regardant ailleurs avant de trouver enfin le courage de poser ses yeux sur Jenny qui semblait encore plus mal à l’aise que lui en cet instant. Il se tritura les mains un petit moment avant d’en poser une sur celle de la jeune femme en lui souriant, compatissant à ce qu’elle ressentait.

« Oublie ça, tu n’étais pas toi-même, tu pensais que j’étais John et vu la dose d’antidépresseur que tu as pris, il es clair que ce n’est pas de ta faute. Dis-toi que… de meilleur ami à meilleure amie, tu n’as pas à te sentir gênée. » Dit-il avec un clin d’œil pour appuyer ses propos.

Cependant, il leva un doigt pour signifier quelque chose, avec son air un brin moqueur.

« Mais je ne verrai et ne toucherai rien de plus. Aussi, hors de question que tu vois ce qu’il y a là-dessous. » Dit-il en indiquant sa propre anatomie, en espérant avoir allégé l’atmosphère.

Papotant de tout et de rien, les deux amis avaient rapidement oublié cet incident et Jenny se portait de mieux en mieux, à savoir qu’elle n’était plus sujette à la moindre hallucination. Une bonne chose de réglée mais le plus dur restait à venir. Noah lui expliqua le fonctionnement des antidépresseurs tout en lui martelant qu’elle devait absolument respecter la posologie indiquée. Ainsi, la jeune femme n’aurait plus de soucis hallucinatoires d’un côté, et elle ne tomberait pas dans la dépendance de l’autre. Tout était une question de dosage et Jenny le comprenait parfaitement !

« Tu retrouveras plus vite un équilibre même si je sais que ce genre de médicament, on aimerait bien s’en passer… rappelle-toi quand j’en prenais et regarde-moi maintenant. J’ai l’air d’un junkie ? Non… mais il a fallu y aller par étape pour que je n’en prenne plus, en diminuant la dose à un comprimé par jour, puis tous les deux jours. Je n’en prends plus depuis un bail désormais, alors tu n’as pas à t’en faire. »

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Le trentenaire sursauta et aussitôt, son visage de médecin se transforma en visage de tonton inquiet en entendant la voix apeurée de Mégane. Instinctivement, il commença à se lever du canapé pour aller voir ce qui n’allait pas mais Jenny fut plus rapide que lui en s’excusant avant de se diriger vers la chambre de sa fille ?

« Tu es sûre ? Tu dois te reposer tu sais… »

Peine perdue, Jenny était déjà partie et surtout, Noah eut un nouveau choc en regardant la main gauche de la jeune femme dépourvue d’alliance. Il retomba sur le canapé comme s’il venait de se faire tirer dessus. Merde… la crise était plus profonde que ce qu’il pensait ! Il comprenait pourquoi Jenny lui avait demandé de garder Mégane… il n’y avait pas que la scientifique qui avait besoin de reprendre sa vie en main, c’était carrément la vie du couple qui était en jeu. Sincèrement, Noah espérait que tout rentrerait dans l’ordre mais pour ça, le temps était la clé… John et Jenny devraient également tout remettre à plat mais ça, le médecin n’avait pas à s’en mêler…

Celui-ci, qui entendait du mouvement venir vers lui, se passa plusieurs fois les mains sur le visage afin de reprendre contenance. Il se leva rapidement lorsque Jenny réapparu avec Mégane dans ses bras ainsi qu’un sac… il fronça des sourcils, pourquoi maintenant alors qu’il avait dit qu’il repartirait avec elle seulement le lendemain matin ?

« Wait a moment. Jenny, are you sure... ? »

Mais elle le coupa net dans sa demande, comme si elle allait changer d’avis d’un instant à l’autre.

Citation :: "Tu prendras bien soin d'elle.. et si t'as la moindre question tu m'appelles.. évites les légumes verts.. ne la laisse pas prendre des bains ou des douches trop longues.. même si elle dit qu'elle n'a pas de devoirs, surveille son agenda.. et si elle fait des cauchemars, caresse lui le haut de la tête, c'est quelque chose qui l'apaise."

La voir aussi mal de se séparer de son enfant brisa le cœur de Noah même si ce n’était pas… définitif comme avec Jake… il soupira et acquiesça à ses recommandations pendant qu’elle lui donnait le sac qu’il plaça sur son épaule, puis Mégane qui se rendormait déjà de l’autre côté. L’instinct du médecin lui conseilla de bouger de gauche à droite pour la bercer ; il la maintenait sous ses genoux d’un bras, et posa une main protectrice sur le côté de son visage qui n’était pas contre son cou, avant de la retirer pour prendre celle de Jenny en la regardant droit dans les yeux, d’un air triste mais pas plus que la maman déchirée en face de lui.

