Une nouvelle... prémisce d'une sombre période

Noah venait d’arpenter les couloirs de la Cité, en long et en large, allant même dans les Zones Inexplorées… là où il s’en était pris plein la tronche une fois mais en revoyant cette partie d’Atlantis, en ayant en tête les souvenirs des innombrables tortures subies, le médecin ne ressentit pas plus qu’une vague douleur lointaine, plombée par la rage qui le consumait depuis qu’il savait qui était la personne qui se droguait. La pire personne qui aurait pu le trahir de la sorte.

Continuant d’arpenter les Zones Inexplorées, Noah remarqua une barre de fer à ses pieds. Il l’empoigna, puis son regard d’acier analysa ce qu’il y avait autour de lui. Débris, machine Lantienne brisées, victimes d’attaques Wraith ou d’explosion malencontreuse suite à une manipulation erronée de la part de scientifique. Pendant quelques minutes, quelques heures, ou plutôt la nuit entière, le médecin s’acharna sur tout ce qu’il pouvait détruire de sa main. Synonyme de la destruction de son couple perpétrée par la main de Kylee, pour qui il avait pourtant le plus confiance sur cette Cité pourtant. Mais elle avait tout foutu en l’air pour une addiction aussi merdique que les arguments derrière lesquels elle s’était cachée pour justifier sa prise de drogue.

« Pauvre petite trop faible pour s’en sortir hein, mon cul ! » Hurla-t-il en frappant une console Lantienne. « Pauvre fille mal aimée de sa chère maman ! Elle a bon dos celle-là ! »

Au final, ce fût un Noah en sueur qui s’arrêta de frapper tout ce qui lui passait sous la main. La colère s’était évacuée, mais pas le sentiment de trahison, de dégoût. Soulless Noah ne ressentait plus rien, à part de s’être fait avoir comme une belle merde par cette nana. Mais aussi par Castiel ! Ce dernier en savait bien plus et depuis bien plus longtemps que Noah. Il ne paierait rien pour attendre celui-là !



« Qu’elle aille se faire voir. Elle subira les conséquences de ses putains d’actes. »

Sans prendre le temps de repartir dans ses quartiers, le médecin arpenta de nouveau les couloirs mais cette fois-ci, dans un but bien précis. Durant son « périple », il croisa bon nombre d’habitants en ce début de matinée… ce n’était qu’en regardant l’heure sur sa montre qu’il s’aperçut qu’en fait, il était déjà 10h. Et forcément, qui disait effervescence telle une ruche sur Atlantis, disait beaucoup de monde qui aurait souhaité lui parler. Cependant, Noah marchait d’un pas tellement décidé et avec ce regard furibond, que personne n’osa s’approcher de lui, et encore moins lui adresser la parole. Les rares qui le faisaient, s’en mordaient les doigts car tout se savait sur Atlantis, surtout à l’infirmerie. De ce fait, il balança aux bonnes personnes qui avait fait péter une partie du tout nouvel appareil Lantien découvert, ou encore qui s’était retrouvé en état d’hypothermie pour avoir voulu nager dans l’océan, complètement bourré et à poil.

« Et oui Radek, évite de parler de ça à tes potes scientifiques, ils ont la langue bien pendue. Maintenant dégage. » Dit-il en reprenant sa route...



Arrivé à destination, Noah ne pris même pas la peine de toquer à la porte. Il entra sans crier gare et sans que la personne en face de lui ne puisse dire quoi que ce soit.

« Docteur Weir, puis-je vous parler ? Oh et puis merde, rien à foutre que vous ayez le temps ou pas. »

Noah pris place dans le bureau d’Elisabeth, non sans avoir piqué un dossier qu’il feuilleta tranquillement comme s’il était chez lui, les jambes posées sur le bureau de la dirigeante d’Atlantis. Lorsque cette dernier le lui fit remarquer, le jeune homme leva son regard Soulless vers elle, la fixa quelques secondes, avant de rire.



« Oh ça va, c’est pas comme si vous aviez personne à votre botte pour faire le ménage ! »

Ce n’était pas au goût du Docteur Weir, mais Noah s’en fichait. Finalement, il ôta ses pieds tout en expliquant sa venue ici.

« J’ai découvert l’identité de la personne qui a volé la multitude de médicaments à l’infirmerie, et croyez-moi, vous serez sur le cul quand vous saurez de qui il s’agit. Elle nous a tous dupés. » Dit-il froidement à la fin de sa phrase.

Autant dire que la réplique d’accroche de la personne qui venait de faire irruption dans son bureau, la scotcha sur place. Cette dernière était en communication vidéo avec une équipe scientifique afin de donner son aval sur la démarche à suivre.

« Messieurs, j’ai un contre temps qui vient d’arriver, je reviens vers vous dans peu de temps, veuillez m’excusez »

Elle fit un dernier sourire à la caméra, avant de fermer son clapet d’ordinateur et de fixer le jeune homme en face d’elle.

« Je vois que la politesse est superflue pour certaine personne, mais il ne faut pas que vous en abusiez. Vos pieds, par terre, et remettez ce dossier à sa place » dit-elle d’un ton autoritaire, à la hauteur de sa réputation. Il ne fallait pas pousser grand-mère dans les orties.

Ce dernier abdiqua non sans avoir un petit rire, qu’elle aurait catégorisé de hautain. Elle fronça des sourcils et son regard perçant et acéré se posa sur lui. Elle tentait de l’analyser ne comprenant pas quelle mouche l’avait piqué. Sa réplique lui confirma que quelque chose n’allait pas. Le Dr Weir ne répondit pas en tant que bonne diplomate, parfois il valait mieux ne pas attiser un feu. A contrario, elle se remémora quelques points le concernant et se racla la gorge.

« Vous êtes sûre que vous vous sentez bien Dr Masen ? Je vous ai connu beaucoup plus charmant que la scène que vous êtes en train de m’offrir et qui m’interpelle. Ce n’est pas dans vos habitudes et si je puis me permettre les dernières fois que quelque chose n’a pas tourné rond chez un membre de notre expédition, cela était lié à une infection ou à une possession d’un organisme. Vous en l’occurrence à 2 reprises si ma mémoire est bonne. »

Ce dernier la coupa en expliquant qu’il avait trouvé la personne ayant subtilisé des médicaments. Encore heureux que le Dr Weir avait une bonne mémoire sur le nombre d’affaire qu’il y avait sur la Cité. Il s’agissait même d’une affaire qui lui tenait à coeur, car clairement un trafic de drogue sur Atlantis n’était juste pas possible.

« Vos recherches ont donc porté leurs fruits. Est-ce pour cela que vous semblez épris d’une colère sourde et sans nom ? Je vous écoute.. dites-moi vos conclusions. » lança-t-elle avant d’enfoncer son dos sur sa chaise, les mains jointes sur son bureau.

Noah n’appréciait clairement pas la façon dont Weir lui avait dit de retirer ses pieds de son cher bureau, et il le lui fit bien comprendre en lui lançant un regard aussi glacial que l’Antarctique. Il n’était pas son chien tout de même ! Si elle voulait un toutou, elle n’avait qu’à appeler John et l’affaire serait réglée. Néanmoins, il retira ses pieds, mais pas parce que la jeune femme le lui avait « demandé ». Quant au dossier, il fit mine de le lui remettre en main propre, avant de le faire tout bonnement tomber sur le bureau.



