Let's talk some confidence [PV : Sheppard/Kolya ]

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P9X-761. Selon la base de données des Anciens, cette charmante petite planète semblait être un véritable havre de paix pour la culture de la terre. Cela ferait un excellent partenaire commercial pour les Atlantes. Le Docteur Weir fit envoyer un MALP afin de s'assurer qu'aucun danger n'attendait son équipe à l'arrivée. Les Anciens n'avaient pas menti. Des champs se trouvaient là, à perte de vue. Cependant, le petit peuple de fermiers comme le soulignait assez bien la base de données, avait évolué en plusieurs milliers d'années. Les maisons de bric et de broc décrites, avaient laissé place au loin à un paysage un peu plus féodale, digne du Moyen-Age en Europe. Un château se dressait sur une butte, entouré d'un véritable village, encerclé par une épaisse muraille.

Dans la salle d'embarquement, l'équipe menée par le Colonel Sheppard attendait patiemment le feu vert afin de traverser la Porte des Étoiles. John s'était retrouvé de corvée pour cette mission alors que d'autres occupations plus intéressantes. De plus, pour cette simple mission de routine, son équipe habituelle était au abonné absent. Tant pis pour lui, il se contenterait des 3 Marines qui étaient avec lui.

Le Colonel attendit donc patiemment le feu vert de sa supérieure afin qu'il puisse franchir la Porte des Étoiles, ce qui ne tarda pas à arriver. Les 4 hommes s'engouffrèrent dans l'horizon des événements et réapparurent quelques secondes plus tard de l'autre côté. Un soleil radieux les accueillit et une légère brise rafraîchissait l'air ambiant. Le petit groupe commença donc à avancer sur un chemin en terre, serpentant à travers les champs de cultures. Au loin, on pouvait commencer à apercevoir des personnes travaillant aux champs.

Cependant, lorsque les 4 hommes commencèrent à s'avancer vers eux, les quelques villageois prirent leur jambe à leur cou afin de courir en direction du village. Au fond du Colonel, il sentait bien que quelque chose clochait à moins que ce peuple n'était pas du genre à recevoir trop de visites par la Porte des Étoiles. Il fallait que l'équipe reste sur ses gardes, tout en continuant d'avancer, même si l'intuition du gradé lui disait de faire demi tour. Mais le flaire du militaire ne l'avait pas trompé et il aurait mieux fait de s'écouter. Alors que le groupe arrivait vers les remparts du village, ils purent apercevoir un groupe d'hommes armés, avancer vers eux, l'air très peu commode. Les paysans qui s'étaient enfuis, avaient du prévenir la cavalerie que des étrangers étaient arrivés sur leur planète. Après tout, cela ne serait pas la première planète où l'accueil ne serait pas des plus chaleureux mais sur ce coup là, John ne le sentait pas du tout.

"Je crois que nous ne sommes pas les bienvenus. On retourne à la Porte !"

Le seul problème, c'est que derrière eux, de nombreux villageois sortis de nulle part les encerclaient, les empêchant de rebrousser chemin. Le groupe se retrouva bloqué et se sentit obliger de se rendre, devant les gardes armés qui les menaçaient. Après tout, ne valait mieux pas faire de vague si fallait tenter une négociation quelconque. Les Atlantes furent donc désarmés et dépouillés de toutes toutes leurs affaires avant d'être escortés jusqu'au château.

Sur le chemin, les gardes n'étaient pas du genre bavard et impossible de savoir ce qui leur étaient reprochés pour être traités de la sorte. Les explications viendraient certainement en temps et en heure mais pour l'instant, les militaires furent descendus dans les bas fond de la citadelle où seuls les geôles les attendaient. Chacun des militaires fut placé dans des cellules séparées et se fut la même chose pour le Colonel. Il fut littéralement jeté dans une cellule avant que la lourde porte en bois se referme derrière lui. John se releva de terre avant de fixer la porte close devant lui, son cerveau réfléchissant à mille à l'heure à comment il pourrait se sortir d'ici. Mais quelque chose le dérangeait. Il sentait une présence derrière lui. Il n'était pas seul dans cette cellule. John se retourna doucement et dans le coin sombre en face de lui, il put apercevoir une silhouette qui se dessinait. La faible luminosité dans la pièce ne permettait pas au militaire de distinguer son partenaire de cellule. Cependant, quand ce dernier ouvrit la bouche, le sang de John se glaça et son visage se décomposa aussi sec. IL ne connaissait que trop bien le son de cette voix...

