La Revanche de Kolya

[Hj: je pense avoir bien reposé le contexte, le prochain sera pas aussi long. Joyeux mes 14 ans de présence en retard mdr et surtout bonne lecture !]

Kolya avait dû attendre plus d’une décennie pour enfin mettre à profit la vengeance qu’il méritait ! Celle que personne n’avait vu venir, ni ne pouvait contester. Celle qui allait faire de lui l’être le plus respecté et craint de Pégase. Le dicton comme quoi la « vengeance est un plat qui se mange froid » prenait toute sa définition. Il avait tissé sa toile à travers la galaxie, opprimant certains peuples réticents à sa gouvernance, manipulant d’autres peuples crédules afin de créer une constance : mettre à mal les Atlantes, créer une haine viscérale contre eux. Après tout, Sheppard et son expédition était venu ici tel des colonisateurs, des conquistadors, des nuisibles accaparant richesses et sources de technologies. Ils se croyaient mieux que les autres, car ils avaient l’avantage de la technologie lantienne avec eux. Les peuples de fermiers qui vivaient de la terre au travers la galaxie ne pouvaient qu’accéder à leur requête par peur d’éventuelles représailles. C’est du moins ce qu’Acastus essayait de leur mettre en tête pour les plus simplets. Pour les autres, il prônait plutôt l’ensemble des erreurs de jugements que les Atlantes avaient pu avoir au cours de cette dernière décennie, essayant de les convaincre comme le bon politicien qu’il était. Ils pointaient du doigt des exemples parlant, comme : le réveil des wraiths, les réplicateurs, des systèmes solaires ayant explosé réduisant plusieurs planètes et leurs habitants en cendre, mais aussi des pandémies mal soigné, des pactes non respectés ayant eu des répercussions graves... Les Atlantes avaient cette étiquette de bon samaritain, mais une seule cité ne pouvait gérer l’ensemble des problèmes d’une galaxie, ils étaient indéniablement en manque d’effectif pour l’ensemble des requêtes et sollicitation. Et après on disait que c’était Kolya qui avait le melon. La blague !

Cette dernière année avait donc marqué un tournant certain. Les partenariats pour des ressources alimentaires avaient été en chute libre, les pactes se rompaient, les habitants de pégases étaient en règle général hostile envers les Atlantes, au mieux on leur faisait sentir qu’ils n’étaient plus les bienvenus, au pire ils étaient attaqués et traqués jusqu’à la porte des étoiles. Plusieurs équipes étaient revenus blessés et à la force les têtes pensantes de la Cité avaient très certainement dû cogiter sur le sujet. Pourquoi une telle animosité ? Pourquoi ce revirement de situation ? Kolya savait très bien qu’ils devaient être rationnés par leur Terre natale, mais ils savaient aussi que le canal ne pouvait pas s’ouvrir tous les jours sur une autre galaxie et, qu’au pire des cas, cela prenait plus d’un mois pour que leur vaisseau de marchandise les approvisionne.

Kolya espérait vraiment que cela commence à miner les troupes ennemies. Ils n’étaient pas assiégés mais être privé de leurs alliés les plus précieux étaient tout comme. Rester coincer entre leur 4murs au milieu de l’océan.. Ça devait en rendre plus d’un fou. Surtout un certain Sheppard, il l’espérait. C’est du moins ce qu’il pensait car depuis quelque temps ses informateurs et ses espions présents ci et là ne voyait plus les Atlantes. Au fond le commandant de la Révolution Genii espérait plus que tout qu’ils rongeaient leur frein et que cette petite doctoresse qu’il avait enlevée 10 mois plus tôt avait bien fait la communication à Papa Sheppard, cela ne le ferait que plus ruminer. Ou alors il passerait ses nerfs sur ce brave Sylas.

D’ailleurs en parlant de Sylas, depuis maintenant une petite année ce dernier croupissait dans les cellules Atlantes, attendant désespéramment que Kolya tienne parole et vienne le secourir. Le pauvre bougre avait dû se faire une raison qu’il ne bougerait pas de sa prison dorée. Il devait servir d’exutoire à Sheppard… voir même au couple. Kolya ne connaissait que trop bien la relation tordue qu’il pouvait entretenir.. et.. le côté sauvageon de Dame Sheppard. Non il n’y avait pas à dire, cela devait être le feu d’artifice sur Atlantis dans les bas fond. Dommage qu’il n’y avait pas de caméra, il aurait pu jubiler ! Ou alors… Sylas était peut-être mort. Oupsis si cela était le cas. Trève de plaisanterie. Une parole d’honneur était une parole d’honneur. Kolya ne tenait pas particulièrement à Sylas, mais celui-ci avait dû emmagasiner pas mal de ragots à droite et à gauche, des informations utiles pour son coup de maître qui viendrait au terme de toute cette histoire. Parfois il avait tellement hâte d’abattre sa pièce maîtresse qu’il manquait presque de griller les étapes. Chaque chose en son temps. Cela ne serait que plus jouissif. Et puis il avait encore quelques détails techniques à peaufiner avec son nouvel allié : Hadan Bromen pour lancer l’assaut.

Pour l’heure, il était question d’une course d’endurance. Et quoi de mieux que de se vivifier l’égo en attendant, par une prise de pouvoir forcée ? Un coup d’état que même Ladon n’avait pas vu venir. Cette petite fiotte, ce vendu, qui avait pactisé avec l’ennemi. Ou cela l’avait-il conduit d’ailleurs ? A rien à part avoir des stocks d’antibiotiques et le droit de se pavaner sur Atlantis lors de rencontres diplomates. Du blablah, du flan, il était juste leur petite chienne collée à leur botte. Il était sûr que les Atlantes devaient être ravi d’avoir asservi les geniis, les rendant inoffensifs et laissant dans l’oubli la force militaire qu’avait été autrefois son peuple. Qu’à cela ne tienne, l’heure du changement avait sonné. La Révolution Genii était « en Marche ».

Kolya avait décidé d’attaquer Ladon le jour de son 64ème anniversaire. Il était arrivé à bord de son « gros engin ».. enfin vaisseau.. mais il le surnommait ainsi, son nom officiel étant « Proéminence ». Tendancieux me direz-vous ? Mais hey ! Vous connaissez bien ce cher Acastus depuis le temps, cela ne devrait pas vous surprendre ?« Proéminence » étouffa dans l’oeuf toute défense. Les militaires présents se tournèrent vers Kolya après qu’il eut compté un discours enflammé, déchaînant les foules. Il n’y avait pas à dire ce vieux Genii avait encore des adeptes de l’ancien régime et un charisme bien à lui. La culminance de son coup d’état advint lorsque Ladon fut condamné pour Haute Traîtrise dans un jugement rendu sur place public. La condamnation à mort fut décidé. Histoire de rallier les plus réticents à sa cause. Ce n'était pas en faisant prisonnier un traître qu'on asseyait un régime de terreur. Les prisonniers c'était plus la spécialité de ces snobinards sans couilles d'Atlantes. Le jour de la condamnation avait eu lieu, cela fut filmé devant une très grande troupe de militaire, les réticents à la prise de pouvoir de Kolya, aux premiers rangs. Ils purent voir ainsi un homme au teint blafard, la barbe un peu trop longue qui avait subit quelques litiges physique être mis devant ses actes répréhensibles, lu un à un, avant que Kolya ne pointe son arme sur lui et ne lui tire une balle en plein poitrine. Ce dernier tomba sur le côté, gisant dans une marre de sang. A ce moment, le commandant Genii, demanda allégeance aux rebelles au risque qu’il ne termine de la même façon. Il y eut quelques contestations.. vite régler d’une balle entre les deux yeux. Les autres se mirent à genoux prêtant allégeance. Voici comment le commandant Acastus Kolya retrouva de sa superbe et s’érigea comme souverain auprès de son peuple fraîchement retrouvé. Ce qu’il ne montra pas c’est qu’en réalité Ladon était toujours vivant (j’espère que t’y a cru niark). Cela n’avait été qu’une mise en scène où on avait mit un gilet par balle à l’ancien chef avec une poche de sang pour simuler le sien. Prodigieux, n’est-ce pas ? Sur Terre Kolya aurait très bien pu être illusionniste.. Bref Ladon allait assister au déclin de ce qu’il avait entreprit et cela faisait beaucoup plus jubiler le Genii. Après tout Kolya n’était-il pas réputé pour préférer les tortures psychologiques à celles physiques ?

C’est en prenant possession de son bureau.. ou plutôt celui de Ladon qu’il constata qu’il devait rendre des comptes au Dr Weir sur quelque chose d’important. Peut-être voulait-elle savoir pourquoi Pégase semblait se retourner contre les membres de la Cité ? Allez savoir. Cela devait se passer en visio. Bien la surprise ne serait pas pareil, mais il verrait tout de même les traits de visage se décomposer auprès du leader de la Cité. Le jour J, il se pomponna et s’apprêta comme s’il allait donner une interview à un présentateur TV.

Kolya se délecta de la stupeur et de la surprise du dirigeant de la Cité. C’était quand même bien le pied. Sheppard n’était pas là ? Quel dommage qu’il soit afféré à quelque chose d’autre. Bon après tout, il comprenait, il pensait que cela allait être Ladon. Trop peu d’intérêt pour lui. Peut-être espérait-il même que cette Dr Knightley lui ait menti sur son retour. Sur le fait qu’il était toujours en vie. A moins que cette blonde n’est compris tout de travers vu comment le message qu’il avait demandé de laisser était subtil et empli de poésie. Manque de chance pour lui, Acastus était bel et bien de retour pour vous jouer un mauvais tour. Il demanda une entrevue d’urgence en face en face, afin qu’ils puissent s’expliquer avec leur conseil composé, d’il le savait les chefs des différents pôles d’Atlantis Il ne laissa pas vraiment l’opportunité de refuser de la part des Atlantes. Il arriva donc 20 minutes plus tard dans la Cité des Anciens.

Admirant la salle d’embarquement, il fût empli de souvenirs tantôt joyeux et frustrants. Sauf qu’aujourd’hui, il venait un peu en vainqueur. Ces idiots devaient bien avoir une idée de ce qu’il se tramait réellement mais cela était tellement plus jouissif de leur affirmer de vive voix. De poser le contexte, d’expliquer les conditions et de les rabaisser comme des moins que rien. Les faire se sentir inférieur, et qu’ils craignent son gourou tel des cafards que l’on ballait de la surface de la terre par un coup de chaussure. Kolya ne prenait pas grand risque à venir pavaner tel un paon sur la Cité des Anciens, en territoire ennemi. Ces derniers allaient bien être obligés d’accepter ses requêtes s’ils ne voulaient pas avoir un retour précipité sur leur Terre natale.

« Docteur Weir ! Vous n’avez pas pris une ride. Ravie de vous revoir »

Il s’approcha et tendit une main vers elle, qu’elle ne saisit pas.

« Ohh.. Allons, nous sommes de vieux amis. »

« Qu’avez vous fait au Commandant Ladon ? Pourquoi avez-vous demandé cette entrevue »

« Droit au but, sans préliminaire.. mh. (frotte son menton, avant de jeter son index vers la dirigeante avec un petit sourire narquois et joueur). Vous le saurez très vite, j’attends que tout le monde soit là. Ca serait mal poli sinon. »

Il la contourna accompagné de ses deux gardes du corps pour la forme et monta quelques marches de l’escalier lumineux avant de se retourner vers les nombreuses têtes curieuses qui s’accumulaient en salle d’embarquement. Beaucoup de personne, mais pas celui qui l’intéressait vraiment.

