La honte de la défaite [PV Edward] Terminé

Ce jour allait être à marquer dans les annales. Edward avait bel et bien jouer les héros. De plus, il avait jouer les héros envers la femme qu'il détestait le plus dans cette galaxie. Il allait sûrement neiger demain.

Le scientifique n'avait pas trainer au moment de passer la Porte des Étoiles. Il n'avait qu'une hâte, c'était de rentrer chez lui et être enfin débarrasser de ces maudits Wraiths. De l'autre côté du vortex, une équipe médicale au complet les attendait, sûrement avertit par un des Marines qui était avec lui. A son arrivée, Carson ne mit pas longtemps à demander à Edward de déposer la jeune femme sur le brancard pour qu'il puisse s'en occuper avant qu'elle ne passe l'arme à gauche, ce qu'il fit rapidement. En un rien de temps, le cortège disparut de la salle d'embarquement. Edward aussi fût pris en charge par les médecins restant. Il avait quelques petits bobos à faire soigner mais il pouvait s'estimer heureux que Miliani ai été là sinon, il aurait eut plus de choses à faire se faire soigner ou plus rien du tout car il serait mort. Si la jeune femme s'en sortait, le Britannique allait devoir se forcer pour aller lui présenter des remerciements. En temps normal, c'était une chose très compliquée pour lui à sortir de sa bouche mais dire ce genre de chose à une femme qui ne pense qu'à une chose, c'est le tuer, cela allait être encore beaucoup plus difficile. Bon après tout, on pouvait penser qu'elle ne se remettrait jamais d'une telle blessure. Personne à remercier et il pourrait continuer sa vie comme avant... Non mais quoi !! Comment penser une telle chose ! Elle venait tout de même de lui sauver la vie. Si elle n'était pas intervenu, il serait probablement dans le même état que son subalterne. Sa conscience ne put s'empêcher de lui coller une baffe mentale devant tant de méchanceté.

Le cosmologiste redescendit sur terre quand une infirmière vint le soigner avec l'antiseptique qui pique. Un pansement par ci, une piqure par là et un examen pour voir si tout était en ordre, il put enfin être relâché des griffes de son infirmière. Avant de quitter l'infirmerie, il tenta tout de même de prendre des nouvelles de l'Amazone mais elle était toujours au bloc, donc impossible de savoir quoi que ce soit. Il allait devoir attendre et pour le moment, il allait avoir des compte à rendre car bon nombre de personnes avaient péri aujourd'hui et il allait devoir donné une explication au Docteur Weir, ce qu'il fit. Désormais, il pouvait aller se reposer après avoir été rassurer sur l'état de l'Amazone qui avait bel et bien réussis à survivre à ses blessures. Edward était rassuré par cette nouvelle et avait décidé de laisser son envie de meurtre sur elle de côté pour le moment. Il allait pouvoir dormir sur ses deux oreilles.

Une bonne semaine avait fini par passer. Edward avait repris ses activités comme si de rien n'était. Sans le dire à personne, il s'était parfois rendu au chevet de Miliani pour voir comment elle allait mais la regarder dormir était loin d'être une chose passionnante. Mais aujourd'hui, était un jour particulier. Miss Belle aux Bois Dormants était de retour parmi les vivants. Les médecins avaient juger qu'il était temps de la réveiller et que son état s'était grandement amélioré même si cela serait encore difficile pour elle de courir après Edward pour le trucider. Pour se faire, le scientifique avait prit avec une lui un petit paquet remplis de choses comestibles que Miliani allait surement aimer. Après sa journée de travail, il prit la direction de l'infirmerie, non sans une certaine appréhension. Comment allait-elle réagir en le voyant ? Il se lança tout de même, arrivant devant la porte des soins intensifs.

Elle était là, allongée sur son lit, ne bougeant pas, les yeux fixés droit vers le plafond. A première vue, elle n'avait pas encore dû remarquer sa présence. Dans pas lent, il s'approcha de son lit et pour une fois, il n'avait pas peur de s'en prendre une.

"Hey, salut toi. En forme ?"

L'humour n'était peut-être pas la bienvenue à ce moment précis. Il déposa le paquet qu'il avait en main sur une tablette juste à côté.

"Je t'ai apporté quelques cookies... bon tu ne dois pas savoir ce que c'est. Ce sont des gâteaux avec des pépites de chocolat. Tu vas adorer ça, c'est délicieux. Ça n'aide pas à guérir mais si tu as faim, tu pourras te jeter dessus."

