| | Les ordures tiennent toujours... | |
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| Sujet: Les ordures tiennent toujours... Lun 17 Déc - 17:20 | |
| Jennifer était en train de rédiger ses rapports de la semaine. D’habitude elle se fixait comme objectif de le faire tous les deux jours pour ne pas être overbookée. La doctoresse était donc en train de siroter son thé tout en rédigeant sur son clavier d’ordinateur les bilans de santé de ses patients. Elle ne s’attendait pas à cette heure tardive à être interpellée par une infirmière pour une urgence au bloc. Peut-être un retour d’off world qui s’était mal passée ? Elle verrouilla sa session et se hâta de suivre l’infirmière au travers des couloirs, direction la salle de préparation avant l’entrée au bloc. Cette même salle où les médecins s’équipaient de leurs traditionnelles blouses bleues antiseptiques et se laver les mains selon un processus bien précis afin d’éviter d’infecter les plaies du patient par des germes. « Qu’est-ce qu’on a ? » « Blessures multiples par arme à feu, 9mm. 3 au total, 1 est ressortie, les 2 autres sont toujours logés. L’une à l’abdomen, l’autre au poumon droit. Un éclat s’est logé dans la veine brachiacéphalique. Il a déjà fait 2 arrêts sur le chemin et il est placé sous respirateur artificiel » « Ok, merci pour ces informations, nous avons du pain sur la planche » dit-elle en claquant ses gants en latex contre sa peau. Une fois le masque de positionner sur son visage, elle entra dans le bloc opératoire et se dirigea à son poste. « Essayez de le stabiliser un maximum » dit-elle à l’attention de l’anesthésiste. « Lame de 10 » demanda-t-elle à son assistant avant d’ouvrir son sternum. Elle plaça par la suite les écarteurs. Son assistant plaça des compresses avant de mettre du sérum phy afin de diluer la plaie et avoir un meilleur visuel. Elle prit par la suite la lame circulaire (comme les lapidaires mais version petit avec un son de fraise quand on l’allume) et l’apposa sur les 2 côtes concernées avant de lancer l’appareil. Dans un bruit strident, elle coupa les 2 os (niark) pour avoir accès au poumon touché. De là elle prit la pince et pénétra dans le poumon. Elle chercha un petit temps avant de buter sur le bout métallique. Une fois attrapé, elle le retira doucement. Elle observa la munition, il ne manquait qu’un bout. Tant mieux, cela voulait dire qu’il n’y avait pas d’autres morceaux qui traînaient quelque part et qu’il n’y avait que la veine brachiacéphalique de touchée. Elle repositionna les côtes et y déposa une sorte de sérum censé favoriser la soude des os. Cet homme allait douillé à chaque respiration durant un bon 2 semaines, encore heureux qu’il y avait des anti-douleurs. Ca c’est ce qu’elle pensait à cet instant, car il n’était pas sûr qu’elle poursuive un traitement de faveur lorsqu’elle aurait connaissance de l’identité de l’individu et ce qu’il avait osé faire. Bref. Elle continua son travaille jusqu’à la veine près du coeur et retira le restant de la balle. Elle prit alors un stylé pour cautériser la veine et éviter l’hémorragie. De la fumée sortait du torse et ça sentait bon le cochon grillé. C’est alors que le bip s’accélérèrent avant de se poursuivre sur la durée. " Un arrêt ! Donnez moi les palettes ! " Elle positionna les petites plaque ronde de part en part de son organe le plus précieux et déchargea, une fois, deux fois avant d’avoir un petit bip faible et régulier. Elle l’avait sauvé. Jennifer termina alors son travail et referma la cage thoracique avant d’agrafer la peau. Cette 1er partie d’opération avait pris 1h30, il restait la blessure à l’abdomen. C'était du gâteau par rapport à ce qu'elle venait de faire à coeur ouvert. Elle avait perdu un peu de temps sur le timing et demanda à l'anesthésiste de remettre une dose pour être tranquille. Ça serait tout de même bêta que son patient se réveille le ventre ouvert en 2. Une grosse heure plus tard, elle eut terminé. Son patient était tiré d'affaire, mais resterai en soin intensif pour que son organisme récupère convenablement. Elle prescrivit des antalgiques à forte dose mélangé à de la morphine et demanda qu'on lui mette une perfusion de sang O négatif. Alors qu'elle retira, masque, blouse & gants pour les mettre à la poubelle, elle vit Carson de l'autre côté du bloc, elle sortit donc à sa rencontre. "Docteur Beckett, j'ai pris l'intervention, ce militaire est sortit d'affaire, cela a été fastidieux de le retaper mais ça permet de ne pas perdre la main. C'est son dossier ? - dit-elle en voyant le dossier que Carson tenait - Je n'ai même pas demander son nom, mais j'avoue que cela me semble étrange. D'habitude les militaires sont prévoyants et portent des gilets par balle." Tout en déblatérant, elle s'attarda sur le nom: Danaé. Aucune idée de qui cela pouvait être. "Jennifer, je dois vous dire..." Mais Carson fut couper par la jeune femme qui lui piqua le stylo de sa poche pour l'ordonnance.
"Je tenais à vous remercier d'avoir agit en tant que bon professionnel, sans vous préoccupez de qui il s'agissait. C'est pour cette raison que l'infirmière a été vous chercher, sous mes directives. Connaissant l'identité je n'aurais pu... surtout après ce qu'il a fait" Elle mit un point final à son ordonnance et redressa son minois d'incompréhension. "Mais de quoi vous parlez Carson ? C'est juste un de nos hommes pour... (baisse les yeux sur le prénom) quoi vous..." Elle inspira profondément et lâcha un "oh my god". Merde, il s'agissait du Pégasien.. Celui qui était sous haute sécurité, avait-il voulu s'échapper ? "Il a tué combien d'homme ?" demanda-t-elle d'un ton sérieux, son visage s'était durci sous la colère naissante. "4 dont une blessée... il s'est échappé et a réussi à trouver la femme de Sheppard qui travaillait tard dans les laboratoires" Jennifer se décomposa sur place. "Non.. non.. il n'a pas..." souffla-t-elle, choquée par l'effroi qui s'emparait d'elle. Elle connaissait très bien la famille Sheppard pour les suivre dans leurs péripéties et elle connaissait quasi par coeur leurs dossiers au vu de leurs nombreuses mésaventure. Elle savait que Sylas était ignoble et que Jenny était sa proie préférée, mais lorsque Carson lui annonça l'étendu des dégât, elle eut comme une absence. D'abord stupéfaite, une douce colère s'empara d'elle. "Attendez, attendez... Vous êtes en train de me dire que j'ai sauvé la vie d'un homme.. d'une.. pourriture qui a poignardé une femme enceinte, d'un enfant qui n'est même pas à terme. Vous vous foutez moi j'espère ?" Elle commença à faire les 100 pas en lançant des "c'est pas vrai". Le serment d'Hippocrate était parfois lourd à porter. On ne devait faire de distinction mais là.. C'était de trop. Elle se mit à penser à comment Jenny allait être dévasté, comment sa famille entière allait l'être et qu'elle avait permis à cette personne de vivre alors qu'il avait ôté la vie d'un enfant. "Jennifer écoutez moi, vous avez fait votre Job, c'est bien ce que la médecine nous a appris, soigner sans différence. Je me suis juste dis qu'il serait plus facile pour vous d'opérer sans connaître l'identité, car croyez moi, si cela ne tenez qu'à moi une surdose pourrait très vite arriver, mais nous ne pouvons pas. Je ne pouvais pas demander à Masen ou à Knightley de gérer ceci, ils sont beaucoup trop affecté émotionnellement et proche des Sheppard. Alors je vous remercie encore une fois d'avoir fait votre travail, ni plus, ni moins." Il lui prit ses épaules et les serra pour la réconforter avant de lui sourire gentiment. "Vous me ferez votre rapport demain, je vous tiendrais au courant des suites à donner." Jennifer était toujours abasourdie, elle resta interdite, debout, durant un petit temps avant de reprendre ses esprits et se diriger vers la salle de pause. Il lui fallait un café de toute urgence. Au passage, elle demanda à ce que ce patient VIP soit mis en salle de quarantaine. Au moins il y aurait une dizaine de caméra qui fixeraient ses moindres fait et geste à cet ordure. |
| | | Kylee Knightley Latex Lady Date d'inscription : 29/08/2009 Messages : 1984 Localisation : Atlantis Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Open | Sujet: Re: Les ordures tiennent toujours... Mar 18 Déc - 21:23 | |
| Kylee avait le visage fermé, les poings serrés. Si elle s’écoutait, elle ferait l’irréparable, une erreur médicale digne de ce nom, c’était si simple à réaliser, mais elle avait des instructions… Foutues instructions.. Kylee n’était pas d’accord avec ceci, mais les ordres étaient les ordres. Doucement, elle inspira fébrilement, la mâchoire crispée et poussa un très long soupir. ++ Flash back++ « Jennifer… que se passe-t-il ? » lança-t-elle hasardeuse en voyant Jennifer avec une tête tiré de 3m de long. Elle avait ce faciès d’une personne qui n’allait pas annoncer de bonnes nouvelles. Cela promettait.. Kylee détestait cela. « Kylee je dois vous annoncer quelque chose… de très important » Son sang ne fit qu’un tour. « Noah? » dit-elle, blême. « Non, le docteur Masen va très bien.. c’est plutôt.. » Il y eut un blanc, Jennifer ne savait comment tourner les choses, en sachant qu’ils étaient proches des Sheppard et que sa collègue n’avait pas arrêté de la tanner sur le fait qu’elle et Noah allait être Parrain et Marraine. Oui Atlantis étaient une petite cité et tout se savait. « Crachez donc le morceau Jennifer, je n’aime pas qu’on tourne autour du pot ! » Au fond d’elle même, la doctoresse sentait un très mauvais pressentiment, elle se leva de son siège et s’avança vers elle, avant de se tenir les hanches. « Il s’agit Jenny Sheppard.. il y a eu un incident grave.. un prisonnier s’est échappé et s’en est prit à elle » **Sylas !!** Stupéfaite, elle se décomposa, elle bredouilla non sans mal un : « et le bébé ? » « Je viens d’avoir les nouvelles, il n’a pas survécu… quant à Jenny elle est toujours au bloc, ils sont en train de la sauver. » Son cerveau venait littéralement de s’arrêté, il y avait trop d’information à digérer.. Sylas libre entre les murs, Jenny entre la vie et la mort, un bébé qui n’avait pas survécu et une famille détruite… mais pas que.. Kylee considéré les Sheppard comme un peu de la famille. Une famille qu’elle s’était construite ici. Comment une telle chose avait pu arriver. C’était horrible. Se sentant mal, elle alla contre le rebord du bureau et s’appuya dessus, main de chaque côté pour se tenir. Elle pencha la tête un instant en fermant les yeux. Elle resta ainsi interdite, reprenant une respiration normale. Merde.. c’est fou comme le cerveau pense à de drôle de chose durant un moment pareil. Elle ne serait jamais marraine, elle n’irait pas à la chasse aux œufs avec lui pour pâques, elle ne le verrait pas grandir, elle ne pourrait lui donner des conseils pour draguer les filles où juste faire tourner en bourrique ses parents ou bien sa sœur. Kylee n’était pas quelqu’un de sentimental, elle était quelqu’un de très dur. Seul Noah l’avait déjà vu craquer. Alors à l’accoutumé, elle ne montra rien, gardant bien tout au fond d’elle, digérant très difficilement l’info. La neurologue inspira fébrilement, la boule dans sa gorge était palpable pour quelqu’un d’extérieur. Les yeux lumineux, elle positionna son attention sur Keller. « D’accord, merci pour l’information, je.. je.. il faut que j’aille en parler à Noah.. il acceptera moins bien la nouvelle que moi » dit-elle d’un rictus amer. «Le Dr Beckett, s’en est chargé, il est parti par la suite hors de l’infirmerie. Je pense que nous avons tous besoins de temps pour digérer l’information.. » C’est là qu’elle vit Jennifer se transformer, tantôt triste, une lueur de colère déferla sur son visage. Sans que Kylee n’est eu à dire quoique ce soit, elle lança : « Si j’aurais sû qu’il s’agissait de ce salopard, je ne l’aurais pas sauvé. Je me sens sale Kylee, et.. je