« Peuple « Atlante » (crochète ses doigts) ! Vous serez bientôt aux faits de ma venue ici. Si vos dirigeants sont bien sûr d’accord pour vous énoncer de quoi il en retourne. Même si pour cela, je pense que vous devez vous en douter un peu.. Vous êtes tout de même l’élite de tout un peuple. (baisse sa tête et sourit en coin façon Négan). Bien que pour certain d’entre vous, on se demande franchement comment ils ont pu être recruté.. Vu leurs actions et la manière dont ils se retrouvent toujours dans le pétrin alors que la situation sentait à plein nez le coup fourré. J’appelle ça soit être très stupide.. ou soit être masochiste.. à moins que cela soit un mélange des deux »

Il ricana en pensant à Sheppard bien sûr. Mais si cela faisait écho à d’autres ma foi, cela ne le dérangeait pas. Son intention était claire: les agacer et les insulter sur leur propre sol. Il commençait tout juste à s’amuser comme un petit fou.

« Dr Weir, ce n’est pas tout, mais j’ai un emploi du temps bien chargé. Où est… Sheppard ! » dit-il en s’esclaffant en voyant une silhouette qu’il reconnaîtrait entre mille. « Rho, vous n’avez pas changé d’un sous, aussi élégant et emplie de cette prestance.. rayonnante. »

Le flattait-il vraiment ? Peut-être.. ou peut-être se foutait-il de sa poire ? Qui sait. Quoiqu’il en soit la joie malsaine de le voir était tout bonnement indescriptible de voir son Toy Boy préféré droit devant lui avec cet air emprunt de dégoût, de surprise et d’haine sourde. Il aimait faire cet effet, surtout à lui.

Les jours avançaient et malheureusement, ils se ressemblaient. Elizabeth n'avait pas d'explications à cela. Aller savoir pourquoi mais Atlantis se retrouvait de plus en plus seul dans la galaxie de Pégase. Bons nombres de partenariats commerciaux avaient été rompus et parfois, pas de la façon la plus amicale. Certains groupes d'explorations revenaient à peine partis, chassé comme des malpropres voire des pestiférés. Certains d’entre eux étaient même tombés dans des pièges et traquenards en tous genres qui leur étaient bel et bien destinés. La diplomate aurait bien voulu mener une enquête sur le sujet mais quand la moitié de vos anciens alliés veulent votre mort, pas simple de faire son travail correctement.

Heureusement qu'elle pouvait toujours compter sur encore quelques alliés "fidèles" tel que les Geniis. Ayant un bras assez long dans Pégase et bons nombres de connaissances, ils allaient très certainement trouver le pourquoi du comment un tel acharnement sur les Terriens. Atlantis était presque devenu l'ennemi public numéro un dans la galaxie.

Justement ce jour là, la diplomate devait avoir un entretien à ce sujet avec Ladon Radim qui devait avoir des réponses à lui apporter. Quand arriva le moment de l'entrevue, l'écran devant la dirigeante s'alluma et laissa apparaître son interlocuteur. Mais contre tout attente, ce n'était pas ce qu'elle espérait et de loin. Seul le visage d'Acastus Kolya apparut devant elle. Un sentiment de stupéfaction et de dégoût monta en elle. S'il était là, cela ne laissait rien présager de bon pour gouvernant légitime des Geniis. Mais peu importe car elle n'eut pas le temps de trop réfléchir à cela car ce cher Kolya décida ou plutôt s'imposa, en demandant une entrevue en urgence au sein d'Atlantis. S'il était là, devant elle, ce n'était pas pour rien et cela expliquerait beaucoup de plus choses sur ce qui se passait depuis quelques temps dans Pégase, à leur encontre. Une fois la communication coupée, cela ne laissa pas beaucoup de temps à la dirigeante pour se préparer à cette rencontre. Elizabeth aurait préféré refuser cette entrevue mais elle avait besoin de réponse.

"Prévenez Sheppard tout de suite !" S'enquit d'elle d'ordonner au première subalterne venu. Les retrouvailles entre ses deux là risquait d'être très explosive.

Les vingt minutes passèrent très rapidement. Lorsque la Porte s'activa, la responsable hâta la pas pour descendre en salle d'embarquement pour recevoir son "invité" qui ne tarda pas à pointer le bout de son nez, accompagné de deux gardes du corps. Malgré les quelques militaires qui étaient avec elle, elle sentit un sentiment d'insécurité monter en elle. De plus, Sheppard n'avait toujours pas montré signe de vie. Lorsque le Genii s'approcha d'elle pour la saluer, en lui tendant la main, celle ci ne bougea pas d'un centimètre.

« Qu’avez vous fait au Commandant Ladon ? Pourquoi avez-vous demandé cette entrevue »

Kolya ne répondit pas directement à la question. Toujours égal à lui même en tout cas. Il préféra juste éclipsé la question et tourna les talons pour se diriger vers le grand escalier central pour y jouer son plus grand spectacle devant une assemblée qui grandissait à chaque seconde qui s'écoulait. Il se moquait ouvertement des Atlantes. A croire qu'il se croyait le grand patron de la galaxie de Pégase désormais. Elizabeth ne savait pas encore ce qu'il avait fait mais elle n'allait sûrement pas tarder à le savoir.

Citation :

« Dr Weir, ce n’est pas tout, mais j’ai un emploi du temps bien chargé. Où est… Sheppard ! »

A peine eut-il prononcé ses mots, que la tête du militaire se montra en salle de contrôle alors qu'il se dirigeait vers l'escalier. Les yeux de la dirigeante croisa rapidement ceux du Colonel alors que ce dernier préféra se concentrer sur ennemi commun.

La nouvelle n'avait pas mis longtemps à faire le tour de la cité. John avait dû être l'un des premiers à être mis au courant alors quand l'information lui parvint de nouveau par radio, cela eut juste l'effet de le mettre encore plus en rogne. Beaucoup trop de choses se bousculaient dans sa tête à ce moment précis. Kolya osait s'inviter sur la cité comme si de rien n'était et surtout, comme s'il était le bienvenu.

John n'arrêtait pas de se remémorer les mots que Kylee lui avait annoncer dans son bureau il y avait quelques temps de cela. « Tel des résistants dans l’ombre nous survivons… Omniprésent, nous conquérons et bientôt nous nous reverrons à cause d’une maladroite décision. » Tous ces mots raisonnèrent dans sa tête. Tous ces mots qui en fin de compte, avait un sens désormais. Les pressentiments de John étaient fondés. Kolya s'était tapis dans le noir afin de revenir plus fort que jamais. C'était tout ce dont la galaxie se serait bien passé et surtout Atlantis.

C'est alors d'un pas décidé qu'il se dirigea vers la salle de contrôle. Personne sur son trajet n'avait osé se mettre en travers de sa route, à la vue de sa tête de tueur. Sur le chemin, il s'était bien assuré que son 9mm était bien chargé, au cas où il aurait besoin de s'en servir. Envers Kolya, il avait toujours la gâchette facile mais il fallait vraiment qu'il apprenne à viser un peu mieux. A croire que cet enfoiré de Genii avait un ange gardien qui veillait au dessus de sa tête.

Après avoir donc zigzagué dans les couloirs de la cité, il arriva enfin dans la salle d'embarquement. A peine eut-il mis un pas dans la pièce, qu'il entendit cette voix si particulière, déblatérant un discours tout aussi pathétique que sa petite personne, rabaissant plus bas que terre les Atlantes ici présents. D'un pas lent, il se dirigea vers le balcon de salle de contrôle, pouvant ainsi voir son ennemi de toujours, faisant le beau en plein milieu de l’escalier central. La main posée sur son 9mm, il se tâtait pour l'en sortir et lui loger une balle en pleine tête. En hauteur, il avait une vue bien plongeante. Ni vu, ni connu. Mais pour le moment, il n'en était pas question. Il se décida à ranger sa haine profonde dans un coin.

Citation :

« Dr Weir, ce n’est pas tout, mais j’ai un emploi du temps bien chargé. Où est… Sheppard ! »

« Je ne savais pas que je vous manquais autant, » lâcha le militaire alors qu'il sortit de la salle pour se diriger vers l'escalier.

Citation :

« Rho, vous n’avez pas changé d’un sous, aussi élégant et emplie de cette prestance.. rayonnante. »

« On se fait des politesses maintenant ? Ça change. Même si je sais que venant d'un personnage aussi abjecte que vous, c'est loin d'être flatteur. Enfin bref, trêve de plaisanterie car après ce que j'ai entendu, vous êtes pressé et personnellement, je préfère vous savoir loin d'ici. »

En effet, la dernière fois qu'il avait vu le Genii sur cette cité, il venait de kidnapper sa petite fille adorée avant de lui retourner le cerveau. Ça, il ne pourrait jamais l'oublier. S'il s'était écouté, il aurait mieux fait d'aller vérifier si cette ordure était bel et bien tombé sous la balle qu'il lui avait tiré dans le dos. Peu importe, c'était du passé. Désormais, le Genii était devant lui.

A chaque marche que le militaire descendait, son visage s'assombrissait. De plus, son regard de tueur ne quittait pas celui du Pégasien devant lui. Son arme de poing le démangeait de plus en plus. Seul de grandes inspirations faisait redescendre son envie de le tuer sur place. Il était maintenant plus qu'à quelques marches de lui. Quel dommage s'il venait à le pousser en bas des escaliers. Un accident bête... Ce n'est que seulement deux marches avant lui, que le militaire s'arrêta, profitant d'être plus haut que lui pour le toiser.

« Donc... qu'est-ce que vous voulez Kolya ? »

Never Not Love You

You changed, you changed my life for good... I fell, but it felt more like flying... We did, did everything we could... But sometimes love loses to timing

Kolya eut un sourire qui s'étira en coin lorsque Sheppard s'étonna du fait qu'il lui avait manqué. Si seulement il savait ? Sheppard avait toujours été son favori. En bon prédateur complétement cinglé, il aimait traquer et jouer avec des proies qui étaient son égal. Cela avait été le cas durant une longue décennie. Même si avec les années le jeune homme s'était quelque peu ramolli, il fallait l'avouer. Acastus savait qu'il était son pire cauchemar, une de ses craintes les plus profondes pour avoir pu modeler son esprit lors d'un enlèvement. Il ne doutait pas qu'il avait dû reprendre du poil de la bête, mais vu leur passif. Il serait étonnant qu'il ait tout oublié. Il avait l'impression d'être son marionnettiste parfois. Il le connaissait très bien dans les moindres détails, sachant tirer ses ficelles sensibles avec dextérité. Oui, le commandant Genii était une véritable saloperie lorsqu'il s'agissait de faire mal, et surtout de faire au psychologique. Voilà toute la finesse de la torture. Savoir détruire une personne sur le plan émotionnel était plus subtil et beaucoup plus efficace que de s'attaquer uniquement au physique. Cette réflexion lui fit pensait à son protégé: Sylas. Lui n'avait pas encore très bien saisi cette subtilité avec son jouet favori. Quelques cours lui seraient nécessaire ou pas.. Il n'était de toute façon pas au courant des dernières péripéties dans le clan Sheppard et pour sûr il se régalerait de les entendre.

Sheppard a écrit:: « On se fait des politesses maintenant ? Ça change. Même si je sais que venant d'un personnage aussi abjecte que vous, c'est loin d'être flatteur. Enfin bref, trêve de plaisanterie car après ce que j'ai entendu, vous êtes pressé et personnellement, je préfère vous savoir loin d'ici. »

Kolya posa une main sur sa poitrine, feintant d'être peiné. Finalement il se mit à frotter ses bouts de doigts de cette même main, puis de le pointer de l'index, s'approchant pour que seul lui l'entende.

