De la paperasse en retard

Déjà le fait que ce soit une décision personnel l'étonna vraiment mais alors le fait qu'elle parte à cause de Rodney et qu'elle avait rompu avec lui, c'était le pompon. Ils avaient cassés. Ben dit dont, si la nouvelle se répondait, elle ferait rapidement le tour. Il en avait eut la preuve avec Jenny.

"Je suis... désolé."

Voilà comment se trouver très con dans une situation. Maintenant, il ne savait vraiment plus quoi lui dire. Ça lui rappelait son histoire. Enfin, son histoire que maintenant il préférait oublier.

"Je pense que ta décision est inéchangeable. Mais je vais te dire une chose. Partir loin de lui ne servira à rien. Je parle de vécut. Je sais que... la situation est différente, mais tu seras encore plus malheureuse qu'autre chose. Tu penseras que tu peux vivre sans penser à lui, mais à la force, tu vas te dire que tu as fait une belle bêtise et tu voudras revenir. C'est une chose à ne pas faire de partir. Mais bon, c'est toi choix et je le respect en tant que tel. Moi, je ne fais que te donner mon point de vue. Si tu as vu les autres, je pense qu'ils ont essayer de te faire rester. Mais bon... suit son choix."

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Sam ne répondit pas quand John se retrouva con, il fallait le dire^^. Elle se contenta d'acquiescer à ses quelques mots et ferma les yeux un instant, respirant aussi calmement qu'elle le pouvait pour éviter de craquer devant son ami. "Je suis désolé", des mots qu'elle n'avait censé d'entendre à longueur de journées, et qu'elle aurait voulu dire elle même à Rodney. Elle n'avait pas voulu rompre de cette façon, et rester fâchée avec lui, mais le scientifique en avait décidé autrement, en s'enfuyant. Et jamais plus, elle ne pourrait lui dire à quel point elle l'avait aimait, à quel point elle l'aimait toujours, et à quel point elle continuerait de l'aimer.

"Je pense que ta décision est inéchangeable. Mais je vais te dire une chose. Partir loin de lui ne servira à rien. Je parle de vécut. Je sais que... la situation est différente, mais tu seras encore plus malheureuse qu'autre chose. Tu penseras que tu peux vivre sans penser à lui, mais à la force, tu vas te dire que tu as fait une belle bêtise et tu voudras revenir. C'est une chose à ne pas faire de partir. Mais bon, c'est toi choix et je le respect en tant que tel. Moi, je ne fais que te donner mon point de vue. Si tu as vu les autres, je pense qu'ils ont essayer de te faire rester. Mais bon... suit son choix."

Sam soupira, en levant les yeux au ciel. Il fallait bien que John essaie de la persuader de rester, comme tout le monde l'avait fait avant lui. Peine perdue, elle était bien déterminée.

- "Les autres m'ont aussi demandé de rester, mais je vais te dire la même chose que je leur ai dit ... je sais que partir est lâche de ma part ... mais ... j'aime encore Rodney, et je n'aimerait plus personne autant que lui ... ... je ne suis même pas sûre de retrouver quelqu'un d'autre un jour ... mais, rester ici me fera énormément souffrir ... l'un de nous doit partir, et Rodney doit rester, pour le bien de la cité ... je sais que ça me fera mal de partir, que je penserais tout le temps à lui, ça je ne pourrais jamais l'empêcher ... mais rester, ça me détruira ... je ne supportais déjà plus ces dernières semaines passées, parce qu'il mettait trop de distance entre nous, à tel point qu'on était devenu des étrangers ... mais, je pense que le fait que je parte est la meilleure solution pour nous deux".

Bien qu'elle exprimait sa volonté de partir, Sam n'avait pas envie de quitter Atlantis, ni de partir loin de Rodney, même si pour elle, c'était la seule chose à faire. Peut être que la situation s'améliorerait avec du temps. Du moins, c'était ce qu'elle essayait de se convaincre à elle même, et tenta de montrer encore son attachement à la cité, et indirectement, son attachement au Canadien.