me dégoûte. Je suppose que j’ai fais mon devoir mais à quel prix.. j’aurais préféré qu’il parte pour laisser une autre vie vivre. Si Jenny meurt, cela fera 5 personnes. C’est trop… » Kylee la fixa longuement dans le blanc des yeux ne sachant quoi dire. Mais son silence traduisait bien qu’elle avait les mêmes pensées que sa supérieure. Jenny lui avait déjà parlé de son tortionnaire « attitré » comme elle le prénommait souvent. C’était un être immonde qui ne méritait pas d’avoir vu le jour. « Je suppose que tu as bien fais ton travail, c’est tout. Rien ne sert de regretter, ce qui est fait est fait..Si la vie m’a appris quelque chose c’est bien cela. Tu n’as pas à culpabiliser pour quelque chose dont tu n’étais même pas au courant. Et puis si tu l’aurais sû.. je suppose que tu aurais très bien fait ton travail également.. » dit-elle avec un drôle de sourire en coin. Kylee vit Jen fronçait les sourcils avant d’entrouvrir sa bouche dans un parfait « o ». Elle venait de comprendre.. Au final, elle s’approcha un peu plus et avec hésitation la prit par les épaules avant de l’enlacer un court instant. « Merci c’est ce qu’il me fallait entendre.. par contre je sais que je ne devrais pas, mais j’ai un service à te demander. J’ai positionné cet homme en salle de quarantaine. Weir a posté un garde à l’entrée. Sylas n’est plus une menace, il est entre la vie et la mort mais il faudrait que tu t’occupes de sa garde cette nuit. Qui c’est ce qu’il pourrait arriver..J’ai aperçu John et désemparait comme il doit l’être, j’ai peur qu’il fasse une bêtise. Elisabeth réfléchit en ce moment même au sort de ce dernier.. Elle doit venir très prochainement. » Kylee fut surprise de la brève étreinte de sa collègue, ce n’était pas dans ses habitudes, mais elle lui tapota le dos pour la réconforté. La suite elle aurait préféré ne pas l’entendre. « Tu sais très bien que si c’est moi qui y vais, il pourrait y avoir une erreur médicale.. ce salopard à tuer mon neveu ! (la colère montait, mais elle se calma).. Pourquoi tu ne demandes pas à quelqu’un d’autres ? » « Carson est occupé, je suis exténuée et j’ai besoin de réfléchir un peu.. et tu es de garde de nuit… De plus c’est un ordre du Dr Weir.. » Kylee se mit dos à elle un instant, avant de taper violemment sur son bureau et de faire volte face. « Très bien j’y vais.. mais ce n’est pas de guetté de coeur.. » ++Flash back off ++ Voilà comment Kylee s’était retrouvé face à cet être abjecte. Il avait l’air si paisible, la respiration lente et régulière. D’un regard froid, elle fit le tour du lit et vérifia les moniteurs, par la suite, elle prit la perfusion. Ce connard ne méritait pas de traitement de faveur, il méritait de souffrir.. ne serait-ce qu’un peu. Mine de rien, elle tourna la valve et limita au maximum la morphine. Ah ! On pouvait dire qu’il se réveillerait plutôt que prévu, et son reveil allait faire mal.. Au final ce n’était pas plus mal qu’elle le surveille. Doucement elle s’abaissa pour susurrer à son oreille. « Dors bien salopard…profite de tes dernières heures d’insouciance. Nous allons faire de ta vie un enfer lorsque tu seras réveillé » Elle eut un sourire mauvais et se redressa pour le regardait de toute sa hauteur, haineuse. |
| | | | Sujet: Re: Les ordures tiennent toujours... Mer 26 Déc - 9:34 | |
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Ah le paradis... le paradis... des bouseux. Après tout ce qu'il avait fait, Sylas n'allait tout de même pas aller au pays des anges. Dommage pour lui car quelques instants, il aurait peut-être pu revoir sa Jenny bien aimée qui avait quitté elle aussi ce monde. Mais l'avantage qu'il avait, à être dans un monde entre deux, c'est qu'il rêvait. Il était bien, comme s'il flottait dans un monde inconnu, entouré de papillons roses.
Tout vêtu de blanc, il volait littéralement dans un ciel bleu, passant à travers quelques nuages bien blancs également. Il volait au dessus d'Atlantis comme si de rien n'était, slalomant entre les tours tel un oiseau. Il se sentait plus que euphorique à ce moment précis. Même frapper sa Jenny ne lui faisait jamais autant de bien. Si cela ne tenait qu'à lui, il resterait à jamais dans cet état. Certes il ne pourrait plus vivre sa vie de psychopathe, parcourant les moindres recoins de la galaxie et pire encore, il n'aurait plus la grande joie de revoir sa bien aimée. A moins qu'elle aussi est passé l'arme à gauche mais ça, il ne le saura jamais.
Pour lui, elle était encore vivante dans sa tête et il allait la rejoindre. D'un coup, il se retrouva dans la salle d'embarquement, devant la Porte des Étoiles, transpercée par les rayons du soleil que la baie vitrée derrière elle, laissaient passer. Sylas était vêtu de la plus belle des manières. Un costume des plus blanc qui rayonnait presque. Il n'attendait plus qu'une chose : c'était que sa belle la rejoindre et ce qui ne tarda pas à se produire. Une douce mélodie au piano s'éleva dans la salle. Depuis quand pouvait-on entendre un tel instrument ou tout simplement de la musique dans un tel endroit. Sylas leva les yeux en direction du balcon. Sheppard était là. Même dans la mort, il continuerai de lui pourrir la vie. Enfin, c'est ce qu'il croyait alors qu'en fin de compte, il était assis sur le banc devant le piano, affublé d'un costume queue-de-pie. Il jouait les plus belles mélodies pour le Génésien. Quelle douce attention à son égard. C'est alors que la plus belle des belle arriva devant lui. Elle aussi était habillé de la plus belle des manières. Une robe de soirée bleu roi avec un dos nu, plongeant jusqu'au creux de ses reins, ce qui pourrait en émoustiller plus d'un. Sans parler de son décolleté... Elle était à lui et rien qu'à lui. Ses longs cheveux dévalaient en casque jusqu'à sa poitrine généreuse que sa robe mettait en valeur. Une véritable princesse aux yeux de Sylas qui la désirait fortement.
Son regard croisa le sien. Elle, de son côté, lui afficha son plus beau sourire. Elle semblait épanouit, rayonnante de beauté. Elle descendait l'escalier central avec une grâce inégalable. Pas à pas, elle se rapprochait de lui. Sylas lui tendait les bras. Arrivée en bas de l'escalier, Jenny se jeta littéralement dans ses bras. Il ne put s'empêcher de la faire tournoyer telle une princesse dans les dessins animés pour enfants terrien. Leurs yeux amoureux se croisèrent. Jenny était enfin à lui. Elle l'aimait pour de vrai. S'en suivit une danse sur le doux son des notes du piano. John leur proposait une valse aux sonorités mélodieuses. Sylas était sur son petit nuage. Les deux amants tournoyèrent dans la salle jusqu'à ce que les notes se turent totalement avant d'être remplacer par le son d'un violon. John était désormais descendu de son perchoir pour entamer un nouveau morceau avec ce nouvel instrument. Mais l'heure n'était plus à la danse. jenny tenait toujours Sylas dans ses bras mais son visage avait changé de ton. La douce mélodie se transforma en un air plus triste. A cet instant, la Porte des étoiles derrière eux s'activa d'elle même. Inquiet, le Génésien se retourna vers l'anneau et ce vortex qui scintillait. La scientifique finit par se détacher totalement de lui en lui adressant son plus beau sourire.
« Sylas, il faut partir maintenant. »
« Pour quoi faire ? Je suis bien ici avec toi. Je ne veux pas te quitter maintenant que tu es à moi. »
« Désolé mais nous ne pouvons pas être ensemble mais sache une chose, je ne pourrais jamais t'oublier », acheva t-elle alors qu'elle se rapprocha a nouveau de lui et l'embrassa comme jamais personne ne l'avait embrassé. Leurs lèvres se mouvaient l'une contre l'autre. Un baiser tendre. Il ferma les yeux pour profiter au maximum de ce moment. Quand leurs lèvres se quittèrent, Sylas resta les yeux clos encore quelques instants.
" Je t'aime ", finit-il par dire sans sourciller mais la réponse qu'il eût ne fût pas celle qui aurait aimé entendre.
" Dommage, pas moi."
La voix qui lui répondit n'était pas celle de jenny mais celle de John. En effet, dès qu'il ré ouvrit les yeux, jenny avait disparu et John se tenait désormais devant lui, vêtu de son habit traditionnel de militaire. Son visage était emplit de haine, ce qui terrifia le Génésien.
" Maintenant, tu dégages. "
Sans que Sylas ne puisse dire quelque chose, John lui asséna un violent coup de pied dans l'abdomen qui le fit littéralement voler à travers le vortex de la Porte. Il se sentit comme aspiré par une force qu'il ne contrôlait pas. Mais une chose était sûr, c'est qu'il passa de la lumière à l'ombre. Finit l'utopie idyllique qu'il s'était imaginé dans la mort. Son paradis n'était plus. A croire qu'il avait encore sa place parmi les vivants.
En effet, les atlantes avaient tout de même réussit à le faire revenir d'entre les morts malgré le traitement que Sheppard lui avait fait subir. A croire que les vieilles carnes n'étaient pas chose simple à éliminer. Maintenant, il dormait. Tout était noir dans son subconscient. Une obscurité pesante qui cesserait quand il reviendrait parmi les éveillés mais pour le moment, c'était encore loin d'être le cas.
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| | | John Sheppard Fondatrice Sadique ¤ Sexy Bad Boy ¤ Date d'inscription : 24/07/2007 Messages : 9014 Localisation : Atlantis Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Close | Sujet: Re: Les ordures tiennent toujours... Jeu 3 Jan - 1:09 | |
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--> Chambre des patients
John ne mit pas longtemps à arriver à destination. Les quelques personnes qu'il avait croisé, n'avait pas mis longtemps non plus à se détourner de leur chemin pour lui laisser le champ libre. A le voir, on aurait presque dit un dément qu'il ne fallait surtout pas déranger et encore moins arrêter. Sa fureur était telle, qu'il serait presque capable de déplacer les montagnes pour arriver à son but. Il finit par se diriger vers la salle de surveillance au dessus de la salle de quarantaine. Il avait besoin d'être sûr des commérages des deux harpies et malheureusement, elles avaient raison. Il était là sous ses yeux, endormis. Si ses yeux pouvaient tourner au rouge, ils le seraient devenus. Sylas devait mourir rapidement une bonne fois pour toute et John allait s'y employer tout aussi rapidement. Mais ce qui enragea encore plus, ce fut de voir une certaine personne à se côté : Kylee. Elle était au chevet de Sylas pour le soigner et prendre soin de lui. Toute la sympathie qu'il avait pour elle, venait de s'envoler. Sa haine s'orientait vers elle désormais mais pas que. IL ne perdait pas de vue sa cible, même s'il semblait di gentil quand il dormait. On aurait presque dit un ange... un ange à qui il fallait couper les ailes pour qu'il ne recommence pas ses conneries de si tôt, même s'il fallait qu'il l'étrangle de ses mains. Il le ferait sans hésiter.
D'un pas décidé, il descendit l'escalier, sautant parfois quelques marches pour arriver plus vite en bas. Mais sa course effrénée allait être stoppé net par un obstacle. Le premier depuis qu'il avait quitté l'infirmerie. Après tout, il aurait du s'en douter. Même s'il était endormi, Sylas ne pouvait pas rester sans surveillance. Weir avait assigné un garde devant la salle. En le voyant, Sheppard ne se démonta pas. Il lui fit face comme si de rien n'était et tenta de passer. Bien sur, le garde l'en empêcha.
"Je suis désolé Monsieur, mais l'accès est réservé au personnel médical," lui dit-il sur un ton professionnel.
John n'était pas dupe. Il savait très bien pourquoi il ne pouvait pas rentrer et le militaire en face de lui connaissait aussi le pourquoi du comment. Surement que seulement lui n'avait pas le droit de rentrer. Afin de le décider à le laisser passer, John fit disparaitre sa colère de son visage pour laisser apparaitre un visage plus amicale, à la limite du souriant.