"Pas aussi pressé que la dernière fois Sheppard.. oh non.. Cette fois ci j'ai pris tout mon temps. J'espère que cette doctoresse blonde vous avez fait mes salutations lorsqu'elle m'a rendu visite, car je vous assure qu'avec ce que j'ai à vous dire, vous ne serez pas déçu. Vous allez regretter de m'avoir humilier ainsi et rendu le peuple Genii faible. La seule conséquence sera pour votre peuple.. et la jeune génération présente au sein de la Cité.. Enfin tout est négociable.. je suppose qu'en tant que père, vous n'aimeriez pas que votre fille soit en danger. Mégane c'est ça ? Mes souvenirs commencent à me faire défaut.. mais je n'oublierais jamais son visage.. ni ce que j'ai pu apprendre.. sur... elle"

Bien sûr, Kolya n'allait pas avoué que la fille Sheppard l'intéressait au plus au point pour des expérimentation médicale et scientifique. Tout vient à point à qui sait attendre. Pour le moment, il s'amusait juste à manier les mots, à faire monter la pression, tout en étant parfaitement intouchable. Après un sourire malsain, ce dernier le contourna non sans le pousser de l'épaule, sentant de l'électricité statique dans l'air.

"Docteur Weir si vous voulez bien convoquer les têtes pensantes de cette Cité s'il vous plaît. Je vais m'installer en salle de réunion.. Je suis un peu comme chez moi ici, après tout" dit-il en plaisantant en avançant dans une file d'honneur que les Terriens, lui cédaient, sur son passage. Il entendait jasé, les ragots allaient se répandre comme une traînée de poudre et le pégasien en était plutôt fier. Alors qu'il arrivait en haut des marches menant à la sale de réunion, le barrage lui fut bloqué par un homme, assez grand, brun, portant un impair beige. Ce dernier avait un regard perçant et empli de haine.

"Tout doux, je viens ici en paix.. par contre vous me bloquer ma route, si vous pouviez vous poussez... maintenant" ajouta-t-il en durcissant sa voix. Ce dernier porta un regard par dessus son épaule, il le suivit et vit Sheppard avec ce même air empli de haine. Se connaissait-il ? Quoiqu'il en soit Cerbère se poussa et il put entrer dans la salle. Il s'installa convenablement et attendit que le petit monde arrive. Cela ne prit pas très longtemps, bien que le secteur scientifique n'était pas encore représenté. Où était donc le Dr Mckay ? Tant pis pour lui. Il sortit une cléf USB de sa poche et la balança à l'informaticien présent.

"Ne vous inquiétez pas il n'y a pas de virus. J'ai juste un petit film à vous montrer. Vous pouvez y aller maintenant, les retardataires ont toujours tord"

L'informaticien s'exécuta et diffusa le petit film du procès de Ladon, visiblement bien diminué, puis de son exécution. Bien sûr tout ceci était une mise en scène, mais à voir les têtes des dirigeants de la Cité, cela avait eu l'effet escompté.

"Heum.." boit une gorgée d'eau avec une grimace. "Il n'y aurait pas de whisky ? (se retourne vers les militaires gardant la porte) Non ? (se retourne vers Weir, puis Sheppard) Sheppard ? Ne me dite pas que vous n'avez pas une petite bouteille qui traîne"

Il fut vite remis à sa place. Il accepta en beau joueur. Après tout, il faisait exprès d'être particulièrement exécrable. Il prit son temps, savourant l'eau, le buvant doucement et d'une traite.

"Bien... (repose son verre).. Ces images devraient maintenant vous indiquer que la Coallition Genii a reprit les rennes du merdier que vous aviez semé. Ce traite de Ladon a répondu de ses actes et de ses choix passés. Si vous voulez une vrai preuve de sa mort, je pourrais vous envoyer sa tête dans un paquet cadeau.. Ca ne me dérange pas."

Il s'humecta la lèvre et joignit ses mains tout en se redressant sur la table, posant ses coudes dessus.

"Je vais allez droit au but, car ce n'est pas dans mes habitudes de tergiverser. Je pense que cela fait un petit temps déjà que vos équipes d'explorations reviennent bredouilles ou blessés. Que des accords de négociations sont rompus, entraînant la conséquence direct d'un peuple hostile à votre égard. Vos partenaires marchands n'ont mystérieusement plus de ressources à vous fournir ? je me trompe ? Je pourrais même aller jusqu'à dire qu'un certain mouvement de rébellion s'opère à votre encontre. Comment interprétez vous ceci Dr Weir ? vous la grande Diplomate Terrienne. Ne serait-ce pas là le début d'un échec cuisant quant à vos rapports politiques ? pour quelle raison déjà.. mmh dit-il d'un soupir, tout en portant un doigt sur sa bouche, l'air suspicieux. Vous allez apprendre à vos dépens que le peuple Pégasien n'a pas besoin d'un peuple comme vous, leur promettant mont et merveille mais qui n'arrive pas à gérer la totalité de leur alliance. Certains paysans crèvent de maladie au fin fond de la galaxie, d'autres n'ont pas trouvé refuge lorsque les forces de la nature ont dévaster leur village. Je ne parle même pas des Wraiths opérant des récoltes alors que vous aviez promis de les défendre. Toutes vos belles promesses n'ont finalement jamais vraiment été maintenu. Non, vous êtes bien trop occupé à vous regarder le nombril sur vos problèmes personnels"

Il fit une pause, comme tout bon candidat à la présidentielle, pour que son discours entre bien dans les petites têtes.

"Vous récoltez simplement votre négligence. La Coallition Genii a maintenant la main prise sur une bonne partie de la galaxie. Nous leur apportons ce que vous ne pouvez pas fournir. Une présence constante dans l'ensemble de leur difficulté. Chose que vous êtes numériquement impossible de pouvoir donner. Pour des nons-natifs d'ici, vous avez tout de même causé d'innombrable dégâts.. Les réplicateurs, le réveil des wraiths.. Sans compter que Mckay a fait explosé un système solaire complet. Vous avez des casseroles suspendus à vos pieds et vous prétendez être de bon samaritain. Le peuple de pégase en a eu tout simplement assez" lança-t-il non sans fierté de son petit discours.

Jenny était en train d'expérimenter une simulation en astrophysique sur l'effet Doppler des trous noirs. La technologie lantienne était génial par rapport aux expérimentations, le matériel beaucoup plus élaboré que sur Terre permettait de multiplier le champ des possibles et d'avancer en terme de compréhension sur des concepts qui n'étaient qu'à l'état de théorie sur Terre. Avec ses découvertes, la jeune femme pourrait très bien gagner des prix nobels dans son domaine non sans difficulté. Mais elle n'était pas ainsi, le programme porte des étoiles lui avait déjà donné beaucoup de chose, elle n'avait pas besoin de gloire quant au rendu de son travail.

Soudain la lumière de son laboratoire s'alluma, alors qu'elle était dans la pénombre. Sur le coup, elle sursauta, et sortit de sa torpeur en voyant son assistant. Apparemment la nouvelle n'était pas bonne.

"Il y a eut un blessé en Zone inexplorées c'est ça ?"

"Non Madame..."

Il expliqua la suite avec tous les détails qu'il avaient pu avoir. Plus il il parlait et plus la mine de Jenny se décomposa. Les traits de visage assombri, elle ne put s'empêcher de fermer les yeux un instant étant traversé par des souvenirs désagréables. Elle se souvint de toutes les fois où elle avait retrouvé John à l'infirmerie en quasi "lambeaux", là fois où leurs deux ennemis respectifs s'étaient alliés pour leur pourrir la vie, ou encore l'assaut sur la cité il y avait quasi 2 ans de cela et où Mégane avait été enlevé. Que voulait-il exactement ? Elle avait été mise au courant de "l'avertissement" qu'il avait transmis en la personne de Kylee. Ses équipes scientifiques étaient souvent traqués et attaqués. Elle ne calculait plus le nombre de rapport qu'elle avait dû écrire avec Mckay étant tous deux responsables et chefs de pôle. Quelque chose se tramait déjà depuis un petit temps dans Pégase, mais elle ne savait pas encore quoi.. et si ? et si cela avait un rapport avec les geniis ? Non ce n'était pas possible, Kolya avait beau être le leader la rébellion, il n'avait pas le bras aussi long. Du moins c'est ce qu'elle pensait. Lorsque l'assistant lui évoqua le fait que Mckay n'était pas dispo et en mission off world, elle grimaça. Sachant pertinemment qu'elle devait se présenter à cette réunion de malheur. D'un autre côté, il valait mieux qu'elle ne laisse pas John l'affronter seul. Il était ce que Sylas pouvait être à son encontre, avec toutes les émotions profondes que cela pouvait faire ressortir.

Jenny quitta donc son laboratoire et se dirigea en salle de contrôle descendant les quelques marches pour remonter les autres vers la salle de réunion. D'un pas lourd, elle inspira avant d'ouvrir la porte. Tombant sur la fin du discours de cet être laid et gros. Il fallait qu'il fasse attention, au vu de son âge la crise cardiaque pouvait pointer le bout de son nez plus vite que prévu. Toujours autant méprisable que cela soit par rapport aux mots qui pouvaient sortir de sa bouche ou bien par rapport à son apparence. Il ne fallut pas longtemps à Mme Sheppard pour comprendre qu'il était venu asseoir sa supériorité. C'est ce qu'elle en déduisait, sinon jamais il ne se serait fourré dans la gueule du loup. Il devait avoir quelque chose pour retenir l'attention des Atlantes. Elle put lire la surprise dans le regard de John en la voyant et lui répondit par un plissement de ses lèvres et un haussement de sourcils.

"Veuillez m'excuser pour le retard, le Dr Mckay n'étant pas disponible, je suis chargée d'assister à cette.. réunion" répondit-elle le plus neutrement possible en allant trouver le siège aux côtés de John. A peine eut-elle était assise que Kolya prit la parole.

"Tiens mais qui voilà..."

A voir le pétillement dans son regard, elle en eut presque un haut le coeur de dégoût. Il était comme un livre ouvert, un enfant qui ne savait pas cacher ses émotions et clairement son air était en train de suggérer qu'il jubilait de voir son couple favori réuni à nouveau dans "l'horreur" de la situation.

"Le Dr Mckay envoi ses subalternes faire le boulot de secrétaire."

La Revanche de Kolya Hkmc

Jenny ne broncha pas et haussa un sourcil. Le Dr Weir voulut prendre la parole, mais la jeune femme lui lança un regard qui voulait dire qu'elle gérait.

"Non.. il n'envoi personne, je suis là en tant que codirigeante de la cellule scientifique de la Cité et pour écouter vos dires et décider si besoin. Donc, encore une fois, je m'excuse de mon retard. Je suis sûre que vous ne ferez pas fi de mon indélicatesse contrairement à la votre..."

Les mots s'accumulaient et lui brûler la bouche. Il serait facile de lui reclaquer quelques bribes du passés; mais la jeune femme resta à sa place.. du moins elle essayait, vu que ce gros merdeux se mit à rire.

"Qu'est-ce qui s'est passé avec Ladon, où est-il ?" demanda-t-elle tout bas à John.

