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| Sujet: >> COULOIR Lun 7 Mar - 23:10 | |
| ParticipantsDr Déa Sweet Castiel L'invasion commence
« (c) Gif by tumblr » Le vaisseau Genii avait accompli un tour de maître en réussissant à paralyser les Atlantes en détruisant ce qui leur permettait d'activer leur bouclier. La suite de leur plan allait marcher comme sur des roulettes. Lorsqu'ils terminèrent leurs tirs sur la cité, la seconde partie de leur plan pouvait commencer. De larges portes finirent par s'ouvrir sur un des côtés du vaisseau. En plus de ce gros vaisseau offert par les Althaïens, ces derniers avaient offert en prime, de plus petits vaisseaux servant de vaisseaux cargo afin de débarquer des troupes Geniis sur la cité.
Les petits vaisseaux se dispatchèrent sur toute la cité afin que des petits groupes s'infiltrent les uns après les autres par les différents entrées de la cité ou tout bonnement, par les cavités que les tirs avaient créer. Les Atlantes n'allaient pas tarder à faire de mauvaises rencontres au détour d'un couloir sachant qu'un nouveau problème allait les empêcher de relayer l'information...
En effet, les ennuis continuaient à aller bon train. Avec tous les tirs que la cité avait reçu dans les secteurs stratégiques, les systèmes tombaient un à un en panne. Désormais, c'est le système de communication qui venait de rendre l'âme. Les lumières de la cité devenaient de plus en plus vacillantes mais elles tenaient encore bon pour le moment.
STATUT ACTUEL DE LA CITE
Communication radio HS Bouclier HS Système de défense (fauteuil des Anciens) HS Salle de contrôle de nouveau accessible Jetée Est partiellement détruite
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| | | | Sujet: Re: >> COULOIR Lun 14 Mar - 23:04 | |
| Elle était toujours à quatre pattes au milieu des éclats de verres et des débris divers et variés qui jonchaient le sol, cherchant frénétiquement la minuscule oreillette, autant dire qu’elle cherchait un aiguille dans une botte de foin, lorsque Castiel revint vers elle. Elle poussa un petit soupir de soulagement lorsqu’il lui expliqua que Radek avait tenté de les joindre.
Castiel ne lui laissa pas le temps de savourer son soulagement, ni même de continuer à chercher son oreillette. Prenant les choses en mains, comme il savait si bien le faire, il lui ordonna de le suivre pour tenter de trouver un endroit moins exposé pour réfléchir à la suite des évènements et trouver de quoi se défendre. Elle se sentit blêmir quand il évoqua la possibilité d’une invasion de la cité, et encore plus à celle de se retrouver avec un arme entre les mains. Elle n’avait pas oublié ce qui s’était passé lors de son cours de tir avec Dean.
Mais, elle ne pouvait pas vraiment se payer le luxe d’avoir des hésitations au vu de la situation. Elle se releva, frottant délicatement ses mains l’une contre l’autre pour en déloger les éclats de verres qui s’y étaient déposés pendant ses recherches et hocha la tête avant d’emboîter le pas de son ami. Malgré elle, elle ne put s’empêcher de repenser à leur aventure sur le continent. Cette nuit en enfer, un peu plus d’un ans plus tôt, dont elle ne serait pas sortie vivante si elle n’avait pas été en compagnie de l’Enokien. Elle espéra que Radek aussi avait quelqu’un pour veiller sur lui, même si elle se doutait qu’une escorte militaire armée avait du lui être attribuée dés les premiers impacts. Il était un des rares scientifique à être capable de rafistoler les systèmes des anciens, quels qu’ils soient. |
| | | Castiel ♦ The loyalty is the most precious thing ♦ Date d'inscription : 28/12/2010 Messages : 1107 Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Open | Sujet: Re: >> COULOIR Mar 22 Mar - 11:17 | |
| Castiel n'avait pas tarder à emmener la jeune femme dans le dédale des couloirs. Atlantis ressemblait à une fourmilière géante où scientifiques, militaires et médecins s'activaient dans tous les sens. Ils purent passer à côté de blessés, voir des corps militaire en troupe courir dans plusieurs directions. Au vu de ce qu'ils étaient en train de donner comme ordre, la crainte de Castiel se renforça. L'ennemi après avoir paralysé la Cité, s'infiltrait ci et là par les brèches. Avec un air préoccupé, il finit par se tourner vers Déa.
"Il y a bien des cachettes sur Atlantis, mais aucune n'est sûre, le mieux et de faire très attention et de bouger régulièrement..."
