Remnants

John continua sa folle course à travers la forêt, essayant de s'arrêter un minimum de fois pour ne pas se faire rattraper par la Genii, certainement à sa poursuite à l'heure qu'il était. A quoi bon lutter et courir ? Franchement ça ne servait à rien. Mais le militaire ne voulait pas perdre espoir pour le moment. Il continua à avancer toujours en entendant des bruits sortant de nulle part. Il courait de plus en pluis vite pour échapper à... on ne savait quoi. Peut-être à rien. Mais ne faisant pas attention à où il mettait les pieds, il s'ne prit un dans une racine dépassant du sol et trébucha. Il attérit à plat ventre sur le sol, écrasant par la même occasion sa main ce qui lui arracha un léger cri de douleur. Essayant de se calmer, il se redressa mais resta scotché en voyant ce qu'il avait devant lui. Nore célèbre Canadien se tenait devant lui. Il était vraiment en train de rêver.

"Rodney ?"

"Franchement John, tu as vu dans quel état tu t'es encore mit. Tu cherches toujours à te fourrer dans un pétrin pas possible."

"Mais je..."

"Ya pas de mais mon grand."

John ne comprenait plus ce qui se passait. C'était trop confus pour lui. De plus, sa tête lu tournait de plus en plus et n'aidait pas à la réflexion. Soudain, John ecarquilla les yeux en voyant qui arrivait par derrière. Il n'eut même pas le temps de prévenir "Rodney" du danger. Un Genii armer d'un couteau, attrapa Rodney et l'égorgea d'une oreille à l'autre. Une fois le Canadien à terre, le Genii partit en courant dans les bois. Pourquoi ne l'avait-il pas attaqué ? John se traina jusqu'à l'endroit où était McKay, gisant dans une marre de sang.

"Non, c'est pas possible."

Et en effet, ce n'était pas possible. Soudainement, l'illusion disparut. Plus de Rodney, ni de marre de sang. Pour lui, il perdait vraiment les pédales, mais il avait su la vérité, tout aurait été autrement. Remettant un maximum ses idées en place, il repartit dans la forêt.

Never Not Love You

You changed, you changed my life for good... I fell, but it felt more like flying... We did, did everything we could... But sometimes love loses to timing

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Les sbires de ce cher Koyla avancait par groupe de deux... et l'un de ces groupes était assez proche du militaire. Tout en avancant avec leurs sens en alerte, ils continuérent.

"J'espères qu'on va le retrouver sinon le patron, va nous filer une sacrée correction"

"Moi je me souviens bien de la derniere ça ma valut presque une marque au fer rouge sur ma langue"

L'autre grimaca et ils continuérent. C'est là qu'il entendire un cri de douleur non loin. Après avoir échanger un regard, ils accoururent vers le bruit c'est là qu'il vire John non loin en train de trotiner si on pouvait dire ca comme ça. Les geniis se séparérent pour l'encercler et ils s'approchérent. Koris, l'un des geniis qui avait prit le flanc droit... n'était plus à quelques mètres de ce dernier, tapis derrière des buissons. Malheureusement au moment où il allait l'intercepter, sa radio se mit à grésiller.

//Koris, ici Trinas (super les noms), le Boss est arrivé au lieu dit.. Il m'a demandé d'aller surveiller la porte, juste au cas où.//

//Je suis en mission je te signale... Ou se trouve la porte déjà ?//

//Je me demande comment t'as fait pour devenir militaire. Au sud de ta position actuel et à 11h.. T'as vraiment pas lu le plan qu'il a donné. Fin de transmission.//

Oui les geniis étaient des cons, mais ce n'est pas de leur fautes, c'est dans leur géne.. cependant ce petit interméde avait donné largement l'occasion à sheppard de s'abritait et lorsque Koris se leva pour viser Sheppard, il n'y avait plus personne ...

John avait reprit sa route. Mais au fur et à mesure de son avancement, il se faisait rattraper par les hommes de Kolya. Ils étaient si prêt, qu'à chaque fois qu'il se retournait, il les voyait sur ses talons. Alors que l'un d'entre eux s'apprêtait à l'avoir en le visant de son arme, sa radio se mit en route par miracle pour le militaire. Il alla se réfugier derrière un tronc d'arbre juste à temps. D'où il était, il pouvait entendre la conversation. Maintenant, il savait en gros où était la Porte des Etoiles. La communication terminée, le Genii se remit en quête du militaire vu qu'il ne le voyait plus plus. John regarda tout autour de lui pour trouver de quoi accueillir le garde. Ce qu'il trouva assez rapidement. A ses pieds, se trouvait une assez grosse branche. Pas assez pour le tuer mais bien assommer son assaillant. Il attendit qu'il soit bien à sa hauteur pour lui donner un violent coup derrière la nuque, ce qui l'assomma pour de bon. Sûr qu'il soit bien dans les pommes, John ramassa son arme et sa radio, pour connaitre l'avancement des recherches. S'il avait réussit à un avoir un, l'autre ne devait pas être bien loin. Il fallait mieux rester prudent pour le moment. Il reprit sa route en changeant un peu de cap, écoutant ce que le Genii avait dit précedemment.