"Cela fait très longtemps que je vous avais croisé, mais vous n'avez pas perdu de votre caractère.. agaçant très cher. Vous faîtes bien la paire.. (les montre de l'index) et si vous me permettez... je dois bien avouer que dans une certaine mesure je vous apprécie. Mes félicitations pour votre promotion Docteur Sheppard."

"Je me passerais de vos félicitations" dit-elle d'un ton froid, le regard à l'avenant, n'aimant pas cette lueur qui dansait dans ses yeux pervers. A quoi pensait-il ?

Whispers in the Dark

Une balle et on parlait plus. Juste une petite balle logée entre ses deux yeux de fouine hautaine et bons nombres de problèmes seraient réglés. Énervant en temps normal, à croire qu'il avait redoublé d'intensité. Il se croyait le petit, le coq se pavanant dans SA basse cours. John ne rêvait que d'une chose, c'était de faire cuire ce petit coq à la brosse une bonne fois pour toute.

Mais afin de pimenter encore plus la conversation et surtout, agacer d'avantage son jouet favoris, Kolya se décida à parler de Mégane, non sans oublier de se rappeler au bon souvenir du militaire, de ce qu'il avait fait à sa petite fille lors de leur dernière rencontre. Le Colonel n'en revenait toujours pas qu'il n'avait pas réussi à en finir avec lui. Soit, il visait véritablement comme un pied, soit Acastus avait la peau bien plus dur qu'il ne pensait donc bien plus dur à tuer. A croire que les parasites étaient une chose bien compliqué à éradiquer.

Alors que John s'enquit à lui poser la fameuse question de ce qu'il voulait car il ne s'était pas déplacer pour rien, le Commandant Genii l'ignora totalement, le contournant même, en prenant bien soin de le pousser comme si de rien n'était. John prit une grande respiration silencieuse afin de contrôler sa haine en lui. Il le regarda s'adresser au Docteur Weir, indiquant sa demande de rassembler les têtes pensantes de la cité comme il aimait les appeler, afin de se joindre à une réunion pleinement présider par ses soins, à coup sur. Cette dernière finit à contre cœur par s’exécuter et contacta qui de droit afin qu'ils se joignent à eux, alors que le Genii grimpait le restant des escaliers pour se rendre à la salle de réunion. John n'eut d'autre choix que de lui emboîter le pas mais rapidement, son ennemi juré fut vite stoppé sur son trajet par Castiel, qui se la jouait chien de garde devant la salle. D'un simple geste de la tête en direction de l'Enokien, il lui fit signe de s'enlever du passage, ce qu'il fit sans rien dire.

Tout ce beau petit monde se retrouva donc en salle de réunion. Seul manquait Rodney qui n'avait pas choisit son jour pour se faire désirer. Kolya finit par faire diffuser un film qu'il avait prit avec lui, dévoilant ainsi le sort qu'il avait réservé à l'ancien dirigeant Genii. Ladon avait tout bonnement exécuté par Kolya comme un moins que rien. Enfin, c'est ce que pensait le militaire. Il avait tout simplement satisfait sa petite vengeance qu'il devait le ronger depuis toutes ses années. Sans ajouter un mot, John lança un regard plus que colérique envers le Genii, qui pour sa part, semblait amusé rien que de voir les têtes déconfites des personnes en face de lui. Elizabeth avait même finit par détourner le regard devant la scène qui était mise en pause sur l'écran devant elle, avant que la vidéo de se coupe : Ladon gisant dans son sang. Kolya se joua même de la situation en demandant un verre, comme s'il était véritablement chez lui. Il voulait un whisky ? Dommage que John n'avait pas une bouteille sous la main car il se serait fait un plaisir de lui éclater sur le sommet du crane.

C'est alors que le grand Kolya commença son long monologue qui allait expliquer le pourquoi du comment de tout ce spectacle. Il fallait bien se douter que Kolya était derrière tout ce merdier qui régnait dans Pégase depuis quelques mois. Mais à l'écouter, à croire que les Atlantes étaient les seuls responsables de ça, responsable de leur décadence en quelque sorte. Certes, ils avaient fait des erreur depuis leur arrivée mais qui n'en a jamais fait. Kolya avait juste su appuyer où ça fait mal pour se mettre certains pégasiens dans sa poche. Mais alors que John voulu répliquer sur la première partie de son blabla, le dernier protagoniste de l'histoire se décida à faire son entrée. Cependant, ce ne fut pas le personnage attendue. Rodney ne pointa pas le bout de son nez mais ce fut celui de Jenny. Le militaire ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel en la voyant arriver. Il aurait préféré toute autre personne qu'elle, pour représenter la section scientifique de la cité. Forcément, Kolya ne put s'empêcher de faire une remarque sexiste à ce propos alors que la jeune femme s'installa sur la chaise à côté de John. Avec ces piques habituelles, Jenny se fit un malin plaisir de renvoyer le Genii dans les cordes en répliquant de plus belle. Mais avant qu'il ne daigne répliquer à son tour, Jenny se pencha vers son mari afin de poser une simple question en chuchotant.

Jenny a écrit:

"Qu'est-ce qui s'est passé avec Ladon, où est-il ?"

« Kolya l'a fait exécuté pour prendre sa place. »

La conversation se concentra de nouveau sur les motivations du Genii qui reprit encore sur un long monologue qui enfonçait encore d'avantage les Atlantes. A croire qu'il n'était venu que pour ça. Mais au bout d'un moment, cela suffisait. Ce fut enfin au tour de la dirigeante de la cité d'en placer une dans la discussion.

« Vous nous accusez de tous les méfaits de cette galaxie. Je ne vais pas vous contredire sur certaines choses. Nous avons fais des erreurs mais je pense que vous n'êtes pas mal de ce côté là non plus. Vous parlez comme si vous étiez le saint sauveur de cette galaxie mais juste à titre d'informations, qu'avez vous fait concrètement pour réparer nos soit disant erreurs ? Vous êtes plus nombreux que nous, je le conçois mais à part nous discréditer auprès de nos anciens alliés, qu'avez vous fais ? Montrez nous des exemples concrets et à ce moment là, j'accepterais que vous veniez ici pour nous insulter.»

A ce moment là, John ne put s’empêcher de prendre la suite de la discussion, sans laisser le temps au Genii d'en remettre une couche.

« Je suis désolé Elizabeth mais ce n'est pas la peine de tenter de parlementer avec lui. J'ai encore du mal à croire que vous souhaitez le bien être de la galaxie de Pégase et corriger nos erreurs. Vous cherchez juste à faire votre petite vengeance personnelle envers nous, histoire qu'on se retrouve à votre merci. Je me trompe ? Je pense que depuis que nous nous connaissons, je commence à connaître votre ego surdimensionné qui fait de vous ce que vous êtes. Rien que voir ce sourire mesquin sur votre visage, en dit long. »

John avait raison mais le ton employé par le militaire n'était pas au goût de la dirigeante qui préférait le remettre à sa place tout de suite.

« Colonel, ça suffit ! » ordonna t-elle calmement. Cependant, John n'en avait rien à faire et poursuivit sur sa lancée sur un ton beaucoup plus familier cette fois ci.

« Qu'est-ce que tu veux ou je te fais repartir sur ta planète sans prendre de pincettes... »

Au diable les politesses, quitte à se prendre encore une réprimande de la part de sa supérieure voire un blâme. La voir faire des courbettes avec ce personnage abjecte lui donnait envie de vomir. Autant ne pas tourner autour du pot pour que le Genii retourne d'où il vienne sans plus attendre.

Never Not Love You

You changed, you changed my life for good... I fell, but it felt more like flying... We did, did everything we could... But sometimes love loses to timing

L'irruption du Dr Sunr... pardon du Dr Sheppard avait été tel un amuse-gueule pour notre dictateur diplomate. Cela faisait très... très longtemps qu'il ne l'avait pas croisé. Leur dernière rencontre datée de plusieurs années en arrière lorsque son acolyte et lui-même avait réussi à séquestrer le couple Atlante. Rien que des bons moments où ils avaient pu à deux briser leur psyché avec délectation. Apparemment ils étaient toujours ensemble. La belle à faire. Mais était-ce vraiment étonnant ? Une vieille carne ou une mauvaise herbe ne se tuait pas si facilement. Qui plus est, elle avait monté dans la hierarchie. Kolya se mordit la langue pour ne pas émettre un avis personnel qui lui aurait valu une mandale de la part de Sheppard mâle: à savoir que coucher avec le leader militaire avait ses avantages.

Trêve de plaisanterie, la récréation serait pour plus tard, il était là dans un but précis et poser ses conditions face à ce peuple qui se croyait supérieur à souhait depuis bien trop d'année. Pégase à son peuple ! et pas aux étrangers ! cela ne vous rappelle personne ? bref.

Elisabeth Weir a écrit:: « Vous nous accusez de tous les méfaits de cette galaxie. Je ne vais pas vous contredire sur certaines choses. Nous avons fais des erreurs mais je pense que vous n'êtes pas mal de ce côté là non plus. Vous parlez comme si vous étiez le saint sauveur de cette galaxie mais juste à titre d'informations, qu'avez vous fait concrètement pour réparer nos soit disant erreurs ? Vous êtes plus nombreux que nous, je le conçois mais à part nous discréditer auprès de nos anciens alliés, qu'avez vous fais ? Montrez nous des exemples concrets et à ce moment là, j'accepterais que vous veniez ici pour nous insulter.»

Kolya acquiesçât au début du discours de la dirigeante. Bien ils n'étaient peut être pas si idiot que ça pour reconnaître leur faute c'était un début. Oui. Kolya avait fini par s'auto convaincre que ses actions étaient louables. Cela en disait long sur son état psychologique. Il se voyait en sauveur de Pégase, mettant sous son aile de nombreux peuples qui avaient l'esprit chauvin, les autres avaient juste peur de se mesurer à l'un des plus insipides, vicieux et horrible tortionnaire de cet ère. Elisabeth tentait de le piquer à vif, mais cela était d'un médiocre. Il aurait pu contre argumenter, mais ce cher Colonel se permit d'enchaîner, aussi rapidement qu'un guépard. Un beau et doux guépard que ce cher Kolya, ou Koko pour les intimes avait envie de caresser.

John Sheppard a écrit:: « Je suis désolé Elizabeth mais ce n'est pas la peine de tenter de parlementer avec lui. J'ai encore du mal à croire que vous souhaitez le bien être de la galaxie de Pégase et corriger nos erreurs. Vous cherchez juste à faire votre petite vengeance personnelle envers nous, histoire qu'on se retrouve à votre merci. Je me trompe ? Je pense que depuis que nous nous connaissons, je commence à connaître votre ego surdimensionné qui fait de vous ce que vous êtes. Rien que voir ce sourire mesquin sur votre visage, en dit long. »

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Oui il souriait mesquinement, si ce n'était qu'il riait quasi au nez de ces ennemis car il se savait en position de force. Après tout s'ils auraient voulu, il serait déjà au cachot, ou bien mort. Enfin si ces derniers en avaient dans le pantalon, Acastus savait que les Terriens avaient un certain sens de l'hospitalité, même envers les pires ordures. C'était une qualité dans un sens ou un sacré défaut, tout dépendait du point de vue. Au moins cela avait un avantage, son acolyte, Sylas, devait certainement être vivant et croupir en cellule.

"Vous devriez écouter votre supérieure, car contrairement ce que vous pensez, vous n'êtes clairement pas en position de force, vous et votre peuple."