"Alors, je vais vous faire mieux comprendre car apparemment vous avez un peu de mal. Je suis votre supérieur et vous devez écouter un ordre quand on vous le demande donc laissez moi passer tout de suite."
Sa patience commençait à disparaitre. Au fond de lui, il bouillonnait et se retenait de ne pas lui en coller une.
"Les ordres viennent de plus haut..."
John prit une très longue respiration pour se calmer mais cela n'eut pas l'effet escompté. Ce garde cherchait la merde... qu'il en soit ainsi.
"Comme vous voudrez..."
Personne n'avait le droit de l'arrêter et surtout pas ce soir. Ce militaire allait le regretter d'avoir suivit les ordres à la lettre. Il allait être le premier à faire les frais de sa colère. Il tourna les talons comme s'il allait s'en aller mais John n'était pas du genre à abandonner aussi vite, devant le moindre obstacle. D'un geste vif, il fit volte face, en expédiant un violent coup de pied dans le buste de son subalterne qui se plai en deux. C'est alors qu'il lui fit gouter assez violemment son genoux en pleine tête qui l'acheva aussi tôt. Il tomba au sol, complétement sonné, le nez en sang. Au moins, il était neutralisé et l'accès à la porte était dégagée. Mais avant de rentrer, il prit soin de prendre le 9mm. John avait dû laisser le sien dans le labo de Jenny après avoir tiré sur Sylas. Ce coup ci, il n'avait pas envie de le rater quitte à lui vider le chargeur en pleine tête.
Une fois l'arme en main et chargée, il enjamba le corps inanimé du garde pour atteindre le boitier de contrôle pour accéder à la pièce. L'adrénaline monta en lui quand la porte s'ouvrit devant lui. IL vit Kyle devant le lit. La sale petite traitresse ! Il fit quelques pas à l'intérieur sans quitter le lit des yeux. Du coin de l’œil, il aperçu deux infirmières qui n'étaient pas là quand il avait jeter un coup d’œil d'en haut. Pas grave, elles allaient vite dégager.
"Barrez-vous tous d'ici !" ordonna t-il aux personnes présentes qui se retournèrent vers lui. "A part toi," dit-il en visant Kylee de son arme. "Il faut qu'on parle."
Pendant ce temps, les deux infirmières n'avaient pas bouger de place. A croire qu'il fallait leur donner un peu de motivation. Il n'hésita pas à tirer au dessus de leur tête.
"DE-HORS !!!"
Ce coup ci, elles ne se firent pas prier pour quitter la pièce, délaissant leur collègue avec un Sheppard au bord de la rupture de câble. Notre triangle amoureux allait pouvoir s'expliquer mais pas trop longtemps non plus. John avait une mission à finir pour de bon cette fois ci.
"Je pensais que nous étions amis. On a même voulu que tu sois la marraine de notre enfant et toi tu fais quoi ? Tu oses soigner cet enfoiré. Franchement, tu me répugnes. Maintenant dégage toi aussi de là, que je l'achève. Je vais le crever cet enfoiré", termina-t-il en levant son arme devant lui.
Never Not Love You You changed, you changed my life for good... I fell, but it felt more like flying... We did, did everything we could... But sometimes love loses to timing
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| | | Kylee Knightley Latex Lady Date d'inscription : 29/08/2009 Messages : 1984 Localisation : Atlantis Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Open | Sujet: Re: Les ordures tiennent toujours... Jeu 3 Jan - 16:11 | |
| Kylee était toujours en train de lire le rapport détaillé de Sylas.. avec ce genre de blessures, il aurait du y rester pour de bon.. Jennifer avait vraiment fait un travail remarquable, dommage que cela est été sur une ordure fini. Il y avait des gens dans ce bas monde qui ne méritait pas de faveur. Quel être censé pouvait faire acte de cruauté pareil ? Le visage fermé, le regard sombre, elle l'observa longuement tandis que les 2 infirmières qui étaient arrivé récemment, vérifiaient ses bandages. Sylas lui donnait envie de gerber. Cela faisait 20 min qu'elle était là à bouillir intérieurement. Kylee était quelqu'un de buté par nature et comme l'entêté qu'elle était, elle aimait faire les choses à sa manière. Alors qu'une infirmière planté une seringue dans la perfusion."Que faites vous ?""J'injecte le Fentanyl Docteur, 100cc""Arrêtez de suite.. *j'ai baissé tout à l'heure sa perfusion, c'est pas pour que tu l'indolorises encore plus* Mettez uniquement 20cc.""Mais Madame, l'effet ne dura que 2h si je fais ça"Si les yeux de Kylee était des sabres, elle l'aurait déjà tranché en 2. A fleur de peau ? Non... qui c'est qui pouvait dire ça ?"Bon laissez-moi faire et allez stériliser les ustensiles.. Sur le champs."Non mais oh ! c'était qui le médecin ici ? Soupirant assez fort, elle s'approcha de la perfusion, elle appuya sur la seringue pour enlever le produit afin qu'il ne reste que 20 cc, puis elle l'a planta dans le cathéter de la perfusion laissant injecter le produit.A ce moment précis, un bruit de porte qui s'ouvre se fit entendre. Kylee termina son acte avant de sursauter et de se retourner. - John Sheppard a écrit:
- "Barrez-vous tous d'ici !" ordonna t-il aux personnes présentes qui se retournèrent vers lui. "A part toi,"dit-il en visant Kylee de son arme. "Il faut qu'on parle."
Holy Shit... Kylee ravala sa salive. N'y avait-il pas un garde à l'entrée ? Il avait très certainement dû le congédier, voir pire. Durant ce court laps de temps, elle observa en détail les traits de John. Elle avait déjà vu cet air mauvais sur le visage, quelques micro-secondes quand elle lui avait annoncé que Kolya était toujours bel et bien vivant, avant qu'il ne revienne à un visage un peu plus amical. Sauf qu'en ce cas précis, elle pouvait toujours courir pour revoir ses traits amicaux. Il était haineux à souhait, comme s'il avait une aura noirâtre autour de lui. - John Sheppard a écrit:
- "DE-HORS !!!"
Au coup de feu, elle glapit en s'abaissant légèrement contre le lit. Ses collègues quant à elle avait crié comme des poissonnières avant de se bousculaient pour sortir fissa. Quand John se retourna enfin vers elle, Kylee eut un sourire crispé doublé d'un petit rire nerveux. Alors qu'il avança tel un loup assoiffé de sang toujours la fusillant du regard, elle s'appuya un peu plus sur le lit derrière elle."John, je.." - John Sheppard a écrit:
- "Je pensais que nous étions amis. On a même voulu que tu sois la marraine de notre enfant et toi tu fais quoi ? Tu oses soigner cet enfoiré. Franchement, tu me répugnes. Maintenant dégage toi aussi de là, que je l'achève. Je vais le crever cet enfoiré", termina-t-il en levant son arme devant lui.
Kylee fronça des sourcils lorsqu'il leva à nouveau son arme. Il n'allait pas tirer sur elle quand même ? Elle ne pouvait qu'imaginer la douleur qu'il pouvait ressentir d'avoir perdu un enfant et peut être Jenny.. Alors elle fit abstraction de toutes les insénités qu'il lui avait balancé. Déjà que leur relation depuis le temps qu'elle avait avoué que Kolya était toujours en vie n'était pas au beau fixe, cela en rajouté une couche."Si ça ne tenait qu'à moi, je te laisserais faire, mais je tiens à te rappeler que les blessures que tu lui as infligé ne sont pas ma spécialités.. je ne lui ai pas sauver la vie, on m'a juste demander de vérifier ses constances. Ma spécialité c'est la neurologie.." dit-il comme pour refixer les choses, même si elle savait qu'il n'en aurait rien à faire, il voyait rouge comme un taureau.Elle avança d'un pas, ayant retrouver un minimum de courage, avant de s'attarder à lever légèrement ses deux avants bras, comme si cette main pouvait la protéger contre une balle. Son regard était triste pour le militaire. Il traversait des heures sombres et elle ne savait pas comment l'aider.. Quand Kylee n'allait pas bien, elle se prenait une dose, mais ça, elle ne pouvait pas le proposer au militaire."Tu n'oserais pas me tirer dessus quand même ? John je n'ose imaginer ta colère et ta peine.. Je suis aussi attristée pour toi et Jenny. Mais tu.. tu es littéralement en train de péter un plomb..."Se retourne pour voir Sylas avant de refaire face à John."Cette méprisable ordure mérite de souffrir pour tout ce qu'il a fait. Je lui ai mis au minimum ses anti-douleurs. Il aura tellement mal à son réveil qu'il aura le temps de cogiter et crois-moi je veillerais à ce qu'il souffre.. C'était mon neveu aussi... Une balle dans la tête ça serait trop rapide..." Kylee s'avança encore une fois d'un pas. Si on lui aurait demandé si elle avait peur, elle aurait répondu que oui. Elle commençait à connaître malheureusement ce qu'un homme à lueur folle dans le regard était capable de faire, mais jamais, Ô grand jamais, elle n'avait vu John ainsi. Les yeux vitreux, elle tenta d'avancer une main vers le 9mm, pensant qu'il allait le donner, pensant que c'était juste un moment passager, un bon gros pétage de câble."S'il te plaît.." supplia-t-elle, n'étant vraiment pas sûr d'elle, au vu du regard plus que mauvais qu'il arborait. |
| | | John Sheppard Fondatrice Sadique ¤ Sexy Bad Boy ¤ Date d'inscription : 24/07/2007 Messages : 9014 Localisation : Atlantis Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Close | Sujet: Re: Les ordures tiennent toujours... Sam 12 Jan - 1:40 | |
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John était comme un loup assoiffé de sang frais à se mettre sous la dent. Sa colère était sans borne envers Sylas bien sur mais à ce moment précis, elle était aussi tournée vers Kylee. Il avait déversé beaucoup de haine sur elle dès qu'ils s'étaient retrouvés seuls. Mais John savait très bien que la doctoresse n'en resterait pas là. Elle aussi avait un caractère bien trempé.
"Si ça ne tenait qu'à moi, je te laisserais faire, mais je tiens à te rappeler que les blessures que tu lui as infligé ne sont pas ma spécialités.. je ne lui ai pas sauver la vie, on m'a juste demander de vérifier ses constances. Ma spécialité c'est la neurologie.."
Elle se justifiait... Elle osait se justifier. John n'était pas aveugle. Même si elle ne l'avait pas opéré, elle le soignait, elle le cocoonait en lui donnant peut-être des anti-douleurs.
"Alors laisse moi faire. Ça prendra très peu de temps."
John resserra son étreinte sur son arme quand la neurologue s'avança d'un pas vers lui. Même lui ne savait pas comment il réagirait si Kylee tentait de le ramener à la raison. Ils étaient pourtant amis mais pour le moment, la notion d'ami était quelque chose qui n'existait plus pour le militaire. Kylee était un obstacle pour lui.
"Tu n'oserais pas me tirer dessus quand même ? [...] C'était mon neveu aussi... Une balle dans la tête ça serait trop rapide..."
A ce moment précis, John vit rouge. S'il y avait bien une chose sur laquelle il ne fallait pas converser maintenant, c'était son bébé.
"JE T'INTERDIS DE PARLER DE MON FILS !!" hurla t-il de rage alors que des larmes lui montaient aux yeux. "Tu ne peux pas savoir ce que je ressens actuellement. Il est mort dans mes bras alors que lui est encore en vie. Je n'ai pas envie qu'il souffre. Je veux qu'il y reste une bonne fois pour toute. Ça fait déjà trop longtemps qu'il pourrit la vie de ma famille et je dois y mettre un terme."
Pourquoi voulait-elle tellement se mettre en travers de son chemin ? A quoi bon. John ne lécherait pas aussi facilement. Il était tel un Terminator qui voulait tuer sa Sarah Connor. Certes, assassiner quelqu'un dans son sommeil n'était pas la chose la plus fair-play mais peu importe. Kylee retenta une nouvelle fois de venir à bout du pit-bull devant elle. Elle croyait vraiment qu'il allait lui donner son flingue, elle pouvait toujours rêver.
"S'il te plaît.."