- "Et puis ... ce n'est pas comme si vous ne me reverrez jamais ... je pense que je vais travailler au SGC ... je ne serais pas si loin que ça, j'aurais des nouvelles de la cité, et de Rod ... de vous tous" lui dit-elle avec un sourire forcé pour se montrer convaincante, mais en fait, elle craquait, et le barrage dans ses yeux commença à tomber, laissant voir les larmes qui coulaient peu à peu sur ses joues.

"Tu es aussi importante que lui pour cette cité. Il ne faut pas te sous-estimer comme ça. Tu as su montrer à plusieurs reprise que valait aussi bien que lui. Tu dois rester pour nous tous. Comme tu l'as dit, même à des années lumières, tu penseras toujours à lui. Peut-être qu'en rentrant sur Terre, tu retrouveras d'anciens amis, mais personne ne pourra le remplacer."

"Et puis ... ce n'est pas comme si vous ne me reverrez jamais ... je pense que je vais travailler au SGC ... je ne serais pas si loin que ça, j'aurais des nouvelles de la cité, et de Rod ... de vous tous"

Voyant que la jeune femme commençait à pleurer, il se leva de son fauteuil pour venir à ces côtés. Elle lui faisait vraiment pitié. Il savait à quel point les deux jeunes gens étaient accroché l'un à l'autre. Il s'accroupit à côté d'elle et déposa sa main sur son genoux.

"Ne pars pas. C'est un conseil que je te donne. Tu vas passer plus de temps à te morfondre que d'aller de l'avant. Je sais ce que c'est. Tu as beau dire que tu vas travailler au SGC, j'avais prévu ça aussi. Mais... sur le temps que je suis resté, j'ai plus passé de temps chez moi à pleurer sur mon sort que d'aller bosser. Je sais que les situations étaient vraiment différentes, mais j'ai pas envie que tu fasses pareil. A la fin, c'est vraiment pas joli à voir."

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"Tu es aussi importante que lui pour cette cité. Il ne faut pas te sous-estimer comme ça. Tu as su montrer à plusieurs reprise que valait aussi bien que lui. Tu dois rester pour nous tous. Comme tu l'as dit, même à des années lumières, tu penseras toujours à lui. Peut-être qu'en rentrant sur Terre, tu retrouveras d'anciens amis, mais personne ne pourra le remplacer."

- "Je sais que personne ne le remplacera ... il était l'amour de ma vie, il le sera toujours ... plus personne ne saura capturer mon coeur comme il l'a fait ... et je sais que je ne rencontrerais plus personne, parce que je tiendrais toujours à lui ... et aujourd'hui, il ne me reste rien de lui, si ce n'est des souvenirs ... il est meilleur que moi, John, tu ne peux pas le nier ... la technologie lantienne, c'est sa spécialité, il en sait plus que moi sur le sujet ... c'est pour ça que c'est à moi de partir".

Alors qu'elle pleurait silencieusement, Sam vit John venir se rapprocher d'elle, et s'agenouiller en posant la main sur son genoux. Par reflexe, la jeune femme pris sa main dans la sienne, et la serra légèrement, comme pour s'y accrocher. De tous les membres de la cité, Sheppard était celui qui savait par quoi elle passait, bien que certains détails n'étaient pas les même. La militaire regarda son ami dans les yeux, alors qu'il tentait de la faire rester sur Atlantis.

"Ne pars pas. C'est un conseil que je te donne. Tu vas passer plus de temps à te morfondre que d'aller de l'avant. Je sais ce que c'est. Tu as beau dire que tu vas travailler au SGC, j'avais prévu ça aussi. Mais... sur le temps que je suis resté, j'ai plus passé de temps chez moi à pleurer sur mon sort que d'aller bosser. Je sais que les situations étaient vraiment différentes, mais j'ai pas envie que tu fasses pareil. A la fin, c'est vraiment pas joli à voir."

