Mission : Amazonia

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Mission Amazonia

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Edward J. Griffin, le cosmologiste de la cité venait de faire une découverte. Son équipe et lui ne pensait pas trouver une lune cachée autour de la cité. Les Atlantes n'avaient jamais vraiment prit le temps de visiter les monde alentours et cette découverte allait peut-être lancer tout une série de mission Off World. Il était temps d'aller visiter cette lune et voir ce qu'elle réservait mais ne laisser présager que cette petite planète n'était pas déserte.

Il l'avait fait. Il avait découvert sa planète. Pour son égo personnel, Edward aurait bien voulut lui donner son propre nom. Il n'avait pas vraiment réfléchit à la chose, mais il aurait tellement été content. Mais ce ne fut pas le cas. Les autres l'avaient prénommé P6X-117. Un nombre ridicule parmi tant d'autres dans la base de données d'Atlantis. L'équipe d'Edward avait du faire d'autres recherches sur cette nouvelle planète avant que le Docteur Weir n'accepte de lui donner le feu vert pour aller l'explorer. Cela prit un mois de plus, mais le grand jour était arrivé. Le cosmologiste s'en frottait déjà les mains. On lui avait assigné deux Marines et une autre scientifique vint se joindre à lui. La chère Jenny Sheppard avait osé venir en mission avec l'homme le plus arrogant de la cité, à égalité avec Rodney. Mais d'un côté, cela n'allait pas la changer. Le point de rendez-vous était dans le hangar à Jumper. N'ayant pas le gène, il allait devoir se faire emmener sûrement par un des deux Marines présents. Et oui, la planète où il allait se rendre n'avait pas de Porte des Étoiles. Ils avaient sûrement peu de chance de tomber sur une civilisation quelconque où alors une très ancienne qui est arrivé là on ne savait comment.

Le cosmologiste et les deux marines attendaient la dernière personne du groupe. Cette chère Jenny. Elle se pomponnait peut-être avant de venir ou alors, elle avait du mal à trouver une nounou pour sa fille. Elle avait qu'à juste le refiler à son mari. Il servait également à cela. En attendant que la dame daigne venir pour partir en mission, Edward alla poser ses affaires dans la sas arrière du Jumper et alla tout bonnement s'allonger sur une des banquettes arrières comme si de rien n'était et qu'il était sur son propre canapé, devant un bon film. il ne manquait plus que le télévision et une bonne bière. Mais son illusion ne dura qu'un temps car un bruit de pas pressés venaient en leur direction.

Ah ça ! Elle en avait entendu parler de cette planète découverte par le docteur Griffin. Cet individu faisait autant preuve d'humilité que Mckay, c'est à dire 0%. Jenny avait déjà travailler avec lui deux fois et elle en gardait un souvenir amer. Toutefois, elle s'autorisait quelques pics placé au bon moment pour le calmé dans ses ardeurs d'égocentrisme, et la tête qu'il faisait à chaque fois la faisait bien sourire (genre comme sur ta signe quand il pince les lèvres). Edward Griffin était et reste derrière ses grands airs, un simple gosse pourri gâté qui a besoin qu'on le brosse dans le sens du poil pour pouvoir exister. Et ça Jenny l'avait bien compris.

Lorsqu'elle sut qu'elle était affectée à cette mission, elle se voyait déjà subir ses parades de paon et les éloges qu'il allait faire sur sa planète chérie. Elle soupirait d'avance. Jenny espérait juste qu'elle allait trouvé quelque chose d'intéressant dans son domaine. D'ailleurs elle était en retard, Rodney l'avait tenu durant bien trente minute pour sujet privé concernant Jennifer. Jenny était en train de courir vers le hangard pour rattraper le temps perdu et arrivé à l'heure pour le départ. Enfin arrivée, elle vit les deux militaires au cockpit et son collègue en train de faire la sieste. En claquant son sac sur la banquette où était situé les pieds d'Edward, elle lança:

"J'aurais cru que vous seriez plus en train pour aller découvrir Votre planète !...Désolé du faible retard, j'ai été retenue"

Jenny se dirigea vers les sièges passages du cockpit. Et ce dernier décolla.

"Que pensez vous trouver sur cette lune ? Quelque chose pour planter votre drapeau à votre effigie ?" dit-elle d'un sourire.

En entendant ses dires, un soubre saut de rire eut lieu de la part du pilote, avant qu'il ne se racle la gorge. Après tout Edward n'était pas là depuis longtemps, mais il était connu comme le loup blanc.... Et s'il s'était renseigné, il savait aussi que Jenny Sunrise Sheppard n'avait pas sa langue dans sa poche non plus lorsque l'occasion se présentait. Elle était capable du pire comme du meilleur, mais avec Edward, c'était plus de façon bonne enfant.

Whispers in the Dark

Pour résumé, Edward se la coulait douce en attendant sa collègue scientifique, qui arrivait surement à grandes enjambées vu les bruits de pas pressés qui venaient vers le Jumper. Et il ne s'était pas trompé. Edward avait déjà travailler en collaboration avec cette astrophysicienne mais n'avait encore jamais partagé une mission avec elle. Il connaissait son tempérament et la sortie off-world promettait en effusion non pas de sang, mais de piques en tout genre. Alors qu'elle entra dans le Jumper, elle balança littéralement son sac sur la banquette ou se trouvait le cosmologiste.

"J'aurais cru que vous seriez plus en train pour aller découvrir Votre planète !...Désolé du faible retard, j'ai été retenue"

"Je n'allais tout de même pas ma fatiguer à vous attendre debout alors qu'une confortable banquette me tendait les bras. Je tiens à être en forme pour fouler ma petite planète toute neuve.

Et oui, c'était SA planète. Il ne fallait pas la lui prendre. Il était très possessif et rien que le fait qu'il est découvert cette planète, faisait qu'elle était devenu la sienne, peu importe si elle était habité ou pas. Déjà qu'il aurait voulu lui donner son nom... Pus quand Jenny alla s'installer sur un siège, Edward se leva de sa banquette et fit de même sur le dernier siège disponible.

"Que pensez vous trouver sur cette lune ? Quelque chose pour planter votre drapeau à votre effigie ?"

"A vrai dire, j'ai pensé à l'idée. Je l'ai même proposé, mais il n'avait pas drapeau anglais sous la main pour mettre un décalcomanie de ma tête dessus. A vrai dire, je n'en sais rien de ce qu'on va trouver. Même si cette lune est assez près d'Atlantis, les capteurs sont incapables de nous dire ce qu'il peut y avoir dessus. Ce dont on est sur, c'est qu'elle est viable et qu'on ne risque pas de mourir en posant le pied dessus."

Le trajet vers la lune dura une petite heure. Rien de bien passionnant ce passa pendant le temps du voyage. les militaires n'étaient pas vraiment du genre à discuter. Les deux scientifiques discutaient donc dans leur coin, comme si de rien n'était. Puis, ils arrivèrent enfin à destination. Le pilote fit un premier tour de la planète, histoire de scanner et de récolter quelques données. Mais quelque chose semblait perturber les détecteurs. Pas facile de voir si des bêtes féroces les attendaient ou pas. Ils allaient devoir y aller à tâtons. Le pilote posa le Jumper dans une petite clairière perdue en pleine milieu d'une forêt. Une large chaine montagneuse s'étendait devant eux. Edward se précipita pour prendre ses affaires et être le premier à fouler le sol de la planète. IL en oublia les règles à observer quand on était en présence d'une dame. Mais à la force de côtoyer des américains et autres, il perdait ses bonnes manières de gentleman britannique. Edward sortit donc le premier du Jumper et admira le paysage. Déjà qu'il était fier de sa découverte, il l'était encore plus. Désormais, il pouvait s'aventurer.