« Je t’appellerai dès que j’aurai besoin de tes conseils, et je te donnerai des nouvelles le plus souvent possible. Tu viendras aussi passer la voir à chaque fois que tu en auras envie tu sais ? De jour comme de nuit. Mais… » Il hésita à parler des choses qui fâchent et leva les yeux au ciel dans un soupir. « Tu es vraiment sûre de ne pas vouloir que je reste jusqu’à demain matin ? Rester seule avec ce que tu traverses, je ne suis pas certain que ce soit la bonne chose à faire. »

Pour appuyer ses dires, il lui releva sa main gauche dénuée de toute bague et tourna la tête vers le canapé en acquiesçant d’un signe de tête avant de revenir vers elle.

« Le canapé n'a pas l'air si inconfortable. »

La jeune femme eut un petit sourire doublé d'un fin rire lorsqu'il tenta une petite blague par rapport à ce qu'il s'était passé.

"Et de meilleure amie, à meilleur ami, je n'ai clairement pas envie de voir ce qui se passe là-dessous.."

C'est alors qu'il lui expliqua que ce n'est pas parce qu'on prenait des anti-dépresseurs qu'on finissait forcément Junkie ou qu'il y avait une accoutumance.. Dans un sens et bien qu'elle ne répondit pas ses propos lui fit du bien..Entendre parler quelqu'un de son expérience personnelle, il n'y avait rien de mieux..Cela permettait de se réconforter dans notre malheur et c'est très exactement ce qui se passait. Bien vite la jeune femme fut alerté par sa fille, des plaintes provenant de sa chambre. Elle posa une main sur l'épaule de Noah pour le stoppé. C'était sa fille après tout, elle pouvait encore gérer malgré ses conneries.; et puis c'était certainement les derniers moments avec Mégane avant quelques jours. La suite se passa comme la réponse précédente (la flemme xD) jusqu'à ce qu'elle revienne avec Mégane dans ses bras. Lorsque Noah lui posa la question de savoir si elle était sûr, ses yeux se tintèrent de brillance. Oui, elle était sûr, mais s'il continuait à lui poser la question tout en la regardant ainsi, peut-être refuserait-elle.. Jenny lui donna donc le sac et lui fit une liste de recommandation, comme toute mère poule pouvait faire.. Sa conscience la tanna d'ailleurs lui précisant que Noah saurait s'y prendre, mais Jenny avait juste besoin d'être rassuré.

Citation :: « Je t’appellerai dès que j’aurai besoin de tes conseils, et je te donnerai des nouvelles le plus souvent possible. Tu viendras aussi passer la voir à chaque fois que tu en auras envie tu sais ? De jour comme de nuit. Mais… » Il hésita à parler des choses qui fâchent et leva les yeux au ciel dans un soupir. « Tu es vraiment sûre de ne pas vouloir que je reste jusqu’à demain matin ? Rester seule avec ce que tu traverses, je ne suis pas certain que ce soit la bonne chose à faire. »

Jenny lui lança un regard de remerciement, le gratifiant d'un maigre sourire, alors que sa main caresser la chevelure de sa fille dans son dos. Son sourire se fana néanmoins quand il vint lui saisir sa main gauche où elle n'avait plus son alliance. Ainsi, il avait compris, une boule à sa gorge vint se former quasi instantanément.. Jenny ne voulait pas en parler c'était trop tôt, trop dur.. Il fallait qu'elle fasse le vide autour d'elle, pour pouvoir se retrouver. Alors au final et même si la situation était déchirante, il valait mieux marquer au fer tant qu'il était encore chaud. Jenny finit par serrer la main de son ami, recouvrant de son autre paume de main, la sienne.

"Non, ne t'inquiètes pas, ça va déjà beaucoup mieux.. Tu as fais le nécessaire.. et je sais que tu m’appelleras si tu as besoin.. part avant que je ne change d'avis.."

La jeune femme inspira fébrilement et se positionna devant la tête de Mégane. Elle vint lui déposer un dernier bisous sur la joue, avant de se détourner vers Noah. Elle lui fit pencher la tête pour venir l'embrasser sur son front. Jenny lança un petit "go", avant que le médecin ne s'éloigne à regret vers la sortie avec l'ensemble de ses affaires. Lorsque la porte des quartiers se referma, la scientifique se sentit vidé.. Il n'y avait plus âme qui vive en ces lieux, elle était seule.. Mais cela allait être salutaire pour la suite. Elle aurait ainsi tout le loisir de réfléchir et de se recentrer sur elle-même.