Castiel continua d'emboiter le pas, il était déjà en mode "focus" et sur le "qui vive", hors son côté empathique sonna l'alarme et il se tourna vers la biologiste.
"Est-ce que ça va ?"
Après s'en être assuré, ils poursuivirent dans les couloirs, faisant attention à certains débris qui jonchaient le sol et à certains tuyaux cassés au-dessus de leur tête laissant échappé de la vapeur. Pour le coup il ne savait pas trop où aller. Il savait que Déa s'inquiétait pour Radek, ce qui était compréhensible. Lui s'inquiétait pour l'ensemble de ses amis, se demandant si tout allait bien pour eux. Son instinct finit par l'emmener au niveau du secteur de l'armurerie. Une arme ne serait pas de refus. Néanmoins si durant une fraction de seconde, Castiel pensa que les bruits de pas qu'il entendait au couloir perpendiculaire appartenait aux Atlantes, il fut surpris de se retrouver nez à nez avec un groupe ennemi. Il n'avait que très peu croisé de Genii dans son existence, mais il se souvenait très bien de l'uniforme que portait Kolya lorsqu'il était venu se pavaner sur la Cité.
Passez la surprise, il fit volteface et percuta Déa, l'attrapant au passage pour qu'ils se mettent à fuir. Des tirs fusèrent dans leur direction. Le cerveau de l'Enokien était en train de calculer les différentes possibilités pour leur échapper. Ils avaient l'avantage avec leurs armes et il n'avait pas le temps mécanique de se concentrer pour utiliser la télékinésie. La meilleur solution était donc le repli, du moins pour le moment. Une illumination lui vint et il finit par saisir la main de Déa, l'entraînant un peu plus rapidement avant de bifurquer à l'équerre dans un autre couloir. Sa main tâta les énormes panneau qui faisait office de mur de couloir. Finalement il finit par trouver une porte secrète qu'il fit pivoter et entraina Déa dedans, ainsi que lui. Il eut tout juste le temps d'entrevoir la troupe de militaire arriver au moment où la porte secrète se refermée. Il ne fallait faire aucun bruit sous aucun prétexte, car les murs n'étaient pas épais. Sauf qu'après une course poursuite, la respiration était saccadée. Castiel fit une petite moue, avant de s'autoriser à plaquer sa main sur la bouche de son amie, posant un index sur ses propres lèvres pour lui intimer l'ordre de se taire. Ils purent entendre la troupe passer... Finalement il se reconcentra sur Déa où la pauvre petite était plaquée contre le mur, brimait pour la parole et avec le corps de l'Enokien très proche et appuyé, vu la petitesse de la planque. Durant un petit moment Castiel se rendit compte de tout cela et Déa aurait pu voir une certaine rougeur sur ses joues, si la lumière bleuté de sécurité n'était pas présente.
"Je crois qu'ils sont partis.." souffla-t-il en s'espaçant un minimum.
**T'étais à 2 doigts de l'embrasser.. dans une ambiance tamisé.. tu sais vraiment pas saisir les occasions !! - Et foutre la merde après, non mais ça va pas bien toi ! - Ah ! ah ! tu ne dis pas non à ce que je vois... mon petit chau... *conscience brimée* ** ♪ ♪ I am a doubter who believes. And I try to hide the failures that I don't want you to see. The things I don't wanna talk about. ♬ ♫ |
| | | | Sujet: Re: >> COULOIR Mer 23 Mar - 13:54 | |
| Déa ne reconnaissait plus les couloirs de la cité. Partout, des débris qui les obligeaient à louvoyer, des troupes de soldats en armes qui les obligeaient à se plaquer contre les murs pour leur libérer le passage. Bien sûr, depuis qu’elle vivait sur Atlantis, elle savait que ce monde était dangereux, et même si depuis son arrivé elle n’avait pas eu l’occasion de rencontrer les Wraith et les Genii, les ennemies les plus connus des Atlantes, elle en avait largement entendu parler. Mais pour elle, les risques ne concernait que les sortie « off-world ». Ici, même si elle savait que la cité en elle même recelait quelques dangers, elle se sentait en sécurité. Un havre de paix, un refuge.
Cette attaque était donc particulièrement perturbante pour elle. Elle avait l’impression d’avoir perdu tout ses repères. Elle avait même l’impression de s’être détachée d’elle même, d’être en train de faire un cauchemars où elle se voyait trottiner derrière Castiel, s’exhortant à se réveiller, à sentir le bras réconfortant de son compagnon s’enrouler autour de ses épaules et la serrer contre son cœur en lui murmurant des mots rassurant.
