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Koh Lantia - Castiel

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Déa Sweet
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MessageSujet: Koh Lantia - Castiel Koh Lantia - Castiel EmptyJeu 9 Avr - 13:01

Ce qu'il y avait de bien sur Atlantis, c'est qu'il n'y avait pas forcément besoin de traverser la porte pour aller à l'autre bout de la galaxie de Pégase pour trouver des sujets d'études fascinants. Un petit trajet en Jumper, et tout le continent de Lantia, encore largement non exploré offrait ses merveilles.

Quelques jours plus tôt, lors d'une exploration de routine par voie aérienne, l'équipe avait découvert un cénote d'une taille impressionnante, semblant abriter, chose encore plus exceptionnelle un « trou bleu », un de ses rare endroit où l'eau de la l'océan ressurgissait au beau milieu des terres, parfois à des dizaines de kilomètre de la cote la plus proches.

Déa avait déjà eu l'occasion d'étudier ce genre de curiosités naturelles, sur terre. Notamment au Bahamas. Souvent, la faune et la flore y étaient différentes de celle qu'on trouvait dans les fond marins, certaines espèces étaient totalement endémique de ces endroits si particulier

Alors, en découvrir un ici, elle vibrait littérairement d'impatience de pouvoir aller l'étudier. Bien sûr avant de pouvoir y plonger pour l'explorer plus en profondeur, il lui faudrait attendre un peu. Même sur terre, ce genre d'endroit pouvait se révéler piégeur. Il y avait des précautions à respecter pour ne pas se perdre dans le labyrinthe sous-marin des failles qui permettaient à l'océan d'envahir les terres. Mais, rien que de pouvoir le voir de ses yeux, de pouvoir y faire quelques relevés, de ramener éventuellement des échantillons de son eau pour pouvoir la comparer à celle de l'océan autour de la cité la rendait impatiente.

Et le grand jour était arrivé. Elle avait enfin été autorisée à rejoindre la petite base provisoire installée à quelques centaines de mettre de l'endroit pour pouvoir s'y rendre.

Bien sûr, ce ne serait que de l'observation. La mission scientifique existant avait d'autres sujets d'étude en cours, et sa propre équipe avait des projets en cours sur la cité. Il ne s'agissait que d'évaluer l'intérêt d'une étude plus approfondie. Elle serait seule sur place. On lui avait expliqué que tout le personnel sur place était déjà bien occupé et ne pourrait pas jouer les baby-sitter, et que de toute façon, l'endroit n'était éloigné que de quelques centaines de mètres, elle pourrait aller examiner les lieux seule.

Evidement, elle n'était pas vraiment à l'aise, elle n'était là que depuis peu, et n'avait à son actif qu'une petite poignée de mission d'exploration, toujours en équipe. Alors, se retrouver seule sur le sentier au milieu de la forêt Lantienne était un peu perturbant.

Mais, finalement, après les quelques premiers pas, l'appréhension s'était envolée, elle se sentait même curieusement heureuse. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas eu l'occasion de se retrouver seule dans les bois. Elle savourait l'odeur des plantes qui l'entourait, le bruissement des feuilles que la brise faisait danser, le chant des oiseaux. Si on n'y regardait pas de trop près, elle aurait même pu se croire sur terre.

Lorsqu'elle arriva sur le site, elle en eut le souffle coupé. C'était majestueux, encore plus beau que tout ce qu'elle aurait pu imaginer. Le cénote devait bien faire 500 mètres de diamètres, ses bords rocheux étaient colonisés par des plantes retombantes qui formaient des cascades de verdure, quelques petit ruisseaux s'y perdaient aussi.

Elle s'était demandée comment elle pourrait faire pour descendre dans la cavité jusqu'au « trou bleu » au fond, mais un des côtés de la doline s'était effondré sur lui-même, créant une pente douce dans laquelle elle s'engagea. Décidément, tout semblait se combiner pour lui permettre de satisfaire sa curiosité.

Ce qu'elle ne réalisa pas, toute occupé à prendre des notes, des croquis et des photos au fur et à mesure de sa progression, c'est que la radio qui devait lui permettre de garder le contact avec le camp de base ne semblait pas apprécier l'ambiance souterraine, même toute relative, de l'endroit. Le voyant du réseau clignota deux ou trois fois avant de s'éteindre définitivement quand elle arriva au bord de l'eau, elle fut subjugué par la beauté de l'endroit.


Spoiler:



Le temps de se remettre de ses émotions et de ce mettre au boulot, elle avait totalement perdu la notion du temps, et la radio était le dernier de ses soucis.
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MessageSujet: Re: Koh Lantia - Castiel Koh Lantia - Castiel EmptyMer 3 Juin - 21:42

Castiel était sur le continent depuis 4/5 jours, il avait eu besoin de s’éloigner de la Cité pour pouvoir se ressourcer au niveau de la nature. Le Continent offrait une flore et une faune tellement diversifié que cela lui faisait presque regretter d’être enfermé entre 4 murs sur Atlantis. L’Enokien en venait à oublier ses origines et son besoin de communier avec la Nature avec un grand N. Plus que la nostalgie, les arbres, les feuilles, le vent, les prairies et plantes sauvages en tout genre étaient tout autant d’éléments qui lui permettaient de s’ancrer dans Mère Nature. Cela l’aidait à être en communion avec lui-même et ses dons, qui parfois, pouvaient l’effrayer lorsqu’il n’arrivait pas à les contrôler. Cela serait juste une horreur pour lui si un jour, il n’arrivait plus à les contrôler et qu’il en arrivait à être réduit à faire du mal aux gens qui l’entouraient sans le vouloir. C’est pourquoi plusieurs fois dans l’année, il demandait à sortir que ce soit en off world ou sur le Continent. Cela lui permettait de ne pas perdre pied et de pouvoir se recentrer sur lui-même et se ressourcer. Mais aussi de pouvoir s’évaluer et de déchaîner ses pouvoirs sans que personne en soit témoin, même pas les Athosiens. Noah et Kylee était dans la confidence sur ce point et bien souvent c’était Noah qui l’accompagnait pour l’y déposer et le ramener. Kylee quant à elle, ressemblait plus à une mère poule à son égard, ce qui pouvait être perturbant. Peut-être était-ce dû au fait qu’ils avaient vécus ensemble en off world une mission qui n’était pas facile et où il avait dû se servir de ses pouvoirs contre son frère d’arme de l’époque. Ça c’était dans le meilleur des cas.. Car vu que bien souvent au retour, Kylee lui demandait un compte rendu ; Castiel hésitait entre le fait si cela était de la considération sincère ou juste professionnelle. Après tout, elle n’avait pas encore à déchiffrer son cerveau et en tant que neurologue cela devait la titiller. C’est donc ainsi qu’il s’était fait déposer par Noah, il y a 4/5 jours et était reparti non sans un regard légèrement inquiet de sa part. Castiel lui avait fait un salut militaire maladroit, au travers de son hublot où il prenait de l’altitude pour le rassurer. L’Enokien vivait à la dure en mode sac à dos et tente de fortune quechua. Il s’était servi de la rivière pour s’abreuver et avait utilisé la totalité de ses gamelles pour se nourrir. Ci et là, il avait également picoré des baies et des fruits, allant même jusqu’à chasser à la déloyale un pauvre petit faisant avec sa télékinésie. Cela faisait un peu homme de Cromagnon, notamment avec la petite barbe qui avait poussé de quelques jours, mais cela lui donnait un petit côté sexy dans un sens. Il avait finalement été convenu d’un point de rendez-vous pour le retour. Cela ne serait pas Noah, mais plutôt une équipe de Jenny. Il y était prévu au programme qu’un groupe de scientifique fasse des prélèvements proches de l’une des cénotes du Continent.

Le jeune homme arriva aux coordonnées GPS qu’on lui avait donné et vit le jumper avec deux scientifiques. Il les salua avant d’observer leurs mimiques agités. Ils avaient tout deux le nez pointé vers les nuages. Il était vrai que le ciel commençait à noircir alors qu’on était dans une belle soirée d’été.

« Je crains qu’une tempête se lève
- Quoi ? Mais les prévisions météorologiques étaient bonnes ce matin..
- Les orages Pegasiens surtout en bordure de mer apparaissent très rapidement.. Ils peuvent être très sournois.. j’ai même déjà été témoin d’un cyclone en formation en à peine une heure
- Il faut que l’on rentre de suite à la base au cas où ça se gate
- Du calme, nous avons encore un peu de temps.. le vent ne fait que se lever »

Grondement au loin.

« Ne fait que se lever ? l’apocalypse est déjà là
- Mon ami.. un peu de sang froid dit l’Enokien en posant une main sur son épaule. Avez-vous peur de l’orage ?
- La ferme  » lança le scientifique plus que nerveux, ce qui fit arquer un sourcil à Castiel. L’Enokien claqua son sac dans le Jumper.

« Vous attendez qui ? »

A l’évocation du Dr Sweet, le jeune homme eut une mine interdite, figée sur place. Elle était bien bonne celle-là. Décidément le destin la mettait souvent ses pattes. Il eut un petit sourire malgré tout qui se perdit lorsque le scientifique expliqua que cela faisait plus d’une heure qu’elle était injoignable sur sa radio. Castiel fronça les sourcils et prit une lampe de poche à long faisceau lumineux qu’il mit dans sa poche de trench coat. L’avantage de ce manteau c’est que les poches pouvaient être énorme.

« Donnez-moi votre talkie et indiquez-moi sa position sur la carte…. Mmh, je vois.. laissez nous 1h30. Si la tempête arrive plus tôt que prévu, protégez-vous dans le Jumper vous ne risquerez rien, ils sont conçus pour être frappé par la foudre et que la charge en électricité statique s’évacue. Attendez nous ! »

Castiel tourna les talons laissant les deux scientifiques.

« C’est qui déjà ce mec ? »

« Je sais pas, je sais juste qu’on devait profiter d’être là pour le ramener »

L’Enokien fit donc une demi-heure de marche vers l’endroit désigné sur la carte. Il finit par la replier et la mettre à l’intérieur de son trench. Au-dessus de lui la grisaille et les nuages obscurcissaient toute trace de soleil. Arrivé en haut de la cénote, le jeune homme resta un moment interdit en voyant ce trou béant bleu. C’était vraiment magnifique. Il n’avait pas encore vu ça de ses yeux et l’aspect géologique était intéressant. En contre-bas au loin, il put voir l’équipement de la scientifique. Rapidement il put voir le chemin qu’elle avait dû prendre pour descendre et le suivit. Au final, il arriva à destination, mais à part le sac, il n’y avait rien d’autre.

« DEA ? » s’exclama-t-il.

Au final, sa curiosité se posa sur son sac, peut être avait-elle laissé des notes.. mais rien. Castiel finit par s’approcher de l’eau et s’accroupit pour y voir son reflet. D’un geste de la main, il prit de l’eau et se mouilla le visage.

**Si elle est comme Jenny, elle a peut-être un don pour se foutre dans le pétrin.. peut-être même qu’elle est sous l’eau actuellement.. En naïade des îles.. ; et qu’elle va débarquer sous peu
- Regarder Alerte A Malibu, ça t’as pas arrangé toi !**



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MessageSujet: Re: Koh Lantia - Castiel Koh Lantia - Castiel EmptyJeu 4 Juin - 12:54

Le temps passe vite quand on s’amuse.

Et là, au milieu de nulle part, cernée par une nature inconnue, des tas d’espèces inconnues, toutes plus fascinantes les unes que les autre, Déa était comme une gamine dans un magasin de jouet. Tout était réunit pour qu’elle soit fascinée, tout était réunit pour éveiller sa curiosité. Sur terre, elle n’avait jamais eu l’occasion d’associer ses deux spécialités, la biologie marine et la cryptozoologie. Depuis qu’elle était arrivé sur Atlantis, à la lecture des rapports de missions et des des compte-rendus d’expérience, elle s’était doutée qu’elle allait enfin pouvoir le, mais c’était la première fois qu’elle l’expérimentait.

Elle était excité comme une puce en arrivant au fond de la doline, et elle avait dû se faire violence pour ne pas laisser sa main effleurer l’eau bleu de nuit qu’elle abritait. Cette eau avait une couleur particulière, elle ne reflétait pas seulement l’azur du ciel, elle reflétait aussi l’ombres des profondeurs de cette terre. Et ça lui donnait une couleur irréelle. Un bleu tout à la fois sombre et pur, comme un crépuscule de nuit d’été. D’ailleurs, la ressemblance ne s’arrêtait pas là. Quelques étoiles y scintillaient, furtivement. Et même si elle savait que s’était dû à des micro organismes semblables aux vers luisants, ça n’en restait pas moins féérique.

La scientifique s’efforça de juguler son imagination et ses rêverie et de retrouver les gestes de la scientifique qu’elle était. La première chose qu’elle fit fut de poser son sac, d’enfiler une paire de gants et de prélever un peu d’eau pour pouvoir l’analyser. Elle réalisa à quel point elle était chanceuse d’avoir hérité du gène des anciens qui lui permettait d’utiliser leur technologie… notamment l’équivalent d’un spectromètre de masse portatif et super performant avec accès à la base de donner de la cité. Grace à ça, elle saurait si cette eau était vraiment issue de l’océan entourant la cité, et également si elle était porteuse de germes et bactéries endémiques dangereuses, elle pensait notamment à celle qui avait faillit coûter la vie à Kylee.

Après avoir été rassurée sur l’innocuité de l’eau, et avoir eu la confirmation que ce trou bleu était bien relié à l’océan entourant la cité (la composition chimique était quasiment identique, à part la salinité, un peu moins élevée, probablement à cause des nombreux ruisseaux qui y tombaient en cascade), elle ôta ses gants, et se laissa aller à une exploration visuelle des fonds et des berges.

Dans l’eau elle reconnu plusieurs espèces de poissons et crustacés ayant déjà été cataloguées, notamment une espèce de poissons relativement semblables aux « néons » terriens, mais plus roses que bleus, et plus gros que l’espèce terrestre. Elle resta un long moment fasciné par leur danse, qui transformait l’eau en ciel d’orage parsemé d’éclairs.

Sans s’en rendre compte, de mètres en mètres, elle s’éloigna de l’endroit où elle avait abandonné son sac, escaladant parfois quelques rochers plongeant dans les profondeur du « trou bleu », attirée toujours un peu plus loin par une nouvelle curiosité, se coupant un peu plus de la réalité du monde à chaque pas.

Elle ne réalisa pas que les jolie cumulo-nimbus qui parsemait le ciel quand elle était arrivée, s’était changé en lourd nuages d’orages qui donnait à présent au ciel une teinte d’acier, protégée au fond de la doline, elle ne sentit pas le vent se lever en rafales toujours un peu plus fortes. Et entourée par le murmure de l’eau des ruisseau amplifié par l’acoustique particulière de la grotte, elle ne perçut pas le grondement du ciel en colère.

Elle venait de tomber sur un spécimen particulièrement intéressant, et visiblement encore inconnue, tant d’elle que de la base de donnée enregistrée sur la « tablette des anciens » si elle en croyait la photo qu’elle avait prise lorsqu’elle sursauta, surprise d’entendre son nom se répercuter en écho sur les parois rocheuses du cénote.

Se relevant, elle aperçut à quelques distances d’elle, mais à quelques centimètres de ses affaires abandonnées sur la berge, une silhouette accroupie au bord de l’eau, le visage dans les mains. De là où elle était, elle ne pouvait voir son visage, mais ce par dessus, même si elle n’avait pas eu l’occasion de le croiser si souvent, elle l’aurait reconnu entre mille.

* Sans déconner ?! Mais qu’est-ce qu’il fout là lui ?! * s’exclama la petite voix tandis que Déa rebroussait chemin, escaladant maladroitement les rochers sur lesquels elle avait quasiment dansé quelques minutes plus tôt. Ce n’était pas normal qu’il soit là. Ce n’était pas normal qu’il ait appelé son nom. Quelque chose n’allait pas.

« Castiel ? » l’interpella-t-elle d'un ton surpris en arrivant à quelques mètres de lui. Lorsqu’il se tourna vers elle. Elle fut choquée par ses joues creuses mangée par une barbe qui ne devait pas avoir vu un rasoir depuis plusieurs jours. Elle fut tellement choquée qu’elle trébucha… chose fatale quand on se trouvait sur des rochers glissants au bord d’un trou d’eau sans fond.  

Le * ET MERDE* de la petite voix dans son esprit fut noyé par son cri de frayeur quand elle se sentit basculer. Elle n’eut même pas le temps de se réjouir de savoir que l’eau ne contenait pas de germes dangereux, le souvenir du minuscule strangulos emplit son esprit d’images gore où ils étaient des centaines et l’emportait sous l’eau. Mais même la vision de cette mort affreuse s’évanouit en même temps qu’elle.

L’eau était tellement froide que pour la première fois de sa vie, elle expérimenta l’hydrocution. A peine eut-elle le temps de ressentir la morsure du froid qu’elle perdit connaissance.
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MessageSujet: Re: Koh Lantia - Castiel Koh Lantia - Castiel EmptyLun 15 Juin - 22:43

Castiel se rafraîchissait un peu, car la moiteur de l'environnement lui avait donné quelques suées. Il fallait dire que pour qu'il y ait un orage, il fallait une masse d'air chaud et d'air froid.. Donc c'était tout à fait normal que le temps soit lourd et "étouffant". Cette Cénote était une bouffée de fraicheur, étant donné qu'elle était creusée dans les entrailles de la terre et que cette eau translucide et bleutée était à 7°. Cela contrasté.

Alors qu'il grimaçait sous le froid de l'eau, une voix s'éleva de la caverne où ils étaient. L'Enokien se redressa et vit Déa debout sur une paroi rocheuse incliné. La surprise et la "joie" passé de l'avoir retrouvé, son instinct lui indiqua que connaissant la donzelle; l'endroit sur lequel elle se trouvait n'était pas vraiment une bonne idée. La mousse verte dessus lui criait des signaux d'alarme et les bras de chaque côté de son corps telle une équilibriste l'inquiéta un tantinet.

"Déa.. concentrez-vous.. fais at...."

Trop tard.. Son sixième sens ne lui avait pas fait défaut encore une fois. Déa cria en glissant avant qu'un magnifique "plouf". La conscience du pégasien se frappa le front tandis que Castiel avança d'un pas comme s'il voulait empêcher l'action. En la voyant émerger, son repos ne fut que de courte durée, car la jeune femme sombra dans l'inconscience.