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Le copain de Koris arriva une bonne demi heure plus tard, à l'endroit ou ils devaient se retrouver, mais malheureusement, Koris n'arriva pas. Mais où pouvait-il être ? Il tenta alors de l'appeler par radio.

//Koris, ici Deskar, je pourrais savoir où t'es ? On a déjà 10 minutes de retard sur le timing.. Les autres équipes n'ont rien trouvé..//

Aucune réponse.

//T'es en train de te faire un plaisir ou quoi ? le boss va piquer sa crise, alors dès que tu daignes me répondre tu me fais signe. Avance la porte, tout le monde va se retrouva la bas dans moins d'une heure. terminé//

Dès à présent, il devait faire vite. Si tous les Geniis se donnaient rendez vous à la Porte, il n'allait pas réussir à rentrer sur Atlantis. Il fit de son mieux pour accélérer le mouvement. Après quinze longues minutes de marche, il arriva enfin en vue de la Porte des Etoiles. Enfin sauvé. Regardant tout de même de tout les côtés avant de se lancé, il ne sentait pas rassuré. Les Geniis n'étaient pas encore arrivé alors qu'ils avançaient plus rapidement que lui. Passant outre ce léger détail, il avança à découvert vers le DHD...

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Koyla avait bien fait de donner cet ordre là, au moins cela avait fait accélérer le pas à ce cher Sheppard. Koyla était seul et épier par derrière un buisson. Lorsqu'il entendit du bruit, il se tappit un peu plus jusqu'a voir une silouhette vêtue de noir arrivé. Pas besoin d'être devin pour deviner qui c'était. Il le laissa espérer, se mettre dans l'idée que tout ce "petit" calvaire était fini et qu'il pouvait retourner parmit les siens.. mais tout ceci n'était qu'illusoire et Koyla le savait. Mais voir sa victime aussi naïve, l'excitait d'avantage. Puis tel un chasseur, il commenca à s'avancer, mais ne voulant le poignarder près de la porte, il fit exprès de faire quelques bruits pour attirer son attention. Et il n'eut pas a attendre longtemps pour que Sheppard morde à l'hameçon, à croire qu'il se ramolissait avec tout ce sang perdu. Une fois à l'abri des regards, il avanca le plus dicrétement possible mais avec une certaine rapidité. Et là.. tout se passa très vite. Koyla était armé d'un couteau de taille moyenne, avec une lame aussi tranchante qu'une lame de rasoir. Une lame froide sans vie, mais à double tranchant où de fines dents étaient déssinés. Ainsi lorsqu'il retirait le couteau, cela ferait un douleur suplémentaire. Il posa sa main sur lépaule du militaire pour le retourner d'un geste vif.. il ne laissa pas le temps au militaire de réagir. Koyla dégusta durant une fraction de seconde ce regard supris qu'affichait le militaire avant d'enfoncer d'un geste brusque et violent le couteau dans le bas ventre du militaire. Ce coup avait transpercer son gilet tactique (mauvais qualité) et s'enfonçait petit à petit en lui. Sa main tenait l'épaule droite de John pour le maintenir durant tout son traitement barbare... mais qui lui était complétement égal. Donnant un autre coup, il enfonca de 3/4 la lame, puis il regarda Sheppard qui était en train d'agonir petit à petit. Doucement il s'approcha de l'oreille du militaire.

"Je vous l'avais dit que vous ne vous en sortirez pas vivant... cette fois ci.. comment vous dites déjà ? ... Ah oui ! J'ai gagné. Ce qui est triste, c'est que vous ne reverez jamais les gens que vous aimez. Et surtout vous périrez avec tous vos mensonges, non dit. Et toutes les fautes que vous ne pourrez jamais réparer.. S'en est presque triste tout ceci."

Sur ce il remonta la lame tranchante comme un couperet un peu plus dans l'abdomen du militaire.. il voulait le voir essayer de crier alors que son souffle était coupé. L'entendre gémir de douleur, de souffrance.. un son si délicat à l'oreille.. Entendre sa respiration saccadé, éffreiné, ses suffoquements et ses prises d'air obsoléte, qui est tellement plaisant à l'oreille... Ce regard perdu, emplie de détresse, de peur, d'affolement, de désarroi.. ce regard qui vous dit d'arrêter, de stoper, de suspendre cet acte odieux, horrible, qui vous fait mal comme si on vous jettez au feu vivant. Koyla voulait voir à travers ses traits de visage ses supplications, il voulait voir sa crainte, qu'il l'implore muettement d'arrêter.. Entendre les gargouillis de sang qui pourrait derferler dans sa gorge.. C'est ainsi qu'il remonta de nouveau d'un coup sec cette fois ci, la lame. Le gilet l'empêchant d'aller à sa guise, mais Koyla arriva à sa fin tout de même. De là où il était, il pouvait sentir le souffle court du militaire, ce qui l'emplissait d'une grande joie et d'un énorme plaisir jubilatoire. Il était complétement impassible à la douleur de John et n'éprouvait aucune empathie, il savourait juste ce moment avec allégresse. Une fois qu'il eut finit de jouir de ce spectacle si sublimement mené, il eut un sourire mauvais envers le militaire tout en le fixant dans le blanc des yeux... yeux où il sentait cette lumiére de vie s'éteindre en lui. Puis il retira tout aussi brutalement la lame avant de le pousser légérement sur le côté où il s'éffondra instantanément. Le genii rangea sa lame dans son étui et s'accroupit près de John qui était en train d'agoniser.