"Bienvenue sur ma petite planète ! lança Edward sur le ton de la plaisanterie à ses collègues qui l'accompagnaient."

Quand tout le monde eut pris ces affaires, l'exploration pouvait enfin commencer. Le petit groupe progressa lentement dans la forêt. Quoi de plus normal quand un cosmologiste passait son temps à s'arrêter en chemin ou à avoir le nez rivé sur sa tablette. Il risquait de se prendre un arbre ou de ne pas voir ce qui allait lui arriver.

Le soleil était haut dans le ciel, mais je ne l'apercevais pas. Je me trouvais au beau milieu de la forêt assombrie par le feuillage dense qui laissait à peine passer les rayons de l'astre jaune, me laissant juste de quoi voir autour de moi. Silencieuse, j'étais tapie dans l'ombre, mon regard perdu au loin, l'oreille tendue, à l'affut du moindre bruit. Un léger vent soufflait entre les arbres, faisant un peu virevolter mes cheveux autour de moi, mais cela ne me dérangea pas. J'attendais patiemment, immobile, concentrée sur la tâche qui était à ma charge. Je n'étais pas dans cette forêt par hasard, j'étais tout simplement en chasse. Ma tribu comptait sur moi pour ramener le gibier, afin de nourrir mes consoeurs et les esclaves qui nous servaient. Et j'avais repéré ma proie depuis plusieurs minutes. Face à moi, à seulement quelques mètres, se trouvait un magnifique cerf qui broutait tranquillement, sans se soucier que sa vie allait bientôt se terminer. Je n'avais rien à craindre, il n'avait aucun moyen de me repérer si je ne faisais aucun bruit. M'étant placée contre le vent, mon odeur ne l'atteignait pas. Il était perdu, et je ferais en sorte de lui ôter la vie le plus rapidement possible, en le faisant souffrir un minimum. J'avais beau être une guerrière et aimer me battre, je n'étais pas un monstre. Surtout pas à l'égard d'un être vivant qui permettrait à d'autres de survivre.

Accroupie près d'un arbre, ma main gauche serrait fermement mon arc, tandis que ma main droite tenait la flèche que j'avais encoché. Le temps passait lentement, et l'animal ne m'avait toujours pas repéré. Le moment était venu. Sans faire de bruit, je levai mon arc, visant ainsi la bête, tout en tirant la flèche et la corde en arrière. Je respirai lentement, fermant un oeil pour être sûre de ne pas rater ma cible, le corps bien droit. Je pris mon temps pour mener ma mission à bien, la patience était une vertu que j'avais apprise depuis mon enfance. C'était bon, j'étais sur le point de décocher ma flèche, quand tout à coup, un bruit se fit entendre autour de moi, de plus en plus fort. Quel était ce son étrange ? Je l'ignorais, je ne l'avais jamais entendu auparavant. Cela me déconcentra, et le cerf l'entendit également. La tête redressée, les oreilles tendues en regardant autour de lui, il paniqua. Le bruit se fit de plus en plus sourd, ce qui me fit lever les yeux vers le ciel, tandis que l'animal, effrayé, s'enfuit d'un bond par dessus un buisson. J'avais perdu ma proie, mais mes pensées étaient tournées vers ce qui se passait. Le son semblait passer au dessus des arbres, avant de s'éloigner. Une créature ? Cela était impossible, je n'avais jamais rien rencontré de tel. Curieuse, et voulant déterminer s'il y avait un danger pour mon peuple, je rangeai mon arc dans mon dos, et replaçai la flèche dans mon carquois, avant de sortir de ma cachette.

Le son semblait être bien loin maintenant, il me faudrait un long moment pour trouver sa source si je me décidais à y aller à pied. Heureusement que j'avais une fidèle alliée qui me permettrait d'aller plus vite. Je fis demi tour pour rejoindre Elwing, ma jument à la robe palomino. Habituée à être chevauchée il y a quelques années pour la chasse, les combats, ou tout simplement les balades, elle n'obéissait qu'à moi. Sur le dos d'Elwing, je pus me déplacer plus rapidement, et ce fut lancée au galop que je me dirigeai actuellement vers le son étrange qui avait hélas disparu avant que je ne puisse savoir ce que c'était. A force de chercher, je le trouvais enfin. Descendant de cheval, je terminai à pied jusqu'à une clairière, restant dissimulée dans la végétation pour voir sans être vue. Ce que j'aperçus alors attisa davantage ma curiosité. Il y avait des humains, trois hommes et une femme, qui se tenaient près d'un étrange objet cuivré qui ne ressemblait à rien de ce que je connaissais. Visiblement, les intrus semblaient sortir de l'intérieur. Un animal ? Probablement pas, il n'y avait pas de tête, pas de patte, pas de poil, d'écaille ou de plume. Ce n'était peut être pas vivant, mais alors comment était-il arrivé ici ? Quant aux humains, ils étaient eux aussi bizarres. Surtout leurs vêtements. J'avais combattu de nombreux ennemis dans plusieurs villages, voyageant même au delà des montagnes qui se trouvaient non loin de chez moi. Mais jusqu'alors, je n'avais rien vu de tel. Ces étrangers ne semblaient pas non plus être armés, ou en tout cas ils ne possédaient pas d'épée, de lance ou d'arc. Deux d'entre eux tenaient un objet dans les mains, mais j'ignorais ce que c'était, ni à quoi cela pouvait bien leur servir. Toutefois, je devais me montrer très prudente, ils devaient sûrement être dangereux. Normal, c'était des hommes, et la femme qui les accompagnait semblait vouloir leur ressembler, vu sa façon de s'habiller. Se pouvait-il qu'elle soit leur esclave ? Si c'était le cas, ces trois monstres méritaient la mort. Et ce n'était pas l'envie qui me manquait de les voir mourir, je les exécuterais moi même s'il le fallait. Cependant, j'étais seule et je ne connaissais rien sur ces étrangers. Ils pouvaient très bien être dangereux, alors mieux valait faire preuve de prudence.

Faisant discrètement demi tour, je rejoignis Elwing, puis je me dirigeai vers mon village pour quérir des renforts. J'avais besoin de guerrières fortes, volontaires, qui n'avaient pas peur du danger. Je savais parfaitement que je ne manquerais pas de soutien, il y avait de nombreuses femmes qui étaient prêtes à combattre à mes côtés. Et faisant partie de la garde rapprochée de la Reine, je leur inspirais du respect et de l'admiration. Arrivée au camps des Amazones, sans descendre de cheval, je regardai autour de moi.

"Des étrangers sont arrivés non loin du village. J'ai besoin de cinq guerrières pour m'accompagner et voir quels sont leurs desseins".