"Déa !!!"

Koh Lantia - Castiel Tenor

And crap... how to stop this fuckin bullshit.. Il fallait qu'il réfléchisse vite.. Son regard se porta sur l'eau.. ce n'était ni plus ni moins que de l'eau, mais il était vrai qu'elle était quasi gelée. La scientifique avait du faire un choc à son contact par rapport à sa température corporelle. S'il se souvenait bien de ce qu'il avait lu dans la base de donnée de médecine à l'infirmerie, il devait s'agir d'une hydrocution.

** Si c'est ça il faut que je puisse réchauffer son corps pour éviter l'hypothermie et la mort
- tu devrais plutôt t'inquiéter de la mort par noyade, car j'entends des glourps d'ici !
- tu as raison..
- allez Superman.. utilise tes pouvoirs, elle verra rien de toute manière**

Galvaniser par sa conscience, le jeune homme ne tarda pas à mettre en application ses pensées et tendit un bras vers le corps inerte dans l'eau.

Koh Lantia - Castiel N09q

Castiel se concentra en fermant les yeux avant de les rouvrir, il visualisa le corps de Déa et celui-ci se mit à sortir de l'eau et à flotter dans les airs. Ses cheveux égouttèrent contre le miroir d'eau en dessous d'elle. En quelques secondes elle fut posée délicatement contre le sol. Le jeune homme s'avança vers elle et lui prit le visage entre ses mains chaudes. Il lança un faible "Déa" avant de lui tapoter les joues. Mais rien à faire cette dernière restait inerte. Réfléchissons vite, réfléchissons bien. Son regard se posa sur son sac de randonnée de Déa. S'il y avait un kit médical, il devait y avoir une couverture de survie et c'était le moment ou jamais de s'en servir. D'un geste de la tête, le sac décolla à une rapidité folle pour atterrir dans sa main, puis il farfouilla dedans pour trouver son bonheur. Il arracha de ses dents l'emballage et déballa la couverture pour la mettre sur elle. Puis il vérifia son poul qui était régulié avant de commencer à la frictionner, pour finir par l'emmitoufler dans cette couverture tel un cocon de soie.

"Allez Déa, reveille-toi"

Il dut réprimer une mauvaise pensée qui lui insufflait de lui mettre une baffe. Au contraire, le jeune homme accentua sa ride du lion sur son front en l'observant désappointé. Il passa tout de même à nouveau deux doigts sur sa carotide avant que son attention ne se porte sur de la pluie qui tombait dans les entrailles de la terre. Il souffla un "tiens bon" avant de se lever pour prendre sa radio dans sa poche et de contacter les scientifiques alors que les premiers grondements d'orage se firent entendre. Ils étaient assez proche.

//Ici Castiel, j'ai retrouvé le Dr Sweet, mais il y a eu un incident. Est-ce qu'il vous serait possible de survoler la zone jusqu'à trouvé une cénote d'environ 100m de largeur//

Sauf que les deux scientifiques en question lui annonçèrent que l'orage faisait rage à leur position et qu'un tronc était tombé sous l'impact de la foudre. Bref il trouvait des pretexte. Sauf que quelque chose le perturba, il n'entendait plus l'orage en arrière fond sur la radio. Lorsqu'il demanda pourquoi le scientifique en charge de al communication, lui avoua qu'ils étaient partis et lui conseilla de rester là où ils étaient et qu'ils allaient prévenir les secours.

//Vous êtes sérieux... *blanc* IDIOTS ! Depuis quand vous quittez votre position alors que je vous avais dis d'attendre. Votre collègue est inconsciente, elle a chuté d'un rocher et vous ? Qu'est-ce que vous faîtes ? Vous l'abandonnez ! Vous avez intérêt à ce que je ne vous retrouve pas lorsque je serais rentré car je vais vous apprendre ce qu'est la loyauté et le fait de ne laisser personne derrière soi ! Et s'il faut vous l'ancrer dans le crâne, je le ferais.. et pas de la méthode conventionnelle !"//

Castiel pétait légèrement un boulon.. Il n'était pas en panique non plus, elle ne s'était pas cogné, mais il fallait avouer qu'il aurait souhaité que Kylee ou Noah soit présents. Il se retrouvait maintenant avec Déa, la personne avec qui il n'était pas franchement à l'aise, dans un début de soirée naissante et il était sûr qu'ils allaient passer la nuit ici.. Great.

//Bande d'incapables ! Allô... ALLÔ !//

Grésillement de radio. Il serra l'objet dans ses mains et hésita à le balancer avant de finalement le ranger dans sa poche. Il n'hésiterait pas à les balancer à Jenny pour qu'elle applique une sanction. Lorsqu'il se retourna, il vit deux yeux noisettes dans le vague le fixer. Castiel s'avança vers elle et posa un genou à terre. Sa colère interne et palpable, se transforma en compassion et en inquiétude. Une inquiétude sincère à voir les lèvres légèrement bleutées de la jeune femme.

"Hey.. are you ok ?" dit-il en posant le revers de ses doigts son front pour constater qu'elle était encore bien froide.



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MessageSujet: Re: Koh Lantia - Castiel Koh Lantia - Castiel EmptyMar 16 Juin - 17:52

Déa naviguait entre deux eaux, incapable de reprendre conscience, mais consciente par instant de ce qui se passait autour d’elle. C’était sombre et froid comme la mort, elle savait qu’elle devait faire un effort, qu’elle devait trouver la force de remonter avant de sombrer plus profondément dans l’inconscience et le coma. Mais elle n’y arrivait pas. Elle avait froid, tellement froid, il serait tellement agréable de sombrer pour de bon, de ne plus ressentir ces crocs de glaces sur son corps.

Et puis, elle sentit de la chaleur sur son visage, presque une brûlure, elle sentit qu’on la couvrait, puis elle entendit quelqu’un l’appeler par son nom, l’exhorter à se réveiller, lui intimant l’ordre de tenir bon. Plus que les mots ce fut le ton employé qui fit courir une onde de chaleur dans sa poitrine. Comme une main tendu pour l’aider à se relever. Elle la saisit.

La dernière chose qu’elle avait vu avant de plonger dans l’obscurité avait été le visage paniqué de Castiel, la première chose qu’elle entendit en revenant à elle fut sa voix.

Une voix en colère qui l’accueillit à la sortie des ténèbres. Un instant, elle pensa être la cible de sa colère. En même temps que la conscience, le souvenir des derniers évènements lui revint, il se revit trébucher sur les rochers et chuter dans l’eau glaciale. Même si elle était encore étourdie, elle savait qu’elle n’aurait pas volé les reproches, elle aurait pu se tuer. Elle ne comprenait toujours pas pourquoi elle était aussi maladroite et gauche en sa présence.

La petite voix au fond de sa tête ricana.
*Tiens, te revoilà toi ? C’est bon signe j’imagine.*

Castiel vociférait dans la radio, et même s’il était à quelques mètres d’elle, elle comprit ce qui se passait. Les enfoirés, pensa-t-elle. Si Castiel n’était pas venu la chercher, ils l’auraient probablement abandonnée-là, sans même chercher à la retrouver. Quoi qu’il en soit, elle comprenait mieux pourquoi Jenny insistait tant pour qu’ils soient toujours au minimum deux, un accident était vite arrivé dans un environnement aussi particulier que celui là. Elle s’en voulu d’avoir insister pour pouvoir venir aujourd’hui, quitte à être seule. Ceci étant dit, elle n'était qu'à quelques centaines de mètres du camps de base, et elle n'aurait jamais imaginé que ses collègues la larguerait comme ça. Elle était presque sûre que le Dr Sheppard ne l'aurait pas imaginé non plus, et ne cautionnerai pas ce genre d'attitude.

Leur regard se croisèrent et elle vit la colère quitter les yeux du jeune homme alors qu’il s’approchait pour s’agenouiller à ses coté, elle fut remplacé par une lueur d’inquiétude qui n’était pas pour rassurer la jeune femme, elle devait vraiment avoir une salle tête pour qu’il s’affole à se point, mais qui lui fit quand même un étrange petit pincement, pas du tout désagréable, dans le cœur.

*C’est sur que pour attirer son attention, tomber à l’eau sous son nez, c’était futé. T’aurais pu forcer un peu plus, je suis sure qu’il aurait lâché une larmichette à ton enterrement.* gronda la petite voix.

La caresse de ses doigts brûlants lui fit un instant fermer les yeux, et apaisa son inquiétude. Elle voulu parler mes n’en trouva pas la force. Elle comprit enfin que ce qu’elle avait pris pour le murmure du vent dans les feuille était en fait le bruit du froissement de la couverture de survie secouée par ses tremblements.

Elle était glacée, malgré la couverture de survie, elle avait l’impression qu’elle n’aurait plus jamais chaud. Et là, tout de suite, tout se dont elle avait envie, s’était de se rendormir. Elle se sentait épuisée, mais elle savait aussi que s’était un des symptômes de l’hypothermie. Contrairement à ce qu’on pouvait penser, la mort par hypothermie était plus douce que ce qu’elle pouvait paraître. On commençait par s’endormir, on ne se rendait pas forcément compte qu’on partait. Elle sentit une larme perler au coin de son œil.


*Bouge toi ! Tu me fout la honte !*

Elle n’eut même pas la force de répliquer, mais chercha au fond d’elle même un peu de courage. Il fallait avant tout qu’elle enlève ses vêtements mouillés et glacés, sinon, elle n’arriverait jamais à se réchauffer correctement. Mais pour ça, il fallait qu’elle bouge.

Elle se laissa encore aller quelques secondes à savourer la douce caresses sur son front, y puisant un peu de courage. Avant d’ouvrir à nouveau les yeux et de lui répondre d’un ton haché par les tremblements :


« J… Je… cr… crois… Oui. »

Elle prit une grande inspiration, et s’obligea à s’asseoir, se raccrochant un instant à l’épaule de Castiel, y posant son front, lorsqu’un vertige la saisit, avant de lui demander de lui faire passer son sac.

Une fois l’objet sur ses genoux, elle en extirpa un gilet en grosse laine et, oubliant la présence du jeune homme à ses coté, avec des gestes rendus maladroits par le froid et l’impatience, elle ôta son t-shirt et son pantalon trempés pour enfiler le lainage assez grand pour lui faire une robe. Elle adorait cette vieille chose informe qu’elle traînait avec elle aux quatre coins du monde depuis des années. Plus que sa chaleur, elle le trouvait réconfortant. Elle s’enveloppa dedans, remonta ses genoux sur sa poitrine, déformant un peu plus le vêtement et posa son front dessus, s’offrant une seconde de répit. Elle avait l’impression d’avoir couru un marathon tellement elle se sentait épuisée.

Mais, peu à peu, son corps se réchauffa, elle soupira d’aise en sentant la douce chaleur que la laine diffusait sur sa peau. Les tremblements se firent moins violent puis s’espacèrent pour finir par cesser totalement, lui permettant de retrouver ses capacités intellectuelles et de pouvoir appréhender pleinement la situation que Castiel lui expliquait.


« Si je comprend bien, un énorme orage est sur le point de s’abattre sur nous, les Pieds Nicklés qui devait nous ramener se sont tirés sans même savoir si on avait besoin d’aide, et il va bientôt faire nuit… »
résuma-t-elle « Super... » soupira-t-elle.

Elle leva le nez vers le haut du cénote, en pinçant les lèvres d’un air contrarié.

« Et il y a autre chose. Même si ici on serait relativement à l’abri des intempéries, on ne peut pas y rester. » Elle ramena son regard vers le jeune homme « L’eau peut monter très vite dans ce genre d’endroit, que ce soit à cause de la houle de l’océan qui se répercute dans le trou bleu ou à cause des ruisseaux qui s’y déverses. Si la tempête qui nous attend est aussi violente que vous le dites, toute la grotte pourrais être submergée en moins de 10 minutes. » expliqua-t-elle en commençant à rassembler ses affaires pour les fourrer dans son sac « Il faut qu’on se tire d’ici, qu’on trouve un autre abri si on ne veut pas finir noyés. » ordonna-t-elle avec une assurance qu’elle avait rarement ressentis en sa présence.

Elle jeta un coup d’œil au trou bleu, et il lui sembla que déjà l’eau avait monté, recouvrant quelques centimètres de berges de plus qu’avant. Elle ramena sur Castiel un regard inquiet.


« On est loin du village des Athosiens ? On pourrait peut être tenter de s’y réfugier avant que le plus gros de la tempête nous rattrape ? »
Demanda-t-elle avec une note d’espoir dans la voix.
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MessageSujet: Re: Koh Lantia - Castiel Koh Lantia - Castiel EmptyMar 16 Juin - 20:56

Castiel était toujours inquiet pour Déa.. comme il aurait été inquiet pour n'importe quel membre de l'expédition. Toutefois - et même - s'il se connaissait peu, il devait s'avouer que ce qu'il éprouvait été particulièrement étrange. A vrai dire.. hormis la peur qui l'habitait et la fine adrénaline qui parcourait ses veines, le fait de voir le corps frêle, bleutée et minuscule de Déa, sans défense.. faisait ressortir en lui un sentiment de protection à son égard.. Un sentiment de protection.. mais pas encore comme il pouvait avoir Kylee, non.. c'était encore différent.. Et il n'arrivait pas à le décrire.. tout au moins pour l'instant. Qui c'est peut-être que plus tard cela serait le cas. Mais là, il était surtout légèrement apeuré que Déa ne s'en sorte pas. D'autant plus qu'elle n'arrivait pas à émerger. Le jeune homme se sentit bien démuni et ne put s'empêcher d'utiliser son don de "clairvoyance" afin de connaître les émotions de son interlocutrice. Il posa la paume de sa main sur son front et ferma les yeux quelques instants. Du froid.. de la pénombre.. une envie de s'en sortir, mais une extrême fatigue également.

"Ne t'endors pas" dit-il en rouvrant les yeux, alors que son pouce effleurait la peau douce et froide de la scientifique. Pourquoi faisait-il ça d'ailleurs ? En se concentrant il visualisa une émotion de force.. un aigle volant au sommet d'un pic de montagne, un grizzly se battant avec un autre.. un orque faisant des acrobaties pour sortir de l'eau.. C'était des images mentales qu'il insuffla à Déa.. peut-être les verrait-elle dans sa semi-conscience, mais quoiqu'il arrive, c'était surtout une envie de "s'en sortir" qu'il lui donna. Un peu comme à l'époque ou Kylee avait été infectée par une bactérie, torturant Noah. Il avait du lui transmettre pas mal de bonne volonté et de force pour qu'il se surpasse physiquement. Castiel n'était pas un soigneur, mais il pouvait être considéré un peu comme un soigneur de l'esprit et de l'âme. Comme cette petite graine qu'il avait planté au plus profond de l'être de Jenny lors de la perte de son enfant. Il était le coup de pouce déclencheur au surpassement de soi. Mais pour faire germer ces graines, cela relevait de la personne elle-même. Pas de lui. Alors il pria de toute ses forces pour ne pas qu'elle lui claque entre ses doigts.

Au final après quelques minutes encore, la jeune femme finit par se redresser et lorsqu'elle s'appuya contre son épaule. Castiel poussa un petit "oh" en la maintenant d'une main dans son dos, tandis que ses cheveux mouillée son parka. Elle était gelée sur elle. L'Enokien releva la couverture de survie et emmitoufla.


"Je n'ai pas de vêtement de rechange.. j'ai laissé mon sac dans le Jumper.. qui est malencontreusement partis avec ces deux scientifiques..."
dit-il en serrant les dents. Mais Déa finit par prendre son sac pour en sortir quelque chose de difforme de couleur gris souris clair. Elle n'allait tout de même pas mettre cette sorte de robe ou gilet au dessus de vêtement mouillée. Il s'écarta perplexe, mais lorsqu'elle commença à retirer son haut la laissant en soutien gorge. Le jeune homme pinça ses lèvres, les yeux écarquillés, figeait. Alriiight ! si sa conscience aurait pu avoir un rire gêné, elle l'aurait eu. Castiel se releva comme un I et se retourna en s'éloignant de quelques pas. Il avait envie de s'excuser, mais se retint, après tout le contexte était particulier. La pauvre était en train de mourir de froid et puis.. c'était une question de survie. Oui, de survie. Ne pas aggraver la situation de gêne, merci. Noah serait tellement fier de lui.

Koh Lantia - Castiel Yolw

Il jeta un coup d'oeil derrière lui, alors que son pantalon s'enlevait. Wooups ! no, no, nope !


"Hm.." s'échappa de sa gorge. Finalement, il se retourna à son "c'est bon" et s'avança vers elle. Il pris son sac, alors qu'elle se recroquevillait pour se réchauffer. Avait-elle quelque chose d'utile ? Une torche, oui ça fera l'affaire.. un briquet de quoi faire du feu ? Bon et bien.. il faudrait le faire à l'ancienne. Ca tombait bien, Castiel était au point suite à sa retraite "nature", il avait fait ceci durant 4 jours. Ils étaient dans un endroit à l'abris du vent, cela serait l'idéal, mais il fallait trouvé des branchages. Il lui expliqua la situation et notamment comment les orages pouvaient tourner vinaigre dans Pégase.

Citation :
« Si je comprend bien, un énorme orage est sur le point de s’abattre sur nous, les Pieds Nicklés qui devait nous ramener se sont tirés sans même savoir si on avait besoin d’aide, et il va bientôt faire nuit… » résuma-t-elle « Super... » soupira-t-elle.

"Oui, nous devons rester à l'abris.. et je dois faire un feu pour.."

Mais elle l'a coupa en précisant que la Cénote n'était pas sûr pour autant. Castiel déglutit en fronçant des sourcils et en jetant un coup d'oeil au trou d'eau qui devenait de plus en plus noir avec le soir tombant. Ce soir il n'y aurait pas de couché de soleil au lueur sympathique. Alors qu'elle se redressait, Castiel l'aida dans sa démarche en la saisissant avec poigne par le bras au cas où elle tournerait de l'oeil, mais également avec une certaine douceur. Alors qu'elle avait l'air tout à fait stable sur ses deux pied Castiel, lui frotta légèrement le dos durant une fraction de seconde, avant d'arrêter, légèrement mal à l'aise. Il avait été le plus doux des agneaux pendant qu'elle était dans les vapes mais maintenant qu'elle avait repris toute contenance, il faisait machine arrière, comme s'il avait craigné ses réactions ou qu'elle interprète ses gestes. Et puis, alors qu'il l'avait facilement tutoyé, elle l'avait à nouveau vouvoyé.