Bref, comme diraient certains. Autant rentrer dans le vif du sujet, à savoir jouer la balance et révéler l’identité de la dealeuse d’Atlantis. Mais Elizabeth ne semblait pas encore dans le mood pour parler de ça, puisqu’elle préférait analyser le médecin qui leva sarcastiquement les yeux au ciel. Ah… ces femmes et leur souci de vouloir absolument tout savoir.

Citation :

« Vous êtes sûre que vous vous sentez bien Dr Masen ? Je vous ai connu beaucoup plus charmant que la scène que vous êtes en train de m’offrir et qui m’interpelle. Ce n’est pas dans vos habitudes et si je puis me permettre les dernières fois que quelque chose n’a pas tourné rond chez un membre de notre expédition, cela était lié à une infection ou à une possession d’un organisme. Vous en l’occurrence à 2 reprises si ma mémoire est bonne. »

« Sérieux… vous pensez réellement qu’il m’arrive toutes les merdes de cette galaxie ? Vous n’avez jamais pensé que je pouvais devenir simplement un bon connard après m’être fait avoir pendant des années par une personne en qui j'avais entièrement confiance ? »

Mais rien que d’y penser, Noah, aussi énervé qu’un chien enragé, se décida à se lever, tourner comme un lion en cage avant de se poster devant la vitre du bureau en levant son bras avec son poing fermé, à la limite de frapper dessus, mais il avait fini au bout de très longues secondes par se raviser. John l’avait déjà faite, celle-là.

« Dire que je n’ai rien vu… cette droguée était sous mon nez depuis le tout début ! Quel con !»

Citation :

« Vos recherches ont donc porté leurs fruits. Est-ce pour cela que vous semblez épris d’une colère sourde et sans nom ? Je vous écoute.. dites-moi vos conclusions. »

Noah fini par se retourner vivement vers Elizabeth, avant de s’approcher pour lui faire face, lui debout, elle toujours assise.

« Je ne serais pas ici si je n’avais pas découvert qui se foutait de nous depuis le début ! Réfléchissez bon sang ! »



Évidemment, Weir lui intima l’ordre de se calmer, mais Noah n’en avait rien à faire pour le moment, tant sa haine avait pris le dessus sur tout ce qui faisait… ce bon Docteur Sexy que les gens connaissaient si bien.



« Anyway… vous voulez savoir qui se drogue ici ? » Dit-il tout en posant ses mains sur le bureau et en se penchant vers la dirigeante de la Cité, le regard pulsant de colère. « Ce n’est autre que Kylee ! »



« Et oui, notre chère Docteur Knightley, mon ex-fiancée de surcroît, nous a tous menés en bateau en jouant la sainte nitouche durant toutes ces années, alors qu’elle se shootait ! Déjà qu’elle ne tient pas l’alcool en soirée entre copines, ajoutez ça et vous avez une neurologue qui aurait pu faire de sacrés conneries durant son travail, et même tué des gens. »

Peu après sa tirade, Noah s’était décidé à se relever et à tourner le dos à Weir. Il posa son avant-bras contre le mur et y posa sa tête en fermant les yeux, silencieux, avant qu’il ne brise ce silence au bout de quelques minutes.

« Vous allez devoir la virer, je le sais. Sachez que je n’ai aucun scrupule en vous disant que cette fêlée doit effectivement se faire dégager d’ici avec un bon coup de pied au cul. »

Le Dr Weir était face à un Dr Masen plus remonté que jamais. L’ensemble de ses traits de visage étaient serrés, comprimés. La tension était palpable et il avait tout bonnement péter une durite pour agir comme il agissait. La diplomate l’avait déjà vu en situation de stress, elle l’avait déjà vu énervé pour pas mal de raison. Elle se souvenait notamment quand elle l’avait désigné « persona non grata » envers Sylas, mais à part renverser un chariot de rage, il n’avait jamais eu un comportement aussi condescendant. Ça commençait même à bien faire que ses collaborateurs se permettent autant de familiarité. Entre lui et Jenny & John la fois dernière avec le commandant genii. Il fallait qu’elle remette un peu de discipline en place ! Elle soupira en tapotant son crayon contre son bureau quand celui-ci laissa tomber le dossier devant elle. Le Dr Weir émit une hypothèse sur un quelconque problème de « possession » et celui-ci lui fit remarquer qu’il n’était pas un aimant à emmerde. Cela aurait pu, factuellement parlant, il était dans le top 3 des agents de la Cité à avoir une carte fidélité à l’infirmerie. l’indétrônable restant sans doute le Colonel Sheppard.

Citation :

« Vous n’avez jamais pensé que je pourrais devenir simplement un bon connard après m’être fait avoir pendant tant d’année par une personne en qui j’avais entièrement confiance ? Dire que je n’ai rien vu… Cette droguée était sous mon nez depuis le tout début ! Quel con ! »

Weir arqua un sourcil et s’enfonça dans son fauteuil, joignant ses mains. Le verdict allait bientôt tomber, mais vu son état, cela ne lui plaisait pas du tout. Elizabeth se mit à réfléchir après s’être fait rabrouer une nouvelle fois. Elle l’observa démunit en train de passer sa crise de nerf, hoquetant même en tendant un doigt quand il leva son poing contre sa baie vitrée. Elle le replia quand ce dernier s’éloigna pour venir se poster contre son bureau en face d’elle, lui crachant au visage l’identité de la junkie. Sur le coup, Elizabeth fut des plus interloquées, voir même abasourdi par la nouvelle. Au cours de ces dernières années, le couple était devenu une étoile montante dans leur spécialité, le Dr Masen recevant même une promotion. Quant au Dr Knightley, elle brillait dans sa précision et pour tester parfois des méthodes innovantes pour sauver la vie de ses soldats. A bien y réfléchir peut-être que son extravagance venait de cette drogue et qu’elle n’avait pas les esprits clairs. Ce qui était un acte très grave, surtout pour un médecin de pointe et de précision qu’était un neurologue. Néanmoins, la dirigeante savait aussi faire la part des choses. Noah était remonté, il se sentait usurpé, trahi. Cela faisait beaucoup d’émotion négative à digérer, mais balancer des détails sur sa vie personnelle autre que le problème principal.. Elle verrait lors de son entretien avec le Dr Knightley. En effet, et même si cela remontait, Elizabeth se souvenait de la tornade qu’avait été le Dr Jenny Sunrise, à l’époque, quand le Col Sheppard l’avait bafoué. La scientifique s’en était pris à tout le monde sur son passage, allant même jusqu’à menacer le Dr Mckay dans sa rage. Noah lui faisait penser un peu à elle. Mais les histoires d’amour n’avaient pas à impacter le travail sur Atlantis. Déjà que Weir était en train de penser au fait qu’il fallait qu’elle demande un recrutement en neurologie, vu que l’ancien collègue de Kylee avait été arrêté pour attouchement, maintenant c’était elle qui disjonctait… où va le monde !

Citation :

« Vous allez devoir la virer, je le sais. Sachez que je n’ai aucun scrupule en vous disant que cette fêlée doit effectivement se faire dégager d’ici avec un bon coup de pied au cul »

Weir se leva de son siège pour contourner son bureau et se placer derrière Noah. Elle posa une main douce et réconfortante sur son épaule.

« Je suis vraiment navré Noah.. même si le choc de la nouvelle et votre sentiment de haine à son égard se ressent à son encontre. Sachez que je suis désolé pour vous. Je sais ce qu’un sentiment de trahison peu engendrer chez une personne. »

Elle retira sa main et ravala sa salive. Elle n’allait pas le pousser à entrer plus dans le vif du sujet, à moins qu’il ne le souhaite.

