Merde qu'est ce qui s'est passé? [PV]

Le Dr Knightley avait été sollicitée pour une opération en urgence sur un jeune homme. Lorsque le brancard arriva dans le bloc opératoire, elle fronça les sourcils en voyant qu'il était habillé en femme. Qu'est-ce que c'était que c'était encore que ça. Secouant la tête, elle se resaisit et commença à demander le bilan des scans et de l'IRM. L'infirmière lui fit un compte rendu complet et Kylee prit une radiographie pour observer l'étendu des dégâts. Ce n'était pas bon. Oliver était sujet à un traumatisme cranien moyen, c'est à dire qu'il y'avait des contusions cérébrales ayant engendré un oedème compressant la partie supérieure de son cerveau.

"Bon, on opère, préparez le et rasez moi cette zone pour que je puisse accéder à l'oedème pour le dimuner. Dites à l'anesthésiste de préparer une perfusion de diurétique. Le traitement permettra de continuer l'effet de résorption de l'oedeme. Espérons qu'il n'y est pas d'autres surprise une fois à l'intérieur."

L'opération dura près de 3h avant que le jeune technicien soit mis hors de danger. Kylee s'était rendu par la suite à son bureau où Jenny l'attendait de pied ferme. C'est là que la scientifique répondit à l'ensemble de ses interrogation. Quelle belle histoire. Ou pas. Un malade impulsif se baladait dans les couloirs de la Cité. Jenny lui expliqua qu'une enquête était en route et que Lorne était sur le dossier. A contrario Knightley lui expliqua qu'Oliver avait bien réagit à l'opération et qu'au vu de ses caractéristiques physiques, de son excellent bilan de santé avant l'agression et de son âge, il y'avait 90% de chance qu'il s'en sorte sans séquelles. Juste un petit mois d'arrêt et des bilans réguliers. Le seul soucis était de savoir s'il n'y avait pas eu de séquelles cérébrales, mais ceci serait vérifier à son réveil. Deux jours plus tard après que les sédatifs eut finit de faire leur effet, une infirmière lui indiqua que la Belle au Bois Dormant était parmis eux. Kylee entra alors dans sa chambre.

"Bonjour, Je suis le Dr Kylee Knightley. Vous avez été amené ici après vous avoir fait agresser en zone inexplorées. Vous vous en sortez bien, votre oedéme cérébral a été pris à temps et il ne devrait pas y avoir de séquelles. Votre bandeau vous sera retirer d'ici quelques jours... et je dois m'assurer que vous n'avez pas de perte de mémoire et que vous réagissez bien aux tests. Si vous permettez..."

La neurologue sortit une petite lampe torche et l'alluma en direction de se yeux. Ses pupilles réagissez normalement. D'un geste doux, elle releva le menton de ce dernier pour observer ses prunelles. Non ses yeux n'étaient pas rouges, il n'y avait donc pas d’hémorragie. Elle fit vaciller ses doigts de gauche à droite tout en lui demandant ce qu'il se souvenait et à première vu, la mémoire immédiate n'avait pas été touché.

Citation :

« Qu’est ce qui m’est arrivé ? Et qui m’a trouvé ? Madame Sheppard je devais la retrouver elle doit se demander où je suis passé. Qu’est ce qui s’est passé bordel pour que je sois dans cet état. »

Kylee voulut répondre à son interrogation mais fut coupé par sa prise de lucidité. A cette révélation de souvenir, le jeune homme se mit à s'agiter, son rythme cardiaque augmenta et son cardiogramme s'emballa.

"Hey ! Du calme ! Si vous voulez sortir vite d'ici, il va falloir se montrer coopératif et m'obéir au doigt et à l'oeil. Je ne suis pas réputé pour faire des faveurs, surtout lorsqu'il s'agit de la santé de mes patients." dit-elle d'un minois autoritaire. Comme quoi ce petit bout de femme pouvait se faire respecter car Oliver sembla s'assagir et se renfoncer dans son oreiller.

"Bien. Procédons par étape. Uno, cela fait deux jours que vous êtes à l'infirmerie, je vous ai mis sous sédatifs constants le temps que le plus gros de l'odéme diminue de volume. Chose faite. Vous ne semblez pas souffrir de troubles de la mémoire et vous êtes plus alerte et vif que certains militaires sous cette base. Secondo, Jenny est au courant de votre état de santé, elle est déjà venue 2 fois. C'est elle qui vous a trouver en zone inexplorée, à temps. Tertio.. Tenez-vous tranquille, je n'aimerais pas refaire vos points de suture. Quatro, vous devez ressentir comme une gueule de bois, c'est normal, si vous désirez j'augmente votre dose de morphine... ?"

Après son laïus, elle tapota sur l'avant bras de son patient en lui faisant un joli sourire. Son visage était redevenu aussi angélique qu'un bouton de rose ouvert à la rosée du matin. Bref, fallait pas chercher des crosses à Mme Knightley.

"Ah et j'oubliais, d'ici une semaine vous pourrez regagner vos quartiers et je vous ai mis en arrêt pour un mois, renouvelable."

Sa mine devint grave.