"Marcher fera circuler votre sang.. passez juste devant, histoire que je vous rattrape si vous glissez à nouveau.. Une fois là-haut.. nous allons être mouillé, mais je pense que la pluie sera comme une douche chaude, après ce que vous avez traversé"

Oui le vouvoiement avait quelque chose de distant entre les personnes. Mais même si Castiel s'était laissé aller. Il allait reprendre ses bonnes vieilles habitudes, par respect. Une fois en haut de la Doline, la vue était beaucoup moins classe entre contrebas. La pluie n'était pas déchaînée mais les éclairs allaient bon train avec un grondement sinistre qui se rapprochait au fur et à mesure.

Citation :
« On est loin du village des Athosiens ? On pourrait peut être tenter de s’y réfugier avant que le plus gros de la tempête nous rattrape ? » Demanda-t-elle avec une note d’espoir dans la voix.

Castiel qui avait commençait à marcher en direction du nord-ouest se retourna vers Déa et se planta au sol en ayant un faible rire étrange (genre baba cool saison 5).

"Savez-vous où nous sommes ? Vos collègues qui ont peu de considération pour vous ne vous ont-il pas précisé que nous étions dans la partie jungle du Continent. Je fais quelques retraites par an, pour me rapprocher de la Nature.. Il n'y a pas d'âmes qui vivent à 100km à la ronde. Il hocha la tête, comme s'il voulait dire quelque chose avant de se lancer, prenant un ton moins solennel. Bon si on considère les bonobos, les rampants qui sont un peu plus gros que sur Terre et l'ensemble de la faune à 50% venimeuses, non nous ne sommes pas seuls.. Ca tombe bien que vous ayez des chaussures de sécurité et que vous ne soyez pas en talon comme à notre rendez-vous.. Ouvrez l'oeil et suivait moi. A une petite heure et demi de marche il doit y avoir une sorte de grotte je l'ai trouvé il y a 3 jours." dit-il en avançant à nouveau, emboitant le pas.

Ils restèrent un bon 30 minutes sans se parler, l'orage faisait maintenant rage au dessus d'eux. Castiel avait ses cheveux trempé et raide sur son visage. De temps en temps, il écartait certaine branche du passage. La végétation était des plus luxuriante ici. Le chemin fut néanmoins vite stoppait par un arbre foudroyait et pas moyen de trouver contourner. Castiel s'attela donc à le pousser. Il n'était pas très gros mais faisait son poids. Malgré l'aide de Déa, ils n'y parvinrent que très peu. Castiel rassembla ses forces et tricha avec son don pour déplacer l'importuneur. Sans trop dévoiler ses compétences cachaient. Il s'appuya dessus pour reprendre son souffle avant de poursuivre.



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MessageSujet: Re: Koh Lantia - Castiel Koh Lantia - Castiel EmptyMer 17 Juin - 0:41

La main de Castiel frottant doucement son dos, son regard bleu acier la regardant avec douceur et compassion, lui fit oublier un instant la situation dans laquelle ils se trouvaient. Et curieusement, cette fois, la petite voix ne trouva aucun commentaire déplacé à faire. A cet instant elle ne ressentait aucune gène en sa présence, elle se sentait bien, comme si elle était avec un ami de longue date.

Quand il approuva sa suggestion de quitter la doline, lui indiquant de passer devant pour qu’il puisse la rattraper en cas de chute, elle eut l’impression que quelque chose changeait, qu’une certaine distance s’installait à nouveau entre eux, elle tiqua en l’entendant la vouvoyer, et en fut surprise, elle s’était presque attendu à ce qu’il la tutoie, comme s’il l’avait déjà fait avant. Elle secoua la tête. Elle avait du être plus secoué par sa petite aventure qu’elle ne le pensait pour avoir des idées aussi étranges.

Elle eut un petit rire espiègle, pour cacher son trouble.


« C’est sûr, la pluie ne peut pas être aussi froide que l’eau de ce gouffre. » son rire s’étrangla un peu, et elle réprima un frisson au souvenir de l’étreinte glacée qu’elle avait subie à son contact.

La pente qui lui avait paru douce quelques heures plus tôt quand elle était descendu, lui donna l’impression d’être une falaise abrupte, ses premiers pas furent hésitants, elle avait l’impression que les muscles de ses mollets et de ses cuisses s’étaient transformée en pierre sous l’effet du froid, le moindre pas leur tirait douloureusement dessus.

Pendant les premiers mètres, plusieurs fois, elle sentit la main chaude et douce de Castiel presser dans son dos, lui donnant l’impulsion nécessaire pour faire le pas suivant. Elle lui en fut reconnaissante. Sans ses encouragements silencieux, elle n’était pas sure qu’elle aurait réussit à gravir la pente.

Finalement, il avait raison, au bout de quelques mètres, ses muscles se réchauffèrent, retrouvèrent un peu de leur souplesse, la fin de l’ascension fut moins pénible que le début. Elle s’offrit un pause, tournant la tête vers la gueule béante du gouffre. A présent, ce n’était plus qu’un trou noir, dont on ne pouvait même plus deviner le fond, même à la lueur des éclairs qui déchiraient le ciel. Une frisson de terreur lui déchira l’échine. Elle enroula ses bras autour de ses épaules, se frottant les bras avant de se tourner vers Castiel, qui s’était déjà éloigné de plusieurs mètres pour lui suggérer d’essayer de trouver de l’aide au village Athosien.

Quand il se retourna vers elle avec un petit rire, s’étonnant de sa méconnaissance de la géographie du continent, elle eut l’impression d’être une enfant se faisant réprimander par un professeur parce qu’elle n’aurait pas fait ses leçons. Elle baissa les yeux, confuse, avant de les relever, affolée lorsqu’il précisa qu’il n’y avait pas âme qui vivent à 100 bornes à la ronde.


*Bon, le bon coté du truc, c’est qu’il a l’air de bien connaître le coin, ça pourrait être pire.* commença la petite voix avant d’être coupé par la suite du petit cours sur la faune locale *Ah ouai, je vais crapahuter dans la jungle, sous un orage d’enfer, juste vêtue d’un gilet à peine assez long pour cacher mes cuisses au milieu de tout un tas de bestioles toutes plus dangereuses les unes que les autres, mais t’a raison, ça pourrait être pire.**Bah oui… tu pourrais être seule.*

Effectivement, vu comme ça. Autant voir le bon coté des choses.

Dés qu’elle l’entendit parler de rampants, elle commença à scruter le sol avec nervosité, elle avait l’impression d’en voir partout, dans chaque ombre mouvantes, derrière chaque touffe d’herbe battue par le vent. Elle releva le nez et le regarda avec des yeux écarquillés de surprise lorsqu’il évoqua ses chaussures à talons. L’entendre parler de cette soirée paraissait tellement décalé vu leur situation actuelle, elle avait presque l’impression que l’évènement qu’il évoquait s’était déroulé dans une autre vie, voir même dans une autre réalité. Quoi qu’il en soit, elle fut content de voir qu’il s’en rappelait.

La durée de la promenade qu’il annonça fit tomber son coeur au fond de ses talons. Elle était déjà épuisée, elle avait des crampes et des courbatures comme si elle avait couru un marathon, elle n’était même pas sure de pouvoir faire trois pas dans cette jungle obscure sans s’effondrer.


« Super… » répondit-elle laconiquement d’un ton aussi calme et détaché qu’elle le put, même si dans sa tête, elle était en pleine crise d’hystérie.

Dés qu’il se remit en marche, elle lui emboîta le pas, le suivant de si près qu’elle devait faire attention à ne pas lui marcher sur les talons, résistant à l’envie agripper le tissus de son trench pour être sure de ne pas le perdre de vue, et pour se rassurer, à chaque fois qu’un herbe folle ou une liane frôlait ses jambes nues, elle devait réprimer un hurlement de terreur.

*Elle va être inoubliable cette nuit avec lui.* se bidonna la petite voix au fond de sa tête, Déa lui envoya une claque mentale qui lui boucla le clapet et l’envoya bouder dans un coin.

Le silence s’étira entre eux, lui laissant tout le loisir d’entendre tout un tas de bruissements, de murmures et de craquement dans la forêt autour d’eux, elle était sure que la majorité ne devait être que le fruit de son imagination, mais elle ne les en trouvait pas moins terrifiant.

Et puis, avec le rythme soutenu qu’il imposait, la fatigue repris le dessus, lavant la peur, la noyant dans la lassitude, elle sentit quelques larmes de fatigue s’échapper de ses yeux et glisser sur ses joues. Finalement, elle était contente qu’il pleuvent au moins, ça ne se voyait pas. Ça lui éviterai de passer pour une chiffe molle s’il venait à poser un œil sur elle.

Elle traînait de plus en plus les pieds, elle avait l’impression que ses chaussures pesaient 5 kg chacune, et prenait du poids à chaque pas. Ceci étant dit, ce ne devait pas être tout à fait faux, pour peu que la terre soit collante. Elle réalisa à quel niveau d'épuisement elle en était quand son esprit commença à naviguer vers toutes sortes d'images étranges et totalement hors de contexte, elle imaginait un oiseau volant au dessus des cimes enneigés d'une montagne, un orque jouant avec les vagues, elle sentit un étrange sourire flotter sur ses lèvres.

Toute perdue dans ses divagations et son épuisement, elle ne réagit pas assez vite quand il s’arrêta, bloqué par un arbre tombé au milieu du semblant de sentier qu’ils suivaient, et s’écrasa dans son dos avec l’impression d’être rentrée dans un mur.

Elle jura, avant de marmonner une excuses pendant qu’il commençait à essayer de pousser l’obstacle, sans succès.

Bien qu’elle doute que son aide soit d’une quelconque utilité, elle s’attela à son tour à essayer de peser sur l’arbre, ils s’échinèrent ainsi quelques minutes sans aucun succès, jusqu’à ce qu’enfin, ils cèdent un peu de terrain.

Déa le regarda quand il s’appuya contre le tronc pour reprendre son souffle. Elle lui trouva l’air fatigué à lui aussi, ses cheveux plaqués sur son front par la pluie, dans la lueur peu flatteuse de la petite lampe de poche qu’il avait pioché dans son sac, creusait des ombres sous ses yeux et dans ses joues.

Bien qu’elle se soit jurée de ne pas poser la question, elle ne put s’en empêcher.


« On est bientôt arrivé ? » demanda-t-elle d’un ton las.

Sa réponse manqua de la faire éclater en sanglot, elle se contenta de hocher faiblement la tête avant de lui emboîter à nouveau le pas avec encore moins d’entrain.

A nouveau, ils parcoururent quelques centaines de mètres en silence, seulement accompagnées du murmure de l’eau sur les feuilles, du vent dans la canopée et des grondements du ciel en colère.

D’un coup, Déa eut l’impression de prendre un coup de poignard dans la colonne vertébrale. Cette fois, elle en était sure, entre deux grondement de tonnerre elle avait entendu du bruit dans les buissons. La terreur l’envahie, lui donnant un coup de fouet inattendu, qui se transforma en hurlement de terreur lorsqu’elle sentit quelque chose frôler son mollet nu.

Si elle avait du expliquer comment elle se retrouva dans cette position, elle en aurait été totalement incapable. Une seconde avant elle était derrière Castiel, luttant pour mettre un pied devant l’autre, la seconde suivante, elle était à califourchon sur ses épaules, les jambes enroulées autour de son torse, les bras serrés autour de son cou en hurlant :

« Y’A UNE BETE ! Y A UNE BETE QUI M’A TOUCHE LA JAMBE ! »

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Koh Lantia - Castiel Koh Lantia - Castiel EmptyJeu 16 Juil - 21:31

Castiel avait l'impression de se retrouver dans la même situation qu'avec Noah à l'époque lorsque ce dernier traînait les pieds lors d'une mission de cueillette de plantes. A la différence que Déa ne beuglait pas comme lui.. Et même si elle le faisait, il n'était pas sûr de l'entendre à cause de la pluie incessante s'abattant sur la végétation autour d'eux. Il espérait juste que cela ne finirait pas comme avec Noah.. le jour où il avait divulgué malgré lui ses pouvoirs à cause de loups errant.. La faune était dangereuse mais non sauvage ici. Espérons que cela continu. Malgré l'ouragan tropical, il put néanmoins sentir - grâce à ses dons - le désarroi de la jeune femme et un sentiment de lassitude intense. Après le choc que son organisme avait subi, cela n'était pas étonnant, mais elle allait encore devoir fournir un petit effort avant le refuge. D'habitude, il se serait juste contenter de l'encourager verbalement, mais cette histoire l'agacer un minima. Il préféra donc la facilité en utilisant ses dons comme lorsqu'elle avait été inconsciente, pour lui donner un peu de courage psychique pour l'aider à avancer.

Le chemin commençait à avoir une fine pente et la végétation se faisait plus dense, jusqu'à ce que le passage soit bloqué par un tronc. Il le dégagea comme il le put avant de reprendre son souffle dessus. A la question de Déa, il eut un maigre sourire moqueur, avant de souffler l'eau qui entrait dans sa bouche. Il passa une main dans ses cheveux pour les repousser à l'arrière. Après un blanc ou il regarda le ciel, il reposa son regard sur la jeune femme.

"Une petite heure.. et ce n'est qu'à partir de maintenant que l'ascension commence. Cette grotte est située en hauteur."

Il s'appuya de ses deux mains pour se redresser avant de réajuster son trench coat. Trench coat qui malgré son imperméabilité avait fini par percer. Le pauvre était trempé jusqu'aux os. Ils poursuivirent donc le chemin. Une ascension qui se faisait bien ressentir au vu du degré de la pente. Tête baissée sur le sol pour enjambé les racines et éviter de glisser sur la terre mouillée, Castiel se rattrapa par deux fois, indiquant à Déa un chemin juste à côté pour éviter qu'elle ne fasse pareil. Sauf que la seconde fois, cela s'avérait plutôt à de l'escalade. Il y avait des racines et il fallait s'y accrocher et poser ses appuis afin de gravir le petit 2mètres de dénivelé. Voyant qu'elle n'y arrivait pas Castiel l'aida tant qu'il le put.

"La prise à droite.., non plus à droite.. voilà, c'est bien. Allez-y grimpez.."

Ses yeux se portèrent sur une de ses jambes qui tétanisaient à trembloter. L'Enokien fronça les sourcils..

"Je vais vous aider"

Sur ce, il s'approcha et posa une main sur son tibia avant de diriger sa jambe vers l'appui. Sauf que lorsque cela fut le cas, il déglutit ayant vu sur sa culotte. Il écarquilla les yeux avant de les dériver, s'éloignant, lançant un "oui, c'est très bien". Finalement il grimpa à son tour de façon beaucoup plus agile et ce malgré son long manteau. Il dégageait une certaine assurance et se retrouver en deux trois mouvement debout face à la jeune femme.

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"Le chemin va se rétrécir sur ce flanc de falaise, il n'y aura pas de vide qui tombe à pic, mais la pente est assez raide et mieux vaut ne pas glisser au risque de finir dans les fourrés en contrebas."

Encore un peu mal à l'aise, il lui fit un maigre sourire et la contourna gentillement. Le chemin sous leur pied devint moins terreux, il y avait du petit gravier. Alors que l'on voyait maintenant le flanc de la falaise et le petit chemin sur le côté, Castiel se figea en entendant un hurlement. Il n'eut même pas le temps de se retourner qu'une charge vint s'abattre sur ses épaules musclés.

Citation :
« Y’A UNE BETE ! Y A UNE BETE QUI M’A TOUCHE LA JAMBE ! »
**Bon sang mais quel boulet celle là ! Abandonne là
- Tu n'es pas mieux que ces collègues scientifiques comme conscience
- Roh arrête... elle a tellement la poisse qu'elle pourrait se prendre la foudre**

"Déa... DEA ! Stop that !" dit-il un peu plus fort pour qu'elle l'entende malgré la pluie et essayait d'aller plus haut que sa voix pour la calmer un peu. Il ne sut comment répondre à ce geste complètement régit par la peur et l'irrationalité. Il eut un soupir las tout en tournant sa tête en se dirigeant avec son paquetage sur ses épaules. Il cassa une branche et souleva le feuillage de là où elle se trouvait à l'instant.  Sauf qu'il n'y avait rien d'autre que des longues feuilles qui ondulaient avec le vent de la tempète.

"Il n'y a rien... rien du tout.." bitchface en sentant sa prise encore trop forte à son cou, il se mit à la tapoter ses avants bras, alors qu'il n'osait tourner la tête de peur d'être en contact trop rapproché avec la scientifique. Non mais franchement, elle lui aurait tout fait ! en a peine quelques rencontres qui plus est. Elle se surpassait. "Si vous pouviez.. me relâcher avant que je n'étouffe.. merci.." inspire avant de frôler d'une main sa cuisse nu bien ancré sur sa hanche. Bon sang, il allait, aller en enfer..Toucher une femme avant le mariage ! railla sa conscience. Cette situation était singulière, mais à la fois accoutumé.. A la force avec Déa. Il y avait toujours des faits rocambolesques à chaque fois qu'elle et lui se retrouvait ensemble. C'était tout de même marrant, non ? Heum.. et si vous descendiez ? Je commence également a fatiguer avec toute cette marche et les efforts que j'ai fais ces derniers jours.."

Lorsqu'elle fut sur ses deux pieds, Castiel se retourna et remarqua que cette dernière était peut être même plus gêné de sa réaction que lui d'avoir eu une femme sur les bras (au sens propre).

"Vous avez eu peur.. nous réagissons par instinct lorsque c'est ainsi, rassurez-vous. Mais la prochaine fois essayez de canaliser votre sentiment afin de la rationaliser.. la méditation aide à appréhender son environnement et l'analyser.. Faites moi penser à vous donner des cours en rentrant sur Atlantis.. L'avantage, c'est que vous avez dû faire déguerpir les animaux qui pouvaient se trouver ici" dit-il un brin moqueur dans la fin de sa phrase, même si son expression restait de marbre.