Je n'eus pas à attendre longtemps, cinq femmes sautèrent sur leur monture pour me suivre. Au galop, je les guidai vers le lieu où j'avais aperçu les inconnus. Ces derniers avaient disparu, mais en cherchant, nous les avions finalement retrouvé. Délaissant les chevaux près de l'objet cuivré, préférant nous déplacer à pied, nous pouvions les surveiller sans être vus. Reprenant mon arc, préparant ma flèche prête à tirer, comme les autres guerrières, je réfléchis sur la manière d'agir. Il fallait être prudent, et surprendre l'ennemi avant même que ces humains ne se rendent compte du danger qui les guettait. J'envoyai les Amazones à différents points stratégiques, entourant les étrangers pour les prendre au piège dans un cercle qui allait devenir mortel s'ils ne coopéraient pas. Puis, je patientai. Les autres attendaient mon ordre, un ordre qui arriva après quelques instants d'observation, agissant au moment où les humains semblaient être le moins sur leurs gardes. Je lançai alors un sifflement imitant le cri d'un oiseau présent sur ma planète, un signal inoffensif qui permit à toutes les Amazones de quitter ensemble leur cachette, leurs armes pointées sur les inconnus, les menaçant tout en les encerclant. S'en était fini d'eux, s'ils tentaient quoi que ce soit, ils étaient morts. Je m'avançai en même temps qu'elles, gardant également mes distances avec nos futurs prisonniers, prête à décocher ma flèche si nécessaire. Les deux hommes qui tenaient ces curieux objets les pointaient maintenant vers les membres de ma tribu, et aussi curieux que cela puisse paraitre, j'en déduisis qu'il s'agissait sans doute d'arme. Mais, cela ne m'arrêta pas, ma détermination à les capturer était plus forte que jamais, tout comme celle de mes consoeurs. Nous avions l'avantage, il ne leur restait plus qu'à obéir. Ou périr.

"Lâchez tout de suite vos armes ou vous mourrez".

"A vrai dire, j'ai pensé à l'idée. Je l'ai même proposé, mais il n'avait pas drapeau anglais sous la main pour mettre un décalcomanie de ma tête dessus. A vrai dire, je n'en sais rien de ce qu'on va trouver. Même si cette lune est assez près d'Atlantis, les capteurs sont incapables de nous dire ce qu'il peut y avoir dessus. Ce dont on est sur, c'est qu'elle est viable et qu'on ne risque pas de mourir en posant le pied dessus."

Jenny leva les yeux au cieux, elle n'en n'aurait pas cru moins venant de sa part. Enfin cela se passa de commentaire elle hocha juste la tête lorsqu'il dit que la planète était viable... Encore heureux car Jenny n'avait pas pris son scaphandrier avec elle. Le jumper continua sa route durant une petite heure jusqu'à pénétrer dans l'atmosphère. Une fois la visière du cockpit dégagé des cumulus, une splendide vue s'offrir à eux. Une végétation a des kilomètres à la ronde, une chaine montagneuse qui pouvait bien faire penser à la Cordillière des Andes, tant elle était longue et un scientifique à côté d'elle qui était aussi excité qu'une puce. Une fois le scanne de la planète passé, l'équipe entama sa descente jusqu'à se poser dans une clairière assez dégagé. Edward descendit le premier suivit de Jenny.

"Bienvenue sur ma petite planète !"

Jenny esquissa un fin sourire.

"Et qu'allez vous faire si jamais il y a déjà des habitants sur cette planète ? Car théoriquement, si c'est le cas, ce ne sera plus votre planète mais la leur, vu qu'ils y ont élus domicile."

Le groupe s'éloigna du Jumper et commencèrent leur marche dans la forêt. La végétation était différente de ce qu'elle avait pu voir sur les autres planètes. Si son collègue Duncan était présent, il serait heureux d'analyser quelques petits échantillons. Le feuillage était tellement dense, que Jenny n'arrivait pas à voir les oiseaux gazouiller, mais les entendre était bon signe, cela voulait dire qu'il ne se passait rien d'anormale. Le Dr Griffin avait le nez collait à sa tablette et plusieurs fois Jenny le tira par le bras pour qu'il évite des racines au sol. Au bout de 30 minutes de marche, le bruit des oiseaux se fit plus rare... Jenny crut entendre a plusieurs reprises des bruits de buissons, mais lorsqu'elle tournait autour d'elle même, elle ne voyait rien. Soucieuse elle sortit son PAD et le mit sur l'option "détecteur de vie humaine". La scientifique eut juste le temps de pousser un "oh oh", avant qu'un sifflement strident se fit entendre et qu'une armée de jeune femme apparurent devant eux.

"Lâchez tout de suite vos armes ou vous mourrez".

Ces jeunes femmes avaient des armes primaires, des arcs, des flèches ou encore des dagues. Elles étaient vêtue légèrement et leurs vêtements faisaient penser à celles des Amazones de la mythologie terrestre. Ces dernières devaient se demander certainement qui ils étaient, ce qui était tout à fait légitime. Néanmoins les militaires présent n'avaient pas envie de lâcher leur gâchette, Jenny dut insister du regard pour qu'ils les baissent enfin. Son regard passa sur Edward qui étrangement avait enfin laisser sa tablette.

"Bon.... après tout c'est Votre planète... je vous laisse gérer cette gente féminine pour le moins.... accueillante" chuchota-t-elle en sa direction.

Whispers in the Dark

Edward s'amusait comme un enfant qui venait d'ouvrir ses cadeaux pour Noël. Heureusement que Jenny était à ses côtés car plus d'une fois, il se serait prit les pieds dans les racines des arbres voire même les arbres complétement. C'est alors que la jeune femme prit la parole ce qui sortit le cosmologiste de sa tablette.

"Et qu'allez vous faire si jamais il y a déjà des habitants sur cette planète ? Car théoriquement, si c'est le cas, ce ne sera plus votre planète mais la leur, vu qu'ils y ont élus domicile."

"Je sais tout de même partager. De toute façon, s'il y a des personnes qui y vivent, je ne vais pas les mettre à la porte. Du moment que sur Atlantis, je reste le découvreur de cette planète, peu m'importe."

Le scientifique n'était pas du genre à mettre les gens à la porte. Quand il parlait de sa planète, il plaisantait bien évidemment... enfin... à moitié. Il tenait juste à garder sa notoriété sur la cité. Mais bon, s'il devait ne pas garder cette planète, il ne fallait pas que cela s'ébruite. Il avait un standing à conserver. Sur ce, le petit groupe continua son petit bonhomme de chemin, sans se douter qu'il allait faire une nouvelle rencontre qui n'avait rien d'amicale à première vue. Rapidement, ils furent encerclé par des jeunes femmes, armées d'arcs et de flèches pour la plupart.

"Lâchez tout de suite vos armes ou vous mourrez".

Ce fut la grande blonde qui ouvrit la bouche en premier. Elle n'était pas très commode à première vue. Pourtant, elle avait un jolie minois qui n'allait pas du tout avec son attitude. C'est alors que Jenny ouvrit la bouche à son tour.

"Bon.... après tout c'est Votre planète... je vous laisse gérer cette gente féminine pour le moins.... accueillante"

Edward adressa un sourire crispée à la jeune femme avant de se concentrer de nouveau sur la blonde devant eux. Le cosmologue n'était pas vraiment du genre diplomate, ce qui allait surement lui causer pas mal de tracas. Sans bouger de sa place, il se racla la gorge avant d'entamer la conversation.