C'est alors que Sheppard montra un visage beaucoup plus glacial, sans émotion, avec le regard avenant qui allait avec. Le commandant Genii, manqua un petit battement de coeur... Ôoh, non ! Il ne le craignait pas. Juste que ce vieux psychopathe était en train de jubiler à outrance de voir son jouet réagir ainsi. Il adorait quand il avait du mordant, cela lui donnait plus de goût et Kolya salivait de sentir son dégoût, sa haine et son amertume le consumer... Quand à contempler la délicieuse créature à ses côtés avec un regard qui aurait pu le fusiller si cela aurait pu. Il était clairement aux anges de mettre autant de trouble dans leur petite vie bien rangée. Après tout Kolya était un magnifique sociopathe, subtil, sachant donner de sa personne quand cela le nécessité. Les Sheppards le savaient. Il eut un sourire, quasi malsain qui aurait pu refroidir l'échine à plus d'un. Il s'avança à la manière de son Toy Boy préféré, sur la table, apposant ses coudes pour avoir cette sensation d'être plus proche de lui, alors qu'il se trouvait à 4m de distance dans la configuration actuelle.

John Sheppard a écrit:: « Qu'est-ce que tu veux ou je te fais repartir sur ta planète sans prendre de pincettes... »

"Outch" dit-il, l'air faussement contrarié, avant de tapoter ses doigts contre la table.

"Bien... vous voulez tout de suite aller au dernier chapitre ? Parfait *claquement de doigt*. On passe à la fin directement."

Il prit le temps néanmoins de se resservir un verre d'eau étant donné qu'ils n'étaient pas capable d'accueillir convenablement un convive, avant de le boire d'une traite et claquer violemment le verre. A tel point que celui-ci explosa avec perte et fracas. Il lâcha un oops et dériva le regard vers un mililtaire qui gardait l'entrée.

"Garçon, il va falloir me nettoyer tout ça.. hum..."

Après un raclement de gorge, il regarda tour à tour, les Sheppard, ainsi que Weir, avant de se lancer et de dévoiler la vraie raison de sa présence et expliquer ses desseins.

(Facultatif dans ce post en imaginant cette scène dans un univers parallèle)

Spoiler:

"C'est très simple.. nous avons effectué un coup d'état avec précision et Ladon est tombé. Manque de chance, il s'avérait qu'il était un précieux allié pour vous, les Atlantes.. ou devrais-je dire les Terriens. Il vous apporté le soutien de certain peuple de Pégase quant à certaine contractualisation sur des marchés alimentaires mais aussi politiques. Voyez vous. Lors de ma dernière offensive au sein d'Atlantis. Souvenez-vous, celle où j'ai réussi avec une facilité déconcertante - d'ailleurs j'espère que vous avez renforcé votre sécurité Sheppard - a enlever la fille chérie de cette Cité, Mégane... (soupir nostalgique avant de se reconcentrer sur son speech).. Vous avez d'ailleurs réussi à arrêter l'un de mes partenaires: Sylas Danaé. Si vous pensiez que je l'avais oublié.. oh non.. Il n'est pas très intelligent, mais il a ses compétences dans un sens et il peut être très pointilleux... Surtout lorsque cela vous concerne ma chère(regard vers Jenny).... Je n'irais pas par 4 chemins. Vous êtes certainement au fait que vos missions off world se soldent généralement par un échec cuisant. Peu importe la formalité de base. C'est parce que j'ai la main mise sur la majorité des peuples de Pégase. Cela fait un petit 3 ans que je peaufine ce plan. Colonel... vous auriez dû mieux viser à l'époque quand vous avez récupéré votre fille. Mon venin a eu le temps d'agir et a du des conséquences qui, je pense, s'est avéré, catastrophique pour vous..."

Reboit une gorgée d'eau.

"Maintenant vous avez 2 choix. Soit, vous coopérez avec moi. Et je vous autorise à quémander des vivres envers mes partenaires commerciaux. Ils vous feront une petite clémence afin que vous ne mourriez pas de faim. Je n'aimerais pas vous éradiquer de la sorte, à cause d'un siège rondement mené. Non.. je suis un plus fin stratège que cela. Surtout ne vous mentez pas. Je connais très bien votre situation diplomatique dans pégase, vous êtes faibles et je le sais. Vos équipes reviennent de plus en plus en mauvais état des excursions.. les partenaires commerciaux rompent leurs contrats.. et votre précieuse Terre se situe à des années et des années lumières de notre galaxie."

Il hocha les épaules, avec les paumes de mains dirigés vers le plafond.

"Ils ne pourront donc pas, vous approvisionnez aussi quotidiennement que vous espérez me faire croire Dr Weir. Pas la peine de réfléchir, je lis en vous comme dans un livre ouvert. Je suis donc prêt... à la négociation.. En bon altruiste, je souhaite apporter au peuple Atlantes les besoins nécessaires à sa survie, les vivres, mais aussi la main d'œuvre nécessaire si besoin à vos projets d'agricultures. Nous pouvons même imaginer un partenariat envers des peuples plus civilisés envers lesquels vous pourriez apprendre en matière de technologies."

Kolya cita quelques peuples qui étaient auparavant alliés aux atlantes, leur clouant ainsi leurs becs sur sa "méga-puissance" et sa main mise au sein de Pégase. En réalité, les pauvres n'avaient pas trop de marge de manoeuvre... et ils le savaient.

"Sinon... Vous vous retrouverez seule sur cette galaxie, sans partenaires amicaux et politiques.. tout peuple pourrait vous être hostile... au meilleur des cas... (gros blanc..............) Toutefois, je me sens d'humeur bon samaritain.. Je suis prêt à vous aider et cette offre et à prendre ou à laisser.. Tiens comme preuve de bon engagement, je souhaite que vous libériez Sylas Danaé sur le champ et que vous lui laissiez le temps de se refaire une petite beauté.. (il se mit à rire nonchalamment) J'en déduis qu'il doit bien être encore vivant vu vos têtes. Si les paris auraient été ouvert, je l'aurais bien parié... Vous n'êtes nullement des assassins et vous n'avez pas la mentalité Pégasienne... Le peuple de Pégase survie depuis des lustres envers diverses menaces. Cela est encodé dans leur gène. Demandez à votre Teyla Emmagan.. Elle me comprendra.. Vous êtes de pauvres ours en peluche, incapable de prendre une décision qui devrait avoir pour conséquence de vous salir les mains... (dérive son regard vers le Dr Sheppard qui bouillonne à vu d'oeil) Un commentaire Dr Sheppard ?... Co-Dirigeante de la section scientifique ? (il eut un rire gras); Ne me dites pas que le fait d'imaginer Mr Danaé hors de ces murs vous fait quelque chose. Si vous n'avez pas eu l'audace de le tuer après tout ce qu'il vous à fait... je n'y.... peux... rien..."

Sans cri et gare, Acastus se retrouva face au Dr Sheppard....

Ce gros fils de putain, cet ignominie vivante aurait dû avoir une balle logée entre ses deux yeux depuis belle lurette. Il se pensait vraiment le big boss de Pégase, le bon serviteur de ses pauvres âmes sans défense. Connerie ! hurla sa conscience, alors que la jeune femme mordillait sa lèvre inférieure. Il s'était fait passé pour mort au cours de ces dernières années juste pour fomenter le plus beau plan machiavélique de sa carrière. Jenny devait bien se l'avouer malheureusement. Maintenant les Atlantes se retrouvaient quasi au pied du mur. Leur survie dépendait de leurs partenaires dans Pégase, ils n'étaient pas auto-suffisant.

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Son regard dériva vers John, complétement interloqué, pendant qu'il continuait à débiter son discours, faisant la roue tel un paon. C'est alors qu'il mentionna son exigence à savoir: libérer Sylas Danaé. Sa réaction ne se fit pas attendre, elle posa une main sur la table devant elle et se redressa tel un diable de sa chaise, dans un "quoi ??!" bruyant.

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Ce dernier en profita pour rire. Pour le coup elle aurait dû être plus modérée car Kolya eut vite fait de comprendre que les Atlantes le retenaient toujours. Mais comment garder son sang froid ? Alors que cet être lui avait fait connaître l'enfer et avait commis l'acte le plus irréparable qu'il soit pour une femme: tuer son enfant et causer des séquelles irréparables en elle. Si cela n'aurait tenu qu'à elle ou à John, Sylas serait mort, mais la Diplomatie s'en était mêlé: Weir. C'est alors que Kolya la piqua à vif, il se foutait royalement de sa gueule à vrai dire. Le stylo qu'elle tenait en main faisait office de boule anti-stress. La jointure de ses phalanges blanchissaient par la force qu'elle y mettait et sa respiration se fit plus forte, sa poitrine montait et descendait à un rythme effréné. Ses oreilles bourdonnaient par la haine qui l'envahissait. Si John pensait à une crise d'angoisse, c'était plutôt un déferlement de colère qui coulait dans ses veines. Finalement s'en fut de trop et la jeune femme se leva d'un bond et en quelques enjambées, elle fit face à Acastus.

Jenny l'attrapa par l'épaule et le fit tourner vers elle en le poussant jusqu'à ce que sa chaise bute contre le coin de table. Elle était littéralement une harpie.

"Parce que vous croyez être supérieur en venant marquer votre territoire jusqu'ici ? Vos exigences vous pouvez vous les foutres au cul ! et ravalez tout votre baratin de merde. Cherchez moi encore une fois et je vous plante ce joli stylo dans la carotide... En souvenir du bon vieux temps"

Les geniis sbires levèrent leurs armes de poing vers Jenny tandis que le Dr Weir s'était levée.

"Dr Sheppard ! Calmez-vous, nous sommes déjà dans une situation plus que délicate..."

Malheureusement Jenny venait de perdre son sang froid, il y avait des sujets qu'il ne valait mieux pas titiller.

"SAUF votre respect (tourne un regard assassin vers la dirigeante). Si vous nous auriez laissé faire il y a quelques mois après ce qu'il s'est passé, nous ne serions pas là aujourd'hui à devoir courber l'échine face à cet ignominie qui..."

Elle n'aurait peut-être pas dû insinuer certaine chose, mais de toute manière, elle ne put terminer sa phrase car Kolya vint saisir son poignet et le tordre, la faisant se courber de douleur vers la table.

"Oui... c'est bien cet ignominie qui vous fait courber l'échine ma chère et ce regard noir ne me fait que plus jubiler.. Dommage que nous ne soyons pas dans l'un de mes bunkers. Vous savez bien comment je traite ce genre de comportement."

Jenny tenta de se libérer en grognant, chose qui se produisit car il la lâcha.

"Baissez vos armes" dit-il à l'attention de ses sbires. "Et reprenez moi votre Tigresse.. j'aurais sans doute besoin de vous un jour prochain... Ne gâchons pas le plaisir et reprenons nos esprits" pousse avec fermeté la jeune femme en direction de John, puis se râcle la gorge: "Donc... avez vous besoin de vous concerter pour m'apporter votre réponse ou est-ce que l'on gagne du temps ?"

Whispers in the Dark

John n'était pas du genre à se laisser démonter en temps normal donc face à cette être méprisable, il n'allait pas faiblir, bien au contraire. Mais à première vue, cela amusait plus le Genii qu'autre chose, ce qui le rendait encore plus exécrable que d’habitude. Son 9mm le démangeait vraiment de plus en plus surtout quand il commença à déblatérer tout ce qu'il avait à dire. Il dévoilait enfin ses véritables intentions, non sans rappeler quelques souvenirs agréable pour lui mais détestable pour la famille Sheppard. Kolya était devenu un spécialiste pour appuyer là où ça faisait mal. John s'en voulait encore d’avoir effectivement tiré comme un pied ce jour là, quand il avait réussi à retrouver de sa fille après son kidnapping. S'étant réinstaller dans le fond de son fauteuil, ses mains étaient posés sur les accoudoirs qu'il était littéralement en train de broyer entre ses doigts, empêchant la circulation sanguine.