"Vous souvenez vous de la personne qui vous a agressez ? Est-ce que vous voulez que je contacte quelqu'un ? Un ami ? Une petite copine ?" dit-elle innocemment.

Ok, Kylee avait montré son côté grande dent, mais cela avait été dans l'intérêt de son patient. Il fallait vraiment avoir à l'oeil les personnes qui avaient subi un trauma cranien. La situation pouvait être stable et d'un coup viré au cauchemar. C'est pourquoi, elle vérifiait ses constances et étaient en train de planifier sur sa tablette une batterie d'examen dont le but était de stimuler le rouquin afin de noter ses fonctions sur une échelle de 1 à 10. C'est alors qu'il lui répondit. Tiens pour un technicien, il agissait comme un militaire, à vouloir tenir la douleur et rester maître de lui. Des maniaques du contrôle. Oliver en serait-il l'un des leurs ?

"Très bien, pas de morphine dans ce cas.. et j'avertirais Jenny, une fois que je vous aurais fais passer quelques examens de routine. Scanner, prise de sang, et quelques tests de fonction."

C'est alors qu'il enchaîna sur le peu de souvenir qu'il avait malheureusement concernant l'agression. Mais ce qu'il avançait, ça, Kylee le savait déjà. Ce n'était pas une femme qui avait fait ça, quoique Teyla aurait très bien pu lui mettre une rouste. Mais elle ne la voyait pas faire ce genre de chose. Non cela devait encore être un taré qui traînait sur la Cité. Depuis le temps qu'elle faisait partie de l'expédition, elle en avait côtoyer pas mal: Bad John, le jumeau maléfique du Colonel provenant d'une autre dimension, Alexy Novak membre du CIS.. Il y avait toujours aussi son collègue Adrian Connors.. pourquoi est-ce que ça ne serait pas lui ? Le dernier vestige d'une époque passé bien trop frustré et préférant faire ses coups en douce juste pour le plaisir ?

Citation :

« Vous avez découvert quelque chose pendant que j’étais inconscient ? Il doit y avoir une enquête ouverte non ? Tout est si flou alors que je sais que c’est important… Je suis désolé…»

Kylee baissa le regard sur le technicien, celui-ci triturait sa tresse par nervosité. Son regard hébété et sa mine pantoise, lui serra le coeur. Sur ce, elle se racla la gorge.

"Les enquêtes sont malheureusement pour la police. Des crimes ont déjà été commis ici dans le passé, des agressions sans qu'il n'y ait de coupable d'inculpé. Demandez à Jenny, elle pourra vous dire comment ses anciens quartiers ont littéralement explosé à coup de dynamite, où comment le Colonel Sheppard est revenu avec des blessures graves du continent alors qu'il était accompagné uniquement d'une personne.. Néanmoins Jenny a demander à Lorne de jeter un oeil sur les caméras de surveillance. Le problème est que dans les zones inexplorées, il n'y en a pas, il faut donc retracer le chemin et cela prend un peu de temps. Mais ne vous prenez pas la tête maintenant. Vous allez devoir vous concentrer sur les exercices que je vais vous faire faire."

C'est là qu'un son se fit entendre. Un ventre affamé. Kylee eut un petit rire cristalin, digne d'une petite souris, caractéristique de la doctoresse.

"Ou peut être après un petit encas"

Elle sortit de sa poche une barre de céréales.

"Tenez en attendant.. je demanderais à l'infirmière de vous mettre double ration"

Sur ce, elle prit le fauteuil roulant et demanda à Oliver de s'y mettre, aider bien entendu de la jeune femme.

"C'est moi qui vous emmène dansez ce soir" dit-elle en l'emmenant en salle d'examen.

[HJ: je te laisse décrire les examens et revenir à ta chambre ;-)]

Kylee eut un petit rire de souris au creux de son oreille, avant de se redresser et de pousser la chaise roulante, direction la salle d'examen. Elle l'aida à se relever pour lui faire passer un scanner lantien. Les faisceau lumineux quadrillèrent le jeune homme. Son corps allaient bien, il n'y avait pas de lésion interne, seuls les bleues allaient résider et le faire souffrir durant encore une bonne semaine. Par la suite, elle l'entraîna à part et ferma le rideau. Kylee fouilla dans l'armoire et revint avec des sortes de capteur, elle mit un petit gel dessus et les plaça de chaque côté des tempes du jeune homme (à la doppelganger).

"Ces capteurs vont m'aider à voir comment votre cerveau réagi aux différents stimulis"

S'en suivit une série de test, passant de voir des images et à les décrire de plus en plus rapidement, à des tests moteurs, d'équilibre, de réflexe. Ce genre d'examen pouvait semblait bête mais pour quelqu'un venant de sortir du coma, cela pouvait être assez fatiguant. Au final, elle retira les patchs et tapota sur sa tablette. Au final, elle lui fit un sourire avant de le ramener à sa chambre ou l'infirmière lui avait déposé un plateau repas. Tandis qu'il se réinstallait, elle regarda à nouveau les résultats.