Mais ce n’était pas un rêve, l’odeur de la poudre, les nuages de vapeur brûlante qui giflait sa peau lorsqu’ils passaient à proximité d’un tuyau éventré étaient bien trop réels, tout comme l’expression préoccupé de Castiel lorsqu’il se retourna pour poser le regard sur elle et lui donner qui eurent du mal à se frayer un chemin jusqu’à son cerveau au milieu de la panique émotionnelle qu’elle ressentait. Elle n’eut pas le temps de réagir que déjà il se remettait en marche, prenant quelques pas d’avance qu’elle se dépêcha de combler en courant… lui rentrant littéralement dedans lorsqu’il s’arrêta à nouveau pour s’assurer qu’elle allait bien, l’obligeant à se raccrocher au pans de son éternel trench pour ne pas basculer en arrière.
Est-ce qu’elle allait bien ? Clairement la réponse était non. Elle était en état de sidération totale, même la petite voix au fond de sa tête ne disait plus rien. Elle réalisa que son esprit n’avait jamais été aussi silencieux. Elle n’était qu’un animal traqué qui fuyait l’ennemie instinctivement en suivant le chef de meute. Elle posa les yeux sur son point serré sur la veste de Castiel et s’obligea à le relâcher, remarquant qu’elle venait d’y laisser une marque sanglante. Elle secoua un peu la tête pour reprendre ses esprits. « Si je commence à me rouler par terre en te disant que j’ai peur et que je veux rentrer à ma maison, ça aide ? » demanda-t-elle d’un ton qu’elle eut du mal à reconnaître « Non. » ajouta-t-elle avant qu’il ne put réagir « Alors on va partir du principe que ça va. » conclut-elle.
Il reprirent leur courses dans les couloirs, où elle avait du mal à se repérer. Au détour d’un couloir, Castiel fit un brusque demi-tour, la percutant et lui arrachant un petit « outch » et l’obligeant à faire un pas en arrière, avant de l’attraper par le poignet pour l’entrainer à sa suite avec une certaines panique. Elle ne comprit ce qui se passait que lorsqu’elle entendit le bruit des armes dans leur dos et les balles qui frappaient les murs autour d’eux. Elle ne put retenir un cri de frayeur, courant un peu plus vite à la suite de l’Enokien, maudissant l’envie de contrarier Radek qui l’avait poussé à revêtir une petite robe et des ballerines. Ce n’était pas vraiment une tenue adaptée pour cavaler dans les couloir poursuivit par une horde d’ennemie qui semblait bien décidé à leur faire la peau. Le pire, c’est que Radek n’avait même pas noté la tenue vestimentaire qu’elle avait choisi pour son rendez-vous avec Castiel. D’un autre coté, eut-elle porté son uniforme, il ne l’aurait pas protégé des projectiles, et ne lui aurait pas permis de courir plus vite.
Après un virage à angle droit, Castiel, lui lâche un instant la main pour tâter le mur. *ça y est, il a craqué* déplora la petite voix au fond de la tête de la jeune femme qui sentait la panique revenir aussi rapidement que le bruit des bottes dans leur dos. Elle sentit ses yeux s'écarquiller de surprise en voyant une porte s’ouvrir, mais elle n’eut pas le temps de s’interroger ni de dire « ouf », qu’elle se retrouvait plaquée contre un mur, dans un petit cagibi, la main de Castiel fermement posée sur sa bouche, lui faisait signe de garder le silence. Du coin de l’œil, alors que la porte se refermait, elle aperçu leurs poursuivants passer devant sans la remarquer et aurait probablement poussé un bruyant soupir de soulagement si Castiel n’avait pas été aussi fermement plaqué contre elle.
Ce ne fut qu’à ce moment là, qu’elle réalisa leur position, et que son esprit en quête d’une diversion à la terreur qu’il ressentait se focalisa sur l’instant présent. Elle sentait leurs poitrines se frôler au rythme de leur respiration rapide, la chaleur qui se dégageait du corps plaqué contre le siens, les yeux bleu acier de l’Enokien plantés dans les siens, rendus encore plus intenses par la lumière bleue de l’éclairage de sécurité. Même sa main fermement plaquée sur ses lèvres et son corps immobilisé contre la paroi éveillaient en elle des émotions et des sensations qu’elle n’avait plus ressenties pour lui depuis des mois. Des émotions qu’elle avait étouffées au point d’arriver à se convaincre qu’elle ne les avait jamais éprouvées pour lui. Son cœur s’affola un peu, mais pas à cause de la peur ou de leur course folle dans les couloirs. Elle sentit ses joues chauffer, et la petite voix au fond de son esprit qui roucoulait littéralement de plaisir.
