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Le Début de la Fin

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John Sheppard
John Sheppard
Fondatrice Sadique
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MessageSujet: Re: Le Début de la Fin Le Début de la Fin - Page 2 EmptySam 30 Déc - 23:38


Mégane était une véritable tête de mule. Elle comatait et ne voulait pas aller se coucher ? C'était quoi ce cirque ! Elle finit tout de même pas s’exécuter, le temps que son père fasse un peu de rangement  dans le salon. Rapidement, il alla rejoindre sa fille dans sa chambre afin de la border. Elle avait passé l'âge qu'on lui raconte une histoire pour qu'elle s'endorme. Maintenant qu'elle était confortablement installé sous la couette, il ne restait plus qu'à lui dire bonne nuit mais une question lui brûlait les lèvres. Il ne put s'empêcher de la poser et la fillette lui donna une réponse.

"Elle m'a dit qu'elle essayerait de revenir avant la fin, mais il faut qu'elle vérifie encore des trucs avec tonton Noah. C'est une menteuse.. Depuis quand elle fait des choses avec Noah ! il est médecin, pas scientifique ! Bref. C'est une mytho..."

Jennu qui vérifiait un truc avec Noah ? Qu'est-ce qu'il venait faire dans cette histoire ? Mégane avait raison, il était docteur mais d'un tout autre genre. En quoi il l'aiderait à faire quelque chose dans son domaine et surtout, elle était normalement partie aider un de ses nouveaux collègues. Trop de choses lui semblaient bizarres et le fait que Jenny ne soit toujours pas revenu envenimait ce sentiment. Mais le fait de sentir les bras de Mégane l'entourer, le sortit à moitié de ses pensées.

"Mmmh.. je t'aime fort mon papa, je suis contente qu'on est pu profiter du film à deux"

Ces quelques mots firent sourire le militaire alors que la fillette vint lui déposé un bisou bien baveux sur sa joue. A son tour, le militaire la serra fort dans ses bras avant de lui déposer un léger baiser sur le front, puis la relâcha.

"Moi aussi ça m'a fait plaisir de passer du temps avec toi. Allez maintenant, il faut dormir. Je vais aller voir ce que maman fait. Je t'aime ma chérie,"
lança t-il alors qu'il se leva du lit, remontant la couette sur l'enfant qui s'était allongée. Il s'éloigna du lit et prit la direction de la sortie, en prenant bien soin d'éteindre la lumière sur son passage, fermant la porte derrière lui. Désormais, il était seul et en effet, il allait aller voir ce que Jenny était en train de faire. Le pilote était loin d'être paranoïaque mais il le sentait quand quelque chose n'allait pas.

John alla reprendre son oreillette qu'il avait délaissé un peu plus tôt pour mettre Mégane au lit. La mettant à son oreille, il tenta d'appeler la jeune femme.


"Jenny, c'est John, répond s'il te plait." Mais aucune réponse. Il renouvela son appel après quelques secondes. "Jenny bon sang, qu'est-ce que tu fous, réponds !" Là encore, aucune réponse. Son inquiétude grandit de plus en plus. Quand la Canadienne travaillait, elle restait concentré et ne se laissait pas perturber comme ça mais il y avait des limites. Il allait devoir voir par lui même mais ne sachant pas où elle travaillait, un petit tour par la salle de contrôle s'imposait.

D'un pas sûr, il sortit hors des quartiers. Alors qu'il fit quelques pas, il tomba sur un militaire faisant sa ronde. Il l'interpella afin de lui faire part d'une petite chose.


"Capitaine, est-ce que vous pouvez me rendre un service ?"
"Bien sur Monsieur."
"Mettez vous en faction devant la porte de mes quartiers. Si quelqu'un s'en approche et que ce n'est ni moi, ni ma femme, je vous donne l'autorisation de tirer à vue. J'ai été clair ?"
"Oui Monsieur, très clair", termina la militaire, qui fut plus que surpris par cette demande et surtout par les dires de son supérieur. Mais il s’exécuta et se posta devant la porte.

De son côté, John reprit sa route. En un rien de temps, il parvint à la salle de contrôle qui était quelque peu déserte à cette heure de la nuit. Seuls quelques techniciens étaient à leur poste, essayant de ne pas s'endormir sur leur console, devant la manque d'activité durant la nuit. Dommage que les jeux de Solitaire avaient été retiré des ordinateurs afin de ne pas dissiper la concentration des opérateurs. Mais bientôt, John allait donner du travail à l'un d'en eux. Il était payé pour après tout. Il s'approcha de l'un d'entre eux, un petit blondinet avec un air premier de la classe.


**- Est-ce que vous auriez vu ma femme, je l'ai perdu ?
- Non chef**

"Bonsoir, est-ce que vous pourriez me dire où est le Docteur Sheppard ? Elle doit être dans un labo avec un petit nouveau mais je n'arrive pas à la joindre."

"Je vais regarder ça de suite, Monsieur."

Le technicien se mit à taper frénétiquement sur son clavier. Avec les détecteurs de la cité, il n'allait pas peiner à trouver où elle était bien planquée. Pour le militaire, il n'allait pas assez vite. Une envie subite de lui mettre son pied au derrière pour le faire avancer plus vite le prit. Dommage qu'il soit assis sur un fauteuil.

"Je l'ai trouvé. Elle est dans un de nos laboratoires expérimental, le numéro 2. Et en effet, elle n'est pas seul. Elle est avec... euh... je n'arrive pas à savoir qui est-ce. Si votre femme était avec l'un de nos scientifiques, je le saurais de suite. Cette personne n'est pas dans notre base de données."

De profondes peurs naquirent au plus profond de lui. Cela ne laissait présager rien de bon. Ce n'était pas Noah qui était avec elle, c'était sûr. Pour se rassurer, il devait vérifier une chose. C'était une idée folle certes, mais il devait le voir.

"Branchez moi sur les caméras de sécurité des cellules"
, lança t-il envers le technicien qui n'avait pas l'air de comprendre le rapport entre le fait que le militaire chercher sa femme et les caméras de sécurité des cellules. "Allez, on ne réfléchit pas, on le fait !"

En un rien de temps, le blondinet fit ce qu'on lui dit. Les caméras de surveillance des cellules apparurent sur le grand écran derrière lui. Un frisson parcourut John. Deux corps de militaire gisait sur le sol et la porte de la cellule était grande ouverte. Aucun signe du Génésien captif. Les pires scénarios s'accumulèrent dans sa tête. Il n'était pas devin mais il avait compris.

**Le fils de...**

Le technicien sembla tout aussi choqué par ce qu'il avait sous les yeux. Il ne devait pas voir des morts souvent.

"Branchez moi sur le caméra du labo et faites envoyer une équipe médicale pour récupérer les corps."

Il l'avait sentit. Il ne pouvait pas dire ce qui lui avait mit la puce à l'oreille mais il le savait. Il savait que quelque chose ne tournait pas rond. Jenny n'aurait jamais mis autant de temps avec son nouveau collègue alors qu'elle passait une excellente soirée en famille. Non, quelque chose clochait et il venait de mettre le doigt dessus. Encore quelques secondes et l'image arriva enfin. Son corps se serra et une profonde colère ne demandait qu'à sortir. Il était là, devant ses yeux avec sa femme. Toutes les manières dont il avait pu arriver ici se bousculèrent dans sa tête. Depuis quand on pouvait sortir d'une cellule comme si de rien n'était et Sylas n'était pas assez intelligent et surtout n'avait pas le matériel nécessaire pour tenter de pirater quoi que ce soit. Le fait que John ne sache pas comment  il pouvait être là l'enrageait encore plus.

A première vue, ils ne faisaient que discuter. Mais depuis quand Sylas aimait discuter ? Bon peu importe. Le plus urgent était de savoir comment réaliser un potentiel sauvetage sans dommage collatéral, même s'il n'avait qu'une envie, c'est qu'une malheureuse balle perdue finisse dans le crâne du Génésien par pur hasard. Un accident est si vite arrivé, dans le feu de l'action.


"Trouvez moi comment cet enfoiré est sorti de cette foutue cellule... TOUT DE SUITE", termina t-il en hurlant sur le pauvre technicien avant de s'en éloigner. Le premier qui allait se mettre en travers de son chemin risquait de passer un très mauvais quart d'heure. Il fallait qu'il récupère sa femme et personne ne l'en empêcherait. Sur le chemin le menant vers le laboratoire en question, il contacta ses meilleurs hommes afin de monter une équipe de sauvetage. Les prises d'otage étaient loin d'être son fort mais il allait devoir faire avec. Par la même occasion, il recruta un scientifique et notre blondinet qui ramena ses fesses aussi vite que la lumière. Il aurait besoin de ses services pour espionner les caméras de surveillance du laboratoire avec son ordinateur.

S'étant donné rendez-vous à un point bien précis, le groupe avança sans bruit vers leur destination. Sur le chemin, John se rappela qu'il n'avait pas prit son arme en quittant ses quartiers. Le boulet ! Il emprunta le 9mm d'un de ses subalternes alors qu'il donna les dernières instructions sur la marche à suivre. Une entrée trop fracassante ne serait d'aucune utilité et dangereuse. Il allait falloir agir avec doigté.

Alors qu'il arrivait vers la zone, une chose interpella le militaire. La femme de ménage faisait vraiment mal son boulot. Le sol arborait une large trainée rouge. John la suivit et tomba nez à nez avec le cadavre d'un scientifique, qui baignait dans son sang, la gorge tranchée. Cela devait être le fameux petit nouveau que Jenny devait chaperonner ce soir. Il avait dû croiser le chemin du Génésien car c'était du lui tout cracher. John en était désormais à trois morts. Cela commençait à faire beaucoup. Jenny avait vraiment le don pour s'attirer les ennuis ou John était vraiment le plus nul pour protéger les gens même si dans ce cas précis, il n'aurait pas pu faire grand chose. Mais ce n'était pas le moment de faire du sentimentalisme. Le pauvre bougre n'était plus et cela ne servait à rien de se lamenter sur son sort.

Il plaça son équipe de militaires face à la porte du fameux laboratoire, arme pointée en sa direction, près à faire feu si besoin. Il prit le scientifique à part afin de lui expliquer la marche à suivre car son boulot allait être simple.


"Essayez de m'ouvrir cette porte rapidement et en silence et dès que c'est fait vous vous mettez à couvert si vous ne voulez pas vous prendre une balle. C'est compris ?"

Il acquiesça avant de prendre son matériel et s'avança vers le panneau de contrôle afin d’ouvrir cette porte qui séparait de cet enfoiré de Sylas. S'il avait osé toucher à Jenny, il se ferait une joie de lui rendre la monnaie de sa pièce. L'attente fut insoutenable. Il n'avait qu'une seule envie : c'était de secouer ce scientifique de malheur pour le faire avancer plus vite. Mais à le regarder faire, il n'allait pas y arriver et cela ne rata pas. Après de trèèès longues minutes, il revint vers le militaire, la mine fermée.

"Je suis désolé Colonel, je ne peux rien faire. C'est comme si la pièce avait été vérouillé de l'intérieur. Même avec la meilleure volonté du monde, je ne pourrais rien faire", lui chuchota-t-il.

Le pilote aurait dû s'en douter que ce crétin de Sylas n'allait pas laisser rentrer les militaires aussi facilement pour qu'il se fasse arrêter une nouvelle fois. Il avait dû menacer Jenny pour qu'elle verrouille tout pour qu'ils se retrouvent seuls, sans être dérangé. Désormais, il devait réfléchir à un nouveau plan d'attaque. Avant de rejoindre notre cher blondinet qui s'était installé dans le laboratoire d'à côté, il ordonna à ses subalternes de ne pas bouger et surtout de le prévenir si quelque chose bougeait. Pendant ce temps là, notre homme à tout faire avait installé son ordinateur sur l'un des plans de travail et s'était branché sur la caméra qui filmait le laboratoire. John allait pouvoir suivre en direct ce qui se passait derrière cette porte close afin de voir comment évoluait la situation tout en réfléchissant à comment agir pour désamorcer la situation pour que tout le monde en sorte indemne. Chose qui n'allait sûrement pas être simple....


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Jenny Sheppard
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MessageSujet: Re: Le Début de la Fin Le Début de la Fin - Page 2 EmptyMer 3 Jan - 0:39



Taking in Hostage
Jenny & Sylas





Jenny avait été satisfaite de sa petite offense. Il était vrai qu’insulter le Génésien de façon intelligente était tellement plus jouissif qu’un simple « connard ». Toutefois la scientifique devait revoir ses classiques car Sylas ne manqua pas l’occasion de la renvoyer au panier en précisant que sa planète natale était Génésia et non Génésis. Woups.. Elle eut d’ailleurs cette tête avec en prime un air qui voulait dire « oh c’est bon on s’en fou après tout », mais Jenny fronça bien vite ses sourcils lorsqu’il la traita de sotte. C’était… d’un langage soutenu… pas courant pour le jeune homme, mais de ce fait cela fit la même sensation qu’une baffe pour la Canadienne. Tant de haine dans ce simple petit mot d’une syllabe.

« Oh.. j’ai tellement hâte de faire un feu de camp et que nous échangions nos histoires passées autour de brochettes de chamallow (petit air plein d’espoir en joignant ses mains). Mais pour le moment t’es juste ici à pourrir sur Atlantis sans foutre ta merde, vu que tu es coincé ici tout comme moi . Si tu crois que tu vas sortir d’ici vivant tu te trompes..» dit-elle d’un ton sévère sur la fin, le foudroyant du regard.