Citation :

« Alors doc j’ai réussi mes examens d’entrée ? »

"Je crois bien que... (mine grave), vous allez pouvoir sortir d'ici demain soir, mais vous devrez venir me voir une fois par jour et dès que vous avez des vertiges ou ce genre de chose. Félicitation" dit-elle d'un clin d'oeil avant de sérrer la tablette contre sa poitrine. C'est alors qu'un bruit se fit entendre derrière elle. En se retournant, elle remarqua une tête bien connu avec un beudon rebondit. Un grand sourire naquit en voyant Jenny et son futur neveu.

"Je vais vous laissez vous avez de la compagnie"

Kylee s'avança alors vers la scientifique tout sourire avant de lancer un "heyy" enjoué et de se permettre de lui toucher de sa main son ventre, le frottant.

"Comment va mon futur neveu ? pas trop fatiguée en ce moment ?"

Puis elle retira sa main et fit un geste avec son pouce à l'arrière pour désigner le technicien.

"Drake est réveillé, son état est stable, il n'y a pas de sequelles physique et il a toute sa mémoire. Avec du repos, il pourra normalement sortir demain. Je te laisse et quand tu auras fini, passe me voir a mon bureau, j'ai quelque chose à te montrer"

Elle lui fit un clin d'oeil avant de presser l'épaule de Jenny, puis de s'en aller.

Durant ces deux jours Jenny s'était affairée auprès du corps militaire. L'avantage d'avoir le statut d'épouse du leader militaire conféré quelques droits. C'était surtout dû au fait qu'elle côtoyait malgré elle pas mal de personnes du contingent militaire et elle s'était créée ses contacts au fur et à mesure des années. Après tout 10 ans sur une base, ça forge des liens. C'est donc ainsi qu'elle avait passé en revu avec Lorne l'incident. Tout deux étaient redescendus dans les zones inexplorées pour trouver des indices, mais l'endroit était aussi clean qu'une chambre aseptisée. Rien n'avait laissé au hasard. Soit celui qui avait fait ça était un pro et ne laissée aucunes traces ou alors cela voulait simplement dire que l'agresseur était venu faire le ménage. Lorne avait alors évoqué les caméras de sécurité, mais Jenny était démoralisée. S'attaquer au caméra de sécurité c'était mission impossible, celui qui avait préparé ça avait du se protéger avec une capuche et avait du préméditer ceci. Ou alors il avait incroyablement de chance. Et Dieu sait comme les psychopates ici avaient de la chance. La scientifique se souvenait encore d'Adrian et de son agression envers sa personne dans les laboratoires. Elle avait réussi a enregistrer la séquence avec la caméra de sécurité mais bizarrement quand elle avait voulu l'envoyer au programme porte des étoiles pour dénoncer les agissement de la CIS, elle n'avait pas eu de nouvelles. Son mail avait du être intercepté et s'en était rageant. M'enfin, depuis Weir était revenue à sa place et Atlantis était repartie comme à l'an 40 ! Elle avait donc laissé cette tâche à Lorne sans grand espoir et était venu veillé son ami.. Sans doute cette part de culpabilité qu'elle avait au fond d'elle. Si la scientifique n'avait pas eu ce pari débile de l'habiller en fille - un peu trop bien apparemment - il ne se serait pas fait agresser.

Après une journée de travail, elle avait décidé d'aller à l'infirmerie, peut être était-il réveillé. La co-dirigeante scientifique demanda alors des conseils à une aide soignante qui lui indiqua que le jeune homme avait passé une batterie de test de routine aujourd'hui. C'était bon signe non ? D'autant plus que son médecin attitré était Kylee. Avec elle, il était entre de bonnes mains. Jenny et la doctoresse avait tissée de profond lien d'amitié.. certainement dû au fait, qu'elle retrouvait en son amie, une partie d'elle lorsqu'elle avait son âge. Ce n'était pas pour rien que le couple Sheppard lui avait proposé d'être la marraine de leur futur enfant. Bref. Revenons à notre sujet de préoccupation: Oliver. En entrant dans la chambre, elle vit le jeune homme mangé et Kylee prenant note sur sa tablette. Oups, peut-être devrait-elle repasser plus tard, mais bien vite sa présence fut détecter par la neurologue et cette dernière lui offrit un très grand sourire, visiblement ravie de la voir ici.

Citation :

"Comment va mon futur neveu ? pas trop fatiguée en ce moment ?"

Jenny arqua les sourcils en la voyant fondre sur elle avant qu'elle ne pose sa main sur son petit ventre. Grrr... Cela lui rappelait un souvenir de sur terre où tout le monde faisait ce genre de geste, comme si son ventre était devenue de propriété publique !

"Tu sais que tu as de la chance que je t'apprécie, sinon je t'aurais déjà mordu pour ce que tu viens de faire. Est-ce que tu vois une pancarte "free hug" sur mon ventre ?" Kylee retira sa main. "T'inquiètes pas va.. sinon je vais bien, merci de t'en inquiéter, mais c'est plutôt Oliver qui m'inquiètes, il va bien ?"

C'est alors que Kylee la rassura sur son état de santé qui était stable. Bien, tant mieux. Même si elle ne savait pas encore, qu'il avait perdu un minima la mémoire. Quand la brunette lui proposa de passer à son bureau quand elle en aurait fini, elle répondit un "euh, oui, of course", avant de la voir filer. Jenny s'avança lentement, les deux mains jointes, se triturant les doigts, signe de nervosité.