« Je vais m’occuper de la convoquer afin de tirer les choses aux claires. Je ne peux vous dire ma décision pour le moment, car j’ai besoin de récolter sa parole. Dans tous les cas, des mesures seront prises par la suite. Je préconiserais un suivi médical en plus. » dit-elle sobrement et comme tout manager l’aurait fait envers quelqu’un de son équipe sujet à des addictions. Mais pour le moment, il fallait qu’elle sache si Kylee s’incriminait seule où si ce problème dépassait sa personne.

« J’aurais besoin que vous me transmettiez l’ensemble des bilans et test de dépistage concernant le Dr Knightley, ceux de routine, mais aussi ceux lorsqu’elle était elle-même patiente ici. Ainsi que l’ensemble de comptes rendus de ses interventions chirurgicales depuis son arrivée ici. Je vous en remercie par avance. »

Elle lui répondit par un sourire avant d’ajouter avec un regard plus sérieux et empathique :

« Oh et Noah.. j’ai également une autre injonction.. »

L’heure tournait inexorablement, et de minutes en minutes, les traits de Noah se durcissaient un peu plus pendant que les doigts de ses mains posées sur le bureau de Weir tapotaient à la même cadence que son cœur ; à savoir à un rythme effréné. Il semblait sur le point d’exploser à force d’attendre ! Le médecin regardait sa supérieure d’un à la limite de la folie, et sa tête commençait également à bouger au rythme de ses doigts.

« Tic tac tic tac tic tac… Perdu ! Vous mettez trop de temps ! »

Indiquant qu’il n’y avait peut-être pas les lumières à tous les étages chez les dirigeants de cette Cité, Noah révéla enfin à Weir l’identité de cette traîtresse de droguée et le moins que l’on pouvait dire, c’est qu’un nouveau silence venait de s’abattre dans ce petit bureau défraîchi, alors qu’il se relevait.

« Ouais je sais… si vous en aviez une ça vous l’aurait coupée. » Dit-il d’un rire mauvais alors qu’elle arquait de nouveau un sourcil. « Oh ne vous en faites pas, mon attirail va bien ! »

Comme si une femme qui lui avait menti pendant près de 7 ans, allait le rendre eunuque…

Quelques instants plus tard, Noah avait fini par tourner le dos à Elizabeth et, après lui avoir indiqué qu’il fallait renvoyer Kylee au plus vite, il entendit cette dernière se lever et poser une main sur son épaule. Pour le coup, il n’eu qu’une réaction, à savoir se raidir sans pour autant la repousser. Cela adoucissait quelque peu son sentiment de haine et de trahison envers son ex-fiancée, mais cela ne serait que de courte durée.

Citation :

« Je suis vraiment navré Noah.. même si le choc de la nouvelle et votre sentiment de haine à son égard se ressent à son encontre. Sachez que je suis désolé pour vous. Je sais ce qu’un sentiment de trahison peu engendrer chez une personne. »

« Désolée… désolée ? Ne le soyez pas. Virez-là et on en parle plus ! »

Mais lorsqu’Elizabeth retira sa main de son épaule et qu’il la sentit s’éloigner, Noah sentit que la suite n’allait pas lui plaire. Il rouvrit les yeux et tourna lentement la tête vers la dirigeante d’Atlantis, et son regard se fit plus froid que jamais alors qu’il commençait à s’avancer très doucement vers elle. Tel un animal sauvage avant que celui-ci ne bondisse sur sa proie.

« Elizabeth. Vous allez la virer, n’est-ce pas ?  »

Citation :

« Je vais m’occuper de la convoquer afin de tirer les choses aux claires. Je ne peux vous dire ma décision pour le moment, car j’ai besoin de récolter sa parole. Dans tous les cas, des mesures seront prises par la suite. Je préconiserais un suivi médical en plus.

J’aurais besoin que vous me transmettiez l’ensemble des bilans et test de dépistage concernant le Dr Knightley, ceux de routine, mais aussi ceux lorsqu’elle était elle-même patiente ici. Ainsi que l’ensemble de comptes rendus de ses interventions chirurgicales depuis son arrivée ici. Je vous en remercie par avance. »

« Mais c’est pas vrai ! » Hurla-t-il en attrapant un chaise qu’il balança à l’autre bout du bureau.



« On peut savoir ce qu’il vous faut de plus à part les aveux que j'ai eus de sa part et le fait qu’elle a foutu en l’air 7 ans de ma vie putain ! »

Forcément, avec tout le fracas qu’il faisait dans le bureau de Weir, Noah fût bien vite encerclé par des militaires, leurs armes pointées sur lui.



Mais en bonne diplomate, Weir leur ordonna de baisser leurs armes et de partir. Noah était prêt à dégainer, mais il ne le ferait pas. Ces militaires ne lui avaient rien fait. Plusieurs minutes passèrent ainsi et ce, jusqu’à ce que le médecin aille s’asseoir, plus dépité que jamais. Il attrapa la tablette d’Elizabeth et se connecta à la base de données de l’infirmerie, y transférant directement le tout à la jeune femme. Cela dura une bonne dizaine de minutes avant de tout déposer sur le bureau… délicatement cette fois.

« Vous avez tout. Mais je vous préviens, en attendant votre verdict, il est hors de question que je la croise, ou même que je travaille à ses côtés. »



Mais Elizabeth avait une autre faveur à lui demander et là, ça commençait à lui courir sur le haricot. Il soupira longuement et leva les yeux vers elle, avec un sourire limite fou.

« Je ne sortirai pas avec vous, si c’est ce à quoi vous pensez… quoi ? On ne peut plus rigoler ? »

Apparemment la parité de traitement ne faisait plus partie des pensées du jeune médecin. Le Dr Weir sentit monter la pression en lui comme une cocotte minute avant qu'il n'explose.

Citation :

« On peut savoir ce qu’il vous faut de plus à part les aveux que j'ai eus de sa part et le fait qu’elle a foutu en l’air 7 ans de ma vie putain ! »

Le Dr Weir entrouvrit la bouche, ce n'est pas ce qu'elle voulait dire, mais.. Mais elle fut coupée par un Noah plus que violent qui prit sa chaise de bureau pour venir la balancer et exploser ses effets personnels sur son étagère. L'agacement pouvait se sentir sur ses traits de visages serrés. C'était des objets à valeur sentimental, accumulés au fur et à mesure de ses négociations diplomatiques au sein de la galaxie. Des gardes ne manquèrent pas d'arriver et elle dût temporiser les choses, car Noah semblait plus que nerveux. Ce n'était pas une raison de jouer au cowboy.

"Tout le monde se calme et baissez vos armes, on est pas des sauvages à ce que je sache !"

Finalement le jeune homme finit par s'adoucir et alla s'asseoir pour trifouiller sur sa tablette et lui transférer le tout. Pendant ce temps là Weir, poussa vers la porte de sortie les militaires. Puis elle vint s'installer par dessus son épaule regardant ce qu'il faisait durant de longue minute.

Citation :

« Vous avez tout. Mais je vous préviens, en attendant votre verdict, il est hors de question que je la croise, ou même que je travaille à ses côtés. »

"La Cité est théoriquement assez grande pour ne pas croiser une personne, mise à part dans les lieux stratégiques, mais je ne pense pas que vous la verrez à l'infirmerie"

C'est alors qu'elle voulut lui demander une faveur après un petit blanc. Celui-ci fit une petite blague déplacée, mais cela ne l'étonna pas car Noah avait toujours eu un humour douteux, même si avec le temps il s'était assagi.

