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| Sujet: >> SOIN INTENSIF Jeu 29 Sep - 22:14 | |
| ParticipantsColonel John Sheppard Mégane Keylie Sheppard Dr Jenny Sheppard Dr Noah Masen Le repos du guerrier
« (c) Gif by tumblr » Les combats avaient cessé, en tout cas, dans le plus gros de la cité même si encore quelques Geniis étaient désormais prisonniers sur Atlantis, sans espoir de pouvoir s'échapper. Les militaires allaient encore avoir du pain sur la planche. Mais ça n'allait pas être les seuls. Les médecins étaient également sur le pied de guerre afin de soigner les très nombreux blessés qui arrivaient de toute part. L'infirmerie ne désemplissait pas et il devenait difficile de faire un choix entre les cas les plus graves.
Pour ceux déjà soignés, il ne leur restait plus qu'à se reposer. Pour d'autres par contre, le passage en soins intensifs était indispensable... si certains s'en sortaient, d'autres n'avaient pas eu cette chance...
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| | | John Sheppard Fondatrice Sadique ¤ Sexy Bad Boy ¤ Date d'inscription : 24/07/2007 Messages : 9016 Localisation : Atlantis Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Close | Sujet: Re: >> SOIN INTENSIF Jeu 13 Oct - 23:09 | |
| Tout était effectivement bien fini pour le militaire. Tous les bons soins que lui avaient prodigué l'Enokien était bien loin derrière lui. Avait-il eu à peine le temps de retrouver sa fille en salle de contrôle, que ses forces l'avaient totalement abandonné et se fut deux de ses subalternes qui avaient pris le relais afin de l'emmener le plus rapidement possible à l'infirmerie.
A vrai dire, John ne vit pas grand chose du trajet qui l'emmenait vers l'infirmerie, étant complètement dans le coaltar, ne demandant qu'une chose : s'endormir une bonne fois pour toute. Mais apparemment, ce n'était pas encore pour maintenant. Quand les deux militaires finirent par le conduire, ce fut le brouhaha ambiant qui ramena le militaire à lui. L'infirmerie était en plein effervescence. Malgré sa vision troublée, il pouvait apercevoir médecins et autres personnels médical, s'affairer de toutes parts.
Après encore quelques instants, on lui trouva enfin une civière afin que ses deux subalternes finirent par l'allonger dessus. Le leader militaire luttait afin qu'il ne s'endorme pas, tandis qu'il attendait qu'un médecin vienne à lui. Afin de garder son esprit aux aguets, il se força à regarder tout autour de lui. Tant de blessés, dans le meilleur des cas. Avec ce qu'il avait pu voir lorsqu'il était sur la jetée, les très nombreux tirs aux quatre coins de la cité, les dégâts devaient être énorme tout comme le nombre de morts et de blessés. L’effet de surprise avait mis à mal la cité et elle aurait beaucoup de mal à s'en relever. Mais pour le moment, John devait penser à lui car il n'était pas encore tiré d'affaire. Ses forces l'avaient totalement abandonné et juste le fait de respirer était insupportable pour lui. Chacune de ses respirations étaient comme des coups de poignard dans son abdomen qui le transperçaient de part en part.
Tandis que John sombrait de plus en plus dans les vapes, de nombreuses choses de la journée écoulée lui revinrent en mémoire et surtout, ce petit moment de complicité avec sa fille pendant leur entraînement de golf en plein soleil. Ce sentiment de bien être lui faisait un bien fou. Il se sentait comme bercer par ce sentiment de bonheur avant que ce sentiment finisse par disparaître alors que John refaisait surface, ouvrant les yeux sur un infirmière qui s'affairait autour de lui, tenter de penser ses blessures comme elle le pouvait, ce qui réveilla davantage ses blessures.
« Colonel Sheppard, il faut que vous restiez avec moi. On va vous emmener au bloc le plus rapidement possible, » lança l'infirmière alors qu'elle s'occupait de sa blessure au ventre.
« Où est ma fille ? Je veux la voir. »
« Ne vous inquiétez pas, elle est aussi a l'infirmerie. Elle est arrivée pas longtemps après vous. On va bien s'occuper d'elle. »
Même si l'infirmière essayait de le réconforter sur le sort de sa fille, il ne l'était pas pour autant. Après tout ce qu'ils avaient enduré dans la journée, il avait besoin de s'assurer par lui même de l'état de sa fille même si le sien était le plus urgent pour le moment. Mais rapidement, l'attention du militaire fût perturbé par une nouvelle arrivée dans l'infirmerie, non loin de sa civière.
« J'ai trois nouveaux blessés de l'Appolo ! lança un infirmier un peu plus loin alors qu'il accompagnait effectivement trois personnes vêtues de l'uniforme du vaisseau, un peu plus loin dans l'infirmerie. »
« Il y a des membres de l'Appolo sur la cité ? »
« Oui. Selon ce que j'ai cru comprendre, l'équipage a été téléporté aux 4 coins de la cité avant que... que le vaisseau ne soit détruit. Personne ne sait si on a pu récupéré tous le monde. On a répertorié les membres d'équipage présents pour le moment mais nous ne savons pas s'il y avait encore des personnes avant... l'explosion. »
Kolya n'avait pas menti. L'Appolo avait été détruit par les vaisseaux Althaïen pendant la bataille. Jenny était sur ce vaisseau et il ne pouvait pas croire qu'elle serait resté au moment le plus critique. Quoi que, la connaissant, elle aurait très bien pu rester afin de tout tenter pour sauver le vaisseau de la destruction.
« Ma femme était sur ce vaisseau. Vous l'avez recensée ? »
La mine de l'infirmière se renferma et elle arrêta même ses soins alors que John venait de lui poser la question fatidique. Son arrêt voulait tout dire mais le militaire refusait de croire tout ce que l'infirmière pourrait lui dire.
« Je suis désolé mais... elle n'est pas sur la liste. Après ça ne veut pas.... »
Elle ne put terminer sa phrase car John lui coupa la parole.
« Je dois aller la chercher. Elle est sûrement quelque part, faut que je la.... »
Lui non plus ne termina pas sa phrase car en tentant de se relever pour se lever, une douleur fulgurante le traversa, le clouant de nouveau à la civière. Il tenta de prendre de profonde respiration afin de faire passer la douleur mais sans grande réussite. En plus de la douleur physique qui ressentait, il fallait qu'il ajoute a ça, la douleur psychologique car il était impossible pour lui que Jenny soit morte. Elle ne pouvait qu'être sur la cité.
« Par pitié Colonel, restez calme. Vu votre état, je ne sais pas comment vous pouvez être en vie alors n'aggravez pas votre cas, s'il vous plaît. »
D'un côté, elle avait raison. Le leader militaire avait tellement morflé aujourd'hui qu'il était plus qu’étonnant qu'il soit encore de ce monde, surtout avec le traitement que Kolya lui avait réservé. Mais l'envie de retrouver Jenny était plus fort que tout. Il se voyait mal expliquer à Mégane que maman ne rentrerait pas ce soir, ni les prochains soirs non plus. Il irait chercher sa femme coûte que coûte.
« Écoutez ! » dit-il en saisissant le bras de l'infirmière toujours à ses côté.
« Si ma femme est sur cette cité... je vais la retrouver avec... ou sans votre accord. »
John ne plaisantait pas. S'il devait y rester tout en tentant de retrouver son épouse, il le ferait. Si elle avait échappé à la destruction du vaisseau, elle était peut-être prit au piège quelque part sur la cité, sans moyen de communiquer et pour ça, il se devait de faire ce qu'il était encore capable de faire pour la retrouver. Mais, c'était sans compter sur une petite voix qui se fit entendre non loin de lui.
- Mégane K. Sheppard a écrit:
- « Papa ? »
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| | | Megane Keylie Sheppard Civil Date d'inscription : 09/07/2009 Messages : 532 Localisation : Atlantis, près de pôpa et môman Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Open | Sujet: Re: >> SOIN INTENSIF Mar 18 Oct - 21:29 | |
| Mégane avait à peine retrouvé son père que ce dernier avait faibli jusqu’au point de se retrouver au sol. L’adolescente avait fait de son mieux pour l’aider dans sa chute contrôlée avant de crier un « A L’AIDE » aux militaires en contrebas. La rescousse arriva bien assez tôt et son père fut emmené à l’infirmerie soutenue par deux militaires. La jeune fille elle, trépignait derrière en observant les boots de son père, glisser sur le sol, incapable de faire plus d’effort. De mauvais souvenirs vint l’assaillir, notamment quand la grenade avait explosé dans les couloirs et qu’elle avait dû soutenir son père pour le mettre à l’abri. Et ce sang.. trop de sang.. à l’abdomen, à sa jambe.. le traitement de Kolya ! Comment pouvait-on être aussi inhumain ? Tout lui revenait en mémoire et cela lui donnait la nausée en plus d’avoir ses yeux qui s’embrumèrent. C’était injuste ! Sans compter qu’elle ne savait toujours pas pour sa mère. Disons même qu’elle l’avait oublié entre le traitement de choc en salle du fauteuil et son micro enlèvement où elle avait subi les nouvelles lubies du chef genii. Un psychologue serait sans doute de rigueur à la fin de tout ceci.
En entrant dans l’infirmerie Mégane se stoppa et resserra les pans de veste autour d’elle comme pour se réconforter. Elle connaissait par coeur les lieux pour y avoir aidé à de nombreuse reprise, mais elle n’avait plus la même tête que d’habitude. On était plus sur un hôpital militaire en temps de guerre qu’autre chose. Des blessés éparpillés, gémissants, pleurants, une fourmilière en blouse blanche qui triait sur le tas les cas les plus grave. Il y avait même une queue de civière pour aller au bloc. Une scène d’apocalypse pour la jeune fille qui commençait à stresser davantage, alors que l’ennemi était parti. L’adrénaline n’agissait plus du tout en elle, elle était lessivée par cette journée de merde et tout le contre coup était en train de l’envahir.
Un infirmier qui passait par là lui demanda si elle allait bien et il lui fallut quelques secondes avant de lui répondre, le temps de sortir de sa torpeur. Allait-elle bien ? C’était un euphémisme. Au vu de ses contusions au visage, ce dernier ne posa plus aucune question et l’emmena sur un lit. Sa pommette rouge vif et érafler du revers du genii fut désinfecté et des stries furent posés. Le coin de ses lèvres entrouverts eut le droit au même traitement.. quant à l’arcade sourcilière qui avait tout bonnement explosée avec l’éboulement de la digue, ce dernier sugerra des points de suture. Great ! Elle n’aimait pas les piqûres et cela datait de son enfance. Il n’y avait que Tata Kylee ou bien Tonton Noah qui pouvait un tant soit peu l’approcher avec ce genre d’outil. Alors que le médecin ramena le nécessaire, il observa sa petite patiente des plus blêmes, loin de se douter qu’il lui manquait une certaine quantité de sang dans son organisme.« Je vais te faire une prise de sang voir si tout va bien. Tu es vraiment très blanche de peau, mais tu n’as pas l’air de faire de la fièvre. Tu es peut-être anémiée. C’est un contrôle de routine.. » dit-il en prenant son poignet et en soulevant sa veste. De là, il tiqua en voyant la trace de piqure au niveau de la veine fait par un sagouin, au vu du bleu en formation.« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » « Rien du tout.. » se défendit-elle en remettant sa manche. Non, elle n’avait pas envie d’une autre piqûre pour aujourd’hui ! Elle avait été assez « pompée » ainsi ! Le médecin fit une petite moue non satisfaite et se tourna pour préparer le nécessaire pour sa plaie à l’arcade, en se retournant sa jeune patiente avait disparu.Pour cause Mégane en avait profité pour s’enfuir. Elle avait repéré au loin son père. Il se faisait enfin soigner et cela la soulageait ! Néanmoins son sourire fut de courte de durée, quand, en s’approchant, il le vit se remuer pour tenter de se redresser. Non mais il faisait quoi là ? Il était sur le point de mourir, il allait se laisser soigner ! Un petit flashback familial lui revint en tête avec sa mère qui avait dissimulé des cachets dans la tasse de café de son père quand ce dernier avait attrapé une grosse grippe. C’est l’adolescente qui avait apporté la tasse avec son sourire angélique, en toute complicité avec sa mère, car son paternel refusait tout traitement. Après avoir bu ce beuvrage, il s’était endormi comme un loir et le lendemain la fièvre avait disparu. Il fallait rusé parfois. Mais là, la situation n’était pas pareil. Il était tout contusionner au visage et ne ressemblait plus à grand chose, sans parler du reste. En s’approchant davantage, elle entendit la fin de la bribe de conversation et cela l’angoissa instantanément. Sa mère ? Elle était revenue, mais elle n’était pas présente sur cette maudite liste ? Etait-elle blessée ? Etait-elle.. encore là haut ? Le brouhaha monstre de l’infirmerie la ramena à la réalité ainsi que son père qui agripa sauvagement le bras de l’infirmière. Elle inspira et souffla. Elle était têtue, mais elle savait de qui elle tenait.« Papa... » lança-t-elle en se postant à côté du lit. « Où que ce soit maman, tu ne l’aideras pas si tu n’es pas en forme ! »Le son de sa voix avait été dit distinctement, calmement, mais avec une pointe d’autorité qui transpirait la peur. Elle poussa un soupir et les traits de son visage blanchâtre finirent par se détendre. Sa main tremblante se posa sur celle de son père et elle la serra. La pauvre tremblotait toujours de sa main glacée et John pouvait bien le sentir. La gamine était à bout de force à la longue, mais elle tenait encore bon pour tenter de lui faire entendre raison. Un petit air de Jenny ?« Donc s’il te plaît, laisse-toi soigner gentiment et on verra à ton réveil pour retrouver maman.. Si tu fais ta tête de mule, je ferais la même chose et je continuerais d’esquiver les points de sutures que l’on doit me faire » dit-elle en montrant son arcade qui saignait encore. L’infirmière qui était présente entre les Sheppard devait halluciner. Mais que voulez-vous dans la famille, le chantage était parti prenante de l’éducation. Merci papa John qui pouvait être un grand enfant aussi ! « Et je peux le faire tourner en bourrique longtemps... » lança-t-elle d’un signe de tête vers le médecin qui cherchait après elle. Alors que le militaire se ravisait, l’infirmière le prépara pour le bloc et quand le moment fut venu, la jeune fille lâcha la main de son père pour reculer d’un pas. C’est à ce moment-là, qu’elle fut prise d’une torgnole et se rattrapa à un lit d'infirmerie. Elle passa une main sur sa joue en faisant les gros yeux pour se reprendre, inspirant profondément. Puis elle fit quelques pas pour suivre la civière de son père.« Ca va aller... ne t’inquiètes.. pas... » dit-elle comme pour le rassurer. Mais le rassurer pour l'opération qu'il allait subir ou pour elle ? Alors qu’elle observait son père s’éloigner en position semi-assise sur cette maudite civière, sa vision se troubla et ses yeux se révulsèrent. La suite d’images et de bruits furent déformés. Après un léger soubresaut, ses jambes se dérobèrent et elle atterrit sur le sol inconsciente.La suite fut entre coupée de scène à demi consciente. Des gens s'affairant autour d'elle, lui demandant de rester éveiller. Un peu plus tard, elle se sentit délester de ses habits pour enfiler quelque chose de plus chaud. Des rayons verts sans doute un scanner. Et un peu plus tard un garrot la réveilla. Ses yeux papillonnèrent pour voir qu'on lui faisait une prise de sang. A ce moment là, la réalité fut entrecoupé de ses souvenirs et elle crut voir Kolya lui parler. Secouant la tête, elle se mit à s'agiter, mais elle est trop faible. Finalement elle se réveilla dans une chambre d'infirmerie avec les bruits des moniteurs si caractéristique. Son regard embrumé dériva vers l'écran. En remontant sa main, elle put voir qu'elle y était bien branché, mais pas que. Non, par dessus sa main il y avait une perfusion. Elle fronça des sourcils ne sachant ce qu'il y avait dedans. Des vitamines ? des calmants ? mais le pire fut lorsqu'elle vit l'autre poche à côté. Une poche de sang. Elle déglutit avant de se ressaisir et de comprendre que celle-ci était faite pour lui en redonner et non lui en prendre. Autant dire que plus jamais elle ne se déguiserait en vampire pour halloween.