Mon Dieu, pourquoi n’était-elle pas rester à ses quartiers et pourquoi n’avait-elle pas éteint sa radio. Tout ceci ne serait pas arriver.. Tout était de sa faute.. C’est en ruminant sur elle-même, qu’elle finit par faire diversion et d’envoyer le mail de secours qu’elle écrivait dans la plus grand discrétion. Merci les écrans d’ordinateur sur le plan de travail qui bouche les angles de vues. A entendre son rire face au pot à crayon qui l’avait loupé de peu, Jenny sentit une poussée d’hormones l’envahir. Elle laissa exploser une colère contenue, dévoilant un talent d’actrice, alimentait par un désespoir certain. Jenny ne savait pas si elle allait s’en sortir indemne et surtout si son bébé allait s’en sortir. Ce sac à merde était là pour une raison ! Et son instinct maternel lui criait en boucle que Sylas allait mettre à exécution ses menaces dans les cellules et ça c’était hors de question. Il fallait donc qu’elle appelle à la ruse et oubliait qu’elle s’était fourrée seule dans la gueule du loup en s’enfermant ici avec lui. Et pour cela montrer une « fausse facette » d’elle-même pourrait l’aider. En soit montrer qu’elle se sentait dénigré ici et non prit en considération. Un peu comme son ravisseur en quelque sorte. Il ne fallait pas être devin pour comprendre que toute cette violence émanait certes d’une débilité profonde à la limite de l’autisme, mais surtout d’un manque de quelque chose.

Il avait fait de Jenny de son obsession ardente et Jenny l’avait toujours repoussé. Peut être qu’en allant dans son sens pour une fois, cela permettrait de changer les choses, de changer son destin et ainsi se mettre en sécurité. Malheureusement le scénario d’improvisation pris une drôle de tournure quand elle glissa sur le sujet de son père, qu’elle détestait ! pour de multiples raisons. Pourquoi avait-elle dit ça à son pire cauchemar ? Elle devait péter réellement une durite tout compte fait. Elle voulut ajouter quelque chose mais fut stopper par des douleurs de grossesse. Dans toute son agitation, elle avait du réveiller son enfant qu’elle portait et il lui faisait sentir. C’était comme s’il appuyait sur l’ensemble de ses organes du bas ventre. Alors qu’elle reprenait sa respiration tout en se massant le ventre, Jenny apposa une autre main comme pour protégé son bébé, quand elle vit Sylas - assit juste en face - se tourner vers elle.


Citation :
"Je n'ai rien dit. Je peux comprendre ce que tu as pu vivre dans ton passé. J'avais un père qui pensait que j'étais un bon à rien. Tu penses la même chose, ça je le sais. J'avais beau faire ce qu'il voulait mais ce n'était jamais assez pour lui. Avec le temps, on se dit qu'on va arriver à s'y faire, à toujours recevoir les mêmes réprimandes, les mêmes insultes mais pas du tout. On garde tout ça au fond de nous jusqu'au jour où tout explose."

**Tu trouves pas que tu en fais de trop, tu as quand même était le tripoter il y’a même pas quelques secondes.
– Non mais ça compte pas, c’était dans le feu de l’action
– Oh oui.. pour être crédible, tout ça, tout ça, je comprendre
– Tout à fait ! t’insinue quoi là ?
– Mais rien, mais rien..
– Dis ! ou je te mute de mon cerveau de suite !!  chut  
– Je te dis juste qu’il a beau être ton pire ennemi, ton tortionnaire attitré et bien sûr je ne nie pas qu’il a fait de rude saloperie sur ta petite personne, mais avoue que tu te caches derrière une fausse crainte. Tu n’as même pas peur d’être en face de lui, comme si tu y étais fatalement habitué.. qu’est-ce que tu cherches ma petite Jenny ? mh ? à l’apprivoiser ? parce que quoi ? parce qu’il te touche au fond ? t’as de la peine pour lui, surtout après ce qu’il vient de t’avouer ? Fais attention ma grande le syndrome de Stockholm te guette...
– En fait tu sais quoi ? tu peux te la fermer ta grande gueule si c’est pour sortir de la merde comme ça ! tu oublies bien vite le passé et ce qu’il m’a fait, il peut crever en enfer et OUI.. ça aide de ne pas avoir peur de lui quand il ne menace pas avec un couteau de 30cm affûté ou une arme à feu.. D’ailleurs si je pouvais la lui prendre..
– Etrange tout de même.. comment tu te défends.. moi je dis qu’il y’a une part de vérité dans ce que je dis, après tout il connait toute ta vie, vous êtes intime en quelque sorte, c’est pour ça que tu ressens quelque chose de bizarre pour lui.. Ton mari, ta fille, ton futur ex-bébé, car c’est clair que si ce n’est pas toi ça sera lui.. et parler de ton père. Petite idiote.. même si ça peut te servir vu que les violons sont de sortie, il pourra s’en servir contre toi à un moment ou à un autre
– Tant pis j’en prend le risque et pour tout le reste.. Go to hell [mute]**

Pas la peine d’écouter un traître mot de plus de cette maudite conscience. Il fallait qu’elle se concentre ! oui se concentrer et ne pas perdre de vue son objectif. Lorsqu’il évoqua qu’il l’avait tué, cela ne fut guère une surprise. Il fallait qu’elle se serve de ça, de son histoire pour le manipuler. Et vu qu’on était dans les confidences…

« C’est donc ça..(petit rire fermé), pourquoi nous n’avons pas parlé ainsi plus tôt…., durant toutes ces années… j’ai cru.. j’ai cru que tu étais juste un psychopathe … alors qu’en réalité tu es juste une victime. »

WOW !! Jenny venait de se faire violence, mais pour Sylas cela allait être salvateur, voir peut-être un accomplissement de sa vie ? (mdr)

«  J’ai toujours suspecté que tu avais du avoir une enfance horrible, et c’est ça qui a fait de toi ce que tu es. Mais tu sais, ce sont les actes qui changent la façon dont on a pu être façonné au départ. Ca demande du travail, mais on peut s’en sortir. Je peux comprendre que tu sois devenu un chasseur de prime, tu n’as connu que le mépris et la violence et il fallait donc que tu fasses quelque chose dans ce sens pour gagner ta vie. Et tu ne supportes pas ceux qui te résiste ou qui te font penser à ton paternel » dit-elle d’un ton on ne peut plus sérieux, avant de soupirer et de passer une main dans sa longue chevelure avant de se masser la nuque.

« Le puzzle s’explique enfin.. Sauf avec moi.. (petite pause en s’humectant les lèvres) Pourquoi cherches-tu toujours à me faire souffrir d’une façon ou d’une autre ? Tu ne cherches même plus à me tuer alors que je dois être la seule personne qui t’es résisté au fil de toutes ces années. Ca ne colle pas, comment tu l’expliques mh ? »

Jenny se focalisa ensuite sur le couteau qu’il s’amusait à faire tournoyer sur le plan de travail. Elle ferma les yeux à la vu du sang, ne se sentant pas bien. Une bouffée de chaleur la prenait en s’imaginant son subalterne être égorgée. Entre ça et le fait qu’elle jouait avec le feu à poser ce genre de question. Il pouvait à tout moment péter un câble et revoir son vrai visage, mais elle avait ouvert une porte avec son numéro. Sylas ne s’était Ô grand jamais livré, il fallait qu’elle continue, même si elle était morte de stress à l’intérieur. Inspirant calmement, elle se voulait être naturelle, bien que ses mains tremblaient légèrement. Au moins dans cette histoire son bébé s'était calmé. Au final elle se leva tout en l’écoutant et le dépassa toujours avec une distance de sécurité. Jenny avait fait un effort surhumain pour le regarder dans les yeux durant ce laps de temps, mais elle put ainsi voir, qu’elle le troublait. Jamais il n’avait eu le regard ainsi (je l’imagine comme ton gif de gauche). Bien son plan fonctionnait. La responsable scientifique se dirigea vers la cafetière et mis une dosette avant de se faire bouillir de l’eau. Elle écouta le jeune homme et lui répondit de temps à autre. Puis toujours en gardant le fil de ses pensée, Jenny se mit à parler de son père, lui expliquant son enfance, que cela n’avait pas toujours était facile. Elle ne brodait pas, c’était du vécu. A part John qui connaissait son passif, jamais elle ne s’était confiée. Sa conscience lui disait d’arrêter, mais cela faisait partie de son plan. Quand elle eut versée son thé, elle revint avec la deuxième tasse de café. La scientifique déglutit en s’approchant de lui qui la guettait tel un guépard. Nonchalamment elle déposa la tasse de café fumante près de lui. Ca y’était. Elle qui mettait toujours une distance de sécurité, elle  était maintenant à 30cm de lui.

« Autant être accueillant avec les hôtes – dit-elle ironiquement. Café allongé, une saveur de ma planète natale. Donc c’est ainsi qu’à l’âge de mes 14 ans, après une dérouillée dont je me souviens encore, j’ai quitté le nid avec ma mère. Je t’envie en quelque sorte… qui l’aurait cru. Si j’aurais pu le crever ce jour là je l’aurais fais.. Mais chez moi nous avons quelque chose qui s’appelle la justice lorsqu’on enfreint la loi. »

Jenny finit par se reculer de quelque pas, sentant son trouillomètre redescendre à un niveau supportable. Elle but une gorgée de son thé et observa la porte qu’il y’avait derrière lui. Dire qu’il lui fallait juste un peu de temps pour remettre ce cristal, juste l’inverser pour que cette porte s’ouvre sur des militaires. Du moins c’est ce qu’elle espérait, mais vu l’heure qu’il était, John devait être à sa recherche c’était sûr.

« Enfin… voilà, dans les grandes lignes.. Tu comprends pourquoi moi aussi je ne supportes pas lorsque l’on me rabaisse.. C’est pour ça que ça n’a jamais collé entre nous »

*Euh jenny ? tu te sens bien  cacher  ? prends pas la confiance non plus
- je gère je te dis*

« Parle moi de tes parents… c’est donnant, donnant.. et tu peux boire, ça va être froid.. » dit-elle en fourrant son nez dans grande tasse pour boire une longue gorgée, tout en regardant par-dessus son mug son kidnappeur.


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MessageSujet: Re: Le Début de la Fin Le Début de la Fin - Page 2 EmptySam 6 Jan - 23:03


Au fond de lui même, Sylas n'en revenait toujours pas de ce qu'il venait de dire à la scientifique. Il venait tout bonnement de s'ouvrir à elle, chose qu'il n'avait jamais fait avec personne à part avec sa propre conscience. L'enfermement lui avait bel et bien taper sur le cerveau. Il fallait qu'il se taise mais bizarrement, il n'y arrivait pas. Comme s'il était en pilotage automatique et que rien ne pouvait l'arrêter. Jenny l'avait démasqué en quelque sorte. Oui, il avait été une victime dans sa prime jeunesse. Victime d'une famille violente qui a toujours voulu le rabaisser alors qu'il donnait le meilleur de lui même. S'il avait été dans une famille aimante, sa vie aurait été différente à coup sûr. Il aurait bien été éduqué, il aurait fait des études, obtenu un bon métier et il aurait fondé une famille mais non... Il était devenu un autre homme. Un homme violent, sans aucune éducation. Un homme qui devait faire souffrir les autres pour être heureux. Même lui ne savait pas trop pourquoi. La vie avait fait de lui un psychopathe comme Jenny savait si bien le dire. Mais en y repensant, avant sa rencontre avec elle, il n'était pas comme ça. Bon certes, il avait tué ses parents mais après, il s'était tout de même calmer, même si dans son métier, il ne faisait pas souvent des papouilles aux personnes qui prenaient en chasse mais jamais de façon aussi obsessionnelle. A croire que la scientifique réveillait chez lui des pulsions violentes que seul un psy pourrait expliquer.

« J'ai été élevé pour devenir un chasseur de primes comme depuis plusieurs générations dans ma famille. Ce que je veux, c'est l'argent que cela rapporte. Et j'avoue, je ne supporte pas les personnes qui me font tourner en rond ou comme toi, qui me tienne tête. Je ne laisse plus personne me marcher sur les pieds. »

Le Génésien ne comprenait pas pourquoi Jenny lui disait tout ça. Si quelqu'un les regardait, il pourrait se dire qu'il s'agit de deux amis en pleine discussion de tout et de rien alors qu'ils se haïssaient tout deux au plus haut point.

« Le puzzle s’explique enfin.. Sauf avec moi.. Pourquoi cherches-tu toujours à me faire souffrir d’une façon ou d’une autre ? Tu ne cherches même plus à me tuer alors que je dois être la seule personne qui t’es résisté au fil de toutes ces années. Ca ne colle pas, comment tu l’expliques mh ? »

Ne pas chercher à la tuer ? Elle devait vraiment avoir la mémoire courte. Certes, il n'était pas du genre à tuer d'une manière nette et précise. Il aimait faire souffrir avant que l'inévitable arrive. Mais il est vrai qu'il l'avait toujours laissé aux portes de la Mort sans y arriver pour de bon. Peut-être que son subconscient lui ordonnait de la laisser vivre pour mieux la torturer une prochaine fois ? Le Génésien se donna une claque mentalement devant une telle bêtise.

**- Non mais t'es con mon pauvre, c'est pas possible.
- En y réfléchissant bien, j'aime bien qu'elle me tienne tête et donc, il est donc possible que inconsciemment, j'ai pas envie de la tuer. Avec qui je m'amuserais si elle venait à décéder prématurément ?
- Je n'en reviendra du nombre de conneries à la seconde que tu peux débiter. Tu lui fracasses la tronche et arrêtes de t'amuser avec la nourriture, ça ne se fait pas.**

Que répondre à ce genre de question car lui même ne le savait pas quoi y répondre. Il y avait-il une vraie raison à cela. Au fond de lui, il le savait mais est-ce qu'il avait envie de lui dire ? Une telle chose ne se dit pas à part si on a à faire à un cinglé de première mais est-ce que lui même ne l'était pas ?

"J'avoue que tu es aussi un mystère pour moi. Tu m'attires. Te frapper me fait le plus grand bien mais intérieurement, je n'arrive à pas en finir avec toi. Tu es à moi et à personne d'autres. Tu es en quelque sorte, mon jouet favori et comme tout bon enfant, je n'aime pas partager mes jouets. Je ne te veux rien que pour moi."