Whispers in the Dark

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Plusieurs jours avaient passé devant l’énorme prise de bec que John avait eue avec sa femme, enfin, son ex-femme désormais. Cinq longs jours et cinq longues nuits que le militaire ne l’avait pas revu. Jenny lui manquait et il n’arrivait toujours pas à croire ce qu’elle avait décidé. Il s’était dit que cela lui passerait et que tout reviendrait à la normale. Mais plus les jours passaient et plus il se demandait si cela serait possible un jour. Dès le lendemain, après avoir décuvé de la veille, il s’était faufilé dans ses quartiers pour prendre quelques affaires, profitant de l’absence de Jenny. Il n’aurait pas supporté de la revoir aussi tôt. Il fallait qu’il lui laisse le temps de se reprendre et pour cela, elle devait être seule et cela allait prendre du temps.

Avec ce qu’il avait pris comme affaires ce jour-là, il avait pu tenir quelques jours mais il fallait qu’il fasse de nouveau le plein. Une nouvelle fois par chance, il s’était glissé dans ses anciens quartiers sans que la scientifique ne soit là. Les stigmates de leur violente disputa avait totalement disparu. Les ruines du lit de Jake avait été jeté et avait laissé place nette. Les cadres photos n’étaient plus non plus mais les photos restaient tout de même empiler sur la commode où elles trônaient fièrement il y a quelques jours. Il ne put s’empêcher de les prendre afin d’y jeter à nouveau un coup d’œil pour se souvenir des jours heureux qu’ils avaient passé en famille. Cela lui manquait. Si un jour tout rentrait dans l’ordre, peut-être qu’un petit séjour sur Terre leur ferait à tous le plus grand bien, loin de tous ces ennuis pégasien.

Faisant fit d’une vague d’émotions qui montait en lui, il reposa ce qu’il avait dans les mains au même endroit avant d’aller prendre quelques affaires dans la penderie. Il ne mit pas longtemps à mettre quelques affaires dans son sac de sport qu’il avait pris. Il finit par se diriger vers la salle de bain afin de prendre quelques produits qu’il avait oublié la dernière fois. Devant le lavabo, il ramassa ce dont il avait besoin mais en revenant sa tête, il croisa son reflet dans le miroir. Les traits tirés par la fatigue et les émotions ainsi qu’une barbe de quelques jours, arboraient son visage. Quoi de plus normal à force de dormir n’importe où. Il avait été trop fier pour demander à ce qu’on lui attribue de nouveau quartier. Il avait préféré naviguer à droite et à gauche pour se trouver un endroit pour dormir. Mais il s’était avéré que le meilleur endroit restait son propre bureau pour le moment. Mais cela était loin d’être reposant.

C’est en se passant les mains sur son visage qu’il se rendit compte de l’heure. Il ne devait pas trainer s’il ne voulait pas tomber sur Jenny. Il ne serait pas pris en faute car c’était tout de même chez lui, mais il ne savait pas comment il réagirait si elle venait à rentrer. Refermant son sac, il finit par le prendre et se dirigea vers la sortie. Mais en chemin, il passa devant la chambre de Mégane dont la porte était restée ouverte. John n’avait jamais pu prendre le temps de revenir la voir pour s’excuser de ce qu’il lui avait fait. Il ne l’avait vu qu’on détour d’un couloir ou deux et il savait qu’elle n’habitait plus là pour le moment. Noah et Kylee prenaient bien soin d’elle, le temps que ses parents aillent mieux. Il se décida à faire quelques pas dans la pièce, au milieu des peluches qui jonchaient le sol. Le rangement était loin d’être son fort. Il finit par en ramasser quelques-unes afin de les déposer sur son lit. John finit même par s’asseoir sur le rebord, tout en triturant une peluche qu’il avait gardée en main. Il regrettait le temps où Mégane n’était encore qu’un petit bébé et où tout allait pour le mieux dans leur vie. Jenny avait raison d’un certain côté. Etre ici était une chance mais aussi une malédiction. Parfois, sans le vouloir, John se rêvait d’avoir un petit cottage, perdu au bord d’un lac, à avoir une petite vie bien paisible avec femme, enfant et poisson rouge. Une vie bien tranquille qui désormais, lui serait difficile à avoir.

Etant perdu dans ses pensées, il n’entendit pas que les portes des quartiers s’étaient ouvertes et qu’un individu se rapprochait de sa position. Et ce n’était pas n’importe qui. Une petite tête brune se profila à l’horizon. Une tête bien connue aux yeux du militaire.