Finalement ils atteignirent la paroi rocheuse, le chemin le long était large de 80cm se rétrécissant à certain passage. Ces passages étaient rendus d'autant plus périlleux à cause de l'eau ruisselant sur les petites pierres qui jonchaient le passage. Il intima à Déa de passer devant afin qu'il garde un oeil sur elle. La fatigue mêlait à l'agacement lui faisait perdre un peu patience et même s'il savait que ce n'était pas bien de réagir ainsi, il n'avait pas envie d'être blasé d'avantage par une nouvelle gourde. Surtout ici ou c'était dangereux. le chemin était ainsi sur un petit kilomètre.. Lorsque vint le passage étroit, cela fut rendu plus difficile par une cime d'arbre qui était tombé en plein milieu. Déa l'enjamba la première, mais cette dernière regarda en contre bas.


"Ne regarde pas en bas..." lorsque son pied ripa, il l'agrippa un peu brusquement pour la retenir et capter son attention. Il lança un "Fo-cus" articulait pour la recentrer et les deux continuèrent. Castiel était un peu dur, mais il préférait qu'elle lui en veuille vivante, plutôt qu'elle ne lui agrippe le pied en tant que fantôme. Oui Castiel et les relations sociales.. il y avait du progrès, mais ce n'était pas encore ça. Un peu plus loin, le sol était d'autant plus glissant et la fatigue psychique qu'il pouvait ressentir de la part de la scientifique lui fit craindre le pire. Il anticipa un de ses pas et la repoussa contre la paroi rocheuses pour lui éviter de glisser à nouveau. Sauf que ce fut lui qui glissa. Il glapit en tombant avant de glisser en roulé boulé. Putain cette pente était vraiment raide en plus. Les branchages présents ne l'aidèrent pas à ralentir et par réflexe, ses pouvoirs prirent le dessus. Ses prunelles devinrent bleu étincelantes et il sût donner à ses membres la force nécessaire pour s'accrocher à une racine. Il avait dégringolé de 10 mètres. Endolori, il leva la tête vers Déa qui hurlait après lui.

"Je vais bien !" hurla-t-il alors que l'orage grondait juste au dessus de sa tête.

*cette fille porte la poisse je t'ai dis*

"Continue d'avancer ! je vais remonter doucement"

Il espérait sincèrement qu'elle ne glisse plus, il restait à peine une cinquantaine de mètre avant de se sortir de là. Alors que sa collègue/amie poursuivait, Castiel remonta avec peine. Il remontait de 3 mètres pour en descendre de 1 avec ces graviers. Finalement il arriva tant bien que mal à remonter et se reposa un peu contre la paroi rocheuse pour reprendre son souffle. Il jeta un coup d'oeil vers son flanc et vit que sa chemise avait été arrachée et qu'une petit trace de sang étaient présente. Dans sa chute, une branche avait dû l'érrafler. Une blessure non mortel peu profonde, mais qui dans un environnement humide pouvait vite s'infecter. Grommelant, il inspecta son manteau qui par chance n'avait rien eu. Le seul héritage de son père adoptif, il s'en aurait voulu. Castiel soupira avant de reprendre la route jusqu'à sortir de ce chemin étriqué. Il rassura tant bien que mal la scientifique en prenant bien soin de masquer les dégâts.

"Je vais bien.. concentre toi sur tes forces..j'ai besoin que tu tiennes jusqu'en haut de cette montée" dit-il pour couper court et où l'on pouvait sentir une pointe d'agacement dans la voix. Au passage Castiel venait de la tutoyer, mais il n'avait plus la tête à ça. Certes ce n'était pas de sa faute s'il était tombé, pas vraiment, mais cela se cumulait. 10 minutes plus tard tous deux étaient enfin sur un sol plat. A 180 degrés il y avait une vue panoramique et derrière eux l'entrée de la grotte.

"Ramassons du bois, il y a dans ton sac de l'allume feu, ça permettra de brûler le bois mouillé"

Il lui prit le sac à dos et s'avança dans la grotte. La pluie avait finit par cessé, seul l'orage était présent au dessus de leurs têtes. L'oeil du cyclone, peut être.. Castiel installa le sac dans la grotte et sortit le nécessaire pour un feu de fortune.. malheureusement du coin de l'oeil, il vit Déa s'approcher des quelques arbres qu'il y avait. Bien sûr, elle devait savoir que c'était dangereux d'être sous des arbres durant un orage, mais elle était en train de ramasser du bois. Etant sur un point haut, ce qu'il appréhendait se passa sous ses yeux. Durant quelques fractions de secondes, il en resta bouche bée. La foudre venait de s'abattre sur l'arbre à côté de la jeune femme. Par chance, l'électricité ne l'avait pas atteinte, mais cette dernière avait hurlé. En quelques secondes, le jeune homme arriva à ses côtés et redressa la tête à un "crac". Une grosse branche céda et Castiel eut tout juste le temps d'attraper Déa par la main pour l'attirer contre lui et se tourner par la même occasion pour la protéger. Un bras au dessus de sa tête, l'autre l'enlaçant fortement.

**je t'avais dis qu'elle s'attirerait la foudre...**

Durant encore quelques secondes, Castiel continua de la serrer avant de finir par la relâcher. La peur était mêlée à l'incompréhension et la colère. Il finit par s'éloigner de quelques pas se passant une main sur son visage finement barbu. En de rare cas, on avait pu voir Castiel ainsi, agacé au plus haut point mais en plus d'avoir une "boulet", les éléments étaient contre lui.

"Bon sang, fait un peu attention s'il te plaît.." mais son s'il te plaît ressemblait à une claque verbale.. Finalement il s'approcha avec un air menaçant, bien qu'il ne le voulait pas.

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"I'm not your baby-sitter..." lança-t-il de s'éloigner pour aller chercher du bois, espérant que Déa aille dans la grotte et n'en sorte plus.



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♪ ♪ I am a doubter who believes. 
And I try to hide the failures that
I don't want you to see. 
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Déa Sweet
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MessageSujet: Re: Koh Lantia - Castiel Koh Lantia - Castiel EmptySam 18 Juil - 16:36

L’incident avec le tronc d’arbre au milieu du chemin n’avait été qu’un amuse-bouche, histoire de les mettre en jambe avant les épreuves du reste du trajet. Déa s’efforçait de faire contre mauvaise fortune bon coeur, mais elle devait bien reconnaître que s’était de plus en plus difficile au vu de son état physique et psychologique. Après tout, en à peine quelques heures, elle avait frôlé la noyade, exploré les rivages de l’autre rive à cause de l’hypothermie. Plus d’épreuves difficiles en quelques minutes que ce qu’elle avait pu vivre au cours de tout le reste de sa vie.

Rapidement, le chemin devint de plus en plus escarpés. Castiel ouvrait la voie, trébuchant parfois lui même, lui indiquant des chemins qu’il estimait plus à sa portée. Lors d’un passage particulièrement difficile, un petit talus en pente raide où il s’agissait plus d’escalader que de marcher, les muscles de la jeune femmes commencèrent à marquer leur réprobation. Elle en aurait pleurée de frustration, de se voir incapable d’escalader ce talus de rien du tout, elle qui avait grandit en cavalant sur les falaises de la Côte Vermeille avec l’agilité d’un chamois. Mais, elle n’avait plus 15 ans, et surtout, son corps avait été mis à rude épreuve ces dernières heures.

La main de Castiel sur sa jambe fut une double bénédiction. Non seulement, il guida son pied vers la prise la plus sure, mais la surprise de ce contact et sa douceur furent une distraction efficace, son mollet tétanisé quelques secondes plus tôt fut tellement surprit, qu’il en oublia sa crampe, tournant la tête, elle surprit son expression perturbée, et son regard détourné. Elle se demanda un instant s’il avait repérer un danger derrière eux avant de comprendre que vu leur position respective, il devait avoir une vue imprenable sous sa jupe.

Déa n’était pas spécialement pudique, après tout, de part son métier, elle avait passé la plupart de sa vie en maillot de bain, et pour elle, la différence entre un maillot de bain et des sous vêtement ne tenait qu’à leur matière et leur couleur, elle ne comprenait pas les nanas qui s’offusquaient qu’on les vois en sous-vêtement tout en s’affichant fièrement avec des bikinis rikikis sur les plages. Mais, visiblement, l’Enokien avait une sensibilité bien différente de la sienne, probablement une éducation plus moralisatrice aussi. Elle secoua la tête pour chasser ces réflexions, franchement, à l’heure actuelle, la pudeur que ce soit la sienne ou celle de son compagnon était vraiment la dernière de ses préoccupations.

Quelques secondes plus tard, alors qu’elle achevait de ramper comme une larve en haut de la pente, il la rejoignit avec bien plus de classe et d’élégance qu’elle pour lui expliquer la suite des réjouissances. Bon, un chemin à flanc de falaise n’était pas pour l’inquiéter particulièrement, elle avait appris à marcher sur ce genre de chemin et ne souffrait pas du vertige. Il prit la tête de leur marche. Mais c’est à cet instant là que la terreur la foudroya sous la forme d’un frôlement sur la peau nue de sa jambe.

Elle ne saurait jamais expliquer comment elle avait pu se retrouver ainsi enroulée sur les épaules de Castiel, et pendant les premières secondes, elle n’entendit même pas ses protestations. Elle serra un peu plus ses bras et ses jambes autour de lui et enfoui son visage terrifié dans la chevelure de sa monture lorsqu’elle le vit attraper un bâton pour soulever les longues feuilles, persuadée qu’une créature tout en griffe et en dents allait leur sauter à la gorge.

Elle ne commença à reprendre ses esprits que lorsqu’elle sentit la main de Castiel tapoter son avant bras, quand elle entendit sa voix s’étouffer, elle relâcha son étreinte sur sa gorge, tout en restant quand même accrochée à lui en resserrant l’étreinte de ses jambes autour de ses hanches. Même s’il venait de lui prouver visuellement qu’il n’y avait pas (ou plus) de bêtes dans les fourrés, la peur irrationnelle de se faire arracher une jambe si elle posait un pied par terre restait ancrée dans son esprit.

La caresse timide de sa main sur la peau nu de sa cuisse lui rappela sa tenue, et lui fit monter le rouge au joues. Si le fait d’être vue en sous-vêtement ne la perturbait pas outre mesure, par contre, le fait d’être à moitiés nue, littéralement enroulée comme une liane autour de lui lui semblait terriblement inconvenant. Mais ce qui acheva de la ramener à la raison fut les mots qu’il prononça, son aveu de sa fatigue, alors que jusque là, il lui avait paru indestructible. A regret, elle se laissa glisser jusqu’au sol, non sans réprimer un frisson de terreur lorsqu’elle sentit la caresse froide et humide des feuillages sur ses jambes. Elle détourna la tête pour ne pas croiser son regard et sentit ses joues s’empourprer.


*Je rêve !*dit la petite voix au fond de sa tête lorsqu’il se lança dans un grand cours professoral pour lui expliquer qu’il fallait qu’elle rationalise sa peur. *C’est pas possible, il vient d’une autre planète ce type* ajouta-t-elle *Ben, techniquement, c’est le cas je te rappelle.* rétorqua Déa.  

« Je n’y manquerais pas. » marmonna-t-elle d’un air bougon quand il lui dit de lui rappeler de lui donner des cours de méditation à leur retour sur la cité.

Elle ne put se retenir de lui lancer un regard assassin quand il ajouta d’un ton moqueur que sa petite crise, et ses hurlements, avait au moins eu l’avantage de faire fuir le moindre animal sauvage sur plusieurs kilomètres à la ronde. Et elle ne put retenir non plus la remarque un peu acerbe qui lui échappa.

« Excusez-moi de ne pas être une pro de la survie en milieu hostile. » lança-t-elle avant de tourner les talons pour reprendre la route. A nouveau, il la devança sur le chemin escarpé, qui avait au moins l’avantage d’être fait de pierre et non plus de cette terre collante qui alourdissait les chaussures.

Lorsque le sentier se rétrécit encore, ne laissant qu’une mince bande pierreuse où poser les pieds, il lui intima l’ordre de passer devant, et leur progression s’en trouva encore ralentit. Déa peinait à adapter sa vision entre les furieux éclat de lumière dus aux éclairs et l’obscurité de la nuit tombante, la transition fatiguait ses yeux, et par moment, elle avait l’impression d’être totalement aveugle. L’expression « danser au bord de l’abîme » prenait alors un sens tout nouveau et parfaitement terrifiant pour elle.

Une première difficulté se présenta sous la forme d’un nouvel arbre tombé au milieu du chemin. Alors qu’elle se frayait un chemin entre ses branches, en enjambant certaines, se pliant en deux pour passer sous d’autres, voir un combo des deux, elle jeta un coup d’oeil vers la pente sombre qui s’ouvrait à quelques centimètres d’elle. Elle eut le souffle coupé quand il la rattrapa brutalement, lui lançant l’ordre bref de rester concentrée. Pour un peu, là, c’est lui qui avait manqué de la faire tomber en la faisant sursauter. Mais, elle perçut l’inquiétude qui le taraudait derrière son ton brusque. Elle hocha la tête avant de reprendre sa route.

Quelques mettre plus loin, a nouveau, il la plaqua sur la paroi pour lui éviter un pas malheureux… malheureusement, ce fut lui qui le fit. Elle se jeta à plat ventre en hurlant son nom sur le chemin pour tenter de le rattraper, mais ses doigts ne firent que frôler le col de son manteau.

« NONNNN !!! CASTIEL !!! » hurla-t-elle en le voyant disparaître dans les ombres de la pente. Le bruit de sa chute et de la végétations froissé par son corps roulant sur la pente lui paru interminable. Comme pour souligner l’horreur de la situation, un éclair éblouissant éclaira la scène, et malgré la distance qui les séparait à présent, elle cru le voir se refléter brillamment dans les yeux du jeune homme quand il leva la tête vers elle. Lorsque sa voix lui parvint, elle pleura de soulagement.

Tout son être se rebiffa contre son ordre. Continuer d’avancer ? L’abandonner derrière elle ? Hors de questions ! Pendant plusieurs minutes, elle refusa d’obéir, lui ne l’avait pas abandonnée, elle ne pouvait se résoudre à le laisser, même si elle était totalement impuissante, même si la seule chose qu’elle pouvait faire était de l’encourager. Mais, elle réalisa que bon an, mal an, il remontait, et qu’il n’avait vraiment pas l’air content qu’elle lui résiste. Alors, elle fini par se résigner à avancer un peu plus, au moins jusqu’à un endroit où le chemin serait plus large. Elle pourrait l’y attendre, et vérifier qu’il n’était pas blessé.

L’attente lui paru interminable, l’angoisse lui serrait la gorge comme si une main invisible s’était refermée sur sa trachée à l’intérieur de sa peau et la serait de toute ses forces pendant que des crocs se plantaient dans son cœur. Jamais elle ne se pardonnerait s’il ne remontait pas. Jamais elle ne se pardonnerai d’avoir été la cause de sa disparition. Un nouveau sanglot, mais de soulagement celui là, lui secoua les épaules lorsqu’elle le vit arriver. Avant même qu’il ne commence à parler, elle le serra dans ses bras.

« Je suis désolée… je suis désolée… » sanglota-t-elle plusieurs fois avant de le lâcher et de poser une main sur sa joue « J’ai eu tellement peur… je me le pardonnerai pas si… » elle serra les paupière, incapable de verbaliser ce qui l’a terrifiait tant.

Pour toute réponse, il se contenta d’un laconique « je vais bien », avant de faire appel à ses toutes dernières ressources d’un ton quelque peu agacé, mais qu’elle pouvait aisément comprendre après ce qui venait de se passer. Elle baissa à nouveau la tête, comme une enfant prise en faute, se refermant un peu sur elle même, s’obligeant à étouffer ses émotions.

La dernière ascension lui paru interminable, elle avait l’impression que son corps était sur le point de lui dire « merde », elle dut puiser des forces au-delà même de ses capacités, elle n’avait pas pu le faire sans laisser des larmes et des sanglots d’épuisement lui échapper, que son compagnon n’avait pas pu manquer de remarquer. Elle ne pouvait pas tout à la fois obliger son corps à aller au-delà de la douleur et maîtriser en même temps l’expression de son désespoir. D’autant qu’outre son corps meurtrit, elle avait également le moral au plus bas. Elle en était à se demander pourquoi elle se battait encore, elle eut la tentation de lui dire de la laisser et de continuer sans elle, qu’elle le ralentissait, qu’elle ne valait pas les risques qu’il prenait pour elle. Le souvenir de sa chute dans la pente au bord du talus était un traumatisme qui allait lui provoquer des cauchemars pendants des mois. Elle ne se serait jamais pardonné s’il s’était tué en essayant de la sauver. La culpabilité aurait été trop douloureuse.

*Oui, ben, il est là ! Alors arrête ! Tu te rouleras en boule pour chialer comme une gonzesse quand vous serez tirés d’affaire. Pour le moment, je doute que ça aiderait beaucoup, alors tu te sors les doigts du cul, et tu te bouges ! Il fait tout pour t’aider, alors, fait moi plaisir, évite d’être un boulet à sa cheville.*

Comme pour fêter leur arrivé à leur destination, le ciel leur offrit un semblant de trêve. La pluie avait cessé, même si au dessus d’eux le ciel continuait de crier sa colère. A peine arrivé, il reprit la direction des opérations, sans même lui laisser le temps de souffler. Elle hocha la tête en guise d’assentiments avant de traîner les pieds vers l’orée de la clairière pour ramasser des branches mortes pendant qu’il rentrait leurs affaires dans la grotte.

Le nez sur le sol pour repérer les branches utilisables pour un feu à la lueur des éclairs, elle ne réalisa pas qu’elle se rapprochait bien trop des grands arbres qui bordaient le plateau. Le bruit assourdissant de la foudre s’abattant sur un des arbres à quelques mètres d’elle la fit hurler, sursauter et lâcher son chargement de branches pour protéger son visage de ses bras croisés. La seconde suivante, une main saisit la sienne et la tira brutalement. Castiel la plaqua contre son torse, serrant un bras autour d’elle, l’enveloppant de son corps pour la protéger de la chute d’une branche, et son hurlement s’étouffa contre la poitrine du jeune homme. Son cœur battait tellement fort, qu’elle avait l’impression que le bruit qu’il faisait en cognant contre ses cotes couvrait celui du fracas de la branche s’écrasant à quelques centimètres d’eux.