Voilà, la bombe était désormais lancé. La conscience du pauvre Sylas se tapait la tête contre les murs après ce qu'elle venait d'entendre. Elle avait presque honte d'être sa conscience. Elle, qui d'habitude, lui disait comment agir, n'avait désormais plus envie de rien faire. Elle le laisserait se débrouiller par lui même. Elle préférait de loin aller se faire un bon petit café en attendant qu'il revienne à la raison. Mais en parlant de café, Jeny eut la bonne idée d'aller en servir un pour le Génésien. Tant de gentillesse de sa part était plus qu'étrange. Peut-être qu'il s'était trompé sur son compte. Lorsque la jeune femme lui apporta la tasse devant lui, il la regarda d'un air dubitatif. Qu'étais-ce donc que cette boisson qui sentait assez fort ? Il n'avait aucunement envie de la gouter. Peut-être l'avait-elle empoisonner pour pouvoir s'échapper. Il n'allait pas y toucher, de peur de mourir prématurément.

« Autant être accueillant avec les hôtes. Café allongé, une saveur de ma planète natale. Donc c’est ainsi qu’à l’âge de mes 14 ans, après une dérouillée dont je me souviens encore, j’ai quitté le nid avec ma mère. Je t’envie en quelque sorte… qui l’aurait cru. Si j’aurais pu le crever ce jour là je l’aurais fais.. Mais chez moi nous avons quelque chose qui s’appelle la justice lorsqu’on enfreint la loi. »

"Au moins, tu as eu de la famille sur qui compté. Tu n'as rien à m'envier. Si tu avais fais ce que moi j'avais fait, tu ne serais pas là aujourd'hui, dans tes beaux vêtements avec une famille qui t'aime. Oui j'ai fais justice moi même mais cela n'arrange rien. Ca défoule, je suis d'accord, mais à cause de ça, j'ai dû quitter tout ce qui n'était cher sur ma planète. Depuis le temps, j'aurai pu y retourner mais pour quoi faire ? A part de mauvais souvenirs, je n'ai que ça là bas."

Les yeux baissés vers le sol, il ne put s'empêcher de repenser à ce moment funeste. Avec du recul, il se sentait ignoble de leur avoir fait subir cela. A ce moment précis de sa vie, il avait laissé sa colère et sa rancune agir pour lui jusqu'à commettre l'inévitable. A croire que son père avait tout de même eut plus d'influence sur lui, qu'il ne le pensait. Inconsciemment, il reproduisait ce qu'on lui avait fait dans sa jeunesse. Malheureusement, changer n'effacerait pas ce qu'il avait fais.

« Enfin… voilà, dans les grandes lignes.. Tu comprends pourquoi moi aussi je ne supportes pas lorsque l’on me rabaisse.. C’est pour ça que ça n’a jamais collé entre nous... Parle moi de tes parents… c’est donnant, donnant.. et tu peux boire, ça va être froid.. »

Bizarrement, Sylas se braqua. Lui parler de ses parents ? Pour quoi faire ? Elle voulait leur apporter une fleur sur leur tombe ? En plus, le Génésien ne se souvenait même plus où ils les avaient mis. A vrai dire, il avait plus penser à cacher leurs corps qu'à leur faire une belle sépulture. Après mûr réflexion, il se tenta à prendre la tasse devant lui, humant le doux parfum qui s'en dégageait. Il trempa ses lèvres avec appréhension mais le liquide qu'il avait en bouche lui plut. Plus qu'à espérer qu'il ne meurt pas empoisonné dans les minutes à venir. Il garda la tasse en main alors qu'il réfléchissait s'il devait continuer la discussion ou y couper court. Quel intérêt ? Mais il se rendait compte d'une chose : parler lui faisait du bien. Parler était une chose dont Sylas ne maitrisait pas vraiment et parler avec Jenny était un parfait exercice. Triturant sa tasse, il décida de se livrer à la jeune femme.

« Il n'y a pas grand chose à dire sur eux. Ils m'ont élevé pour que je devienne comme eux, de bons chasseurs de primes reconnus. Mon père me donnait des leçons pour devenie un bon petit mais malgré mes efforts, ce n'était jamais assez bien pour lui. J'étais un moins que rien à ses yeux. Seulement un raté comme il disait. Je lui faisais honte et je baffouais mes ancêtres qui ont toujours fais ce métier. Son passe temps favori, c'était de me frapper, histoire que ses conseils rentrent mieux dans ma petite tête et ma mère, cette saloperie, n'a jamais rien fait pour l'en empêcher. Après, il ne faut pas s'étonner que je les ai tué pendant leur profond sommeil. Ils avaient l'air si paisible. Je m'en souviens encore. En premier, j'ai réveillé mon père qui m'en à coller une parce que j'avais osé le réveiller. Ca a été le coup de trop. Je n'ai pas hésité à lui planter mon couteau dans la jugulaire. Il a commencé à se vider de son sang, pendant que je riais à en pleurer. Ma mère s'est réveillée à son tour, en paniquant. Elle ne devait pas comprendre ce qui s'était passé. J'ai tiré mon père hors du lit avant d'y monter et d'égorger ma sal**e de mère, d'une oreille à une autre. J'ai laissé mon père la regarder se vider de son sang, jusqu'à ce qu'elle en crève. Il m'a traité de tous les noms, du moins, il essayait. Je n'ai eu aucune pitié à le laisser mourir à petit feu. Après un petit moment, je ne pourrais pas dire combien de temps, il a fini par se taire pour de bon. J'ai enterré les corps ne ne sait plus trop où avant de prendre mes affaires et quitter ma planète pour enfin vivre ma vie. S'il ne m'avait pas poussé à bout, rien ne serait arrivé. Tout ça à cause de ce con... »

Il sentit monter en lui, le même sentiment de rage qu'il avait eut cette nuit là. Des pulsions incontrôlables qui ne demandaient qu'à sortir de nouveau. Ses doigts se crispèrent sur la tasse. Des pensées noires lui vinrent en tête. Cela faisait très longtemps qu'il n'avait pas repensé à ce massacre. Comme quoi, même après trente ans, il s'en voulait encore de leurs morts.

« IL N'AVAIT PAS LE DROIT DE ME TRAITER COMME CA !!!! », hurla t-il alors qu'il lança sa tasse contre le mur en face de lui, en revenant à lui, haletant. Furieux, il se leva, poussant son siège un peu plus loin. Pourquoi elle avait demandé pour ses parents et pourquoi, comme un abruti, il lui avait répondu, lui faisant remonter d'horribles cauchemars qu'il avait réussi à plus ou moins effacer avec le temps.

« Alors contente, tu m'envies toujours ? » questionna t-il alors qu'il la menaçait avec son couteau, serrant le manche le plus possible, à en faire devenir ses doigts blancs.
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Jenny Sheppard
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MessageSujet: Re: Le Début de la Fin Le Début de la Fin - Page 2 EmptyLun 8 Jan - 22:02

Sylas a écrit:

"J'avoue que tu es aussi un mystère pour moi. Tu m'attires. Te frapper me fait le plus grand bien mais intérieurement, je n'arrive à pas en finir avec toi. Tu es à moi et à personne d'autres. Tu es en quelque sorte, mon jouet favori et comme tout bon enfant, je n'aime pas partager mes jouets. Je ne te veux rien que pour moi."

Bien Jenny l’avait voulu…, elle l’avait cherché en posant ce genre de question qui, elle le savait également, aurait une réponse qui serait plus que malaisante. Bingo ! Il n’y avait aucune surprise là-dessus. A sa réponse, elle se figea de tout son être, ayant littéralement une absence, puis.. une sensation de froid vint lui envahir l’échine. La scientifique eut un soubresaut comme pour sentant une impulsion électrique. Brrr, il était vraiment.. une saleté de sociopathe à ce niveau. Comment pouvait-elle avoir ce genre de discussion si paisible avec lui, comme s’il était de bon amis, alors que tout les opposés ? Sa conscience lui mit une baffe monumentale avant de la traiter de tous les noms et d’un « bien fait pour toi » de surcroit. Que répondre à ça ? Le silence était parfois d’or.. Au moins maintenant elle était sûre d’une chose : cet homme avait plus qu’une tendance à l’érotomanie, il avait de sacré penchant aux perversions compulsives doublé d’un sacré déséquilibre moral. C’est donc pour ça qu’il en voulait à John également. Si elle représentait son jouet et qu’il n’aimait pas partager, John était un adversaire redoutable. Bien.. même si cela lui saignait les oreilles, elle intégra tant bien que mal les informations. C’était limpide au moins. Toutefois, elle garda une information dans le coin de sa tête. Cela pourrait l’aider à continuer à le manipuler. Raaah.. tout ce stratagème fatigué la jeune mère, il fallait qu’elle réfléchisse 2 fois plus et 2 fois plus vite pour mener à bien son plan. Doucement elle porta une main sur son visage pour masser son arrête de nez, puis elle poussa un long soupir. Au moins elle réussissait à gagner du temps ! c’est tout ce qui compté. Son regard se posa sur le plafond, c’est là qu’elle vit une petite led rouge à côté d’une micro caméra. Tiens elle n’avait jamais remarqué..Ses méninges se mirent à tourner à plein régime et au fond d’elle, Jenny espérait que John soit là quelque part à les observer. Et voir que tout allait bien pour elle et le bébé, du moins pour le moment, mais il fallait qu’elle reste concentrer « stay focus » se répéta-t-elle en boucle. C’est donc ainsi qu’elle embraya sur le fait de parler de son père. Apparemment avoir de mauvais parent était bien le seul point commun avec cet être ignoble. Durant ce laps de temps, elle partit se faire une petite douceur pour elle et Sylas. Pourquoi faisait-elle ça ? sa conscience avait des envie de suicide. Mais après tout cela avait pour conséquence de le maintenir calme.

**Attends, tu sais pertinemment qu’il a tué ses parents et tu vas sur le sujet sensible ?? tu vois ce sang sur ce couteau ? S’il perd son calme, c’est de ton sang qu’il sera repeint !!**

Sylas a écrit:
"Au moins, tu as eu de la famille sur qui compté. Tu n'as rien à m'envier. Si tu avais fais ce que moi j'avais fait, tu ne serais pas là aujourd'hui, dans tes beaux vêtements avec une famille qui t'aime. Oui j'ai fais justice moi même mais cela n'arrange rien. Ca défoule, je suis d'accord, mais à cause de ça, j'ai dû quitter tout ce qui n'était cher sur ma planète. Depuis le temps, j'aurai pu y retourner mais pour quoi faire ? A part de mauvais souvenirs, je n'ai que ça là bas."

Meeennn, c’est que Sylas nous faisait du mélodramatique ? Jenny arqua un sourcil avec un air qui trahissait ce qu’elle pensait. Il nous faisait quoi là ? A croire qu’au final, parler lui faisait le plus grand bien. Peut-être devrait-elle se reconvertir en psychologue ? Il fallait qu’elle en parle à Taylor Grayson.. Après tout elle avait toujours eu un don pour l’écoute et bien souvent des personnes se confiaient à elle. Et puis Sylas ne devait pas avoir pour habitude d’avoir quelqu’un de bienveillant en face de lui sans arrière pensée. Bon ok… c’était biaisé ! mais ce statut de « jouet préféré » lui conféré quelques atouts particuliers.

« Un jour quelqu’un m’a dit qu’il valait mieux vivre avec des remords, qu’avec des regrets. Et ce que tu souhaites.. il n’est jamais trop tard pour bien faire et construire quelque chose… une famille.. et oublier pour de bon le passé. »

S’ouvrir comme il le faisait rendait vulnérable le Génésien, mais Jenny était-elle une veuve noire qui tissée sa toile pour le toucher en plein cœur.. Même si pour cela elle y allait à taton. Ainsi il s’en voulait d’avoir liquider son sang, une famille lui manquait-il ? Jamais elle n’aurait cru avoir ce genre de conversation avec lui. Elle posa son regard sur son « little bump » et le caressa au travers de son débardeur blanc, dire qu’elle était en pyjama (et en blanc.. hem). Jenny eut un imperceptible sourire qui vint s’agrandir lorsque son fils lui donna un petit coup et un autre. Au final, elle se concentra à nouveau sur lui.

**Et quoi maintenant ? tu vas lui faire sentir ton gamin ? t’es encore plus cinglé que je ne le pensais**

Ce moment de tendresse s’effaça bien vite lorsque Sylas évoqua avec détail comment il en avait fini avec ses parents.. C’était vraiment glauque et sanglant. La Canadienne ne put s’empêcher de grimacer. Tu m’étonnes qu’il avait des cases en moins, mais une partie d’elle-même – et malgré elle – plaignait le génésien. Certainement son grand cœur qui parlait, mais il ne fallait pas se laisser amadouer. Cela n’empêcha pas la jeune femme de sentir ses prunelles ambre s’humidifier. Il le disait d’une telle façon que s’en était poignant. Ses hormones étaient en train de lui jouer des tours. Pour se reprendre, elle détourna le regard et observa sa tasse de thé avant de passer un pouce sur sa joue pour essuyer sa larme discrètement.

**Rah je te déteste !
-C’est pas ma faute, c’est le bébé ! et je commence à fatiguer.. par.. tout ceci..
- Reprend toi un peu ma fille ! t’es pas au club lecture à ce que je sache, t’es juste en otage et John doit être dehors à trouver un plan élaborer pour te sortir toi et le bébé hors des griffes de ce monstre !**

Quand tout d’un coup, elle eut un sursaut et un hoquet de surprise lorsque Sylas jeta sa tasse contre le mur. Damn it !! le loup venait de se réveiller ! Les yeux écarquillaient et embrumés, elle ne put qu’assister à la scène.