« Papa ? Qu’est-ce que tu fais là ? »

Never Not Love You

You changed, you changed my life for good... I fell, but it felt more like flying... We did, did everything we could... But sometimes love loses to timing

La vie n'avait pas été tendre ces derniers mois pour la seule et unique enfant Sheppard. Elle avait dû faire son deuil comme tout le monde, apprendre ce qu'était la mort, mais aussi la peur et l'angoisse de savoir que le tortionnaire de sa mère était toujours présent ici sur la Cité.. Elle avait vu sa mère sombré, même si cela avait eu l'air d'aller mieux durant un temps.. et surtout elle avait dû tenter de faire les médiatrice entre ses deux parents qui se déchiraient mutuellement. Bientôt 11 ans et la petite était déjà bien trop mature pour son âge. Sa maîtresse d'école le remarquer dans son esprit d'analyse, de réflexion et de compréhension. Déjà qu'elle avait un don inné pour les maths, elle était de loin une tête sans forcément être surdouée. Bien souvent c'est la fille Sheppard qui montait des dynamiques lors des travaux de groupe et insufflait aux autres la motivation nécessaire pour aboutir au projet. Donc oui, mener une simple réflexion sur les problèmes familiaux qu'elle traversait, était très simple à comprendre pour elle. Cela lui faisait peur, mais elle gardait cet espoir en elle que tout s'arrangerait, comme cela a été le cas. Elle n'était pas une Sheppard pour rien quand elle avait quelque chose par derrière la tête, elle la laissé bien s'ancrer. Peut-être tomberait-elle de haut, mais cela la faisait tenir.

Mégane n'avait pas vu son père depuis le temps qu'elle était hébergée chez son oncle et sa tante. Tout compte fait ce n'était pas si mal.. Entre le balade en Jumper sur le Continent pour aller à la plage, les jeux de société, Mario Kart et les séries, il y avait de quoi s'occuper et cela l'éloigné d'un contexte assez lourd. Sa mère par contre était déjà venu plusieurs fois, que ce soit pour manger un soir, ou bien l'emmener faire une petite promenade sur la Cité. Elle avait bien tenté de questionner sa mère sur John, mais elle ne lui répondait que par des phrases de Maman toute faite. Cela avait le don de l'agacer, mais que pouvait-elle faire ? Ce qui la rassurait, c'est qu'elle ne ressemblait plus au zombie qu'elle était devenu. Des couleurs plus roses teintées son visage de porcelaine et puis bon, sa nouvelle coupe de cheveux était pas si mal que ça. Elle n'avait plus de touillons au moins.

En cette fin de journée, la petite avait voulu prendre quelques cartouches de jeux pour sa console. Elle était donc rentré chez elle, direction la chambre. Néanmoins lorsqu'elle vit son père assit sur son lit, triturant une peluche avec un air.. assez triste sur le visage (sign côté gauche), Mégane eut l'impression que son coeur se craquelait. Non.. pas lui.. tout sauf son père.. Depuis ce qui était arrivé à Jake, elle ne l'avait presque pas vu exprimer ses sentiments.. C'était son père après.. rien d'étonnant en soit, il avait toujours été ainsi. Mais pour le coup, son air le trahissait. Elle s'approcha de lui, demandant ce qu'il faisait ici. Mégane fit glisser la bretelle de son sac à dos et le posa proche de son bureau. Ensuite, elle fit quelques pas vers pour terminer à sa hauteur.

"Si tu veux la prendre, tu peux..je pense que tu dois avoir encore un peu de place dans ton sac.." dit-elle en restant brave, car ma fois, elle venait de comprendre que son père ne dormait plus ici depuis le temps qu'elle était parti chez Noah & Kylee.

"Il ne faut pas avoir honte.. j'ai bien pris Lapinou.. Tata Kylee à un doudou aussi" dit-elle en haussant les épaules, comme se dédouaner que "c'était la honte" à son âge d'avoir pris son doudou.

Mégane resta interdite, les mains jointes, comme si elle hésitait à venir l'enlacer. Il fallait dire que leurs rapports avaient été assez houleux la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Elle avait eu mal à son bras jusqu'au lendemain matin. Là, pour le coup, à se regarder comme deux chiens de faillance, elle était la digne fille de son père..A ne pas oser s'avancer, ou exprimer les choses. Fort heureusement, Mégane avait tiré des deux meilleurs parties de ses parents. Un magnifique et beau mélange qui ne cessait de développer d'année en année. Ses prunelles furent traversé d'un éclat lumineux et un sourire réconfortant se peignit sur ses lèvres roses. Elle avait à présent cet air bienveillant que Jenny pouvait avoir quand elle essayait de consoler une personne.. où à la mettre en confiance pour qu'elle puisse parler.