"Euh... Bonjour. Je pense que nous sommes partis sur de mauvaises bases. Nous ne vous voulons aucun mal. Nous sommes juste là pour visiter un peu. Nous sommes vos voisins de la planète d'à côté. En vérité, j'ai personnellement découvert votre planète et je me suis dis : pourquoi pas aller jeter un petit coup d’œil. Mais franchement, je ne pensais pas trouver des personnes vivants ici. Donc pour ma part, je serais d'avis pour que tous le monde rangent ses jouets et qu'on fasse plus amples connaissances. Je suis sur que nous avons beaucoup de chose à apprendre les uns sur les autres."

Le scientifique parlait beaucoup trop et quand on analysait ce qu'il venait de dire, on pouvait en retirer une bonne moitié dont la blonde en face de lui n'en avait surement rien à faire.

Qui étaient-ils ? D'où venaient-ils ? Et que venaient-ils faire si près de notre village ? J'étais intriguée, mais mon rôle n'était pas de chercher à comprendre le motif de leur présence ici. J'étais seulement là pour m'assurer de la sécurité de mes consoeurs. De plus, pour moi, ils étaient nos ennemis. Il y avait 3 hommes dans le groupe, alors je les considérais comme dangereux et nuisibles sans chercher à les connaitre. Peu m'importait qu'ils soient venus en paix ou pour nous déclarer la guerre, ils étaient à notre merci, et ils allaient nous servir comme les autres esclaves mâles présents au sein de notre communauté. Quant à la jeune femme, j'ignorais encore ce qu'elle allait devenir. L'une des nôtres ? Probablement pas, elle n'avait pas l'allure d'une Amazone, et elle nous était étrangère. Une alliée ? Peut être, et tout dépendait d'elle. Je devais la surveiller, et m'assurer qu'elle ne nous nuirait pas. Les étrangers étaient devenus nos prisonniers dès l'instant où ils furent encerclés. A moins qu'ils tentent de se rebeller. Dans ce cas, ils passeraient de l'état de prisonniers à celui de morts. Mieux valait pour eux qu'ils se rendent, au moins ils auraient la vie sauve. Cependant, bien que nous soyons supérieures en nombre en les menaçant de nos armes, ces inconnus ne semblaient pas vouloir se laisser faire, surtout les deux hommes qui tenaient ce que je pensais être des armes étranges. Il se passa alors quelque chose qui me surprit beaucoup : la femme, d'un simple regard appuyé, semblait ordonner silencieusement aux autres d'abdiquer. Comment cela était-il possible ? Une personne de sexe féminin qui donnait un ordre à des hommes ? Très étrange, il fallait que j'en apprenne davantage. Toutefois, elle n'était visiblement pas le chef. Le leader de ce petit groupe curieux était à priori le brun qui portait un bouc et une moustache, puisque ce dernier osa prendre la parole. Je le dévisageai longuement, le détaillant des pieds à la tête, pendant qu'il parlait. Bien qu'il n'était qu'un vulgaire mâle, je devais avouer qu'il avait un certain charme comparé à nos prisonniers. Il aurait sûrement du succès auprès des Amazones qui désireront l'utiliser pour enfanter. Tout en gardant ma flèche pointée sur lui, je fronçai alors les sourcils, comprenant à peine ce qu'il me disait. De quoi parlait-il ? Utilisait-il un autre langage que le notre ? Planète ? Jouet ? Très étrange. A moins qu'il soit fou.

"Silence ! Comment oses-tu prendre la parole en notre présence, mâle !" ordonna une voix.

Soudain, l'une des Amazones s'avança, une petite brune qui ne se laissait pas facilement intimider, et d'un geste sec du revers de la main, elle frappa l'étranger au niveau de la joue, lui montrant ainsi qu'un homme qui osait parler sans y avoir été invité était un affront. Je restai sans bouger, silencieuse pendant quelques secondes. Cet accès de violence à l'égard des mâles ne me dérangeait pas du tout. Au contraire. Cependant, j'avais envie de m'occuper moi même de cet homme. Je sentis en moi une envie irrésistible de le dresser pour qu'il devienne un bon esclave au sein de notre village.

"Ca suffit".

Ma voix était ferme, et je fixai la jeune Amazone qui baissa alors la tête, en reprenant sa place, arme levée. Elle n'osait pas affronter mes ordres, car elle me respectait et savait que j'étais une chef pour les autres et elle.

"Je m'occuperais personnellement de lui. Prenez leurs affaires et attachez les".

Tout en les menaçant de nos armes, j'ordonnai à deux Amazones de se joindre aux étrangers pour leur retirer tout ce qu'ils possédaient. Ces derniers n'eurent plus que leurs vêtements sur eux. Les trois hommes se retrouvèrent les mains attachées dans le dos. Quant à la femme, elle resta libre de ses mouvements, mais sous haute surveillance. Elle avait intérêt à ne rien tenter, sinon elle mourrait sur le champs. L'une de mes consoeurs ramena nos chevaux, et après avoir chevauché nos montures, je me mis derrière le cortège pour avoir une vue d'ensemble, et être prête à intervenir en cas de besoin. Trois des Amazones tenaient une corde qui était reliée aux liens des prisonniers mâles, afin de les empêcher de s'échapper. Une autre guerrière s'occupait de porter toutes les affaires des étrangers, se plaçant devant pour ouvrir la marche. Une fois prêtes, je fis un signe de tête, ordonnant l'avancée du groupe en direction du village. Pendant le voyage, je scrutai les alentours, m'assurant en permanence que nous n'étions pas suivi, tout en jetant de temps en temps des regards à nos prisonniers. Il nous fallut une trentaine de minutes pour rejoindre notre communauté.

En arrivant dans le village, les étrangers pouvaient voir clairement qu'ils n'étaient pas les bienvenus dans ce monde régi par les femmes, vu le regard noir jeté par les Amazones que nous croisâmes. Tout en marchant, une scène attira alors mon attention, et probablement celle de nos prisonniers. Une scène qui me satisfit grandement, bien que mon visage resta impassible. Une scène qui démontrait bien notre supériorité et notre haine à l'égard de la gente masculine. Un peu plus loin, près d'un champs où des hommes vêtus de haillons usés et troués étaient entrain de labourer la terre sous la menace du fouet, deux Amazones se tenaient debout près d'un mâle attaché, à genoux, la tête posée sur une souche. Cet homme était tout simplement condamné pour avoir tenté de s'enfuir. Sa sentence ? La mort. A peine une minute plus tard, une hache s'abattit sur sa nuque, séparant sa tête qui roula sur le sol. J'espérai que ce message était bien passé dans l'esprit des étrangers qui étaient avec nous, et que ce sort leur serait réservé s'ils tentaient quoi que ce soit. Les chevaux s'arrêtèrent, et nous posâmes le pied par terre, nous occupants des humains. Chacune d'entre nous avait une tâche à remplir. Certaines s'occupèrent des chevaux, d'autres emmenèrent les deux hommes dans un bâtiment pour les emprisonner en attendant qu'on s'occupe d'eux, pendant qu'une autre alla prévenir notre reine. Je plaçai la femme sous la responsabilité d'une Amazone en qui j'avais toute confiance pour la surveiller. Quant à moi, je suivi deux de mes consoeurs qui escortèrent de force le "leader" du groupe jusqu'à une bâtisse qui ressemblait à une grange. En réalité, nous y stockions les prisonniers lors de leur dressage. J'observai l'homme à qui on détacha les mains pour remplacer la corde par des fers reliés au mur par des chaines. Puis, les jeunes femmes s'éclipsèrent, me laissant seule avec lui. Je connaissais la longueur des chaines, et je savais parfaitement jusqu'où je pouvais avancer sans que l'inconnu me touche, soit deux mètres de distance. Le regardant droit dans les yeux, je lui montrai d'entrée qui commandait dans cette pièce.