En tournant sa tête, elle put voir son père dormir paisiblement, lui aussi arborait le traditionnel pyjama blanc. Il avait l'air d'aller bien. Un énorme poids s'envola de ses épaules. Elle avait réussi, elle l'avait sauvé en quelque sorte. Oui, il allait bien et c'est tout ce qui comptait. Peu importe maintenant les horreurs qui s'étaient produites la veille. C'est le sourire aux lèvres vers son père qu'elle se rendormit à point fermer, complétement exténuée. |
| | | John Sheppard Fondatrice Sadique ¤ Sexy Bad Boy ¤ Date d'inscription : 24/07/2007 Messages : 9016 Localisation : Atlantis Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Close | Sujet: Re: >> SOIN INTENSIF Sam 29 Oct - 0:51 | |
| John était une véritable tête de mule mais ça, tout le monde le savait déjà. Mais il le devenait encore plus quand il s'agissait de sa famille. Même à l'article de la mort, le militaire était capable de se traîner aux quatre coins de la cité pour aller secourir une personne en danger. Mais quand il entendit une petite voix s'élever près de sa civière, il finit par se raviser et se calmer dans un premier temps.
- Citation :
- « Papa... » … « Où que ce soit maman, tu ne l’aideras pas si tu n’es pas en forme ! »
Niveau discrétion, il repasserait. Il avait tout fait pour ne pas inquiéter sa fille sur la disparation de sa mère, mais elle avait finit par tout entendre malgré le brouhaha environnant. Le mal était fait et il allait devoir gérer ça mais à première vue, Mégane était plutôt du genre à enguirlander son père pour qu'il se fasse soigner, qu'autre chose. Elle avait tout à fait hérité du côté casse pied de sa mère pour ça.
Lorsqu'il finit donc par sentir la main de sa fille sur la sienne, John s'en saisit afin de la serrer afin de sentir sa chaleur mais ce ne fit pas le cas. Il ne sentit que la froideur glaciale de cette petite main innocente mais cela lui permis tout de même de se calmer, surtout quand la fillette repris son discours.
- Citation :
- « Donc s’il te plaît, laisse-toi soigner gentiment et on verra à ton réveil pour retrouver maman.. Si tu fais ta tête de mule, je ferais la même chose et je continuerais d’esquiver les points de sutures que l’on doit me faire » … « Et je peux le faire tourner en bourrique longtemps... »
Ses quelques phrases firent sourire le militaire. Mégane était coriace et commençait à devenir une pointure quand il s'agissait de chantage pour forcer son père. A croire qu'elle avait été à bonne école pour cela. Mais la jeune fille avait raison d'un certain côté. Dans son état, il ne serait pas d'une très grande aide pour retrouver Jenny alors qu'il pouvait à peine tenir sur ses jambes. Il devait se faire soigner et Mégane aussi. Au loin, John put apercevoir un pauvre médecin tournant en rond, comme s'il cherchait quelque chose ou dans ce cas précis, quelqu'un.
John se résigna donc à écouter sa fille, comme si les rôles étaient inversés. Un père devant écouter sa propre fille était une chose assez cocasse. C'est alors que le militaire serra davantage la main de Mégane, plongeant son regard dans le sien, se concentrant comme il pouvait afin de ne pas tourner de l’œil, comme son corps commençait à réclamer.
« Je te promets... qu'on ramènera maman... à la maison. D'accord. »
Il ne put avoir la réponse de la fillette car il était temps pour lui de se faire emmener en urgence au bloc opératoire qui ne cessait de désemplir. Avec tout ce qu'il avait encaissé dans une seule journée, le leader militaire risquait de monopoliser le bloc pour quelques heures. Alors que la civière commença à s'éloigner, John n'eut pas d'autres choix que de lâcher la main de sa fille qui allait enfin arrêter de faire tourner en bourrique son médecin pour qu'elle se fasse finalement soigner. Mais c'était sans compter sur ce qui allait suivre. Tout en s'éloignant, John put apercevoir que la fillette fut prise d'un étourdissement et se rattrapa sur un des lits à côté d'elle. Son visage était plus de blafard et même de loin, John arrivait à s'en rendre compte.
- Citation :
- « Ca va aller... ne t’inquiètes.. pas... »
Pas s'inquiéter ? Alors là, elle pouvait toujours rêver et il y avait de quoi. Ni une, ni deux, Mégane fit une syncope et tomba inconsciente sur le sol de l'infirmerie. En voyant cette scène, John resta abasourdi et choqué et malgré ses blessures, il réussit à se relever légèrement.
« Mégane ? » dit-il faiblement alors que les infirmiers qui étaient à ses côtés le forcèrent à se rallonger alors que son regard ne pouvait pas quitter la fillette inconsciente sur le sol alors que plusieurs personnes s’affairaient autour d'elle.
« Ne vous inquiétez pas, on va bien s'occuper d'elle, » s'enquit l'infirmière voyant bien la détresse sur le visage du militaire. Mais même avec ses dires, cela ne calma pas le militaire qui devint de nouveau agité alors que sa civière franchissait les portes du bloc opératoire, ce qui obligea un des infirmiers à lui administrer un sédatif pour le rendre un peu plus docile (et non, je mettrais pas la gif). En un rien de temps, John sombra dans un épais nuage de coton, tout en restant un minimum conscient, observant tous les médecins tourner autour de lui pour le préparer à l'opération.
Toutefois, alors qu'il semblait apaisé tandis qu'une infirmière le reliait à toutes sortes de moniteurs, la tranquillité au sein du bloc fut quelque peu perturbée. A croire que le militaire avait atteint le point de non retour pour cette journée de merde. Les moniteurs s'emballèrent suivant le rythme cardiaque du militaire qui battait la chamade. Un peu trop au goût des médecins présents. Malheureusement pour eux, ce n'était que le début de leur malheur. Le leader militaire commença à convulser, ce qui ne laissait rien présager de bon sur son état de santé. Tous s’affairèrent autour de lui afin de ne pas le perdre avant même l'opération mais c'était peine perdue. Beaucoup trop sollicité aujourd'hui, son cœur cessa de battre, stoppant les convulsions par la même occasion.
Il n'y avait plus une seconde à perdre afin de faire revenir le militaire parmi les vivants. Le médecin en chef se précipita afin de lui prodiguer un massage cardiaque.
Par chance, après de longues secondes, le cœur repartit enfin, ce qui soulagea les personnes présentes dans le bloc. Désormais, il n'y avait plus une seconde à perdre car avec tout ce qu'il avait perdu comme sang, le cœur n'était pas assez irrigué pour battre comme il le fallait.
Une bonne dose d'anesthésiant et quelques litres de sang par intraveineuse plus tard, le leader militaire était fin prêt pour se faire opérer. Le plus urgent était sa blessure au ventre. C'est celle qui prit le plus de temps car la balle avait fait pas mal de dégâts surtout avec les coups que Kolya avait rajouté par dessus. A première vue, c'était un vrai champs de bataille là dedans. S'en suivit les soins de sa jambe et de son épaule qui avaient tout autant morflé. Avec tout ça, John était bon pour rester quelques semaines à l'infirmerie, rien que pour son grand plaisir...
Après plusieurs heures d'opération, John était rafistolé de partout. On lui fit passer un scanner afin de voir si les médecins n'avaient rien oublié en chemin. Comme ça, ils purent apercevoir que le militaire allait encore plus souffrir du fait de ses trois côtes cassées, à la limite d'avoir perforé un de ses poumons. Il n'aurait manquer plus que ça...
Désormais, il était enfin temps pour le militaire de se reposer. Il fut amené dans la section des soins intensifs au milieu de la nuit, non loin de sa fille mais ça, il ne le savait pas encore. Ce n'est qu'au petit matin, que le militaire commença à ouvrir les yeux, après avoir comater toute la nuit, dormant d'un sommeil sans rêve. Il ouvrit un œil puis l'autre même si le second avait du mal à voir clair.
Avec les coups qu'il s'était pris de la part du Commandant Genii, son deuxième œil était temporairement indisponible. Sa paupière avait triplé de volume et obstruait son champ de vision. Pour faire simple, son visage entier était un Picasso à part entière. Coupures et boursouflures rougeoyantes se côtoyaient, rendant son visage méconnaissable pour le moment. Une bonne poche de glace serait la bienvenue pour faire dégonfler tout ça.
Pour le moment pas question de ça. Dès qu'il fut un peu plus "réveillé", John tenta de bouger mais il n'en fit rien. Seul un grognement de douleur se fit entendre dans la pièce, ce qui attira une infirmière qui était un peu plus loin, s'occupant de Mégane. Oui, elle aussi était là. Elle dormait paisiblement ce qui soulagea le père de famille même si une chose lui sauta aux yeux malgré l'état cotonneux dans lequel il était. La fillette était, tout comme son père, reliée à une poche de sang afin d'être transfusée. Pour John, cela était compréhensible mais pour Mégane, cela restait un mystère pour lui. Sa réflexion fut interrompue par l'arrivée de la dite infirmière qui en avait finit avec la fillette.
« Colonel, vous êtes enfin réveillé. Comment vous vous sentez ? Vous avez mal quelque part ? »
« Demandez moi plutôt où... je n'ai pas mal. »
L'infirmière eut un sourire triste en écoutant la réponse du militaire, alors qu'elle vérifiait sa tension.
« Malheureusement, vous avez déjà reçu la dose maximal de morphine. Je ne peux rien faire de plus pour vous pour le moment. Je vais aller chercher le médecin pour qu'il vous examine, » conclut-il avant de tourner les talons. Mais John n'en avait pas fini avec elle. Il détourna la tête comme il le put vers la lit de Mégane, se rappelant les questions qu'il avait en tête avant d'aller été dérangé.
« Attendez ! Pourquoi ma fille est sous perfusion de sang ? Qu'est-ce qu'il lui est arrivée ? »
A son tour, la jeune infirmière détourna le regard vers la jeune fille qui dormait paisiblement avant de nouveau se concentrer sur son père, semblant plus qu'inquiet à son sujet.
« Nous ne savons pas trop. Il lui manquait une grande quantité de sang dans le corps d'où la transfusion. Les médecins ont remarqué qu'elle avait des traces de piqûres au bras, que nous ne pouvons pas expliquer. Mais rassurez vous, elle va bien maintenant. »
John n'était pas sûr d’être rassuré avec ce genre d'explications, qui n'était pas assez explicites à son goût. La fillette n'avait pas d'assez grosses blessures pour perdre autant de sang. Et en plus, des traces de piqûres... Le militaire avait du mal à organiser ses idées dans sa petite tête tellement qu'il planait à cause des médicaments qu'on lui donnait. Seule Mégane serait capable de lui expliquer le pourquoi du comment. Il ne manquerait pas de lui demander quand elle serait réveillée.
