Why always me ?

John lui envoya un léger sourire à la jeune femme, en entendant sa première réplique. Savoir que la jeune femme venait le voir tous les soirs le réconfortait. Savoir que quelqu'un veillait sur lui toutes les nuits, le rassurait.

"Tu sais j'ai arrêté de provoquer tes hommes en duel..."

"J'en connais qui vont être content. Et surtout, ils ne viendront plus me raconter tes exploits."

Puis, la jeune femme se rapprocha quelque peu du militaire, mais sans faire expret, cette dernière toucha sa main par inadvertence.

"Pardon..."

"Ce n'est pas grave. De toute façon, je vais te dire, je ne la sents pas. On pourrais même faire ce qu'on veux avec, c'est comme si je ne sentais rien."

Le militaire lança un léger regard vers sa main. Un regard assez triste en effet. Personne ne lui avait dit si un jour, il allait retrouver l'usage normal de sa main. Keller lui avait juste dit qu'avec un peu de rééducation intensive, ça allait revenir mais rien n'était moins sur. Pour le moment, il fallait attendre et encore attendre.

Larrin baissa aussi son regard vers la main du militaire. Sans fournir de réponse au militaire, et glissa sa main sous celle de John pour finalement la poser sur sa cuisse. Elle commença à la dépaqueter, en faisant doucement pour ne pas lui faire mal. Elle savait qu'elle ne devait pas, mais elle agissait par instinct. Du bout des doigts, elle caressa le dos à présent découvert quelques instants. Elle passa ensuite une main sous la paume, et posa l'autre sur le dos avant de l'aider à lui serrer la main.

" Vos médecins disent beaucoup de choses...je ne te crois pas quand tu me dis que tu ne sens rien...moi je la sens ta main...elle est encore là...elle attend juste que tu veuilles bien t'en servir...."

Elle dirigea son regard à nouveau vers lui.

" Tu aimerais bien ne rien sentir n'est-ce pas?"

John laissa la jeune femme faire quand elle commença à lui enlever son bandage avant de lui faire de légères caresses, pas désagréable, il fallait bien le dire. Même s'il ne pouvait pas trop bouger ses doigts, il ressentait légèrement lorsqu'on la lui touchait. Ce n'était pas la première fois qu'il voyait son poignet depuis l'opération, mais à chaque fois, cela lui faisait remonter de douloureux souvenir, pas si anciens que ça.

"C'est pas l'envie de m'en servir qui me manque, c'est que je peux vraiment pas. On va attendre un peu et ça va bien finir par revenir à la normale."

Le militaire appréciait le fait qu'elle l'aide dans sa démarche de retrouver sa mobilité d'avant. Puis, de son autre main, il vint la poser sur celle de Larrin pour la caresser légèrement. Ne sachant pas qu'il était épier, il faisait comme si de rien n'était.

"Si tu peux la bouger...."

Elle sourit quand il posa sa main sur la sienne.

"Les médecins disent pleins de trucs...vous ne remarcherez pas...vous ne pourrez plus voler...plus parler...plus entendre....et au final....tu t'accroche...et tu deviens un miraculé..."

Ellle regarda leurs mains jointes....il semblait que rien ne pouvait les séprarer, rien, même pas Jenny qui les épiait. Bien sûr ce sentiment était éphémère, elle n'était pas dube, une femme trompée savait toujours qu'elle l'était, à un certain moment elle devrait se retirer....mais elle ne voulait pas abandonner le militaire. Elle le connaissait, elle savait ce qu'il ressentait en tant que militaire.

"Je le retrouverai.....je te le promets....je te le ramènerai pour l'exécuter" murmura-t-elle.

C'était comme ça qu'elle fonctionnait. La vengeance. C'était quelque chose de mal, mais elle était militaire, oeil pour oeil, dent pour dent.

"Tu as passé une bonne journée avec ta famille? ..."

Elle tiqua un peu à la désignation de famille, peu habituel pour sheppard à ses yeux.

"Je le retrouverai.....je te le promets....je te le ramènerai pour l'exécuter"

"Ne me promet pas ce genre de chose. Je n'ai pas envie que tu croises sa route. Je ne veux pas qu'il te fasse du mal, dit-il tout en caressant sa main."