Never Not Love You

You changed, you changed my life for good... I fell, but it felt more like flying... We did, did everything we could... But sometimes love loses to timing

Kolya avait mit un certain temps à se rétablir, quelques années après la dernière entrevue qu’il avait eu avec Sheppard. Il fallait dire que titiller la progéniture d’un fauve comportait des risques. Par chance, John était semblable à un lion, un peu feignant sur les bords et cessant de poursuivre sa proie par flemme. Pour sûr, il était persuadé que si sa teigneuse avait été de la partie, elle aurait terminé le boulot et lui aurait logé une balle dans la tête. Une lionne perdrait jusqu’à sa vie pour défendre son petit. L’un dans l’autre, il avait beau retourner tout ce scénario dans sa tête, le fin mot était qu’il tenait encore sur ses deux jambes. John lui avait infligé un handicap qu’il espérait provisoire. La balle qu’il lui avait logé dans le dos avait endommagé un petit nerf qui perturbait sa démarche. Il avait été très longtemps alité, puis en fauteuil roulant. Cette année de convalescence lui avait permit de bien réfléchir sur ce qu’il souhaitait faire. Foutre une raclée à Ladon était son but ultime et ne resterait pas au stade de douce utopie. Il avait fomenté un plan diabolique, qui, s’il réussit, changerait l’image de la Coalition Genii.

Tel un parti politique extrémiste, ses idées pouvaient provoquer de la crainte chez ses congénères. Ladon ayant fait un superbe travail de diplomatie avec leur ennemi de toujours et ayant rallié à sa coupe ses compatriotes. Kolya devait simplement raviver quelques souvenirs sur leurs « bienfaiteurs ». A partir de là, il savait qu’il reprendrait les rennes du pouvoir. Néanmoins avant cela, il devait ratisser plus large et poser ses fondements. Il avait par chance quelques espions au sein du nouveau gouvernement genii et les informations précieuses qu’ils transmettaient, lui permettait de connaître les planètes alliées et celles qui ne l’étaient pas. Pourquoi me diriez-vous ? Pour pouvoir faire sa propre propagande et manipuler l’opinion publique sur le vrai danger de Pégase : les Atlantes. Si en plus de cela, il gagnait petit à petit des alliés en commerce alimentaire où sanitaire, cela ne serait qu’un plus. Il fallait dire que la Coalition, n’avait pour le moment pas beaucoup d'argument de vente à proposer C’est pourquoi l’art de savoir manier les mots étaient importants en termes de manipulation et d’influence. Le plus dur serait le début et convaincre les premiers bougres; mais quel jeu de pouvoir, serait un jeu de pouvoir sans quelques petits mensonges ?

Pour le moment quelques accords avaient été conclus sur du flanc, mais Kolya misait sur l’avenir. En effet ce qu’il avait promis à un peuple, il le trouverait chez un autre et vice versa.. quant à lui, il serait le chef des opérations et deviendrait une plateforme, une plaque tournante des services en natures et en Cash dans Pégase. Son réseau de l’ombre prenait de l'ampleur et lui assurait de mettre en action des actes d’assassinat pour lui procurer plus d'assise et éliminer les problèmes. Cela pouvait également servir pour le compte de personne qui ne souhaitait pas se mouiller. C’est d’ailleurs pour cela que sa rencontre avec Sylas avait été des plus fortuites, mais des plus intéressantes. Bien que brut de décoffrage, il avait des connaissances de pointe dans le domaine et il était un précieux alliés. Bref les affaires commençaient tout juste à être florissantes ! C’était le travail d’une vie, un idéal dans lequel il se persuadait d’être le gentil.