"Je ne me serais pas permise.. et vous êtes trop jeune pour moi. Je les préfère (hoche la tête sur le côté avec un petit sourire) plus mûr. Elle inspira un grand coup Noah, il faudrait être aveugle pour voir que vous n'allez pas bien. Toute cette histoire vous retourne et c'est plutôt compréhensible. En tant que Responsable de cette Cité, je vous demande de prendre soin de vous et en ayant appris à vous connaître, je préfère vous mettre à l'arrêt pour une semaine. Pas de travail, sortez, faites des activités qui vous défoulent, vous apaise et revenez en forme."

Bien entendu ça faisait mouche, mais il était beaucoup trop explosif et imprévisible pour faire un travail de qualité et puis il fallait voir ça comme des vacances forcés.

"Cela ne sert à rien de négocier, j'en toucherais un mot au Dr Beckett. Et si cela ne vous convient pas, je pourrais peut être vous demander votre arme à feu accrocher à votre ceinture. Ne me faites pas regretter d'avoir armé certaines personnes non militaire sur la Cité, sinon je demande à ce qu'on vous retire votre permit de port d'arme en supplément. Je dis et fait ceci pour votre bien, même si vous ne le verrais pas de suite. Demandez au Dr Sheppard à une certaine période de sa vie où je les mise aux arrêts car elle avait littéralement perdu l'esprit. Cela vous aidera à comprendre."

Weir était un peu l'encyclopédia de la Cité. Le souci de travailler en équipe réduite, à l'isolement, dans une autre galaxie. C'est que la promiscuité, créé des histoires de coeur et lorsque celles-ci prenaient le dessus sur le professionnel, cela foutait le bazar dans les rangs de la fourmilière.

"Merci pour votre aide, vous serez tenu assez rapidement au courant de la suite."

Citation :

"Tout le monde se calme et baissez vos armes, on est pas des sauvages à ce que je sache !"

Noah gardait sa main près de son 9mm en regardant tour à tour les militaires qui avaient fini par abdiquer à l’ordre d’Elizabeth. Ce fût avec un rire mesquin qu’il les regarda s’en aller.

« C’est ça, cassez-vous. Obéissez comme des bons chiens à leur maîtresse qui leur donnera un os plus tard. »

Il se mit à rire en voyant l’un d’eux se retourner avec un air mauvais, avant que le médecin ne reporte son attention sur Weir qui venait de lui ordonner de ne pas en rajouter. Son air était plus que sévère, et Noah y répondit d’un « sorry », le tout avec sarcasme.



Vint le moment pour Noah de se calmer, même si en son for intérieur, il bouillonnait de rage à l’idée que la dirigeante de la Cité ne souhaitait pas virer Kylee illico presto d’ici. Il fit donc parvenir tout ce qu’il avait récolté au cours de son enquête sur le fameux voleur de l’infirmerie, sur la tablette de Weir, indiquant à cette dernière qu’il refusait catégoriquement de croiser sa traîtresse d’ex-fiancée.

Citation :

"La Cité est théoriquement assez grande pour ne pas croiser une personne, mise à part dans les lieux stratégiques, mais je ne pense pas que vous la verrez à l’infirmerie"

« C’est ça… l’infirmerie, le mess, la salle de détente… s’il y a une urgence, on risque de se croiser pour « travailler » ensemble. » Soupir en se pinçant l’arrête du nez. « Faites en sorte que je ne croise pas cette personne. C’est une inconnue pour moi, une étrangère d’Atlantis. »

Noah y allait fort dans ses propos, mais il fallait avouer qu’au plus profond de lui, c’était comme si on lui avait arraché son âme. Plus rien, ni personne ne comptait pour lui. À part Megane peut-être… non, il en était sûr. Le fait de penser à sa nièce, le faisait garder la tête hors de l’eau.

[Flashback On]

Spoiler:

[Flashback Off]

L'esquisse d'un sourire se dessinait sur son visage. Mais lorsque Elizabeth lui demanda une faveur, cela fit sortir Noah de ses pensées, les traits de nouveau froids et bien sûr, il tenta une touche d’humour… à la soulless. Et non, il ne sortirait pas avec Weir… célibataire oui, désespéré… non.

Citation :

« Je ne me serais pas permise.. et vous êtes trop jeune pour moi. Je les préfère (hoche la tête sur le côté avec un petit sourire) plus mûr. »

« Enfin Elizabeth… » Dit-il d’un soupir. « Il faut vraiment que vous arrêtiez de fantasmer sur John… il est marié et père de ma nièce adorée ! Il fallait vous y prendre avant mais reconnaissez-le. Votre délire Shweir est mort et enterré. Définitivement. »



« Relax, je plaisantais. »



Mais Noah perdit tout sourire lorsque Elizabeth le « menaça » de lui confisquer son arme, voire même son permis de port d’arme s’il ne prenait pas une semaine d’arrêt maladie. Son regard se fit glacial alors qu’il se levait pour lui faire face. Il la surplomber de toute sa hauteur et tapota son arme avec ses doigts.

« Je vais la prendre cette semaine d’arrêt. Il est hors de question que je me balade sans arme alors qu’on peut être facilement mis en danger sur cette Cité. » Montre d’un coup de tête certains militaires qui passaient par-là. « Souvent, des ennemis parviennent à nos portes malgré cette horde de militaires. Et je ne le citerai pas, mais dans le lot, il y en a un qui ne sait pas viser. »

Sur ce, Noah pris la direction de la sortie.

« Vous m’excuserez, mais je dois vider mes quartiers des affaires d’une nana qui n’a plus rien à faire là. »

Autant dire que cela n’avait pas forcément fait plaisir à la dirigeante de la Cité d’apprendre la nouvelle que le Dr Masen lui avait dite. Apprendre qu’un bon élément dans la section médicacle était en réalité une droguée ne faisait jamais plaisir, car cela remettait en cause les contrôles effectués au sein de cette Cité. Bien sûr elle n’était pas responsable de tout les maux, mais l’heure en était pour autant grave…

La dirigeante avait donc prise cette histoire au sérieux, d’autant plus qu’elle espérait se tromper en suspectant un trafic sur la Cité. Après tout et encore récemment dans les années 90, on donnait des amphétamines à des soldats pour accroître leur endurance lors des combats. Et au vu du contexte actuel, peut être que certains militaires voulaient être au top en cas de mauvaises rencontres en mission off-world. Elle ne voulait pas que ce poison traîne sur Atlantis et elle espérait que cela ne soit pas un problème de cette envergure. Sa réputation serait en jeu. Le Dr Weir avait donc congédié le jeune médecin assez secoué par la nouvelle et on le comprenait parfaitement. Pour son bien, elle lui avait demandé de prendre une semaine d’arrêt, afin d’avaler « la gelule » sans mauvais jeu de mots. Elle avait assez à faire que de gérer un agent qui défoncerait tout sur son passage, car blessé dans l’âme. Elizabeth avait déjà vu ça en œuvre avec d’autres membres de la Cité autant éviter.

Efficace comme à son accoutumé, elle avait demandé à mettre des caméras de sécurité dans les réserves de l’infirmerie et elle demanderait à ce qu’un nouveau protocole de traçage ait lieu, plus fiable qu’un fichier sur une tablette. Weir avait également demandé à la pointure de l’informatique ici présent de fouillé dans les lignes de commandes à des dates et tranches horaires précises. Histoire de savoir si quelque chose avait été effacé. La dirigeante attendait donc les résultats de son enquête. En parcourant les différents fichiers devant elle que Noah lui avait donné, elle soupira. Elle ne pouvait pas non plus interdire l’importation de ce type de médicament à base d’amphétamines, qui pouvait agir comme calmant lorsqu’ils sont pris à la dose indiquée. Non, il valait mieux neutraliser celui qui en faisait le mauvais usage. Quel gâchis. Lizzie observa la photo de la doctoresse en haut du dossier. En une petite huitaine d’année, elle était devenue l’un des piliers dans sa spécialité sur Atlantis. Des états de service excellent, bien que quelques petites choses noircissaient le tableau, mais cela était surtout dû aux aléas de vivre sur une planète alien et aux cons qui la peuplait, ainsi qu’au « possession » par des corps étranger.