"Tu as passé une bonne journée avec ta famille? ..."

John trouva ça étrange que Larrin lui parle de sa petite famille. D'habitude, elle évitait ce sujet un maximum de fois. Mais là, elle s'était lançée la première.

"Jenny est passé tout à l'heure avec Mégane mais sinon, c'est tout. Elle va repasser demain pour qu'on passe la journée ensemble."

"John...he must pay for....hurting you...he must pay...I will find him...hunt him down like a Wraith will do it....I will do it....for you..."

Larrin était sérieuse. Elle ne supportait pas l'idée que cet homme puisse rester en liberté. Instinctivement, elle lui caressa de retour la main.

"Don't worry...he's a coward...alone he won't survive with me in a room....ni vu ni connu"

Elle déglutit quand il lui fourna la réponse à sa question.

"C'est...une bonne idée...de passer du temps avec eux...une fille a besoin de son père....j'ai toujours regretté de ne pas avoir connu le mien.."

elle fit un sourire forcée.

"Je partirai tôt demain, avant l'ouverture des visites...Je suppose que demain soir il est préférable que je ne vienne pas"

"John...he must pay for....hurting you [...] alone he won't survive with me in a room....ni vu ni connu."

"Moi aussi j'aimerais qu'il paye, mais tu ne sais pas de quoi il est capable. Franchement, je n'ai pas envie qu'il arrive à t'avoir et te fasse subir ce que j'ai subit. Je m'en sentirais responsable et ça, je ne le veux pas."

Puis, la jeune femme évoqua l'enfant ne pu jamais connaitre. Cela devait être affreux comme sensation. Il partageait la douleur Larrin. Déjà, rien que d'être loin de Mégane était difficile pour lui alors, imaginant se mettre à la place de Larrin, c'était horrible.

"...Je suppose que demain soir il est préférable que je ne vienne pas"

"Oui, ça serait peut-être mieux. Si Jenny décidait de venir me rendre ne visite en cachette comme toi, il ne faudrait pas qu'elle te tombe dessus. Sinon, je vais avoir du mal à expliquer me fait que tu sois là."

"Moi aussi j'aimerais qu'il paye, mais tu ne sais pas de quoi il est capable. Franchement, je n'ai pas envie qu'il arrive à t'avoir et te fasse subir ce que j'ai subit. Je m'en sentirais responsable et ça, je ne le veux pas."

"hey...je ne suis pas en sucre...et si je me lance là-dedans, je n'irai pas seule, tu le pense bien...mais rester là à rien faire, juste attendre que tu sortes de cette chambre...je peux pas...désolée..."

"Oui, ça serait peut-être mieux. Si Jenny décidait de venir me rendre ne visite en cachette comme toi, il ne faudrait pas qu'elle te tombe dessus. Sinon, je vais avoir du mal à expliquer me fait que tu sois là."

"J'ai été une chanceuse jusqu'à maintenant...la nuit était pour moi....mais comme tu es réveillé....ça change la donne....mais il te faut bien un ange gardien....on est amis...je veille sur toi jusqu'à ma mort, c'est ainsi...et je ne changerai pas tout à cause de la jalousie infondée de quelques personnes"

Bien sûr qu'ils ne l'étaient pas, mais parfois les murs avaient des oreilles, et il valait mieux cachait certaines choses derrière un mot plus simpliste. Larrin dégagea la main de John pour la rebander, afin d'éviter toutes infections. Mais avant, elle posa quelques baisers non loin de la cicatrice de coupure. Avant de recommencer à bander le tout.

"Tu verras, bientôt on se fera des bras de fer....bon ça ne changera rien, vu que je continuerai de gagner..."

John soupira en entendant la première réplique de la jeune femme. Elle s'était mit en tête de faire la peau au Genii. Mais John ne le voulait. Certes, il voulait se débarasser de lui, mais il ne voulait pas que Larrin risque sa vie pour lui. Cest un combat qui n'était qu'entre eux. Il ne voulair pas une victime de plus.