Malheureusement certains peuples n'étaient pas tous malléables et un peu dur de la feuille. C'était le cas pour cette planète. Son escorte s'était fait en partie décimer, seul quelques uns avaient pu traverser la porte pour chercher du renfort, quant au chef de la Rébellion, il s'était laissé prendre. Espérant pouvoir négocier et user de ses belles paroles... Ce ne fut pas le cas espérer. Ce peuple d'arriéré mental n'avait que faire de faire alliance et s'auto suffisait, par contre il avait l'air friand sang. Ce vieux chef des armées était un bourreau frustré. Il était déjà passé à table et avait mangé des poings. Son visage en avait été tuméfié et un oeil au beurre noire était en formation. Par chance, les festivités s'étaient vite stoppé par un appel. Cet homme lui faisait penser à lui dans sa jeunesse. Mais il n'y avait pas dans ces actes le moindre raffinement. Quand ses hommes arriveraient pour le sauver, Kolya n'aurait aucun scrupule à le descendre. Cela soulagerait peut-être même ces pauvres bougres de paysans, qui devaient certainement vivre sous sa coupe.

Lorsque sa porte de cellule s'ouvrit, il s'attendait à tout sauf à ça ! Cet uniforme noir.. cette houpette. Bon Dieu de merde ! Il leva les yeux au ciel ne sachant s'il devait remercier les anges en ce jour béni. John Sheppard venait apparemment de se faire capturer. La belle affaire. Acastus ne le craignait pas, mais n'ayant pas l'avantage, ni ses toutous auprès de lui; il appréhendait que la jeunesse du militaire n'est gain de cause sur sa condition. Pour l'heure la situation était tout de même des plus cocasse. A la limite du risible. Chose qu'il fit d'ailleurs dans la pénombre du coin de sa cellule. Un fin petit rire, doublé d'un las soupir amusé.

"John Sheppard.. qui aurait cru que les anges m'auraient apporté ce cadeau"

Il finit par se lever et s'avança vers l'unique rayon de soleil de la pièce. Ainsi l'Atlante put voir et constater qu'il s'agissait bien de son ennemi juré.

"Des embrassades sont de rigueurs pour ces retrouvailles je suppose" dit-il en ouvrant ses bras, tout en savourant les réactions du militaire. "Non... je suppose que non" dit-il en se ravisant, non sans un fin rictus au coin des lèvres.

"Dans quelle galère j'ai bien pu tomber. Si vous êtes ici, je suppose que la situation ne sent vraiment pas bon. Vous avez le don pour attirer la merde.."

Dans toute la galaxie de Pégase, il y avait un nombre plus que incalculable de planètes. John était bien incapable de dire un nombre, même approximatif et même avec tout cela, il fallait qu'il se fasse capturer sur LA seule planète qu'il ne fallait pas. En effet, le militaire avait trouver le moyen de se retrouver enfermer dans la seule cellule de Pégase où il se retrouvait face à son pire ennemi : le détestable et il pesait ses mots, Acastus Kolya.

Depuis que Kylee lui avait appris qu'il était encore en vie, il avait tout de même espéré au fond de lui, et avec un peu de chance aussi, qu'il aurait fini quand même par mourir de ses blessures. Le problème avec des blessures graves, on pense que tout va bien et l'instant d'après, on peut-être en train de côtoyer les anges. Pour Kolya, il s'agirait plutôt de côtoyer les démons plutôt que les anges. Mais peu importe, il était là, devant lui et bien vivant. Encore une fois, il allait devoir se le coltiner sauf qu'actuellement, il était enfermé dans la même pièce que lui.

Citation :

"Des embrassades sont de rigueurs pour ces retrouvailles je suppose"

Il n'y avait pas à dire, ce gros enfoiré était toujours bien égal à lui même, même dans ce genre de situation. Il avait un don, plus que naturel, pour grandement taper sur le système du militaire. Ce dernier finit par se raviser, voyant que le militaire ne réagissait pas à son absurde mise en scène.