Elle avait donc longuement et longuement hésité sur la sanction à apporter à Kylee avant de la contacter. Cette dernière l’a forcé à avoir un rôle qu’elle n’aimait pas forcément en tant que dirigeante. Autant, elle n’avait aucun scrupule avec des ordures, autant là il s’agissait d’un problème un peu plus complexe. Elle sortit de ses pensées en entendant trois petits coup sur la porte en verre de son bureau. Weir se leva et accueillit la jeune femme avant de refermer la porte et de s’installer devant son bureau, appuyer contre. Durant un petit moment, elle observa la jeune femme l’analysant physiquement parlant. Comment pouvait-elle prendre ce genre de poison à se ruiner la santé. Elle avait tout pour elle et elle se détruisait toute seule. En y regardant de plus près, Weir put voir que ses traits étaient tirés.

« Dr Knightley, je vous remercie d’être venue à cette entrevue. Vous savez pourquoi vous êtes ici ? »

Elle se râcla la gorge avant de poursuivre.

« On m’a remonté la disparition de certaines substances et médicaments, dans la pharmacie de l’infirmerie. »

Elisabeth laissa un blanc avant d’enchaîné.

« Les résultats de l’enquête ont mené à vous. Non seulement pour les médicaments ayant disparu à base d’amphétamine, je n’ai pas plus de preuve de preuve pour le moment si ce n’est votre nom sur un registre et les accusations du Dr Masen qui font foi. Néanmoins en tant que dirigeante, cela me suffit à vous convoquer et à prendre des sanctions. Surtout si vous avez élaboré un système de deal au sein de la Cité, peut-être pour des militaires ? Si c’est le cas, je devrais en avertir aussi le Colonel Sheppard et il prendra les mesures en concertation avec moi... »

Weir eut l’impression de se retrouver face à un mur, comme si la jeune femme était en train d’encaisser chaque parole et qu’elle s’affaisait sous le poids écrasant de la vérité.

« Auriez-vous des explications à me donner ? » demanda-t-elle en espérant qu’elle lui explique les choses.

Kylee avait finit par s'enfermer dans ses quartiers le restant de la journée, après l'entrevue tumultueuse qu'elle avait eu avec Noah ce matin. Même si la veille elle n'y avait pas cru et qu'elle avait toujours du mal à réaliser ce qui était en train de se produire, l'idée faisait petit à petit son bonhomme de chemin. Sa vie d'avant venait tout bonnement de voler en éclat à cause de son secret le plus honteux de son existence. Se blâmer ne servait plus à rien, elle était ce qu'elle était et ce qu'elle est devenu. Le plus dur serait maintenant son frère. C'est tout ce qu'il trottait dans la tête de la doctoresse. Weir n'était qu'une formalité de sa mise à mort. Pardon de sa mise à pied. De toute façon il n'y avait pas d'autre issu, c'était soit ça, soit la faire entrer dans une cure de force. Pourquoi ? oui, pourquoi Noah avait-il fait ce qu'il avait fait ? Cela n'aurait-il pas pu rester entre eux, elle aurait été prête à faire des efforts pour lui, son seul et unique véritable amour qu'elle n'avait jamais connu. Elle était tel Icare qui avait finit par se brûler les ailes. Elle aurait été prête à se faire soigner pour ses beaux yeux. Mais il pouvait aller au Diable maintenant. S'il retournait aussi rapidement sa veste, c'est qu'au fond, il ne l'avait pas vraiment aimé. Il ne s'était jamais intéressé à son passé ou pour faire semblant. Oui... la douleur d'un coeur pouvait faire émerger des pensées plus assassines les unes que les autres pour l'hôte. Quand elle reçu l'appel de Weir, cette dernière passa à sa salle de bain pour se rafraichir le visage et mit un ensemble tailleur. Pas question d'y aller les yeux rougis et surtout il fallait qu'elle garde la tête haute, peu importe ce qui allait être dit. Elle avait sa dignité, aussi faible soit-elle à garder.

Dans les couloirs, elle eut la désagréable sensation que déjà les ragots courraient bon vent. Chouette. Quel langue de vipère ! même pas capable de retenir ses émotions pour en faire partager le petit peuple. Sale petit con, égoïste et malheureux. Kylee ravala sa rage naissante et tira sur sa veste de tailleur avant de toquer avec un petit sourire à la porte du Dr Weir.

Citation :

« Dr Knightley, je vous remercie d’être venue à cette entrevue. Vous savez pourquoi vous êtes ici ? »

La jeune femme s'assit comme suggéré par Weir et croisa ses jambes dans le petit fauteuil confortable mis à sa disposition. Pour une mise à mort, le mobilier massait ses petites fesses au moins.



"Je ne sais pas vraiment, mais je sens que je vais en apprendre" feinta-t-elle. Attention, elle n'allait pas nier, mais elle mourrait de savoir ce que Dr Connard avait pu dire.

Citation :

« On m’a remonté la disparition de certaines substances et médicaments, dans la pharmacie de l’infirmerie. »

Ah... apparemment, il avait donc été jusqu'au bout des choses.. quel cafteur.. Kylee tenta de maîtriser sa colère antérieur, préférant dénigrer son ex par la pensée en l'imaginant tapé du pied et faire un caprice dans les jupes de sa mère, car il n'avait pas eu le bonbon qu'il souhaitait. Pitoyable.

*Tu peux être aussi méchante et exécrable que tu le souhaite.. il n'en reste pas moins que vu comment ça commence t'es foutu ma grande*

Citation :

« Les résultats de l’enquête ont mené à vous. Non seulement pour les médicaments ayant disparu à base d’amphétamine, je n’ai pas plus de preuve de preuve pour le moment si ce n’est votre nom sur un registre et les accusations du Dr Masen qui font foi. Néanmoins en tant que dirigeante, cela me suffit à vous convoquer et à prendre des sanctions. Surtout si vous avez élaboré un système de deal au sein de la Cité, peut-être pour des militaires ? Si c’est le cas, je devrais en avertir aussi le Colonel Sheppard et il prendra les mesures en concertation avec moi... »

Pour le coup, Kylee resta sidéré, c'était le mot. Elle était abasourdi que la Dirigeante pense qu'elle faisait un trafic de drogue de grande envergure. Pour le coup, Kylee ne répondit rien, ravalant juste sa salive. Et puis en parler à John ? la pensée de lui au plus mal dans ses quartiers lui revint en mémoire. Elle avait du mal à croire qu'il serait si sévère avec elle, vu leur passif commun. Mais il était peut-être une autre personne en milieu professionnel. Kylee ne savait pas, elle n'avait eu uniquement un avant goût quand elle lui avait avoué que Kolya était vivant. Elle poussa un soupir, un ... très las soupir. A la dernière question de Weir, elle redressa la tête, c'était le moment de vérité. Et contrairement à ce qu'une grande asperge lui avait claqué à la tête, la jeune femme allait assumer, enfin non sans lancer sur une pointe d'amerturme:



"C'est quand même un sale petit rat cafteur ! Ben dis donc.. je comprends pourquoi j'avais l'impression de faire des acouphènes ce matin, il a dû y aller de bon coeur. Je me trompe ? remarque ça a du lui faire du bien d'aller pleurer dans les fripons de la dirigeante. Et je n'ai rien contre vous, mais voyez-vous le Dr Masen a un problème avec les figures parentales.. il n'a toujours pas couper le cordon avec sa mère, alors il a tout naturellement foncé dans les votre. Vous, la seule figure autoritaire d'ici. Dites moi si cela lui a été d'un grand réconfort ?"