"Alors ? Comment tu te sens ?"

Elle finit par être à la hauteur de son lit et s'appuya d'une main sur le matelas.

"Tu as meilleur mine que la dernière fois que je t'ai vu.. (petit sourire, qu'elle perdit bien vite). Tu te souviens de quelque chose, n'importe quoi ?"

Oliver se mit à sourire face à son amie alors qu’il finissait son repas. Il avait déjà meilleure mine que la dernière fois et le fait de manger lui avait redonné des forces. Il lança un grand sourire à Jenny et rigola un peu face à l’interaction des deux jeunes femmes. Il se redressa bien dans son lit en gémissant un peu. Puis il resta très calme lorsque que la jeune femme s’approcha.
 
« Salut toi. Je vais bien mais ne me demande pas de courir un marathon tout de suite ok et toi ? »

Il lui fit un petit clin d’œil, pour l’instant il plaisantait mais le sérieux revint rapidement à la charge. Il perdit un peu son sourire et regarda un instant ses mains tout en étant concentré. Il était frustré de ne rien se rappeler de l’attaque alors que c’était si important à cet instant. Il fallait qu’il ait une chance de trouver le coupable et il n’y avait que lui pour pouvoir le trouver. Enfin il comptait bien faire un tour dans la zone inexplorée pour voir s’il trouvait la moindre trace de ce que s’y était passé. Puis au pire des cas peut être que retourner sur le lieu de l’attaque allait débloquer un peu sa mémoire. Parfois une simple odeur pouvait tout déclencher.
 
« J’ai de la chance de vite récupérer mais ma mémoire elle… Je suis désolé mais je n’arrive pas à me rappeler de l’agression. C’est le trou noir juste après que tu ais fini de me préparer, mais une chose est sûr. Celui qui a fait ça et fort, il du avoir un entrainement. Je ne me serai pas laisser mettre en pièce aussi facilement, surtout avec ma propre formation… Je t’assure que je compte bien trouver le responsable… Tu as trouvé quelque chose de ton côté ? Le doc m’a dit qu’on allait faire le tour des caméras de surveillance. Pour l’instant je n’arrive qu’à me coller la migraine en repensant à ce qui s’est passé…Enfin ça va finir par me revenir j’en suis sûr.»
 
Il redressa la tête et lança un doux sourire à Jenny, un sourire de façade. L’informaticien avait le chic pour ça, un vrai masque pour dire « hey tout va bien » quand ça n’allait pas fort. Il s’en voulait tellement. Pour l’instant il ne se souvenait pas non plus de ce qu’il avait dit à Jenny en le prenant pour son frère.
 
« Tu m’as trouvé comment ? Qu’est ce qui s’est passé exactement après ? Enfin du moins de ce que tu sais. Peut être que si tu me racontes ça me rappellera quelque chose. »
 
Il fallait bien tout essayer. Surtout que le coupable pouvait très bien s’en prendre à quelque d’autre et ça il ne pouvait pas le concevoir. Il allait agir une fois qu’il serait sorti et il le pourrait avec un mois de repos. Il allait enquêter et reprendre l’entraînement.  
 
« En attendant tu veux bien m’aider en me racontant ? Je crois que j’ai besoin d’un coup de peigne et qu’on me refasse ma tresse. »

HJ: Désolé de cette longue période d'absence, je n'étais pas très motivée. J'espère que cela te plaira. Pour ce qui est de parler de ton frère je le garde pour le prochain poste ;-) je n'ai pas oublié.

Lorsqu'il lui répondit à son salut, elle eut un semblant de sourire sur son visage, venant s'élargir à sa petite blague. Oliver avait vraiment le mot pour rire, même lorsque la situation ne s'y prêté pas. Il lui faisait beaucoup pensé à elle lorsqu'elle était plus jeune. Bien qu'en réalité, elle n'avait pas perdu tant que cela son franc parlé. Jenny ne répondit pas à sa remarque sur le marathon, mais s'approcha du lit, faisant le tour sur le côté. La scientifique se sentait un peu mal à l'aise, car au fond d'elle, la jeune mère s'en voulait qu'il soit dans un tel état. Cela était en partie de sa faute. C'est alors qu'elle lui demanda s'il se souvenait de quelque chose, d'un détail qui pourrait aider Lorne dans sa quête de la Vérité. Car celui qui avait fait ça avait pris le soin de masquer toutes traces. Mais rien, la mémoire du Technicien était aussi vierge q'une page blanche.

Citation :

Tu as trouvé quelque chose de ton côté ? Le doc m’a dit qu’on allait faire le tour des caméras de surveillance. Pour l’instant je n’arrive qu’à me coller la migraine en repensant à ce qui s’est passé…Enfin ça va finir par me revenir j’en suis sûr.»

Jenny s'humecta sa lèvre inférieure, tic qu'elle avait copié de son époux, puis elle prit un tabouret et s'installer à ses côtés.