Mais ce "détail" passé, il entra enfin dans le vrai vif du sujet. Pour faire simple, il les mettait au pied du mur, les menaçant de se retrouver seul au milieu de cette grande galaxie et que seul lui serait leur sauveur. Non mais pour qui se prenait il ? Il était hors de question que les Atlantes se soumette à cet enfoiré de première. A l'écouter, il serait presque gentil avec eux, de les laisser tout de même vivre dans Pégase. John n'en croyait pas ses oreilles, d'entendre autant de conneries à la minute.

Cependant, le militaire perdu toute sa prestance lorsque le Genii évoqua son souhait que Sylas soit remis en liberté. Rien que d'entendre l'évocation de son nom lui donnait envie de vomir et surtout, lui donnait envie d'aller l'égorger dans son sommeil. Après pourtant tout ces mois, il ne comprenait toujours pas pourquoi il était toujours en vie. La famille Sheppard était devenu persona non grata quand il s'agissait du Genesien et surtout quand il s'agissait de l'approcher. Revoir cet enfoiré en liberté n'était pas une chose que John arrivait à concevoir. A côté de lui, il pouvait ressentir la cocotte minute qui ne demandait qu'à exploser, ce qui malheureusement... ne tarda pas à arriver.

Sans crier gare, Jenny se leva son fauteuil, se qui surprit toute l'assemblée présente, avant de se jeter sur Kolya, lui crachant toute sa rage à la figure, ne manquant pas de le menacer par la même occasion. Le sang de John ne fit qu'un jour. Tout comme la dirigeante de la cité, il se leva de son fauteuil en voyant l'action de la scientifique. En voyant les deux gardes Genii lever leur arme envers sa femme, il ne se gêna pas pour prendre son 9mm de son holster et de le pointer dans leur direction afin de les mettre en joug.

« Jenny, lâche le ! » ordonna-t-il à son épouse avant que la situation s'envenime.

Elizabeth Weir a écrit:

"Dr Sheppard ! Calmez-vous, nous sommes déjà dans une situation plus que délicate..."

John aimait sa femme mais son caractère impulsif lui tapait sur le système quand elle décidait d'en faire qu'à sa tête. Le militaire pouvait comprendre mieux que quiconque ce qu'elle pouvait ressentir mais ce n'était vraiment pas le moment. Elle renchérit en s'attaquant au Dr Weir mais elle ne put terminer son speech car Kolya se rebella en lui attrapant le poignet afin de le tordre pour que la jeune femme se calme. En faisant cela, le Genii avait signer son arrêt de mort. Personne n'avait le droit de toucher à sa femme et encore moins cet enfoiré. Après une énième tirade de "Moi je suis le plus fort", il se décida tout de même à relâcher, tout en demandant à ses sbires de baisser leur arme. A contre cœur, John fit de même.

Acastus Kolya a écrit:

"Et reprenez moi votre Tigresse.. j'aurais sans doute besoin de vous un jour prochain... Ne gâchons pas le plaisir et reprenons nos esprits"

Sans prendre de gant, Kolya poussa violemment la jeune femme vers le militaire, qui la réceptionna au vol. Jenny n'était pas un vulgaire sac de patates. Après s'être assuré qu'elle allait bien, il la mis en sécurité derrière lui avant de se retourner afin de faire face, lui jetant un regard de tueur en plein visage.

Certes la situation était plus quand tendue dans la salle de réunion mais s'il s'écoutait, lui aussi se serait bien attaquer au Commandant en face de lui, qui apparemment, commençait à s'impatienter.

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Elizabeth aurait vraiment espérer que tout se passe dans le calme mais quand vous réunissez des personnes qui se haïssent depuis tellement longtemps dans une même pièce, cela ne peut vraiment pas se passer correctement. Sheppard avait été soft dans son attaque envers le Genii, ce qui ne fut pas le cas de la scientifique, qui s'en était physiquement à lui, même s'il lui avait bien rendu.

«Asseyez-vous tous et nous allons reprendre la discussion calmement. »

Tous les protagonistes présents finirent par suivre son conseil, ce qui la fit pousser un long soupir de soulagement. Déjà que la situation était assez compliqué comme ça, mieux vaut ne pas en rajouter une couche. Désormais, il fallait trouver une solution à leur problème et surtout, donner une réponse au Commandant Genii en face d'elle. Lui donner plus de temps n'était pas forcément une solution. Il voulait littéralement que les Atlantes le couronne Roi de Pégase et surtout, qu'ils s'agenouillent devant eux pour s'avouer vaincus. La diplomate serait incapable de faire ça, surtout devant ce personnage infecte. Reprenant un visage neutre, elle se tourna vers le Genii qui continuait à la regarder avec un air méprisant.

« Vous dites que nous êtes enclin à négocier mais lorsque je vous écoute parler, c'est plutôt du genre marche ou crève. La galaxie de Pégase est grande et nous avons encore des alliés qui nous sont encore fidèles et à qui vous n'avez pas encore retourné le cerveau. Vous ne pourrez pas aller de planète en planète afin de répandre la rumeur comme quoi nous sommes les méchants de Pégase. A vouloir viser trop haut, vous allez vous brûler les ailes comme beaucoup de personnes dans votre genre. Vous nous croyez faible alors que ce n'est pas le cas. Quand à nos vivres, nous nous débrouillerons sans votre aide. Nous ne sommes peut-être pas auto suffisant pour ce genre de chose mais nous saurons faire avec et nous apprendrons à la devenir. Vous ne savez pas de quoi nous sommes capable. Nous trouverons un moyen de subvenir à nos besoin quotidien »

Son visage ne laissa pas transparaître les doutes qu'elle avait en elle. Le Genii avait raison, la Terre ne pourrait pas souvent les ravitailler et même si les Athosiens les aidaient grandement en cultivant les champs sur le continent, cela n'allait pas suffire. Il y avait bien la solution d'entrer en guerre contre le peuple Genii mais cela serait vraiment en dernier recours.

« Nous ne serons jamais seuls, ne vous en déplaise. Je préfère de loin trimer afin de subvenir aux bien être de mes collaborateurs sur Atlantis, que de m'associer avec vous vu le passif que vous avez avec nous. Nous ne serons jamais vos petits toutous à votre botte. Donc, à mon tour de proposer un marché, même si vous l'avez assez souvent dit, nous ne sommes pas en position de force. Je fais libérer votre acolyte et en contre partie, faites votre vie en nous laissant de côté, sans nous gêner dans quoi que ce soit car si c'est le cas, je vous ferais descendre rapidement de votre piédestal. »

Libérer ce Sylas était une très mauvaise décision qui allait très certainement faire péter une durite au couple juste à côté d'elle mais dans la diplomatie, il y avait des choix à faire et cette décision en faisait partie. Avec un peu de chance, Kolya accepterait ce marché même si elle en doutait.

« Mais il y a une chose que j'aimerais bien comprendre. Votre petit manège de jouer avec nous, pour faire de vous le grand sauveteur de la galaxie de Pégase... pourquoi ? Même si vous nous mettiez à mal, qu'allez vous faire pour régler tous les problèmes de cette galaxie ? Les Wraiths et toutes les autres menaces ne vont pas s'évaporer comme ça »

(HJ: 49.ooo postes mouahah !)

Kolya n'avait pas forcément anticipé que sa petite pique envers cette peste de scientifique, aurait eu un effet immédiat et non contrôlé. Il se retrouva avec l'avant bras de cette dernière contre son torse.

Dr Sheppard a écrit:: "Parce que vous croyez être supérieur en venant marquer votre territoire jusqu'ici ? Vos exigences vous pouvez vous les foutres au cul ! et ravalez tout votre baratin de merde. Cherchez moi encore une fois et je vous plante ce joli stylo dans la carotide... En souvenir du bon vieux temps"

Il arqua un sourcil en mémorisant bien les traits de son visage plus qu'haineux. Cela était délectant. Sheppard mâle, lui avait déjà lancé des regards ainsi n'amouraché, mais Sheppard femelle était animé par une passion intérieure qui brûlait en elle. Le plus drôle était surtout que cela s'était déclenché en évoquant la libération de Sylas... mais il y avait plus que ça. Finalement peut être que son acolyte avait pu se libérer durant un moment et faire des petites manigances. C'est ce qu'il en déduisait au vu de comment le Dr Sheppard aboyait sur sa supérieure hiérarchique. Il avait vraiment hâte de l'entendre conté ses quasi deux dernières années sur Atlantis. Il avait dû apprendre pleins de petites choses.

Il profita de son moment d'inattention pour se libérer de son étreinte et lui tordre le poignet. Il lui rappela dans son discours qui était le patron. Si une de ses employées seraient aussi impertinente que Jenny envers sa hiérarchie, il lui aurait arraché la langue. Mais l'heure n'était pas à la torture, pas maintenant.. Il la rendit à l'envoyeur faisant ainsi baisser l'arme de John pendant qu'il la réceptionné. La négociation put reprendre avec weir.. Enfin pas vraiment au vu des arguments qu'elle avançait.

WEIR a écrit:: « Vous dites que nous êtes enclin à négocier mais lorsque je vous écoute parler, c'est plutôt du genre marche ou crève. La galaxie de Pégase est grande et nous avons encore des alliés qui nous sont encore fidèles et à qui vous n'avez pas encore retourné le cerveau. Vous ne pourrez pas aller de planète en planète afin de répandre la rumeur comme quoi nous sommes les méchants de Pégase. A vouloir viser trop haut, vous allez vous brûler les ailes comme beaucoup de personnes dans votre genre. Vous nous croyez faible alors que ce n'est pas le cas. Quand à nos vivres, nous nous débrouillerons sans votre aide. Nous ne sommes peut-être pas auto suffisant pour ce genre de chose mais nous saurons faire avec et nous apprendrons à la devenir. Vous ne savez pas de quoi nous sommes capable. Nous trouverons un moyen de subvenir à nos besoin quotidien »

Kolya eut un rictus crispé, apparemment sa marche de manoeuvre pour tenter de les intimider n'avait pas fonctionné. Il était vraiment imbus de eux-même. Semblable à des parasites qui s'accrochaient à la vie, alors que leurs forces déclinées. Cela serait mentir que de dire que ce discours l'avait contrarié. Lui qui aimait se pavaner, lui qui pensait avoir sa revanche par diplomatie.. "forcée". Il ne comprendrait que la manière forte. Son plan avec le chef Altheïn lui revint en mémoire. Cela lui redonna constance et cela pu se lire sur son visage, tandis que Weir blablater sur le fait que les Atlantes deviendraient de parfait Charles Ingalls. Il balaya d'un geste de la main ses dires et rebondit durant un bref instant.