Citation :

"Je crois que nous dérivons du sujet principal qui vous concerne Kylee."

"Non, non, je sais, je vais y venir.. mais vu que je l'ai croisé ce matin même et qu'il m'a l'air plus qu'instable à la limite de la bipolarité, la médecin que je suis s'inquiète.. légèrement."

Weir arqua un sourcil sentant le ton "foutage de gueule" mais préféra d'être honnête.

Citation :

"Ne vous inquiétez pas pour lui, j'ai demandé à ce qu'il prenne soin de lui pour la semaine qui arrive"

Lire entre les lignes d'une femme était un jeu d'enfant pour Kylee qui recula pour caler son dos dans le fauteuil. D'un autre côté, elle avait eu ainsi sa petite vengeance. Noah aussi en tant que médecin vivait pour son travail et cela devait l'emmerder royalement d'être mis à l'écart. Ce n'était qu'une mini justice, vu ce qui l'attendait pour elle. Après un petit sourire, elle inspira de nouveau:

"Je ne vais pas y aller par 4 chemins... oui j'ai des problèmes avec cette substance, et ceux depuis mes études de médecines. J'en avais besoin pour pouvoir réviser toutes les nuits. Ca me stimuler.. et vous savez ce que c'est.. on pense contrôler mais en fait pas du tout. J'ai tenté Elizabeth.. J'ai vraiment tenté d'arrêter plus fois.. J'ai déjà été aidé, mais ce n'était pas suffisant.. pour que mes démons me laisse tranquille. Je ne vous dirais pas l'autre raison du pourquoi du comment j'en suis arriver à ce stade, cela fait partie de ma vie privée. Je sais que je ne dois pas me cacher derrière ceci, mais à l'époque j'étais faible. J'ai énormément évolué, mais cela reste mon pêché. Par contre je ne suis pas une dealeuse de drogue. Je ne me serais pas permise. J'ai un minimum d'étique contrairement à ce qu'on a du vous dire."

Weir poussa un long et discret soupir quand la jeune femme en face d'elle ne nia pas et assuma l'objet de sa condamnation. C'était donc vrai. Et ce, depuis des années. Weir ferma les yeux un petit moment pour encaisser. Elle n'était pas du genre à lancer des rumeurs sans bien fondé et même lorsque cela était le cas, elle espérait intérieurement que cela ne soit vrai. Que voulez-vous, elle était une pacifiste dans l'âme. Quoiqu'il en soit l'avoue de Kylee, venait de lui mettre une balle dans son coeur. Elizabeth, n'aimait pas quand des membres important de son équipe était au coeur de scandale, des membres en qui elle avait posé toute confiance qui plus est. Des scandales qui ne se résolvaient pas uniquement par un dialogue construit.

Après un long silence, elle releva le regard vers la jeune femme.

"Je ne me permettrais pas de vous questionner sur la raison de comment vous êtes tombée dedans, cela appartient à votre vie privée comme vous l'avez si bien dit. Je n'attends pas non plus, que vous me fournissiez des excuses. Vous êtes dans un programme qui prône la tolérance 0. Vous le saviez quand vous avez signé pour être ici. Et de ce que je comprends, vous étiez déjà ainsi avant d'arriver sur Atlantis. Kylee (se penche vers elle, sur son bureau, les mains jointes) si vos aveux sont fondés, je crois que vous ne vous rendez pas bien compte de comment tout pourrait changé pour vous.."

Elle ravala sa salive.

"Je suis ravie d'entendre que vous n'avez pas organisé de trafic. Cela me rassure et arrange un strict minimum vos affaires lorsque je la plaiderais à la cour martiale. N'oubliez pas que tout médecin que vous êtes, vous êtes soumis à cette loi militaire en ayant intégrée le programme Stargate."

Weir se leva et fit le tour de son bureau pour aller s'asseoir au côté de Kylee qui n'avait vraiment pas l'air dans son assiette. Elle savait déjà qu'elle venait de perdre son fiancé et après ce qu'elle venait de dire, Elizabeth savait très bien que Kylee devait penser qu'elle allait perdre son poste. Ce qui était.. très possiblement vrai. Elle devrait retourner sur Terre avec perte et fracas si les preuves étaient contre elle.

"J'avoue Kylee.. dit-elle en posant une main sur la sienne en se penchant vers cette dernière. Que je suis pas mal déçue de ce qui arrive. Vous êtes un bon élément. Mais vous avez besoin de vous faire aider. Imaginez que vous mettez en danger la vie d'un patient parce que vous n'avez pas reçu votre dose. Vous êtes neurochirurgienne ! c'est un travail de précision et je ne peux vous laisser continuer sans que vous ne mettiez en danger la vie de mes hommes. Elle retira sa main.. Je suis navrée Kylee, j'aurais souhaité que cela en soit autrement, mais vous allez devoir vous soumettre à une prise de sang et à un test urinaire. Ca sera la seule preuve de culpabilité que je retiendrais sur vous. A l'heure actuelle j'ai uniquement les dires du Dr Masen, ce qui n'est pas suffisant. Je n'ai ni enregistrement video, ni note.. Entre vous et moi, je pense que vous avez dû les falsifier à votre avantage, faisant partie du corps médical. Je ne sais pas si vous vous rendez compte qu'éthiquement parlant, c'est mal. Vous avez prôné cette défense, mais je ne peux la retenir. Vous avez menti autant dans votre cercle privé que professionnel."

Weir ravala sa salive.

"Si ces résultats sont en votre défaveur, vous devrez quitter cette cité d'ici la fin de semaine. Ce n'est pas négociable... j'en suis désolée.."

Kylee tenta de rester digne. Aussi digne qu'elle le pouvait, parce que là tout de suite, elle avait envie d'hurler, de crier à en perdre les poumons, contre son démon intérieur. Ce démon qui l'a possédé depuis tant d'année et qui l'obligeait à faire des choses qu'elle n'aimait pas. Comme se droguer, mais pas seulement, mentir, inventer des histoires, masquer ses vrais sentiments, faire semblant..

Finalement tout ce qui se passait était peut-être un signe du destin, un signe que sa vie devait changer radicalement et ne pas se contenter de ses propres "petits progrès". Qu'elle devait aller en cure de désintoxe pour vraiment en finir une bonne fois pour toute. Terrasser ce démon qui était maitre de ses pensées et de ses mouvements depuis tant d'année. La cohabitation devait cesser pour de bon. C'est du moins ce que la bonne raison de Kylee se disait en ce moment. A voir comment son démon réagirait pour sa survie, lorsque le moment se présenterait.