Un calme relatif revint, et pendant quelques secondes encore, il la garda contre lui, lui offrant un sentiment de sécurité particulièrement bienvenue. Son cœur calma sa course effrénée, elle poussa un léger soupir de soulagement. Elle serait bien restée là jusqu’à la fin des temps, ou au moins jusqu’à la fin de la tempête, nulle part ailleurs elle ne se serai sentie autant en sécurité pour affronter la fin du monde.

Encore choquée et tremblante, Déa eut l’impression d’être chassée d’un refuge quand il la relâcha brusquement, la repoussant presque avant de s’éloigner de quelques pas, avec un air contrarié, voir carrément furieux avant de lui reprocher son inconscience, l’exhortant à plus de prudence. Elle baissa le nez, honteuse, comme si s’était de sa faute si la foudre était tombé à coté d’elle. Elle l’entendit s’éloigner de quelques pas puis faire demi-tour et revenir vers elle. Relevant les yeux vers son visage, elle fut choquée par l’expression menaçante qui durcissait ses traits. Malgré elle, elle eut un mouvement de recul face à lui, les yeux écarquillés par la peur. L’espace d’une fraction de seconde, elle avait craint que, dans un mouvement d’humeur, il ne la frappe.

Finalement, ses mots furent presque pire qu’une gifle. Elle sentit à nouveau ses yeux déborder, et les baissa pour ne pas qu’il le remarque, même si, quelques gouttes d’eau de plus ou de moins sur son visage dégoulinant ne devait pas être très visible.

Il tourna à nouveau les talons pour aller chercher du bois. Il la désarçonnait vraiment. Son comportement avec elle était particulièrement perturbant. Dans le même instant, il pouvait se montrer attentionné, presque tendre, prévenant et protecteur par ses actions et ses gestes, tout en étant cassant et blessant par ses mots.  


*Bah, en même temps, là, perso, dans les conditions actuelles, il peut bien te traiter de tous les noms d’oiseaux qu’il connaît, si ça lui permet de rester suffisamment concentré pour continuer à te sauver la vie. Non parce que bon, faut reconnaître ce qui est… Sans lui, tu ne serais déjà plus là depuis plusieurs heures.*

Déa ne trouva rien à répliquer. Elle était épuisée, terrifiée, choquée, mais toujours en vie, grâce à lui, et en le regardant s’éloigner d’elle dans son par-dessus trempé, elle remarqua une certaine raideur dans sa démarche, dans ses gestes, tout comme elle avait remarqué les ombres mauves qui soulignait ses yeux et lui mangeait les joues jusqu’à ce perdre dans sa barbe naissante.

*Ce n’est pas Superman. C’est un homme comme les autres, même s’il ne vient pas de la même planète que toi. Qu’est-ce que tu crois ? Que pour lui c’est une promenade de santé ? Sans toi, il aurait avancé beaucoup plus vite, il ne serait pas tombé sur le sentier. D’ailleurs, sans toi, il ne serait pas ici. Il serait rentré avec le Jumper, et à l’heure qu’il est il serait bien au chaud et au sec sur la citée. Lui, qui te connaît à peine, il ne t’as pas abandonnée.*

Déa releva les yeux et commença à se diriger vers la grotte, comme il avait semblé le lui suggérer du regard avant de s’éloigner d’elle. Au moment d’entrer dans la caverne, elle se retourna une nouvelle fois pour chercher sa silhouette sur le plateau.

« Tu as raison. » murmura-t-elle pour elle même en réponse à la remarque acerbe qu’il lui avait adressée « Tu n’es pas mon baby-sitter. Tu es mon ange gardien. »

Elle battit en retraite dans la grotte, bien décidée à essayer de se racheter, même si, finalement, elle n’était pas responsable. Après tout, ce n’était pas de sa faute si la foudre s’était abattue sur l’arbre à coté du quel elle se tenait. Il était marrant lui ! Lui reprocher d’être sous un arbre pendant un orage. Ils étaient au milieu d’une putain de jungle, des arbres y’en avait partout !

Peu à peu, sa honte fut remplacé par de l’agacement et de la colère, c’est avec des gestes rageurs qu’elle entassa les branchages pour préparer un feu. Elle commença par mettre les larges feuilles sèches qu’elle avait ramassées sur le tronc d’un arbre et qui avait été relativement épargnée par la pluie, puis quelques brindilles qui prendraient facilement avec l’aide de l’allume feu qu’elle avait dans son sac.

L’allume feu fut le bienvenue, sans lui, vu l’atmosphère détrempée, jamais elle n’aurait réussit à faire naître la moindre flammèche. Là, à peine après quelques battement de briquets, des flammes, encore timides commencèrent à pointer au milieu du combustibles et prirent rapidement de l’ampleur, pour danser joyeusement au milieu de l’entremêlement des lianes qu’elle avait utilisés pour faciliter la prise du feu.

Vu l’humidité du combustible, une fumée dense et acre ne tarda pas à envahir la grotte, lui piquant les yeux, et la faisant tousser. Mais, elle savait que ce n’était que l’affaire de quelques minutes. Quand les flammes serait plus hautes, la chaleur consumerait la fumée.

Quelques minutes plus tard un feu vif et pétillant dansait dans le foyer improvisé, rependant une douce chaleur autour d’elles, et la fumée commençait à se dissiper, et Déa avait l’impression que le simple fait de sentir un peu de chaleur lui mettait du baume au cœur. Elle se sentit sourire, regardant autour d’elle, explorant des yeux l’anfractuosité où il les avait conduit, s’étonnant de voir autant de cristaux brillants sur la roche éclairée par la lumière dansante des flammes. On aurait dit que quelqu’un avait jeté des paillettes sur les parois.

Elle se releva d’un bon, oubliant la fatigue des dernières minutes, pour sortir ses vêtements trempés de son sac et les étendre sur un rocher à proximité du feu. Elle ne rendit même pas compte qu’elle fredonnait joyeusement, esquissant même quelques pas de danse, totalement inconsciente que la légèreté de son esprit était vraiment loin d’être naturelle.

Déa commençait à déboutonner son gilet dans le but de l’étendre lui aussi pour qu’il sèche plus rapidement lorsqu’elle entendit les pas de Castiel. Elle se tourna vers lui, un large sourire faisant pétiller ses yeux trop brillants, et s’approcha de lui d’un pas sautillant, avant de se figer et d’écarquiller les yeux entre surprise, terreur, et fascination.

Un éclair d’un blanc éclatant s’abattit derrière lui, l’éclairant à contre jour d’une lumière irréelle, dévoilant dans son dos l’ombre de deux ailes majestueuses.

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La gaieté fut remplacée par quelque chose qui ressemblait presque à du ravissement lorsqu’elle s’approcha de lui et le contourna en laissant sa main glisser sur ses épaules, ses omoplates, cherchant où il avait bien pu dissimuler ses plumes. Elle repensa à une citation d’un livre qu’elle aimait beaucoup quand elle était petite « Les petits bossus sont des petits anges qui cachent leurs ailes sous leur pardessus. ». Etait-il possible qu’il les ai repliées sous son Trech ? Non, c’était ridicule. Et puis Castiel était tout sauf bossu. Il était même particulièrement bien foutu, avec ses larges épaules musclées. Cette constatation fit naître en elle une nouvelle émotion, qu’elle accepta sans se poser de questions.

Délaissant la recherche de ses membres inhabituels, elle le contourna à nouveau pour se retrouver face à lui, et poser sur son visage un regard direct, confinant à l’impertinence. Il sentait le chien mouillé, il en avait même l’apparence avec ses cheveux bruns plaqués sur son front par la pluie et la boue, son pardessus chiffonné et maculé de terre, et pourtant, à cet instant précis, il était l’homme le plus désirable qu’elle n’eut jamais rencontré.

Déa ne le savait pas, mais elle était en train de faire l’expérience de la défonce ultime, tellement naturelle et bio qu’elle aurait fait rêvé tout les hippies et néo-Bobos terriens. Elle n’était absolument plus consciente de ce qu’elle faisait, ni de ce qu’elle disait. La fumée de la liane qu’elle avait utilisée pour lancer le feu avait fait apparaître une facette de sa personnalité que personne n’avait jamais connue avant, pas même elle. Une Déa totalement désinhibée, totalement dépourvue du moindre filtre, de la moindre conscience des conventions sociales, de la moindre petite voix.  Déa et sa petite voix étaient heureusement totalement inconsciente de ce qu’elle faisait, sinon, autant l’une que l’autre en aurait été foudroyée de honte. Et le pire restait à venir, lorsqu’elle ouvrit la bouche.

« Castiel ! Viens, il fait chaud maintenant… Presque trop chaud même » ajouta-t-elle en portant sa main aux boutons de son gilet qu’elle n’avait pas encore défaits. Elle pencha un peu la tête, hochant un sourcil, comme si une idée lumineuse venait de traverser son esprit « En fait… J’ai une folle envie de faire l’amour » dit-elle du même ton qu’elle aurait utilisé pour dire qu’elle avait faim ou soif, comme si c’était le genre de chose qu’on pouvait dire à un quasi inconnu. « Je suis sure qu’avec toi ce serait fabuleux. » conclut-elle en se hissant sur la pointe des pieds pour enrouler ses bras autour de son cou avant d’y nicher son visage et de poser ses lèvres sur sa gorge.

Probablement encore plus par surprise que par stupeur et par gêne, Castiel resta figé, elle ne fut même pas consciente du regard stupéfait et choqué qu’il posa sur elle. Pour quelqu’un qui n’avait jamais rien pris de plus fort que anxiolytique que lui avait prescrit Noah à son arrivée, et qui avait la tête qui tournait rien qu’en reniflant la fumée d’une cigarette, ce genre de substance était bien trop fort pour elle.

Tellement trop forte qu’elle plongea dans le sommeil en moins d’une seconde. Sa tête s’alourdit dans le cou de Castiel, la caresse d’un soupir frôla la peau du jeune homme, son corps se ramollit entre ses bras et commença à glisser sur le sol.


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MessageSujet: Re: Koh Lantia - Castiel Koh Lantia - Castiel EmptyDim 19 Juil - 19:52

Castiel n’avait pas eu la tête à masquer ses pouvoirs lors de sa chute. Sa survie était plus forte que le fait que Déa sache pour ses dons. Avec toute la force extra sensorielle dont il était capable, il parvint à s’arrêter, non sans meurtrir ses mains à cause des différentes branches contondantes. La poussée d’adrénaline lui permit de remonter la pente, bien que cela fut fastidieux. C’est seulement une fois sur ses deux pieds qu’il put constater qu’il s’était blessé sur son flanc gauche. La blessure tiraillée, mais il avait déjà vu pire.. Oh oui.. bien pire. Il faudrait juste penser à la désinfecter en temps voulu. Lorsqu’il parvint vers la fin de la corniche, il put voir le regard empli de désarroi mais aussi de remors de la part de la jeune femme. Il grogna lorsqu’elle vint l’enlacer assez fortement à cause de sa blessure.

Koh Lantia - Castiel FrightenedMaleAustralianfurseal-size_restricted

Il y répondit brièvement pour la rassurer et lui intimer que tout allait bien. Il n’était plus non plus à se poser des questions sur les faits et gestes de la jeune femme. Castiel savait pertinemment qu’il poussait la scientifique dans ses retranchements physiques, mais il n’y avait pas d’autre choix pour rester en vie dans ce milieu hostile. Il lui prit sa main posée sur sa joue pour se dégager cette étreinte amicale avant de lui répondre de façon neutre, imperturbable, alors que les éléments se déchaînaient tout autour d’eux ; puis il lui indiqua la montée. Ils entamèrent ce dernier périple et Castiel posa son regard par deux reprises lorsque cette dernière échappa quelques sanglots. Il pinça ses lèvres et se rapprocha d’elle pour être derrière, la poussant de temps à autre pour l’aider. Un geste valait mieux que des paroles parfois, Castiel était le maître en art, car les mots n’avaient jamais été son fort. Pas dans ce genre de contexte. Il avait l’habitude d’être seul pour jouer les Robinson Crusoé, jamais il n’aurait pensait être accompagné. Il devait donc faire avec son paquetage et l’amener à bon port. Mais cela était sans compter sur la poisse légendaire de la jeune femme, s’en devenait troublant. La foudre vint s’abattre à ses côtés et en 2/3 mouvements Castiel lui évita une mort certaine, à nouveau, à cause de cette foutue branche. Plus de peur que de mal, mais cela avait été comme la goutte d’eau qui venait de faire déborder le vase. Il perdit légèrement son « self-contrôle » légendaire, agacé par toute cette merde causée de prime abord par deux petits cons écervelés ; la suite n’avait été qu’une succession d’événement malheureux mais qui commençait à lui peser. Sévèrement. Alors que la colère mélangée à la peur parlait pour lui, il se ravisa et contint des mots qui auraient pu blesser. Bien qu’au vu de la tête de chien battu de la jeune femme, il se doutait que ces simples mots suffisaient à la mettre en émoi. Il préféra partir tel le rustre qu’il était, plutôt que d’aggraver les choses ; au moins descendre la colline et ramasser du bois comme il avait fait au cours de ces 5 derniers jours lui remettrait les idées en place.

En revenant vers l’entrée de la grotte, la fumée du feu vint lui chatouiller les narines .. cette odeur.. il avait déjà senti ça auparavant, mais il n’arrivait pas encore à faire le rapprochement. Il se pencha et déposa les bouts de bois qu’il avait amassé, avant de continuer et d’avancer vers sa protégée d’un soir. Lorsque la foudre frappa à nouveau au loin derrière lui dans la vallée, il put voir durant ces quelques fractions de seconde, l’émerveillement dans les yeux de sa compère. Castiel, lui, ne put qu’arquer un sourcil interrogateur. Le jeune homme s’arrêta dans sa marche en remarquant que celle-ci était à moitié débraillée, son gilet était déboutonné jusqu’à son nombril laissant apparaître son soutien gorge et une silhouette.. très fine et pas.. ignoble à regarder sous ce gilet peu flatteur. Un rapide tour d’horizon et d’analyse de son environnement lui fit comprendre bien des choses. Déa avait voulu faire sécher ses vêtements mouillés près du feu et elle avait sans doute voulu en faire de même avec son gilet/robe. Eh bien.. heureusement qu’il était arrivé avant de la voir en sous vêtement complet. Puis son regard se posa sur un petit monticule de feuille. Au vu des lianes présentent en tas sur le côté du feu pour l’alimenter, Castiel put reconnaître les feuilles et un flash lui permit de comprendre que ces plantes étaient toxiques. Finalement Déa avait tiré le gros lot avec lui ce soir en tant que « sauveur » d’un jour. 3 fois en moins de 5h, c’était un nouveau record, même pour lui. Le côté herboriste de l’Enokien lui permit d’associer les propriétés à cette plante. Non comestible, mais des vertus euphorisantes lorsqu’on la faisait brûler. En bref, Déa devait être défoncé, complètement stone. L’inhalation avait duré la petite heure où il s’était absenté. Lorsqu’elle fit le tour du « propriétaire » en laissant naviguer ses fins doigts par-dessus sa chemise, puis son manteau ; l’Enokien ne put que l’observer, sur ses gardes. Mais qu’est-ce qu’elle lui faisait encore ? Oui encore ??

« Déa.. est-ce que tu te sens bien ?… le feu que tu as fais avec ces branchages.. (il coupa sa phrase lorsque celle-ci effleura sa joue à nouveau, le paralysant une fraction de seconde).. Je ne sais pas ce que tu crois voir en ma personne, mais ce n’est pas ce que tu crois.. ce.. »

Il fut coupé par cette dernière qui déboutonna de façon experte les derniers boutons de son gilet.

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Castiel se recula en poussant un « woow, what are you doing ? », main levé.

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Citation :
« Castiel ! Viens, il fait chaud maintenant… presque trop chaud même… En fait… j’ai une folle envie de faire l’amour.. Je suis sure qu’avec toi ce serait fabuleux »

Le pauvre Pégasien resta pantois face à ce visage de prédatrice et monstrueusement coquin.. il ne put que balbutier un « que.. quoi.. ».. Pour sûr si le frère de Kylee, Dean aurait été là.. il était certain qu’il en aurait profité.. car après tout.. Déa n’était pas.. enfin.. elle pouvait être jolie dans son genre… et ultra sexy.. pour un petit bout de femme comme elle.. mais hum.. NON ! Non ! Un peu de respect ! Elle n’était plus maître de ses faits et geste et ce genre de discours déshinibé était simplement dû à la drogue de présente dans ces veines. Il connaissait déjà une Junkie et pas la plus simple.. il n’avait pas envie de réitéré avec Déa..

** Bah mon salop.. c’est Jackpot ce soir !
- Si tu pouvais déguerpir.. ça m’aiderait..
- Pourquoi tu recules, elle a juste une envie c’est te sauter dessus.. Arrête de faire ton prude Castiel.. Ok t’es puceau… Mais t’as assez vu de porno pour savoir comment ça fonctionne
- Ca suffit !!!
- Ah bon ? t’es sûr.. pourquoi tu commences à avoir le drapeau levé en bas alors ?
- Pu...**

Quoiiii ? Il n’était qu’un homme face à une vision légèrement trop hot.. Pure réaction physique.. mais qui n’était pas en concordance avec ce qu’il pouvait penser. Encore une fois là était le grand problème de l’Enokien. A ce stade, il serait encore vierge lors de sa mort. Il tenta de reculer à nouveau mais cette dernière finit par attaquer tel un félin en se jetant à son cou. Castiel posa ses mains sur la jeune femme, par dessus son gilet.