"Est-ce que ça va ?"

Oui question con.. Mais la pauvre petite tâtonné.

John ne s’était pas attendu à trouver âme qui vive dans ses quartiers. Mais par manque de chance, Mégane avait eu la même idée que lui en venant chercher quelques affaires, au même moment. Le militaire se sentait pris au piège mais surtout, pris en flagrant délit de câlinage de peluche. Pas moyen d'être tranquille un instant. Au fond de lui, il aurait mieux fait de s'écouter et de partir rapidement après avoir pris ses affaires. Mais cela lui faisait tout de même du bien de voir sa fille. Elle lui manquait mais il ne s'était toujours pas pardonner son accès de rage à son encontre, il y a quelques jours de cela. Il fallait qu'il trouve les mots pour se faire pardonner et surtout, lui promettre qu'il ne recommencerait pas. Il aimait trop sa fille unique pour lui faire du mal.

Quand elle le vit, elle lui demanda de qu’il pouvait bien faire ici tandis qu’elle déposa son sac à dos près de son bureau. A croire qu’il n’avait même plus le droit de venir dans ses propres quartiers. Alors que la fillette s’arrêta à ses côtés, il ne put lui répondre alors qu’elle enchaîna sur la peluche qu’il avait dans les mains.

"Si tu veux la prendre, tu peux..je pense que tu dois avoir encore un peu de place dans ton sac….Il ne faut pas avoir honte.. j'ai bien pris Lapinou.. Tata Kylee à un doudou aussi"

Et merde ! S’il avait su, il aurait pu planquer son sac avant qu’elle ne le voit. Mais Mégane n’était pas aussi bête que ça, elle savait très bien que son père et sa mère était toujours en froid et qu’il serait plus qu’étonnant que les deux dorment dans le même lit pour le moment et vu la tête qu’il arborait, cela pouvait lui laisser penser qu’il découchait assez souvent.

John esquissa un léger sourire en imaginant Kylee avec un doudou. Il n’avait pas souvenir de l’avoir vu quand il avait passé la nuit chez elle. Après tout, il lui manquait encore des souvenirs de sa nuit de débauche. L’alcool qu’il avait bu, avait dû lui cramer quelques neurones pendant cette soirée et les souvenirs qui allaient avec.

« Non, je vais te la laisser, c’est gentil. Je n’ai pas envie de te l’abîmer. Il faut qu’elle reste avec les autres, » dit-il en affichant un léger sourire alors qu’il reposait la peluche dans ses mains sur le lit, avec les autres. Les très nombreuses autres en fait. Il fallait vraiment que John arrête sa frénésie de peluche à chaque fois qu’il retournait sur Terre. Mégane finirait pas ne plus avoir de place pour les ranger à la force. De plus, cela lui passera avec le temps et il en aurait trois tonnes sur les bras.

Un long silence finit par s’installer entre les deux Sheppard. Mégane avait malheureusement hérité de cette façon très laconique de s’exprimer. Fort heureusement, elle avait quand même prit pas mal de choses de sa mère. Pour sa part, John cherchait les mots justes pour entamer la conversation avec sa fille. Mais il fût pris de vitesse par Mégane qui se décida par briser ce long silence pesant qui envahissait la pièce.

"Est-ce que ça va ?"

Question bateau mais au moins, c’était un bon début mais que lui dire afin de lui répondre. Lui dire que tout allait bien dans le meilleur des mondes et ainsi lui mentir ? Mais en même temps, s’il lui mentait cela ne serait pas digne d’un bon père et surtout, elle n’était pas idiote. Elle avait des yeux et elle pouvait bien voir que son père n’était au meilleur de sa forme.

« Disons que je fais aller mais ne t’inquiète pas pour ça. Et toi, comment vas-tu ? J’espère que Noah et Kylee s’occupent bien de toi. »

John avait confiance dans les deux médecins donc il n’avait aucun soucis à se faire avec cela. Ce qui l’importait le plus, c’était comment allait sa fille. Comment vivait-elle cette situation ? Le décès de son petit frère l’avait pas mal secoué donc ajouter à cela, la situation familiale actuelle, cela ne devait vraiment pas être simple pour une fillette de seulement 10 ans. Aucune petite fille ne devrait à avoir à subir cela. Il attendit une réponse de sa part avant de l’inviter à prendre place à ses côtés sur le lit.