"Faîtes donc dans ce cas-là Dr Weir, mais ne revenez pas me voir lorsque les choses se gâteront. Mon accord ne sera plus valable. Mettez vous rapidement à lire des manuels d'agriculture.. vous en aurez besoin, et plus tôt que vous ne le penser. Dommage je ne serais pas là lorsque vous serez contraint de prendre la fourche et la pelle. Demandez à vos amis pécores Athosien, ils ont l'air compétent dans ce domaine." dit-il en se foutant de la gueule de ce peuple primitif. "Vous avez raison, effectivement je n'ai pas la main mise partout. J'ai commencé petit à petit avec mes hommes.. maintenant des peuples entier rallient leurs voisins. Je ne me brûlerais pas les ailes Elisabeth.. Voyez nous plutôt comme des rats. L'image est peu flatteuse, mais si vous y prenez bien attention, ces petites bêtes sont coriaces, se multiplient rapidement et sont incroyablement rusés. L'endoctrinement fonctionne bien. Vous seriez étonnés des peuples qui faisaient belle figure devant vous. Stratégiquement j'ai visé des peuples avancés technologiquement et reconnu.. dont certains dont vous ne soupçonnez même pas l'existence" dit-il avec une certaine sournoiserie dans la voix qui pouvait laisser à interprétation. Il cita quelques peuples qui auparavant étaient alliés aux atlantes, juste pour leur clouer un peu le bec.

"Je vous aurais prévenu"

Weir a écrit:: Donc, à mon tour de proposer un marché, même si vous l'avez assez souvent dit, nous ne sommes pas en position de force. Je fais libérer votre acolyte et en contre partie, faites votre vie en nous laissant de côté, sans nous gêner dans quoi que ce soit car si c'est le cas, je vous ferais descendre rapidement de votre piédestal. »

Tiens, tiens, Madame la Diplomate commençait à devenir raisonnable. Au travers de ce discours, il pouvait ressentir un certain relâchement, elle donnait du mou à la laisse pour tenter de l'appâter et le convaincre. De la bonne psychologie inversée, mais Acastus n'était pas dupe et surtout, il ne perdait jamais son but de vue: pourrir les Atlantes par plaisir.

"Derrière ce côté raisonnable qui vous anime, serait-ce de l'appréhension ou de la peur que je sentirais ? Vous tentez de m'amadouer avec la friandise que j'ai demandé pour que je vous laisse tranquille. Vous maniez superbement les mots Dr Weir, un simple d'esprit aurait vite fait de dire oui, mais je m'y connais en psychologie inversé et en média training. N'est-ce pas Sheppard ?" clin d'œil envers lui en se remémorant ses séances de torture psychologique, titillant le démon endormi en lui. Cela faisait bien trop longtemps qu'il n'avait pas été torturé de sa main, cela le démangeait, mais Acastus devait calmer la personnalité sociopathe qui était en train de l'envahir, ce n'était ni le lieu, ni le moment.

Citation :: Mais il y a une chose que j'aimerais bien comprendre. Votre petit manège de jouer avec nous, pour faire de vous le grand sauveteur de la galaxie de Pégase... pourquoi ? Même si vous nous mettiez à mal, qu'allez vous faire pour régler tous les problèmes de cette galaxie ? Les Wraiths et toutes les autres menaces ne vont pas s'évaporer comme ça »

"Dr weir... Dr weir... Les Pegasiens feront ce qu'ils ont toujours fait en temps de guerre. Ils se battront et s'entraideront ou ils fuiront et nous leur accorderons l'asile, sans que des étrangers extérieurs à notre galaxie ne se mêlent de nos affaires. Je ne me prends pas pour Dieu, je n'ai pas cette prétention et si je possédais votre technologie je ne me mêlerais pas des affaires des wraiths ou des assurans comme il y a quelques années. C'est ça le problème avec vous, c'est que vous prenez les problèmes à bras le corps, quitte à être submerger par une charge que vous avez vous même mis sur vos épaules... et malheureusement il y a souvent des dégâts collatéraux."

Il marqua une pause et bu le restant de son verre d'eau. Parler beaucoup ça donne soif.

"Quant à vous répondre concernant ce cher Mr Danaé... j'accepte votre proposition. Non pas en m'abaissant à vos dires, car vous comme moi, vous savez qu'on ne sait jamais de quoi l'avenir est fait. Mais je vous crois assez sage pour faire un geste dans mon sens afin de vous éviter des ennuis dans un jour prochain. (blanc, puis dérive son regard vers le couple Sheppard avant de les pointer du doigt) Et surtout, j'accepte car à voir la tête que tire ces deux-là.. cela me fait jubiler à point inimaginable. (il se leva de son siege et réajusta sa veste) Je pense que Sylas aura bien des choses à m'apprendre et je pressens de belle et grande discussion sur sa captivité. Je suppose qu'au vu de ce que j'ai entendu tout à l'heure, cela ne s'est pas passer tout le temps derrière les barreaux.. Alors quoi.. il s'est immiscé dans vos quartiers ? il a touché à votre peste de femme ? il a chanter une petit berceuse à votre tête blonde"

Oui, il était clairement dans la provocation, cela l'amusait.

"En réalité, si vous auriez adhérer à mon speech et à mes conditions, cela aurait été la cerise sur le gâteau mais connaissant votre peuple, je ne m'attendais pas à une fin de recevoir. Je n'attendais rien de vous, à part montrer ma présence et que j'avais repris les rennes, car votre chef de la sécurité ici présent, tireur soi disant émérité, tire comme un pied et laisse ses sentiments personnels prendre le contrôle bien trop souvent. Je serais vous je demanderais à avoir des personnes plus compétente, car entre votre leader militaire et scientifique..... (soupir). Quel modèle... Pauvre jeunesse Atlante. Si vous voulez que je prenne en charge leur éducation à la pégasienne, nous pourrions toujours imaginé un accord. J'adorerais être entouré d'enfant destinée à de grande chose.. comme votre précieuse Mégane" dit-il d'un doux sourire.. pervers.

Étonnamment, les deux camps avaient finis par se calmer même si intérieurement, ces derniers avaient plus envie d'en découdre une nouvelle fois. Tous finir par se réinstaller sur leur fauteuil respectifs alors que le Dr Weir décida de reprendre la conversation avec le Genii. Mais encore une fois, le Pégasien retourna encore tout à son avantage, ne se privant pas au passage, d'insulter ses pauvres Athosiens. Quand on est une pourriture, on le reste à vie.

Mais le pire restait à venir. En effet, il ne pensait pas que de telles paroles sortiraient de la bouche de la dirigeante de la cité. Elle osait accepté de relâcher Sylas après tout ce qu'il avait osé faire pour la famille Sheppard. Sur le moment, John aurait bien voulu dire quelque chose de sa bouche mais bizarrement, il était trop estomaqué pour ça. Ce qui le sortit de sa torpeur, ce fut une nouvelle pique lancer par Kolya.

Acastus Kolya a écrit:

Et surtout, j'accepte car à voir la tête que tire ces deux-là.. cela me fait jubiler à point inimaginable. (il se leva de son siège et réajusta sa veste) Je pense que Sylas aura bien des choses à m'apprendre et je pressens de belle et grande discussion sur sa captivité. Je suppose qu'au vu de ce que j'ai entendu tout à l'heure, cela ne s'est pas passer tout le temps derrière les barreaux.. Alors quoi.. il s'est immiscé dans vos quartiers ? il a touché à votre peste de femme ? il a chanter une petit berceuse à votre tête blonde"

Les yeux du militaire qui étaient déjà devenus noirs, venait tout bonnement de tourner au rouge sang. Le Colonel savait très bien qu'il faisait ça pour jouer avec lui, il en était conscient, mais malheureusement, son énervement prenait le pas sur toutes pensées rationnelles. Jenny avait trop parlé sous la colère et maintenant, il se faisait une joue de retourner ça contre eux. Si Sylas quittait ces murs, il se ferait une joie de tout raconter au Commandant, qui jubilera encore plus. Il y avait de forte chance que John ne pardonne jamais cette bassesse à la dirigeante, surtout que John savait très bien que Kolya ne les laisserait jamais tranquille, même en ayant récupérer le Genesien.

Devant ces attaques et celles qui suivirent, le Bad John en lui ne pouvait plus se retenir. Kolya étant débout désormais car il allait sûrement bientôt mettre les voiles, John fit de même en se levant tellement rapidement, que son fauteuil roula jusqu'au mur derrière lui et d'un pas décidé, il se dirigea vers le Genii. C'était à son tour de s'emporter, tout comme sa femme l'avait fait précédemment. Kolya avait gagné en jouant avec ses nerfs et sur sa patience qui, comme tout Homme, avait ces limites. Arrivé devant lui, il ne put s'empêcher de lui coller une belle mandale en plein visage. Sous l'impact, ses phalanges craquèrent mais cela venait de faire un bien fou au pilote.

« Touche encore à ma femme ou ma fille, je te promets de te loger une balle entre les deux yeux. »

Le militaire n'eut pas le temps d'ajouter quelque chose car il se retrouva rapidement maîtrisé par les deux gardes du corps de Kolya. L'un d'entre eux, lui fit une béquille se qui lui fit perdre l'équilibre. Il atterrit lourdement sur les genoux alors que le second le mit en joug.

**- John, tu es un véritable idiot et à ce niveau d'idiotie, je ne peux plus rien faire pour toi.
- Oh ferme là ! Il fallait te réveiller avant pour m'empêcher de faire une connerie pareille.**

N'ayant plus trop d'alternative à cette situation où il s'y était mis tout seul comme un grand, le pilote leva les mains en l'air comme pour se rendre. Se retrouver dans ce genre de posture allait très certainement faire extrêmement plaisir au Genii devant lui, une fois de plus. Rien qu'à voir son visage, cela devait être déjà le cas.

Never Not Love You

You changed, you changed my life for good... I fell, but it felt more like flying... We did, did everything we could... But sometimes love loses to timing

Kolya aimait agacé, à limite du raisonnable, il le savait. Il avait beau se trouver en société, être devant son Toy Boy préféré ne lui procurait plus de limite. Alors il enchaîna sur des sujets bien précis, le titillant méchamment. Il voulait le pousser au contrôle, mais apparemment cela ne marcha pas très bien. Tout comme sa maudite femme écervelée, il bondit sur son ennemi juré. Kolya eut juste le temps de s'espacer de lui, mais ce dernier fut plus rapide et son bras plus long qu'il ne le pensait. Que voulez vous la vue baisse à cet âge là. S'il aurait eu des verres grossissants peut être que cela ne serait pas arrivé, mais nous étions sur Pégase et les ophtalmologue ne couraient pas les rues. Il se mangea la mandale en pleine face. Sous l'impact, et la puissance, il perdit l'équilibre et vint s'effondrer sur la table ventre en 1er.

**Put***, le salop !
- il ne t'avait pas dit qu'il était spécialisé dans le lancé de poids de corps.. Quel bel élan, quelles jambes à ressors ! et ce lancé de poing... un 10/10 aux jeux...
- c'est bon tu vas la boucler ?**

Il grogna mais eut un petit rire incontrôlable tout en se redressant.

"Oww.. Johnny Boy,... Johnny boy,.... quelle frappe... Vous êtes en forme.." dit-il alors qu'il se faisait mettre en joug par ses gardes du corps fidèle et qu'il s'essuyait un filament de sang sur la pommette. "Je suppose que... je.... vous (il l'observa se mettre à genou devant lui, l'air visiblement étonné qui lui fit hausser un sourcil) doit au moins ça" termina-t-il dans un petit sourire malsain. Il jubila et laissa un petit blanc s'installer observant son jouet préféré se mettre en position de faiblesse volontairement. Il s'humecta la lèvre inférieure avec une lueur joueuse dans le regard.