Quand enfin, les médecins en eurent fini avec lui, John put enfin se reposer mais même si le sommeil voulait de nouveau le prendre sous son aile, il ne cessait de se repasser le film de la journée en tête. Il avait encore du mal à réaliser tout ça. Et une chose lui trottait encore dans la tête : il n'avait toujours aucune nouvelle de Jenny et les membres du staff médical qu'il croisait était incapable de lui répondre quoi que ce soir, tellement le chaos régnait encore aux quatre coins de l'infirmerie. Il allait devoir attendre encore et encore. Par chance, malgré les douleurs qui l'assaillaient, il réussit tout de même par s'endormir même s'il se réveillait de temps à autre. Pendant un de ses moments de lucidité, il avait même pu converser avec Mégane. Mais cette dernière, n'était pas très enclin à discuter du pourquoi du comment de l'apparition de ses piqûres sur ses bras et pourquoi elle s'était retrouvée en manque de sang. Il finirait bien par avoir la vérité mais pour le moment, en ce milieu d'après-midi, le leader militaire arriva enfin à s'endormir pour de bon cette fois ci. La quantité astronomique de morphine qu'on lui injectait avait fini par faire son effet.
C'est donc quelques heures plus tard, en début de soirée, que le pilote refit surface. Mais alors qu'il commençait seulement à ouvrir les yeux, il sentit comme une présence à ses côtés. Sûrement encore une infirmière ou un médecin qui passait par là mais cette fois ci, il se trompait. Malgré son état comateux et sa vision plus que troublée, il reconnut se visage entre mille. Sur le moment, il crut même rêver. Était-ce peut-être le cas ?
« Jenny ? » Never Not Love You You changed, you changed my life for good... I fell, but it felt more like flying... We did, did everything we could... But sometimes love loses to timing
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| | | Jenny Sheppard Co-admin Vicieuse 2nd Section Scientifique Unchained as a Volcano Soft as a Dove Date d'inscription : 03/09/2007 Messages : 8835 Localisation : Atlantis Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Open | Sujet: Re: >> SOIN INTENSIF Sam 29 Oct - 20:54 | |
| Des bruits de tuyauterie, des infiltrations et gouttelettes d’eau tombant dans en une flaque en contrebas. Des bruits de pression, de la fumée à un certain endroit. Des monceaux de murs détruits et des étages ayant fusionnés, dont le sol n’étaient plus palpables. Certaines zones de la Cité avaient été totalement détruites par les tirs de l’ennemi. Tantôt en feu, tantôt fumante. Il ne fallait pas se mentir, les Atlantes avaient réellement pris cher lors de l’attaque. L’effet de surprise avait été en faveur de cet ennemi quelle ne connaissait pas. Un ennemi puissant pour avoir des bâtiments de guerre de ce type. Mais qui étaient-ils ? Jenny était loin d’imaginer qu’en réalité il s’agissait de l’alliance de 2 ennemis en commun.
Le calme ambiant fut soudain coupé par un rayon lumineux, puis une forme humaine se re matérialisa. Jenny eut juste le temps de sentir le sol sous ses pieds que ses derniers glissèrent sur le bloc en béton penché, direction l’étage inférieur. Elle tomba à l’avant dans sa glissade et se heurta à des fils électriques et barre de fer qui l’écorchèrent au bras et au visage. Arrivée en bout de course un petit « waïe » se fit entendre. Toujours allongée dans les débris, elle grommela tout en tirant la grimace. Cela lui vaudrait quelques bleus. Elle toucha du bout des doigts sa joue qui picotait et vit un peu de sang sur le bout des doigts.**Super, je survie à un vaisseau qui explose et…. - tu te taules bêtement comme une m*rde, c’est ça ? - a peu de chose près** Jenny mit un petit temps à se dépêtrer des câbles électriques, puis elle se releva et enjamba le restant des débris. Une brise d’air se fit sentir et doucement elle se dirigea vers celle-ci. En s’appuyant de ce qui restait comme mur, son souffle se coupa en observant la scène irréaliste devant elle. De là où elle se trouvait et si on omettait le mur détruit donnant sur l’extérieur, elle put voir en dehors de la Cité et le spectacle n’était pas grandiose. Une scène de désolation, la tour centrale était toujours debout, mais en dessous de la salle principale, un étage complet avait vraisemblablement était détruit. Des scènes dignes du 11 septembre avec cet étage fumant. Et s’il n’y avait que ça. La cité avait été impactée de toute part et ressemblait à un gruyère. Il fallait qu’elle se bouge de là, mais c’était comme si elle était figée sur place. Elle avait passé ses 3 dernières heures à survivre sous les tirs de l’assaillant et l’appolo avait tout de même était détruit. En partie par sa faute, du moins c’est ce qu’elle pensait. Jenny était hantée par le visage d’Ellis la congédiant et faisant face à cette grande baie vitrée rendu bleutés sous les impacts des tirs. Un grand homme, même si au départ leurs relations n’avaient pas été des plus cordiales. Elle s’humecta sa lèvre inférieure alors que ses yeux se voilèrent. Puis ses pensées se tournèrent vers sa famille. Allait-elle bien ? La scientifique avait pensé bêtement que la Cité avait été épargné, elle s’était bien trompée. L’astrophysicienne quitta les lieux d’un pas lourds et perdit un temps énorme à rejoindre une partie moins détruite. Un petit 2h en somme. .Lorsqu’elle put rejoindre l’une des tours, elle monta les marches aussi vite qu’elle le pouvait et.. en traversant l’un des passerelles vitrées, elle bloqua. Ses deux mains vinrent saisir le garde-fou et la peur vint l’envahir. Un flashback lui revint sur ce début de matinée. Où elle avait annoncé à John qu’elle pouvait tester son prototype de boosteur à Naquadah sur l’Appolo. Une occasion à ne pas manquer. Ce dernier avait alors annoncé qu’il emmènerait leur fille avec lui pour une partie de Golf. Elle espérait sincèrement qu’ils n’étaient pas sur cette jetée quand la catastrophe est arrivée. Cela serait bien déchu étant donné qu’il y’en avait 6 ! Malheureusement son 6ème sens lui souffla qu’il ne fallait pas oublié qu’ils étaient des Sheppard et que la poisse les poursuivait partout où ils allaient. Sentant son sang ne faire qu’un tour, elle se détacha de cette vision et continua son chemin. Elle ne croisa personne durant un long moment et le sentiment d’angoisse en elle, ne fit que s’accentuer, jusqu’au moment où elle croisa un groupe de militaire. Quelle ne fut son soulagement ! Cette dernière les suivit au travers du dédale de couloirs et elle put poser toutes les questions qu’elle souhaitait tout en expliquant ce qu’il s’était produit là-haut, dans l’espace. Son visage se décomposa à de nombreuse reprise, notamment en apprenant que les geniis et surtout que leur chef était de la partie. Comment ? Ils ne possédaient pas de vaisseaux aux dernières nouvelles. Le pire fut lorsqu’elle apprit pour John et pour sa fille. Ce militaire en question avait été présent en salle d’embarquement quand tout le scénario s’était passé. Jenny avait blêmi, de vieux souvenir lui revinrent en mémoire et pas les meilleurs. Toutefois, elle se réconforta à l’idée qu’ils étaient tout deux à l’infirmerie maintenant et pris en charge.Les Atlantes allaient vraiment mettre un sacré temps à se remettre de cette attaque, peut être même demander de l’aide au SGC, au vu du fait que leurs partenaires locaux avaient retourné leurs vestes à leurs égards. C’était la merde ! Au détour d’un couloir ses pensées disparurent quand des tirs se firent entendre. Au loin des geniis qui n’avaient pu quitter la Cité tentait le tout pour le tout. Manque de chance pour eux, ils se firent abattre sans état d’âme. Jenny arriva enfin à l’infirmerie une demi-heure plus tard. Elle fut prise en charge directement. Tout ces blessées.. c’est à ce moment précis que la jeune femme se rendit compte de l’ampleur des événements. Tout ce que les Atlantes avaient vécus ce jour, resteraient traumatisant dans l’esprit de chacun et pour encore longtemps. Une sensation étrange s’empara d’elle, c’était comme si elle était « extérieure » aux événements. En réalité, la pauvre encaissée le contre coup seulement maintenant et elle se sentait complétement désabusée. Il était temps d’aller se coucher, mais avant il fallait qu’elle demande pour sa famille. Par chance l’infirmier dont elle dépendait lui donna des nouvelles de sa fille. Elle déchanta bien assez vite. Contusions multiples au visage, léger traumatisme cranien, mais le pire fut lorsqu’elle sut par rapport à la transfusion !! Queuwah ! Comment était-ce possible si elle n’avait pas été blessée gravement. L’effroi s’empara d’elle.. il n’y avait qu’un être capable de faire des choses aussi horrible en un si court laps de temps. C’était la seule raison possible. Son petit bébé avait une nouvelle foi subit les pires sévices par Kolya ! Il n’y avait que lui pour être aussi inhumain. Ce dernier était vraiment le n°2 sur sa liste noire de personnes à éradiquer de cette galaxie. Il ne perdait rien pour attendre. Mais pour confirmer sa crainte, il faudrait attendre de voir son mari. D’ailleurs en évoquant John, l’infirmier ferma son visage. C’était mauvais signe. Le coeur de Jenny manqua un battement et le peu de sang encore présent dans ses joues la quitta totalement. « Quoi !… Qu’est-ce qu’il y a ??!! Comment va-t-il ? » L’infirmier fut soudain obnubiler par la désinfection de sa blessure. Il continua ses gestes jusqu’à enrouler une bande pansement autour de son avant-bras. A bout de nerf, la jeune femme inspira fébrilement, mais il fallait qu’elle sache ! Après tout ce qu’elle avait traversé, mais aussi par ce qu’elle était en train d’apprendre, s’en était de trop. La goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Tel un éclair, Jenny vint se saisir du col de ce dernier avec une tête qui voulait tout dire.« Je ne me répéterais pas si vous savez quelque chose dites le moi !! »« Je… Je n’ai pas de nouvelle officielle. Uniquement qu’il est parti au bloc et que ses blessures ont engagé son pronostic vital. Ils attendent de le stabiliser avant de l’opérer »« Comment ça ? » la panique se lisait sur son visage et un regard lumineux apparut dans ses prunelles.« Il a perdu beaucoup de sang à cause de ses blessures. C’est une procédure standard. Comme je le dis, il est actuellement au bloc et je n’ai pas plus de nouvelles. Quoiqu’il en soit, c’est un dur à cuir, tout comme votre petite fille »Bien que ces quelques mots sonnés comme quelque chose de réconfortant, Jenny ne put s’empêcher de fermer les yeux pour se reprendre. Si la famille Sheppard était réputée pour quelque chose, c’était bel et bien pour résister aux pires horreurs, mais un peu de répit ne leur ferait pas de mal. Parfois Jenny avait l’impression que tant qu’ils seraient sur Pégase, rien de bons ne pourraient arrivés. Il y avait eu beaucoup trop de malheur et de traumatisme pour réfléchir autrement. Son secret le plus intime était parfois de tout plaquer pour vivre tranquillement une vie sereine sur Terre.