Sylas a écrit:
« S'il ne m'avait pas poussé à bout, rien ne serait arrivé. Tout ça à cause de ce con... IL N'AVAIT PAS LE DROIT DE ME TRAITER COMME CA !!!! Alors contente, tu m'envies toujours ? »

Jenny sentit la panique l’envahir et cette sensation de peur annihiler le moindre de ces gestes. Elle resta pantoise à l’observer de ces yeux triste.. Que devait-elle faire, courir à la porte et crier après John ? Non.. mauvaise idée, il fallait qu’elle continue d’affronter son pire cauchemars et continuer de porte cette casquette de psy aussi longtemps qu’il le faudrait. Jenny sentait qu’elle allait passé un cap. Après ça plus jamais elle ne pourrait dire qu’elle avait peur de Sylas, pas après ce qu’elle s’apprêtait à faire. Inspirant longuement, elle ferma les yeux comme pour se donner la force et de l’audace. Puis elle rouvrit ses yeux et se leva du tabouret dans une démarche typique de femme enceinte, elle fit ainsi face à Sylas. Rien ne filtré dans son regard ou son air, à part la peine et la tristesse qu’elle pouvait ressentir pour lui. Car oui Sylas la peinait en ce moment précis. Quelque chose venait de tilter dans l’esprit de Jenny.. elle venait de le comprendre quelque chose de crucial.. la Canadienne n’était plus la victime à cet instant précis, même si elle était en position de faiblesse physique, elle était victorieuse d’une guerre psychologique qu’elle avait mené. Les aveux de Sylas sonnait comme une défaite. Jenny avait réussi par elle ne savait quel miracle à l’amener précisément à un état psychologique instable dans lequel elle pourrait le modeler à sa façon. Merci John Bis et ses court sur la manipulation, merci sa mission avec Edward Griffin et ses Amazones où elle avait pu apprendre le talent de négociatrice. Comme si tout ce qu’elle avait vécu l’avait amené à ce moment précis.

« Est-ce que tu blesserais la seule personne, qui je crois, de toute ta vie a réussi a t’écouter et à mettre des mots sur ce qui te hanté au plus profond de toi ? La personne que tu détestes c’est toi, pas moi ? Regarde toi dans un miroir.. ce que je dis est vrai… » dit-elle en donnant un coup de menton vers le mur ou une vitre avec effet miroir était accrochée. Bien continuons de le troubler ce garçon. Jenny s’approcha d’un pas, puis d’un autre, alors qu’elle lui offrait son plus beau sourire, un sourire sincère emprunt de sentiment qui n’était qu’amplifiée par son regard mouillé. Quelle belle actrice, car au fond d’elle-même, elle était morte de trouille… elle combattait littéralement son pire démon ! Déglutissant, elle poussa un fin soupir lorsqu’il baissa son couteau tout en s’observant dans le miroir.

« John a beau être mon mari, par moment il m’agace et ne m’a jamais comprise… Au final, il m’a juste donné ce que je voulais, des enfants et j’ai profité de son statut pour me hisser là où j’en suis… mais cet idiot.. (déglutit) il ne vit que dans son monde.. Toi par contre, je sais que tu me comprends maintenant.. nous savons tout deux tirer avantage de la situation.. et je dois dire qu’avec tout ce que tu m’as dis et après tout ce que nous avons« vécu » ensemble, tu me … tu me… (baisse la tête).. touches plus que je ne l’aurais pensé. Au final, à part 2-3 choses qui nous opposent diamétralement, nous avons pas mal en commun. Si seulement nos parcours de vie aurait été différents.. et si seulement je t’aurais rencontré avant. Peut être qu’on aurait pu être autre chose… (baisse les yeux en pinçant ses lèvres de façon séduisante) c’est.. Je ne sais pas ce qui me prend.. je dois être folle (petit ricanement, avant de plonger son regard brillant dans le sien)… tu disais tout à l’heure que je t’attirais et je n’arrive pas à m’expliquer…, mais.. j’ai.. de la sympathie pour toi, (et touche l’avant bras du génésien)… ou alors ce sont mes hormones.. mais j’ai.. envie de tester quelque chose.. pour être fixée.. »

Jenny s’approcha pour être cette fois-ci à sa hauteur. Si on l’observait en détail on pouvait voir que l’ensemble de son épiderme réagissait à cette distance bien trop courte. Elle s’humecta sensuellement ses lèvres comme elle savait si bien le faire avec ce regard de biche qui n’était réservé qu’à John en tant normal. Bon Dieu, ce qu’elle aimerait qu’il soit en face d’elle et non ce meurtrier.

« Je sais que tu ne me feras rien » souffla-t-elle alors qu’un geste rapide, elle vint l’enlacer posant sa tête contre son épaule. Jenny avait fait ça vite comme une bande de cire froide qu’il faut retirer vite pour ne pas avoir mal. Ca y’est, elle était contre ce malade. Son cœur battait la chamade, elle n’était pas bien, mais vraiment pas bien de mettre en contact son enfant face à lui et surtout d’oser agir comme elle le faisait. Elle était tel Icare volant trop près du soleil ! Mais peut-etre qu’un peu de tendresse lui ferait baisser sa garde. En bref Jenny lui donnait un moment de tendresse comme jamais il n’avait eu et elle savait que ce geste le ferait disjoncter là haut. Quand elle le sentit se dé-raidir, elle le serra davantage. Le trouble était tellement perceptible à cet instant précis. Jenny avait réussit, elle le tenait. Se redressant sans le lâcher, elle glissa sa main le long de son bras pour attérir à sa main pour lui faire lâcher son couteau qu’elle jeta au loin dans la pièce (tu courras pour aller le chercher nah !). Puis sans le lâcher du regard, elle l’attira plus près et après hésitation, vint sceller ses lèvres contre les siennes, les mouvant tendrement contre cette barbe, lui donnant un faux semblant d’amour.

** affraid I…. I… I’m… dying … i think.. w…wh.. are you… oh my fucking god**

Non Jenny n’était pas folle, ce n’était pas la première fois qu’ils s’embrassaient. Bien sûr cela n’avait jamais était sans son consentement, mais peut être que cela était noël pour Sylas, il fallait qu’il profite. Jenny elle évitait de trop penser à ce qu’elle faisait, agissant par instinct de survie, il fallait qu’elle fasse céder les dernières barrières de Sylas...


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MessageSujet: Re: Le Début de la Fin Le Début de la Fin - Page 2 EmptyMer 10 Jan - 23:01


John tournait en rond et cela devait être l'une des pires choses qu'il détestait faire. Mais il avait beau tourner la situation dans tous les sens, mais elle était coincée. S'il venait à se manifester, Sylas, ayant la plus grande aversion pour lui, tenterait quelque chose de dangereux envers la jeune femme à coup sur. De plus, une arrivée par surprise était à exclure du fait qu'il n'y avait qu'une seule entrée pour accéder à ce labo. La poisse ! Le pilote était cantonné à rester là, observant scrupuleusement l'écran d'ordinateur pour ne pas en rater une miette. L'avantage, c'est qu'il pouvait suivre la conversation. A première vue, Sylas ne devait pas savoir que les Atlantes étaient au courant de son évasion et tant mieux. Les militaires étaient toujours en place au cas où il bougerait.

Maintenant, sans le savoir, John allait assister à un nouveau film qui allait se dérouler sous ses yeux. Une seule chose allait manquer, c'était le gros pot de pop corn. A regarder jouer nos deux protagonistes, il se demandait bien ce qu'il était en train de regarder. Ce qui l'inquiétait le plus, c'était l'attitude de Jenny. Tantôt normal, tantôt agressive et tantôt à l'écoute de ce taré ambulant. A quoi jouait-elle ? Ils étaient devenus amis ou quoi ? Non impossible. Elle devait jouer avec lui, ce qui en y réfléchissant était encore plus c'est elle qui était taré. Depuis quand on papotait tranquillement avec son ravisseur ? Trop de questions se bousculaient dans la tête du militaire mais il n'avait qu'une seule idée en tête, c'était sortir Jenny de là et rapidement.

Acte 1 : l'enfance de Jenny.

Intérieurement, John avait envie de la faire taire. Elle ne devait en aucun cas révéler ce genre de chose, surtout pas à lui. Il connaissait son passé mais l'autre ahuri à côté de lui, non et personnellement, il n'avait pas envie qu'il le sache. Il s'agissait de choses privées. Mais comme si de rien n'était, elle balançait tout sur le table. Il faudrait qu'il pense à demander à un psy si le syndrome de Stockholm mettait aussi peu de temps à se mettre en route. Mais apparemment, c'est elle qui jouait les psy avec elle. Elle jouait sur la carte de la sympathie avant de poser LA question que lui aussi se posait. Pourquoi Jenny ? Pourquoi elle depuis tout ce temps ? Elle était son jouet comme il le disait si bien. Il était obsédé par elle. Un très bon cas d'école pour tous les psy de la terre. Tant que la scientifique serait en vie, il continuerait à la harceler. John avait bien une solution pour remédier à ce problème mais il n'était pas sur que Weir soit d'accord car il finirait dans un sac à la morgue. Mais au moins, à les écouter parler, il savait que sa femme allait bien, du moins sur le plan physique car sur le plan mental, c'était une autre histoire... car elle venait tout de même de lui offrir un café. Un café !! Dès qu'elle sortirait de ce labo, il l'enverrait directement voir le psychologue de la cité car elle offrait une boisson chaude à son ennemi, comme deux amis. Soit elle pétait un câble ou alors, elle jouait très bien son rôle pour amadouer le Pégasien. Ce qui nous entraina sur le second acte de notre film.

Acte 2 : la vie misérable de Sylas

Depuis que John connaissait Sylas, il ne l'avait jamais autant entendu parler, surtout parler de lui. A croire que le fait que Jenny parle d'elle, avait donné la même envie au Génésien. S'en suivit un long passage larmoyant sur la terrible jeunesse du psychopathe attitré de la Canadienne. Même avec une enfance qui, pour un être normal, pourrait sembler triste voire affreuse, John avait toujours envie de le tuer. Son enfance horrible ne faisait pas moins de lui un véritable enfoiré qui avait tout de même tué trois personnes pour arriver jusque ici. Du moins trois recensés pour le moment. Cet enfoiré allait le payé à un moment où à un autre. Sylas resterait toujours Sylas jusqu'à sa mort. Il serait toujours deuxième sur sa liste des personnes à éliminer avant de mourir, juste derrière Kolya. Mais il ne fallait pas se mentir, John apprenait tout de même des choses certes gores, mais croustillantes. Sans mentir, ce film était tout de même beaucoup mieux que Pirates des Caraïbes. Avec de l'action en plus. Sans prévenir, notre Pégasien se leva et jeta sa tasse à côté de Jenny qui se fracassa contre le mur. John ne put se retenir de mettre la main sur son arme, serra fort la crosse, prêt à la dégainer. Le doux agneau qu'était Sylas s'était réveillé en un gros loup affreux. S'il devenait un peu trop entreprenant envers la jeune femme, il ne se gênerait pas pour donner l’assaut. John arrivait presque à ressentir la détresse de sa femme. Comment osait-il retenir une femme enceinte ? Après tout, il n'avait aucune morale et aucun principe. Mais alors qu'il continuait toujours à suivre l'intrigue du film, un entracte vint le perturber.


"Colonel, j'ai trouvé comment il a réussi à sortir de sa cellule. Pour faire simple, la porte s'est ouverte toute seule", lança le technicien qui s'était isolé sur un autre ordinateur afin de continuer ses recherches que John lui avait demandé dans le salle de contrôle.

Le pilote ne put s'empêcher de jeter un regard noir vers le technicien à côté de lui. Il le prenait pour un demeuré. Pour lui répondre, il lui dit face se grandissant afin de lui montrer qui était le chef ici et surtout, essayant de garder un minimum son calme afin de ne pas lui décalquer la tête sur son ordinateur.


"Ce n'est pas une explication pour moi. Depuis quand les portes des cellules s'ouvrent toute seule pour laisser sortir les prisonniers pour qu'ils se baladent librement sur la cité ! Je veux des explications tout de suite et j'espère que vous en avez de bonnes", termina t-il en haussant le ton, ce qui calma l'arrogance du technicien.

"Euh... nous avons répertorié de fortes baisses de tension dans tout les sous sol de la cité. Cela a du détraqué le système qui s'occupe de l'ouverture et de la fermeture de la porte des cellules. Surement de mauvaises manipulations dans un des labos, même si à cette heure ci de la nuit, ça m'étonne beaucoup."

Bizarrement, le visage de John blanchit. Il ne devait pas y avoir cinquante scientifiques travaillant à cette heure ci de la nuit. Non non non, ce n'était pas de sa faute. Un autre abruti de scientifique avait dû faire ça ou juste un problème technique dans un système à la noix. Trop de choses possibles avaient pu se passer permettant ainsi sa libération. Il préféra se re-concentrer sur la caméra de surveillance mais il avait du raté un épisode car ce qu'il voyait le stupéfiait. Jenny s'était rapprochée de lui, un peu trop au goût du militaire. RECULE !!!!!! Mais au moins, Sylas baissa son couteau. Sa technique fonctionnait. Désormais, John se sentait un peu plus détendu même s'il était rongé par la culpabilité d'avoir une nouvelle fois échoué dans la protection de sa femme. Il allait devoir prendre des cours à la force dans ce domaine. A la force, il devait vraiment passé pour un moins que rien aux yeux de son épouse. Il descendit de ses pensées dès qu'il entendit son prénom sortir des hauts parleur du PC. Mais s'il avait su, il n'aurait jamais dû sortir de ses pensées.