John regarda longuement la main tendue par la jeune femme. Elle voulait surement l’arrêter avant qu'il ne fasse une grosse bêtise qu'il pourrait regretter. Mais la seule chose qu'il regrettait déjà pour le moment, c'est de ne pas avoir pu sauver son fils et sa femme.
"Non, je ne peux pas bordel !! Tu ne peux pas comprendre. Le descendre ferait du bien à beaucoup de monde dans cette galaxie. J'ai merdé assez souvent et je ne veux que réparer mes erreurs."
Mais ce que John n'avait pas encore remarqué, c'est que Kylee, en s'approchant de lui, venait de lui laisser une fenêtre de tir. Il n'avait qu'à détourner son arme d'une quinzaine de centimètre pour atteindre la tête de l'autre enfoiré. Lui exploser la tête serait un grand spectacle. Cela serait sa seule chance d'y parvenir. Dès que ses yeux se posèrent sur le Génésien, un nouveau vent de colère naquit en lui. Il fallait qu'il le fasse. Son regard se posa de nouveau sur la neurologue.
"Je suis désolé..."
D'un geste vif, il détourna son arme de son amie et visa son ennemi juré. Seul la providence pourrait empêcher un nouveau mort dans cette soirée qui a si mal commencé...
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| | | Kylee Knightley Latex Lady Date d'inscription : 29/08/2009 Messages : 1984 Localisation : Atlantis Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Open | Sujet: Re: Les ordures tiennent toujours... Lun 14 Jan - 21:55 | |
| Lors de la prochaine réunion de service, Kylee aurait des choses à dire pour sûr ! Elle se voyait déjà lever la main comme la bonne élève qu'elle était et réprimander Carson sur le fait qu'il devrait mettre en place une alarme au niveau de la quarantaine. Car oui, un système d'alarme ne serait pas du luxe dans certaine situation comme par exemple, celle où elle se trouvait actuellement. Au fond elle avait juste envie de tout envoyer en l'air et de se barrer d'ici, après tout qui était-elle pour l'empêcher de réaliser son rêve le plus ardent ? Cette sous-merde ne méritait que ce qui lui arrivait. Il avait fait tellement de chose ignoble. Mais elle ne pouvait laisser John ainsi, il avait besoin d'être soutenu. La neurologue ne savait que trop bien quel effet cela pouvait faire de péter un plomb et de n'être qu'obnubiler par son objectif. Certes Sylas n'était pas de la drogue, mais c'était quelque chose de nocif pour le militaire. Elle essaya donc de s'avancer vers lui pour lui prendre son arme, mais s'arrêta d'un pas net lorsqu'il se mit à hurler lité-ra-lement à son encontre. Elle se tendit de tout son être en écarquillant un peu les yeux.
**Oook ! tout doux le John ! - C'est qu'il mordrait... mais ça peut se comprendre, non?**
Non, elle ne pouvait pas comprendre ce qu'il pouvait ressentir, personne ne le pouvait, elle ne put donc rien répliquer, à part secouer négativement la tête, pinçant ses lèvres. La tension était palpable dans la pièce, elle pouvait ressentir tout le désespoir, la tristesse et l'anéantissement qu'il avait au fond de lui. D'habitude le leader était réputé pour cacher ses sentiments, mais il n'y avait plus aucun filtre, à part cette rage qui émanait de lui. Le seul et unique rempart avant qu'il ne craque, moralement parlant. Kylee eut un regard peiné pour lui et sentit ses prunelles s'embrouiller aussi.
"Non, je ne peux pas bordel !! Tu ne peux pas comprendre. Le descendre ferait du bien à beaucoup de monde dans cette galaxie. J'ai merdé assez souvent et je ne veux que réparer mes erreurs."
Elle redressa sa main qui était tendu vers son arme lorsqu'il cracha à nouveau son venin, les gardant toujours en l'air en position "inoffensive", lui intimant des gestes amicaux sans entourloupe.
"Oh John.. (pousse un petit soupir, le regard toujours lumineux vers lui) Je crois savoir ce que tu penses..., toi et moi on est de cette tranche de personne... on pense souvent qu'on est des êtres inutiles, nuisibles pour autrui, qu'on est pas capable d'être à la hauteur, d'être capable de faire les bons choix... mais c'est faux, tu es juste.. juste anéanti pour le moment, mais tu n'es pas seul.. nous sommes là.." dit-elle en tendant une perche, elle avait mesuré chaque mot pour que cela fasse son bonhomme de chemin.. En le regardant, elle avait l'impression de se voir en miroir dans ses pires jours et cela la troublé. Lorsque tout ce merdier serait passé, peut être que le militaire et la neurologue serait plus proche. Malheureusement en suivant son regard qui allait par dessus son épaule, elle vit de nouveau ce vieux démon prendre possession du militaire. Et merde.. A son "désolé", elle fit volte face vers Sylas mais aussi vers les appareils médicaux présents. Il y avait une bonbonne à oxygène pour le respirateur artificiel.. Etait-il fou ? Ok, elle n'avait plus le choix, les bonnes paroles de mère théresa n'était plus à l'ordre du jour, il fallait agir.
"JOHN, NON !!" hurla-t-elle à son tour avant de se jeter sans réfléchir sur le bras de ce dernier. Sous son poids, le coup parti tout seul et ricocha contre le mur. Kylee était transit par l'adrénaline récente qui parcourait son corps. Elle foudroya du regard son ami alors qu'elle maintenait toujours son bras de ses deux mains. Adieu, la petite Kylee mimi.
"NON MAIS T'ES CINGLÉ !!! poursuiva-t-elle. Tu veux nous faire exploser tous ensemble ?.. non !" dit-elle sur la fin, alors que celui-ci commençait à se débattre pour reprendre l'avantage. Toujours en contrant avec force, les deux compères se retrouvèrent à chahuter pour tenter de désarmer l'autre.
"Je sais que tu ne me portes pas dans mon coeur depuis ce que je t'ai... (petit cri sauvage) annoncé la dernière fois, mais (grogne et pousse John contre un chariot, faisant tomber les ustensiles avec fracas, toujours sans le lâcher) je ne te laisserais pas ta haine nous tuer tous les deux. Et saches que.. le surnom que Noah me donne parfois c'est.. (reprend son inspiration) Rotweiller. Donne moi cette foutu arme tout de suite !!"
Malheureusement John avait vraisemblablement de meilleurs atouts donnés par mère nature et la repoussa avec violence, la faisant reculer de quelques pas. La suite, elle la vit au ralentit... alors qu'il s'avança toute griffe dehors vers Sylas, elle ne perdit une seconde et se rua vers lui en poussant un cri de rage, le chargeant comme un taureau. John se retrouva projeter contre le mur, Kylee profita de sa distraction pour appliquer ses cours de self défense. Elle s'approcha de lui et lui donna un bon gros coup de genoux dans sa cuisse, le faisant plier (une bonne béquille), puis dans le feu de l'action elle réussi à le désarmer, balança l'arme quelques mètres plus loin.. avant de se retourner vers lui tout en lui envoyant un revers avec sa main. La baffe (ou semi-pain) claqua bien comme il le fallait et retentit dans la pièce. Haletante, elle ne prit conscience de son acte qu'une fraction de seconde plus tard. Kylee écarquilla les yeux tout en mettant cette dite main sur sa bouche dans un "oh pardon". Elle était tellement hébétée par son geste qu'elle ne savait plus quoi faire, elle voulut reposer sa main sur John, mais stoppa son action.
"I.. I'm so sorry.."
S'attendant à recevoir les Foudres de Zeus, lui même, son regard dévia et fut attiré par l'arme au sol... |
| | | John Sheppard Fondatrice Sadique ¤ Sexy Bad Boy ¤ Date d'inscription : 24/07/2007 Messages : 9014 Localisation : Atlantis Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Close | Sujet: Re: Les ordures tiennent toujours... Mar 22 Jan - 18:31 | |
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Dans toute sa vie, John avait rencontré beaucoup d'emmerdeurs et d'emmerdeuses mais il fallait bien l'avouer que Kylee dépassait tout se qu'il avait déjà pu voir. Elle était une emmerdeuse professionnelle. Il faudrait même lui donner une médaille d'or pour ça. Lui qui se croyait si près du but. Il ne restait plus qu'à presser la détente et le coup partirait tout seul. Il avait le bon angle pour que la balle aille se loger dans sa petite tête d'abruti fini. Adieu Sylas... Mais lorsqu'il s’apprêta à tirer, Kylee se jeta littéralement sur son bras. Dans le feu de l'action, le coup partit mais pas à l'endroit voulu. La balle ricocha sur le mur en face d'eux. Le militaire grogna de rage alors que la jeune femme lui tenait toujours le bras pour qu'il ne tente surement pas de retenter sa chance pour assassiner le Génésien et en plus, elle osait lui crier dessus.
"NON MAIS T'ES CINGLÉ !!! … Tu veux nous faire exploser tous ensemble ?.. non !"
« Je ne sais pas lequel de nous deux est le plus débile ma chère. C'est ton petit manège qui a faillit tous nous tuer je te signale. Je l'avais dans ma ligne de mire, je ne l'aurais pas rater cette fois ci. Mais tu as décidé de me faire chier en m'empêchant de bien faire en jouant les trouble-fête."
Mais le pire dans tout ça, c'est qu'en discutant, elle cherchait toujours un moyen de lui prendre son arme. On dirait presque deux enfants qui se battent pour avoir le dernier Kinder Surprise de la boîte ou deux personnes au premier jour des soldes, à se battre pour le même article à -70% à la première démarque.
"Je sais que tu ne me portes pas dans mon cœur depuis ce que je t'ai... (petit cri sauvage) annoncé la dernière fois, mais ... je ne te laisserais pas ta haine nous tuer tous les deux. Et saches que.. le surnom que Noah me donne parfois c'est...Rottweiller. Donne moi cette foutu arme tout de suite !!"
Elle osait lui rappeler un très mauvais souvenir dans un moment pareil ? A croire qu'elle était suicidaire. Cela agaça encore plus le militaire, surtout qu'elle venait de le pousser assez violemment contre un chariot d'ustensiles qui tomba à terre dans un grand fracas. Si elle croyait qu'il allait lâcher si facilement, elle se mettait le doigt dans l’œil jusqu'au boude.
"Tu peux toujours rêver ma grande ! Rottweiller ou pas, ce n'est pas toi qui va m'empêcher de faire ce que je dois faire."
John était comme possédé. Certes, l'amitié entre John et Kylee en avait prit un coup après les révélations que la neurologue lui avait faite quelque temps auparavant, mais là, c'est comme si leur amitié n'avait jamais existé. Elle voulait se battre et bien John allait lui faire se plaisir. Le pilote n'eut aucun problème afin de repousser la jeune femme, ce qui la força à le lâcher une bonne fois pour toute. Mais ce qu'il ne savait pas encore, c'est que Kylee avait encore de la ressource. Le rottweiler se transforma en taureau attiré par la cape rouge du matador. Elle lui fonça littéralement dessus, ce qui poussa John contre le mur derrière lui. Elle continua même par l'enchainer comme un vulgaire pantin. Elle le fit flancher grâce à un coup bien placer derrière le genoux. Elle en profita même pour le désarmer. Elle devait être contente, elle avait finit par le faire. Elle finit même par jeter l'arme un peu plus loin, de peur qu'il ne la reprenne pour finir son œuvre. La sale petite garce ! Mais si c'était tout, ça serait bien. Pour terminer en beauté, le doctoresse lui en colla une... Certes, cela ressemblait plus à pichenette qu'autre chose mais elle avait tout de même osé.
A ce moment précis, John fut mis comme en mode pause. Il finit par relever la tête doucement vers la jeune femme, la fusillant du regard. Si de la fumée pouvait sortir de ses oreilles, elle l'aurait fais. John bouillonnait à l'intérieur.
"I.. I'm so sorry.."