« Déa s’il te plaît.. stop.. tu n’es pas dans ton état normal… C’est inconvenant.. »

Sa voix n’était qu’un murmure,une plainte, comme si il était en train d’être torturé, tiraillé, avant de se crisper en sentant ses lèvres dans son cou. Finalement elle s’affala de son poids sur lui. Castiel l’interpella plusieurs fois, mais aucune réponse ne se fit entendre. Il lança un « damn it » avant de se pencher pour la sur-élevé et la mettre sur son épaule. Il ressemblait vraiment à Cromagnon, apportant son trophée/femme dans sa hutte. Sauf que le jeune homme était plus gentleman que cela. Il la posa à même le sol près du feu pour ne pas qu’elle attrape froid et referma son gilet, non sans des mimiques de visage gêné. Il sécherait sur elle. L’énokien vint éteindre le feu avant d’apporter son bois et de rallumer le foyer de flamme grâce à l’allume feu. Une bonne chose de faite, la deuxième fut de prendre la couverture de survie et de l’accrocher à des branches proches de la grotte pour que la fine pluie vienne remplir le « hammac ». Ainsi, ils auraient de l’eau potable pour demain et faire un brin de toilette si l’eau était suffisante. Finalement, il retira son manteau et vint le poser proche du nouveau feu. Le pauvre trench faisait peine à voir, une bonne lessive allait l’attendre à son retour. Toujours en fouillant dans le sac de la scientifique il trouva des compresses stérile dont une imbibé d’un désinfectant. Soulevant sa chemise, il put voir l’étendu des dégâts. Une écorchure profonde de 0,5mm sur 4cm.. Ça allait, vraiment.. et puis il avait du désinfectant cela serait suffisant pour survivre, non ?.. Enfin si les secours ne mettaient pas 3 ans pour les trouver. Mais chaque problème en son temps. Lorsqu’il eut finit de désinfecter sa blessure, il repositionna sa chemise et mit ses mains droite devant lui, pour profiter du feu. Au bout de 2h, le jeune homme était de nouveau sec ou quasi. Son esprit ruminait et tourner à 1000 tours/minutes. Il était sûr qu’en revenant sans leur collègue des secours seraient envoyés, mais qu’est-ce qui était le plus opportuns ? Restait ici en hauteur ou rejoindre la plage pour être plus visible. La plage semblait une meilleur option.. mais cela signifiait une randonnée de quasi 6h de route. Il soupira et posa son regard fatigué, bien que bienveillant, sur Déa qui dormait à point fermé. Castiel n’allait pas la réveiller pour si peu. Elle avait besoin de récupérer et ce n’est pas comme si le feu allait s’éteindre. Il y avait encore la moitié de la bouteille de disponible. Il l’observa un long moment laissant aller ses pensées.. Cela faisait en tout et pour tout 4 fois en à peine un mois qu’il se cotoyait et Castiel n’arrivait pas à décrire ce qu’il pouvait ressentir pour elle. Il y avait un je-ne-sais-quoi qui était différent. Différent des amitiés qu’il avait pu se tisser au sein d’Atlantis. Il y avait eu Gally pour qui il s’était épris, mais cela n’avait été en réalité que parce que leurs passés respectifs avaient plus de similitudes qu’avec aucun autre. Déa, restait une enigme.. Elle pouvait se révelait être un dragon, une folle furieuse lorsque ses émotions prenaient le dessus. Elle avait un sens de la répartie qui n’était pas horrible. Elle pouvait être plus que maladroite, mais cela n’égalait en rien sa gentillesse et son empathie. Pire que cela.. jamais Castiel ne s’était jamais laissé destabilisé par une femme autant qu’elle.. Enfin si, il y avait eu Ella-Rose.. et si ?.. Non.. C’était idiot et beaucoup trop prématuré, ils ne se connaissaient même pas. Cette mésaventure mettait juste ses nerfs en pelotte et le chamboulé.

**Dans ce cas pourquoi t’es aussi tactile avec elle et que cela ne te dérange pas plus que cela pour toute les fois où vous avez été proche.. genre le baiser après le rendez-vous.. et tout ce qui se passe depuis 4h
- mais ferme lààà toi !**

Pour se changer les idées, il prit une barre de céréale, laissant le soin d’en laisser une pour son invité avant de croquer dedans. C’est à ce moment précis qu’il remarqua deux yeux le fixer.

« Oh.. tu es réveillée.. est-ce que ça va ?.. Il y en a une autre dans le sac, si tu as faim » dit-il en montrant sa barre, puis le sac. En la voyant se redresser comme si un poids lourd lui avait rouler dessus, il eut malgré tout un sourire moqueur. C’était de bonne guerre après tout ce qu’elle lui avait fait.

« Mal de tête ?… Peut-être que cela est dû… aux plantes hallucinogène que tu as humé en voulant faire le feu.. Ces lianes sont toxiques et les brûler donne un côté euphorisant.. Un peu comme… la .. La… Marijuana chez vous. » dit-il en croquant à nouveau dans la barre de céréale tout en passant son autre main dans ses cheveux pour voir s’ils étaient bien tous secs. Il n'avait pas spécialement envie d'aborder la lubie qu'elle avait eu juste avant de perdre connaissance..



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MessageSujet: Re: Koh Lantia - Castiel Koh Lantia - Castiel EmptyLun 20 Juil - 20:01

Il faisait bon, la lumière avait quelque chose de fabuleux, le soleil de printemps peignait les falaises couvertes de vignes et d’Aloé Vera d’une infinité de nuances d’ocre et d’ors chère à son enfance. Déa respirait à pleins poumons l’air vivant et iodée de la Cote Vermeille, s’émerveillant encore et toujours de ses paysages fabuleux, un endroit magique où les Pyrénées se jetaient dans la méditerranée, parfois furieusement, lançant ses falaises abruptes à l’assaut des flots comme des javelots guerriers, parfois avec tendresse, offrant ses criques secrètes, ses plages dissimulées à la caresses sensuelle des vagues.

Déa en connaissait tous les secrets, elle avait grandi dans ces paysages grandioses, qui n’avait rien à envier aux plus beaux paysages des livres d’Heroic Fantasy qu’elle dévorait. Elle était sure que Tolkien s’était inspiré des tours couronnant certains pics pour sa description des tours d’alerte du Gondor et que Lewis s’était inspiré de ces cotes déchiquetés et de ses criques sauvages pour son Monde de Narnia .

D’un coup, un éclair venu de nulle part frappa le paysage. Il commença à vaciller, à se fissurer comme un miroir brisé avant de voler en éclat. Pendant quelques secondes les éclats lui renvoyèrent une multitude de reflets de ses souvenirs avant de s’effondrer pour ouvrir sur le néant absolut, néant qui à son tour fut remplacer par un kaléidoscope d’images sans queue ni tête et de sensations perturbantes. Une île artificielle, hérissée de tours, une jungle inconnue peuplée de créatures étranges et terrifiantes, la silhouette d’un ange surgie au milieu d’une tempête, des yeux bleus sombres posant sur elle un regard tendre un instant avant de devenir aussi dur et froid qu’un glacier, la terreur d’une nuit d’orage rugissant autour d’elle, la sécurité de bras protecteurs enroulés autour d’elle, mais ce fut la troublante sensation d’une peau douce et humide sous ses lèvres et la sensation de d’une envolée de papillons dans son ventre qui la ramenèrent à la réalité.

Déa se réveilla en sursaut, avec un halètement de noyé reprenant son souffle. Pendant quelques secondes, elle fut totalement désorientée par la lueur dansante du feu de camp. Pendant quelques secondes terrifiantes, elle ne sut plus du tout où elle était, encore engluée dans les images de son rêve. Une voix, une question attirèrent son attention et on regard se posa sur le visage moqueur de Castiel, occupé à manger une barre de céréales.

Elle ouvrit la bouche pour lui répondre, mais tout ce qui lui échappa fut un long gémissement de douleur. La douleur d’une effroyable migraine qui la rattrapait avec l’impression désagréable qu’une bille d’acier cognait à l’intérieur de sa boite crânienne au moindre mouvement de ses yeux. Elle serra les paupières, et se prit la tête entre les mains en gémissant.

La jeune femme pris deux trois grandes et lente respiration, s’efforçant de contrôler la sensation de douleur avant de rouvrir les yeux pour jeter un regard peu amène à son compagnon d’infortune qui lui expliquait l’origine de cette magistrale gueule de bois.


« Non merci. Je n’ai pas faim. » répondit-elle d’un ton morne.

Non seulement elle n’avait pas faim, mais rien que de voir l’en-cas que Castiel dégustait lui soulevait l’estomac. A nouveau elle ferma un instant les yeux, espérant calmer les crampes douloureuses qui lui vrillait l’estomac, comme s’il voulait se retourner sur lui même. Lorsque la sensation de nausée reflua, elle rouvrit les yeux.


« Je crois que je vais plutôt prendre un anti-douleur et un peu d’eau. » murmura-t-elle en se levant avec précaution, économisant ses gestes et les mouvements de sa tête pour éviter de provoquer un nouveau pic de douleur sous son crâne.

Dans la petite trousse de premier secours, elle piocha deux aspirines qu’elle fit passer avec quelques gorgées d’eau prélevé à sa gourde, avant de se laisser à nouveau tomber sur le sol
.

« J’ai jamais testé la Marijuana… Si c’est similaire à ça, ben, j’aime pas. » bougonna-t-elle en se massant les yeux.

Heureusement, l’aspirine était très efficace chez elle en cas de migraine, c’était même la seule chose qui était vraiment efficace. Lentement, mais sûrement, la douleur reflua, ne lui laissant qu’une gêne diffuse et l’impression que son cerveau se trouvait à l’étroit dans son crâne.

Avec le reflux de la douleur, les retrouva certaines de ces capacités intellectuelles, et un flot de question lui vint à l’esprit. Elle se tourna vers son compagnon ouvrant déjà la bouche pour les lui poser lorsqu’elle remarqua la déchirure ensanglantée de sa chemise au niveau de son flanc.


« Castiel… Tu es blessé ? » demanda-t-elle tout en se levant pour s’approcher et tenter de soulever un pan de sa chemise pour regarder l’étendue des dégâts. Mais, il ne lui en laissa pas l’occasion, d’un geste vif, presque brusque, il lui bloqua la main, l’assurant que tout allait bien et qu’il avait fait le nécessaire.

Plus que la brusquerie de sa dérobade, ce fut l’expression de son visage qui choqua Déa. Il la regardait d’un air suspicieux, presque méfiant. Pour un peu, elle avait l’impression qu’il avait peur qu’elle ne luis saute dessus.


*Qui sait peut être que quand on était stone t’a essayé de le violer ?**Pfff, n’importe quoi !*

Elle n’insista pas, reculant en levant les mains en signe de paix.


« D’accord, mais si tu as besoin d’un coup de main pour refaire ton pansement, n’hésite pas à me demander. » répondit-elle en retournant s’asseoir près du feu. Elle resta un instant silencieuse, observant le visage marqué de Castiel, sa chemise chiffonnée qui n’avait plus de blanche que le nom, il avait l’air épuisé. Elle baissa le nez, jouant un instant du pied avec un cailloux pendant un instant avant de reprendre.

« Je te dois bien ça. Tu en as vu des vertes et des pas mures à cause de moi. »
soupira-t-elle. Elle releva le nez, pour lui sourire « Tu sais, ça va te paraître incroyable, mais habituellement, je ne suis pas aussi maladroite et poissarde. » Elle eut un petit rire triste avant d’ajouter « Je commence à me dire que Pégase ne veut pas de moi, et fait tout pour me décourager de rester. »

*A moins que ça ne soit un certain jeune homme aux yeux clair qui te trouble tellement que tu ne retrouve plus tes pieds au bout de tes jambes.* ricana la petite voix *Tu voudrais pas aller jouer sur l’autoroute et me débarrasser définitivement de tes remarques déplacées ?*

Le feu crépitait joyeusement, donnant de la vie à leur abri de fortune. Par l’ouverture, elle entendait encore les grondements du tonnerre, le chants des rafales de vent qui sifflait d’étrange façon en s’engouffrant dans le petit couloir qui menait à la grotte, et le bruit de la pluie. Elle devait bien reconnaître qu’elle était contente d’être à l’abri, au près d’un bon feu, et de ne pas être seule.

Maintenant que la nuit était tombée, et même si elle avait séché, il faisait frisquet dans la grotte. Elle remonta ses genoux sur sa poitrine, les glissants sous son gilet pour réchauffer ses jambes, et c’est là que deux choses la frappèrent.

D’une elle était totalement sèche, y compris son gilet qui dans ses derniers souvenirs était littéralement gorgé d’eau au point de goutter sur le sol, il avait dû falloir du temps pour qu’il sèche totalement. Du coup, elle se demanda combien de temps elle avait dormi… D’ailleurs, elle se demanda aussi à quel moment elle s’était couchée. Elle n’en avait plus aucun souvenir. Le dernier souvenir qui lui restait était d’avoir réussit à allumer le feu, et que la fumée lui avait irrité les yeux et les gorges, après, c’était le trou noir total.

Et de deux… son gilet était mal boutonné. Au niveau de sa taille, une boutonnière avait été manqué, comme disait sa mère « mardi avait été boutonné avec mercredi », et du coup en bas, il restait un bouton orphelin. Pourtant elle se rappelait très bien que lorsqu’elle l’avait enfilé dans la doline, elle n’avait pas touché au boutons, elle l’avait enfilé comme un pull.


*Tu crois qu’il a profité de la situation ?* s’inquiéta la petite voix, sans humour aucun cette fois. Déa coula un regard vers le jeune homme. *Non, je le connais pas beaucoup bien sûr, mais je suis certaine que ce n’est pas le genre de mec à abuser d’une nana inconsciente.* Il n’empêchait que cette histoire de bouton la turlupinait un peu.

Elle hésita encore quelques instants avant d’oser se lancer à poser la question qui lui brûlait les lèvres.


« Je… Il… La dernière chose dont je me rappelle, c’est d’avoir allumé le feu, et de la fumée acre qui m’a irrité les yeux et la gorge » commença-t-elle d’un ton timide « J’étais trempée, donc, c’était il y a au minimum plusieurs heures. » Continua-t-elle en le regardant timidement par en dessous. « Il s’est passé quoi ? J’ai dormi tout ce temps ? » demanda-t-elle d’un ton qui laissait entendre qu’elle n’était pas très sûre d’avoir envie de connaître la réponse.
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MessageSujet: Re: Koh Lantia - Castiel Koh Lantia - Castiel EmptyMer 22 Juil - 16:08

Castiel la laissa émerger avec plus ou moins de difficultés. Il lui proposa une barre de céréales, mais à voir la mine déconfite de Déa, il n’insista pas. Au moins, la drogue ne circulait plus dans ses veines et elle avait retrouvé la raison. Elle « rampa » en gémissant jusqu’à son sac à dos pour sortir de l’aspirine. Les effets étaient différents d’une personne à l’autre, y compris les effets secondaires et la biologiste avait tous les symptômes d’une bonne cuite, sans avoir bu. Il eut un sourire en coin à son « j’aime pas la marijuana ». Sur le coup, sa réflexion et ses mimiques de visage lui parurent enfantines, du moins du ressenti du jeune homme. Ce n’était pas un mal loin de là, car cela lui procurait un certain charme. L’Enokien resta silencieux durant sa rémission d’environ 5 minutes. Il termina sa barre d’énergie avant de mettre l’emballage dans sa poche de pantalon. C’est en faisant cela qu’il mit à découvert sa chemise trouée et sa blessure, ne manquant pas d’interpeller par la même occasion sa coéquipière. Lorsqu’elle s’esclaffa, il perdit son sourire ; pire, il se mit sur la défensive lorsque cette dernière s’était levé pour être à sa hauteur. Castiel arrêta sa main, penchant la tête sur le côté pour donner une certaine intensité à son regard.

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« Ce n’est rien » dit-il un peu sèchement en lui bloquant le poignet. On aurait dit un animal sauvage acculé dans un coin et montrant les dents. Il ne souhaitait pas qu’on s’occupe de lui, il n’y avait rien. Rien du tout. Du moins de son point de vue. En comparaison avec ce que Déa avait vécu, cela serait bien égoïste de se plaindre, même si sa blessure lui piquait. Lorsqu’elle recula pour s’asseoir, main levé, il fronça les sourcils une fraction de seconde, se voyant en miroir il y a quelques heures. Il secoua la tête.

« Ca ira, ce n’est que superficiel.. et il n’y a pas de pansement. J’ai juste trouvé une compresse désinfectante dans ton sac, mais ça devrait tenir jusqu’à notre retour sur Atlantis. Un peu de repos et je serais propre comme un sous neuf » dit-il en n'étant pas très sûr de l'expression. Il essayait de les intégrer, mais les terriens avaient beaucoup trop de métaphore. De plus en étant franc sur le fait qu'il n'y avait pas beaucoup de soin ici, Déa pourrait constater que Castiel était quelqu'un qui ne savait pas mentir, même pour rassurer la personne en face. Là était son grand défaut, mais au moins il n'y avait pas de détour lorsqu'il voulait verbaliser une de ses idées.

**s’il vous retrouve niark niark
- ça prendra le temps qu’il faudra, mais ils y arriveront
- dans ce cas dis à Déa ton plan de marcher quasi 8h avec arrêt pour rejoindre la plage**

A cette pensée, il détourna son regard, fixant ses yeux tirés par la fatigue sur le feu. La danse des flammes se reflétant dans ses prunelles comme un miroir.

Citation :
« Je te dois bien ça. Tu en as vu des vertes et des pas mures à cause de moi. » soupira-t-elle. Elle releva le nez, pour lui sourire « Tu sais, ça va te paraître incroyable, mais habituellement, je ne suis pas aussi maladroite et poissarde. » Elle eut un petit rire triste avant d’ajouter « Je commence à me dire que Pégase ne veut pas de moi, et fait tout pour me décourager de rester. »
Castiel avait arqué un sourcil lorsqu’elle avait bredouillé un semblant d’excuse et le fait qu’elle n’était pas aussi poissarde en temps normal. Un sourire s’étira, un doux sourire avant d’avoir un fin rire qui s’échappa à peine de ses lèvres.

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Il passa ses mains, également égratignée et griffée sur son visage, avant de reposer son menton dans sa paume de main ; coude sur son genou. Avec un regard bienveillant, il l’observa avant de tendre un doigt vers elle.