- "Je sais que tu me conseilles de ne pas partir, parce que pour toi, c'était l'horreur, et que tu penses que tu as mal fait ... mais, comment veux-tu que je fasse pour continuer à vivre, si je le croise tous les jours ? Comment veux-tu que j'essaie de l'oublier, du moins un peu, si à chaque instant de la journée, je risque de le croiser, et de me remémorrer ce qu'il s'est passé entre nous ? Je ne pourrais pas vivre comme ça, John ... je ne pourrais pas le supporter ... quel choix dois-je prendre ?"

"Je sais que personne ne le remplacera ... il était l'amour de ma vie, il le sera toujours ... plus personne ne saura capturer mon coeur comme il l'a fait ... et je sais que je ne rencontrerais plus personne, parce que je tiendrais toujours à lui ... et aujourd'hui, il ne me reste rien de lui, si ce n'est des souvenirs ... il est meilleur que moi, John, tu ne peux pas le nier ... la technologie lantienne, c'est sa spécialité, il en sait plus que moi sur le sujet ... c'est pour ça que c'est à moi de partir".

"C'est parce que c'est sa spécialité, c'est tout. Toi aussi tu as la tienne, même si ce n'est pas la même. Je peux pas te laisser dire ça. Et surtout, il n faut pas lui dire qu'il est le meilleur sinon, son égo va finir par exploser, essaya t-il de plaisanter.

Le militaire serra également la main de Sam pour la réconforter, lui assurer qu'elle pouvait compter sur lui si ça n'allait pas. Depuis le temps, il pouvait tout se dire de toute façon.

"Je sais que tu me conseilles de ne pas partir, parce que pour toi, c'était l'horreur, et que tu penses que tu as mal fait ... mais, comment veux-tu que je fasse pour continuer à vivre, si je le croise tous les jours ? Comment veux-tu que j'essaie de l'oublier, du moins un peu, si à chaque instant de la journée, je risque de le croiser, et de me remémorer ce qu'il s'est passé entre nous ? Je ne pourrais pas vivre comme ça, John ... je ne pourrais pas le supporter ... quel choix dois-je prendre ?"

"Tu n'arriveras pas à l'oublier. Tu l'as dit toi même, personne ne pourra le remplacer. Alors que tu sois loin au que tu le croises tous les jours dans les couloirs, ça ne changera rien. Moi je suis partit, ce n'était pas pour oublier Jenny, mais parce que je ne pouvais plus travailler ici. Mais être loin d'elle ne m'as pas aider. Je pensais encore plus à elle, même après ce qu'elle avait pour que je parte. Mais toi si tu restes, et que tu le vois tous les jours, tu vas t'y habituer. Au début ça va être certainement dur, mais à la force, ça va passer."

John essayait de faire son maximum pour qu'elle reste, mais la connaissant, il pouvait faire ce qu'il voulait, elle finirait par partir à un moment ou à un autre Mais bon, il pouvait toujours espérer la faire rester, même si d'autre avant lui avait déjà essayer la même chose.

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"C'est parce que c'est sa spécialité, c'est tout. Toi aussi tu as la tienne, même si ce n'est pas la même. Je peux pas te laisser dire ça. Et surtout, il n faut pas lui dire qu'il est le meilleur sinon, son égo va finir par exploser".

- "Ca, c'est sûr que je ne vais pas aller lui dire ... son égo ne risque rien de ma part ... on ne se reparlera plus jamais, alors il n'y a aucun risque" lança-t-elle avec un petit rire moqueur, mais on pouvait sentir toute la souffrance qu'elle ressentait.