"Non, rien du tout. Le Major Lorne mène son enquête, nous sommes retournés sur le lieu de l'agression, tout a été nettoyé. La personne qui t'as agressé s'est donné beaucoup de mal pour effacer les pistes. Et... (petit rictus, avant de passer une main dans sa longue chevelure brune) j'ai peut être une idée de qui cela pourrait être.. Car le schéma ressemble a beaucoup de récits que plusieurs personnes ont pu faire sur la cité.. Mais sans preuve je ne m'avancerais pas.. Car si c'est la personne à qui je pense, elle est beaucoup trop dangereuse pour que tu ailles te venger.. Tu es arrivé après une ère bien sombre Oliver. Atlantis n'a pas toujours été à la tête de Weir et mieux vaut garder des distances avec certaines personnes"

Jenny pensait très fortement à Adrian Connors. Après tout, agressé des gens au hasard pour leur faire comprendre un message ou juste pour le fun. Ca lui ressemblait assez. Après tout, il n'avait pas hésiter à l'agresser à une époque et à faire sauter ses quartiers. Pas le moindre du monde, elle pensait à ce "petit ennemi" de bas étage qu'était Peterson. Après tout dans la bergerie, il y avait de plus gros loup, mais parfois une brebis galeuse pouvait décimer également tout un groupe.

Citation :

« Tu m’as trouvé comment ? Qu’est ce qui s’est passé exactement après ? Enfin du moins de ce que tu sais. Peut être que si tu me racontes ça me rappellera quelque chose. En attendant tu veux bien m’aider en me racontant ? Je crois que j’ai besoin d’un coup de peigne et qu’on me refasse ma tresse. »

Jenny posa ses deux main sur ses genoux et se frotta nerveusement le haut de ses cuisses. Cela se voyait qu'elle était mal à l'aise, pourtant elle n'y était pour rien qu'il se soit retrouvé à l'infirmerie et plus particulièrement aux soins intensifs. Ça c'était sa bonne conscience qui le lui dicter, car le petite démon sur son épaule droite lui souffler que tout ceci n'était que des sornettes. Enfin, elle était là maintenant, elle ne le quitterait plus et tout se passerait bien, son côté maternel sans doute qui était sur-développé pendant la grossesse. Pour l'heure Oliver souhaitait une tresse. Jenny ne savait que Ô combien, qu'Oliver était attaché à ses cheveux. C'est donc nonchalamment qu'elle se redressa et prit la brosse à cheveux sur la table de chevet. Elle prit le bout de ses pointes et commença à les démêler.

"Tu veux que je te racontes et bien.. euhm.. je suis partie en salle de détente, je t'attendais et j'espérais que tu me fasses rire sur les badauds de la cité, sauf que tu n'es jamais venu. J'ai eu le temps de siroter 2 cafés, avant que l'ennuie ne me fasse regarder ma montre, tu avais 20 minutes de retard. (continue de brosser, d'un geste mécanique, les yeux dans le vague, s'attaquant maintenant à la mi-longueur). C'est là que j'ai eu ton appel radio, tu masquais une certaine crainte, mais la tension dans ta voix était palpable. J'ai mis du temps à arriver car j'ai du aller en salle de contrôle pour te localiser, tu n'avais pas dis où tu étais. J'ai pris le premier kit médical à ma disposition et je suis descendue en zones inexplorées. Ce secteur vient juste d'être répertoriée, mais l'incident de la tempête qui a frappé il y' a quelques mois Atlantis n'a pas permis de restaurer l'alimentation. L'agresseur devait savoir que ceci était une zone peu fréquentée. Sauf qu'une fois en bas je n'ai vu personne. (fais le tour du lit pour brosser de l'autre côté). J'ai vu une de mes ballerines au sol et du sang, j'avais peur de ce que j'allais découvrir. J'ai suivi la trace dans 3 sections de couloirs avant de te trouver affaibli, délirant, tu avais été mis à tabacs, la suite tu l'as conné"


Une fois que ses cheveux furent démêler, elle attrapa ses cheveux derrière sa nuque, lui intimant l'ordre de se redresser. Elle se pencha pour saisir les mèches de l'autre côté afin de rabbatrent les cheveux sur un côté unique. Jenny agissait comme elle pouvait le faire avec Mégane lorsque celle-ci était malade. Et puis faire des coiffures avaient toujours eu le don de détendre notre scientifique. Elle entama donc une tresse à épi, autant que sa tresse soit original pour faire oublié les banderoles qu'il avait autour du crâne. Lorsqu'elle eut finit, elle lui fit un sourire tendre.

"Voilà c'est fini... "

Jenny marqua un blanc, perdant un peu de sa superbe, fronça légèrement les yeux.

"Je voulais m'excuser Oliver.. je sais que ce n'est pas ma faute directement, mais sans mes fichues idées tordues, tout ceci ne serait pas arriver.. Tout comme le fait d'être arrivée si longuement après. Si j'aurais été plus vite et aurait pris moins de précaution, tu ne te serais pas retrouver ici.. même si je sais que tu es tiré d'affaire maintenant, c'est comme si j'avais une pointe de culpabilité." dit-elle avec des yeux qui se voulaient brillant, avant qu'elle ne pose sa main sur son épaule pour la serrer.