« Je suis censé te croire ? Car le peu de fois que j’ai pu te croiser, il t’es arrivé toujours.. des mésaventures.. La plus mémorable ayant été notre 1er rencontre dans tes laboratoires » dit-il en se remémorant la crise d’hystérie de cette dernière, la fois où elle l’avait croisé dans les couloirs complètement amochés à cause de Kylee. « A moins que tu ne sois troublé à chaque fois de ma présence.. pourtant je suis loin d’être quelqu’un qui attise ce genre de sentiment » dit-il laconiquement, sans arrière pensée, même si sa conscience le narguait en insinuant que lui pouvait être troublé dans le bon sens en la présence de Déa. Après tout, Castiel avait chamboulé ses propres codes en acceptant de boire un verre avec elle quasi directement.. le baiser sur sa joue en la raccompagnant à ses quartiers.. C’était comme s’il avait brûlé plus d’étape en un mois avec elle que dans toute sa vie avec une femme. Même avec Kylee, cela avait pris plus de temps. Bien sûr, il n’y avait rien comme ambiguïté, juste que son « malaise » avec les femmes avait été mis à mal dans le bon sens, étant donné que la scientifique était quelqu’un d’assez franche avec le contact.. peut-être un peu trop facile à son goût. Il déglutit en repensant à Déa en sous vêtement.

« Ne te prends pas trop la tête.. Je pense juste que les Terriens... ont juste des certitudes de Terrien.. justement, par rapport à leur environnement. Sauf que l’environnement de Pégase est tout sauf pareil. Que ce soit les éléments de la nature, la faune, la flore, les ennemis… tout est plus fort et plus puissant… Les natifs de Pégase ont toujours appris à survivre et à vivre en ayant une vision à court/moyen terme.. à ne pas trop s’attacher... »

Il y eut un blanc, comme si ses derniers mots faisaient écho à sa propre histoire. Son regard dériva longuement sur son trench coat. Seul lien qui lui restait de son peuple adoptif. Il se racla la gorge.

« Donc non tu n’es pas poissarde, tu apprends… si quelqu’un devait avoir la guigne… si quelqu’un attirait les ennuis comme un aimant, ça serait plutôt mon amie Jenny.. Tu es arrivée après la guerre, mais elle a vécu assez récemment des événements très douloureux et elle remonte seulement la pente. Kylee, que tu connais, n’est pas mal non plus dans son genre. Sans oublié Noah.. Tu pourras lui en parler autour d’un verre un de ces jours.. C’est pour ça que j’essaye d’inculquer aux enfants d’ici la maîtrise de certaines techniques de combat. Je donne quelques cours pour les classes Athosiennes et.. quelques cours particuliers à la petite Sheppard.. Elle a besoin de canaliser ses émotions.. Noah n’est pas forcément toujours d’accord avec ma philosophie, mais je pars du principe que Pégase est un danger et qu’il faut se tenir prêt, quitte à sacrifier un peu de son innocence ou de sa naïveté.. Se tenir prêt.. juste au cas où. »

Après son long monologue où il l’avait tutoyé facilement, il marqua une pause et tendit ses mains au-dessus du feu pour les réchauffer. C’est alors que Déa lui demanda ce qu’il s’était passé durant son inconscience. Cette simple question le fit se raidir malgré lui. Il n’osa la regarder dans les yeux et racla sa gorge.

« Tu ne t’en souviens vraiment plus ? »

Lorsqu’elle secoua négativement la tête, il fit légèrement les gros yeux avant de ressentir une pointe de panique, comme une onde qui venait l’envelopper.. Et ça ce n’était pas son sentiment. La fatigue lui faisait perdre sa maîtrise des dons. D’habitude les canaux restaient fermé.. Il s’obligea à remettre son « bouclier à émotion » et ravala sa salive avant d’entrouvrir sa bouche.

« Eh bien… disons que.. tu n’étais plus maître de tes faits et geste et.. lorsque je suis revenu tu étais comme.. fasciné par tout ce qui t’entourait.. et tu as soudain porté une attention toute particulière vis-à-vis de moi.. Tu… (la regarde, avec un blanc) tu… t’es mise en sous vêtement devant moi en prônant verbalement que tu.. tu souhaitais avoir des.. des relations sexuelles avec moi (dérive son regard en se raclant la gorge, sentant le rose teindre ses joues).. C’était.. très gênant et

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Je te rassure.. il ne s’est rien passé. Tu t’es évanouie avant de faire quoique ce soit. Je t’ai donc laissé dormir en remettant ton gilet.. Promets-moi à l'avenir de ne plus jamais tester des substances psychotropes.. ou alors sans que je sois là » dit-il en se passant une main dans sa nuque, en trouvant un intérêt soudain pour la paroi rocheuse de la grotte au granit brillant.



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MessageSujet: Re: Koh Lantia - Castiel Koh Lantia - Castiel EmptyDim 26 Juil - 21:18

La tension qui s’était crée lorsqu’elle avait voulu examiner la blessure de Castiel, et qu’il l’avait brutalement interrompue s’apaisa lorsqu’elle recula pour s’asseoir, et finit par se dissiper totalement dans son éclat de rire.

Sa tentative pour s’excuser, lui faire comprendre qu’elle ne savait pas pourquoi elle était aussi gauche en sa présence n’avait pas atteint son but, mais elle avait au moins eu le bénéfice de détendre l’atmosphère. Déa sentit un sourire flotter sur ses lèvres, elle pencha un peu la tête, la secouant doucement, en regardant le visage rieur de son compagnon.

Son sourire et son rire faisait pétiller ses yeux et lui donnait un air plus jeune, presque espiègle. Dans leur situation ça pouvait paraître déplacée, mais elle apprécia cet instant. Elle retrouvait le jeune homme avec qui elle avait passé une bonne soirée autour d’un verre sur la cité. Elle était contente de le retrouver un peu en lieu et place de l’instructeur de bootcamp qu’elle subissait depuis qu’il était venu la chercher dans la doline.

Bien sur, elle était totalement consciente qu’il n’avait pas été dur envers elle pour le plaisir, que s’il s’était montré exigeant c’était pour lui sauver la peau, mais à présent qu’ils étaient en sécurité et au sec dans cette grotte, elle était heureuse de retrouver un peu le Castiel plus doux qu’elle avait rencontré sur la cité.

Elle baissa un instant les yeux lorsqu’il sous entendit qu’il était peut être la cause de son trouble.


*Rohh, il est mignon* s’attendrit la petite voix lorsqu’il s’étonna de pouvoir engendrer ce genre d’émotions chez quelqu’un. Déa trouvait que ça rajoutait à son charme, il semblait être totalement inconscient de son pouvoir de séduction, pourtant elle était sure que sur la cité il avait déjà du faire tourner bien des têtes avec sa maladresse touchante et son regard clair.

*Y compris la tienne.* constata la petite voix.

Cette fois, Déa ne chercha pas à la contredire. Elle posa son regard sur le feu, sur les mains abîmés de Castiel étendue au dessus des flammes. Oui, il la troublait, même si elle ne comprenait pas trop pourquoi il lui faisait cet effet là, ni même ce qu’elle ressentait exactement pour lui. Elle avait déjà été troublée par des hommes dans sa vie, mais avec lui s’était différent.

Avec ceux qui l’avaient troublée sentimentalement parlant, elle avait plutôt eu tendance à vouloir se montrer à son avantage, faire attention à ce qu’elle faisait, à ce qu’elle disait, au point parfois de donner l’image d’une femme froide et distance. Avec lui c’était l’inverse. Elle avait l’impression qu’elle pouvait se permettre d’être elle-même. C’était probablement pour ça qu’elle était si maladroite en sa présence. Il faisait ressortir chez elle une certaine fragilité qu’elle s’était toujours efforcée de cacher avec les autres de crainte qu’ils n’utilisent sa faiblesse pour la blesser. Avec lui, elle n’avait pas cette crainte. Même s’il était parfois brut de décoffrage dans ses propos, qu’il pouvait se montrer blessant, elle avait compris que ce n’était pas par méchanceté, mais uniquement parce qu’il ne savait pas mentir. Finalement, c’était peut être pour ça qu’elle se sentait bien avec lui. Elle savait qu’il ne lui planterai pas un couteau dans le dos tout en lui faisant de grands sourire. Il était bien trop franc et entier pour ce genre de sournoiserie.


« Oui, tu as probablement raison. » répondit-elle, sans préciser si elle pensait qu’il avait raison concernant l’inaptitude des terriens à envisager tous les dangers de Pégase ou qu’il avait raison quand il disait la troubler.

L’ambiance s’assombrit à nouveau quand il lui fit part de sa vision des choses. Ce n’était pas une vision très optimiste. Et elle ne savait même pas si elle pourrait envisager de vivre de cette façon. Elle qui s’attachait facilement aux gens, même si elle s’efforçait souvent de garder une certaine distance, la vie qu’il dépeignait lui paraissait bien triste et solitaire.

Elle suivit son regard quand il se détourna vers le vieux pardessus qui séchait sur un rocher.

Il y avait quelque chose d’encore plus douloureux dans les paroles du jeune homme, et dans le regards qu’il posa sur le vêtement. Pour en arriver à penser ce genre de chose, il fallait qu’il ait beaucoup souffert, beaucoup perdu.


« C’est triste comme conception de la vie. »
murmura-t-elle « Pourquoi devrait-on sacrifier ce qu’il y a de plus beaux en nous. L’innocence, la gentillesse, l’entraide ne sont pas forcément des faiblesses, elles peuvent aussi être une force, être ce qui nous pousse à nous dépasser, à nous adapter aux nouvelles personnes qu’on rencontre. Et toi-même, tu dis ça, mais au fond, tu es comme moi, tu te soucis des autres, donc, d’une certaine façon, que tu le veuille ou non tu t’attaches aux autres. Et oui, ça fait mal quand on perd ceux qu’on a aimés, mais ce n’est pas si cher payé quand on a été heureux de les connaître. » conclu-t-elle en posant sur lui un regard doux.

Toutes ses réflexions commençait à lui plomber le moral, vu leur situation quelque peu compliqué, elle n’avait pas besoin de ça pour avoir le blues. Elle décida de changer de conversation, ramenant  la conversation sur ce qui s’était passé pendant les heures précédentes.

Il est vrai qu’elle ne s’attendait absolument pas à ce qu’il allait lui raconter, même si la façon dont il la regarda, ou plutôt la façon dont il détourna les yeux, gêné avant de se racler la gorge, lui demandant si vraiment elle ne souvenait de rien l’inquiétèrent un peu, lui faisant un instant regretter d’avoir posé une question qui pourrait amener une réponse qu’elle n’avait pas envie d’entendre. Mais, le mal était fait. Elle secoua la tête en hochant un peu les épaules.

Elle s’était attendu à à peu prés tout, mais pas à ce qu’il lui expliqua. Elle se sentit blêmir, puis rougir violemment. Elle avait l’impression que ses joues venaient de prendre feu, et qu’elle était sur le point d’être victime d’un cas de combustion spontanée tant la honte qu’elle ressentit fut immense.


*Bordel de merde !* Jura la petite voix.

« Oh mon dieux... »
gémit la jeune femme en cachant son visage dans ses mains « Je… je suis… désolée… j’ai tellement honte... » murmura-t-elle en regardant vers le fond de la grotte comme si elle cherchait un trou où s’enterrer. Mais même le plus petit et le plus profond des trous de souris ne serait jamais assez petit ni assez profond pour dissimuler sa honte.

* Bon, ben, heureusement que c’était lui. Parce qu’un autre ne se serait peut être pas contenter de te rhabiller.*

Quoi qu’il en soit, elle le trouva un peu dur quand il lui demanda de ne plus toucher aux substances psychotrope surtout en sa présence. Ce n’était pas comme si elle l’avait fait fait volontairement.

S’efforçant de reprendre une contenance, même si elle était encore incapable de le regarder en face, elle répondit.


« Je te rappelle quand même que c’était involontaire, et bien que je sois vraiment désolée d’avoir eu un comportement aussi déplacé envers toi, je ne suis pas responsable, et crois moi, j’aurais largement préféré éviter cette expérience. »

Elle soupira, baissant les yeux vers le feu en secouant légèrement la tête.


« Quoi qu’il en soit, » reprit-elle en relevant son regard pour cette fois le planter dans les yeux de Castiel « Je suis contente que ça ait été avec toi, et pas avec un autre homme, qui aurait pu ne pas avoir ton comportement de gentleman. » le remercia-t-elle avant de changer de sujet de conversation « Il était à qui ? » demanda-t-elle simplement en désignant le trench d’un mouvement du menton.
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MessageSujet: Re: Koh Lantia - Castiel Koh Lantia - Castiel EmptyMar 28 Juil - 17:19

Citation :
« C’est triste comme conception de la vie. » murmura-t-elle « Pourquoi devrait-on sacrifier ce qu’il y a de plus beaux en nous. L’innocence, la gentillesse, l’entraide ne sont pas forcément des faiblesses, elles peuvent aussi être une force, être ce qui nous pousse à nous dépasser, à nous adapter aux nouvelles personnes qu’on rencontre. Et toi-même, tu dis ça, mais au fond, tu es comme moi, tu te soucis des autres, donc, d’une certaine façon, que tu le veuille ou non tu t’attaches aux autres. Et oui, ça fait mal quand on perd ceux qu’on a aimés, mais ce n’est pas si cher payé quand on a été heureux de les connaître. »

Castiel ne répondit pas, pas tout de suite. Son regard était fixe sur les flammes, il ferma ses doigts contre sa paume de main à plusieurs reprises. C'était amusant d'écouter une personne qui tentait de rassurer son interlocuteur en exerçant le même style de rhétorique que lui-même pouvait utiliser. Pour autant elle disait vrai. Castiel avait longtemps écarté bon nombre de personne car il avait l'impression qu'il était un danger pour eux.. Il y avait eu la perte de son peuple adoptif, bien que cela n'était en rien sa faute; puis il y avait eu Naël et son fils Tyrael, sa famille de recueil qui l'avait remis sur pied après quelques années de déchéances avec la boisson. Eux aussi avait finit par périr. Il y avait eu beaucoup de mort autour de l'Enokien et par moment il pensait encore qu'il était un aimant à poisse. Noah se souvenait encore de son "burn out" après ce qui s'était passé avec le peuple de Tyraël. Castiel avait eu une profonde remise en question sur lui-même et ses capacités. Lui qui de nature était altruiste et à l'écoute, toujours prêt à fournir son aide, il se retrouvait la plupart du temps à assister à la mort de ceux qui lui était proche. Déa ne savait pas de quoi elle parlait, même si c'était gentil à elle d'essayer. Il eut un sourire à la fois mystérieux et profondément triste, son regard azur s'était grisé comme un ciel d'orage. Quelle ironie lorsqu'on entendait le mauvais temps revenir et le vent chantonnait contre les parois de l'entrée de la cavité.

"J'apprécie ce que tu essayes de faire.. mais tu ne sais pas vraiment.. de quoi tu parles car tu n'y a jamais été confronté.. et dans un sens tant mieux.. Je troquerais volontiers l'innocence des Terriens contre les désillusions que le peuple de Pégase peut avoir. Tu.. Tu n'imagines pas toutes les atrocités dont j'ai été témoin.. des innocents mourir, des gens que j'aimais poser leur foi d'être sauvé en une personne qui n'en n'avait pas les épaules. Des gens que je croyais profondément bons se révéler être le pire des démons, trahissant, torturant par pure vengeance, tout en s'alliant avec des wraiths... il eut un blanc... Castiel n'avait pas envie d'évoquer son passé, de s'ouvrir trop à Déa.. de peur de pourrir l'ambiance, mais surtout de raviver des blessures qui n'étaient toujours pas guérit au plus profond de lui. C'était son histoire et cela lui appartenait. Etre mystérieux était souvent l'ajdectif pour le qualifier, il n'allait pas déroger à cette règle. De plus, si en parlait à Noah à l'époque avait été difficile, cela avait été moindre car il connaissait son secret et le poids des remords qu'il avait sur ses épaules de ne pas avoir utiliser ses dons pour sauver un minima son peuple. Ça il ne pouvait le dire à la scientifique. Tous ces gens.. qui.."

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Il marqua une pause avant de finir par se taire. Oui, il venait de plomber l'ambiance et surtout il n'avait pas envie de poursuivre sur ce terrain glissant. Alors il reprit ses bonnes vieilles habitudes en se refermant, puis en se levant pour faire quelques pas vers l'entrée de la grotte. La pluie tombait à nouveau.. bien au moins cela remplirait le hamac de "survie" pour le lendemain. C'est alors que Déa demandant ce qui était arrivé pour que le nord et le sud se croise sur son gilet. Castiel fut étonné de cette remarque. Apparemment la drogue lui avait fait oublié tout un pant de soirée. Dommage, il aurait préféré que ce soit lui pour le coup. D'un air gêné il revint s'asseoir et lui expliqua sans vraiment prendre de gant, la pure vérité, sans chichis et en étant le plus fidèle à la réalité. N'en déplaise à Déa.. qui avait plutôt envie de disparaître sur place vu comment elle se cachait dans ses mains, alors que ses joues étaient écarlates. Celle de Castiel en prirent légèrement la teinte également, il lui demanda donc de ne pas recommencer ce genre de chose, psychotrope en sa présence. De son point de vue, cela avait été une boutade, sauf qu'à entendre la réplique de Déa, cette dernière n'avait pas forcément bien compris. Autant dire que sa "blague" était tombé à l'eau.

"Je le sais très bien.. C'était un sarcasme. Je ne suis pas vraiment doué pour les intonations de voix, apparemment... Noah est bien meilleur que moi dans ce domaine" souffla-t-il à son tour quelques peu gêné de son handicap social. L'avantage c'est qu'elle ne partirait pas en lui balançant un verre d'eau dans la tronche, étant donné qu'il n'était pas sur Atlantis et que sans lui, Déa serait probablement perdu. Finalement elle lui avoua être contente que cela ait été avec lui et non un autre. Ca il pouvait le comprendre, Déa n'avait même aucun risque avec lui, vu comment il avait peur de "toucher" à une femme. Il lui fit juste un signe de tête, mêlé à un petit sourire timide. C'est alors qu'elle lui posa la question qui tue.