"Tu n'arriveras pas à l'oublier. Tu l'as dit toi même, personne ne pourra le remplacer. Alors que tu sois loin au que tu le croises tous les jours dans les couloirs, ça ne changera rien. Moi je suis partit, ce n'était pas pour oublier Jenny, mais parce que je ne pouvais plus travailler ici. Mais être loin d'elle ne m'as pas aider. Je pensais encore plus à elle, même après ce qu'elle avait pour que je parte. Mais toi si tu restes, et que tu le vois tous les jours, tu vas t'y habituer. Au début ça va être certainement dur, mais à la force, ça va passer."

Sam regarda John dans les yeux, en continuant de pleurer, puis détourna le regard pour le poser ailleurs, tenant toujours sa main. Elle réflechit à ses paroles, perdue, ne sachant pas quoi choisir. Jusque là, pour elle, partir était la meilleure solution. Mais, elle savait aussi que John avait raison, il avait vécu lui même l'expérience. A ceci près que, visiblement, son histoire avec Jenny continuait, et la militaire était ravie pour eux. Contrairement à Sam, qui n'avait plus aucune chance de retrouver son amour perdu. La jeune femme ferma les yeux, et tenta de se calmer un peu, en respirant profondemment, mais en vain. Sans oser regarder John, elle secoua la tête, ne sachant quoi faire. Même si elle décidait de rester maintenant, Elisabeth avait sa démission entre les mains, toutes ses affaires étaient sur le Dédale qui allait bientôt partir, et le SGC l'attendait déjà.

- "Pour toi, ça s'est finalement bien terminé avec Jenny, si on peut dire ça comme ça ... pour moi, ça ne sera pas le cas ... et c'est ça qui fait mal, et qui me détruira ... même si je voulais rester, c'est trop tard maintenant ... tout est prêt pour que je parte".

"Ca, c'est sûr que je ne vais pas aller lui dire ... son égo ne risque que rien de ma part ... on ne se reparlera plus jamais, alors il n'y a aucun risque"

"Tu ne peux jamais savoir ce qui va arriver, dans une semaine, un mois ou un an. Avec Jenny, on a mit du temps à recoller les morceaux, mais regarde maintenant, on repart sur de nouvelles bases. C'est ça que tu devrais essayer avec Rodney.

"Pour toi, ça s'est finalement bien terminé avec Jenny, si on peut dire ça comme ça ... pour moi, ça ne sera pas le cas ... et c'est ça qui fait mal, et qui me détruira ... même si je voulais rester, c'est trop tard maintenant ... tout est prêt pour que je parte".

"Tout est peut-être pour partir mais tu n'es pas encore partit. Une lettre de démission, ça se froisse et ça se jette facilement à la poubelle. Mais aussi, une chose facile à faire."

//Major Marks ! Ici Sheppard. Veuillez téléporter toute les affaires du Colonel Carter dans ses quartiers et la rayer de la liste des passagers pour ce voyage. Et aussi, faites passer le message au SGC que son retour va être différé.//

//Bien Monsieur.//

"Étant donné que je suis de nouveau ton supérieur, j'ai le droit de faire ça."

Au secours !!! Qu'est-ce qu'il ne venait pas de faire ? En gros, il prenait les décisions à la place de la jeune femme. Enfin, il l'aidait à sa manière plutôt. Il n'avait vraiment pas envie qu'elle parte pour se ruiner. Autant se ruiner la santé ici, entouré de ces amis qui pouvaient l'aider. John aurait pu faire pareil, mais de toute façon, il n'avait plus d'amis ici. Autant aller voir ailleurs.

Par la suite, le miliaire se releva tout en tenant toujours la main de la jeune femme.

"Je vais te montrer quelque chose."

Il entraina la militaire vers la fenêtre avant de l'ouvrir. Il la poussa devant pour qu'elle puisse admirer le paysage et la cité qui s'offraient devant elle.