Elle était désolé. A vrai dire, il n'en avait rien à foutre. Il fallait qu'elle réfléchisse avant de faire son geste. Maintenant, plus aucun retour en arrière n'était possible. Il s'occuperait de son cas mais pour le moment, une autre chose l’intéressait beaucoup plus : s'était récupérer son arme qui n'était pas bien loin. Elle était là, sur le sol, à lui tendre les bras. A voir Kylee, elle l'avait vu aussi. Plus une minute à perdre. Les deux adversaires se jetèrent littéralement dessus. John eut la présence d'esprit de faire un vulgaire croche pied à la doctoresse, qui s'étala de tout son long. Rapidement, il chipa l'arme au sol avant de revenir vers Kylee qui tenta de se relever. Elle n'abandonnerait jamais cette petite teigne. Avant qu'elle n'arrive à se remette sur ses jambes, il fallait la maitriser. Sans aucune pitié, il lui asséna un violent coup en pleine tête afin qu'elle soit sonné et surtout, qu'elle ne tente plus quoi que se soit envers lui. Au fond de lui, il regrettait ce qu'il venait de faire mais ça colère et sa haine étaient plus forte que ça.
"Tu crois que ça m'amuse de te faire ça !! Il faut toujours qu'il y ai un emmerdeur au milieu du chemin et toi tu fais partie de ce genre de personne. Vous me faites tous CHIER !" Lâcha t-il alors qu'il agitait son 9mm devant les yeux de la jeune femme. "Maintenant, tu bouges ton cul ET TU DÉGAGES ET SURTOUT TU ME FOUS LA PAIX !!"
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| | | Elizabeth Weir Atlantis leader Date d'inscription : 25/07/2007 Messages : 523 Localisation : Atlantis Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Close | Sujet: Re: Les ordures tiennent toujours... Jeu 24 Jan - 22:40 | |
| Le docteur Elisabeth Weir travaillait très tard, ne trouvant pas le sommeil comme à son habitude. Il fallait dire qu'elle avait devant elle, bon nombre de rapports de mission où des geniis avaient fait éruption sans crier gare blessant ses hommes ou asservissant des peuples, prônant leur loyauté contre vivres et protection. C'était comme si ces derniers étaient en recrudescence. Cela était un problème, un vrai problème de fond, car nombreux étaient leurs alliés qui commençaient à leur tourner le dos, elle ne comprenait pas pourquoi. Les missions diplomatiques se succédaient.. pour au final se solder par des échecs. Comme si les Atlantes étaient devenus des pestiférés. Il fallait dire que les membres de la Cité des Anciens n'étaient pas nombreux comparé au peuple genii et ils couvraient beaucoup moins de territoire que leurs ennemis. Weir était en train de tapoter du crayon sur le dit dossier avant de mordiller le bouchon. Pourquoi faisaient-ils ça ? Elle avait eu connaissance que Kolya était toujours vivant, mais ce n'était pas possible que sa petite armée de révolutionnaire soit aussi nombreux... Serait-ce Ladon ? Pourtant il ne faisait pas parti du mouvement révolutionnaire, mais du mouvement républicain Genii.. a moins que ce dernier est retourné sa veste. D'ailleurs en y pensant, cela faisait beaucoup trop longtemps qu'elle n'avait pas eu d'entrevue avec lui et étant donné que les incidents se multipliaient, cela serait sans doute une bonne idée. Il fallait qu'elle tire ça au clair, et vite, tout en informant son leader militaire.Les Atlantes pouvait encore tenir 2 à 3 mois si des rations étaient prévus, mais l'hiver approchant, les récoltes sur le continent allaient se raréfier. Bien sûr les Athosiens fournissaient les matières premières, mais très vite leur colonie pouvaient pâtir de ce manque de troc. La diversité allait manquer.. Poussant un las soupir, elle se pencha sur son bureau pour masser ses tempes de ses deux mains. C'est là qu'elle entendit toquer à sa porte, lorsqu'elle redressa son regard elle vit Carson .. Lorsqu'elle fut informée, elle ferma les yeux et inspira profondément. Mon Dieu.. quel ignominie.. Il n'y avait pas de mot.. Connaissant le couple Sheppard de longue date et surtout concernant John elle se devait d'aller à sa rencontre pour savoir comment il allait dans un premier temps. Le temps de trajet jusqu'à l'infirmerie lui parût une éternité. On lui indiqua la quarantaine, mais à mi-chemin, elle vit un officier et deux infirmières en état de choc."Que se passe-t-il ici, capitaine ?""C'est le Colonel Sheppard Madame, il a disjoncté, il m'a évincé avant d'entré dans la chambre du prisonnier pour terminer le travail, il a prit mon arme de service. Le Dr Knightley est encore présente avec lui""Bien, je vous remercie, reposez-vous."C'est là qu'elle vit les renforts que le capitaine avait réclamé. Elisabeth fut ravie de voir le Major Lorne se présenter avec 2 autres militaires. C'est là qu'un coup de feu retentit. Le regard de la commande se fit très inquiète."Vous 2, vous vous posterez à l'entrée de la chambre et vous avez ordre d'arrêter quiconque tente de s'enfuir. Lorne avec moi, avec arme incapacitante.""Très bien Madame, dit-il en prenant le stunner. Vous l'avez entendu ? On se bouge !"Lorsque Weir ouvrit la porte sur la salle de quarantaine, elle eut tout juste le temps de voir John mettre une mandale à la neurologue avec le revers de son 9mm. Elisabeth entrouvrit la bouche, choquée, tout en fronçant les sourcils, tandis que Lorne pointait son arme incapacitante. Tendant un bras, elle lui intima l'ordre de la baisser, en s'avançant de quelques pas prudente. - Citation :
- "Tu crois que ça m'amuse de te faire ça !! Il faut toujours qu'il y ai un emmerdeur au milieu du chemin et toi tu fais partie de ce genre de personne. Vous me faites tous CHIER !"Lâcha t-il alors qu'il agitait son 9mm devant les yeux de la jeune femme. "Maintenant, tu bouges ton cul ET TU DÉGAGES ET SURTOUT TU ME FOUS LA PAIX !!"
Plusieurs fois elle arqua un sourcil. La situation était légèrement trop sous tension, bien qu'elle comprenait ses intentions. Cependant il n'agissait plus en tant que militaire, mais en tant que Mari, usant, certes, des conditions privilégiées que son grade lui procurait. Peu de fois depuis le début de l'expédition, elle l'avait vu craquer ainsi. Perdre le contrôle n'était pas dans ses habitudes et frapper un membre de l'expédition également. Il fallait intervenir. Comme reprenant contenance, elle s'avança d'un pas sûr d'elle, dont la prestance n'était plus à décrire."Colonel John Sheppard !! Je vous prierez de bien vouloir reculer." dit-elle avec autorité, se mettant entre lui et la jeune femme qui peinait à se relever. Elle n'en n'avait que faire d'avoir le dos face au canon. Même en pétant complètement les plombs, elle pouvait lui faire confiance, il serait se maîtriser, non ?"Vous allez bien ? sortez d'ici, je prend la situation en main"Kylee se maintenait toujours la joue, ses yeux étaient voilés. Il n'y avait pas été de main morte le bougre."Ca va.. j'ai connu pire.. C'est rien." dit-elle en reniflant, avant de faire un dernier signe de tête à John dans un très faible sourire malgré tout, comme pour lui dire qu'elle ne lui en tenait pas rigueur, puis elle s'éclipsa.Elisabeth tourna lentement la tête vers John, le soutenant du regard."Ceci n'est aucunement dans vos habitudes. Je connais ce regard John, je vous connais depuis assez longtemps pour savoir ce à quoi vous pensez. J'ai été mise au courant de ce qui s'est passé - son regard se fit plus lumineux et compatissant - Personne ne peut imaginer ce que vous traverser et la douleur que vous pouvez ressentir. J'ai su par le Dr Beckett que Jenny s'était accrochée comme une battante, elle a été installée dans sa chambre et... je pense que vous devriez plutôt être à son chevet, qu'à celui-ci..."A la fin de sa phrase, le militaire pressa un peu plus son arme. Ok, il ne fallait pas qu'elle s'attarde trop sur l'abomination derrière lui. Lorne en bon exécutant, mis en joue à nouveau son supérieur hiérarchique, enfin supérieur.. il ne l'était plus à cet instant présent."Je n'ai pas envie d'arriver à des extrémités qui me peinerait Colonel" dit-elle en reprenant un ton plus ferme. "Vous n'avez pas les idées claires et vous avez besoin de repos. Je vous suggère donc de baisser votre arme, immédiatement.. (baisse la tête avec ce regard défiant toute concurrence) C'est. un. Ordre !" articula-t-elle, d'un ton calme mais Ô combien autoritaire. Il y eut un moment de silence. John semblait réfléchir au pour et au contre. De son côté Weir ne sourcillait pas, tandis que Lorne s'approchait, tendant sa main pour qu'il y dépose le 9mm."Colonel..." demanda-t-il.Au final, ce dernier la lui déposer dans sa pomme de main. Elisabeth eut un soupir soulagé, silencieux. Puis d'un signe de tête, elle congédia Lorne. Bien qu'il tentait de le dissimuler le militaire se retenait de ne pas craquer, ce qui eut pour effet que Weir s'adoucisse. Doucement, elle s'approcha et vint poser ses deux mains sur ses épaules. Ce type de contact physique était assez rare entre ces deux - là. Mais Lizzie sentait que pour ce genre de moment cela était tout à fait approprié."Un jour un militaire que je connais bien m'a dit quelque chose qui m'est resté en tête.. "La vie n'est pas juste, elle l'est juste plus que la mort.." " dit-elle en faisant en référence à John, dans un sourire compatissant. "Aucun mot ne pourra apaiser vos souffrance. Seul le temps vous aidera. Demandez moi n'importe quoi et je le ferai pour vous et votre famille, mais malheureusement nous avons besoin de garder cet.. ordure.. en vie.. pour monnaie d'échange.. aussi tentant soit-il de l'achever."Au bout d'un moment weir relacha la pression sur ses épaules et se recula d'un pas. John n'appreciait pas vraiment les interactions sociale sauf qu'à de rares moments et celui ci n'était pas opportun. Au final lorsqu'il voulu quitter la quarantaine, elle l'interpella:"John.. Encore une dernière chose.. Au vu des circonstances je pense que du repos vous ferez du bien.. Et compte tenu du fait que vous ne m'écouterez probablement pas.. (soupir) Je vous relève de vos fonctions, tant pour votre comportement de tout à l'heure vis à vis du Dr Knightley, que pour le fait que vous devez faire votre deuil. La fuite par le travail n'est pas une solution. Soyez entouré par vos proches... C'est important. Lorne vous remplacera pour le mois à venir.. Je suis navrée.. " dit-elle avec un air qui précisé que sa décision était mûrement réfléchi. Au moins, même si John n'allait pas apprécié, il serait obliger de prendre du temps pour lui et sa famklle sans contrainte par derrière. Pour weir c'était un peu comme son cadeau et bien entendu elle veillerai également à chacune des demandes de la famille Sheppard. |
| | | John Sheppard Fondatrice Sadique ¤ Sexy Bad Boy ¤ Date d'inscription : 24/07/2007 Messages : 9014 Localisation : Atlantis Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Close | Sujet: Re: Les ordures tiennent toujours... Lun 28 Jan - 14:19 | |
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Toute la rage de John était en train de ressortir sur la pauvre Kylee. Elle qui n'avait rien demandé mais elle se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment comme le dit le dicton. Même si au fond de lui il avait envie de se calmer, ses nerfs en disaient autrement. D'un autre côté, elle l'avait cherché en l'empêchant de faire ce qu'il voulait. Il ne faudrait pas qu'elle vienne se plaindre même si elle l'avait fait pour le bien de John. Dans ce genre de cas, il n'y avait plus d'amis qui tiennent.
Mais alors qu'il allait une nouvelle fois hurler sur le doctoresse, une autre voix féminine s'éleva dans la pièce. Elizabeth arriva dans son champs de vision en s'interposant entre Kylee et lui. Il fallait bien qu'il se doute que son pétage de plomb n'allait pas passé inaperçu et que le grand chef allait forcément s'en mêler. Il n'eut d'autre choix que de reculer de quelques pas. Elle était tout de même sa supérieure et elle était la rare envers lequel elle avait beaucoup de respect. Tandis que la dirigeante aidait Kylee à se relever, le pilote hésita sur la suite des événements. Il pouvait sentir la présence des militaires derrière lui. Au moindre geste brusque, ils agiraient.
Maintenant que la neurologue avait quitté la pièce, il se retrouva face à face avec Elizabeth. Elle le fixa du regard, le soutenant par la même occasion.