Acte 3 : Le choc

Jenny entama un monologue qui allait paraitre une éternité pour le militaire. Elle s'était servit de lui pour arriver à ses fins... Non, il refusait d'y croire. Elle mentait. A entendre tout cela, il avait du mal à croire qu'elle disait un énorme mensonge. Il avait confiance en elle depuis tout ce temps, mais bizarrement, quelque chose au fond de lui lui disait le contraire. Peut-être qu'elle lui faisait payé le fait qu'il était un mauvais mari... Mais le pire était à venir. Il commença à sentir la nausée monter en lui. Elle le draguait ? John allait vomir et s'était imminent. Stop à la sympathie Jenny ! Vivement qu'elle accouche car ses hormones lui jouaient vraiment des tours. Même si ce n'était qu'un jeu pour s'en sortir, elle jouait très bien la comédie mais cela mettait mal à l'aise le militaire. Entendre de telles choses l'assommait. Par contre, cela faisait bien rire le technicien à côté de lui, qui pouffait de rire intérieurement. Il se retenait du mieux qu'il le put mais John n'était pas sourd. Il détourna la tête vers lui, le fusillant du regard...


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... avant qu'il ne se ravise, stoppant de rire instantanément et de retourner à son ordinateur, tapant sur le clavier comme s'il avait des choses importantes à faire. Il valait mieux qu'il se fasse tout petit de peur de s'en prendre une de la part du militaire.

Désormais, le pire était passé. Plus jamais il ne voulait entendre de telles monstruosités sortant de la bouche de Jenny. Il faudrait qu'il en touche deux mots tout de même avec elle après la fin de cette histoire. Peut-être pour se rassurer ? A croire que sa confiance en elle, en avait été grandement égratigner. Il doutait alors qu'il ne devrait pas. Mais le plus pénible dans tout cela, c'est que dans le soucis d'être encore plus crédible, Jenny encercla le Génésien de ses bras afin de lui faire... un câlin... UN CÂLIN ! Le pilote ne tenait plus en place. Il n'allait pas rester là, à regarder sa femme faire des papouilles à son tortionnaire. Son agacement était au plus haut point. Il voulait défoncer la porte pour aller les séparer. Même si c'était un câlin rapide, c'était un câlin trop long pour lui. Il avait vraiment du mal à imaginer cette tête, qu'il avait eu tant de fois sur sa poitrine, contre son épaule. Il sentit sa gorge se serrer devant une telle scène avec une respiration courte et rapide.


**- Allez, lâche le !!!
- Rooooh, mais laisse là, elle prend du bon temps. Elle s'éclate. Regarde là. Je suis sûr qu'elle a rêvé de ça toute sa vie.
- Mais ferme là toi, c'est ma femme pas la sienne même si il souhaiterait bien le contraire. Donc coucouche panier !**

Saleté de conscience. Elle adore foutre la merde dans un moment inadéquat. Une spécialiste pour ça. Mais avec ce qui allait suivre, elle allait encore plus s'en donner à cœur joie. Jenny avait réussit, grâce à ce subterfuge, à se débarrasser du couteau que Sylas avait en main. Une menace en moins. Elle pouvait s'arrêter de jouer avec lui mais ce n'était pas son intention à première vue. Le corps se Sylas se rapprocha de celui de Jenny qui lui intimait l'ordre silencieusement de venir. John craignait le pire et il ne s'était pas trompé. Sa femme venait littéralement de poser ses lèvres sur celle de Sylas. Il ne put s'empêcher d'avoir un haut le cœur. IL avait vu beaucoup de choses ignobles dans sa vie mais celle là, remportait le palmarès. Une douleur vive le saisit à la poitrine. Il ne fallait pas se le cacher mais Jenny était une bonne actrice mais ça suffisait maintenant. Sentant de mauvaises vibrations à côté de lui, ilo se détourna de nouveau vers le technicien qui ne lâchait pas une miette de ce qui se passait sous ses yeux. Le militaire vit rouge à ce moment là. De rage, il empoigna le technicien par la col avant de le mettre à la porte du laboratoire comme un mal propre. Il n'eut même pas le temps de protester, que la porte du labo de John était déjà refermé. Il valait mieux qu'il soit seul pour le moment. Il ne put s'empêcher de retourner devant l'écran, debout devant, les mains posés de part et d'autre de l'ordinateur. Il voulait savoir la suite, même s'il mourrait d'envie de donner l’assaut. Cela le démangeait de plus en plus mais il ne pouvait pas. S'il blessait Jenny, il ne se le pardonnerait jamais. A voir comment la suite des évènements allaient se dérouler.


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MessageSujet: Re: Le Début de la Fin Le Début de la Fin - Page 2 EmptyJeu 11 Jan - 15:06


Il était hors de lui. Tant de haine était remonté en lui et il avait besoin de la faire sortir. Jenny l'avait transformé, peut-être même ensorcelé. Mais elle l'avait percé à jour. Il détestait ça, se sentir affaiblit, mis à nu. Une sensation qu'il n'avait jamais vraiment connu. Jenny en était seul responsable. Ses doigts s'enfonçaient de plus en plus dans le manche du couteau, toujours plein de sang séché. Sa respiration était profonde et bruyante. S'il avait pu mordre, il l'aurait fait. Il fallait qu'il se calme sous peine de faire un véritable carnage sur la personne qui l'avait rendu comme ça : Jenny. Ce ne serait pas une première envers sa personne mais sa douce voix mélodieuse lui parvint aux oreilles.

« Est-ce que tu blesserais la seule personne, qui je crois, de toute ta vie a réussi a t’écouter et à mettre des mots sur ce qui te hanté au plus profond de toi ? La personne que tu détestes c’est toi, pas moi ? Regarde toi dans un miroir.. ce que je dis est vrai… "

Sans mentir, il était perdu. Perdu dans sa tête. Elle lui emmêlait le cerveau à ne plus réussir à réfléchir correctement. Il n'était plus la même Sylas à ce moment précis. Son ancienne personnalité avait disparu, le méchant Sylas avait été mis au rebu pour le moment. Trop de choses se mélangeaient dans sa tête. Il ne put s'empêcher de suivre le regard de la jeune femme qui indiquait une sorte de vitre qui réfléchissait son visage. Ses yeux croisèrent leur reflet. Quel était devenu le Sylas d'antan. Avec sa vieille barbe et ses cheveux sale, il ne ressemblait à rien, juste une loque, un véritable déchet. Des cernes arrivant presque au milieu des joues. Oui, il détestait la personne dans le miroir, mais il ne fallait pas se mentir, il était cette dite personne. Une personne affreuse autant par son allure que par ses actes. Peut-être qu'elle avait raison. Il n'avait pas envie de la blesser plus qu'il ne l'avait déjà fait par le passer. Elle avait su s'ouvrir à lui et elle, elle l'avait écouter comme il le fallait, comme personne ne l'avait fait depuis... depuis jamais en fait. Comment avait-il pu ne pas se rendre compte que Jenny était une femme douce et attentionnée. A leur première rencontre, il n'avait pas pris le temps de la connaitre. Il aurait dû. Rien qu'à cette pensée, il se calma, baissant son  couteau, redevenant doux comme un agneau. Ses yeux quittèrent son reflet dans la vitre afin de descendre vers le couteau qu'il tenait. Aujourd'hui, ce couteau avait tué mais ne tuerait plus, c'était décidé.

"Tu as peut-être raison. Mais tuer à toujours fait partit de moi. Je ne sais rien faire d'autre. J'ai commencé trop jeune pour arrêter maintenant. Il faut que j'apprenne avec le temps."

Oula, Sylas pétait une durite. Son cerveau devait mal être oxygéné avec toutes les beignes qu'il avait dû prendre dans sa vie. Cela avait dû lui provoquer un problème au niveau cérébrale qui ne lui permettait plus de dire des choses un minimum intelligente. Il était perdu.

C'est alors, qu'elle entama un long monologue qui allait vraiment plaire au Génésien. Elle s'ouvrait une nouvelle fois à lui. Autant de fois dans une seule soirée était à noté sur un calendrier. Mais il avait appris une bonne chose. Il le savait !! Il l'avait toujours su que Sheppard était un nul !! Alors pourquoi elle avait osé le protéger lors de leur dernière rencontre ? Elle avait tout eu avec lui, il était peut-être temps pour elle de changer de mâle protecteur. Elle éprouvait de la sympathie pour lui, c'était plutôt bon signe. Elle viendrait à lui comme dans ses rêves les plus fous. Depuis toutes ses années, il n'avait rêvé que de cela. Après tout, tout vient à qui sait attendre, comme le dit le dicton.


« Je sais que tu ne me feras rien »

Elle s'approchait. Elle s'approchait vraiment beaucoup jusqu'à devenir très proche de lui. Qu'est-ce qu'elle était en train de faire ? Jamais aucune femme n'avait été aussi proche de lui, du moins, de son plein gré. Sans qu'il est pu dire quelque chose, la scientifique était coller à lui, l'enlaçant comme si de rien n'était, la tête posée sur son épaule. Bizarrement, le Génésien eut un moment de recul mais rapidement, il se laissa aller contre elle. Sentir son corps contre le sien était une expérience très appréciable pour lui. Depuis combien de temps il avait voulu une telle chose ? Lui même ne le savait plus. Elle avait un doux parfum qui lui montait au nez, avec quelques notes fruités. Il aimait ça à ne plus pouvoir s'en séparer mais Jenny n'était apparemment pas de cet avis. Elle se recula légèrement alors qu'il pouvait sentir sa main le long de son bras, lui provoquant de léger frisson de plaisir. Quelle drôle de sensation qu'il n'avait jamais ressentit auparavant. C'était agréable et aussi déroutant à la fois. Il ne broncha même pas quand la scientifique s'empara de son couteau pour le jeter un peu plus loin dans la pièce car rapidement, il fut occupé par quelque chose d'autre. Jenny savait se montrer entreprenante quand elle le souhaitait. Elle serra d'avantage l'homme devant elle contre son corps avant de venir sceller ses lèvres contre les siennes. Pour dire la vérité, il était aux anges. Ce n'était pas la première fois que cela arrivait mais à chaque fois, c'était des baisers volés mais là, c'était différent. Un large bouffée de chaleur vint l'envahir. Trop de nouvelles choses lui arrivaient aujourd’hui et c'était une chose dont il avait horreur. Il aimait se qu'il connaissait car le reste lui faisait peur. Une peur irrationnelle mais une peur quand même. Mais ce n'était pas la question pour le moment. Sentir ses lèvres contre celles de Jenny étaient jouissif, il fallait bien le dire. De nombreuses décharges électriques lui parcoururent le corps, l’excitant dans tous les sens et à tout les endroits si vous voyez ce que je veux dire... S'il s'écoutait, il la pencherait sur la table de travail pour lui arracher ses vêtements et lui faire l'amour sauvagement. Un fantasme si lointain à atteindre mais qui était devenu si près. Non, il ne pouvait pas. Il ne devait pas brusquer les choses. Pour le moment, il profitait de ce baiser. Désormais, lui aussi allait se monter quelque peu entreprenant. Il passa son bras derrière la futur mère afin de la serrer d'avantage contre lui. Il pouvait sentir son ventre rebondit contre le sien. Cet enfant est de trop ici... Ses lèvres se murent sur les siennes. C'était le baiser. Un baiser que jamais, il ne voudrait qu'il ne se termine.
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MessageSujet: Re: Le Début de la Fin Le Début de la Fin - Page 2 EmptyDim 14 Jan - 18:47

[HJ : la chanson qui se diffuse dans l’esprit de Sysy mdrr : https://www.youtube.com/watch?v=OMOGaugKpzs « you belooong to meee » ]

Cela pouvait être impressionnant comment quelqu’un de faible psychologiquement pouvait se faire manipuler de la sorte. Ou alors elle était vraiment convaincante dans son rôle de jeune femme éplorée et  perdu. Comment pouvait-il ne serait-ce qu’un instant croire qu’elle pouvait changer du tout au tout, alors que pas plus tard qu’il y’a une heure de cela, elle tentait de lui échapper coûte que coûte. Peut-être croyait-il que l’avoir forcé à côtoyer sa présence, lui avait fait réaliser certaines choses. Se montrer douce l’avait troublé au plus haut point, cela était flagrant, jamais Jenny n’avait vu cette étincelle dans le regard de son ravisseur. Cela l’effrayait même… C’était un regard emplie d’émotion et.. d’amour ? Powaark !! Sérieusement ? Après tout s’il était aussi atteint qu’il le prétendait, il pensait réellement qu’une histoire entre elle et lui était possible.. C’est donc ainsi, qu’elle en arriva à l’enlacer, même si cela lui donnait la nausée et qu’un extrême sentiment de malaise s’emparait d’elle. Sa conscience quand à elle venait de se baffer sévèrement pour savoir si elle ne rêvait pas, avant de lever les yeux aux cieux. Puis dans le feu de l’action, elle crut bon après moultes hésitation de venir l’embrasser.

**Je m’excuse John si tu vois ça
- ah bah tu peux ma cochonne ! Tu peux me dire comment tu vas t’en sortir ? Non parce que là tu mets la confiance, tu mets la confiance, mais comment vas-tu t’en sortir ? dès que tu auras tombé le masque, il y’a deux solutions, soit tu arrives à t’échapper, soit c’est lui qui en finit pour de bon avec toi. Tu l’as bien entendu tout à l’heure, il est instable et ne supportes pas qu’on le dupe..
- Je mise sur le fait qu’il me fait confiance
- Pauvre naïve..**

Dans leur étreinte, Sylas se sentit pousser des ailes redbull et resserra sa prise sur la Canadienne. Juste le fait de sentir ses mains salies par tous les meurtres qu’il avait commis, l’écoeurait. Le pire fut certainement lorsqu’il se montra plus entreprenant en mettant en jeu une amie agile, mais tellement dégoutante. Jenny en avait eu des baisers passionnés et mordant et celui-là était tout sauf passionné et mordant. Il n’y avait pas assez d’émotion, ni de sentiment, ni de ferveur mêlé à de la douceur, comme ceux que John pouvait lui offrir. Il fallait dire que la scientifique s’était habituée à de la haute voltige. John savait manier à la perfection cet art et exprimer souvent ses sentiments à travers. Alors passer  d’un aussi haut level à un.. adolescent bavouillant, c’était de un répugnant et de deux, très, décevant. Elle posa alors une de ses mains sur son torse comme pour le repousser un peu, alors que son autre main parcourait son flanc gauche. D’extérieur, on pouvait croire qu’elle le palpait sous toute les coutures, mais en réalité, elle cherchait quelque chose de bien particulier : un 9mm. S’il avait tué ses gardes, il avait du certainement en réquisitionner un. C’est donc ainsi qu’elle trouva son du, mais elle hésita au dernier moment. Cela signerait certainement la fin de leur trêve.. Non elle ne pouvait s’y résoudre. John allait certainement débarqué d’un moment à l’autre et elle en profiterait pour subtiliser cette arme. Mais pas maintenant… non pas tout de suite.. Bien que sentir son ventre et son enfant pressé contre ce tueur ne l’aidait pas à attendre. C’était idiot, mais elle sentait une épée de Damoclès au dessus de sa tête et la lame du couperet  se faisait sentir de plus en plus.