"Regarde tout ça bien attentivement et ose me dire que tu voudrais partir pour de bon. Je suis sur que tu ne veux pas. Ce que tu veux c'est fuir Rodney. Mais réfléchit un moment. Réfléchit à tout ce que tu pourrais encore faire ici, même avec Rodney dans le coin. Tu as tout accomplis au SGC, tu ne peux pas faire plus. Et même si tu partais, tu ferais comme moi, tu reviendrais un jour ou un autre. Alors maintenant... (retourne la jeune femme pour qu'ils soient face à face)... dit moi que tu veux partir. Si c'est le cas, j'accepterai ton choix pour de bon et je te laisserai partir.

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"Tu ne peux jamais savoir ce qui va arriver, dans une semaine, un mois ou un an. Avec Jenny, on a mit du temps à recoller les morceaux, mais regarde maintenant, on repart sur de nouvelles bases. C'est ça que tu devrais essayer avec Rodney."

- "C'est gentil d'essayer de me remonter le moral, et de me faire garder espoir ... mais, il n'y a aucun espoir ... tu ne sais pas ce qui nous a séparé ... si tu le savais, tu saurais qu'il n'y a plus aucune chance pour qu'on se remette un jour ensemble, même dans 10 ans ... même si je voulais recoller les morceaux, comme tu le dis, Rodney ne le voudra pas ... je le sais parfaitement ... c'est quelque chose que tout le monde a du mal à croire, mais c'est une réalité pour moi".

"Tout est peut-être pour partir mais tu n'es pas encore partit. Une lettre de démission, ça se froisse et ça se jette facilement à la poubelle. Mais aussi, une chose facile à faire."

Sam secoua la tête, mais avant qu'elle n'ait pû dire quoi que ce soit, John pris les devant, et échangea quelques paroles avec le Major Marks, sous le regard surpris de la militaire. Une fois que la conversation finie, Sam était trop stupéfaite, mais également furieuse, que son ami décide à sa place.

"Étant donné que je suis de nouveau ton supérieur, j'ai le droit de faire ça."

- "Non, tu n'as pas le droit de faire ça ... c'est ma décision, pas la tienne, même si tu es mon supérieur".

Encore énervée contre John, Sam se laissa faire quand même, au moment où ce dernier lui affirma avoir quelque chose à lui montrer, et le suivit jusqu'à la fenêtre. Elle passa devant lui, et observa la cité qui s'étendait sous yeux, apercevant par endroit l'océan. De nouvelles larmes apparurent, devant ce spectacle magnifique, et surtout face ce qu'elle pouvait perdre si elle partait.

"Regarde tout ça bien attentivement et ose me dire que tu voudrais partir pour de bon. Je suis sur que tu ne veux pas. Ce que tu veux c'est fuir Rodney. Mais réfléchit un moment. Réfléchit à tout ce que tu pourrais encore faire ici, même avec Rodney dans le coin. Tu as tout accomplis au SGC, tu ne peux pas faire plus. Et même si tu partais, tu ferais comme moi, tu reviendrais un jour ou un autre. Alors maintenant ... dit moi que tu veux partir. Si c'est le cas, j'accepterai ton choix pour de bon et je te laisserai partir."

Sam secoua la tête et se mordit là lèvre, écoutant chacune des paroles de John. Bien sûr, elle n'avait pas envie de partir, elle ne voulait pas cesser de travailler sur la cité ... elle ne voulait que fuir Rodney. Retourner au SGC allait être barbant, elle connaissait tout là bas, et s'ennuierait plus qu'autre chose. Mais, supporterait-elle la présence de Rodney en permanence ? Peut être qu'avec l'aide de ses amis, elle s'en sortirait un peu. Elle pouvait déjà quitter le département scientifique pour se consacrer qu'à son travail de militaire. Elle pouvait changer d'équipe, même si elle ne voulait pas laisser John ou Jenny. La jeune femme se laissa tourner vers John et plongea ses yeux dans les siens, réflechissant sur la décision qui allait changer sa vie, quoi qu'elle décide. Elle lança un dernier regard à la cité, avant de reporter son attention sur son ami, tout en secouant la tête.

- "Non ... je n'ai pas envie de partir d'ici ... je ne veux pas quitter Atlantis".