"Ceci n'est aucunement dans vos habitudes. Je connais ce regard John, je vous connais depuis assez longtemps pour savoir ce à quoi vous pensez. J'ai été mise au courant de ce qui s'est passé - son regard se fit plus lumineux et compatissant - Personne ne peut imaginer ce que vous traverser et la douleur que vous pouvez ressentir. J'ai su par le Dr Beckett que Jenny s'était accrochée comme une battante, elle a été installée dans sa chambre et... je pense que vous devriez plutôt être à son chevet, qu'à celui-ci..."
Et merde Jenny dans tout ça. A vrai dire, il l'avait oublié. Sa haine l'avait totalement aveuglé et il en avait totalement oublié sa femme. Ca, il ne lui dirait pas. Mais lorsqu'elle osa évoquer l'enflure juste derrière elle, il ne put s'empêcher de resserrer son étreinte sur la crosse de son arme, toujours tendu devant lui. Certes, elle avait raison, il n'avait pas à être là. Il devait être avec Jenny, histoire d'être là quand elle se réveillerait même si son réveil serait difficile vu les circonstances et les choses qu'il allait être obligé de lui dire.
"Je n'ai pas envie d'arriver à des extrémités qui me peinerait Colonel... Vous n'avez pas les idées claires et vous avez besoin de repos. Je vous suggère donc de baisser votre arme, immédiatement... C'est. un. Ordre !"
Oui il avait besoin de repos mais pour aller mieux dans sa tête, Sylas devait mourir et après il irait mieux et ses idées redeviendraient un peu plus claires. A croire que cette nuit, personne n'avait envie de le comprendre. Il fallait que ce connard vive mais pourquoi ? Il ne servait à rien à part faire chier son monde pour être poli.
La situation était bloquée. John ne pourrait plus rien faire de toute façon. Le jeu était terminé. Il fallait qu'il se fasse une raison, il devait se rendre avant que la situation ne dégénère de nouveau. Il fallait qu'il soit un minimum raisonnable maintenant. Jenny l'attendait. Il se devait d'être là. Ses yeux se baissèrent sur son ordre qui pointait en direction d'Elizabeth. Il devait arrêter. Un bruit de pas s'entendit derrière lui. Il vit apparaitre Lorne du coin de l’œil, tendant la main pour recevoir l'arme de son supérieur.
"Colonel..."
Il n'avait pas le choix. A son plus grand regret, il baissa son 9mm pour le poser dans la main de Lorne. Son moment de folie était passé mais on envie meurtrière était bel et bien toujours là et elle risquerait pas de partir de si tôt. Le savoir lui en vie alors que son fils non, lui était insupportable. Maintenant qu'il était désarmé, le Major quitta la pièce afin de les laisser seul. John n'était plus une menace désormais. Le regard plongé sur le sol, il se mit à réfléchir à ce qu'il venait de faire. Certes, il avait déconné mais pour le moment, il ne regrettait en rien ses actions. Il sortit de ses pensées quand il sentit des mains se poser sur ses épaules. Il ne put s'empêcher de se crisper devant ce contact physique.
"Un jour un militaire que je connais bien m'a dit quelque chose qui m'est resté en tête.. "La vie n'est pas juste, elle l'est juste plus que la mort".. Aucun mot ne pourra apaiser vos souffrance. Seul le temps vous aidera. Demandez moi n'importe quoi et je le ferai pour vous et votre famille, mais malheureusement nous avons besoin de garder cet.. ordure.. en vie.. pour monnaie d'échange.. aussi tentant soit-il de l'achever."
"Donc dans ce cas là, vous ne pouvez plus rien pour moi."
Liz avait de belles paroles mais cela n'allait en rien arranger l'état psychologique du militaire. Elle voulait faire des choses pour lui mais ce qu'il voulait le plus au monde, il lui était impossible à lui donner donc autant ne rien dire. Elle voulait le garder. Très bien mais qu'il ne recroise jamais son chemin car dirigeante ou pas dirigeante, il ne le raterait pas cette fois. Il viserait la tête et tout sera finit, quel qu’en soit les conséquences. Sans rien ajouter, John se défit de la légère étreinte de Weir avant de jeter un dernier regard de dégout vers son pire ennemi et de tourner les talons. Mais alors qu'il s’apprêtait à quitter la salle de quarantaine, Elizabeth l'interpella.
"John.. Encore une dernière chose.. Au vu des circonstances je pense que du repos vous ferez du bien.. Et compte tenu du fait que vous ne m'écouterez probablement pas.. (soupir) Je vous relève de vos fonctions, tant pour votre comportement de tout à l'heure vis à vis du Dr Knightley, que pour le fait que vous devez faire votre deuil. La fuite par le travail n'est pas une solution. Soyez entouré par vos proches... C'est important. Lorne vous remplacera pour le mois à venir.. Je suis navrée.. "
John soupira longuement en écoutant sa supérieure. Il n'avait même pas prit la peine de se retourner vers elle. A croire qu'il était vraiment un aimant à emmerdes. Sa femme, son fils et maintenant son job. Quand est-ce que la poisse allait s'arrêter. Mais après tout, Elizabeth faisait ça pour son bien et il ne fallait pas espérer qu'il continuer à travailler comme si de rien n'était, après avoir agresser plusieurs personnes. Il finit tout de même par faire volte face, plongeant son regard triste dans celui de la jeune femme.
"Être navré ne me ramènera pas mon fils. Si vous me cherchez, vous savez où me trouver..."
Se furent ses derniers mots avant de quitter définitivement la pièce. Maintenant, il devait se concentrer sur Jenny car des heures étaient encore à venir...
--> Infirmerie
Never Not Love You You changed, you changed my life for good... I fell, but it felt more like flying... We did, did everything we could... But sometimes love loses to timing
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| | | | Sujet: Re: Les ordures tiennent toujours... Jeu 2 Avr - 16:10 | |
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---------- Deux mois plus tard ----------
"Fait de ta vie un rêve et d'un rêve, une réalité". C'est ce qu'à dit un célèbre écrivain français. Mais pour le moment, Sylas était en train de rêver une vie qu'il n'aurait probablement jamais, à moins d'un véritable miracle. Cela faisait maintenant deux mois que notre cher Génésien dormait d'un sommeil très profond. Les blessures qu'il avait subi lui avait fait beaucoup de mal mais en tant que bons médecins qui se respectent, ils avaient su le maintenir en vie pour complètement le soigner. Cela n'avait surement pas du plaire à un certaine militaire et à sa belle scientifique de femme. Qu'est-ce qu'il aimerait tant la revoir même si la dernière fois qu'il s'était vu, elle lui avait brisé le cœur, en le trahissant. Elle s'était moquée de lui et elle en avait payé les conséquences. Tant pis pour elle, elle l’avait bien cherché.
Mais même après une telle trahison, au fond de lui, une petite flamme luisait encore. Depuis le temps qu'ils se connaissaient, il avait développé un amour très malsain envers elle. Il ne comptait plus le nombre de fois qu'il avait pensé à elle. Et même dans son profond coma, elle était là, encore plus réelle que jamais.
Sylas rêvait encore et encore mais ce rêve ci lui semblait encore plus réel que les autres. Le Génésien était au bon milieu de la nature, affublé de son plus beau costume. Il neigeait des pétales de fleurs, tombant tout droit des arbres qui étaient au-dessus de lui. Il se serait presque cru dans un conte de fée. Au loin, il pouvait apercevoir une forme, qui se rapprochait de plus en plus. Elle était entourée d'un halo lumineux presque éblouissant et elle est apparue, vêtue d'une magnifique robe blanche immaculée. Sa petite Jenny lui était revenue, une fois de plus. Qu'est-ce qu'il aimerait qu'elle reste avec lui. A chaque fois, elle le quittait. Vivre une vie de rêve avec elle, serait le nirvana.
Elle arrivait en courant au ralenti comme dans les plus beaux films, les cheveux volant au vent. Sylas l’attendait de pied ferme mais quand elle arriva face à lui, elle lui sauta dessus, le faisant tomber à la renverse. Tous deux se retrouvèrent dans l’herbe, dans les bras l’un de l’autre.
« Je savais que tu reviendrais me voir. »
« Comment pourrais-je ne pas revenir te voir. Tu es mon seul amour donc je ne peux que profiter de toi quand tu viens ici », s’enquit de dire la jeune femme alors qu’elle embrassa son tendre époux.
Quoi ??? Et oui, dans ce rêve ci, tous deux étaient mari et femme. A croire que sous ces airs rustres, Sylas était un romantique refoulé. Il ne put cacher un large sourire niais sur son visage. Il était heureux et il ne voulait pas le cacher. Par la suite, il finit par se relever et aida sa compagne à faire de même.
« Je ne vais pas te dire le contraire Allez vient, on va se balader un peu. »
Elle lui répondit avec un simple sourire alors que tous les deux, collés l’un à l’autre, gambadaient dans la nature. Une légère brise léchait le visage du Génésien qui appréciait ce moment de plénitude. On se serait presque cru dans un film romantique à l’eau de rose. Si la scène avait pu être au ralenti, avec un filtre flou dégoûtant en mode Feux de l’Amour, cela aurait été parfait. Il filait le parfait amour avec sa belle. Son visage était si angélique, que s’il le pouvait, il ne cesserait jamais de la regarder. Sa peau contre la sienne, le faisait frémir. C’était tellement agréable. Quand il se réveillerait, il prendrait une douche froide.
Mais alors qu’ils se baladaient, main dans la main, sous une halle de cerisiers en fleurs, Jenny se stoppa net comme si elle avait senti quelque chose qui n’allait pas et apparemment, c’était le cas. Elle se tourna vers le Génésien, l’œil humide, se saisissant de la seconde main de son époux.
« Je suis désolé Sylas mais nous allons devoir nous quitter. »
« Mais pourquoi ? »
« Parce qu’il est temps que je parte et nous ne nous reverrons plus jamais. »
« Ça ne me dit pas pourquoi ? »
« Tu le sais très bien. »
Ce fut ces derniers mots. La jeune femme disparue dans un nuage de fumé comme tout le reste autour de l’homme. Encore une fois, elle était partie. Mais cette fois ci, c'était différent. Il ne repartait pas dans son petit cocon douillet, mais dans un endroit beaucoup moins confortable. A croire qu'il avait encore des choses à accomplir dans cette bonne vieille galaxie de Pégase.
Petit à petit, il revenait à lui. Ses yeux commençaient à s'ouvrir, l'un après l'autre. Il ne pensait pas qu'un réveil serait aussi difficile. Combien de temps avait-il dormi ? C'était une bonne question et surement qu'on lui dirait par la suite. Il était allongé dans un lit, branché à divers appareils mais il devait toujours êtes sur Atlantis. Après avoir fait le tri dans sa tête (il n'y a pas grand-chose donc c'est vite fait), il se souvenait plus ou moins des derniers instants qu'il avait vécu avant de s'endormir. Il faisait face à John qui s'en était donné à cœur joie en lui tirant dessus à plusieurs reprises. Il pouvait s'estimer heureux d'être encore en vie. Mais cela voulait dire aussi qu'on avait été assez fou pour le soigner. A l'occasion, il faudrait qu'il remercie son ange gardien.
Désormais, il allait devoir attendre, le temps qu’il retrouve pleinement ses esprits. De toute façon, il ne pouvait pas aller bien loin et son coup de chance dans les cellules n'allaient pas se renouveler de sitôt.