Oliver écouta avec attention tout le récit de Jenny pendant que cette dernière lui refaisait sa tresse. Le moindre détail pouvait être important dans ce genre de récit. Alors déjà il est important de noter que tout s’était passé dans une zone inexplorée et que le technicien n’y serait pas allé de lui-même au vu de la situation. Il avait essayé de joindre Jenny, donc l’ennemi avait l’avantage et savait forcément se battre. D’ailleurs il repensa à une chose, il était toujours armé par sécurité.
 
« J’avais un couteau sur moi… Tu sais si on l’a retrouvé ? J’ai dû me défendre contre mon agresseur. Puis j’ai eu un entraînement militaire, donc la personne qui m’a agressé devait savoir se défendre. Je ne vois pas pourquoi je serai allé dans les zones inexplorées de mon chef. »

 
Oliver regardait Jenny alors qu’elle avait terminé son ouvrage. Il se sentait déjà mieux avec une natte toute belle. Puis ça lui changeait de sa tresse habituelle. Il regarda un peu plus la scientifique quand elle commença à présenter ses excuses. Il la laissa terminer, sans la couper.
 
« Tu n’as pas à t’excuser. Ce n’est pas ta faute vraiment. Je suis même content que tu sois arrivée après. Qui sait ce qui se serait produit si tu serais arrivée plus tôt. N’oublies pas que tu es enceinte…si la personne t’aurait blessé je m’en serai voulu. Je préfère que ce soit comme ça, je n’ai pas envie d’avoir des comptes à rendre à M. Sheppard. »
 
Le jeune garçon avait lancé une petite plaisanterie pour détendre l’atmosphère il fallait l’espérer. Cependant lui-même n’était pas vraiment serein et tout ça lui donnait envie de se rappeler de l’agression.
 
« Tu as dit que tu avais ta petite idée du responsable. Tu penses à un récidiviste. Tu sais si la personne est dangereuse je peux l’être moi aussi. Par contre je ne me jetterai pas tête baissée dans la gueule du loup. Je suis curieux d’entendre tes hypothèses, peut être que je pourrai mettre un lien sur l’agression. Après si ça se trouve c’était un détraqué que j’ai repoussé. »
 
Le technicien n’arrêtait pas de frotter sa main, il avait l’impression d’oublier quelque chose d’important en dehors de l’agression. Il regarda cette dernière et eu l’impression qu’on avait effacé quelque chose de cette dernière. Il fronça un peu les sourcils.
 
« j’ai l’impression que j’avais écris quelque chose sur ma main… »

Jenny se mordait toujours la lèvre inférieure légèrement, s’en voulant tout de même pour ce qui était arrivé, même si elle savait qu’elle n’y était pour rien. Elle eut un maigre sourire lorsqu’il la dédouana de toutes charges, allant même jusqu’à rire un peu à l’évocation de son mari. C’était un petit rire cristallin qui rendait la pièce un peu plus joyeuse.
  
« C’est fou comme l’ombre de mon mari peut provoquer du mal-être chez certains membres de l’expédition. Pourtant, derrière ses grands airs, c’est une guimauve, on en fait ce que l’on veut par moment » dit-elle d’un petit clin d’œil, avant de se rendre compte de ce qu’elle racontait. Boh.. elle était assez proche d’Oliver maintenant, elle pouvait rien plaisanter sur certain sujet. Après tout Oliver était ouvert d’esprit et avait déjà raconté ses plans drague envers la gente masculine. Mais elle n’était pas non plus encore prête à compté ses histoires olé olé dans certains recoins de la cité. Chose que Noah savait par exemple, bref. La discussion dériva par la suite sur des spéculations de ce criminel. Elle arqua un sourcil avant de s’enfoncer un peu plus sur sa chaise, croisant les bras sur son bidon.
 
 « Celui que j’ai en tête.. je ne pense même pas que tu l’es déjà vu, c’est un loup qui agit toujours dans l’ombre. Est-ce que tu connais Adrians Connors ? Il faisait partie auparavant de la CIS, il y est toujours rattaché mais ce ne sont plus eux qui ont les commandes d’Atlantis. Et grand Dieu, tu as eu de la chance d’être arrivé après cette ère. Ils étaient uniquement là pour remonter le niveau « d’incompétences » des gens travaillant ici. Il m’a cherché des noises, allant jusqu’à me violentait, sauf que par je ne sais quel miracle j’ai réussi à le repousser, ça ne lui a pas plus, alors il a décidé de faire sauter mes anciens quartiers. Ils ne portaient pas non plus John dans leur coeur, Adrians avait une accolyte – qui de surcroît – était sa petite amie. Elle ne pouvait pas encadrer John. Tu sais qu’elle a été jusqu’à l’enterrer vivant.. Ca lui a valu plusieurs séances chez le psy. Mais comme toute dictature, elle a finit par s’effriter de l’intérieur et Weir a été replacer. Alexys, la petite amie d’Adrians a été portée disparue, personne ne sait ce qu’il est advenu d’elle. Depuis ce jour il la cherche en vain et étant donné que ses manières d’agir ne sont pas orthodoxes, mieux vaut ne pas être sur la piste qu’il recherche. Cela est déjà arrivé que des membres de l’expédition reviennent dans un état quasi similaire que le tiens, bien sûr, ces personnes n’ont pas dénoncé leur détraqueur, ce ne sont que des suppositions, mais je trouve que c’est sa façon d’agir.. Comme j’ai dis, pure spéculation. »
  
Jenny ne pensait qu’à lui… elle était loin d’imaginé qu’il s’agissait d’une certaine personne qui avait agit contre eux il y’a 2 mois et demi de cela.
 