Sachant que c'était sa décision, et qu'elle allait beaucoup souffrir, en payant les conséquences de son choix de rester au même endroit que Rodney, Sam éclata en sanglot, et vint se blottir dans les bras de John, passant ses bras autour de sa taille, tout en posant sa tête sur son épaule, alors qu'elle laissait s'exprimer toute la douleur et le chagrin qu'elle ressentait.

John avait vraiment toucher la corde sensible. Il savait bien qu'en lui montrant tout ce qu'elle lui restait à faire ici, la forcerait un peu pour rester sur la cité et ça n'avait pas loupé.

- "Non ... je n'ai pas envie de partir d'ici ... je ne veux pas quitter Atlantis".

Sur ces mots douloureux pour la militaire, elle éclata en sanglots et vint se blottir dans les bras de John, qui l'accueillit volontiers. Elle avait surement besoin de sentir une présence amicale pour la soutenir, après la perte de son grand amour. Le militaire la serra fort tout en lui caressant doucement le dos, histoire de lui apporter du réconfort dans sa douleur. Il lui devait bien ça après l'avoir fait pleurer de la sorte.

"Ça va passer avec le temps."

Tout le monde dit ce genre de chose, mais il est toujours difficile d'oublier un être que l'on a aimé du plus profond de son cœur. Mais avec le temps, c'est comme tout, on oublie. Mais elle avait vraiment mettre un certain temps. Le plus dur, c'est au début. La solitude sans l'être aimé, se lever chaque matin en sachant que votre moitié n'est pas dans le lit en train d'attendre que vous libériez la salle de bain pour prendre sa douche à son tour.

"Écoutes, tu sais ce que tu devrais aller faire ? C'est retourner dans tes quartiers, prendre une bonne douche et te poser sur ton lit et faire une petite sieste. Ca ne peux te faire que du bien."

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"Ça va passer avec le temps."

Sam rouvrit les yeux en entendant les paroles de John, qui se voulaient rassurantes. Mais c'était tout le contraire, parce qu'elle savait que ça ne passerait jamais. Ce sentiment de tristesse, de peine, de souffrance et de vide qu'avait laissé la disparition de Rodney dans sa vie, resterait en elle jusqu'à la fin de ses jours. La jeune femme ne répondit pas, et elle se contenta de secouer la tête, en continuant de pleurer, et se laissa aller à l'étreinte et aux caresses du militaire pour tenter de lui remonter le moral, en vain.

"Écoutes, tu sais ce que tu devrais aller faire ? C'est retourner dans tes quartiers, prendre une bonne douche et te poser sur ton lit et faire une petite sieste. Ca ne peux te faire que du bien."

Sam resta encore un moment dans les bras de John, à sangloter sur son épaule, mais elle se calma un peu. A vrai dire, depuis le temps qu'elle pleurait, après s'être séparée de Rodney, elle n'avait plus de larmes dans ses yeux. Dormir ? Est-ce-qu'elle le pourrait encore ? Sûrement pas. Inutile d'essayer de se reposer, c'était peine perdue. Mais, elle savait que John ne la laisserait pas tranquille. Et puis, si elle voulait s'isoler, les quartiers étaient le meilleur endroit. Personne ne viendrait la voir, et la seule personne qui était autorisée à entrer même quand elle n'était pas là, elle ne reviendrait jamais. Doucement, la jeune femme se dégagea de l'étreinte de son ami, et sécha les dernières traces de larmes sur son visage.

- "Tu as raison ... je devrais peut être essayer d'aller me reposer ... merci d'avoir été là pour moi".

Sam eut un petit hochement de tête, puis se retourna et quitta le bureau de John, emportant avec elle ses bagages qu'elle allait devoir déballer. Son attitude soudain distante démontrait bien qu'elle allait très mal, son envie de fuir en était la preuve. Sans un mot, ni un regard pour qui que ce soit, la jeune femme disparut dans le couloir.

quartiers de Sam