Et puis, si elle n'en voulait pas, Edward se ferait une joie de les manger à sa place.

Miliani était toujours égale à elle-même. A quoi bon vouloir être gentil alors que la personne en face n'était pas réceptive à ce genre de chose. La gentillesse ne faisait vraiment pas partie de son langage. Edward pensa grandement qu'un jour, il faudrait qu'il lui achète un dictionnaire avec un marque page à ce mot. Elle l'apprendrait par cœur et peut-être qu'un jour elle finirait par l'aimer... Mais pour le moment, c'était loin d'être le cas. D'un côté, il l'avait cherché en posant une question aussi débile. Bien sûr qu'elle n'avait pas la forme mais c'était juste pour faire la conversation. Quelle idée aussi de vouloir faire la conversation avec quelqu’un qui ne pouvait pas vous encadrer. A croire qu’il aimait ça, se faire envoyer chier.

Afin de retrouver un peu de tranquillité qu’Edward se faisait un plaisir de perturbé, l’Amazone détourna la tête pour faire comme s’il n’existait plus en lui demandant de bien vouloir partir. Dire qu’il était un des rares à venir lui rendre visite et en plus, elle le foutait dehors. A croire que la sociabilité n’était pas le fort de la jeune femme et cela ne risquait pas de changer de sitôt.

« Je vois que tu es toujours aussi sympa. Ça fait plaisir. Tu étais plus gentille quand tu dormais quand je venais te voir, au moins, je ne me faisais pas encore paître. »

Sans le vouloir, Edward venait de lui avouer qu’il était venu lui rendre visite pendant qu’elle était dans le coma. Après tout, cela lui ferait certainement une belle jambe de savoir ça car de toute façon, elle haïssait le scientifique. Il se demandait encore pourquoi il avait fait autant d’aller-retour pour savoir comment son état évoluait. Son côté masochiste devait être très important pour faire ça. Il allait devoir en parle à son psy car s’il commençait à s’attacher à elle en tout bien tout honneur bien sûr, c’est qu’un truc clochait dans sa petite tête.

Edward en tout gentleman qu’il était posa donc son sac de cookies sur une tablette à côté du lit de la jeune femme, qui ne daigna pas tourner la tête pour voir ce qu’il lui avait apporté, prétextant même qu’elle n’avait pas faim. Elle ne savait vraiment pas ce qu’elle perdait.

« Tu as tord franchement… Ils sont super bons. Je te les aurais bien faits car j’ai une recette bien à moi mais je n’avais pas ce qu’il fallait pour te les faire. »

Afin de la sortir de sa bouderie envers lui, il se décida à prendre le paquet de gâteaux qu’il avait apporté. Il l’ouvrit et en sortit un cookie qu’il huma. Le doux parfum du chocolat lui monta au nez. Cela lui donnait faim. Il n’aurait aucun remord à manger le paquet si sa grande amie n’était pas très enclin à gouter ce met délicieux. Mais ne la voyant toujours pas daigné tourner la tête vers lui, il prit les devants et fit le tour du lit afin de lui faire face, tenant toujours son cookie à la main, en goutant même un morceau devant son nez.

« Je sais comment te donner envie de manger. Si tu manges, tu retrouveras toute ta force pour m’en coller une. Ça te motive ? »

**- Mais tu es taré d’avoir envie qu’elle t’en colle une.
- Eh ben quoi, c’est la seule manière de la faire réagir. M’en coller une lui fera certainement plaisir.
- Je commence à douter que tu es un QI plus grand que la moyenne vu tes remarques débiles.**

N’attendant pas sa réponse, il alla prendre un tabouret un peu plus loin dans la pièce pour revenir vers son ancienne tortionnaire, qui allait surement être plus que ravie qu’il ne soit pas partit pour la laisser en paix.

« En tout cas et même si tu en doutes, je suis content que tu ailles mieux et… euh… je voulais aussi te remercier de m’avoir sauvé la vie. Enfin plusieurs fois merci vu que tu l’as fait plusieurs fois. Donc… voilà, merci. »

Après tout, il avait de quoi la remercier. Il valait bien l’avouer que sans elle, il ne serait jamais rentré sur Atlantis, tout du moins vivant. Dire qu’elle avait failli y rester pour lui sauver la vie… Même si cela avait été sa mission, elle aurait très bien pu le laisser se débrouiller par lui-même et dire qu’elle n’avait rien pu faire pour le sauver. Mais non, elle avait fait son possible pour le ramener en un seul morceau. Peut-être que cela était tout de même une preuve qu’elle ne le haïssait pas autant qu’elle le prétendait.