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| | | Kylee Knightley Latex Lady Date d'inscription : 29/08/2009 Messages : 1984 Localisation : Atlantis Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Open | Sujet: Re: Les ordures tiennent toujours... Ven 3 Avr - 17:57 | |
| Deux mois.. Deux mois s'était passée depuis le drame. Deux mois que la vie de beaucoup au sein de cette cité avait changé. Il y avait eu beaucoup de mort.. Mais une mort supplémentaire n'aurait pas été de trop.. Ce drame là aurait pu être beaucoup plus encaissable que les autres si l'homme qui se tenait allongé dans ce lit ne se serait pas accroché à la vie tel un parasite. Quand elle l'observait trop longtemps, elle avait l'impression d'avoir la nausée qui lui montée au nez. Cette colère sourde présente au fond d'elle, n'aidait vraiment pas à garder la tête froide quant aux soins qu'elle devait lui apporter. Kylee avait fait le serment d'hypocrate en devenant médecin, mais elle aurait préféré que son confrère l'oublie quand il l'avait opéré. Oui Kylee pouvait être très garce et très froide quand à certaine de ses pensées. Elle n'hésiterait pas à le faire souffrir quand il daignerait enfin se réveiller ! Mais l'ordure qu'il était, était bien trop lâche pour cela, il préférait fuir dans un coma où il était intouchable. Jusqu'à ce fameux jour où elle reçut une notification sur sa tablette. Un frisson lui parcourut l'échine en voyant le nom du patient s'affichait. Elle était en salle de pause avec Noah et ce dernier n'avait pas manqué son moment d'égarement. Kylee se reprit bien vite et éteignit sa tablette. Mieux valait qu'il ne voit pas ça. A la différence de son compagnon, elle été co-référente du dossier et la seule habilité à entrer dans la zone de quarantaine où il se trouvait. Il fallait dire que beaucoup de monde sur cette Cité avait été interdit de mettre un pied dans sa cellule de soin. Lorsqu'elle s'y rendit, ce dernier se reposait, yeux clos. Tant mieux, cela lui faciliterait la tâche. Elle s'approcha du moniteur de fonction cérébrale et regarda son activité des 30 dernières minutes, vu le pic d'activité il n'y avait aucun doute: Sylas était réveillé. Dans un sens même si cela la peinait beaucoup qu'il s'en soit sortit, sa douleur allait enfin réellement commencer. S'il croyait s'en sortir et être nourrit blanchit, soigné sans contrepartie, il se fourrait bien le doigt dans l'oeil. Les ordres de Weir avait été très clair: "soignez le mais rendez lui la monnaie de sa pièce". Autant dire que la blessure serait longue à guerrir et sans anti douleur. Ajoutez à cela qu'il n'aurait aucun soin "d'entretien".. Donc il continuerait d'aborder sa barbe dégueulasse et quant aux repas.. Kylee avait bien envie d'ordonner de le faire jeûner durant quelques jours. Il paraît que la douleur de la fin peut être aussi douloureuse qu'une blessure par balle. Il fallait tester. Bien sûr, toutes ces tortures douces ne rendrait jamais la monnaie de la pièce à cette pourriture.Perdue dans ces pensées, elle eut un fin soubresaut en voyant deux yeux se fixaient sur sa personne. Un sentiment étrange vint la parcourir.. Ce regard vide et troublant... légèrement psychopathe. Elle n'osait imaginer comment Jenny pouvait tenir face à lui. Comment faisait-elle pour garder la tête froide ? Elle méritait une médaille ! Lorsque ce dernier voulut parler, sa voix se fit plus qu'enrouée. Quoi de plus normal après une période de coma ? Elle suivit son regard vers le verre d'eau posait sur la tablette non loin de lui. Oh ? Il voulait boire. Kylee hésita à le lui donner, mais finalement elle soupira. Avec toujours cet air fermé sur son visage et le regard assassin, elle prit le verre d'eau et s'approcha du lit. De toute manière elle ne risquait rien, il y était attaché. Elle pencha le verre d'eau pour qu'il puisse boire, mais bien vite le débit d'eau se fit incontrôlable et l'ensemble du verre inonda le visage du Génésien. "Oops.... je suis vraiment désolée.. quelle maladroite je fais" Dire qu'elle jubilait de le voir s'étouffer était peu dire, au final elle tira à elle le chariot pour prendre le nécessaire pour une prise de sang. Par précaution, elle serra davantage la sangle au niveau de son poignet et trouva rapidement une veine. Elle le planta comme s'il était un cochon prêt à aller à l'abattoir. En le voyant serrer les dents, elle fronça les sourcils. "Si on m'avait dit que vous seriez douillet sur les bords je n'y aurais pas crû." Elle retira l'aiguille de son bras et la jeta à la poubelle. Au final, elle posa une main sur sa hanche prenant une pause avant d'enchaîné. "Que ce soit clair.. Vous n'êtes pas en vacance ici.. Vous avez survécu et croyez moi que pour ce qui est du restes de vos blessures physiques vous allez guérir très lentement. S'il faut que je laisse s'infecter vos plaies à l'abdomen pour que vous souffriez un temps soit peu je le ferais, je n'hésiterais pas ! Vous n'aurez que le strict minima.. que ce soit en nourriture qu'en soin. Alors profitez de cette dernière perfusion d'anti-douleur. Mon collègue est bien trop sympa contrairement à moi."Elle vociférait ses paroles, mais restez calme d'apparence.. Elle hésitait même à lui claquer que toute sa mascarade n'avait servit à rien et que Jenny était toujours de ce monde comme.. comme son enfant.. Après tout il n'était pas censé tout savoir.. Ce crétin était littéralement en train de lui sourire au nez. Son sang ne fit qu'un tour. Sa main alla appuya sur la zone blessée et approcha son visage aux traits colérique près de son visage."Foutez-vous encore une fois de mois et je peux vous jurer que vous allez me supplier d'achever le travail du Colonel Sheppard !!" |
| | | | Sujet: Re: Les ordures tiennent toujours... Sam 4 Avr - 21:31 | |
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Sylas avait attendu et encore attendu mais personne ne vint tout de suite. A croire que tout le monde en avait rien à faire de sa petite personne. Mais après tout ce qu’il avait osé faire, c’était surement normal. Il n’avait aucun ami ici donc personne pour lui tenir la main pendant sa convalescence. Quel dommage pour lui. Donc à la force d’attendre, il préféra refermer ses yeux pour le moment afin de les reposer un peu. Et oui, le coma ça fatigue. Non, il ne dormait pas mais cela lui permettait de se reposer les yeux. C’est qu’alors dans un demi-sommeil, qu’il entendit un bruit de porte, suivit de pas. Il n’ouvrit pas les yeux tout de suite. Enfin un visiteur. Il finit tout de même par entrouvrir un œil pour voir à qui il avait à faire. Il vit une femme de dos, vêtue d’une veste blanche. Oh un médecin qui venait s’occuper de lui. Son regard se fixa sur elle. Dommage que cette blouse blanche lui cachait ses formes car elles avaient l’air fameuse à regarder. A la force de la regarder, la jeune femme dut le ressentir et se tourner vers le Génésien. Il ne s’était pas trompé, cette belle demoiselle n’était pas moche à regarder. Il ne put s’empêcher de la mater de la tête au pied et elle l’avait surement remarquer.
Mais alors qu’il voulut ouvrir la bouche pour parler, aucun véritable son compréhensible n’en sortit. Avec le temps, sa voix reviendrait mais pour le moment, il allait devoir se débrouiller autrement. Il dirigea son regard vers un verre d’eau déposé sur une tablette à côté de lui. Si un imbécile n’avait pas trouvé original de l’avoir attaché au lit, il l’aurait pris lui-même. Après un léger mécontentement visible sur son visage, elle comprit et prit le verre afin de faire boire son « patient » mais si tout pouvait bien se passer, cela ne serait pas drôle. Cette gourdasse vida le verre un peu trop vite et le contenu finit plus sur Sylas que dans sa bouche. Il manqua presque de s’étouffer. Il ne put s’empêcher de lui jeter un regard noir vu que cela semblait l’amuser.
"Oops.... je suis vraiment désolée.. quelle maladroite je fais"
**- Je t’en foutrais du maladroite.**
D’un côté, cela pouvait se comprendre. Ces Atlantes devaient jubiler de voir le Génésien ainsi diminuer. On pouvait lui faire ce que bon leur semblait et lui en retour, ne pourrait pas faire grand-chose. C’est ce qu’elle fit par la suite. Après avoir pris des précautions en resserrant la sangle autour de son poignet, elle planta la seringue qu’elle avait dans la main, sans grand ménagement, comme s’il n’était qu’une bête sauvage. Il ne put s’empêcher de laisser échapper un grognement de mécontentement tout en fronçant les sourcils.
"Si on m'avait dit que vous seriez douillet sur les bords je n'y aurais pas crû."
**- Mais c’est qu’elle a vraiment de l’humour celle-là. J’aimerai bien connaître son petit nom pour l’inviter à boire un verre un jour. - Fait attention, tu fais des infidélités à ta Jenny. - A l’heure qu’il est, elle est au paradis des chieuses. Elle va me manquer.**
Et oui, ce cher Sylas n’était pas au courant de la suite qu’avait pris les événements après que John lui ai vidé son chargeur en plein torse. Il n’en serait que plus surprit quand il verra sa belle brune en chair et en os, même s’il y avait peu de chance que cela se fasse prochainement.
"Que ce soit clair.. Vous n'êtes pas en vacance ici.. Vous avez survécu et croyez moi que pour ce qui est du restes de vos blessures physiques vous allez guérir très lentement. S'il faut que je laisse s'infecter vos plaies à l'abdomen pour que vous souffriez un temps soit peu je le ferais, je n'hésiterais pas ! Vous n'aurez que le strict minima.. que ce soit en nourriture qu'en soin. Alors profitez de cette dernière perfusion d'anti-douleur. Mon collègue est bien trop sympa contrairement à moi."
Une belle petite brune avec un fort caractère, comme il les aimait. Cela lui rappelait sa petite Jenny à leur première rencontre. Tout comme Sylas, elle avait perdu de sa superbe avec le temps. Elle était devenue un peu moins teigneuse à son gout. Bref, notre petite brune le menaçait littéralement. Il aimait ça, une femme avec du mordant… Mais apparemment, elle ne plaisantait pas. Elle voulait le faire souffrir… Grand bien lui fasse. Pendant toute sa vie, la souffrance avait été sa meilleure partenaire donc un peu plus ou un peu moins, il ne ferait plus grande différence. Devant un spectacle aussi drôle, à la voir vociférer ces menaces, il ne put s’empêcher de lui rire au nez, même si cela lui déclencha une légère douleur au torse. Malgré le temps qui avait passé depuis qu’il s’était fait cribler de balles, il pouvait encore sentir les blessures que cela lui avait provoquées et notre brunette n’alla pas tarder à lui en montrer d’avantage. Et oui, lui rire comme ça au nez, lui déplut fortement et elle décida de ne pas se laisser faire. Elle ne se gêna pas pour appuyer là où ça fait mal, au sens propre du terme. Pour assouvir la vengeance personnelle, elle appuya sur les blessures du Pégasien. Il ne put réprimer son gémissement de douleur.
**- Si elle veut se trouver un nouvel ennemi, elle l’a trouvé cette petite garce**
"Foutez-vous encore une fois de mois et je peux vous jurer que vous allez me supplier d'achever le travail du Colonel Sheppard !!"
Il ravala difficilement sa salive pour se remettre de ses émotions. Cependant, il ne lâcha pas l’affaire. Ce n’était pas le genre de Sylas de se laisser marcher dessus, surtout par une femme.
« Lui gâcher ce plaisir sera votre plus grosse erreur. Dire qu’il était si près du but. Il doit être plus que furax d’avoir encore échoué. J'espère qu'il va bien depuis notre dernière rencontre. »
Il est vrai que Sylas aurait bien aimé être là quand on lui a appris qu’il était encore en vie. Il devait être dans une fureur noire. Même à l’article de la mort, il était capable de faire sortir les gens de leurs gonds.