« Vient t’asseoir s’il te plait. »

Sans hésiter, Mégane vint s’asseoir à côté de son père qui s’empressa de passer son bras autour d’elle afin de la serrer contre lui. La savoir prêt de lui, lui faisait le plus grand bien mais cela renforçait son sentiment de culpabilité sur ce qu’il avait pu lui dire et faire lors de leur grosse dispute familiale. Relâchant désormais son étreinte, le militaire plongea son regard dans celui de sa fille avant de lui de lui enlever une mèche rebelle au milieu de son visage.

« Mégane, je suis… désolé pour tout ce que j’ai pu te dire et surtout tout ce que j’ai pu te faire la semaine dernière. Je sais que c’est impardonnable et ça ne me ressemble vraiment pas mais… avec ta maman, c’est très compliqué et tu n’es vraiment pas arrivée au bon moment. Je peux comprendre que tu n’es pas envie qu’on se sépare et je te rassure, moi non plus je n’ai pas envie que cela arrive mais il faut que tu comprennes aussi que ta maman a besoin de prendre un peu de recul après tout ce qui est arrivé. On en est venu à se dire et à te dire des choses qui n’auraient jamais dû être dites. Mais quoi qu’il arrive, sache une chose, c’est que j’aime ta maman et que toi aussi, je t’aime plus que tout. »

Un voile brillant commençait à prendre place dans les yeux du leader militaire. Il ne voulait qu’une chose : c’était retrouvé une vie plus ou moins normale avec sa femme et sa fille car de toute façon, ils ne pourraient jamais oublier ses derniers mois passés.

« Je ferais tout ce qu’il faut pour que l’on redevienne une famille unie et c’est pour ça, que pour le moment, il faut que je reste loin de vous, le temps qu’on remette les choses bien au clair, même si vous me manquez vraiment toutes les deux, » termina t-il alors qu’il déposa un baiser sur le front de la fillette. « J’espère que tu peux le comprendre. »

Never Not Love You

You changed, you changed my life for good... I fell, but it felt more like flying... We did, did everything we could... But sometimes love loses to timing

Lorsque son père refusa poliment de prendre la peluche, la pré-adolescente haussa les épaules.

"Quelqu'un qu'on connaît tout les deux m'a dit qu'il ne fallait pas avoir honte de ce qu'on pouvait aimer ou à l'inverse de ce qu'il peut nous faire peur. Je sais que tu as toujours aimé jouer avec moi avec ces peluches" dit-elle en faisant référence à son oncle de coeur, qui parfois avait des paroles digne des plus grand philosophe. Tantôt cela pouvait la faire exploser de colère, tantôt cela la faisait réfléchir. Par la suite, elle s'avança tout en étant un peu mal à l'aise de la situation. Depuis 5 jours Mégane était dans sa petite bulle loin des tracas familiaux qu'elle subissait depuis quasi 4 mois et cela lui faisait un bien fou. Elle lui demanda si ça allait, car étant donné que son père était négligé au niveau de la barbe, c'est qu'il n'était vraiment pas au top de sa forme. En 11 ans d'existence, elle ne l'avait jamais vraiment vu avec une barbe. Au moins dans sa réponse il ne mentait pas, c'était un bon point pour lui.

"Si tu le dis.. Me concernant, ça va.. je m'amuse bien.. Tata et Tonton sont.. aussi intransigeant que conciliant. Des deux c'est surtout Noah le plus autoritaire, mais c'est pour mon bien, il sait être juste. Avec Tata.. c'est plutôt délire sur délire.. Tu sais qu'elle connait les pokémons aussi bien voir mieux que moi ? On danse, on chante, on fait des soirées filles.. On a été tous ensemble avec Cookie sur le continent ce weekend pour voir la mer. C'était .. vraiment bien.. ça m'a fait du bien.."

Elle marqua une pause comme si elle réfléchissait avant de lancer un petit: "peut-être qu'avec maman, vous devriez vous éloigner de la Cité.. prendre l'air frais, ça peut faire du bien" dit-elle hasardeuse en perdant un peu de son sourire. C'était le monde à l'envers, c'était l'enfant qui donnait des conseils à ses parents.. Mais l'enfant de la famille grandissait. Au final, son père lui demanda de s'asseoir, la jeune fille expira doucement avant de s'asseoir à ses côtés. Même si son ton était posé, il s'agissait tout de même d'un ton sans appel et malgré elle, al jeune fille fut prise d'un flash back de la semaine passée où son père l'avait un peu "chahuté". Mais bien vite ses mauvais souvenirs s'estompère puisque son père l'a pris dans ses bras. Après un moment d'hésitation, elle se tourna vers lui et se pencha pour l'enlacer fermement. Még nicha sa tête contre son torse et eut un maigre sourire triste. Pourquoi fallait-il toujours attendre qu'il y ait des "mauvais moments" pour que son père soit démonstratif ? Lorsqu'il la redressa lui remettant une mèche de cheveux, la jeune fille posa une main sur le genou de son paternel et écouta son long monologue, très long même. Plus il parlait et plus la jeune fille sentit son coeur se comprimer. Pourquoi reparlait-il de sujet douloureux, de cette dispute, de leur séparation.. et de ce moment de froid qui en découlé entre ses deux parents. C'était pesant, attristant ! Mais apparement son père avait besoin également de se décharger..