Jenny sortit de ses pensées suite à un grognement de la part de Sylas, se dernier se colla davantage à elle, avant de la plaquer contre le plan de travail, faisant tomber du matériel. Jenny couina, mais pas de plaisir, loin de là. Coincé et sous son joug elle put sentir une partie d’anatomie contre sa cuisse. Sa respiration fut courte et rapide. L’écœurement était en train de l’envahir, les poils de ses avants bras se dressaient d’eux-même. Alors qu’elle avait toujours ses yeux fermés, elle sentit ses derniers devenir humide et brouiller par les larmes. La Canadienne arrivait au bout de ses forces psychologiques. Elle n’avait que trop donné, il fallait que cela cesse.


« Let me go, please.. » bredouilla-t-elle contre ses lèvres, avant de séparer de lui, posant ses mains contre le bureau. Jenny rouvrit ses yeux larmoyant et laissa échapper une larme. Elle donnerait tout pour qu’à cet instant précis John soit à ses côtés pour l’enlacer et essuyer son chagrin et ses peurs. Le malaise était palpable chez la future mère.. mais aussi chez Sylas qui l’a regardé interloqué. Merde, elle venait de faire une bourde. Sur ce elle ajouta :

« Je veux dire allons nous en, tout les deux, il suffit de prendre un jumper et de s’en aller, c’est facile, j’ai le gène. Je… toute ma vie.. j’ai souhaité vivre une vie d’aventure et tout plaquer pour y arriver » dit-elle en posant une nouvelle fois une main sur son torse, scrutant son regard. Peut-être que le Sylas énamouré serait d’accord avec sa proposition ? énamouré ! ah ! Jenny avait été beaucoup trop loin pour le changer de la sorte. Elle se disait que si le destin n’avait pas tourné ainsi, il n’aurait jamais été comme cela, mais on ne peut changer les choses. Malheureusement son regard doux se transforma en quelque chose d’effrayant, elle entrevit ce sourire carnassier qu’elle n’avait plus vu depuis un bout de temps. Putain de merde.. C’était le moment d’agir ! Quitte à ce que cela le fasse sortir de ses gongs encore plus violemment. Ni une, ni deux, elle le saisit par le col et le poussa de l’autre côté jusqu’à ce qu’il percute le bureau d’en face et vint lui subtiliser son arme. Dans un mouvement rapide, elle retira la gâchette de sécurité et poussa un petit « hen, hen ! » dissuasif.

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Puis elle le longea pour enfin mettre une distance de sécurité entre eux. Sous la pression qu’elle ressentait et le stress, elle eut un petit rire nerveux sans le quitter du regard.

« Sincèrement… tu pensais vraiment tout ce que j’ai dis.. Car si c’est le cas, je vais changer de voie et me faire actrice. Si sympathie j’ai eu, c’est uniquement par pitié. Par contre, je pense vraiment que les choses auraient pu être différentes…, mais pas dans cet univers, les choix que tu as fais, la vie que tu as décidé de mener, tes décisions ne permettront jamais de te racheter. Peut-être dans un univers parallèle qui sait, mais une vieille connaissance m’a affirmé une fois, que même à travers les univers, la ligne directrice restée la même. Alors tu vois, c’est peine perdue. Mais je te remercie d’avoir été aussi sincère et d’avoir répondu à mes questions.. je sais maintenant que tu es un grand malade, un pervers doublé d’un cas désespéré. Tu vois là bas cette caméra ? J’espère qu’elle a bien tout enregistré, histoire que nos psychologue fasse de ton cas un cas clinique. (Elle eut un sourire narquois, tout en reculant vers la porte). Ton père avait raison, tu ne seras jamais bon à rien à part colporter de la souffrance. Le plus drôle c’est que tu t’es mis à nu, tu t’es montré faible comme jamais, j’espère que ça t’as fais du bien qu’on discute, car je ne recommencerais pas de si tôt. Jouer les faux psychologues emplie de compassion ça va un temps. »

Elle tourna la tête pour vois le boitier de cristaux démontés, il fallait qu’elle rebranche l’alimentation et réactionne le cristal d’au dessus avec celui du milieu. Oui, elle pouvait s’en sortir. Mais en se retournant, elle vit Sylas qui avait bougé, se dirigeant vers le couteau. Au moment où il allait le ramasser, elle tira vers lui. La balle ricocha sur le sol faisant quelques étincelles. Puis elle tira une autre fois vers lui, mais ce dernier esquiva en se baissant.

« C’est tout ce que tu as en réserve ?.... Laisse moi rire Sylas… Je me suis rendu compte d’une chose ce soir, c’est qu’au final tu n’étais pas mon pire ennemi.. c’est moi qui est gagné.. ah et aussi.. (blanc) Rentre toi bien ça dans le crane ! Il n’y a pas de toi et moi, ça n’existe pas un possible « toi et moi » dit-elle en le pointant de son 9mm avant de s’auto-désigner. Pas plus maintenant qu’à l’avenir, tu m’entends ? Tu n’es qu’un clown, un branquignole sans le moindre intérêt, alors tu m’excuseras.. mais j’ai une porte à ouvrir pour reprendre le cours de ma vie. Car oui, tu avais raison, quand tu disais que j’avais une famille sur qui je pouvais compter, un mari aimant qui au passage, embrasse tellement mieux que toi.. Tu ne sais pas te contrôler on dirait un pauvre puceau désespéré ! (oui Jenny l’assassinait, elle se défoulait verbalement, après tellement de retenu depuis plus d’une heure, ou deux ? elle n’avait plus la notion). A l’heure qui l’est, j’ai certainement John qui doit être derrière cette porte prêt à donner à l’assault.. Alors si tu ne veux pas avoir une balle dans la tête, je te conseille de rester à ta place. »

Jenny se sentait grandir à chacun de ses mots, une superbe poussée d’adrénaline était en train de se diffuser dans ses veines et l'aider à tenir. Trop d’émotion, beaucoup trop d’émotion, il y avait eu dans cette pièce, il fallait que cela se termine. Elle lui tourna donc le dos quelques fractions de secondes pour refaire la connectique, cristal dans la bouche. C’était une opération simple et rapide pour quelqu’un qui s’y connaissait, mais au moment où elle interchanga  les cristaux,  elle vit une ombre fendre vers sa personne avec un éclat lumineux. Du coin de l’œil, elle pu distinguer son couteau. Une profonde décharge se répandit dans son coeur avant de se propager dans l’ensemble de son être. Non, non, non. Pas ça !

*distance de sécurité requise, distance de sécurité requise. Alerte rouge !  Cromagnon fonçant droit vers agent*

Laissant tomber le cristal, elle reprit maladroitement le 9 mm et tout en s’échappant, tira sur son adversaire. La balle alla se loger dans son bras. Manque de pot, pas celui qui tenait l’arme blanche. Mais cela eut le don de le calmer. Dans sa panique elle s’écria :

« T’approches pas de moi ! Je… »

Jenny ne put terminer sa phrase, qu’elle se prit les pieds dans un câble trainant par terre, ce qui lui fit perdre l’équilibre ; faisant ainsi glisser son flingue au sol. La scientifique se rattrapa comme elle le put au plan de travail. Sa respiration était saccadée, un mal-être s’empara d’elle. Il était vraiment temps que John intervienne ! La crainte se lisait sur son visage, elle continua de reculer, alors que Sylas contournait le bureau. Mais elle fut mise en difficulté par son bébé. Des sortes de crampes s’empara d’elle, qui bien vite se transforma en petites contractions.. Et merde ! ça recommençait comme tout à l’heure, mais en plus grave. Certainement que tout ce stress avait eu raison des limites de son corps. Mais c’était vraiment le mauvais moment pour être faible ! Jenny eut un gémissement en portant une main sur son flanc pour se maintenir.

« On peut en discuter ?... » s'attarda-t-elle à dire.

**Comme si après tout ce que tu lui avais balancé, il allait t’écouter !**


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MessageSujet: Re: Le Début de la Fin Le Début de la Fin - Page 2 EmptyVen 19 Jan - 16:02


Des lèvres aussi douces ne devraient pas avoir le droit d'exister. S'il le pouvait, il ne s'en séparerait jamais mais Jenny ne serait probablement pas de cet avis. Mais peu importe. Pour le moment, il profitait de l'instant présent. Il se montra même un peu plus entreprenant envers elle alors qu'il se collait d'avantage contre elle. Un moment comme celui ci, il n'allait pas se priver. Tous ses sens étaient en éveil, sans parler d'une certaine partie de son anatomie... Et oui, Jenny était tout de même une assez belle femme donc il était normal qu'il est la trique. On ne va pas jouer sur les mots. Mais ce qu'il ne savait pas encore, c'est qu'elle ne resterait pas éternellement en l'air. Alors qu'ils étaient tout deux contre le plan de travail, toujours bouche contre bouche, la scientifique marmonna quelques mots. Quels mots qui vinrent se greffer dans le cerveau de Sylas et qui allait faire revenir son mauvais côté sur le devant de la scène.

« Let me go, please.. »

Ces mots suppliants firent tiquer le Génésien. Elle voulait partir mais pourquoi ? Elle n'était pas bien avec lui ? Non, rien de tout ça. Il venait de comprendre. Comment avait-il pu être aussi bête. Mais avant qu'il n'est plus dire quelque chose, Jenny reprit la parole, les yeux remplis de larmes.

« Je veux dire allons nous en, tout les deux, il suffit de prendre un jumper et de s’en aller, c’est facile, j’ai le gène. Je… toute ma vie.. j’ai souhaité vivre une vie d’aventure et tout plaquer pour y arriver »

Au fond de lui, il savait très bien que cela sonnait faux. Cela s'entendait dans l'intonation de sa voix. Elle lui avait menti ? Non, impossible. Elle semblait si sincère pourtant dans tout ce qu'elle avait dit. Se faire berner par une fille serait la plus grosse honte de sa vie et surtout se faire berner de cette manière là. Ses gestes la trahissaient également. Sylas ne put s'empêcher de baisser le regard vers la main que la scientifique avait posé sur son regard. Mais lorsqu'il releva les yeux vers elle, son regard était devenu noir, plein de haine. Le loup était de nouveau sorti de sa tanière, prêt à dévorer une nouvelle proie toute crue. Il pouvait de nouveau sentir la haine et la colère monter en lui. Il devait la faire sortir et rapidement, sous peine d'exploser. Cependant, alors qu'il tombait un peu des nus, la scientifique osa l'attraper par le col pour le projeter en arrière contre le bureau juste derrière. Il perdit l'équilibre mais réussit tout de même à se rattraper mais sa belle petite garce profita de ce moment là pour lui subtiliser son arme à feu avant de le menacer avec. La conscience de Sylas se foutait littéralement de sa gueule.

**- Mon pauvre abruti, comment tu t'es fait avec. Même un gosse de 5 ans aurait comprit. Je t'avais prévenu.
- Elle ne m'aime pas alors ?
- Non mais t'es vraiment débile mon pauvre.**

Maintenant, Sylas allait rapidement déchanter et se prendre ses quatre vérités en pleine face dans un long monologue que la jeune femme allait se faire plaisir à lui dire, le menaçant toujours avec son pistolet. Elle s'était LITTÉRALEMENT foutu de sa gueule. Lui qui s'était ouvert à elle en lui racontant sa vie... Il se sentait trahi au plus haut point, comme si on lui plantait un couteau en plein dans le cœur. Elle aussi lui avait parler de sa vie, de son enfance, de ses soucis familiaux, à moins que tout ai été inventé de toutes pièces, ce qui ne serait pas étonnant. De plus, elle osait lui reparler de son père. Cette garce osait ?? Ce qui le mettait hors de lui, c'était bien qu'elle se soit foutu de lui, mais parler de son paternel était la chose qui l'excédait le plus. S'il le pouvait, il réserverait le même sort à la jeune femme. L'égorger d'une oreille à une autre, rien que pour le plaisir. Mais son plus grand plaisir, serait de la regarder se vider de son sang entièrement. Une telle pensée le fit frissonner de plaisir.