"Si je me rends compte" souffla-t-elle en baissant le regard. Un regard figé sur le sol, s'empêchant formellement que les larmes ne montent. Elle ne voulait pas que Weir la voit faible, la voit telle un déchet de la société, ce qu'elle devait penser d'ailleurs. Elle, Kylee, la grande chirurgienne déchue par la drogue. Une droguée à qui on ne pouvait plus faire confiance. C'est ce que l'imaginaire collectif pensait en tout cas. Et cette sale réputation n'allait pas aller en s'arranger. Atlantis pouvait être un vrai gossip girl. Noah avait gagné, elle devait partir digne. Autant qu'elle le pouvait. Elle fronça son nez telle une souris prise au pied du mur et décroisa ses jambes pour les croiser de l'autre côté en encerclant son genou de ses deux mains.

Citation :

"Je suis ravie d'entendre que vous n'avez pas organisé de trafic. Cela me rassure et arrange un strict minimum vos affaires lorsque je la plaiderais à la cour martiale. N'oubliez pas que tout médecin que vous êtes, vous êtes soumis à cette loi militaire en ayant intégrée le programme Stargate."

Les lèvres de Kylee se rétractèrent pour faire un magnifique cul de poule durant un bref instant, avant de soupirer tout en levant les yeux aux cieux (j'imagine trop taylor dans newport beach cette bitchface ^^). Un flash back lui revint en mémoire, elle toute surexcitée signant son contrat sans lire les lignes. Elle aurait peut être dû en réalité.. Elle n'avait pensé être sous un régime militaire. Grossière erreur de jeunesse. Après tout elle avait été l'une des plus jeune recrue avec ses 2 ans d'avance en médecine. Désespoir. Elle poussa un soupir. Kylee fut néanmoins étonné que Weir se lève pour prendre sa main un moment, montrant par ce geste sa compassion. Elle n'en n'avait en réalité pas besoin, mais malgré tout cela lui fit du bien. Depuis hier soir, son monde s'effrité.. elle venait de perdre ce qu'elle considérait comme l'amour de sa vie.. elle était en train de perdre son travail.. Elle finrait aussi par perdre sa famille proche et cette épreuve serait sans doute la plus dure. Dean pouvait être indulgent.. mais sur ce sujet, elle n'était pas sûre qu'il la suive... Kylee se préparait donc au pire. La main de Weir lui fit donc un petit réconfort dans cette Tornade de Merde de niveau 3. Au moins cela lui apporté le réconfort nécessaire pour quelques instants.

Citation :

"J'avoue Kylee.. dit-elle en posant une main sur la sienne en se penchant vers cette dernière. Que je suis pas mal déçue de ce qui arrive. Vous êtes un bon élément. Mais vous avez besoin de vous faire aider. Imaginez que vous mettez en danger la vie d'un patient parce que vous n'avez pas reçu votre dose. Vous êtes neurochirurgienne ! c'est un travail de précision et je ne peux vous laisser continuer sans que vous ne mettiez en danger la vie de mes hommes. Elle retira sa main.. Je suis navrée Kylee, j'aurais souhaité que cela en soit autrement, mais vous allez devoir vous soumettre à une prise de sang et à un test urinaire. Ca sera la seule preuve de culpabilité que je retiendrais sur vous. A l'heure actuelle j'ai uniquement les dires du Dr Masen, ce qui n'est pas suffisant. Je n'ai ni enregistrement video, ni note.. Entre vous et moi, je pense que vous avez dû les falsifier à votre avantage, faisant partie du corps médical. Je ne sais pas si vous vous rendez compte qu'éthiquement parlant, c'est mal. Vous avez prôné cette défense, mais je ne peux la retenir. Vous avez menti autant dans votre cercle privé que professionnel. Si ces résultats sont en votre défaveur, vous devrez quitter cette cité d'ici la fin de semaine. Ce n'est pas négociable... j'en suis désolée.."

Weir avait un don pour descendre une personne autant que pour la complimenter. C'était indéniable !! Elle pinça ses lèvres un long moment, réfléchissant un long moment avant de sortir quelque chose qu'elle pourrait regretter. Finalement, elle observa la main de Weir se retirer et resta interdite. Durant une fraction de seconde, la jeune femme réalisa qu'elle serait seule à mener ce combat. Un combat perdu d'avance. Il y avait peut-être Castiel qui était indéfectible en tant qu'ami.. Mais une fois renvoyé sur Terre elle ne le verrait plus. Cela lui fendit le coeur l'espace d'un moment. Bien que forte, l'ensemble des emmerdes qui lui était tombé dessus eut raison d'elle. Kylee sentit un poids dans son estomac qui l'empêcha de respirer normalement. Toutefois elle devait rétablir un semblant de vérité. Elle se leva donc et fit face à Weir en tendant un doigt vers elle tout en mettant un blanc avant de commencer à parler, sa gorge étant nouée.

"Vous parlez sans savoir Docteur Weir.. vous ne savez rien à rien en ce qui concerne mon problème. Je vous interdit formellement de dire ce que vous êtes en train de suggérer... Vous n'avez jamais été dépendante de quelque chose, vous ne pouvez pas savoir ce que cela fait au fond de soi. Ca vous change, ça vous détruit, ça vous fait être une personne que vous exécrez, une menteuse.. une manipulatrice, aux yeux des gens que vous aimez. Mais ce que vous devez savoir Elizabeth.. C'est que je suis bonne joueuse et que je me plierais à vos exigences, qu'elles quelles soient et quelles qu'en soient les issues. Ca vous en bouche certainement un coin, par rapport à ce que Noah a pu vous dire. Il est complétement dans un monde de Bisounours où le monde ne se voit qu'en blanc ou en noir. Le monde est fait de gris, un parfait mélange du bien et du mal. J'ai perdu énormément depuis hier soir, alors ce que vous exigez n'est qu'une suite logique....; Mais vous devez savoir que je n'ai jamais mis un patient en danger.. j'ai toujours été droite dans mes bottes et ce, depuis des années. Je prends de l'amphétamine pour pouvoir avoir un esprit clair et focus sur ce que je fais pour des heures d'intervention. Je n'ai jamais tremblé une seule fois. Demandez aux plus grands neurochirurgiens du pays, il n'en n'existe pas un qui arrive à faire 12h d'intervention sans avoir un passage à vide à un moment, moi je le fais !. Il vaut mieux 1000 fois avoir un boost que d'être fatiguée et faire une erreur.... les statistiques le prouve. Les gens qui finissent paralysés sont ceux qui ont eu un chirurgien imbus d'eux même pour céder la place à leur partenaire quand la fatigue se laisser ressentir. Mes interventions ont toujours été couronnées de succès. Et ça, vous ne pouvez pas me le reprocher. J'ai annulé des interventions. Ca aussi, cela doit être dans le dossier que ce cher Masen a dû vous donner. C'était dans les mauvais jours où j'ai préféré annulé ou céder ma place plutôt que de laisser infirme un pauvre innocent. Là-dessus, vous n'aurez rien à redire, car ce que je dis est vrai. Je ne me dis pas être une oie blanche loin de là. Être parfaite appartient à la définition d'être hypocrite. J'ai mes défauts, mes vices, mais j'ai toujours été à la hauteur de ce qu'on me demandait."

Kylee renifla alors que ses yeux retenaient des larmes de rages, de tristesse et de désespoirs.

"On se connait mieux que n'importe qui, quand on accepte ses démons.. Vous ne comprendrez peut-être pas, mais j'espère que vous vous souviendrez de tout ce que j'ai dis lorsque vous me représenterez en cour martiale Elizabeth. Je suis... Tellement navrée.."

Des larmes coulèrent sur ses joues et Kylee ravala sa salive avant d'ajouter:

"Tellement désolée pour tout ça.. Vous pouvez en parler à John si vous voulez.. J'ose espérer qu'il aura un minimum d'humanité..pour tout ce que nous avons pu partager. Et même si cela n'est pas le cas, ce n'est pas grave.. Vous aurez votre réponse demain à la 1er heure pour les résultats de la prises de sang  et le test d'urine."