Citation :

"Non... je suppose que non"

Tandis que le Genii se ravisait de vouloir faire un câlin au militaire, ce dernier ne le quitta pas des yeux. Le militaire oscillait entre un sentiment de haine et de dégoût. Mais tout au fond de lui, une sensation d'angoisse montait doucement sans qu'il ne puisse vraiment la contrôler. Avec tous les antécédents qu'il y avait entre eux, John ne pouvait s'empêcher de s'imaginer quelle idée sordide Kolya allait sortir de son chapeau. Le Genii était tellement fourbe, qu'il était capable de tout. Cela rendait le militaire fou. Être enfermé avec lui était le pire que John aurait pu imaginé.

Tout en restant assez loin de son pire ennemi, John ne pouvait s'empêcher de tourner en rond, tentant de remettre ses idées en place, en faisant abstraction à la présence du nuisible avec lui. En tout cas, il essaya jusqu'au moment où il l'ouvrit de nouveau.

Citation :

"Dans quelle galère j'ai bien pu tomber. Si vous êtes ici, je suppose que la situation ne sent vraiment pas bon. Vous avez le don pour attirer la merde.."

John fit volte face vers le Genii. Son envie de lui mettre son poing en pleine figure se faisait de plus en plus pressante.

« En temps normal, quand je suis dans la merde, vous n'êtes jamais loin. Comme quoi, les choses ne changent pas. Vous devriez vous remettre en question au lieu de m'accuser. Mais bon, c'est beaucoup plus simple pour vous de rejeter la faute sur les autres. Vous, qui vous croyez toujours au-dessus des autres. Mais je dois bien avoué que cette fois-ci, vous avez fais des efforts dans la mise en scène. A croire que juste me fracasser ne vous suffisait plus. Vous avez préféré innover, j'applaudis d'une certaine manière. Le visage en sang, les ecchymoses, jolie mise en scène même si je trouve que ça manque un peu de véracité... » lança-t-il alors qu'il s'approchait dangereusement du Commandant Genii, se retrouvant face à face. Mais son envie pressante prit le dessus sur tout et sans crier gare, John lui envoya son poing dans les gencives, sans aucune retenue même si cela lui fit craquer les phalanges.

« Voilà, là c'est mieux... Et ça m'a détendu, » conclu-t-il alors qu'il se reculait et alla se réinstaller un peu plus loin dans la cellule, le dos collé au mur.

Never Not Love You

You changed, you changed my life for good... I fell, but it felt more like flying... We did, did everything we could... But sometimes love loses to timing

Sa petite pique "amical" ne resta pas bien longtemps en suspend et le moins que l'on pouvait dire c'est que notre cher Colonel avait du mordant. Il fallait en profiter, il n'était pas toujours au top de sa fougue !

Citation :: « En temps normal, quand je suis dans la merde, vous n'êtes jamais loin. Comme quoi, les choses ne changent pas. Vous devriez vous remettre en question au lieu de m'accuser. Mais bon, c'est beaucoup plus simple pour vous de rejeter la faute sur les autres.

Acastus eut un fin sourire ses lèvres, réfléchissant. Oui il n'avait pas complétement tord. Peut-être que l'univers les réunissait toujours pour un bain sanglant ou des échanges philosophiques assaisonner de coups de poings. A la différence, que d'habitude c'est lui qui menait le bal. Se retrouver dans la position du faible ne lui allait pas, il souffrait du complexe d'infériorité, cela n'était pas digne de sa condition.

Citation :: Vous, qui vous croyez toujours au-dessus des autres.

"Oh mais je suis bien au dessus de vous Sheppard, ne l'oubliez jamais que c'est vous et votre peuple la vermine, la sangsue de cette galaxie. Donc non (grand rictus en coin) ce n'est pas à moi de me remettre en question."

Citation :: "Mais je dois bien avoué que cette fois-ci, vous avez fais des efforts dans la mise en scène. A croire que juste me fracasser ne vous suffisait plus. Vous avez préféré innover, j'applaudis d'une certaine manière. Le visage en sang, les ecchymoses, jolie mise en scène même si je trouve que ça manque un peu de véracité... »

Par contre... il ne s'attendait pas vraiment à ça. Il ne répondit rien et préféra se retourner un instant, comme la pauvre âme en peine qu'il était dans cette cellule. Le militaire pensait véritablement que tout ceci n'était qu'une mise en oeuvre grandeur nature de sa diaboléité. Il le flattait, car même lui n'avait encore jamais pensé à tel stratagème et pourtant, il était créatif dans le domaine. Bien, pourquoi ne pas en profiter un peu, après tout le faire tourner en bourrique lui ferait passer le temps.