Le Britannique avait tendu la perche et l’Amazone s’était fait une joie de la prendre. Mais au moins, rien que l’idée de la frapper avait été un bon élément déclencheur pour la faire réagir. A croire qu’elle était tout de même bien en forme. Quand elle sortirait de son lit, il faudrait certainement qu’Edward aille se cacher quelques temps dans ces quartiers ou labo pour être sûr d’avoir la paix. Mais avant cela, il se préoccupait plus du délicieux cookie qu’il avait entre les mains. S’il ne se retenait pas, il y avait de fortes chances qu’il termine le paquet sans en laisser au moins un à la jeune femme. Après tout, elle avait dit elle-même qu’elle n’avait pas faim et laisser perdre ces merveilleux petits gâteaux seraient un sacrilège.

Après avoir fini de manger son premier cookie, il se tata d’en prendre un second alors qu’il remerciait l’Amazone de lui avait sauvé la vie plus d’une fois lors de leur escapade et à cause de lui, elle se retrouvait à l’infirmerie.

"Tu n'as pas à me remercier, j'ai fait ce qu'on m'a dit de faire. C'était la mission !"

Mais quelle tête de mule cette Amazone. A croire qu'elle ne changerait jamais ou alors peut-être que oui mais dans plusieurs années. Edward faisait quand même des efforts avec elle, pour être plus sympa mais à chaque fois, elle reprenait son statut de guerrière qui avait plus envie de dézinguer des hommes que de leur faire un brin de causette.

« Je vais t'apprendre une chose car tu ne dois pas le savoir. A croire que ça ne se fait pas sur ta planète. Quand quelqu'un sauve la vie d'une autre personne, ça se fait de remercier la personne, même si c'était ton boulot de venir me chercher. C'est une marque de politesse et surtout de reconnaissance. Donc, je te remercie quand même. Après tu fais ce que tu veux de ce que je viens de te dire. »

Il n’attendit pas de réponse de sa part et il profita de ce petit instant pour prendre un second cookie dans le paquet. Il ne put même pas en manger un morceau car une question qu’il n’avait pas vu venir lui fut posée par Miliani qui n’avait toujours pas daigné lui faire face pour lui parler.

"Pourquoi tu es venu me voir, quand j'étais inconsciente ?"

A vrai dire, lui-même ne le savait pas vraiment. En fait si, il savait le pourquoi du comment mais allait-il le dire à la guerrière ? Pas sûr qu’elle comprenne ce genre de chose, vu qu’elle ne comprenait déjà pas pourquoi il la remerciait. S'il avait pu à ce moment précis se cacher derrière le sac de cookies, il l'aurait fait sans problème. Après encore quelques secondes de réflexion qui n'était pas assez à son goût, il décida tout de même de se lancer.

« Pourquoi ? Et bien disons que… euh… disons que je me sens un peu responsable de ce qui t’es arrivé. Tu as quand même failli y rester. Donc comme ça, en venant te voir, je m'assurais que tu ailles bien, finit-il par avouer.« Après tout, je t’ai quand même porté jusqu’à la Porte des Etoiles et t’es quand même pas légère.»

Il avait déjà la mort de ses partenaires de mission sur la conscience, il n'aurait surement pas supporté d'en avoir une de plus. Après, il connaissait les risques de s'aventurer dans une galaxie encore inconnue, mais perdre des collègues n'étaient jamais une chose simple à vivre.

« Franchement, tu devais en prendre un car je risque vraiment de finir le paquet. Goûte, ça ne va pas te tuer de toute façon, » lança-t-il pour détourner la conversation car il n’avait pas spécialement envie de continuer sur sa lancée, tout en tendant son bras vers la jeune femme qui ne semblait toujours décider à le regarder lorsqu'il lui parlait. « Allez arrêtes de bouder et prends moi ce cookie, je vais finir par attraper une crampe à te tendre ça à bout de bras. »

Edward avait tout de même une grande patience. Il attendait toujours que l’Amazone daigne bien vouloir prendre ce foutu cookie. Mais tant qu’elle lui montrait son arrière train, cela allait être assez compliqué. Mais apparemment, une des paroles de la part du cosmologiste la fit retourner. Elle trouva ça étrange qu’Edward l’avait porté pour revenir sur Atlantis. A croire qu’elle prenait vraiment le scientifique pour un connard qui l’aurait surement laissé mourir sur le sol de cette planète.