« En tout cas, j’espère pouvoir rencontrer celui ou celle qui m’a sauvé de la mort, même si je peux voir que ça ne vous fait pas plaisir que je sois encore vivant. A moins que ce soit vous mais je ne pense pas. Ça doit grandement vous ennuyer d’être là, obliger de vous occuper de moi. Pourtant, je n’ai pas dû être très accaparant ces derniers temps. J’ai dormi combien de temps ? »
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| | | Kylee Knightley Latex Lady Date d'inscription : 29/08/2009 Messages : 1984 Localisation : Atlantis Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Open | Sujet: Re: Les ordures tiennent toujours... Dim 5 Avr - 12:31 | |
| D'un coup la jeune femme comprit les envies de meurtres sur sa pauvre personne. Cet idiot avait le don d'agacer les gens.. Alors le faire souffrir en appuyant sur ses plaies quittent à les rouvrir lui semblait très pertinant. Voir sa souffrance sur son visage.. Une partie d'elle-même, la partie médecin se disait que c'était inconcevable, qu'elle était là pour soulager plutôt, mais la partie "amie des Sheppard" avait envie de lui rendre la monnaie de sa pièce. Il avait fait la plus abject des choses.. Poignarder une femme enceinte. Comment pouvait-on faire ça ? Il ne fallait vraiment pas avoir de conscience. Alors de son air mauvais elle continua d'appuyer comme une forcené au travers des draps, jusqu'à ce qu'il élève enfin la voix depuis le début de leur rencontre. - Citation :
- « Lui gâcher ce plaisir sera votre plus grosse erreur. Dire qu’il était si près du but. Il doit être plus que furax d’avoir encore échoué. J'espère qu'il va bien depuis notre dernière rencontre. »
Kylee fut prise d'un flashback, lorsqu'elle s'était battue ici même contre John. En réalité, elle s'en fichait pas mal que Sylas meurt, mais ce qui l'avait chagriné ce jour là.. C'était plutôt que ce connard était sous oxygène et que la détonation aurait causé une explosion dans l'infirmerie et Sylas, elle et John y serait passé. C'est d'ailleurs ce soir là que leur amitié avait prit fin.. Vu le regard qu'il lui avait lancé et le coup qu'il lui avait porté avec sa crosse sur le haut de son crâne. Légèrement perturbée par ses souvenirs, elle finit par retirer sa main et dériva son regard pour se reprendre. Lorsqu'elle se concentra de nouveau sur Sylas c'était pour l'observait d'un air colérique. Elle avait beau être un petit bout de femme aux traits fin, lorsqu'elle était ainsi, le visage fermé et le regard furibond, la jeune femme arrivait à créer une "aura" intimidante. "Comme si ça pouvait vous intéresser !" lui cracha-t-elle au visage. Kylee rumina.. Elle était tiraillé entre lui balancer la vérité ou pas. Dans un sens elle aussi avait besoin de se défouler par rapport à ce qui s'était passé avec son filleul.. Mais cela ferait trop plaisir au Génésien. Dans l'autre sens mentir et savoir que tout allait pour le mieux lui ferait peut être plus de mal et le ferait rager. De toute façon jamais il ne sortirait d'ici et il n'en saurait rien.. Peut-être s’avançait-elle trop, comme avec Kolya lorsqu'elle lui avait avoué que Sylas était toujours en vie. Non il fallait qu'elle se taise, si cela arrivait aux oreilles de John, elle allait encore en prendre pour son matricule. - Citation :
- « En tout cas, j’espère pouvoir rencontrer celui ou celle qui m’a sauvé de la mort, même si je peux voir que ça ne vous fait pas plaisir que je sois encore vivant. A moins que ce soit vous mais je ne pense pas. Ça doit grandement vous ennuyer d’être là, obliger de vous occuper de moi. Pourtant, je n’ai pas dû être très accaparant ces derniers temps. J’ai dormi combien de temps ? »
Kylee eut son air revêche dans un étrange sourire. Le genre de sourire un peu "garce" dans un fin petit rire. Elle apprenait à le connaître malgré elle et ce qu'elle pouvait en dire, c'est qu'il aimait être insolent. Elle lança un petit "ok". "Non pas des moindres.. Et vous continuerez de l'être... Vous avez dormi quasi 2 mois et demi.. vous étiez dans le coma. Ce n'est certainement pas moi qui vous ai sauvé la vie.. car si vous seriez passé entre mes mains je vous aurais planté un pic dans votre ignoble cerveau. Vous savez comme on fait au bétail pour les tuer. Je suis neurologue. Je suis juste chargée de surveiller vos résultats.. mais maintenant que je suis là.. Autant s'amuser un peu"Kylee voulait le faire se sentir minable, elle prit donc une paire de gant en latex et retira le drap, avant de soulever son haut. Il fallait dire qu'appuyer comme elle l'avait fait, avait fait saigné la plaie. Elle prit donc le nécessaire pour désinfecter, mais fit exprès de s'y prendre comme un manche, enfonçant un peu trop la compresse pour rouvrir un ou deux point au passage. Elle comprima la petite hémorragie et replaça le gaze sous les grognements de son patient."Comme je vous ai dis.. Ma spécialité c'est la tête, pas cette partie.." Au final, elle jeta ses gants et posa une main au dessus de la tête de Sylas, se pencha légèrement, avec un minima d'assurance. C'était facile vu qu'il était attaché de toute manière. "Tout à l'heure vous me parliez du Colonel Sheppard.. Alors je vais vous dire.. non il n'était pas ravi en effet.. Il faut dire que vous avez poignardé sa femme.. Mais vous savez pourquoi il n'a pas terminé le travail ? (se rapproche de son oreille). Parce qu'il est bien trop occupé à pouponner.. Et à gérer sa petite famille. Je n'ai pas tous les détails technique de ce qu'il s'est passé dans ces labos. Mais comme à votre image, vous n'avez fait que les choses à moitié.. Car quand je parle qu'il gère sa petite famille. J'inclus aussi Jenny, qui se porte comme un gant..Elle s'est rétabli très rapidement (se redresse). Vous auriez du apprendre un minima l'anatomie humaine en devenant un tortionnaire car vous ne savez vraiment pas où taper." dit-elle en ayant quelques sourires par moment durant ses explications. Elle pouvait voir que cela faisait cogiter le Génésien et c'était tant mieux, même si son baratin n'était pas vrai. Au final, elle se pencha pour relever son dossier (tu mattes sa poitrine je t'en retourne une) pour qu'il puisse voir au dessus de lui la baie vitrée où des gens passés. Il était comme un bonobo en cage, il ne manquait plus que des barreaux pour lui envoyer des bananes.. ou des cailloux."Alors maintenant votre seule activité, c'est de rester attaché et de regarder les gens passer au dessus de vous.. des gens qui ne vous prêtes aucune attention, car vous êtes sans intérêt.. tellement que si vous avez des besoins urgents.. on ne viendra pas, car vous resterez allongé à pisser et à chier dans les poches accrochées à ce lit. Ben oui, qu'est-ce que vous croyez.. quand on est dans le coma, le corps continue d'éliminer."Au final, elle se redressa et tapota sur la tablette tactile."Voilà, c'est noté.. on continuera les sondes encore un peu de temps.. et vous aurez votre prochain repas dans 3 jours. On dit que le jeun c'est bon pour la peau.. vous verrez bien.. et faites pas cette tête, vous aurez tout de même à boire.. Une aide soignante viendra tout à l'heure" dit-elle de son plus jolie sourire. Un sourire qui n'allait clairement pas avec ce qu'elle venait de lui balancer, mais Kylee prenait un pied fou. Elle savait qu'il était un misogyne de 1er alors le rabaisser et le mettre minable avait quelque chose de jouissif !"Any questions ?..." |
| | | | Sujet: Re: Les ordures tiennent toujours... Dim 12 Avr - 19:35 | |
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Sylas n’en revenait pas qu’il avait passé 2 mois et demi dans le coma. A croire que Sheppard ne l’avait pas raté mais son heure n’était pas encore venu à première vue. Il avait encore des choses à faire sur cette terre. Mais quand il voit le personnage qu’il avait en face de lui, il se demandait bien si retourner dormir ne serait pas mieux. La petite tigresse en face lui montrait des signes de méchanceté envers lui. A croire qu’il ne s’était pas fait d’amis sur cette cité. Elle voulait lui planter le crane et puis quoi encore. Il n’y avait pas que lui qui avait des idées sordides bizarres. Il pourrait peut-être l’embaucher un jour, si l’envie lui dit de passer du côté des méchants de l’histoire. Elle voulait s’amuser un peu… Et comment elle souhaitait d’amuser. Il n’allait pas tarder à le savoir. Il la regarda enfiler ses gants pour vérifier si ses blessures allaient bien. Mais non bien sur. Quand elle avait appuyer, histoire de le faire souffrir quelque peu, elle avait fait sauter un point de suture. Mais si elle s'était arrêté là, tout irait pour le mieux. Elle appuya de nouveau sur la blessure du Génésien, ce qui fit de nouveau sauter quelques points. Sous la vive douleur que cela lui provoqua, il lâcha un léger grognement. Cette petite garce jubilait de son statut et profitait qu'il ne puisse pas se défendre. Parfait, une nouvelle tête à mettre sur sa liste de gens à fracasser quand il en aurait l'occasion. Ca le changerait de sa petite Jenny vu qu'elle ne devait plus être de ce monde.
A propos de ça, Sylas n'allait pas tarder à en savoir d'avantage et cela n'allait pas forcément lui plaire. La jeune femme vint se pencher sur lui, profitant toujours de son statut de dominante. Plus Sylas la regardait, plus il s'imaginait des choses... la décence ne m'autorise pas en vous en dire plus. C'est alors qu'elle commença son petit monologue sur Sheppard vu qu'il avait évoqué ce sujet un peu auparavant.
Mais plus il écoutait, plus son visage se décomposait au plus grand plaisir de son médecin, qui prenait un véritable plaisir à lui énoncer tout cela. Jenny était vivante et son bébé encore plus ? Non, c'était totalement impossible. Sylas commençait à croire que Jenny n'était pas humaine, à la force de survivre à autant de choses. Cette maudite bonne femme lui mentait. Il se refusait à croire que cette famille Sheppard était en train de pouponner comme si de rien n'était et que lui était attaché comme une vulgaire bête à ce lit. Et surtout, que tout ce qu'il avait fait dès qu'il était sortit de sa cellule n'avait servit à rien. Au fond de lui, cela le faisait rager. Il ne le croirait que quand il aurait vu Jenny mais pas avant. Il s'était déjà fait à l'idée qu'elle n'était plus de ce monde mais d'un autre côté, si elle était encore en vie, cela lui donnera une nouvelle occasion de la revoir en tout bien tout honneur bien sur...
Après encore quelques instants, elle finit son petit monologue. Le Génésien ne savait pas quoi dire. De toute façon, avec ce petit bout de femme, il n'aurait jamais le dernier mot. Quand elle eut finir de parler donc, elle vint se pencher au dessus de lui. Tout naturellement, vu comment elle se penchait au dessus de lui, ses yeux dérivèrent malgré eux vers sa généreuse poitrine. Une vue qui n'était pas dégoutante à regarder. Mais cela ne dura qu'un instant car elle serait capable de lui en coller une sur le champ. La doctoresse remonta le dossier du lit afin qu'il soit plus ou moins assis. C'est alors qu'il vit un autre spectacle en hauteur. AU moins, il aurait de la compagnie et surtout de quoi s'occuper car il y avait fort à parier qu'il resterait ici un bon moment. Au moins, c'était plus accueillant que son ancienne cellule, même s'il était sanglé au lit.
Tant qu'on était dans les gentillesses de la part de la neurologue, elle continua sur sa lancée, à croire que Sylas l'inspirait vraiment. Maintenant, elle donnait dans la menace. Comme quoi tout évolue. Plus elle l'écoutait, plus il voyait Jenny. Le même petit caractère de merde à se croire supérieur. Si pour Jenny, leur relation avait évolué dans le temps et les sentiments qu'il éprouvait pour elle avait changé mais envers elle, cette petite teigne, cela ne risquait pas. Il avait juste envie de lui démolir le portrait dans le meilleur des cas. Ce petit air lui donnait une véritable envie de gerber.
"Any questions ?..."
Sylas par se redresser sur son lit pour faire meilleur prestance vis à vis de la jeune femme. Elle avait un peu trop parler à son goût et maintenant, c'était à son tour d'ajouter des choses.
"Des questions non mais juste un petit conseil. Profiter bien de votre supériorité. Je le sens bien que vous êtes en train de jubiler de me voir ainsi. Oui je suis le gros méchant de l'histoire et j'en suis fière même s'il existe pire que moi dans cette galaxie. Mais s'il y a une chose de sur, c'est que j'espère pour vous qu'on ne se reverra jamais quand je n'aurais plus ça aux poignets", dit-il en montrant ses poignets entravés. "Parce que ce que j'ai fais à Jenny, ça ne sera rien par rapport à ce que je compte vous faire. Le soucis en me gardant emprisonner, je cogite un peu de trop et ça me donne de nouvelles idées. Donc régalez vous tant que vous le pouvez. La roue tourne parfois plus vite que prévue", conclut-il en affichant son plus beau visage de psychopathe, en arborant un sourire machiavélique.
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