Une fois son avant bras bandée et sa blessure à la joue stérilisée, elle voulut aller voir sa fille, mais fut empêcher par le protocole sanitaire. Il fallait d’abord attendre les résultats de Mégane et de John pour savoir si leurs systèmes immunitaires n’avaient pas été fragilisés et pourraient être contaminé par des bactéries environnantes. De plus, il fallait également attendre les résultats sanguin de la scientifique pour ne pas qu’elle leur soit porteuse de germe.Ces 24h durèrent une éternité pour Jenny qui avait fait les cents pas à l’infirmerie, pestant contre le personnel, avant de se décider à aller voir le Dr Weir pour lui faire son rapport à l’oral par rapport à l’Appolo. Au moins cela lui faisait pensé à autre chose. C’est par radio qu’elle fut autorisé à venir pour aller leur rendre visite. A priori tout allait bien, mais il ne fallait pas rester trop longtemps pour leur permettre de récupérer. C’est donc d’un pas rapide que la jeune femme entra en soin intensif et plus précisément dans la chambre dédié à sa famille. Voir les deux lits occupés par les deux personnes les plus chers à ses yeux lui fit avoir durant une fraction de seconde un choc doublé d’une sensation de malaise.C’était tout bonnement très compliqué comme vision. Elle savait que le plus dur était passé, mais ils n’en restaient pas moins encore fragile, notamment pour John. Des complications pouvaient encore avoir lieu le temps de la cicatrisation, notamment celle à l’abdomen qui avait touché un bout d’organe vital. Elle avait été mise au courant de son arrêt cardiaque à cause de la perte de sang et même s’il avait toujours eu un bon coeur, il fallait y aller molo. Charge à lui de respecter sa convalescence. Elle s’avança à pas de loup vers Mégane qui a part quelques éraflures sur son visage n’avait pas l’air de présenter quoique ce soit d’autre. Elle avait rattrapé un peu de couleur au joue, mais son visage était encore blafard. Doucement elle tourna son bras pour en voir l’intérieur et inspira profondément en voyant les traces de piqure. Il y avait des bleus en formation jaunâtre tout autour.« Qu’est-ce qu’on t’as fait mon bébé » susurra-t-elle plus pour elle même qu’autre chose. Puis n’y tenant plus, elle se pencha pour venir lui déposer un baiser sur sa joue, s’assurer de la chaleur de sa peau qu’elle avait eu si peur de ne plus revoir ou ressentir. Elle remonta vers ses cheveux pour les humer. Ce genre de traitement réveilla d’ailleurs la principale concernée qui fut des plus surprise de la voir penchée au dessus d’elle. Sa réaction ne se fit pas attendre et elle encercla son cou avec force. Jenny put nicher sa tête dans le creux de son cou en caressant l’arrière de sa tête pour la rassurer.« Maman.. On a cru que tu étais morte avec papa.. j’ai cru ne jamais te revoir. J’ai été forte pour papa.. mais (un sanglot apparut dans sa gorge).. Je suis si contente que tu sois là. »Jenny fronça des sourcils et se redressa un instant en prenant la tête de sa fille entre ses mains essuyant de ses pouces ses petites larmes solitaires, passant avec douceur sur sa blessure à l’arcade et celle à sa joue.« Tu sais bien qu’il m’en faut plus pour m’avoir. Je suis coriace et je reviendrais toujours je te le promets. Et (coup d’oeil vers John qui dort).. je te remercie d’avoir pris soin de ton père en mon absence, mais on en a déjà parlé. Tu n’as pas à supporter tout sur tes épaules, tu n’as que 12 ans, ok, bientôt 13, je sais. Mais essaye de laisser les problèmes d’adultes là où ils sont.. même si je comprends combien tu as du avoir peur… Tu as géré comme tu le pouvais avec ce qu’il s’est passé. Je suis fière de toi, allez viens là » dit-elle en la serrant à nouveau contre elle. C’était comme si elle se sentait fusionner avec son enfant, ce câlin faisait autant de bien à Mégane qu’à Jenny. Aujourd’hui elle avait failli perdre son deuxième et dernier enfant qu’il lui restait et il en était hors de question. Parfois, elle aimerait que sa fille vive sur Terre. Ce constat avait été fait lors de son enlèvement et maintenant que Jenny savait que Mégane pouvait être en danger même ici, cela lui donnait la boule au ventre et d’autant plus raison. Le soucis était qu’elle ne se voyait pas être séparée de sa fille, c’était inconcevable, elle était beaucoup trop fusionnelle avec elle, malgré son besoin d’autonomie grandissant. En la berçant tout doucement, elle finit par la reposer contre son oreiller. Après encore quelques échanges, cette dernière finit par s’assoupir non sans titiller l’effroi et la curiosité de sa mère.«… malgré tout ce qui est arrivé... j’ai défendu la Cité.. (papillonne des yeux).. j’ai battu papa »Défendue la Cité ? Comment ça ? La fatigue rendait un peu décousu de sens ses propos, mais elle n’allait pas lui faire passer un interrogatoire de suite. Il fallait que sa fille se repose après avoir survécu à une digue effondrée et une attaque surprise de genii. Finalement elle lâcha la main de son enfant quand le souffle constant et régulier de sa poitrine se fit voir. Après un dernier baiser emprunt d’émotion, elle souffla silencieusement. Allez ! Tout allez bien.. elle n’allait pas mourir, pas comme Jake. Comme quoi, les démons du passé et les craintes s’y rattachant pouvaient toujours ressurgir. Se focalisant sur des pensées positives, elle finit par fermer le rideau et se dirigea au chevet de son époux. Elle eut une fine grimace, contrit en voyant les dégâts sur son si beau visage.Acastus avait encore tapé fort. Après quelques années d’absence où John n’avait plus été enlevé, voilà qu’il revenait en force et sur leur terrain qui plus est. Il n’avait vraiment peur de rien. Elle aurait du lui enfoncé ce stylo dans la carotide il y a quelques mois. Toute cette histoire ne se serait pas produit et son mari n’aurait pas frôlé la mort, elle aurait pu être réconforter dans ses bras après une journée de labeur sur l’appolo, mais le destin en avait décidé autrement. Sans le toucher, elle observa donc les erraflures à l’arcade, son œil, ses pommettes, sa lèvre. Mon Dieu il avait dû être un véritable punching ball. Elle espérait sincèrement qu’il n’aurait pas de séquelles neurologique. Par chance ce dernier entrouvra les yeux et prononça son prénom. Elle ferma les yeux durant quelques secondes. Bon au moins il la remettait en place, c’est que tout devait aller bien là haut. Entendre sa voix eut l’effet de la remplir d’une sensation de réconfort. Mais Jenny ne serait pas Jenny, si même après tant d’année de couple et de mariage, elle n’était pas un minimum joueuse avec cette étincelle qui l’animait. Surtout que cette position lui rappelait le tout premier baiser, à son initiative, à l’infirmerie. C’était au siècle dernier. Jenny se racla la gorge et repositionna doucement l’oreiller de ce dernier en tentant d’avoir une voix différente. « Désolé Colonel, ce n’est que votre infirmière » Le pauvre devait être shooté à la morphine, le bobard pouvait passer au moins quelques secondes et le voyant froncer les sourcils. Elle s’en voulu presque, car cela devait tirer sur ses blessures. La Canadienne se pencha vers son oreille et susurra tendrement. « Mais je peux être votre infirmière personnelle… J’ai même tout mon temps pour.. toi, en réalité. » dit-elle en reprenant sa voix sur la fin tout en passant une main sur le haut de sa tête pour lui caresser ses cheveux tendrement. Elle y ajouta un baiser sur le haut de son front où il put sentir sur son visage, ses cheveux mi-long qui repoussaient enfin. Il lui avait déjà dit que c’était une sensation qu’il appréciait et que cela lui manquait depuis sa connerie d'avoir tout coupé. Qu’à cela ne tienne. Son doux baiser dura un petit moment comme pour s'assurer qu'il était bien là avec elle, dans cette pièce. « C’est bien moi et je ne te quitterais plus jamais, toi et Mégane lors d’un jour de congés. Je suis si soulagée que vous soyez encore de ce monde. J’ai cru que j’allais devenir folle là-haut à être impuissante face au massacre qui se passait ici. » dit-elle en descendant sa main pour venir saisir celle du militaire en ayant un sourire triste. Le voir dans un tel état la peinée beaucoup.« Tu as besoin de quelque chose mon amour ? Demande moi ce que tu veux, je peux même aller voler quelque chose au mess..» Whispers in the Dark
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| | | John Sheppard Fondatrice Sadique ¤ Sexy Bad Boy ¤ Date d'inscription : 24/07/2007 Messages : 9016 Localisation : Atlantis Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Close | Sujet: Re: >> SOIN INTENSIF Lun 28 Nov - 22:23 | |
| John planait au premier sens du terme. L'infirmière qui s'occupait de lui, lui avait injecté le maximum de morphine qu'elle pouvait afin qu'il ne souffre pas de ses multiples blessures. Mais au moins, cela lui avait permis de s'endormir quelques heures sans qu'aucune douleur ne le réveille. Mais lorsqu'il ouvrit de nouveau les yeux, il n'était plus seul. Malgré sa vision troublée, il aperçu ou tout du moins, il crut reconnaître sa femme, qu'il appela. Mais à première vue, ce ne semblait pas être elle et vu son état, il n'allait pas chercher plus loin pour essayer de comprendre à qui il avait à faire. Mais oui mais non. Avec les quelques neurones qui lui restaient encore d'actif, il comprit après quelques secondes, qu'il s'agissait bien de sa femme. Elle était bel et bien vivante. Il en eu la confirmation quand il sentit sa main se balader dans ses cheveux avant que cette dernière ne lui déposa un fin et long baiser sur le front. Ses cheveux lui effleurèrent le visage ce qui le rassura encore d'avantage sur sa présence. Non, il ne rêvait pas. Sa petite femme était saine et sauve à ses côtés après tout ce qui avait pu se passer. Il ferma les yeux pour profiter pleinement de ce moment, de la sentir près de lui alors qu'il en avait tant besoin.
- Citation :
- « C’est bien moi et je ne te quitterais plus jamais, toi et Mégane lors d’un jour de congés. Je suis si soulagée que vous soyez encore de ce monde. J’ai cru que j’allais devenir folle là-haut à être impuissante face au massacre qui se passait ici. »
Le militaire ne put se retenir de sourire légèrement quand son épouse lui annonça qu'elle ne partirait plus lors d'un jour de congés. Il ne savait pas si elle aurait été plus en sécurité sur Atlantis que son vaisseau en orbite. Le choix restait à voir. Mais après tout, rien n'avait laissé présager une attaque de la cité. John n'osait imaginer ce que Kolya aurait pu faire s'il était tombé sur la famille Sheppard au complet...
« Si tu avais été là... tu n'aurais rien pu faire, je te rassure. Le plus important... c'est que toi sois là... maintenant, » dit-il alors qu'il enserra davantage la main de Jenny qu'elle venait de poser dans la sienne car c'était bien la seule chose qu'il était capable de faire sans avoir mal quelque part. Cependant, ce qui le faisait encore plus souffrir, c'était la vision de souffrance qu'il pouvait apercevoir sur la visage de sa femme. Il savait qu'elle ne pouvait pas supporter de le voir dans un tel état pareil et même si elle faisait de son mieux pour cacher sa peine.
- Citation :
- « Tu as besoin de quelque chose mon amour ? Demande moi ce que tu veux, je peux même aller voler quelque chose au mess..»
Voler quelque chose au mess était quelque chose de tentant, enfin s'il restait encore un mess sur Atlantis. John n'avait pas connaissance de tous les dégâts sur la cité qui était être plus que nombreux, vu ce qu'il avait pu apercevoir pendant l'attaque.
"Je veux juste que tu sois avec moi. C'est tout ce que je demande pour le moment, lui répondit-il alors qu'il lâcha la main de sa bien aimée afin d'aller caresser comme il le put son visage, malgré la douleur qu'il éprouvait, comme pour se rassurer de nouveau de sa présence.
« Quand on a voulu répliquer avec le fauteuil des Anciens... l'Appolo n'apparaissait pas sur les détecteurs à longues portée et quand... cet enfoiré de Kolya m'a dit que notre vaisseau avait été détruit, je n'ai pas voulu le croire même si... ça n'a fait que confirmer ce que je pensais déjà. J'ai vraiment cru que... je t'avais perdu à jamais. J'ai failli perdre notre fille et je n'aurais pas supporter de te perdre aussi. Qu'est-ce qui s'est passé là haut ? »
Après tout, l'Appolo disposait de la technologie Asgard et être détruit aussi facilement était assez étrange et incompréhensible. Jenny commença donc son explication tandis que le militaire luttait pour ne pas s'endormir. Non pas que les explications étaient barbantes mais les médicaments faisaient tout de même encore un peu effet et la fatigue faisait son grand retour. Petit à petit, le militaire sentit ses paupières de plus en plus lourde et les paroles de Jenny lui paressèrent de plus en plus lointaines jusqu'à devenir inaudible. John sombra dans les bras de Morphée pour une bonne nuit de sommeil. Nuit ou journée était bien une notion que le militaire avait perdu depuis qu'il était à l'infirmerie. Peu importe, John allait de nouveau pouvoir se reposer.
Le pilote était repartit dans un état cotonneux mais au moins, il se sentait bien. Les douleurs qu'il pouvait ressentir s'étaient de nouveau évanouies et désormais, il pouvait entrer dans le pays des rêves. Il se revoyait avec sa fille, jouant au golf sur la jetée est par un temps ensoleillé. Il revoyait aussi la raclée que sa fille lui avait mis, même si c'était de façon assez malhonnête vu qu'elle l'avait perturbé.
Mais cela n'allait pas être le seul élément perturbateur, ce fut ce large vaisseau ennemi qui venait d’apparaître au dessus de leur tête, commençant à pilonner la jetée tout autour d'eux. John ne pouvait que rester impassible devant tout ce qui se passait autour de lui, comme s'il ne pouvait pas bouger. Les tirs déchiraient la jetée alors que le militaire voyait Mégane courir dans tous les sens afin d'échapper aux tirs sauf que pour l'un d'entre eux, arriva à toucher sa cible. La fillette fut pulvérisée sur place, ne laissant rien du tout de son passage. Le leader militaire ne put rester que bouche bée devant un tel spectacle alors que le vaisseau ennemi s'évapora dans le ciel, laissant place cette fois ci, à un Appolo fumant de toutes parts, complètement immobile. L’incompréhension pouvait se lire sur son visage, essayant de comprendre ce qui pouvait bien se passer mais c'était sans compter sur un nouvel événement perturbateur. Un large faisceau lumineux déchira le ciel afin de venir percuter le vaisseau terrien de part en part, le faisant exploser sous les yeux de John, avec tout l'équipage à l'intérieur y comprit sa propre femme. Le militaire hurla de douleur alors que les débris retombèrent au dessus de la cité mais ce cri, le fit revenir dans le monde réel.
John se réveilla en peur dans son lit d'infirmerie, tremblant de toutes parts, des gouttes de sueur perlant sur son front. Les machines auxquelles il était reliée s'emballèrent alors qu'il venait de se réveiller de son cauchemar. S'être réveillé en sursaut, avec réveillé sa blessure à l'abdomen et sa respiration haletante, lui rappelait qu'il avait quelques côtes qui n'étaient plus à sa place.