"Je te conseille de ne pas chercher à t'enfuir ou à t'en prendre à moi. Sauf si tu veux mourir".

Je me tournai vers la table où se trouvaient les affaires des étrangers. Des objets que je ne connaissais pas du tout. J'en pris un, le retournant plusieurs fois, sans savoir que j'avais dans les mains une arme à feu portée par le prisonnier qui se trouvait attaché au mur. Puis, j'attrapai un boitier blanc, mais il ne se passa rien, je finis par le reposer avant de m'intéresser à d'autres objets.

"Qui es-tu ?"

Invité

La nouvelle s’était répandue à vitesse grand V dans tout le village. Des étrangers avaient foulés le sol de leur terre sans y être invités. D'où pouvaient-ils venir ? Miliani était repartie avec quelques guerrières pour aller « accueillir » le petit groupe dans la forêt. Pendant ce temps, Shaylee avait continuer à donner ses leçons aux plus jeunes amazones de la tribu. Elle les congédia quand on leur signala l'arrivée du petit groupe. Elle vit la jeune femme revenir avec le reste des Amazones et le petit groupe. Les trois hommes étaient attachés les uns à la suite des autres et une femme. Des homme ici... Quel horreur ! Des sales petits rats au milieu d'une meute de chat. Et comment une femme pouvait rester à leur côté. Elle devait sûrement les servir. Pauvre femme. Maintenant elle était libre. Miliani avait bien fait de traîner ces hommes comme ça, tel des esclaves, au même titre que les autres homme déjà présent sur la planète. Cela aurait été très mal vu si elle les avait laissé en liberté comme la femme. De toute façon, ils n'étaient que ça. Servir les femmes. Ils étaient tout juste bon à travailler dans les champs et rien d'autre.

Shaylee assista au spectacle de loin, jusqu'à ce que Miliani vienne à elle pour lui confier la femme qui accompagnait les trois hommes. Elle la dévisagea de la tête au pied. De quelle planète elle pouvait bien venir vu son accoutrement assez étrange. A sa connaissance, personne ne vivait sur d'autres planètes et rien que de penser qu'il existait d'autres planètes autour de la leur était impensable.

Non sans jouer les parfaits hôtes, Shaylee entra dans le vif du sujet. A quoi bon tourner autour du pot, cela servait strictement à rien. Même si c'était une femme, elle se méfier d'elle. Elle ne la connaissait pas après tout. De toute façon, même si elle se montrait hostile envers Shaylee, cette dernière n'aurait aucun mal à la mettre à terre.

« D'où venez-vous ? »

Simple, clair et net, on ne pouvait pas faire mieux. Shaylee était très loin d'être une personne loquace. La parole était pour le faible qui préférait parlementer au lieu de se battre. L'Amazone était plus du genre à se battre et après, peut-être qu'elle parlerait un peu.

Bon apparemment, ce que venait de dire le cosmologiste avait fait l'effet d'un pétard mouillé, de plus il venait de se manger une mandale par l'une des guerrières. La situation était sous tension et à entendre les propos de ces jeunes femmes, son intuition se renforça. Après tout les mythes sur Terre proviennent toujours de quelques part. L'Atlantide qu'elle avait adoré lire quand elle était jeune, s'était avérée exister réellement car elle y habitait maintenant... même si tout cela était dure à croire, le mythe des Amazones était peut être tiré d'ici. Jenny n'était pas ethnologue, mais elle savait faire le rapprochement. Ce qui voulait dire qu'Edward devait vite se taire et que c'est elle allait devoir sortir son groupe de ce mauvais pas. Discrètement elle regarda l'heure, les prochaines news par radio devait avoir lieu d'ici 3h, le temps que la cité s'affole et envoyé un commando de secours... il faudra bien compter 5h30-6h avant d'avoir des renforts... la scientifique devait donc gagné du temps.

Les guerrières s'approchèrent alors et attachèrent son groupe sauf elle... cela voulait tout dire et était une preuve qu'elles prenaient les hommes comme des sous fifres. Ils marchèrent durant une bonne demi heure en silence. Durant ce laps de temps elle avait pu analyser le comportement de ses femmes, leurs attributs et leurs façons d'agir. Jenny avait remarqué que cette grande blonde était leur chef et elle se disait qu'elle tenterait une approche une fois arrivé au village. Néanmoins ce ne fut pas le cas, car après avoir assisté horrifier à la décapitation d'un homme, Miliani prit Edward sur sa coupe pour l'emmener dans une sorte de grange. Elle tenta de le suivre, mais une autre femme, brune cette fois empêcha sa progression. D'un regard d'encouragement elle regarda son collègue partir et se concentra sur la personne devant elle. Son regard était vif et les traits de son visage pouvait facilement décrire son état d'esprit. Un mélange de supériorité, de nonchalance et de curiosité. Jenny n'aimait pas être regardée de la sorte, elle se permit de se racler la gorge et soutint son regard.

Citation :: « D'où venez-vous ? »

Sur le coup, elle bugua, cela avait été lancé avec un de ces tact !

"C'est........... une très bonne question. Et si nous allions parler de ceci plus en détail, dans un endroit plus... chaleureux ?....." fit-elle d'un large sourire avant de le perdre..... Jenny se gratta le nez et poursuivit. "Nous ne sommes pas des ennemis, est-ce que j'ai l'air de vous vouloir du mal ? Bon mon accoutrement peut vous sembler étrange, mais de là où je viens, c'est notre façon de s'habiller.... C'est plus pratique lorsqu'il faut faire de l'exercice. Vous ne trouvez pas que cela est mieux qu'une jupe ?" fit-elle en voulant détendre l'atmosphère par un trait d'humour.... qui tomba aussi vite qu'il était venu.

"Ecoutez... Nous venons d'une planète voisine.... On a détecté grâce à notre technologie que votre planète était viable, mais nous ne savions pas qu'elle était occupée. Nous ne cherchons pas à vous coloniser, loin de nous cette pensée. Nous sommes des chercheurs... nous essayons de rentrer en contact avec d'autres individus pour comprendre leur coutume et faire des échanges de nourriture.... Nous pouvons nous fournir en médicament. Vous devez souffrir de quelques maux ? Avec notre aide, si vous le souhaitez bien sûr, on pourrait trouver de quoi vous guérir."

C'est alors que le cri d'un homme se fit entendre à travers les portes de la grange... Gloups !

"S'il vous plaît ! je demande à ce que nous nous réunissions autour d'une table, nous répondrons à toutes vos questions, mais libérer les membres de mon équipe. Ils sont inoffensifs ! Je...... (c'est là qu'une idée lui vint, autant rentrer dans leur jeu) Je les ai bien éduqué... ils savent m'obéir, même si fois ils sont un peu dissipés."

Whispers in the Dark

Edward aurait vraiment mieux fait de se taire que tenter de parler avec les femmes qui les entouraient. C'est alors qu'une des Amazones autre que la blonde devant lui, prit la parole d'une manière assez colérique.