 « Quant à ton couteau, nous nous n’avons rien retrouvé, il n’y avait même plus de sang, la scène était clean.. Je sais que c’est difficile à le concevoir, mais si les caméras ne donnent rien, il va falloir que tu acceptes ce qu’il s’est passé même si c’est rageant. Notre psychologue pourra te recevoir au nécessaire »
  
C’est là qu’il sembla perturber, Jenny pinça ses lèvres avant d’arquer un sourcil. Quelque chose d’écrit sur sa main. Elle lui lança un petit j’arrive et alla à l’office des infirmières pour demander celle qui s’était occupée d’oliver. La future mère lui expliqua les faits, mais rien ne lui revenait à l’esprit. Bon tant pis. Au retour, elle chipa un yaourt et une cuillère sur le passage et revint dans la chambre de son patient préféré.
 
 « Mon investigation n’a rien donné, ils n’ont pas fait attention en te désinfectant.. mais j’ai une bonne nouvelle, j’ai trouvé un yaourt (regarde l’emballage avant de sourire) à la fraise. Tout le monde aime la fraise. »
  
Jenny alla cette fois-ci s’asseoir sur le rebord du lit et à la manière d’une mère, retira l’opercule et plongea la cuillère avant de plonger son regard vers Oliver.
  
« Allez on ouvre la bouche »dit-elle en dirigeant son arme vers lui. Celui-ci l’observa étrangement et finit par ouvrir la bouche.
  
« Bien je préfère ça, sinon je peux faire l’avion comme je pouvais le faire avec Mégane »
  
La fibre maternelle de la jeune femme était ressortie et c’était surtout que par ce geste, elle se déculpabilisait d’avoir mis autant de tant à arriver. Et puis Oliver avait cette innocence sur le visage qui pouvait lui rappeler un petit frère qu’elle n’avait jamais eu. Il n’y avait aucunement d’ambiguïté. Au fur et à mesure des bouchées, elle s’humecta ses lèvres à la manière des Sheppard.
  
« J’aurais une petite question.. Quand je t'ai retrouvé blessé, tu délirais, littéralement et tu m'as confondu avec quelqu'un d'autre.. tu t'excuser de ne pas m'avoir sauvé.. et tu m'as appelé Uriel.. C'est là que j'ai fais la connexion avec ce que tu avais pu m'évoquer lors de notre première rencontre. Comme quoi la famille est importante.. C'était un membre de ta famille, Uriel ? Il est décédé ?» dit-elle avec le plus de délicatesse du monde, comprenant parfois bien plus les sous-entendus que le reste de la moyenne des gens qui pouvait les entourer. Elle racla le restant du yaourt et tendis la cuillère vers Oliver mais resta le bras tendu, apparemment elle avait touché une corde sensible.

Lorsqu’Oliver lui annonça qu’il n’y avait pas besoin d’aide psychologique, Jenny eut un petit sourire en coin. Elle non plus n’était pas du genre à franchir la porte de ce type de profession. Pour elle les psychologues étaient juste des fouilles « merde », à vouloir tout savoir de leur patient jusqu’à leurs pensées les plus intimes pour les utiliser à des fins.. qu’elle ne savait pas trop d’ailleurs.
 
« Au pire il y a les amis, si tu en sens le besoin hein, je ne force à rien » dit-elle en levant ses deux mains comme pour intimer l’ordre qu’elle respectait son choix s’il préférait garder tout pour lui. (ça me fait marrer car prochainement les cas seront inversés).
  
Par la suite Jenny avait trouvé un yaourt non loin de là, il fallait qu’il mange. Déjà qu’il n’avait que la peau sur les os, cela ne lui ferait pas de mal. L’astrophysicienne sentit bien le malaise qui émanait du rouquin, mais haussa simplement les épaules à sa remarque.
  
« Ça va, c’est pas comme si, je te donnais la tété, là ça serait vraiment étrange ! Et gênant ! C’est réservé pour petit bout » dit-elle d’un petit rire nerveux en apposant sa main contre son ventre, avant de tremper à nouveau la cuillère dans le pot et de la lui tendre. En 3 minutes de temps le yaourt fut terminé. C’est à ce moment que Jenny le questionna sur une personne qui se prénommait Uriel. Oliver l’avait évoqué dans son délire psychique lorsqu’elle l’avait retrouvé dans les zones inexplorées.
  