"Vous me feriez presque plaisir Colonel. Du plus loin que je me souvienne, vous ne vous êtes jamais mis à genoux, les mains en l'air. S'en serai presque trop jouissif (petit rire). Serait-ce la dite sagesse de l'âge vieillissant ? (se baisse au niveau de son oreille pour lui susurrer) Trop d'honneur mon vieil ami. Et je continuerais d'emmerder qui je veux, vous, Weir, votre gosse si je le décide et vous le savez. (il se redressa) Quelle dommage que cette action ne serve à rien. Dr Weir ? Veuillez ordonner la libération de Mr Danaé... Tout de suite !"

Il ne sourcilla pas en fixant la dirigeante, lui faisant comprendre qu'il ne libérerait pas John. Il alla même jusqu'à lever un doigt tout en poursuivant son duel de regard avec Weir. Les sbires enlevèrent leur cran de sécurité.

"Je n'aime pas faire pleurer les femmes et celle-ci ne serait vraiment pas contente si je tuais son mari sous ses yeux. Mais au moins contrairement à vous, je sais les maintenir en laisse vos chiens de garde."

Il ne fallut pas longtemps pour qu'elle obtempère et demande à Lorne de sortir l'ennemi public n°1. La belle affaire. Finalement il posa sa main derrière le crâne du militaire et comme pour l'humilier, vu qu'il était en position de faiblesse, il lui tapota comme un bon petit toutou..

"Allez mon grand relève toi."

"Espèce de salopard de première"

"Compliment retournée très chère"

Puis il s'éloigna avec ses gardes en précisant qu'il attendrait en salle d'embarquement. Il se pavana même en salle de contrôle, attendant que le temps passe car ces derniers étaient un peu long. Une belle petite assemblée s'était rassemblé en salle de la porte des étoiles.

"Chers Atlantes ! ne vous inquiétez pas je pars bientôt en emportant avec moi un petit présent. Pour plus d'explication, c'est eux" dit-il en pointant du doigt les 3 têtes pensantes du balcon de la salle de contrôle. Puis l'assemblée sembla se bouger pour faire arriver Sylas. Tel un enfant le jour de noël, il descendit les marches de l'escalier centrale, passant vers les 3 dépités.

"Mon bon ami... Vous m'avez l'air en forme.. Un peu amaigri mais cela sera vite un vieux souvenir. Je suis ici pour votre libération. Je vous avais bien dit que je reviendrais vous chercher. Dites au revoir à vos hôtes."

Les journées étaient longues, beaucoup trop longues. Sylas ne serait même plus capable de dire depuis combien de temps il était enfermé derrière les quatre murs de cette maudite cellule. Tournant en rond tel un lion en cage, son seul moyen de ne pas devenir fou, était penser à sa Jenny. Ah, sa belle qui lui manquait tant. Cela faisait tellement de temps qu'il n'avait pas revu son visage. Les seuls visages que le Pégasien voyait, était ceux des militaires qui venaient le nourrir tous les jours. Mais aujourd'hui, allait être un jour spécial qu'il ne serait pas près d'oublier même si au début, il n'allait pas comprendre ce qui allait se passer.

Au milieu de l'après midi, deux militaires vinrent à sa rencontre, sans véritable explication. Ils finirent par ouvrir et c'est ainsi que le Major Lorne fit son apparition, un paquet dans les mains qu'il lui jeta littéralement dans les bras.

« C'est ton jour de chance apparemment. Sors de là et suis moi. Ton enfoiré d'acolyte t'a fait libérer. »

Son enfoiré d’acolyte ? Il ne pouvait y en avoir qu'un seul : Kolya... il avait finit par revenir le chercher. Enfin, ce n'était pas trop tôt. Des mois qu'il croupissait ici et il commençait vraiment à perdre espoir de le voir revenir un jour. Mais il n’avait pas failli, il était là à première vue. Sylas ne manquerait pas de le remercier en temps voulu même s'il avait pris tout son temps pour revenir le chercher. Il devait très certainement fomenté des choses pas très catholiques dans son coin, le connaissant.

Donc s'il était la, autant ne pas le faire attendre. Sylas suivit donc le Major Lorne à travers le dédale de couloirs et d’escaliers qui le menait vers les étages. Des mois qu'il n'avait pas vu la lueur du soleil. Cela lui ferait certainement étrange en revoyant tout cela. Le Génésien toujours escorté par les militaires sillonnaient donc les couloirs de la cité. La nouvelle de sa libération avait du déjà fait le tour de la cité car chaque Atlante qu'il croisait, le dévisageait avec un regard noir. Mais après tout, le Pégasien n'en avait rien a faire. Il n'était pas la pour se faire aimer.

Leur périple se termina prés dune zone résidentielle à première vue, mais quelque peu excentrer des autres. Deux autres militaires étaient campés devant une porte. Quand ils virent leurs collègues arriver, l'un d'eux ouvrit l'entrée de ce qui semblait être une chambre. Sylas sembla étonné de voir qu'on lui offrait une chambre, des plus confortables.

« Tu rentres là dedans, tu te fais tout beau, tu ressors direct et n'essaye pas de faire la moindre chose débile car les quartiers sont sécurisés. On voit tout ce que tu fais. Compris ? »

« Petit voyeur. J’espère qu'il n'y a pas de camera dans la salle de bain. Je n'ai pas envie que vous me voyez nu sous ma douche, » se moqua Sylas en direction de Lorne qui ne sembla pas apprécier la plaisanterie.

Le Major soupira longuement devant cette blague à deux balles et le poussa vivement dans la pièce avant que les portes ne se referment. Sylas ne se fit pas prier pour aller dans la salle d'eau afin de se faire tout beau comme lui avait dit le militaire. A croire que le Genii avait su se montrer exigeant quant à la restitution de son partenaire. On lui avait préparé plusieurs choses pour qu'il puisse se redonner forme humaine. Rapidement, il rasa cette barbe qui n'en finissait plus de pousser. On aurait presque dit un sans abris. Désormais rasé, il ressemblait de nouveau à quelque chose. Par la suite, il alla prendre une douche bien chaude, tout en sifflotant comme si de rien n'était. Il l'avait toujours dit qu'il finirait par quitter cet endroit et ce jour était enfin arrivé. Propre comme un sous neuf, il défit le paquet que Lorne lui avait donné. Il contenait du linge propre qu'il enfila aussitôt avant de ressortir de la chambre. Les militaires avaient attendu patiemment que la diva se fasse belle pour aller retrouver son sauveur. Le dégoût pouvait se lire sur les visages des militaires présents qui, sans un mot, le reprit en charge pour sa destination finale : la salle d’embarquement qu'ils ne mirent pas longtemps à atteindre. A son arrivée, quelques badauds s'étaient rassemblés dans la salle d'embarquement, sûrement pour la curiosité du spectacle.

« Quel comité d’accueil ! Je n'en attendais pas moins, » plaisanta-t-il alors qu'on lui faisait de la place pour qu'il puisse avancer. C'est alors qu'il vit son sauveteur qui s'empressa de venir à lui, tandis que les militaires délaissaient leur prisonnier.

Acastus Kolya a écrit:

"Mon bon ami... Vous m'avez l'air en forme.. Un peu amaigri mais cela sera vite un vieux souvenir. Je suis ici pour votre libération. Je vous avais bien dit que je reviendrais vous chercher. Dites au revoir à vos hôtes."

Tandis que le Genii venait à ses côtés, après avoir descendu le grand escalier central et que les chevrons de la Porte s’enclenchaient un à un avant que le vortex ne s'ouvre, il put apercevoir les grosses têtes pensantes de la cité, cette chère Dr Weir et la cloporte de Sheppard mais où était sa bien aimée ? Il aurait tout de même espérer la revoir avant qu'il ne quitte la cité.

« Je suis ravi de vous revoir également, cela faisait longtemps... un peu trop à mon goût, Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Encore merci pour l'accueil pas toujours chaleureux, je reviendrais vous voir de temps à autre », s’exclama t-il envers Weir et Sheppard, qui faisaient des têtes d'enterrement, ne demandant qu'à la fusiller sur place. « Sheppard j'oubliais, saluer votre tendre épouse pour moi, » conclut-il alors qu'il se retourna en direction de la Porte des Étoiles. Quel ne fut pas sa surprise de voir qu'on lui barrait la route vers sa liberté nouvellement retrouvée. Jenny était là, plantée devant la Porte. Cette dernière avait profité de l'attroupement pour se faufiler et se retrouver face à face devant lui avant qu'il ne parte.

« Cela faisait longtemps ma chère. Je me serais attendu à plus de visite de ta part. Mais cela me fait chaud au cœur que tu sois présente pour mon départ. »

John était piégé mais d'un côté, il l'avait bien cherché en se mettant lui même dans cette situation. Ce qui le mettait encore plus hors de lui à part qu'il avait joué au con, c'était que sa position amusait grandement le Genii. Une fois de plus, il se retrouvait à sa merci et cela donnait un avantage supplémentaire pour que Kolya appuie sa demande auprès de Weir pour la libération de Sylas. Même s'il entendit le cliquetis des crans de sécurité qui se déverrouillait, John ne crut pas qu'il donnerait l'ordre à ses sbires de tirer. Le tuer de cette manière ne serait pas satisfaisante pour le Commandant.

N'ayant plus trop le choix, Elizabeth finit par prévenir le Major Lorne de faire libérer le Genesien, ce qui satisfit le Genii, qui décida de relâcher le militaire non sans prendre un instant pour l'humilier une nouvelle fois en lui tapotant sur la tête comme un vulgaire chien. Devant un tel outrage, le militaire ne pouvait que bouillonner de l'intérieur. Une petite balle et on en parlait plus. En plus, il lui tournait le dos désormais, tandis qu'il se relevait sous les yeux des sbires qui rangeaient leur arme.

S'en suivit une nouvelle parade du paon, qui attendait désormais que son "ami" soit libérer et à première vue, il prenait bien son temps. Plus vite il partirait, plus vite John pourrait aller calmer sa rage au stand de tir. Mais après une demi heure, Sylas arriva, telle une star sur un plateau de télévision. Au moins, il faisait bien la paire avec le Genii, qui ne se fit pas prier pour descendre l'escalier afin de rejoindre son compère, suivit des trois Atlantes. Mais rapidement, Jenny faussa compagnie à son époux, pour se fondre dans la masse de curieux qui étaient en salle d'embarquement. Qu'avait elle derrière la tête encore ?

Mais alors que le vortex de la Porte s'était stabilisé, John se décida à faire quelques pas en direction du Genii. Non, cette fois ci, il n'y alla pas pour le frapper, mais pour lui parler.

« Profitez de votre moment de gloire car comme tout ce que vous entreprenez, ça finit toujours par foirer. »

Sylas Danaé a écrit:

« Sheppard j'oubliais, saluer votre tendre épouse pour moi. »

dit Sylas à son attention, histoire de l'agacer une dernière fois avant qu'il ne parte. Il n'eut pas à le faire car Jenny était planté devant la Porte des Etoiles. John n'aimait vraiment pas la tournure que prenait la situation. La dernière fois que Jenny avait été aussi près de lui, c'était lors de cette maudite nuit. Juste au cas où tout dégénérerait, le pilote se désintéressa de Kolya pour se concentrer sur son épouse, la main posée sur son arme. S'il avait à tiré, il lui viderait le chargeur pour être sur cette fois ci, qu'il y reste pour de bon.

Never Not Love You

You changed, you changed my life for good... I fell, but it felt more like flying... We did, did everything we could... But sometimes love loses to timing

» Little party between sadist friends (PV Kolya)
» Let's talk some confidence [PV : Sheppard/Kolya ]
» Suite royale - 3 étoiles de Mr Acastus Kolya