"Silence ! Comment oses-tu prendre la parole en notre présence, mâle !

Edward arqua les sourcils quand la jeune femme qui avait ouvert la bouche l'appela « mâle ». Sur quelle planète les Atlantes venaient-ils de débarquer ? Elle finit par s'avancer vers lui, pour lui mettre un violent revers de le main en pleine tête. Apparemment, cela déplut à la petite blonde qui semblait être le chef du groupe qui remit l'autre femme à sa place. Apparemment, elle préférait s'occuper personnellement du cosmologiste. C'est alors que l'ordre fut donné de les dépouiller de leurs affaires et de les attacher. Enfin, Jenny fut la seule à rester libre de ses mouvements. Bon ok, les deux militaires représentaient des menaces potentielles mais lui, Edward Griffin, petit cosmologiste. Il n'était pas méchant, juste agaçant. Mais apparemment, ces jeunes femmes avaient un gros problème avec les hommes. Une fois attachés les uns derrière les autres, le cortège prit la route jusqu'au village de ses demoiselles. Lorsqu'ils arrivèrent, tous les regards se tournèrent vers eux. Ils n'étaient vraiment pas les bienvenus. Le long du chemin, ils purent voir des hommes travaillant dans les champs, étroitement surveillés par quelques femmes au fouet facile. Mais où était-il tombé ? Un société matriarcale était loin d'être le meilleur endroit pour un homme. En chemin, ils purent voir en direct, la mise à mort d'un pauvre homme. Rapidement, sa tête se trouva détacher de son corps. Il venait directement de tomber chez les sauvages. Il y avait de quoi avoir peur. Edward tenait à garder sa tête sur les épaules. Puis, arriva le moment, où Edward fut séparer du reste du groupe. Les deux Marines furent emmener dans un bâtiment, tandis que Jenny resta avec une autre Amazone. L'astrophysicienne lui lança un regard d'encouragement avant qu'il ne la quitte. Le cosmologiste fut emmené par deux femmes plus la grande blonde, jusqu'à une sorte de grange. On le détacha mais cela ne dura pas longtemps. Il fut directement enchaîné au mur avec un peu de liberté de mouvement. Les deux jeunes femmes quittèrent l'espèce de grange, pour laisser l'Atlante et l'Amazone en tête à tête.

"Je te conseille de ne pas chercher à t'enfuir ou à t'en prendre à moi. Sauf si tu veux mourir".

« Oh, déjà les tutoiements. J'aurai préféré qu'on fasse un peu plus connaissances avant d'en arriver là. »

C'est alors que le jeune femme commença à fouiner dans les affaires de l'Atlante. Elle n'allait pas trouver grand chose d’intéressant pour elle. Rien qu'en entrant dans le village, il avait pu apercevoir que ces jeunes femmes n'étaient pas très évoluées technologiquement et sa tablette n'allait pas les aider à faire avancer les hommes plus vite au travail.

"Qui es-tu ?"

« Je l'ai déjà dit tout à l'heure. Nous sommes vos voisins. Bon, je vais commencer par me présenter. Je m'appelle Edward et je suis un cosmologiste... Pour faire simple, j'étudie les planètes. C'est comme ça que j'ai trouvé la votre. Très charmante planète, je dois bien vous dire. »

Edward aurait du savoir que les courbettes avec ce genre de femme était plus que inutile. La dernière fois dans la forêt, il s'en était prit une. Par la suite, il alla se coller le dos contre le mut et réussit à croiser les bras, malgré les fers qui l'entravaient.

« Maintenant, on fait quoi ? J'ai une idée. Nous allons jouer à une petit jeu. Je vais hurler de douleur pour faire croire à tout le monde que vous faites bien votre job de tortionnaire et comme ça, on pourra gentiment discuter. D'accord ? »

Sans vraiment attendre son accord, Edward hurla faussement de douleur. Il fallait vraiment dire qu'il cherchait les ennuis. Il finit par lui envoyer un large sourire mais en voyant la mine plus qu'énervée de la jeune femme, il se ravisa.

« Ne faites pas la tête. Je ne suis pas méchant. Ni les autres personnes qui sont avec moi. On ne cherche juste qu'à faire connaissance. Bon ok, vous avez un sérieux problème avec les hommes. Vous avez sûrement vos raisons mais nous, on ne cherche pas la guerre avec vous. Je serais d'avis à se que vous me détachiez et qu'on discute gentiment comme deux personnes civilisées. »

Invité

Shaylee n'y était pas aller par quatre chemins. Autant entrer directement dans le vif du sujet au lieu de tourner autour du pot pendant 107 ans. La jeune femme écouta attentivement ce que l'étrangère lui énonça. Ces remarques pour essayer de détendre l'atmosphère tombèrent rapidement à l'eau. Shaylee avait perdu son sens de l'humour alors qu'elle venait de perdre sa mère . Cela l'avait plongé directement dans l'âge adulte alors que ses amies riaient encore de leurs sottises. Parfois, elle se demandait si malheureusement elle n'avait pas grandit trop rapidement.

« Notre peuple n'a besoin de personne. Nous avons de très bonnes guérisseuses. Nous ne connaissons rien sur vous. Nous ne souhaitons pas mettre la vie de notre peuple dans vos mains. »

C'est alors qu'un cri d'homme vint de la grange où avait été enfermé le « chef » de la bande, qui avait été laissé au bon soin de Miliani. Un large sourire naquit sur les lèvres de Shaylee. Apparemment, Miliani devait bien s'occuper de lui et elle l'espérait de tout cœur. C'est alors qu'elle se retourna vers l'étrangère quand elle essaya de faire libérer son ami avec des paroles quelques peu maladroite.

« Aucun homme ne sera assis à la même table que notre reine. Ses hommes sont nos prisonniers désormais. Vous avez osez fouler notre terre. Seule notre reine décidera du sors de ses... hommes. Si ces hommes sont sous vote joug, cela ne devait pas tant se voir pour que mes semblables les aient emprisonnés de ma sorte. Si ces mâles sont dociles, ils n'auront aucun problème avec nous. »

Même docile, les Atlantes risquaient de passer un sale quart d'heure. Un homme restait un homme, même s'il venait de bien loin. Depuis des générations les Amazones détestaient les hommes et tout ce qu'il pouvait bien représenter. Ce n'était pas avec l'arrivée de ces étrangers sortis de nul par que cela allait changer.