Mais leur discussion fut interrompue par l’arrivée d’une doctoresse qui venait surement prendre des nouvelles de sa patiente. A première vue, les cookies du scientifique ne furent pas vraiment la bienvenue mais d’un autre côté, cela lui permettrait peut-être de manger quelque chose car apparemment, ce n’était pas trop son cas depuis qu’elle était revenue à elle. Edward se mit quelque peu à l’écart, le temps que le médecin s’occupe de Miliani. Il n’avait pas trop envie d’être dans ses pattes. Il préféra regarder de loin, attendant qu’il puisse être de nouveau seul avec l’Amazone.

Cependant, lui qui pensait être tranquille dans son coin, n’allait pas l’être encore très longtemps. Effectivement, la doctoresse se tourna vers lui pour lui demander quelque chose. Et pas n’importe quoi.

Citation :

"Vous allez devoir veiller sur elle, à ce qu'elle se nourrisse correctement, et qu'elle prenne beaucoup de repos. A sa sortie, il lui faudra pratiquer quelques exercices simples comme la marche à pied par exemple, afin de solliciter ses muscles et ses membres, pour accélérer la guérison. Rien de violent ou brutal vu son état. Vous devrez également veiller à cela".

Le cosmologiste n’en croyait pas ses oreilles. On lui demandait de garder un œil sur la jeune femme pour qu’elle se remette rapidement de ces blessures… Et puis quoi encore ? Le Britannique n’était pas une nounou pour la grande blonde folle qui voulait sa mort une fois sur deux. En entendant ces quelques phrases, il ne put s’empêcher d’écarquiller grandement les yeux, affichant l’air le plus stupéfait qu’il soit sur son visage. Sur le moment, il ne sut quoi répondre, comme s’il était tétanisé. La doctoresse ne prêta pas attention à sa stupeur et continua son examen avant de finir par quitter la pièce, les laissant de nouveau seul. Son regard croisa celui de l’Amazone qui semblait tout aussi stupéfait par la demande du médecin.

« Alors, je veux bien que je t’ai sauvé la vie en te ramenant ici mais il est hors de question que je joue les baby-sitters. On est bien d’accord ? »

Bizarrement, elle fut d’accord avec ce qu’il venait de lui dire et ce fut une chance. Avec tout ceci, Edward avait oublié qu’il avait toujours le cookie dans les mains. Il est vrai qu’il avait été interrompu alors qu’il tentait de lui faire avaler ce délicieux gâteau. Miliani finit par vouloir se redresser dans son lit mais se ravisa assez rapidement d’aller plus vu loin, vu la grimace qu’elle afficha sur son visage. Elle finit même par jeter un regard assez sombre envers le scientifique quand celui lui tendit de nouveau le cookie sous le nez afin qu’elle le prenne, ce qu’elle finit enfin par faire. Il la laissa découvrir ce mets terrien sans dire un mot. C’est elle qui finit par rompre le silence.

Citation :

"C'est bon… Merci"

« Tu vois. Je te l’avais bien dit. Donc la prochaine fois que je te dis quelque chose, ce n’est pas forcément mauvais donc tu écouteras. En tout cas, je te laisse le paquet, enfin… ce qu’il en reste, si tu as une petite faim et surtout, je ne vais pas t’embêter plus longtemps. Tu as entendu ton médecin, il faut que tu te reposes si tu veux sortir d’ici », finit-il par dire alors qu’il déposa le paquet de gâteau sur une tablette à côté d’elle pour qu’elle puisse les atteindre. Sans ajouter un mot, le scientifique finit par s’éloigner afin de laisser la jeune femme un peu seule. Mais quand il arriva sur le pas de la porte, il décida tout de même de s’arrêter et de faire volte-face afin d’ajouter quelque chose.

« En tout cas... ça me fait plaisir de savoir que tu ailles bien. »

Il n’attendit même pas une réponse. De toute façon, il n’en avait pas spécialement envie non plus. Affichant un dernier rapide sourire dans sa direction, il tourna les talons pour de bon cette fois ci.

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