Citation :

On en est venu à se dire et à te dire des choses qui n’auraient jamais dû être dites. Mais quoi qu’il arrive, sache une chose, c’est que j’aime ta maman et que toi aussi, je t’aime plus que tout. »

Mégane manqua un battement dans sa poitrine et cela n'alla pas en s'arrangeant en voyant le regard de son père se voiler pour devenir brillant. Que devait-elle faire ? Elle écouta son instinct et alors qu'une larme roulait sur sa joue, Mégane s'empressa de l'essuyer avant de venir l'enlacer à nouveau. Elle alla même plus loin en se redressant et en grimpant à califourchon sur lui pour l'etreindre comme une pieuvre.

"Je t'aime aussi mon papa.. c'est pas grave ce qu'il s'est passsé. Moi aussi quand je suis en colère j'ai tendance à frapper.. je me suis battue à l'école fin de semaine dernière à cause d'un élève qui se moquait de moi et des rumeurs qui circulent.." dit-elle comme pour le rassurer et lui expliquer que par moment on agissait, effectivement, au delà de sa volonté.

Elle se mit à le serrer limite violemment comme si le serrer ainsi l'ancrer dans la réalité et dans le réconfort que tout irait bien pour sa famille. Et puis cela lui faisait du bien aussi de voir son père.

Citation :: « Je ferais tout ce qu’il faut pour que l’on redevienne une famille unie et c’est pour ça, que pour le moment, il faut que je reste loin de vous, le temps qu’on remette les choses bien au clair, même si vous me manquez vraiment toutes les deux, » termina t-il alors qu’il déposa un baiser sur le front de la fillette. « J’espère que tu peux le comprendre. »

Un petit "non" s'éleva comme une plainte dans la gorge de la jeune fille. Cette dernière se redressa de lui, en restant assise sur ses genoux, avant d'avoir une petite bitchface sur sa frimousse.

"Je comprends.. c'est un peu comme moi, m'éloigner au final me fait du bien.. mais ce n'est qu'en surface.. car au final les problèmes sont toujours derrière.. Noah m'a expliqué.. avec mon "camarade" de classe qu'il fallait savoir se montrer subtil et savoir gérer nos émotions pour ne pas exploser..mais surtout rester soi-même et suivre son instinct.. Si ton instinct te dit de rester éloigner... (cette hypothèse la fit grimacer).. alors fait donc.. mais il faudra un jour ou l'autre que tu puisses rediscuter avec maman sans crier.. en disant ce que tu as sur le coeur et.. si tu vois qu'elle déraille.. je vais te donner un conseil, ça a marcher plus d'une fois avec moi.. Tu t'avances et tu la serre dans tes bras. Ca évite qu'elle continue à parler comme un moulin."

Oui c'était le monde à l'envers, mais après tout Mégane avait été de bon conseil à l'époque avec Noah quand ce dernier allait mal à cause de la perte de son petit frère. Elle lui avait expliqué la théorie des univers parallèle en lui expliquant que dans un autre univers tous étaient unis et présent. Cette hypothèse lui avait permit de relativiser, peut être que cela serait pareil pour son père. Du moins il fallait l'espérer. Mais ce n'était pas tout. Non, cela se voyait sur le visage de la fille Sheppard qu'autre chose la perturbait, au vu de son air triste. Sa main se leva et ses doigts se posèrent sur la joue de John. Ils tracèrent un chemin vers sa barbe rugueuse, puis ses lèvres avant de remonter sur son nez, son front. Finalment ses deux mains se posèrent en coupe sur son visage et de ses pouces, elle traça ses cernes avant de lui déposer un bisous sur son front. Ce genre de geste, son père pouvait le faire souvent à sa mère pour être observatrice.

"Et toi ?.. Tu dors chez quelqu'un en attendant ? non parce qu'on dit que tu dors à ton bureau.. Tu sais que Tonton Castiel pourrait partager avec toi ses quartiers, le connaissant ça le dérangerait pas. Même s'il est un peu zarbi, il est cool."