Bien sûr, le moment était bien mal choisit pour avoir des états d’âmes de cet ordre. Mais, dans l’état de confusion et de terreur où elle se trouvait, elle n’avait plus vraiment les idées claires. Et l’hésitation de son ange gardien quand il se dégagea un peu en murmurant quelques mots rassurants, ne fut pas pour calmer les choses. *Rahhh... faut vraiment que je fasse tout ici* s’exclama la petite voix au fond de son esprit d’un air frustré et déçu, avant de prendre les choses en main. *Merde, si c’est la fin de notre monde, si on doit tous mourir ici, ce ne sera pas sans ça...* Déa se demanderait longtemps ce qui avait bien pu lui passer par la tête lorsqu’elle avait glissé un de ses bras sous le trench de son ami pour l’enrouler autour de sa taille avant de se hisser sur la pointe des pieds, appuyant son avant bras sur son épaule, et glissant ses doigts dans ses cheveux pour le gratifier d’un baiser passionné, qui n’avait pas grand-chose à voir avec une simple marque d’amitié. |
| | | Castiel ♦ The loyalty is the most precious thing ♦ Date d'inscription : 28/12/2010 Messages : 1107 Current Mood :
●●●●●● JE PENSE DONC JE SUIS ●●●●●● Who I am: Affinités: RP ?: Open | Sujet: Re: >> COULOIR Mer 23 Mar - 22:43 | |
| [HJ: bonne lecture.. désolé, c'est long, mais je me devais de marquer le coup] Castiel avait lâché un petit "tes quartiers ne sont pas source de sécurité" avant que Déa ne conclut que par principe, elle irait bien donc.. C'est là qu'il se mit une claque mentale. "Désolé, tu voulais être rassurée. Ca va aller, suis-moi"S'en suivit les événements précédents qui les avaient tout deux conduit à se trouver une cachette sécurisée, s'il ne voulait pas passer l'arme à gauche. C'était une partie technique propre au couloir atlantes qui était repérable car les panneaux n'étaient pas de la même forme que les autres et plus étroits. Cela servait notamment de passage pour les services techniques de maintien quand il fallait réparer la tuyauterie. Il avait pu assister à cela un jour alors qu'une équipe de maintenance intervenait et... il en avait fait les frais avec Mini-Sheppard qui lorsqu'elle était plus jeune s'y était cachée. Il avait dû user de son don pour la retrouver et avait pu repérer que certain lieu était pourvu d'une échelle pour passer à l'étage supérieure. Mais pour celui où ils se trouvaient tout deux, il n'y avait pas d'échelle et pas tellement de place non plus. Il y avait a peine 1m² là dedans avec une haute hauteur sous plafond. Dans le feu de l'action, il lui avait un peu coupé la respiration en plaquant sa main contre sa bouche, le temps que la troupe ennemi ne passe son chemin. Il attendit quelques secondes de plus pour être sûr avant de se reculer d'un pas, enfin d'être contre le mur d'en face. Néanmoins la suite des événements se bouscula un peu trop rapidement pour le jeune homme. La situation étant un brin trop de proximité, il vit la jeune femme pousser un petit soupir, l'air complétement chamboulé. Il resta hypnotisé par ce regard perturbant qu'elle lui offrait et ses yeux descendirent sur ses lèvres délicates. Non, non stop ! que faisait-i..... hein.. que.. quoi ??.. mais que faisait-elle. Il eut juste le temps d'entrouvrir la bouche et d'hausser les sourcils, qu'il se retrouva ses lèvres plaquées contre les siennes. Sur le moment, il crut à un rêve, il était comme paralysée. Etait-ce vraiment réel ? Sa conscience était en train de ricaner dans un coin comme une hyène déchainée. Lorsqu'elle vint saisir ses cheveux à l'arrière de sa nuque, il eut un battement de coeur qui manqua, doublé d'une décharge électrique. C'était si.. inattendu et agréable à la fois. Une touche d'interdit dans un monde qui s'écroulait autour d'eux et où apparemment il n'y avait plus de règle.. du moins durant un instant. Fronçant les yeux, il eut un instant d'hésitation. Les sensations qu'il ressentait au fond de lui à cet instant étaient toutes contradictoire. *Bon tu vas y aller mon gars ou pas, pour une fois que c'est une fille que t'apprécie, on dira que c'était le moment qui voulait ça* Oui, même dans ce genre de moment, son cerveau réfléchissait un peu trop. Ce qui failli presque mit fin au baiser, mais il reprit timidement, comme s'il touchait quelque chose qui lui était interdit. Puis, l'Enokien gagna en assurance en effleurant de ses deux mains la taille de la jeune femme, lui rendant la