Au loin, alors que le rideau qui séparait la pièce était ouvert, il put apercevoir une silhouette qu'il connaissait sous tous les angles, penchée au dessus du lit de sa fille. John n'aurait pas pu dire combien de temps il avait dormi, mais Jenny n'avait pas bouger de place, veillant sur sa petite famille. Never Not Love You You changed, you changed my life for good... I fell, but it felt more like flying... We did, did everything we could... But sometimes love loses to timing
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| | | Jenny Sheppard Co-admin Vicieuse 2nd Section Scientifique Unchained as a Volcano Soft as a Dove Date d'inscription : 03/09/2007 Messages : 8835 Localisation : Atlantis Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Open | Sujet: Re: >> SOIN INTENSIF Jeu 1 Déc - 19:18 | |
| Jenny était douée pour s’enquérir de ceux qu’elle aimait et c’est donc tout naturellement qu’elle demanda à John s’il voulait quelque chose, peu importe quoi.
**C’est risqué ce genre de demande - pourquoi tu as un regard salace - a ton avis ? - Oh t’es pas possible !!**
Jenny prit mentalement une batte de baseball pour la claquer sur sa maudite conscience. Alors qu’elle attendait sa réponse, ce dernier lui répondit par la plus douce des manières. Même dans un état plus que critique, il arrivait encore et toujours à la réconforter par ce simple geste d’affection pourtant d’apparence anodine. Jenny lui fit un sourire un peu plus joyeux qui vint étirer ses yeux. Elle savoura cette quiétude après les événements récents qui avaient mis ses nerfs en pelote. D’autant plus que les moments où son militaire de mari quémandait silencieusement de l’affection était rare. Cela faisait craquer notre scientifique qui se donnait pour mission de le rassurer coûte que coûte. La Canadienne posa donc son autre main chaude par-dessus la sienne et fit glisser celle de John jusqu’à ses lèvres où elle se mit à déposer milles et uns tendre baisers. Elle pouvait être très câline dans ces circonstances et très maternelle.
Lorsque son tendre époux lui annonça de vive voix que Kolya avait failli tuer leur fille, la mère de famille sentit son sang ne faire qu’un tour, avant de blémir. Elle le savait ! Elle le savait bon sang !! qu’il était la pire saloperie en ce bas monde. Pourquoi avait-il une lubie sur sa famille. N’en n’avait-il pas assez de son homme ? Il lui fallait changer de cible pour une proie plus jeune. Jenny déglutit, son cerveau ne s’autorisant pas à concevoir ceci. Déjà que cela avait été plus que difficile de tourner la page avec Jake, si tenté pouvait-elle vraiment se tourner totalement ; alors s’imaginer que son autre bébé pouvait être meurtri, voir tuer par l’autre psychopathe de Pégase. Non merci. Mais l’heure n’était pas aux hypothèses. John lui expliquait ce qu’il avait vu et pu ressentir de sa position sur la Cité, en ne voyant le vaisseau sur les radars, tout en demandant ce qu’il s’était passé là-haut.
« Je suis belle et bien vivante.. Il m’en faut plus pour me rendre muette, même si c’est passé de peu » elle eut un petit blanc en se remémorant le capharnaüm avant la téléportation, cet homme qui n’avait pas eu son sacrifice inutile et surtout la digne tête d’Ellis, restant dans son vaisseau jusqu’au bout. Jenny n’y avait pas encore réfléchi avec tous les événements, mais le fait que John lui demande, c’était comme si elle percutait enfin tout ce qui s’était passé lors de la journée.
« Nous avons été attaqués par 2 vaisseaux ennemis, mathématiquement parlant, nous n’aurions pas pu tenir sur la longueur face aux différentes slaves de missiles.. Leur but étant clairement de nous anéantir. C’est alors que le Commandant Abrahams m’a alors demandé de mettre en pratique en grandeur nature mon prototype de boost au naquadah.. Tu sais celui-là même que j’ai utilisé avec succès sur mon jumper. »
Elle lui fit un maigre sourire, avant de dériver son regard ailleurs. Pour elle, même si Ellis lui avait dit le contraire, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir un minima responsable de ce qu’il s’était passé. C’était plus fort qu’elle.
« Au début tout allait bien, nous avons réussi à prendre l’avantage par des manœuvres dignes de Star Wars.. le souci c’est que je n’ai pas eu le temps matériel de faire correctement mes essais et des dysfonctionnements de surchauffe se sont produits et je n’ai pas réussi à en venir à bout. Les moteurs étaient sur le point d’exploser et... » elle tourna un regard légèrement brumeux vers son mari, mais elle se rendit compte que celui-ci venait de s’endormir. L’astrophysicienne s’arrêta dans son explication eut un léger sourire. Son corps avait besoin d’énormément de repos et il valait mieux le laisser se reposer. Jenny se redressa de son tabouret et prit le drap pour le remonter précautionneusement.
« Sweet dreams Honey » dit-elle en venant déposer un fin baiser sur son front avant de descendre sur ses lèvres. Un dernier sourire et la jeune femme quittait l’infirmerie, direction ses grands quartiers vide pour un peu de repos également. Whispers in the Dark
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| | | Megane Keylie Sheppard Civil Date d'inscription : 09/07/2009 Messages : 532 Localisation : Atlantis, près de pôpa et môman Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Open | Sujet: Re: >> SOIN INTENSIF Jeu 15 Déc - 14:41 | |
| 2 jours après l’attaque la jeune fille s’était éveillée après une longue nuit sans rêve. Elle se souvenait avoir vu sa mère et son petit cœur en était plus que réconforté ! Une partie d’elle-même se demandait si elle avait rêvé ou non. Doucement, elle tourna la tête vers son père qui dormait à point fermé contre son oreiller. Mégane passa un petit moment à l’observer. Du plus loin qu’elle se souvenait, la jeune fille n’avait jamais été dans cette position. Être blessée et partager une chambre d’infirmerie avec son père. Bien entendu les siennes étaient beaucoup moins grave. Ses contusions au visage cicatrisée très bien et avec un peu de crème, elle retrouverait ses traits d’enfant comme avant. Il y avait juste cette phase de « bleu » jaunâtre à passer au niveau de ses pommettes. Son taux de globule rouge était remonté en flèche et son oncle avait pu passer pour lui retirer sa perfusion sanguine. L’échangeant par une simple eau saline avec des vitamines pour booster son organisme. Son oncle pouvait être des plus attentionnés lorsqu’elle se retrouvait malade. Bien entendue elle avait également eut le droit à des petites remarques sur le fait qu’elle aurait dû rester en sécurité et son père aussi en avait pris pour son grade. Néanmoins et au fond d’elle l’adolescente savait que malgré les circonstances elle avait bien agit. Son père avait avoué lui-même qu’elle avait mieux fait que lui sur ce point. De ce fait elle restait assez fière d’elle malgré tout.
Après un repas médiocre entre midi, mais pour lequel, elle avait tout de même piqué celui de son père qui dormait, la jeune fille s’était assoupi jusqu’à être réveillée par un doux parfum. En ouvrant ses yeux, elle constata que sa mère était là. Ce n’était donc pas un mirage dans ses songes. Sa maman était bien là en chair et os pour de vrai. Un large sourire ne manqua de naquir sur ses lèvres.
Elles passèrent l’après-midi à parler des récents événements. Contrairement à quand elle était plus jeune et qu’elle avait été enlevée, Mégane verbalisait. Elle lui raconta donc tout le passage horrible avec Kolya s’amusant de son père comme un punching-ball ball, avant que la jeune fille ne trouve comme subterfuge pour faire cesser le massacre, de l’insulter. Ce qui lui avait valu quelques coups. Durant tout son récit, sa mère avait été là, à lui caresser l’avant-bras, se redressant pour déposer quelques baisers mouillés dans ses cheveux de temps à autre. - Citation :
- "Je regrette de ne pas avoir été là, cela aurait pu être différent. J’aurais tout fait pour ne pas qu’il ne te touche"
Mégane eut un rictus.« Je suis assez grande maintenant pour savoir que ce genre de personne est juste taré. C’est comme être obsédé par la plaque de chocolat devant soi. On finit toujours par en prendre un morceau. Dans cette histoire le chocolat c’est papa. Quand j’étais petite j’avais toujours peur quand vous partiez en mission off-world qu’il vous arrive quelque chose. Maintenant en grandissant, je me dis que même Atlantis n’est pas sûre. Par deux reprises il a su mettre ses pieds ici. Enfin.. »Elle marqua un blanc.« Enfin tout ça prendra sans doute fin un jour. Les obsessions sont faites pour changer » Sa mère fronça des sourcils à sa phrase. Néanmoins, la jeune fille ne voulait pas lui parler de leur échange privé lorsqu’il l’avait enlevé pour lui retirer du sang. Bien entendu, cela ne fut pas de l’avis de sa mère. Elle soupira.« Je ne sais pas maman.. il est sénile et comme toute vieille personne, il a des lubies. Chez lui c’est juste moche à voir avec son cerveau qui déraille. C’est peut-être un vampire qui sait ? » dit-elle sous le ton de la plaisanterie. « On peut parler d’autre chose ? » Par chance, son plateau du soir arriva au bon moment. Mégane sentit le regard silencieux de sa mère sur elle et plusieurs elle jeta un coup d’œil vers elle, mais comme par miracle, elle ne revint pas à la charge. C’était même étonnant la connaissant. Purée saucisse, ça passait bien. « Au fait, avant que tout ceci ne se passe, j’avais demandé à papa si je pouvais aller à la soirée de fin d’année sur le continent avec ma classe. Il était pas trop chaud, je comprends pas pourquoi d’ailleurs, car il y aura quand même la surveillance d’un adulte. En réalité, je suis sûr c’est parce qu’il y a Keran et que j’ai avoué que je l’aimais bien. » Elle se renfrogna en repoussant son plateau, croisant les bras. « Mais je sais me tenir. Je suis pas comme vous qui vous roulez des galoches dès que j’ai le dos tourné. D’ailleurs je trouve ça dégoûtant ! » avoua-t-elle. « Donc je pourrais y aller ? J’ai quand même évité pas mal de tracas à la Cité sur le siège des anciens. C’est moi qui est détruit l’un des deux vaisseaux en orbite »**Euh Mégane te venter ne t’aideras pas - je ne me vente pas, je dis les faits - Ok Madame « fait », sauf que ta mère a pas l’air d’être au courant que c’était toi qui avaisle postérieur assit la dessus durant l’attaque.. Et là c’est elle qui va en faire une** « Maman ? » |
| | | Jenny Sheppard Co-admin Vicieuse 2nd Section Scientifique Unchained as a Volcano Soft as a Dove Date d'inscription : 03/09/2007 Messages : 8835 Localisation : Atlantis Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Open | Sujet: Re: >> SOIN INTENSIF Jeu 15 Déc - 14:49 | |
| Jenny s’était rendu au chevet de sa petite famille le lendemain après s’être reposée dans son grand lit toute seule. Cela lui faisait même étrange de ne pas sentir la présence chaude de son compagnon à ses côtés. C’était quelque chose qu’elle affectionnait tout particulièrement. Enfin.. cela n’était que temporaire.
A l’infirmerie, sa première vision fut celle de John aux pays des rêves, elle décida donc de ne pas le réveiller et s’avança à pas de loup vers le chevet de Mégane qui se réveilla lorsqu’elle approcha. Après échange de broutille, les sujets de conversation dérivèrent sur les récents événements. Jenny lui expliqua comment cela s’était passé pour elle dans l’espace, à bord de l’Appolo. Mégane avait toujours été intéressée par ses travaux. Ce n’est pas pour rien qu’elle traînait régulièrement dans ses laboratoires, touchant à toutes les nouvelles technologies lantiennes. La scientifique savait que cela l’amusait, d’autant plus qu’elle possédait un génome chargé en gène lantien. Malheureusement la Canadienne se souvenait aussi l’effroi qu’elle avait ressenti quand sa fille de 6 ans avait enfilé un gant lantien qu’elle ne savait faire fonctionner et que les sphères en métal allant avec le gant, s’était avéré être des armes blanches contondantes. Bref, elle lui expliqua donc son projet de boost à Naquadah en vulgarisant le jargon ennuyant. C’était une affaire de le tester sur un si gros vaisseau. Malheureusement il y a eu l’attaque et rien a été. Elle omit d’évoquer sa culpabilité dans cette explosion, elle n’avait pas besoin d’entendre ça. Ce qu’elle devait savoir c’est qu’elle était en vie et qu’elle allait bien, malgré sa pommette et son avant-bras bandé. C’est alors qu’elle retourna la situation en posant délicatement des questions sur ce qu’il s’était passé avec Kolya. A son grand étonnement, la jeune fille eut le besoin de parler, d’évoquer ce qu’elle avait vécu. Ce n’était pas plus mal. Elle ne s’enfermait pas dans un mutisme comme la dernière fois. Déjà que ce qui s’était passé la rendait malade, si en plus son bébé était en proie à un mal être intérieur, non merci !!