Blanc.

"Est-ce que je peux m'en aller ?" dit-elle en retenant une voix brisée qui lui ne ressemblait pas. Et pourtant, cela pouvait se comprendre. Kylee, n'était plus qu'un prénom tissé de mensonge aux yeux des autres. Et cela était en partie vrai. Seul ceux qui avaient pu creuser, pouvaient la comprendre. Une excuse pour certain, vous me direz.. Et pourtant.. Tout être humain a besoin de réconfort à un moment donné dans sa vie. Actuellement la seule pensée qu'elle avait été de se réfugier dans les bras de Castiel. L'ami le plus loyal qu'elle avait et qui ne la jugait pas. Elle voulait profiter de ses paroles et de sa philosophie réconfortante avant.. d'être renvoyée...

Elizabeth buvait littéralement les paroles de la jeune doctoresse, mais plus elle avançait dans ses explications plus Lizzie put sentir qu'il n'y avait aucun espoir. C'était joliment tournée, mais Kylee avouait qu'elle était fautive sur toute la ligne. Enfin fautive. La situation était plus compliquée que cela, il s'agissait d'une maladie. Néanmoins, son discours fut poignant pour la dirigeante. Bien qu'au début cela ressemblait à des excuses bien trouvées en avouant se droguer lors d'intervention. Les faits étaient présents dans le dossier de compétences que Masen lui avait fourni. A part une seule et unique fois, un patient était décédé et cela avait été dû à autre chose. Force et de constater qu'elle avait raison sur ce point. Elizabeth pouvait penser que Miss Knightley était un peu vaniteuse sur ce point, mais elle savait aussi que ceux qui étaient très bon dans leur domaine pouvait avoir un certain égo. Après tout, elle travaillait et négociait dans un milieu d'homme. Elle savait ce que c'était. Ce n'était pas pour rien que Kylee avait réussi ses études avec 2 ans d'avance. Quel gâchis... la jeune femme était nulle doute une pointure et avait une tête.. dommage qu'elle eut été aidé/boosté par une drogue. Du moins superficiellement, car elle n'avait pas besoin de ça pour briller. C'était le point de vue de la dirigeante..

Kylee a écrit:

"On se connait mieux que n'importe qui, quand on accepte ses démons.. Vous ne comprendrez peut-être pas, mais j'espère que vous vous souviendrez de tout ce que j'ai dis lorsque vous me représenterez en cour martiale Elizabeth. Je suis... Tellement navrée.. Tellement désolée pour tout ça.. Vous pouvez en parler à John si vous voulez.. J'ose espérer qu'il aura un minimum d'humanité..pour tout ce que nous avons pu partager. Et même si cela n'est pas le cas, ce n'est pas grave.. Vous aurez votre réponse demain à la 1er heure pour les résultats de la prises de sang et le test d'urine."

Le Dr Weir fit une moue en la voyant renifler alors qu'elle essuyait précipitamment l'unique larme qui venait de couler sur sa joue. Elizabeth restait humaine et même si l'issue semblait joué d'avance, Kylee restait une membre de son équipe et cela faisait toujours de la peine de voir quelqu'un dans un tel état. Elle en avait vu des histoires plus sombres les unes que les autres au cours de ses années de fonction au sein de Pégase. Les Sheppard pouvaient en témoigner. Celle d'aujourd'hui laissait place à la surprise, mais chacun avait ses secrets. Ce n'était pas non plus une meurtrière. Mais dans un programme il y avait des règles et ces règles avaient été transgressées. Finalement cela serait sans doute un bien pour un mal pour la jeune femme.

"Oh Kylee.." dit-elle en se levant pour venir face à elle. Elle eut un petit sourire qui se voulait réconfortant, bien que emprunt d'une certaine tristesse. Elle posa ses deux mains sur les frêles épaules de la neurologue.

"Je suis vraiment désolée également. Mais même si j'ai une petite idée de l'issue des résultats de demain, je tenais à vous remercier d'avoir été honnête avec moi. Et je vous crois là-dessus. Sur paroles. Sachez qu'il y aura une enquête et que la commission risque de fouiner en détail dans chacun des faits, gestes, péripéties que vous avez eut. Mais.. croyez moi sur parole lorsqu'il s'agira d'atténuer leur propos et de plaider en votre faveur. Il faut juste me promettre que vous allez prendre soin de vous.... Pour ce qui est de John, je le préviendrais, mais en tant que personne qu'il a l'air d'être pour vous. Je ne ferais pas appel à son statut étant donné que vous n'avez rien à voir dans un quelconque trafic au sein de la Cité."

Elle serra ses épaules, alors que celle-ci baissa ses yeux, trouvant un intérêt soudain pour le sol. Weir espérait qu'au moins ses paroles auraient l'effet escompté. Celui de quelqu'un qui tenait à la rassurer en la réconfortant sur certains point de ses révélations. Aucunes personnes ne méritaient d'être démolie, même si elle était dans l'erreur. Le cheminement pouvait être long et ce n'est pas en tirant dessus à bout portant que l'heure du changement sonnait plus vite. Il fallait du temps et beaucoup de diplomatie. Là-dessus, Weir excellée, mais elle n'était pas médecin non plus et Kylee avait besoin de soin.

"Kylee... Ce que je trouve le plus dommageable dans votre histoire. Sans savoir tous les détails. C'est que cette drogue ne sert qu'à masquer des faux-semblants au fond de vous, qui aurait pu facilement être contournable sans addiction. Vous aviez déjà toutes les qualités requises pour votre poste, votre vie.. Il fallait juste pour cela que vous exprimiez davantage votre confiance en vous. C'est le seul ingrédient qui pour moi, vous a fait défaut.. Mais si vous grattez sous la surface, je suis sûr que vous la trouverez. Cette force vous l'avez déjà en vous, ne l'oubliez pas"

Kylee eut un fin ricanement en ayant les gros yeux, désabusée: "C'est pas ce que tout le monde croit.. et moi la première.. mais.. merci quand même" souffla-t-elle sur la fin. C'est alors qu'elle demanda à partir. Elizabeth relâcha sa pression et recula d'un pas.

"Oui vous pouvez."

Alors qu'elle lui tournait le dos et avançait vers la sortie, elle ajouta:

"Le Dédale devait décoller samedi matin, mais je pourrais le faire retarder à dimanche matin. Vous avez le temps de dire au revoir à vos proches et de faire vos bagages ainsi.."

Ok ce n'était pas non plus un cadeau, mais au moins il lui restait quelques jours pour régler ses affaires. Kylee ne répondit rien et s'en alla. Weir quant à elle, passa ses mains dans ses cheveux et fit le tour pour s'installer à nouveau à son bureau.

Le lendemain matin lorsque les résultats arrivèrent, weir mis un petit temps avant de cliquer sur le mail. Lorsque se fut fait, ses yeux dérivèrent de gauche à droite et lentement ses mains vinrent se joindre et elle enfonça son visage dedans, soupirant. Au moins, Kylee avait été honnête et elle savait qu'elle serait l'issue final du couperet. Bon, il fallait qu'elle ouvre un dossier Miss Knightley. Mais pour le moment, elle avait envie de prendre un peu de recul et de prévenir un de ses plus fidèle agent et ami de surcroit John. Elle l'appela donc par radio et lorsqu'il arriva, c'est la mine grave qu'elle lui expliqua la nouvelle de long en large.