Cet homme n'avait vraiment peur de rien en osant me provoquer. Qui était-il pour croire que je souhaitais faire connaissance avec lui ? Il n'était rien à mes yeux, un simple esclave bon à travailler. Je n'allais certainement pas lui faire l'honneur de le vouvoyer, aucun mâle ne devrait recevoir une marque de respect, d'où qu'il vienne. Ils étaient tous les mêmes, à se croire supérieurs à nous, à tenter de nous amadouer par la ruse, à nous faire plier par la force. J'avais combattu assez d'hommes dans ma vie pour savoir vraiment qui ils étaient. Et ils étaient tous identiques. Celui-ci ne faisait pas exception, même s'il venait d'ailleurs comme il le disait. Baliverne, je ne le croyais pas du tout. Une autre planète ? Et puis quoi encore ? Ces étrangers venaient sûrement d'un village lointain, là où aucune femme de ma tribu n'était encore allée. Dans une contrée inexplorée et non d'un autre monde. Je ne faisais pas partie des quelques Amazones qui étaient persuadées que d'autres peuples vivaient ailleurs. Pour moi, il n'y avait que nous et nos ennemis sur notre planète, et c'était déjà bien suffisant. Je pensais que nous étions enfin débarrassées de nos adversaires, cela faisait un moment que personne ne nous avait attaqué. Hélas, je m'étais trompée à cause de l'arrivée de ces étrangers. La menace venait maintenant de bien plus loin, et s'ils nous avaient découverts, d'autres arriveraient sûrement. Ce n'était pas grave, nous étions prêtes à les affronter. Et si nous devons mourir, au moins nous perdrons la vie en femmes libres du joug de ces barbares. Cependant, nous ne seront pas les seules à disparaitre, nos esclaves tomberont également sous la lame de nos épées ou par la pointe de nos flèches. Le mâle qui se trouvait en cet instant enchainé au mur, face à moi, serait un des premiers à mourir. Et de ma propre main. Tout ce que mon nouveau prisonnier récolta après m'avoir répondu fut un regard noir de ma part.

"Tu crois vraiment que je souhaite faire connaissance avec toi ? Tu n'es rien pour moi. Juste un esclave qui va servir les intérêts de mon peuple. Je ne fais pas connaissance avec des mâles".

Alors que j'examinais les objets que ces personnes portaient avant leur capture, mon interlocuteur reprit la parole pour m'expliquer qui il était. Il était très bavard celui là, je n'avais encore jamais vu ça. Je lui ai posé une simple question qui ne nécessitait qu'une courte réponse. Et lui, il ne faisait que parler, parler, parler. Un peu trop à mon goût. Quelques séances à labourer le champs sous les coups de fouet le feront taire. J'avais besoin d'une simple réponse, et non d'un récit. Ainsi, il s'appelait Edward, et il était un ... cosmologiste ? Il étudiait les planètes ? Je voyais clair dans son jeu, il tentait de me duper pour que je lui accorde ma confiance, et que je crois à ses mensonges. Il n'y arriverait pas. Je restais à ma place, tenant un des curieux objets dans ma main, tout en posant mon regard sur lui.

"Edward ? Quel nom vraiment étrange. Tu es bien le premier mâle que je croise qui prétend s'appeler comme ça. Et inutile d'essayer de m'avoir avec la flatterie en prétendant que ma planète est charmante, je ne te crois pas. Tu n'es pas un cosmo ... je ne sais plus. La vie sur d'autres planètes, ça n'existe pas. Tu viens d'ici, je le sais, alors cesse de me mentir pour essayer de m'amadouer. Alors ? De quel village viens-tu ? Loin des montagnes ? A combien de jours de marche ? Et combien d'hommes de ton peuple viendront vous secourir, toi et tes compagnons ? Si tu crois qu'ils réussiront à vous délivrer, tu te trompes, nous les vaincrons".

Je détournai le regard, reprenant mon inspection. Je tenais maintenant entre mes mains ce que je pensais être l'arme que les deux hommes avaient pointé sur nous. Etrange arme, j'essayai de comprendre son fonctionnement, la portant exactement comme ces étrangers l'avaient fait. J'étais très intriguée, mais je ne comprenais pas comment cette arme pouvait bien marcher. J'ignorais alors que j'avais dans les mains un objet capable de tuer n'importe qui d'une simple pression du doigt. Je ne mesurais pas le potentiel meurtrier de cette arme, ni sa dangerosité, ne sachant pas qu'un coup de feu pouvait partir accidentellement sans que je le veuille. Je fus à ce moment là interrompue par mon prisonnier qui venait de prendre ses aises en s'appuyant contre le mur, les bras croisés. Voilà que maintenant, il me proposa de crier de douleur pour qu'on croit que je le torturais. Ce n'était pas l'envie qui m'en manquait, et vu son comportement, j'aurais du probablement le faire depuis le début, il aurait sans doute moins été bavard, et plus enclin à répondre simplement à mes questions, au lieu de me raconter ce qu'il voulait. Mais voilà, j'avais appris qu'un esclave blessé et affaibli était totalement inutile, et bien que j'avais un penchant pour briser un homme par la force, tout comme eux le faisait sur les femmes par pur plaisir, je retenais mes gestes à chaque interrogatoire. Cela dit, ce mâle là commençait à dépasser les bornes. Et avant même d'ouvrir la bouche pour lui ordonner de se taire, mon interlocuteur se mit à crier assez fort pour qu'on l'entende de l'extérieur, avant de sourire, l'air satisfait. Espérait-il que je le félicite ? Il se trompait grandement. J'étais énervée, et je le fusillai du regard. Reposant l'arme sur la table, j'avançai de quelques pas vers lui, sans franchir la limite qui me permettait d'être hors de portée de lui.

"Tu veux vraiment te faire tuer, mâle ? Si ce n'est que ça, continue, et je mets fin à ta vie dans la minute qui suit. Comment ose-tu me demander de te détacher ? Tu n'as pas d'ordre à me donner. Ici, c'est moi qui commande. Je n'ai pas à obéir à un homme. Tu ne parviendras pas à me convertir à tes mensonges, c'est peine perdue. Tes compagnons et toi, vous ne cherchez pas la guerre ? Le simple fait de fouler nos terres, surtout par des mâles, est une déclaration de guerre. Et pour ça, vous allez payer votre affront. Vous travaillerez pour nous, vous serez nos reproducteurs, et si vous refusez de nous obéir, tes compagnons et toi, vous mourez. Suis-je assez clair ? Alors, range ton air faussement innocent pour me faire croire que tu es différent des autres, tu perds ton temps".

La fureur était palpable dans mon regard et dans ma voix, cet homme m'offensait, mais il ne gagnerait pas, il devait comprendre ça, c'était la première étape pour le briser. Sûre de moi, gardant mon yeux noircis par la colère sur lui, j'osai avancer de quelques pas dans sa direction, dégainant une de mes épées de son fourreau. Avec assurance, je la brandis vers lui, la pointe de ma lame touchant sa gorge. J'étais maintenant proche de ce mâle, mais je ne craignais rien de lui. S'il osait faire un seul geste, mon épée traverserait la peau fine de son cou avant même qu'il ne parvienne à me neutraliser. Ce fut toujours en le transperçant du regard, lui prouvant ainsi mon énervement, que je repris la parole et le menaçai, baissant la voix presque dans un murmure.

"Et si tu tiens à ta langue, je te conseille de ne pas parler inutilement. Me suis-je bien faite comprendre ?"

Cette amazone était aussi buté qu'un âne ! Même si elle pouvait comprendre leur fonctionnement, c'était à l'extrême... Elles étaient toutes des arriérées et ne connaissait pas l'égalité des sexes. Ok, il y avait de gros salopard sur Terrre et ailleurs, mais ce n'était pas une raison pour en faire une généralité.