Malheureusement et même si c’était bien qu’elle s’exprime, cela lui fit saigner les oreilles. Elle n’y allait pas de mains mortes sur les détails. Pour sûr, sa fille serait très bonne pour ce qui est des dissertations plus tard. Elle avait plus un esprit analytique que synthétique. Jenny déglutit à plusieurs reprises, imaginant son homme aux griffes de ce malade. Distraitement, elle ne cessait de caresser l’avant-bras de Mégane, s’excusant de ne pas avoir été là pour éviter tous ces malheurs. Quand bien même qu’elle ait pu faire des choses pour éviter ? La réponse de sa fille la surprit. - Citation :
- « Je suis assez grande maintenant pour savoir que ce genre de personne est juste taré. C’est comme être obsédé par la plaque de chocolat devant soi. On finit toujours par en prendre un morceau. Dans cette histoire le chocolat c’est papa. Quand j’étais petite j’avais toujours peur quand vous partiez en mission off-world qu’il vous arrive quelque chose. Maintenant en grandissant, je me dis que même Atlantis n’est pas sûre. Par deux reprises il a su mettre ses pieds ici. Enfin.. tout ça prendra sans doute fin un jour. Les obsessions sont faites pour changer »
Parfois, Jenny se disait que sa fille grandissait un peu trop vite niveau maturité. Elle donnait le change. Tantôt elle savait très bien se comporter en adolescente rebelle ayant des réactions enfantines, tantôt elle pouvait être d’une lucidité dans certains moments avec des remarques adultes qui pouvait mettre mal à l’aise. Oui son enfant comprenait beaucoup de choses et même trop par moment. Il fallait composer avec les deux versants en favorisant le plus possible le côté enfantin. Jenny finit par froncer des sourcils. Que lui dire que son père même s’il faisait tout son possible pour rendre la Cité sûr, n’était pas Dieu et surtout pas Devin pour prévoir une attaque de cette ampleur.« Il faut voir le côté positif ma chérie, malgré les épreuves qui se sont passées, tout le monde va bien. Papa a peut être était gravement blessé, mais il est toujours là.. a dormir comme une marmotte (regard vers lui avec un tendre sourire). La cité reste malgré tout l’endroit le plus sûr. Les militaires d’Atlantis ont fait tout leur possible pour défendre nos intérêts. Par contre qu’est-ce que tu entends par là Mégane : les obsessions sont faites pour changer » dit-elle intriguait. « Ca a un rapport avec le fait qu’il t’est emmené à part et qu’il t’a ponctionné du sang ? Je peux tout entendre » - Citation :
- « Je ne sais pas maman.. il est sénile et comme toute vieille personne, il a des lubies. Chez lui c’est juste moche à voir avec son cerveau qui déraille. C’est peut-être un vampire qui sait ? » dit-elle sous le ton de la plaisanterie. « On peut parler d’autre chose ? »
Jenny n’avait pas envie de plaisanter. Surtout pas sur ce sujet qui mettait ses signaux d’alarmes en alerte. S’il avait fait ça, ce n’était pas une blood party d’halloween, il avait un but. Seulement il fallait savoir lequel ? Les examens n’avaient rien détecter dans son organisme à part des substances sédatives. Le corps médical était même loin de se douter qu’elle avait été pucée avec une puce invisible au détecteur et encore heureux pour ses parents, sinon ils auraient tout fait pour lui retirer ce traceur de malheur. Non, ils étaient juste dans le flou à supputer des hypothèses peu joyeuses. Mais Mégane ne souhaitait pas en échanger. Peut-être plus tard elle l’espérait. Elle préféra donc ne pas insister pendant qu’elle mangeait son repas. Mégane changea de discussion pour parler d’une sortie de classe évoquait avec son père qui n’avait pas l’air des plus enchantés. Keran, elle en avait entendu parlé à plusieurs reprises. A vrai dire, Mégane n’avait plus que ce prénom à la bouche depuis un certain temps. Jenny dissimula tant bien que mal un petit sourire en coin, imaginant John en mode protecteur ne souhaitant que sa fille fasse ses premières expériences.« Alors déjà, on ne se galoche pas, on s’embrasse parce qu’on aime fort la personne. C’est une façon de montrer notre amour »
*oula si tu vas sur ce sujet ça va mal se terminer dans quelques années - ca va je parle pas encore de sexe* « Et avec ton père.. ce n’est pas vrai, on ne fait pas ça si souvent que cela.. (Jenny fit une petite moue en voyant sa fille l’observait d’un air blasé) Enfin je crois.. » « Donc je pourrais y aller ? J’ai quand même évité pas mal de tracas à la Cité sur le siège des anciens. C’est moi qui est détruit l’un des deux vaisseaux en orbite »Pardon ?… Maman était marquée aux abonnés absents. Son cerveau avait la lenteur d’un fax, le temps d’analyser la situation. Elle se souvenait avoir vu les drones pourfendre un vaisseau ennemi, ces centaines de petites lucioles ne pouvaient être contrôlé aussi bien et aussi loin que par son mari. C’était lui le plus habile et le plus apte sur la Cité. C’était quoi de cette histoire ? Mais en y réfléchissant, John n’aurait pas été blessé par un éclat de grenade en ayant eu les fesses vissées sur le siège des anciens. Elle se pinça l’arrête du nez en entendant Mégane l’appelait. « Tu ne m’avais pas expliqué que c’était toi qui avait contrôlé le siège. Ton père t’as laissé faire ?? » « Ben disons.. qu’il ne marchait pas quand il a testé.. ensuite il a défendu l’entrée de la salle de contrôle et quand je m’y suis assise ça remarché. Et j’avoue avoir déjà pu tester le siège en mode connaissance en jouant sur le tableau des galaxies et des planètes. C’est assez intuitif »*mouais intuitif ça dépend pour qui..* « Ah oui tu as déjà fait ça.. »
*va vraiment falloir que je l’enferme à double tour celle-là, qu’elle arrête de toucher à tout, - bon courage pour mettre en application tes menaces* « C’était juste plus dur avec les drônes et vu que je ne te voyais plus sur les radars, j’étais contrarié et ça demande énormément de concentration.. pire qu’avec les cours de math. »« Tu as bien fait de prendre l’initiative.. même si je pense que ce qui s’est passé est un cas très exceptionnel. Les circonstances on fait que.. étant donné que tu étais seule avec papa, il ne pouvait pas être au champ et à la ville. Tu démontres l’ampleur de ton talent génétique, mais s’il te plaît ma fille… évite un maximum de jouer avec ce qui contrôle la Cité, évitez de faire des bêtises mh ? » dit-elle malgré elle. Ce qu’elle avait fait relever de l’exploit, mais ce n’était pas forcément à réitérer, sinon à 15 ans elle prendrait un jumper et partirait se balader.« Pour la sortie avec ton amoureux, je verrais avec ton père » Le reste de la soirée se passa sans encombre, Jenny était partie chercher quelques jeux de société pour pouvoir les occuper, vu que Blanche Neige ne se réveillait pas. Finalement Mégane piqua du nez vers 21h30. Jenny continua à la veiller mais la fatigue des récents événements se fit sentir et elle posa son avant-bras sur le matelas de sa fille, avant de poser sa tête dessus.
La scientifique fut réveillé quelque temps après par des bips sonores irréguliers et des plaintes. Jenny finit par sursauter et serra la main de Mégane, l’observant, inquiète. Mais rien, elle dormait paisiblement, c’est alors que son visage se tourna vers John. C’était donc lui qui venait de se réveiller et pas de la meilleure façon apparemment. Après un dernier regard vers Mégane, elle se hâta de faire les quelques pas qui la séparer de son bien aimé.« Hey honey.. tout va bien, c’était un mauvais rêve » dit-elle en lui prenant le visage entre ses mains avec douceur pour le ramener doucement à la réalité. Ses pouces caressèrent tendrement ses joues. Le pauvre était en sueur. Avec un bisou sur le coin des lèvres, elle prit une serviette posait sur la table de chevet, avant de venir éponger ses joues, son front et de le forcer à se redresser pour éponger son dos également. Elle finit par poser la serviette contre le drap pour éviter qu’il ne se rallonge sur de l’humide.« Tu as rêvé de quoi ? Ton moniteur cardiaque m’a réveillé avant ton cri.. Mais si tu pouvais faire baisser la cadence et éviter de me faire une crise cardiaque ça m’arrangerait. » dit-elle en venant tapoter son torse de son doigt. Puis à sa réponse, la jeune femme fut peinée. C’est alors qu’une idée lui passa par la tête. Elle se pencha pour retirer ses chaussures, puis elle souleva le drap pour venir se coller contre lui. Cela lui rappelait leur début lorsqu’il ne dormait que dans un lit une place. Mais là, l’objectif était de le réconforter et c’était bien la chose dans laquelle elle excellait. Quitte à ce qu’il rechigne. Sa main vint se glisser sous son haut de pyjama et elle le caressa distraitement prenant soin de faire le contour de sa blessure.« Je suis là.. » souffla-t-elle en lui donnant quelques baisers dans le creux de son cou avant de remonter vers ses lèvres pour un doux baiser. « Tu peux te rendormir maintenant.. ou si tu n’as plus sommeil on peut parler ensemble du fait que Mégane à protéger la Cité sur le siège des Anciens » lança-t-elle sans agression, avec une petite note d’humour. Mais cela pouvait s’apparenter à une petite pique également.
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| | | John Sheppard Fondatrice Sadique ¤ Sexy Bad Boy ¤ Date d'inscription : 24/07/2007 Messages : 9016 Localisation : Atlantis Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Close | Sujet: Re: >> SOIN INTENSIF Mer 11 Jan - 18:17 | |
| John était encore tout tremblant quand la scientifique arriva vers son lit. Oui il avait fait un cauchemar et il s'en serait bien passer. Il était trempé de la tête au pied, les gouttes de sueur perlant toujours sur son front.
- Citation :
- « Hey honey.. tout va bien, c’était un mauvais rêve »
Jenny était bien là donc oui il s'agissait que d'un mauvais rêve. Sentir les mains de la jeune femme sur les contours de son visage le rassura et l'aida à remettre ses idées en place. Elle vint même l'embrasser du coin des lèvres alors qu'elle alla prendre une petite serviette non loin du lit afin de lui éponger le visage et son dos trempé. Jenny était littéralement en train de jouer les mamans poules avec son mari. Même si le militaire n'était pas du genre à se faire dorloter de la sorte, aujourd'hui, il n'allait pas s'en plaindre. Après ce qu'il avait vécu quelques jours auparavant, il avait besoin de se poser et qu'on s'occupe de lui vu qu'il n'était pas encore en état de la faire lui même. John fut soulagé quand il put de nouveau s'allonger sur le lit. Sa blessure à l'abdomen le faisait souffrir depuis son réveil en sursaut.
- Citation :
- « Tu as rêvé de quoi ? Ton moniteur cardiaque m’a réveillé avant ton cri.. Mais si tu pouvais faire baisser la cadence et éviter de me faire une crise cardiaque ça m’arrangerait. »
La scientifique avait raison. Depuis son réveil, ses moniteurs étaient toujours en alerte et bipait un peu trop. Son rythme cardiaque était encore un peu affolé mais cela finirait par passer. Enfin, s'était sans compter sur le fait que Jenny veuille savoir de quoi il avait rêver. Cela n'allait pas l'aider à se calmer. John hésita à lui révéler car il préférait oublier tout ça cependant, il se décida tout de même à le faire.
« Je me suis revu sur la jetée avec Mégane alors qu'on jouait au golf tranquillement jusqu'à ce que le vaisseau nous pilonne sauf que cette fois ci, je n'ai pas pu sauver notre fille. Après j'ai vu l'Appolo exploser sous mes yeux. Je crois que c'est ça qui a dû me réveiller. Je... je vous ai vu mourir toute les deux. Je n'ai plus envie de revoir ça. »
Rien que penser à l'idée de perdre les deux femmes de sa vie lui provoqua des frissons qui le traversèrent de part en part. Mais alors qu'il était encore dans ses pensées, il aperçu Jenny du coin de l’œil. Elle était en train de retire ses chaussures mais pour faire quoi... La réponse fut simple. Elle souleva le drap du lit du militaire afin de s'engouffrer dessous. John alla pour dire quelque chose mais il connaissait assez Jenny pour savoir qu'elle ne s’arrêterait pas même s'il lui demandait.
Il savait ce qu'elle était en train de faire. Elle voulait lui apporter un peu de réconfort. La scientifique se faufila donc sous les drap et vint se coller contre le militaire, dans ce si petit lit. Sa main alla même se balader sous le haut de pyjama, caressant sa peau en prenant soin de ne pas toucher le blessure à l'abdomen. S'il avait pu, John aurait bien voulu prendre la jeune femme dans ses bras mais c'était sans compter sur son épaule qui n'était pas en très bon état depuis le traitement que Kolya lui avait réservé.
- Citation :
- « Je suis là.. »
Oui, son épouse était là et ses baisers étaient aussi là pour l'attester. Lorsque les lèvres de la scientifique se posèrent sur celles du militaire, John ne put s'empêcher de lui rendre son baiser même si ses lèvres étaient encore amochées. Après cela, il pencha sa tête sur le côté afin de la déposer contre celle de la jeune femme, fermant les yeux afin de profiter de ce moment mais c'était sans compter sur la remarque qui se fit entendre.
- Citation :
- « Tu peux te rendormir maintenant.. ou si tu n’as plus sommeil on peut parler ensemble du fait que Mégane à protéger la Cité sur le siège des Anciens »
Le contraire aurait étonné le militaire. Mégane n'avait pas su se la boucler et sûrement, avait-elle prit un un malin plaisir à bien dire qu'elle avait fait mieux que papa sur le fauteuil des Anciens. Après tout, il ne pouvait pas lui en vouloir pour ça mais John allait devoir s'expliquer du pourquoi il avait laissé une fillette de 13 ans sur une arme puissante.