Tout était confus dans sa la tête du Génésien. Toute l'animosité qu'il avait réussit à enfermer au fond de lui à force de parler avec Jenny était en train de remonter en lui. Une colère noire ne demandait vraiment qu'à sortir. Les sentiments qu'il avait pour elle, étaient en train de s'envoler un à un, comme si son cœur se refermait sur lui même, se transformant en un véritable cœur de pierre. Jenny avait tout gagné sur ce coup-ci. Si à tout hasard, il venait à sortir d'ici et à retrouver sa liberté, leur prochaine rencontre risquerait d'être sous haute tension. A moins que ce soir, ne soit leur dernière fois ensemble. Qui sait. Un accident est si vite arrivée... Les mots assassin de la scientifique tournèrent dans tous les sens dans sa tête. Plus il ruminait, plus il était en rogne. Elle allait le payer... Alors qu'elle se détourna pour se diriger vers le panneau de contrôle, Sylas se lança pour tentative inespérée pour récupérer son couteau. Il fallait qu'il récupère une arme car si effectivement, il était surveillé par cette caméra, il fallait qu'il montre qu'il n’était pas en situation d'infériorité sinon tout serait finit. Mais par faute de temps, Jenny se rendit compte de ce qu'il voulait faire. N'étant plus qu'à quelque centimètres de son armes, il ne put malheureusement pas le ramasser. Jenny s'amusa à tirer dans se direction. A temps, il réussit à esquiver la seconde. La saleté ! La prochaine balle serait pour elle si elle continuait de la sorte. Non, trop rapide comme mort. Il voulait qu'elle souffre pour assouvir sa vengeance qui le rongeait de plus en plus.


« C’est tout ce que tu as en réserve ?.... Laisse moi rire Sylas… Je me suis rendu compte d’une chose ce soir, c’est qu’au final tu n’étais pas mon pire ennemi.. c’est moi qui est gagné.. ah et aussi..  Rentre toi bien ça dans le crane ! Il n’y a pas de toi et moi, ça n’existe pas un possible « toi et moi... Pas plus maintenant qu’à l’avenir, tu m’entends ? Tu n’es qu’un clown, un branquignole sans le moindre intérêt, alors tu m’excuseras.. mais j’ai une porte à ouvrir pour reprendre le cours de ma vie. Car oui, tu avais raison, quand tu disais que j’avais une famille sur qui je pouvais compter, un mari aimant qui au passage, embrasse tellement mieux que toi.. Tu ne sais pas te contrôler on dirait un pauvre puceau désespéré ! ... A l’heure qui l’est, j’ai certainement John qui doit être derrière cette porte prêt à donner à l’assaut.. Alors si tu ne veux pas avoir une balle dans la tête, je te conseille de rester à ta place. »

Encore tant de mots qui brisaient encore d'avantage le cœur du Génésien. Elle s'amusait, elle jubilait de le voir autant souffrir. Elle tenait sa revanche sur tout ce qu'il avait osé lui faire à travers les années. Elle se sentait victorieuse, mais jusqu'à quand exactement. Sylas n'était pas le genre d'homme à se laisser marcher sur les pieds de la sorte. Il était rancunier, voire même très amer. Jenny voulait sa vengeance ? Parfait. Mais Sylas allait faire de même sans se priver. Il fallait juste qu'il attende un tout petit peu, un moment adéquat. Ce qui ne tarda pas. Alors qu'elle tourna de nouveau le dos pour tenter de réouvrir la porte, il alla se jeter sur le couteau, toujours à terre. S'en emparant tout aussi rapidement qu'un éclair, il fila ensuite vers la jeune femme pour la prendre par surprise. Mais à croire que son 6ème sens était activé. Malgré sa furtivité, Jenny le remarqua alors qu'il s'approchait. D'instinct, elle lui tira dessus, une balle allant se loger dans son bras gauche. Mauvaise pioche; il avait toujours son arme. Une vive douleur lui parcourut le bras mais sa haine empêchait la douleur de circuler en lui. Sa rage était plus forte que ça.

« T’approches pas de moi ! Je… »

Quel dommage, Jenny ne vit pas un câble trainant sur le sol et qui lui fit perdre l'équilibre et par la même occasion, son arme. Elle se rattrapa comme elle le put contre un des plans de travail du labo. Désormais, Sylas retrouvait en position de force une nouvelle fois. De plus, la jeune femme fut prit de multiples douleurs, qui la rendait plus faible. Un léger sourire machiavélique apparut sur les lèvres du chasseur de primes. Il y a encore un quart d'heure, il l'aurait prit dans ses bras pour la réconforter mais maintenant, il avait juste envie de lui en coller une pour l'achever. Plus elle reculait, plus il avançait vers elle. Un jeu de chat et de la souris commençait mais rapidement, Sylas allait gagné.

**- Tu n'avais qu'à pas te faire engrosser, saleté. Les gosses, ce sont les choses les plus chiantes du monde.
- Rooh franchement, soit un peu plus indulgente avec elle. Il y a même pas 10 minutes, tu l'aurais demandé en mariage.
- Oui et bien, ça c'était avant.**

« On peut en discuter ?...

"Tu veux qu'on discute ? Alors, discutons avec plaisir."

Accélérant le pas, le Génésien finit par rattraper la jeune femme et toujours avec autant de délicatesse, il la saisit vivement à la gorge avant d'aller la coller contre le mur le plus proche. Elle voulait discuter ? A croire qu'elle n'en avait pas eu assez. Afin qu'elle ne puisse pas fuir, il se colla de nouveau à elle, l'oppressant au maximum, peu importe si son ventre la faisait souffrir ou non.

"J'adore discuter avec toi. C'est vrai après tout, on apprend pleins de choses inutiles. Inutile comme toi. J'espère que tu t'es bien amusé avec moi, maintenant, c'est à mon tour. Je voudrais savoir une petite chose, j'espère que tu m'a choisis moi pour être le parrain de ton enfant car j'adorerais lui apprendre pleins de choses bien utiles pour sa vie future, telle qu'emmerder sa mère nuit et jour. Je serais ravi de le faire."

Il lui offrirait plutôt un très bon livre que lui même aurait dû avoir quand il était plus jeune : "Comment assassiner ses parents pour les nuls". Un véritable best-seller parmi les psychopathe de Pégase. En vente dans toutes les bonnes tavernes de la galaxie. Mais pour le moment, ce n'était pas le plus important. Il devait choisir ce qu'il allait faire désormais. Elle avait peut-être raison. Peut-être que derrière cette porte il y avait plusieurs militaires prêt à donner l'assaut contre ce labo. Dans le doute, il devait se dépêcher d'agir. C'est alors que lui vint une idée.

"Attends, tout à l'heure tu m'as dit qu'on nous voyait avec cette caméra", indiqua d'un simple geste de la tête vers la caméra derrière lui. "J'espère que ton cher John nous regarde car je vais lui donner un nouveau spectacle que je pense, il va apprécier."

Sans prévenir, Sylas s'empressa de capturer les lèvres de la scientifique, ne se gênant pas pour enfoncer sa langue dans sa bouche, la forçant à l'embrasser goulument. D'extérieur, cela pouvait sembler dégoutant et ça l'était. Il n'y avait aucun amour dans ce baiser, aucun sentiment. Juste une envie irrésistible d'emmerder Sheppard, même s'il ne savait pas s'il voyait cette scène. Du moins, il l'espérait. Mais ce baiser avait une double utilité. Certes, Sylas prenait son pied à embrasser la jeune femme mais son but était tout autre. Il devait y avoir une fin à toute cette histoire. Ne lâchant pas ces lèvres, il agit d'un geste vif et net. La lame de son couteau ne peina à déchirer les chairs pour se frayer un chemin dans le ventre de la scientifique. Oui, Sylas venait de littéralement poignarder une femme enceinte. Aucune pitié et aucun remord. Il le savait, tout était terminé. Il venait aussi de signer son arrêt de mort. Mais s'il venait à mourir en ayant la satisfaction d'avoir tuer Jenny, il n'en serait que plus heureux. Il aurait très bien pu reprendre le 9mm pour en finir plus rapidement, mais la souffrance chez autrui était une chose qu'il aimait voir. Se séparant des lèvres de la Canadienne, ses lèvres se dirigèrent vers son oreille afin qu'il lui susurre quelques mots avant qu'elle ne rende potentiellement l'âme.

"Salue ton enfant pour moi dans l'au-delà", conclut-il alors qu'il se fit un plaisir de remonter la lame dans la blessure avant de reculer. Son sang avait commencé à couler sur sa main. Son sang si chaud qui allait bientôt devenir si froid.

L'adrénaline qui avait monté en lui, ne cessait de lui provoquer une certaine euphorie. Il était heureux. Sylas fit quelques pas en arrière pour se diriger vers la caméra, prenant soin de prendre un tabouret pour monter dessus et montrant sa belle tête devant l'objectif. Il espérait vivement que John soit là où même une autre personne car l'information lui serait remonté de façon plus rapide que la lumière.


"Je crois que j'ai gagné, John. J'espère que tu as bien tout vu. Viens, je t'attends."
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Jenny Sheppard
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MessageSujet: Re: Le Début de la Fin Le Début de la Fin - Page 2 EmptyMer 24 Jan - 18:38

Jenny essayait de gagner du temps, mais pour combien de temps exactement ? Combien de temps lui restait-il avant que la Fureur Sylas n'éclate sur elle. Jenny s'était mise dans la mouise, à la provoquer de la sorte.. c'était de sa faute ! Tout était de sa faute, tout ce qui arrivait ! Quelle conne... Si elle n'avait pas été aussi tête en l'air dans ses calculs, jamais il n'y aurait eu de court circuit. Elle était bien 2nd de la section scientifique non ? Comment avait-elle fait une erreur pareille ? Sans doute à cause de son subalterne qui avait fait un micmac sans nom. Non.. il ne fallait pas rejeter la faute, ce dernier était mort... par sa faute aussi, tout comme les gardes de sa cellule. Tout ça... à cause d'elle et le fait qu'elle soit comme du miel pour l'abeille qu'était Sylas. Jenny se sentait vraiment prise au piège... et la peur panique était en train de monter en elle. Un pauvre d'esprit le verrait de suite. Ses traits de visage étaient tirés, la mine grave, alors que le rose de ses joues venaient de disparaître. Elle tenta d'abbatre sa dernière carte en lui demandant de discuter, mais eut un raté au coeur, quand en tout bonne réponse, Sylas s'approcha d'elle à grand pas, la saisissant par la gorge. La Canadienne écarquilla les yeux craignant le pire, il avait tout de même son couteau à la main. Instinctivement, elle mit une main sur le haut de son ventre, avant qu'elle ne soit reculé et claqué sans ménagement contre le mur. Le froid du béton armé la glaça instantanément. Jenny avait la respiration rapide, saccadée, elle tenta de le repousser et de se faufiler telle une anguille, mais ce sale petit b*t*rd la maintenait fermement. Elle leva une main, mais Sylas lui prit son poignet pour le plaquer contre le mur, le lui tordant au passage. Sondant son regard, elle ne décela plus aucun "amour", c'était de la haine à l'état pure, de la rage même. En même temps elle l'avait cherché. Toujours avec cet angoisse dans le regard, elle en oubliait de regarder si les secours arrivé. Non, elle était trop concentré pour protéger le seul être innocent ici: son fils.

A écouter:
https://www.youtube.com/watch?v=w_LOOKssMpA

"Tu veux qu'on discute ? Alors, discutons avec plaisir."

"Non, Sylas.. lâche moi.."

"J'adore discuter avec toi."

"Je t'en supplie... pitié... pour l'amour de dieu" dit-elle alors qu'elle sentait pointer la crise cardiaque. Trop d'émotion parcourait ses veines, ses nerfs étaient tout bonnement en train de lâcher un à un et un flot de larmes ne tarda pas à s'accumuler dans ses yeux noisettes sans qu'elle ne les laisse tomber.

"C'est vrai après tout, on apprend pleins de choses inutiles. Inutile comme toi. J'espère que tu t'es bien amusé avec moi, maintenant, c'est à mon tour. Je voudrais savoir une petite chose, j'espère que tu m'a choisis moi pour être le parrain de ton enfant car j'adorerais lui apprendre pleins de choses bien utiles pour sa vie future, telle qu'emmerder sa mère nuit et jour. Je serais ravi de le faire."

Jenny ne répondit rien, il ne valait mieux pas de toute façon. Malheureusement elle sentit quelque chose de mauvais se profiler dans ses veines. Un poison qui était en train de la paralyser doucement, car plus les secondes s'égrainaient et plus elle sentait que l'air était malsain autour d'eux. Une sorte de pressentiment.

**Biiip... je suis la mauvaise conscience, aah ! ça faisait longtemps que je n'étais pas intervenu. Merci le boycott, je vais m'en donner à coeur joie. Donc oui ma petite Jenny, ma jolie gueule d'ange. Ton pire démon qui est en face de toi ; car soyons honnête le "tu n'es pas mon pire cauchemars" de tout à l'heure, je n'y ai pas cru une seule seconde, c'était seulement pour te donner contenance ; va engendrer le pire des actes et faire naître ta plus profonde peur. Celle de perdre un être cher sans que tu es pu le protéger...
- Non.. non je peux le raisonner.. ça ne peut pas arriver
- ça ne peut pas arriver ? are you kidding me sweetie ? Il a le couteau, c'est lui le boss, et il t'avait prévenu pourtant.. il t'avait prévenu qu'il n'épargnerait pas ton sale mioche..
- Nonnn... nonnn... tais-toi ! laisse moi me concentrer...
- Je sais ce que tu penses et faisons un rapide tour d'horizon... oooh... mais que vois-je ?.... ben rien en fait !.. pas de john, pas de secours, pas de militaire.. tu es toute seule et tu vas périr de sa main.
- John m'a promis qu'il me protégerait...
- *baille* hen, que ? oh ça... c'était où déjà ? dans cette salle de bain.. soyons clair Jenny, tu ne l'as pas épousé pour qu'il te protége, ça se serait... il t'a toujours entraîné dans ses lubies et dans ses chutes.. tu as passé plus de temps à le veiller à l'infirmerie qu'à passer du bon temps sous la couette.. et le pire c'est mégane..
- SHUT UP !! Juste... shut up**

Saloperie de conscience noire.. ce n'était vraiment pas le moment qu'elle s'y mette. Mais elle fut bien vite dérouté par la tournure que prenait les choses. Sylas vint l'embrasser à pleine bouche, faisant claquer leur dent et introduisant sa langue comme un forcené voulant démolir une porte. Jenny ne put le contenir longtemps et vint subir ce baiser qui n'en n'était pas un.Elle avait envie de vomir, littéralement, il la fourrait beaucoup trop loin, qu'elle en avait des hauts le coeur. Respirant par le nez sans répondre, elle commença à le taper, à se débattre d'une force de peluche. C'était de trop, elle avait mal, les crampes étaient toujours présentes et cela lui lançait vu comme il s'appuyait sur elle comme si c'était un lit.