Citation :
« Il était à qui ? »

Sur le coup, Castiel se figea. Elle venait de lui couper l'herbe sous le pied et la surprise put se deviner dans ses yeux à défaut d'avoir des mimiques de visage expressives. Il ne s'attendait pas vraiment à cela, mais à quoi bon mentir ? Ce n'était pas dans le code génétique de Castiel.. Bon à part le secret qu'il partageait avec Kylee sur son addiction, mais ce n'était pas du même registre. Il faisait ça pour protéger une amie, un membre de sa famille de coeur.. Là c'était un sujet plus "léger" bien que le fond de l'histoire était tout sauf "léger". Il soupira, hésitant longuement, avant de plonger son regard énigmatique dans celui de sa coéquipière. Le genre de regard intense made in Castiel qui faisait que bien souvent la personne en face de lui se sentait "scanner" et mise à nu. Pouvait-il lui faire confiance ? Son coeur lui intima que oui, il le pouvait, pour la connaître un minima. Elle n'était pas du genre à utiliser des secrets ou des propos comme un poignard. Et puis, elle s'était déjà ouverte à lui bien plus sur son passé qu'il ne le ferait jamais.. enfin c'est ce qu'il croyait..

"Hum.. Tu as le don de me déconcerté.. mais.. tu sais viser juste.."

**Comme à de nombreuses reprises
- Ça fait quoi d'avoir un semblant de personne comme toi, qui agit comme un miroir ? Tu vois l'effet que tu produis chez les gens à être trop perspicace parfois ainsi
- C'est troublant...
- Y'a pas que par ses paroles qui plus, non ?**

Castiel se racla la gorge et eut cette fois-ci un sourire en coin à la fois doux et nostalgique, en posant son regard sur son bon vieux trench qui l'accompagnait partout et tout le temps.

"Il appartenait à mon père.. Enfin.. plutôt mon père adoptif, c'est tout ce qu'il me reste de lui.. J'ai été abandonné devant les portes d'une église à la naissance,... J'ai grandi au sein d'un.. monastère si l'on peut dire.. Toute ma communauté était très pieuse et j'ai reçu une éducation allant dans ce sens; avec les privilèges qu'on octroie à être le fils du prêtre du village. Il était reconnu et apprécié.. C'est lui qui m'a appris que chaque vie a de l'importance allant de l'insignifiante fourmi aux majestueux chênes vieux de plusieurs centaines d'année bordant mon village. Le respect pour la nature.. être reconnaissant pour toutes les petites choses du quotidien.. J'étais amené à suivre ses pas... Malheureusement le peuple Enok a été berné d'illusion sur la religion et tout ce qui va avec.. J'étais destiné à être élevé au rang de "prodige" dit-il en évitant minutieusement le pourquoi du comment, à cause de ses dons... mais je n'avais rien d'un sauveur..

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Las soupir, baissant le regard un instant, regardant ses mains. Ayant un flash de ses ensanglantées lors de ce jour noir où il avait tout perdu. Il ferma ses poings ainsi que ses yeux.. il revoyait l'espoir dans les yeux de son père lorsqu'il l'avait retrouvé, juste avant que le wraith ne le vide sous ses yeux. Il évita de croiser le regard de Déa, alors que la colère mélangé aux regrets l'envahissait. Malgré toutes ces années, il n'arrivait jamais à se défaire de ce sentiment de culpabilité, même s'il savait pertinemment que ce n'était pas de sa faute. Finalement il lança d'un timbre de voix usé, tout en relevant son regard vers elle: "Les croyances sont le pire fardeau qu'un être humain peut porter.. cela a causé leur perte et ne les a pas sauvé d'une sélection.." lança-t-il en prenant pour argent comptant que Déa savait ce qu'était une "sélection". Finalement il eut un sourire de façade, masquant une certaine irritabilité et blessure au fond de lui. Elle n'avait pas besoin d'en savoir plus davantage..et il avait déjà plombé l'ambiance. On était loin des histoires à faire peur autour d'un feu avec mashmallow. Une chose restait indéniable. Castiel avait beau être en colère contre son peuple et leur croyance stupide, il n'en restait pas moins que ces croyances reçu au berceau restait finalement comme une marque indélébile en lui. Il ne serait pas là où il en est actuellement sans les épreuves et l'éducation qu'il avait reçu. Que cela lui plaise ou non. L'Enokien était fatigué de sa journée et épuisé mentalement. Finalement il se leva et prit son trench coat pour faire une boule.

"Je suis fatigué, je vais me reposer un peu.. Demain, nous avons une longue journée qui nous attends"

Il s'assit avant de s'allonger, tête reposée sur le manteau. Après un dernier petit soupir, il finit par fermer les yeux, se laissant bercer par le crépitement du feu.



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♪ ♪ I am a doubter who believes. 
And I try to hide the failures that
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MessageSujet: Re: Koh Lantia - Castiel Koh Lantia - Castiel EmptyMar 28 Juil - 21:56

Déa s’en voulait, elle avait vraiment l’impression d’avoir plombé l’ambiance, d’avoir réveiller de vieilles blessures chez son compagnon. La tristesse qu’elle lisait dans ses yeux et sur son visage lui brisait le cœur. Mais ce qui la rendait encore plus triste pour lui, c’était sa vision si pessimiste de la vie, il semblait persuadé que tout ce que la vie avait à lui offrir n’était rien d’autre qu’un éternel recommencement des épreuves qu’il avait déjà subies. Elle était face à un être qui ne semblait plus pouvoir imaginer que la vie pouvait aussi réserver de belles surprises, qui pouvait encore vivre des moments de bonheur, et elle se demandait comment il pouvait encore se lever le matin. A sa place, avec de telles certitudes, elle n’était pas sure qu’elle aurait eu le courage de continuer à vivre.

Alors qu’il parlait, qu’il réfutait son argumentaire, arguant que dans Pégase seule la souffrance et la douleur récompensait les gens qui, comme elle, espérait des jours meilleurs, elle comprit enfin pourquoi il la troublait, pourquoi il la touchait autant.

Déa avait une âme de St Bernard. Les gens brisés l’attiraient irrémédiablement, comme un aimant, comme si, son rôle dans se monde était d’arriver à redonner ne serait-ce qu’un once d’espoir à ceux qui n’en avait plus. La plupart du temps c’était un fiasco et c’était elle qui finissait par y laisser des plumes. Mais, parfois, ça marchait, mais même dans ses cas là elle avait fini par être blessée, comme si la vie exigeait qu’elle prenne à son compte la douleur qu’elle avait contribué à adoucir chez les autres.  

Souvent, une fois remis sur pieds, les gens oubliaient ce qu’elle avait fait pour eux. Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait offert son soutient a des amis qui lui avait tournée le dos dés qu’ils avaient repris du poil de la bête, ni le nombre de fois où quand elle avait eu besoin de soutient, ne serait-ce que d’une oreille compatissante, ou d’une épaule confortable pour pleurer un bon coup, elle s’était faite rabrouer brutalement. Et même ceux qui avait bénéficier de son soutient en venait parfois à lui demander pourquoi elle s'acharnait, aucun d'eux ne pouvait comprendre qu'elle n'avait pas le choix. C'était plus fort qu'elle, même si elle savait qu'elle allait en souffrir, même si elle savait qu'elle fonçait droit dans un mur, elle ne pouvait pas s'en empêcher.

Au gré de ses expériences malheureuses, elle avait appris à s’oublier, elle avait appris que ses petits malheurs ne méritaient pas d’être exposés. Elle avait appris à cacher ses petits chagrins et ses grandes déceptions, à travestir certaines de ses émotions, à rire quand elle avait envie de pleurer, à trébucher quand elle était troublée. Même sa maladresse étaient une diversion inconsciente de ses émotions.  

A son tour, elle se rappela sa première rencontre avec Castiel, en ce jour sombre où la vie lui paraissait bien trop lourde à porter, ou pour continuer a avancer malgré tout, elle avait mué son chagrin en colère, parce qu’elle avait appris depuis longtemps que si la colère donne aux autre l’impression d’être face à quelqu’un de fort, le chagrin lui n’attire que le mépris. Mais, ce jour là, lui, il avait vu au-delà des apparences, il avait deviné sa souffrance. Elle se rappelait encore avec quelle douceur, avec quelle sincérité, il s’était inquiété de savoir si elle allait bien. Elle n’en avait pas eu conscience sur le moment, elle ne le comprenait qu’en cet instant, mais c’est à ce moment précis qu’il avait fait naître le trouble qui hantait ses pas dés qu’elle était en sa présence. C’était la première fois que quelqu’un s’était inquiété pour elle, sincèrement inquiété, pas uniquement par politesse. Et maintenant, elle comprenait pourquoi.

Cet homme si ambivalent, si insaisissable, qui pouvait être tout à la fois naïf et mordant, désarmant et blessant, charmant et terrifiant, était surtout quelqu’un qui avait été tellement brisé qu’il en avait oublié que la vie pouvait aussi réserver de jolies surprises.

Mais, elle sut que ce n’était pas le moment de se lancer dans ce genre de débat, de toute façon, il ne l’aurait pas écouté tant il était persuadé d’être dans le vrai. Pour le moment, tout ce qu’elle pouvait faire était de changer de sujet, ce qu’elle fit au prix de la honte la plus brulante qu’elle n’eut jamais éprouvée.  

Elle était tellement mortifiée, qu’elle n’imagina pas un seul instant qu’il puisse plaisanter en lui demandant de ne plus jamais recommencer ce genre d’expérience en sa présence. Elle ferma les yeux et se mordit l’intérieur des joues, mortifiée quand il se sentit obligé de s’excuser de son trait d’humour maladroit, alors que c’est elle qui aurait du s’excuser de l’avoir trop pris au pied de la lettre.


*C’est dingue ça quand même, même quand tu touches le fond, tu trouves encore le moyen de t’enterrer un peu plus.* soupira la petite voix.  

Sa réflexion suivante sur le fait qu’elle arrivait à le désarçonner la troubla encore plus… La petite voix avait raison, une fois qu’elle avait touché le fond, elle persistait, on pouvait même dire qu’elle utilisait une pelle mécanique pour creuser encore plus, mais d’un autre coté, elle eut l’impression de déceler une petite note admirative dans la voix de l’Enokien, et elle décida de prendre sa réflexion comme un compliment.

Encore une fois, l’histoire qui lui raconta ne fut pas des plus joyeuses. Un bébé abandonné sur les marche d’une église, ça ressemblait fort à l’introduction d’un livre de Dickens ou de Zola, et ne présumait pas vraiment d’une histoire comique. Mais elle vit quand même dans ses yeux quelques éclats de nostalgie pour une période heureuse de sa vie. Quand il lui expliqua l’éducation qu’il avait reçut elle comprit mieux pourquoi il avait été aussi mal à l’aise et choqué par sa réaction à la drogue, là où un autre se serait moqué d’elle ou aurait tenté de profiter de la situation.


*Un moine… Bon, ben au moins, maintenant tu sais à quoi t’en tenir, t’as aucune chance. Laisse tomber. Next !* *Roh, mais arrête avec ça, j’ai pas ce genre d’intérêt pour lui.**Ah oui ? On dit bien « in vino veritas » non ? Tu crois qu’on peut aussi dire « in marijuana véritas » ?*Déa leva mentalement les yeux au ciel mais ne trouva rien à répliquer.

Mais là encore, l’ambiance s’assombrit, ramenant sur le doux visage de l’homme l’ombre du chagrin et de la souffrance. Un chagrin et une souffrance encore plus brutale que celle qu'elle y avait décelée avant. Il n'en fut probablement pas conscient, mais ce qu'il lui avoua à ce moment là fut peut être la chose la plus triste qu'elle n'eut jamais entendue. Elle comprit que cet homme qui avait été très pieu, élevée dans la religion au point d'avoir envisagé de rentrer dans les ordres avait perdu la foi.

Déa n'avait jamais été particulièrement croyante ni pratiquante, mais elle comprenait l'importance que ça pouvait avoir pour certaines personnes, et elle ne pouvait pas imaginer la souffrance qu'il avait pu ressentir à découvrir que les croyances de son peuple n'avait été que des manœuvres pour les rendre dociles.

Et encore une fois, elle se reprocha de l’avoir ramené à des souvenirs douloureux. Elle eut le réflexe de se lever pour aller s’asseoir à coté de lui, lui offrir une épaule compatissante où déposer un instant le fardeau de son chagrin, mais elle le réprima, elle était sure qu’il n’apprécierait pas ce genre d’initiative. Elle se contenta de baisser les yeux vers le feu, retenant aussi les mots de compassion qui lui venait au lèvres.

Quand elle les releva, elle eut l’impression qu’il venait de prendre dix ans. Il semblait usé, fatigué, découragé. Finalement, elle le regarda se lever, ramasser l’objet de leur discussion pour en faire une boule avant d’annoncer qu’il était fatigué et qu’il avait besoin de se reposer.  

Elle hocha la tête, toujours silencieuse et le regarda s’allonger et fermer les yeux. Pour le coup, à cet instant, il semblait très jeune. Un enfant perdu et malheureux à qui elle avait envie de caresser les cheveux en lui promettant que la vie serait belle. Elle sentit une larme perler sur ses cils, et ne chercha pas à la retenir quand elle roula sur sa joue.

Ce ne fut que quand il fut allongé qu'elle osa murmurer un "Bonne nuit, fait de beaux rêves."

Elle resta encore un moment immobile et silencieuse, les genoux remontés sur sa poitrine, déformant un peu plus son gilet informe, à regarder les ombres que les flammes faisait danser sur la chemise sale de Castiel. Quand elle fut sure qu’il était endormi, elle ôta ses lourdes chaussures, puis, pieds nus, d’un pas aussi léger et silencieux que possible, elle se rapprocha de son sac pour y piocher son carnet à dessin et un crayon.

Elle savait qu’il aurait été plus raisonnable de dormir un peu, vu le programme qu’il annonçait pour le lendemain, mais, elle avait déjà pris un bel acompte, et elle savait que si elle s’allongeait maintenant, le sommeil la fuirait inexorablement. Elle avait besoin de laisser ses penser s’apaiser, après cette conversation éprouvante, Elle avait besoin de retrouver un peu d’optimisme si elle ne voulait pas faire des cauchemars.

Sur les pages de son calepin, fleurirent plusieurs dessins sans liens apparents entre eux, une silhouette allongée auprès d’un feu de camp, une grotte aux parfois tapissées de végétation, un arbre foudroyé, un ange aux ailes déployés, mais également, des plumes, des fleurs, des animaux. Elle ne s’aperçut même pas qu’elle s’était endormie, laissant le calepin lui échapper des mains pour répandre ses pages sur le sol pierreux.  

La première chose dont elle prit conscience avant même d’ouvrir les yeux fut de son corps aussi lourd et raide que du marbre, elle savait déjà que se lever allait être un épreuve. Mais au moins, elle n’eut pas à se demander pourquoi elle était couché sur le sol froid avec une pierre aiguisée qui lui rentrait douloureusement dans les cotes. En même temps que la sensation d’être faite de pierre, le souvenir des évènements de la veille avait reprit sa place dans son esprit.  

Elle roula sur le ventre avec un gémissement de douleur, avant de commencer les manœuvres nécessaires pour lui permettre de retrouver une position assise. Elle y resta quelques instants, s’efforçant de faire quelques lents et doux mouvements pour réchauffer ses muscles, les assouplir, tout en regardant autour d’elle.  

Le trench, toujours en boule, conservait la trace de la tête de Castiel, mais l’Enokien n’était pas dans la grotte. Quelques braises mourantes coloraient encore d’une faible lueur rougeoyante le foyer. Sur une pierre à coté elle vit ce qu’elle devina être le petit déjeuner.  

Elle pencha la tête, d’un coté puis de l’autre pour étirer ses cervicales avant d’achever de se lever pour aller examiner les denrées d’un peu plus prés. De là où elle était, elle ne voyait pas de quoi il s’agissait, mais l’odeur qui s’en dégageait était loin d’être désagréable. En fait, elle lui mettait carrément l’eau à l’a bouche. Après tout, elle n’avait rien mangé depuis le repas de midi de la veille.  

La jeune femme regarda d’un peu plus près le buffet. Visiblement, ça ressemblait à de la viande grillée, et l’odeur rappelait un peu celle du poulet, mais les tronçons ne ressemblait à rien qu’elle n’eut jamais vu avant. Elle savait très bien qui avait préparé ça. Et elle avait assez confiance en lui pour savoir qu’elle pouvait manger sans risque. Elle détacha donc un morceau pour le goûter, se demandant où son compagnon avait bien pu passer. C’était pas mauvais.  

Elle fini sa première bouchée avant de profiter de l’absence de son compagnon de galère pour se changer avant de piocher un nouveau morceau de viande grillée et de partir à la recherche de Castiel.


*Si ça se trouve, t'es entrain de bouffer du serpent.**Bah, si c'est le cas, c'est pas dégueu, et puis bon, comme on dit "nécessité fait loi."*

L’orage avait laissé la place à un ciel qui semblait purifié, un bleu très vif, exempt de toute tâches, pas même l’ombre de la blancheur d’un nuage. L’herbe du la clairière devant la grotte, encore humide, était très douce sous ses pieds nus. Elle s’arrêta juste à l’entré de la grotte, observant les alentours, s’inquiétant un instant qu’il ne soit arrivé quelque chose à Castiel pendant qu’elle dormait, avant d’apercevoir sa silhouette à quelque distance de la grotte, au bord de la pente qu’elle avait eu tant de mal à gravir la veille.  

La jeune femme s’approcha silencieusement et eut le souffle coupé quand elle vit le paysage qui s’étendait devant eux. Elle n’avait pas imaginé que la clairière et la grotte étaient placé aussi haut sur le flanc de la colline… elle n’avait pas non plus réalisé que la pente était aussi abrupte.

Castiel n’avait pas bougé, elle ne savait même pas s’il l’avait entendu arriver, même si elle se doutait qu’il ne serait pas coupé de son environnement dans un endroit aussi sauvage, mais elle s’efforça de faire le moins de bruit possible avant de s’asseoir à coté de lui, laissant son regard errer sur le panorama fabuleux qui s’offrait à son regard, notant le scintillement de l’océan à l’horizon, écoutant le bruissement des feuilles dans la brise, les chants d’oiseaux et les stridulation des insectes. C'était calme, apaisant.

Elle regretta de ne pas avoir son carnet à dessin sur elle, de ne même pas avoir un appareil photo. Si elle avait passé la pire soirée de sa vie la veille, en cet instant, elle avait l’impression de vivre le plus beau matin du monde. Elle se sentait apaisée, sereine, un soupir de bien être gonfla sa poitrine, un léger sourire flotta sur ses lèvres, et son regard dériva vers le visage serein et apaisé de son compagnon.

En cet instant, il avait presque l’air heureux.
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