*T'es vraiment un gros chat qui joue avec sa proie
- ce n'est pas de ma faute s'il est parano
- Parano ? tu te souviens les multiples torture que tu as faites à son encontre, tu lui as même laver le cerveau une fois dans cette chambre privé de ses sens
- Il est l'être humain qui encaisse le plus que je n'ai jamais vu.. je veux pouvoir le briser et trouver son point faible
- Tu sais quel est son point faible et tu l'as déjà expérimenter...**

Il se mit à arpenter les murs de la cellule pour se rapprocher de sa proie, toujours à une certaine distance, mais c'était sans compté sur ce dernier qui était à cran de le voir roder. Il s'approcha à grand pas et vint lui coller une bonne patate.

Citation :: « Voilà, là c'est mieux... Et ça m'a détendu, »

Il étouffa un grognement en se rattrapant au mur. Toujours en maintenant sa machoire il tourna la tête vers lui.

"Je plains votre Jenny si c'est votre manière de vous détendre.." dit-il d'un léger petit rire à sa propre connerie, il n'hésitait pas à utiliser les prénoms car il savait que cela avait plus d'impact provenant de sa bouche. "D'ailleurs j'espère que cette peste qui déteint un peu trop sur vous, protège bien votre précieuse progéniture.. elle était adorable quand elle est venu voir Tonton Kolya. J'espère qu'elle vous aime toujours autant.. et que mon petit "cadeau" n'a pas trop entaché les liens"

Il était plus que salaud de faire remémorer l'un de ses plus gros échec passé. D'un point de vu militaire premièrement car la sécurité laissé vraiment à désirer sur cette Cité de malheur, mais aussi car il avait failli en tant que parent. Lui avait juste fait cela pour s'amuser, car oui, il était complétement fou à lier. Pour autant il n'oubliait pas son acolyte encore prisonnier dans leur bas fond.

"Vous m'avez percé à découvert.. A croire que vous devenez perspicace avec les années. Avouez que j'entretiens votre esprit avec mes "stratagèmes" rocambolesques.. Vous êtes mon favori, alors pour cette fois j'ai souhaité voir les choses en grand.. j'ai demandé à ce qu'on me tabasse et qu'on me mette en cellule avec vous. Il parlait à double sens, on pouvait le croire, comme penser qu'il plaisantait, mais quelle était la vérité ? Voir la confusion contenu du militaire l'excitait tout au fond de lui. Il adorait la manipulation mental. Il s'approcha de lui à grand pas avant de s'arrêter. "J'ai décidé de voir lequel de nous deux étaient le plus costaud sous la torture... " approche sa bouche proche de son oreille. "J'espère que vous savez partager, je n'ai qu'une seule savonnette.. qui plus est on sait tous les deux qui sera la petite pute de l'autre au cours de cette session. J'ai hâ-te !"

Il laissa en suspend sa phrase avec un haussement d'un de ses sourcils, savourant le militaire blémir. Il posa une main sur son épaule, mais avant qu'il n'ait l'occasion d'éviter ce contact, il lui balança un bon gros coup de genou dans le bas ventre à la limite des parties intimes. Il n'eut aucun mal à finir de le pousser pour qu'il termine à terre. C'est alors que ce peuple décérébré arriva.

"Les joyeusetés arrivent..."

Mais en voyant qu'ils venaient pour Sheppard qui était toujours au sol, une idée lui vint pour continuer de semer le trouble dans son esprit.

"Allez envoyez le moi à la salle d'interrogatoire et dites à Hakbal de bien lui mettre la sauce; je soignerais ses petits bobos après." dit-il d'un rire gras. C'était faux. Mais qu'est-ce qu'on s'amusait !

» Jenny Sheppard >> John Sheppard
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