« Uriel...C'est mon frère aîné... On a toujours été très proche même fusionnel. Le tatouage à mon poignet, Duo, ça correspond à Duncan Uriel Oliver. [...]. Il était ma seule famille, on était inséparable jusqu'à...ce qu'ils le tuent...J'aurais dû le voir, le sauver ou l'aider à les faire couler...mais je n'ai pas été à la hauteur. »

 
 Jenny resta silencieuse un bon moment, toujours assise au bord du lit. Par moment une simple présence était suffisante, il n’y avait pas besoin de se forcer à trouver une solution au problème évoquait. Elle se doutait que ce que son ami venait de livrer, n’était pas une chose facile. Il avait vécu des heures bien sombres. Jenny n’avait pas de frère et sœur, mais elle pouvait faire le rapprochement avec John… si jamais il venait a être tué son monde basculerait pour de bon.. Et cela avait failli arriver si souvent..
  
« La famille est ce qu’il y a de plus sacré, je suis vraiment peinée d’entendre ça. Je comprends l’impuissance que tu as pu ressentir, mais il ne faut pas culpabiliser pour ça. Ce n’est pas toi qui a tué ton frère. Dis-toi qu’en œuvrant comme tu l’as fait, tu as achevé le travail qu’il avait commencé. Il aurait été fier de ce que tu as fais et tu parcours que tu as réalisé jusqu’à aujourd’hui… La confrérie a toujours était en ligne de mir du SGC, cela ne m’étonnerait même pas qu’il y est une unité spéciale sur le coup afin de les démanteler.. Ce que tu as à faire toi, c’est de vivre tout simplement et que le souvenir de ton frère t’accompagne dans ta vie de tous les jours sans qu’il ne soit un fardeau. Personne ne peut vivre ainsi.. » dit-elle en parlant avec son coeur. D’après Noah, elle avait cette aura apaisante et des propos pertinents lors de situation délicate. Alors, Jenny espérait que par ses paroles, elle puisse l’aider.. Même si elle se doutait que cela allait demander un travail plus profond pour le jeune homme. D’ailleurs ce dernier se mit à s’agiter en réclamant une croix.. Elle ne l’avait jamais vu avec ce type de collier. C’est alors qu’elle se mit à regarder autour d’elle avant de tendre la main pour ouvrir le tiroir de la table de chevet. Elle y vit le dit collier.
  
« Il est là ! Tiens… voilà.. comme ça.. ça va aller..» dit-elle en le mettant autour de son cou dans un sourire maternel, réconfortant, avant de caresser son épaule, la pressant juste comme il fallait pour qu’il se rassure. Le voir ainsi lui faisait mal au coeur, il avait l’air d’un petit chiot sans défense.
  
« Tu es fatigué, je devrais peut-être te laisser ? »

Oliver se mit à sourire face à Jenny. Elle pouvait vraiment se montrer très maternelle. Il accepte à de recevoir le yaourt à la cuillère. Il rester encore très troublé par ce qu'il venait de subir, Mais il ne comptait pas en rester là. Il allait trouver le responsable de son agression et lui faire payer. Cependant, pas question d'aller chez le psy. Au besoin il parlerait à ses amis, comme jenny. Oliver Rigola légèrement face à la remarque de son amie, c'est vrai que ça serait bizarre de recevoir le sein de sa part. Il termina donc le yaourt sans broncher jusqu’au bout, il essayait de se détendre un peu. Il était dans un sal état et il en avait conscience, il devrait guérir avant de tenter quoi que ce soit.

Jenny eut les bons mots lorsque le sujet de la famille fut enfin évoqué. On sentait qu’elle avait une âme maternelle avec lui et cela en fut presque réconfortant pour lu qui n’avait jamais connu ses parents. C’était agréable d’avoir une amie comme elle. Lorsqu’elle trouva la croix, le technicien se retrouva tout de suite rassuré. Il la laissa lui mettre et porta une main face à cet objet.

« Merci, c’est tout ce qui me reste de mon frère. Elle est très importante pour moi, ça m’aurait fait mal de l’avoir perdu…ou que mon agresseur me l’ait volée mais je doute que son objectif ait été de me faire les poches. Vu mon état c’était clairement autre chose. »

Le jeune homme se mit alors à soupirer et s’installant à nouveau de façon allongé dans le lit. La fatigue se sentait de plus en plus présente et apparemment ça se voyait vu la remarque faite par Jenny. Il lui sourit doucement en lui répondant avec calme.

« Oui je crois que j’ai besoin de repos, mais j’espère que tu reviendras me voir. Le Doc a dit que je pourrais sortir demain soir à condition que je vienne la voir tous les jours. Je suis résistant faut croire puis je guéris vite héhé. Fait attention à toi surtout, il y a clairement un taré qui se balade dans les couloirs d’Atlantis… »

Il porta une main à son crâne qui le faisait légèrement souffrir. C’était l’équivalent à la pire gueule de bois de tous les temps. Oliver se mit à sourire à son amie et lui faire un signe de main à son départ. Il s’inquiétait pour elle mais il n’était pas en état pour le moment de faire quoi que ce soit. Il regarda sa main avec la sensation qu’il y avait quelque chose d’écrit dessus d’important, mais il n’arrivait pas à ce souvenir quoi, ça avait le don le frustrer. Enfin pour le moment il devait se reposer pour se remettre de ses émotions.