« Je n'ai pas eu trop le choix. Il y avait des Geniis arrivant de partout. Je ne pouvais pas laisser la porte sans surveillance. Mégane à grimper sur le fauteuil qui avait décidé de se remettre à fonctionner. Avec quelques petits conseils, elle a réussi à faire des merveilles mais si j'avais pu, j'aurais préféré l'enfermer dans un placard en attendant que tout soit finit au lieu de la mettre sur ce fauteuil. Cela nous aurait sûrement évité pas mal de désagréments à Mégane comme à moi. Cet enfoiré de Kolya, je vais vraiment me le faire. Lui et ces nouveaux petits copains de jeu, s'agaça le militaire, en jetant un coup d’œil vers le lit de la fillette, toujours endormie en face de lui. « Si je pouvais savoir ce qu'il a osé faire à notre fille... Je suis sur qu'elle ne t'a rien dit non plus ? »
Pour le côté casse cou qui à une facheuse tendance à ne rien dire quand quelque chose ne va pas... pour ça, on ne pouvait pas dire que John n'était pas le père de Mégane. Il espérait tout de même qu'elle se soit un peu plus ouverte avec sa mère. Quand il eut sa réponse, qui n'était pas celle escompté, John préféra changer de sujet.
« Jenny promet moi une chose. Quand tout ce merdier sera fini et que je serais de nouveau capable de faire quoi que ce soit par moi même, on prend des vacances loin de tout ça. Même chez ta mère s'il le faut mais on s'éloigne de tout ça. » Never Not Love You You changed, you changed my life for good... I fell, but it felt more like flying... We did, did everything we could... But sometimes love loses to timing
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| | | Jenny Sheppard Co-admin Vicieuse 2nd Section Scientifique Unchained as a Volcano Soft as a Dove Date d'inscription : 03/09/2007 Messages : 8835 Localisation : Atlantis Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Open | Sujet: Re: >> SOIN INTENSIF Mer 18 Jan - 11:51 | |
| Jenny ne put qu’écouter son mari qui s’exprima difficilement entre deux respirations sifflantes. Avec le temps, il avait enfin compris qu’il était mieux de se confier à elle, plutôt que d’engranger et d’imploser. Un travail de longue haleine sur plus d’une décennie.. même s’il savait encore l’envoyé boulet comme une malpropre. Les cauchemars n’étaient que le reflet inconscient de ce qui n’allait pas au fond de soi. Après les récents événements et ce à quoi il avait assisté, c’était même plutôt normal. L’information et la digestion était traitée par les songes, mais cela ne voulait pas dire que sa réponse satisfaisait totalement l’astrophycienne. Elle l’épongea comme elle le put, avant de faire la seule chose dans laquelle, elle pouvait être douée : rassurer et apaiser. La Canadienne se hissa donc dans le lit d’infirmerie. A ce niveau de « faxage », on devrait lui décerner un prix. Par des petits « ssh » et des baisers tendres et mouillés, elle parvint à lui faire ravoir un rythme cardiaque stable. Pour récompense elle vint l’embrasser et ce dernier répondit avec tout l’engouement qu’il fut capable. C’est-à-dire pas grand-chose, mais assez pour qu’elle ressente son répondant.« Doucement Colonel, vous pourrez manger mes lèvres autant que vous le voudrez quand les vôtres cicatriseront » souffla-t-elle avant de bisouter la dite lèvre meurtrie de son mari. « Ça et autre chose » continua-t-elle en arquant un petit sourcil.
Par la discussion dériva sur leur fille au caractère bien trempée. Jenny écouta avant de pousser un las soupir. Laissant un blanc avant de reprendre la parole.« Notre fille a du sang de Sheppard en elle. Et si tu ne l’avais pas remarqué, que ce soit à l’école ou même sur nous, elle a cette fâcheuse tendance à vouloir protéger la veuve et l’orphelin. Soit elle finira diplomate, soit.. en prison pour avoir détruit un dépôt de produit chimique polluant la planète et tuant la faune sauvage. On devra sans doute faire un crédit pour sa caution. » Elle observa son mari avec un petit sourire en coin, car cela pouvait un minima lui rappeler ce qu’elle avait pu faire durant sa propre adolescence. Jenny aussi avait été incontrôlable durant un temps de sa vie. Il fallait bien que jeunesse se passe, mais de là à s’asseoir sur une sorte d’arme comme dans Armageddon… il y avait un pas.« Elle aurait trouvé un moyen pour s’échapper de ton casier et te suivre, au moins tu as eu un œil sur elle.. malgré ce qui a pu se passer. Elle ne m’a rien dit pour Kolya, elle a préférait esquiver le sujet. Oui moi aussi ça m’embête.. les traumatismes post-adolescence, ce n’est pas autant contrôlable que lorsqu’elle en avait 4. » dit-elle d’une petite moue avant de caresser davantage la peau de John sous son pyjama, effleurant son bandage. Ce maudit pansement lui rappeler qu’il avait bien failli y rester, même si maintenant tout ça était derrière eux. « Je continuerais de creuser, mais je pense que ça serait plus facile avec toi.. tu étais là et vous avez vécu ceci à deux.. je sais qu’elle n’a pas été facile depuis la mort de Jake et que l’adolescence pointe son nez, mais ce genre de chose.. Ca rapproche. Peut-être que pour une fois tu devrais tester d’aller dans son sens, au lieu de jouer les papa autoritaire vintage. » Jenny eut un petit rire. « J’ai su que tu n’étais pas trop d’accord pour qu’elle sorte sur le continent avec un certain copain de classe. Elle restera toujours ta petite fille avec ses peluches en guise de doudou, mais elle grandit et regarde moi ou bien regarde toi quand on te dit non… voilà.. Donc tu lui parleras.. en plus du psychologue de la Cité »Car oui, Jenny en tant que mère poule, comptait bien que son poussin délivre ses moindres tracas d’une façon ou d’une autre. Peu importe si elle le voulait ou non, elle n’était pas majeur. Oui, c’était l’hôpital qui se fou de la charité lorsqu’on savait comment sa propre mère avait été il n’y a pas si longtemps que cela.« Fais lui juste confiance, je pense qu’elle a gagnait un minimum ce droit. Après tout, elle a battu papa à la plus grande partie jamais lancé. C’est ça d’être dopé à l’A.T.A » lança-t-elle sans vraiment savoir que ce qu’elle venait de dire était si proche d’une piste. Mais soit, c’était plutôt pour embêter son mari dans son égo de gagnant. Cela n’avait pas été un jeu certes, mais on pouvait bien tourner ça en dérision, ça ne faisait pas de mal de rire un peu. Jenny fit les gros yeux avec un sourire flottant sur les lèvres comme pour dire "hey c’est bon, je m’excuse". - Citation :
- « Jenny promet moi une chose. Quand tout ce merdier sera fini et que je serais de nouveau capable de faire quoi que ce soit par moi même, on prend des vacances loin de tout ça. Même chez ta mère s'il le faut mais on s'éloigne de tout ça. »
"Oh.. on dirait que l'on commence à apprécier ma mère et ses mains baladeuses. Ok, ok.. tu as raison. S'éloigner un peu et faire un break quelque temps ne pourra que nous rebooster. Ces deux dernières années n'ont pas été de tout repos... et puis je me dis qu'il serait peut-être tant qu'on passe à l'étape supérieure nous deux... On a un enfant, on est marié, mais on a pas encore de maison à nous deux. Ca serait l'occasion"Après un dernier baiser avec les yeux pétillants, elle lui suggéra de dormir un peu, il en avait besoin. Elle caressa juste ses cheveux avant de prendre sa main et de continuer ses gestes de tendresse en effleurant de son pouce le dessus de sa main.
Jenny avait finit par s’endormir, mais se réveilla au milieu de la nuit, son mari dormait à point fermer contre sa tête. Doucement, elle la bougea contre l’oreiller et se hissa en dehors de la couette. Puis elle remit ses chaussures et le borda avant de lui déposer un bisou sur son front. Elle fit de même avec sa fille et s’en alla direction les quartiers familiaux pour poursuivre sa nuit.
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| | | John Sheppard Fondatrice Sadique ¤ Sexy Bad Boy ¤ Date d'inscription : 24/07/2007 Messages : 9016 Localisation : Atlantis Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Close | Sujet: Re: >> SOIN INTENSIF Sam 21 Jan - 16:40 | |
| Comme il avait pu le penser, Mégane n'avait pas été plus loquace avec sa mère qu'avec lui sur les événements qui avaient pu se passer entre elle et le Commandant Genii. Elle avait tout aussi bien esquiver le sujet comme elle l'avait fait avec son père. John pouvait comprendre qu'elle n'était qu'une enfant et qu'il lui fallait sûrement du temps pour qu'elle finisse par s'ouvrir et qu'elle parle de tout ça. Mais à écouter la scientifique, la fillette aurait sûrement plus de facilité à parler avec son père vu qu'ils avaient traverser tous ces événements ensemble. John doutait fortement de cela mais cela valait quand même le coup d’essayer. Le pilote ne put s'empêcher de sourire quand son épouse évoqua le fait qu'il était un papa autoritaire vintage. Il n'y avait pas de mal à ça. Peut-être que John était de la vieille école pour l'éducation des enfants mais il tenait à son enfant. Il fallait qu'il lâche du lest.
- Citation :
- « ...J’ai su que tu n’étais pas trop d’accord pour qu’elle sorte sur le continent avec un certain copain de classe. Elle restera toujours ta petite fille avec ses peluches en guise de doudou, mais elle grandit et regarde moi ou bien regarde toi quand on te dit non… voilà.. Donc tu lui parleras.. en plus du psychologue de la Cité »
Le militaire leva les yeux au ciel quand Jenny évoqua la petite virée sur le continent que Mégane souhaiter faire. Même sur ça, l'enfant n'avait pas su tenir sa langue. Certes, John n'était pas très enclin à la laisser aller sur le continent mais il fallait le comprendre aussi. Il n'aimait pas être trop loin de son petit bouchon adoré. Donc là savoir, même avec des adultes, loin de la cité, l'angoissait un peu.
« D'accord, je lui parlerais quand elle sera un peu plus enclin à le faire. Mais tu ne peux pas m'en vouloir de vouloir veiller sur elle. Oui, elle restera toujours ma petite fille avec ses peluches mais pour moi, elle a grandit trop vite, c'est ça le problème. »
- Citation :
- « Fais lui juste confiance, je pense qu’elle a gagnait un minimum ce droit. Après tout, elle a battu papa à la plus grande partie jamais lancé. C’est ça d’être dopé à l’A.T.A »
« Je crois que je vais en entendre parler pendant un moment de ça », plaisanta-t-il alors qu'il tenta de mieux s'installer contre la jeune femme alors que cette dernière s'excusait de sa boutade. A croire que même dans ce genre de situation, Jenny n'était pas la dernière pour embêter son mari. C'était une facette de sa personnalité qu'il affectionnait le plus.
Puis, John conclu la discussion en partageant son envie de prendre le large, loin de cette cité, loin de tout ce remue-ménage. La scientifique ne fut pas contre cette idée même avec sa mère dans l'équation. Oui belle maman avait les mains baladeuses mais après tout, il ferait avec, du moment qu'il puisse s'éloigner d'ici. C'était bien la première fois que le militaire aurait préféré un retour définitif sur Terre, loin de tous les tracas de Pégase. Le militaire avait imaginé beaucoup de scénarios pour une attaque sur la cité mais jamais de cette ampleur. Un peu de tranquillité serait bénéfique pour toute sa petite famille et oui pourquoi acheter une maison rien qu'à eux deux... L'idée semblait plus qu’intéressante. Il faudrait qu'il réfléchisse à tout ça. Après tant d'années de mariage, cela ne serait que la suite logique. Avoir un véritable pied à terre familial, ne serait qu'un plus pour eux.
Mais pour le moment, l'heure était au repos et ça, Jenny l'avait bien comprit. Toujours l'un contre l'autre, le militaire finit par s'endormir de nouveau, sous les douces caresses de sa bien aimée, sa tête posée sur la sienne. Ce fût une nuit sans rêve, ni cauchemar. Le militaire ne remarqua pas que sa femme avait quitter le lit afin de sûrement retourner dans le sien. Ce n'est que quand il se réveilla le lendemain matin, qu'il s'aperçut qu'il était seul. Mais son réveil ne fut pas des plus calmes car à première vue, ses blessures avaient décidés de faire des siennes. A croire que même après quelques jours passé à l'infirmerie, ses blessures étaient loin d'être guéries en profondeur. Peut-être que son réveil en sursaut de la veille y était pour quelque chose.