Citation :: « Aucun homme ne sera assis à la même table que notre reine. Ses hommes sont nos prisonniers désormais. Vous avez osez fouler notre terre. Seule notre reine décidera du sors de ses... hommes. Si ces hommes sont sous vote joug, cela ne devait pas tant se voir pour que mes semblables les aient emprisonnés de ma sorte. Si ces mâles sont dociles, ils n'auront aucun problème avec nous. »

"Disons qu'on est égaux, c'est pour cela qu'on est habillé de la même sorte... Néanmoins cette troupe est sous mon commandement et je compte bien repartir avec eux de gré ou de force.... Je souhaite m'entretenir avec votre reine, vu que vous n'êtes que le porte parole" fit-elle en relevant son menton, pour se donner bonne prestance. Non mais oh ! Si elle savait se montrer hargneuse, Jenny aussi ! Et entre femmes, elles n'allaient tout de même pas se battre... quoique des femmes entre elle, était parfois plus ingérable que deux hommes ensemble.... C'est alors qu'elle fut amener jusqu'à la reine. Voyant les autres s'agenouiller, Jenny soupira un "c'est pas vrai", avant d'obtempérer et de faire la même chose.

"Bonjour chère Reine"

**quelle entrée en matière dis donc
- te moque pas de moi, je suis née au 20e siècle, pas au 17e
- esperons qu'elle ne te coupe pas la tête !
- t'arrête de te moquer ! en plus c'est dans Alice au pays des merveilles cette réplique
- et ben pour ici ça sera remixé au pays des amazones !
- nianiania**

La reine avait été mise au courant de la situation grâce Shaylee qui lui avait tout expliqué en messes basses.

"Pourquoi êtes vous venu jusqu'à cette contrée, quel est votre but ?"

"Si je peux me le permettre dois-je vraiment vous le dire.... ma reine" s'attarda-t-elle à dire. "Votre bras droit n'a pas voulu m'écouter et si je ne peux clamer mon innocence et celle de mes compagnons sans que tout soit déjà jouer d'avance. C'est à dire que vous ayez décidé de mon sort, sans même m'avoir écouter. Je ne vois pas ce que cela pourrait servir."

C'était peut-être risqué de parler ainsi à une Reine, mais n'y avait-il pas une part de vérité. Autour d'elle, les autres femmes avaient l'air "outrée" de la parole de la scientifique. Alors que toutes faisaient des messes basses, Jenny sentit la situation tourner vinaigre jusqu'à ce qu'un:

"SILENCE !" déchire tout ces éclats de voix.

"Vous avez du caractère... j'aime cela. C'est une marque de courage face à l'ennemi. Cependant qui vous dit que nous sommes vos ennemis ? J'accorde que venir avec trois hommes, des êtres répugnants, est un affront majeur. Mais je suis curieuse d'entendre votre version de la situation. Et si vous m'apporter la preuve de ce que vous avancer, je serais peut être clémente.... "

**Woh, Merci, il ne fallait pas.. quelle pression maintenant, si on se sort d'ici, ce cher Griffin va m'avoir à ses basques**

"Oh, je ne me suis pas présentée, je suis Titania, Rein des Amazone et descendante direct de la lignée royale. Et vous quel est votre nom ?"

Jenny ravala sa salive, c'était à elle de jouer maintenant, en espérant qu'elle ne fasse pas tout capoter.

"Enchantée.. Moi c'est Jenny... Nous sommes des explorateurs et en quelques sortes nous sommes voisins.... Pas d'une autre de vos contrées, non, mais un voisin intersidérale. Je ne souhaite en aucun cas offenser vos croyances, mais il n'y a pas que sur cette planète qu'il y a de la vie, d'autres planètes l'ont vu naître. Si vous avez entendu parler des Anciens, nous sommes leurs descendants et nous vivons sur Atlantis. Nous essayons d'en apprendre plus sur leurs histoires, leurs coutumes... et leurs technologies. D'habitude nous venons grâce à la porte des étoiles, mais votre planète n'en possède pas, c'est pour cela que nous sommes venus à bord d'un vaisseau spatial. Il est d'ailleurs situé dans la clairière non loin de chez vous, en mode furtif et donc non visible. Mais si vous me ramenez là bas je pourrais vous prouver ma bonne foie."

Elle eut un blanc pour reprendre.

"Nous sommes en quête d'alliés ou de peuple qui serait ouvert à des échanges que cela soit en nourriture, en technologie, en terme de santé... Mais nous pouvons nous accorder sur bien des domaines. Si nos peuples s'allient, on pourrait être d'une aide précieuse si les wraiths font une selection"

Elle mit un blanc, au moins avec les wraiths cela leur parlait ! non ?

"Nous possédons des armes, beaucoup plus puissante que vos épées et vos arc... Ces armes même que vous nous avez retirer.... C'est un choix à faire, soit vous acceptez, soit vous refusez et nous partirons sans revenir.... Mais sachez que si jamais l'un de mes hommes est torturé ou même tué... Notre accord ne sera plus valable et nos comptes devront se réglé d'une autre manière..."

Whispers in the Dark

Invité

Shaylee avait vraiment l'impression de rêver. Cette étrangère osait dire que les femmes et les hommes étaient égaux. Rien que l'idée la répugnait au plus haut point. Les hommes sont et seront toujours des êtres inférieurs. Pourquoi essayait-elle de prouver le contraire. Cela était perdu d'avance de toute façon. Mais très de bavardage, la Reine attendait surement de recevoir cette femme. L'information avait du lui parvenir jusqu'aux oreilles. Shaylee l'accompagna jusqu'à un "bâtiment" un peu plus grand que les autres. Vu la scène qui se déroulait, on se serait presque cru revenir au temps des rois. Les personnes qui étaient dans la pièce firent une sorte de révérence devant la Reine. Shaylee fit de même, suivit de près par Jenny. Si elle ne voulait pas l'offenser, elle avait bien fait de suivre la conduite des autres jeunes femmes. La maitre d'arme s'avança vers la Reine pour lui expliquer plus en détails la situation, à voix basse. C'est alors que la conversation commença entre la reine et l'étrangère.

Shaylee écouta attentivement les dires de la jeune femme. Elle lui lança un regard plus que noir quand jenny lança à la reine qu'elle n'avait rien voulu écouter. Si Shaylee avait écouté mais elle n'avait pas cru ce qu'elle venait de lui dire, il y avait une nuance à cela. Puis, elle réitérait en disant qu'elle venait d'une autre planète. Elle souhaitait persister dans ces mensonges. Les Amazones savaient bien qu'il n'y avait pas d'autre vie ailleurs. Seul les peuplades alentours venaient de temps en temps leur rendre visite, que ce soit diplomatique ou pour faire du commerce. De plus, elle parlait d'un vaisseau, une chose volante dans le ciel. A croire que tout cela sortait de son imagination. Pour un peuple comme les Amazones, cela leur semblait plus que irréaliste.

C'est alors qu'elle vint à parler de Wraiths. Quel était cet étrange mot ou plutôt nom à en déduire. Elle délirait complétement cette étrangère. Shaylee était vraiment du genre à ne croire que ce qu'elle voyait. Il fallait espérer que la Reine soit un peu plus coulante sinon les négociations allaient être rudes.

"Notre peuple a toujours vécut sans aide. Vous dites venir d'un autre monde. Montrez nous la preuve de ce que vous avancez. Pour votre... vaisseau, je veux le voir. Certains de mes sujets vous accompagneront. Et pour vos... hommes, ils sont nos prisonniers vu que vous avez fouler notre territoire. Vos menaces ne changeront rien."

Un léger sourire naquit sur les lèvres de Shaylee. La Reine était d'accord avec ce qu'elle pensait. L'Amazone avait déjà sa petite idée sur l'utilité des nouveaux esclaves que Miliani avait ramené.

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