John n'attendait pas à ce que Mégane comprenne tout ça. A son âge, elle ne devait pas à avoir à comprendre cela. A force de subir toutes ces épreuves, la fillette ne pouvait que perdre son innocence et le militaire était plus que désolé pour cela. Peut-être qu'un jour il reconsidérerait son idée de l'envoyer sur Terre pour qu'elle puisse profiter d'une enfance des plus normales. Mais pour le moment, c'était plutôt le sujet à éviter avec Jenny si le militaire tenait à rester en vie assez longtemps pour la voir grandir...

En guise de réponse à ce qu'il venait de lui dire, Mégane marmonna un nom avant de se redresser devant son père, lui lançant un long monologue à son tour.

"Je comprends.. c'est un peu comme moi, m'éloigner au final me fait du bien.. mais ce n'est qu'en surface.. car au final les problèmes sont toujours derrière.. [...]je vais te donner un conseil, ça a marcher plus d'une fois avec moi.. Tu t'avances et tu la serre dans tes bras. Ca évite qu'elle continue à parler comme un moulin."

Ce discours n'était définitivement pas un discours d'une enfant de 12 ans. Elle avait grandi trop vite à son goût et faire machine arrière était totalement impossible, ce qui provoqua un certaine pincement au cœur du Colonel. Mais en même temps, il fut également toucher par les mots de l'enfant. John aurait bien voulu prendre Jenny dans ses bras et la serrer comme le suggérait sa fille mais après tout ce qu'ils s'étaient dit cette nuit là, recoller les morceaux ne seraient pas chose simple à faire.

"J'aimerai pouvoir la prendre dans mes bras, lui dire que tout ira bien, que tout va s'arranger mais c'est encore trop tôt. Ta maman a vraiment besoin de temps pour se retrouver depuis que... ton frère est partit. Il faut qu'elle se repose, qu'elle se recentre sur elle même et après on verra. Je n'ai pas envie de la brusquer non plus. Donc je vais te donner une mission de la plus haute importance. Je veux que tu veilles sur elle, le temps que je suis absent."

John n'avait pas de soucis à se faire sur ce point ci. Elle garderait l’œil ouvert sur sa mère et elle s'empresserait de lui dire pleins de choses la prochaine fois qu'ils se verraient.

"Et toi ?.. Tu dors chez quelqu'un en attendant ? non parce qu'on dit que tu dors à ton bureau.. Tu sais que Tonton Castiel pourrait partager avec toi ses quartiers, le connaissant ça le dérangerait pas. Même s'il est un peu zarbi, il est cool."

Après de nombreuses années, le militaire s'étonnait toujours de voir les ragots se rependre plus vite que la lumière. Même si ces dires étaient vraies, Mégane n'avait pas besoin de savoir la vérité. De toute façon, ses cernes et ses traits tirés ne pouvaient pas mentir pour lui. Mégane était loin d'être une idiote donc elle finirait certainement pas comprendre la vérité.

"Je ne préfère pas embêter Castiel avec ça même si je suis sûr aussi que ça ne le dérangerait pas. Je dors chez des amis, le temps que tout ça se calme, ne t'inquiète pas pour ça."

A vrai dire, cela faisait plusieurs jours qu'il n'avait pas côtoyé un lit digne de ce nom. Effectivement, son bureau était devenu son lieu de travail mais aussi son lieu de vie. Peut-être par fierté, il n'avait pas eu envie d'embêter qui que ce soit avec ses problème de couple, surtout que déjà toute la cité était au courant. Le couple Sheppard ou les Feux de l'Amour d'Atlantis. Il y aurait de quoi écrire un véritable roman depuis toutes ces années.

"En tout cas, il faut que tu me promettes une chose. Ne dit pas à maman que je suis passé car je ne suis pas sur qu'elle apprécie beaucoup que je passe sans qu'elle soit au courant."

Dès que la fillette acquiesça, il la fit descendre de ses genoux, tout en lui promettant qu'il reviendrait bientôt la voir, espérant qu'il n'aurait plus à se cacher pour ça. Après un dernier baiser sur son front, qui pouvait ressembler à une baiser d'adieu, il ramassa son sac d'affaire et se dirigea vers la porte de sortie. Il jeta un dernier coup d’œil envers Mégane alors qu'il s’apprêtait à ouvrir la porte des quartiers. Mais avant qu'il ne passe sa propre main devant le faisceau lumineux, la porte s'ouvrit d'elle même. Quelle ne fut pas sa surprise de tomber nez à nez avec la personne qu'il évitait le plus au monde pour le moment... Jenny.

**Et merde...**

Never Not Love You

You changed, you changed my life for good... I fell, but it felt more like flying... We did, did everything we could... But sometimes love loses to timing

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