"....mais il te faut bien un ange gardien....on est amis...je veille sur toi jusqu'à ma mort, c'est ainsi...et je ne changerai pas tout à cause de la jalousie infondée de quelques personnes"

Larrin tenait à lui et il le voyait bien. Elle voulait toujours le protéger comme un enfant. Cela ne dérangeait pas le militaire, mais, elle ne serait pas toujours là pour veiller sur lui. John était adulte et savait tout de même se débrouiller un minimum.
Puis, la jeune femme entrprit de refaire le bandage, en prenant soin de venir déposer quelques petits baisers pret de sa blessure, avant de refermer le tout. John eut un léger sourire quand elle le fit.

"Tu verras, bientôt on se fera des bras de fer....bon ça ne changera rien, vu que je continuerai de gagner..."

"Tu peux toujours rêver. Je vais bien finir par te battre un jour."

Jenny n'y croyait pas mais alors pas du tout de ce qu'elle était en train de voir et d'assister, c'était de trop mais alors vraiment de trop. C'était qui cette fille ? dans tout les cas ce n'était pas une infirmiére et le bandage qui avait été retirer n'avait pas lieu d'être. Lorsqu'elle vit John poser sa main sur celle de la jeune femme et la lui caresser, elle fronca les sourcils. Avec presque le non bruit de cette partie d'infirmerie, Jenny arrivait à entendre les paroles qui se disait plus ou moins bien en se forcant un peu.

"C'est...une bonne idée...de passer du temps avec eux...une fille a besoin de son père....j'ai toujours regretté de ne pas avoir connu le mien.. Je partirai tôt demain, avant l'ouverture des visites...Je suppose que demain soir il est préférable que je ne vienne pas"

De quoi ? Elle la connaissait et surtout elle connaissait sa fille !!! Jenny avait manqué un épisode là. Son visage s'assombrit alors qu'une multitude de pensées plus sinistre les unes que les autres traversé son esprit trouvant bouchon à l'arrivé. La scientifique se refusait de croire à ce qu'elle pensait cependant le :

"Oui, ça serait peut-être mieux. Si Jenny décidait de venir me rendre ne visite en cachette comme toi, il ne faudrait pas qu'elle te tombe dessus. Sinon, je vais avoir du mal à expliquer me fait que tu sois là."

L'acheva sur le coup.. Jenny n'était pas si bête, et savait très bien rassembler les pièces du puzzle. Il se passait quoi au juste sous ses yeux ? un gros délire ^^. Quand au mot "amie" de Larrin, elle n'y crut mais alors qu'a moitier... Une amie mon oeil oui, une amie rendait visite à la personne qu'elle aimait amicalement durant les heures de visites et non en pleine nuit ! Aux quelques baisers qu'elle vit sur la blessure de John elle eut comme un écoeurement. Et sérra d'avantage sa lèvre inférieure déjà bien blanchit à force de la mordre. Jenny avait envie de débarquer mais en même temps quelques choses l'en empêcher. Non, non, nooooon, il fallait d'abord qu'elle se calme. En son fond interieure, elle le savait très bien. C'est donc douloureusement qu'elle continua de regarder la scéne où elle avait l'impression de revivre la petite séance de psy de ce cher Mister Bad John.

(HJ: vous allez me la tuer la pauvre !)

"C'est ça....et les doules auront des pents....non.....c'est pas ça....les...bon bref on s'en fout vos expressions terrienes sont toujours aussi compliquées de toutes manières....mais c'est bien Johninet....de l'optimisme...de l'optimisme et une bouteille de cet alcool que tu caches dans ton bureau....un peu dur aux premiers abords...mais délicieux...."

Non elle ne l'encourageait pas à boire, juste à s'amuser, c'est tout. Après une situation comme ça, fallait profiter d'être bichonner et tout et tout. La jeune femme regarda autour d'elle sans pour autant remarquer Jenny.

" Je me demande comment tu arrives à supporter cet endroit...ce n'est pas un chez soi...comment on peut guérir ici?....Faudra m'expliquer votre médecine un jour...parce qu'elle est franchement monotomne et déprimante...."

Elle se leva, ouvrant grand la fenêtre. La nuit, une brise frâiche embaumait la cité, elle ferait du bien au militaire. Larrin revint auprès de son amant.