pareille. Lui aussi se sentit soudain en "feu", comme si son corps était en train de fêter le 14 juillet. Des étincelles qui explosèrent au niveau de son coeur. Il penserait au chamboulement plus tard, mais là, il lui rendit la pareille. Mouvant tendrement ses lèvres durant quelques secondes, avant d'inspirer et d'approfondir ce baiser, faisant entrer une amie de jeu bien utile, alors qu'une main était remontée pour lui effleurer le visage. L'engouement finit par la plaquer contre le mur un peu plus violemment pour un baiser passionné, savourant juste le moment en coupant son cerveau... Toutes les bonnes choses avaient une fin et il finit par poser une main contre le mur, s'appuyant de celui-ci en mettant fin à ce baiser.. torride qui laissa en lui une tempête d'émotion. Encore subjuguer, il ferma les yeux et se concentra sur la réalité, usant de son don pour savoir si d'autres geniis arrivaient. Finalement, il fit pivoter la porte et rouvrit les yeux. "Heum... je... excuse..moi.. Je.. *raclement de gorge* Allons-y" dit-il en sortant en 1er, l'incitant à faire de même. Essayons de rejoindre les niveaux supérieurs. ♪ ♪ I am a doubter who believes. And I try to hide the failures that I don't want you to see. The things I don't wanna talk about. ♬ ♫ |
| | | | Sujet: Re: >> COULOIR Ven 25 Mar - 14:53 | |
| Les yeux fermés à s’en fendre les paupières pour ne pas surprendre sur le visage de son « ami » une expression qu’elle redoutait, du dégoût ou tout au moins de la désapprobation, elle le sentit se crisper un instant avant de sentir l’hésitation de ses lèvres s’échappant des siennes. Mais avant même qu’elle ne put ressentir de la culpabilité ou de la gènes, elles revinrent se poser sur les siennes d’abord avec timidité, curiosité, leur mouvements suivant les siens.
Son cœur battit plus vite, même si la surprise la retint de se montrer plus audacieuse. Ce fut lui qui en prit l’initiative, devenant de plus en plus assuré. Elle sentit la chaleur de ses mains enserrant sa taille à travers le tissus de sa robe. Avec un soupir il rendit le baiser plus passionné, plus intense, leurs lèvres à peine entrouvertes se libérèrent, permettant à l’un comme à l’autre de découvrir de nouvelles saveurs, de nouvelles sensations.
Elle crispa un peu plus son bras autour de la nuque de son compagnon, comme si elle craignait qu’il ne lui échappe, ce qui n’était visiblement pas dans ses intentions si elle en croyait la main douce et tendre qui venait de se poser sur sa joue alors que la passion prenait le pas sur la timidité première. Il la repoussa contre le mur, plaquant son corps contre le sien, et elle sut que le feu qui la consumait était réciproque.
A cet instant, la cité pouvait bien couler, le monde brûler, plus rien n’existait à part le partage leurs émotions réciproques, la découverte d'un monde interdit, la fureur de la passion qu’ils ressentaient l’un pour l’autre, et leur corps à corps aussi inattendu qu’intense. Un instant d’éternité suspendu dans le déchainement de violence qui venait de faire exploser leur routine et leur réserve.
Lorsqu’il mit fin au baiser, appuyant sa main contre le mur, à coté de la tête de la jeune femme, elle ouvrit les yeux s’attendant presque à réaliser qu’elle venait de faire un rêve, ou à avoir été victime d’une hallucination particulièrement réaliste. Elle resta figée, un sourcil aussi interrogateur que stupéfait légèrement haussé, regardant les traits réguliers, ses joues sur lesquelles elle pouvait deviner dans la lumière bleutée, l’ombre des cils de ses yeux fermés.
Au fond de son esprit, la petite voix, quelque peu échevelée par la puissance de l’expérience, soupira d’un ton énamouré *Maintenant, on peut mourir.*. Déa reprit ses esprits lorsque Castiel se détourna, s’excusant d’un air embarrassé, en ouvrant la porte, lui indiquant qu’il fallait qu’ils essaient de rejoindre les étages supérieurs.
Encore hébétée, elle se contenta de hocher la tête avant de lui emboîter le pas, les yeux fixés sur sa nuque qu’elle avait caressé avec passion quelques secondes plus tôt, encore surprise que ce qu’elle avait pensé n’être qu’un baiser volé ait provoqué une telle réaction chez cet homme toujours un peu fuyant. *Il cache bien son jeu l’ancien séminariste.* remarqua la petite voix d’un ton admiratif. |
| | | | Sujet: Re: >> COULOIR | |
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