"Je transmets mes sincéres condoléances à votre famille... et à votre descendance.. qui sait"

Une fois dit, il se releva et fit quelque pas en marche arriére se delectant du spéctacle une derniére fois, gravant cette image en mémoire pour ne jamais l'oublier. Puis il se retourna et se dirigea vers le DHD ou il composa une adresse, par radio il prévint ses hommes qu'il partait en avant et qu'ils n'avaient plus qu'à la réjoindre. Puis il traversa la porte, très vite suivit (5minutes)des gardes qui n'étaient pas très loin dérrière. Ils composérent l'adresse et s'en allérent comme ils étaient venus.

John n'était plus qu'à deux doigts de toucher sa liberté mais, on l'en empêchant encore une fois et peut-être la dernière fois. Alors qu'il se dirigeait toujours vers le DHD, il entendit des bruits suspects. Il s'arrêta pour faire un rapide tour d'horizon, mais il aurait mieux fait de se retourne complètement pour voir qui arrivait derrière lui. En l’espace de quelques secondes, il sentit une main se poser sur son épaule et le retourner vivement. Il eut juste le temps que son cerveau comprenne, même en tournant au ralenti, qu’il s’agissait de Kolya, mais il n’avait pas analysé que ce dernier, dans un geste tout aussi vif, le poignarda sans état d’âme. Sur le coup, le militaire fut presque surprit du revirement de situation. Il ne s’était pas attendu à une telle chose. Il était pétrifié sur place. Sa respiration devenait de plus en plus saccadée. De plus, chaque bouffée d’air qui rentrait dans ses poumons le faisait souffrir d’avantage. Alors qu’il aurait pu essayer de ses dégager, il resta là, passif devant cette macabre scène. Pour lui, tout était finit, alors pourquoi lutter d’avantage alors que la guerre est perdue. Kolya avait réussit en premier à l’achever.

Le militaire ne pu que déguster (ironique). Il pouvait sentir chaque cran du couteau rentré en lui. Cette maudite lame si froide, si impersonnelle, qui osait venir déchirer les chairs du militaire. Etant très affaibli par la perte énorme de sang, il aurait bien tourné de l’œil plus tôt que prévu. Peut-être pour ne jamais les rouvrir. Il releva doucement la tête vers le Genii et lui lança une espèce de regard noir mélangé avec des éclairs de supplications d’arrêter.
Alors que le Genii remonta sa lame pour faire encore plus de dégât, John ne put s’empêcher de gémir de douleur. Une douleur de plus a ajouté à son calvaire de la journée. Puis, il réitéra la même chose quelques temps après. Autant remonté d’un seul coup pour en finir un peu plus vite avec la vie. Cette idée avait traversé l’esprit plus qu’embrumé du militaire. Puis, quand le Genii enleva assez brutalement la lame de son couteau avant de pousser le militaire sur le côté, ce dernier tomba sur le sol, toujours conscient mais pour combien de temps. Il réussit à se tourner sur le dos tandis que le Genii s’accroupit à côté de lui.

"Je transmets mes sincéres condoléances à votre famille... et à votre descendance.. qui sait"

Le militaire, le souffle court, leva les yeux vers le Genii, tout content de lui. Alors que se dernier commença à se relever, John fut prit d’une toux l’obligeant à se tourner sur le côté. Du sang commençait à s’écouler de sa bouche. Pas bon signe du tout. Il avait du toucher un organe. John ne fit même pas attention lorsque Kolya s’éloigna pour fuir par la Porte des Etoiles une nouvelle fois. Il en avait rien à faire de toute façon, il allait finir ses jours, allongé sur l’herbe, se vidant de son sang de tous les côtés. Même quand les autres Geniis arrivèrent et passèrent la Porte, il ne les entendit même pas. Plonger dans sa tête, plusieurs choses se bousculaient et provoquaient même un bouchon. On dit que quand on meurt, on voit les meilleures choses de sa vie défiler devant ses yeux. Peut-être était-ce vrai après tout. Il revoyait à tous les bons moments qu’il avait déjà vécut dans sa vie, surtout avec Jenny et Mégane. Oui Mégane !!! S’était ça le déclic pour lui. Il devait continuer à vivre pour elle. Il n’avait pas envie de la laisser seule avec Jenny. C’était sa fille et il devait être à ses côtés pour elle. Rassemblant ses quelques dernières forces qu’il lui restait, il réussit à ramper jusqu’au DHD, laissant derrière lui une traînée de sang. Une fois devant, il se cramponna dessus pour se relever et composa l’adresse d’Atlantis. Après avoir composer son IDC, il avança non sans trébucher vers la Porte des Etoiles, avant de la traverser.

à Atlantis, Porte des Etoiles

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