" Tu veux quelque chose?...A boire?...une cigarette même si je sais pas ce que c'est....un truc à manger....des effets personnels que je t'ai piqué....d'ailleurs faut m'expliquer le fonctionnement de cette machine où il y a une pomme dessus ...un truc rectangulaire avec un écran...et un fil accroché avec 2 boules à la fin"

" Je me demande comment tu arrives à supporter cet endroit...ce n'est pas un chez soi...comment on peut guérir ici?....Faudra m'expliquer votre médecine un jour...parce qu'elle est franchement monotomne et déprimante...."

"Je vais te dire, vu le temps que j'y passe, je commence à m'y habituer. Je n'y fais même plus attention à la force. On fait passer le temps comme on peux en attendant de sortir d'ici en pleine forme."

John eut un léger frisson quand Larrin alla ouvrir la fenêtre de la chambre. La nuit n'était pas très chaude.

"Tu veux quelque chose?...A boire?...une cigarette même si je sais pas ce que c'est....un truc à manger....des effets personnels que je t'ai piqué....d'ailleurs faut m'expliquer le fonctionnement de cette machine où il y a une pomme dessus ...un truc rectangulaire avec un écran...et un fil accroché avec 2 boules à la fin"

**Je n'y crois pas ! Elle me vole des trucs quand j'ai le dos tourné.**

"Non merci, je n'ai besoin de rien pour le moment. Ca va aller. Et, si tu veux, je t'expliquerai comment ça marche. Mais arrêtes de me piquer de me le prendre, si tu veux que je t'y explique. "

John eut un léger rictus à la fin de sa phrase. Bien sur qu'elle avait le droit d'y empreinter certaines choses mais qu'elle prévienne tout de même si elle les prenait.

"Je vais te dire, vu le temps que j'y passe, je commence à m'y habituer. Je n'y fais même plus attention à la force. On fait passer le temps comme on peux en attendant de sortir d'ici en pleine forme."

"Mouais...te mettre en prison a le même effet de toutes manières....mais dis-moi...ça m'étonne que tu ne te sois pas déjà évadé d'ici...tu es beaucoup trop sage...c'est pas bien"

En le voyant frissonner, elle remonta sa couverture sur lui, en profitant au passage pour lui caresser le menton d'un doigt.

"Tu sais que tu m'as vraiment fait peur sur ce coup?..."

Elle continua de lui caressa la joue.

"On ne m'a rien dit....rien du tout....parce que je ne suis pas ....(soupir) je ne suis pas chez moi ici....si tu étais mort..."

Elle secoua la tête.

"You're my home....if...you were dead....je n'aurai pas pu venir pour votre cérémonie mortuaire...et sans doute...on m'aurait rapidement jeté dehors....je sais que je peux rester ici que parce que tu es là...."

Elle se leva, se tournant pour refermer cette fenetre et en profiter pour cacher son bouleversement qu'elle admettait encore mal. Elle revint vers lui, de son côté valide et s'allongea à demi à côté de lui.

"Je t'ennuie à autant parler....tu devrais te reposer....je reste de toutes façons..."

**- Y'a pas qu'à toi que j'ai fait peur. Me suis fait peur à moi même.
- Oui, çà on le sait.**

"On ne m'a rien dit....rien du tout [....] je sais que je peux rester ici que parce que tu es là...."

Le militaire avait la preuve formelle que Larrin tenait à lui, plus qu'il ne le pensait. Si ça c'était pas une preuve, alors, je ne sais pas ce que ça peut être.

"Tu es ici chez toi. Personne ne te mettras à la porte même si je ne suis plus là."

Le militaire se poussa légèrement sur le côté pour laisser une petite place à la jeune femme pour qu'elle puisse s'y allonger quelque peu

"Je t'ennuie à autant parler....tu devrais te reposer....je reste de toutes façons..."

En entendant ces mots rassurants, il lui envoya un léger sourire. Puis, il posa sa main sur la cuisse de Larrin avant de la caresser délicatement. Par la suite, il plongea son regard dans celui de la Traveler avant de s'approcher dangereusement de son visage. Petit à petit, leurs lèvres se rapprochaient dangereusement pour finir dans un ballet sensuel bucal.