John avait l'impression qu'on lui enfonçait de nouveau une lame brûlante dans chacune de ses plaies. Les calmants qu'on lui administrait ne devait plus faire effet ou bien, il n'en avait plus assez dans le corps afin que cela fasse effet. Mais peut-être que son salue allait arriver plus vite que prévu lorsqu'il aperçut une tête connue qui arrivait dans sa direction. Never Not Love You You changed, you changed my life for good... I fell, but it felt more like flying... We did, did everything we could... But sometimes love loses to timing
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| | | Noah Masen Co-Admin Diabolique Chef du Service Traumatologie An obstinate and caring man Date d'inscription : 29/08/2009 Messages : 7612 Localisation : Atlantis Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Close | Sujet: Re: >> SOIN INTENSIF Lun 23 Jan - 18:58 | |
| Personne. Personne n’avait tenté de le contacter sur Terre pour le prévenir de la tragédie qui touchait Atlantis. Noah venait tout juste de l’apprendre en rentrant de ses petites vacances. Pour une fois qu’il s’octroyait une semaine ailleurs pour ne pas se faire kidnapper par l’un de ses ennemis, voilà que la Cité avait été prise d’assaut quelques jours plus tôt, et pas par n’importe qui. Ce cher Kolya… bon sang… le médecin allait finir par donner des cours à John pour lui montrer comment finir le travail avec de telles pourritures de la galaxie de Pégase telles que ce Genii de malheur. La digue Est était en miette et l’Appolo avait explosé sous le feu des tirs ennemis. L’infirmerie ? Pleine à craquer avec tous ces blessés plus ou moins graves. La morgue ? N’en parlons pas. Ce fût avec un profond désespoir que Noah lisait les quelques rapports des habitants de la Cité, mais il avait appris l’essentiel sur le terrain, par les scientifiques, les militaires, Castiel… personne ne fût épargné durant cet assaut mortel. Jenny lui avait même avoué que Megane avait été en première ligne, détruisant l’un des vaisseaux ennemis grâce au pouvoir du fauteuil des Anciens. Au premier abord, Tonton Noah était fier mais ensuite, son visage s’était assombrit. OK, Mini-Sheppard avait vu et connu bien pire que les enfants de la Terre mais bon sang ! Ce n’était qu’une gamine qui aurait mieux fait de se planquer plutôt que d’aller jouer à Wonder Woman, comme si elle se pensait déjà être une adulte. Ses parents allaient sûrement aller dans ce sens, tout du moins John car avouons-le, Jenny aimait le côté « mâture » de sa fille, la maman cool dirons-nous. Trop cool parfois. Mais Megane n’était que sa nièce, Noah n’aurait pas son mot à dire envers les parents… mais la petite ? Il savait qu’elle aimait qu’on soit franc avec elle. Qu’à cela ne tienne ! Après avoir enfilé sa tenue de médecin, avec son bel écusson de Chef du Service Traumato afin de montrer à tous qui était le patron, Noah pris la direction de l’infirmerie. Après avoir eu mal au cœur en voyant tous ces patients, mais surtout Megane allongée sur ce lit d’infirmerie et perfusée de partout, le médecin eut une grande discussion avec elle après avoir pris de ses nouvelles comme tout bon Tonton le ferait. Évidemment, la jeune fille de comprenait pas son point de vue et ne cessait de le contredire. Noah soupira longuement en se pinçant l’arrêt du nez. *Et ouais, c’est une Sheppard C’est une chieuse oui… même si on l’aime telle qu’elle est. Respire Noah…* Peu importe. Au moment où il la vit fatiguée, Noah la laissa tranquille et s’en alla vers d’autres patients, puisque John dormait. Mais un gémissement de douleur lui fit faire volte-face, pour y voir son ami réveillé, mais au plus mal. La morphine ne devait plus tellement faire effet. L’inquiétude se voyait sur le visage de Noah, mais il secoua la tête pour reprendre contenance alors qu’il arrivait en direction de John. Et pas les mains vides, puisqu’il apportait tout le nécessaire qui pouvait soulager le militaire qui collectionnait les blessures… en s’approchant près de son lit, il sortit une seringue et commença à injecter de la morphine dans la poche prévue à cet effet, tout en vérifiant le compte-goutte et en lui balançant un joli… « Alors, on est malade ? » Cette petite boutade avait été envoyée pour détendre l’atmosphère, mais au vu du regard de John, cela n’avait pas eu l’effet escompté. Avec un sourire triste, Noah rangea son attirail de médecin et vint s’asseoir sur le rebord du lit, tout en prenant soin de ne pas importuner son patient de sa présence. « Désolé John, c’était sûrement inapproprié au vu de ce qui s’est passé. Mais j’ai encore du mal à réaliser l’étendu de tout ce qui s’est passé durant ma petite absence. » Noah fit une pause en ayant un regard triste pour John, Megane, ainsi que tous les autres patients présents à l’infirmerie. Il pensait également à toutes les personnes non blessées mais traumatisées par cette attaque infâme et de bas étage. « Crap… » Dit-il avant de reporter son regard sur John. « Tu as besoin de quelque chose ? Ou que je fasse quelque chose pour aider ? »
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| | | John Sheppard Fondatrice Sadique ¤ Sexy Bad Boy ¤ Date d'inscription : 24/07/2007 Messages : 9016 Localisation : Atlantis Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Close | Sujet: Re: >> SOIN INTENSIF Sam 28 Jan - 22:24 | |
| Ah ce bon vieux Noah. Il avait eu la chance d'être sur Terre quelques jours auparavant. Au moins, il avait échapper à tout ce désastre. Sa surprise avait dû être complète quand il eut remis les pieds sur la cité. Au moins, il était là pour panser les blessures de celles et ceux qui avaient survécu à l'attaque. Par chance pour le militaire, il vit son ami s'approcher de lui, les mains pleines. A croire qu'il avait du s'apercevoir que John n'était pas au meilleur de sa forme. En effet, afin de soulager son patient, Noah injecta une dose de morphine qui allait s'immiscer dans ses veines afin de le soulager. John ne demandait que ça après tout.
- Citation :
- « Alors, on est malade ? »
A première vue, Noah avait mangé du clown, ce qui n'était pas le cas du leader militaire. John était tout sauf très enclin à plaisanter même s'il comprenait qu'il voulait détendre l'atmosphère. Le militaire ne put s'empêcher d'afficher au tête blasée, ajoutant un « très drôle » envers son ami avant de pousser un long soupir ce qui lui rappela qu'il avait quelques côtes de cassées. Il avait hâte que la dose de morphine que le médecin venait de lui injecter fasse effet, au moins, il serait sûrement de meilleure humeur. Le médecin se rendit compte que sa blague était tombe à l'eau et n'ajouta rien pour le moment alors qu'il vérifiait que tout allait bien sur les perfusions du militaire avant de prendre la décision de venir squatter un morceau du lit du dit militaire. A croire qu'il ne pouvait pas avoir son lit pour lui tout seul depuis hier soir.
- Citation :
- « Désolé John, c’était sûrement inapproprié au vu de ce qui s’est passé. Mais j’ai encore du mal à réaliser l’étendu de tout ce qui s’est passé durant ma petite absence. »
« Et encore, je pense que tu n'as pas tout vu malheureusement. »
Noah était seulement revenu que deux jours après les graves événements et il n'avait pu voir la détresse dans chaque recoin de la cité. Des blessés, des morts dans tous les sens, des zones entières de la cité qui étaient détruites et seul des pans de murs devaient être encore debout. Un véritable carnage mais aussi un traumatisme pour tous ceux qui vivaient sur la cité. John avait vu beaucoup de choses dans vie mais cette fois ci, c'était la fois de trop. Atlantis était la cible de bons nombres d'ennemis dans la galaxie mais hormis les Wraiths et anciennement les Asurans, le militaire n'aurait jamais pensé subir une attaque venant du ciel surtout, venant des Geniis. Dire qu'ils avaient trouvé le moyen de faire une alliance avec les Althaïens... Désormais, tous deux étaient devenus une très sérieuse menace pour les Atlantes. Mais alors que le militaire était perdu dans ses pensées, elles furent interrompues par Noah qui se décida à reprendre la discussion. A croire que ce dernier avait envie de discuter, ce qui n'était pas forcément le cas de son ami.
- Citation :
- « Tu as besoin de quelque chose ? Ou que je fasse quelque chose pour aider ? »
« J'ai surtout besoin de la tête de Kolya sur un plateau. Tu n'as pas ça dans tes placards je présume donc non tu peux rien faire pour moi », lança-t-il agressivement en direction du pauvre médecin qui n'avait rien demandé, à part juste rendre service. « Je suis désolé. Tu n'y es pour rien. C'est juste que... je suis coincé ici alors qu'il y a tellement de choses à faire dehors et je ne peux rien faire. C'est à peine si j'arrive à bouger une jambe sans me faire mal. Ta dose de morphine est loin d'être suffisante, » plaisanta-t-il tout de même. En effet, la dose qu'il lui avait injecté commençait à faire son effet mais son mal était tout de même plus fort que cela. Il faudrait qu'il en rajoute une dose. J'ai rien pu faire pour empêcher ça. J'ai même pas su protéger Mégane de cet enfoiré une nouvelle fois. » Never Not Love You You changed, you changed my life for good... I fell, but it felt more like flying... We did, did everything we could... But sometimes love loses to timing
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| | | Noah Masen Co-Admin Diabolique Chef du Service Traumatologie An obstinate and caring man Date d'inscription : 29/08/2009 Messages : 7612 Localisation : Atlantis Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Close | Sujet: Re: >> SOIN INTENSIF Mer 1 Fév - 17:51 | |
| Visiblement, la boutade de Noah n’avait pas eue l’effet escompté envers John qui fusillait du regard son médecin préféré. Ce dernier grimaça avant de s’excuser, car il se rendait finalement compte que, blaguer après ce qui venait de se passer, ce n’était clairement pas de bon goût ! En bon chef traumato et en bon ami, il se racla la gorge tout en vérifiant les constantes du militaire, avant de prendre la tablette où se trouvait le rapport de tout ce que John avait subit, médicalement parlant. En voyant l’étendue des dégâts, il grimaça une nouvelle fois avant de soupirer et de regarder son ami d’un air triste, puis de s’asseoir sur le lit en s’excusant. « Dis-toi que… tu n’as pas fait de syncope comme notre cher Rodney… » Dit-il en esquissant un léger sourire en repensant à cette histoire mainte fois racontée par John. Ce dernier lui indiqua que Noah n’avait pas tout vu de ce qui s’était passé sur Atlantis, et ce dernier hocha la tête en baissant les yeux. « Ouais… mais rien que de voir tous ces blessés ici et… cette morgue remplie de… nos collègues et amis… je pense avoir malgré tout une petite idée du traumatisme subit par toutes les personnes présentes sur Atlantis ces derniers jours… » Et parmi toutes ces personnes, le regard de Noah se porta sur Megane. Encore frêle et assez pâle, ses yeux de médecin avaient vite fait de remarquer qu’elle avait reçu quelques coups, mais surtout, les traces de piqûres. « On n’a pas retrouvé la moindre trace de drogue ou quoi que ce soit d’autre dans son organisme. » Dit-il tout en continuant de la regarder. « Mais ces marques sur ses bras, j’ai des doutes… c’est comme si on lui avait fait une prise de sang… » Cette fois-ci, le regard de Noah était durci par la colère en regardant John ; mais cette haine n’était pas dirigée contre ce dernier. « Je suppose que c’est l’œuvre de Kolya. Je te jure, un jour il faudra apprendre aux enfants de se planquer quand un ennemi nous canarde. » Son poing se referma sur les draps du lit de John, qu’il serra de ses longs doigts virils. Il referma les yeux pour inspirer profondément et surtout, pour retrouver son calme. Chose qui serait difficile en sachant que tous venaient de perdre beaucoup en quelques jours sur Atlantis. Quand il rouvrit les yeux, ce fût pour les poser sur John tout en lui demandant s’il avait besoin de quelque chose. La réaction de ce dernier ne le toucha presque pas, tant toute sa colère envers Kolya était légitime. Noah laissa son ami décharger son trop plein émotionnel, tout en étant compatissant pour lui. - Citation :
- « Je suis désolé. Tu n'y es pour rien. C'est juste que... je suis coincé ici alors qu'il y a tellement de choses à faire dehors et je ne peux rien faire. C'est à peine si j'arrive à bouger une jambe sans me faire mal. Ta dose de morphine est loin d'être suffisante. »
Le médecin se leva en secouant la tête, tout en préparant une nouvelle dose de morphine. Effectivement, la première dose était loin d’être suffisante, mais il valait mieux y aller par étape avec les médicaments. Il tapota le liquide dans la seringue et injecta le tout dans la poche prévue à cet effet. « Oh ne t’en fait pas, ta réaction est on ne peut plus normal. Je me serais inquiété pour toi si tu avais réagis autrement… ça concerne Megane quand même, et toutes les personnes dont tu as la charge sur cette Cité. » Dit-il en terminant soigneusement sa tâche, avant de s’asseoir de nouveau, et de reporter son regard vers John. « En ce qui concerne ton désir d’avoir la tête de Kolya, je peux te donner quelques tuyaux. Je n’ai pas pu décapiter Adrian, mais un massacre corporel plus une balle en plein milieu du front, c’est ultra efficace pour éliminer des pustules dans ce genre. » Malgré cela, parler de choses et d’autres, se donner mutuellement des conseils pour tuer leurs ennemis, John n’était pas apaisé. Beaucoup de choses le rongeaient de l’intérieur et Noah l’incita à parler de ce qu’il le tracassait. Pas forcément de tout, il avait Jenny pour ça, mais le médecin avait toujours eu une oreille attentive pour ses amis. C’est alors que le militaire se confia et cette révélation serra le cœur du jeune homme. - Citation :
- « J'ai rien pu faire pour empêcher ça. J'ai même pas su protéger Mégane de cet enfoiré une nouvelle fois. »
Noah eut un long soupir avant de prendre la parole, car il s’agissait là d’un sujet hautement sensible. Il posa sa main sur l’avant-bras de John et ce, afin de capter son attention. Son sourire se fit triste, mais il se devait d’être fort et honnête avec son ami. « Megane est insouciante tout en espérant être déjà une adulte, c’est plutôt ça qui l’a mise en danger. Même si elle a fait exploser un vaisseau, il va falloir qu’elle apprenne que sa place n’est pas en première ligne. Et d’après ce qu’on m’a dit, tu as tout de même réagis comme il le fallait avec ta fille, tu es un bon père John. Je n’espère pas qu’il y aura une prochaine fois mais, par pitié, trouve-lui un placard, qu’elle soit enfermée à double tour, loin de cette pourriture et de tout autre ennemi. »
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