Ses yeux se brouillèrent de larmes, quand soudain, ils s'écarquillèrent d'eux-même. Ses larmes se figèrent et un voile brillant vint couvrir ses prunelles. Jenny hoqueta de surprise, comme une respiration qui venait de se couper en plein élan. Q..Quelle était.. cet..cette douleur ? Une vilaine contraction, si c'était le cas, jamais elle n'en n'avait ressenti de telle auparavant. Le baiser était secondaire, c'était comme si le temps s'était ralenti et qu'elle observait sa propre scène légèrement déconnecté de la réalité. Ce n'est que lorsqu'il arrêta, qu'elle redressa le regard, toujours hébétée vers lui, ne comprenant pas ce qu'il se passait, bouche entrouverte.


"Salue ton enfant pour moi dans l'au-delà" lui souffla-t-il à l'oreille. Ce fut comme une révélation dans l'esprit de la scientifique et le temps se ré-accéléra d'un coup. NON ! ce n'était pas possible ! non, non! NON ! Elle poussa un mi-cri mi-gémissement, étonnée, désespérée, douloureuse. Une grimace s'en suivi avant que sa respiration déjà irrégulière ne se stoppe à nouveau quand il remonta la lame avant de se reculer. Jenny resta interdite. Elle aurait pu crier, expulser sa détresse, sa douleur, mais rien ne sortait. Elle s'était déjà fait tiré dessus, mais la sensation de se faire poignardé était tout autre. C'était une douleur aigu paralysante.. trop de chose se bousculer dans sa tête. Son bébé comment allait-il, elle était comme anesthésiée.

Alors que Sylas s'amusait près de la caméra, Jenny finit par descendre son regard vers son ventre rebondi et cet horrible couteau planté dedans, sur le côté. Son débardeur blanc était imbibé de rouge. Une vrai scène d'horreur et qui serait marquante dans l'esprit de la future maman ! Enfin future.. cela restait à voir maintenant. L'horreur se lisait dans ses yeux. Toujours contre ce mur, elle se mit à trembler de toute part, en s'affaissant contre.

**NON JENNY RELACHE PAS !
- Je.. peux.. pas
- Si tu peux !
- Je ne veux pas mourir, je ne veux pas que le bébé meurt... j'ai...j'ai peur
- putain mais pense pas à ça non de dieu !!**

Fébrile et en état de choc, sa mâchoire se mit à claquer toute seule, alors qu'elle trouvait une force venant d'on ne savait où pour se relever, s'aidant du mur. Sa main ensanglanté qui soutenait son ventre, vint se plaquer contre le mur, laissant une belle trace au passage. Elle fit un petit pas, et un autre, avant d'être saisi de cramp... non pardon.. contraction, au vu du niveau de douleur.. Elle sentit son fils bouger, rapidement l'espace de quelques secondes, puis plus rien. Le calme plat.. Jenny savait que c'était la fin, c'était la dernière fois qu'elle venait de sentir son bébé. Non, c'était de trop pour une femme enceinte. Entre ça et l'ouragan psychologique qu'elle venait de subir, elle était bonne à ramasser à la petite cuillère. Qu'avait-elle mérité ? pour qu'un être d'une telle fureur s'en prenne à un enfant innocent. Jenny se rattrapa à la table devant elle, alors que ses sanglots éclatèrent, la respiration haletante. Elle voulut contourner la table et avancer vers la porte, mais en état de choc, avec un corps frémissant, la scientifique n'allait, aller bien loin. Sa vision se brouilla en noir et la porte lui parut bien loin tout d'un coup. Ses jambes quant à elles, suivirent la jeune femme dans sa chute en se dérobant. La Canadienne tomba lourdement sur le sol, en étant pris de spasmes. Cela dura quelques instants, avant qu'elle ne réouvre ses yeux torturés. Elle avait mal. Elle tenta dans un énième effort de se redresser en s'aidant d'un tabouret se cramponna dessus, alors que Sylas revenait vers elle. Gémissante, elle ravala sa douleur pour le fixer, le regard mauvais. Oui, elle avait encore de la force pour ça, mais cela n'étonnerait pas son geolier. Si ?

"Tu..tu as.. eu ... ce que tu.. cherchais.. hm ?...(grimace) tu sais quoi ?.. "

Faible cri de douleur, lèvre fermée. Jenny perdait a de plus en plus contenance. Son visage avait perdu des teintes et avait blanchi.

"Tu.. Tu as.. signé ton arrêt de mort aussi... Et le plus drôle.. (rit avant de toussoter et d'appuyer sur sa blessure pour contenir l'hémorragie)... c'est que t'es coincé ici, com...comme.. un sale ... aaaa"

Jenny ne put finir sa phrase ayant un cri de douleur. Ses contractions se rapprochaient de plus en plus et.. contre toute atteinte, sa poche d'eau rompit, mouillant son bas de survet et le sol. Cette vision la fit blêmir d'avantage, qu'est-ce qu'elle pouvait se sentir mal à cet instant précis. Elle se sentait seule et désespérée. Doucement, alors que sa tête lui tournait, elle ferma les yeux par intermittence et s'affaissa sur le sol souillait par son sang. D'extérieur la scène était ignoble, mais ne l'était-elle pas ? La jeune femme voulut répliquer quelque chose sur le ton de l'humour, mais elle n'en n'avait plus la force. Elle avait cette boule dans la gorge qui la gênait pour respirer et elle sentait ses forces la quitter. Elle faisait tout ce qu'elle pouvait pour ne pas tomber inconsciente. Ce connard ne l'avait pas loupé sa blessure saigné abondement..


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MessageSujet: Re: Le Début de la Fin Le Début de la Fin - Page 2 EmptySam 27 Jan - 0:57


Sylas était comme un enfant au pied du sapin de noël. Sa vengeance ultime était enfin faite. Jenny avait voulu jouer, elle a joué et elle a perdu. Elle avait tout gagné. Personne n'avait le droit de jouer avec lui, surtout de cette manière. Elle avait fait ressortir trop de vieux démons pour qu'elle espère s'en sortir indemne. Il y avait presque cru à son petit cinéma. Si elle n'avait pas dit cette simple petite phrase pour la laisser partir, l'issu finale de cette situation aurait sûrement été moins fatale pour elle. Tant pis pour elle. Sylas n'allait pas la plaindre. Maintenant, elle allait se vider de son sang jusqu'à ce qu'elle crève et son enfant aussi. Il l'avait prévenu pourtant qu'il le ferait. Le Génésien n'était pas du genre à dire des paroles en l'air. En faisant ce qu'il venait de faire, il venait de sceller son sort. C'était indéniable. Surtout après le cirque qu'il venait de faire devant la caméra. Si effectivement, quelqu'un le voyait, il ne tarderait pas à voir débarquer une horde de militaires. Alors qu'il descendit de son tabouret, il commença à entendre des bruits derrière la porte. La cavalerie arrivait mais trop tard. Dommage pour la scientifique qui commençait à se vider de son sang.

Il ne pouvait s'empêcher de la regarder. Il n'y avait aucune once de pitié dans ses yeux, aucun regret. Pourquoi en aurait-il de toute façon ? Il était heureux de son acte. Quand elle fût à terre, Sylas sentait que la fin allait venir. Il voulait voir ça mais c'est alors que la jeune femme prit la parole. Une dernière fois peut-être.


"Tu..tu as.. eu ... ce que tu.. cherchais.. hm ?... tu sais quoi ?.. "

Sylas vint s'accroupir à ses côtés, pour être au plus près d'elle une dernière fois alors qu'elle continua son speech.

"Tu.. Tu as.. signé ton arrêt de mort aussi... Et le plus drôle..... c'est que t'es coincé ici, com...comme.. un sale ... aaaa"

Une douleur lui arracha la fin de sa phrase qu'elle ne termina pas, ce qui amusa le Génésien qui ne put s'empêcher de pouffer de rire comme un attardé. Un psychothérapie serait vraiment inutile pour lui tellement son taux de débilité extrême avait atteint des sommet. Peut-être qu'il était en train de devenir totalement fou.

"Un sale quoi ? Je crois que je n'ai pas entendu. Tu peux répéter ?" demanda t-il alors qu'il arracha le couteau de la plaie. "Tu crois quoi ? Que je suis si idiot que ça. Je sais que je suis condamné mais si je pars avec la certitude que tu as souffert le martyr avant de quitter ce monde, ma vie dans l'au-delà n'en sera que meilleure. Mais sache une chose. A notre dernière rencontre, je te l'avais dis que j'allais tuer ton enfant de mes propres mains. Ça a prit du temps mais jy suis parvenu. Tu voulais que je le laisse en dehors de ça mais c'est impossible. Il fait partie de toi. Allez courage", plaisanta t-il alors qu'il se retourna pour aller vers le panneau de commande de la porte du labo. Certes, il n'était pas ingénieur, mais il avait des yeux et il savait s'en servir. Elle l'avait regardé bidouiller quand elle avait condamner la porte et quand il l'avait eut par surprise, elle avait un cristal dans la main. Où était-il maintenant qu'elle l'avait lâché ? Il scruta le sol à la recherche du morceau tant chercher avant de le trouver un peu plus loin. Il le prit entre ses doigts et retourna vers la porte. Sa fin était proche et il le savait. Il posa le cristal dans l'emplacement vide et la boitier s'illumina de nouveau et que la porte s'ouvrit d'elle même.

Personne. Personne ? Sylas s'attendait à voir débarquer 36 militaires dans le labo mais rien. D'un côté il était déçu. Il avait fait son cinéma devant la caméra pour rien ? Quel gâchis... Il se décida tout de même à passer la tête dans l'ouverture de la porte. Il se retrouva nez à nez avec 4 canons de P90 pointé sur lui. Il était rassuré. On ne l'avait pas oublié. Il afficha son plus beau sourire alors qu'il se montra totalement, son couteau à la main. Les militaires ne bougeaient pa s, attendant probablement des ordres de plus haut.


"Bonsoir tout le monde. J'aimerai bien voir votre super chef Sheppard. Je pense qu'on a des choses à se dire."

Son souhait ne tarda pas à se réaliser. Sylas vit arriver sur lui un boulet de canon, arme à la main, le visage remplit de haine. A le regarder, le temps n'était pas venu à la parlote. La fin était là, à quelques pas. Le voyant arrivé à grand pas, il ouvrit grand ses bras, comme s'il allait accueillit un ami dedans, pour lui faire une accolade.

"Hey Sheppard, mon ami. Je peux tout t'expliquer..."

Sa phrase s'arrêta là. Des bruits sourds se firent entendre dans ce couloir sombre et froid, froid comme la mort qui s'approchait à grand pas. Des bruits, puis de vives douleurs. Un froid  glacial vint le prendre. Le couteau qu'il tenait dans la main tomba au sol dans un bruit métallique. Son corps tomba juste à côté. La longue nuit s'approchait à grand pas. Encore quelques bruits de pas lui parvinrent aux oreilles et après plus rien... Un bien triste vie venait de s'achever...
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MessageSujet: Re: Le Début de la Fin Le Début de la Fin - Page 2 EmptySam 3 Fév - 19:11


(HS : 41.000ème message du foruuuum)

John avait mis quelques minutes pour se remettre de ce qu'il avait vu. Une telle vision d'horreur devrait être censurée par la décence et par la morale. Le pilote allait être traumatisé pendant très loin, hanté par le souvenir de ce baiser de sa femme sur cet être répugnant, se remémorant ce moment à chaque fois qu'il fermerait les yeux. Mais il ne devait plus y penser pour le moment, il devait de nouveau se concentrer sur les choses qu'il avait devant lui. Il voulait la suite des aventures de Sylas et Jenny. Encore mieux qu'un soap opéra. Si Jenny arrivait à s'en sortir de cette manière, elle était vraiment une championne. En tout cas, il espérait qu'elle jouait bien à un jeu avec lui.

Peu importe, car la situation était sur le point de dégénérer, se qui alerta le militaire. Quelque chose allait de travers et l'attitude de Sylas changea du tout au tout. Même sans rien dire, son attitude le trahissait. Il fallait agir vite. John défoncerait cette porte avec ces poings s'il le fallait. Mais alors qu'il allait hurler sur ses hommes pour qu'ils fassent d'avantage, Jenny reprit le dessus en dérobant l'arme du Génésien. C'était le moment d'agir.


//Notre homme est désarmé. Trouver moi un foutu moyen d'ouvrir cette porte immédiatement !//

Mais ce qui allait suivre, allait plaire au militaire. Jenny se faisait un malin plaisir à remettre son ennemi juré en place. Un véritable régal pour les yeux et surtout les oreilles. Mais d'un côté, John fut rassuré, elle jouait bien un rôle et tout ce qu'elle n'avait dit n'était que pour endormir son geôlier. Mais en faisant ça, elle avait réveillé la bête en lui. S'il se sentait piéger, il allait tenter le tout pour le tout et devenir une véritable menace pour la jeune femme.

Et merde ! Sylas avait réussis à reprendre le dessus sur elle. De plus, dans la panique, Jenny venait de lâcher son arme, sa seule barrière de défense contre lui. Le temps était désormais compté. Sylas en profita même pour de nouveau embrasser Jenny de force, rien que pour emmerder John au possible. Oui il était derrière la caméra et il voyait tout mais il n'appréciait pas ce qu'il voyait, bien au contraire. Il contacta de nouveau ses militaires pour avoir des nouvelles.


//On en est où ?//
// Nous sommes toujours bloqué Monsieur. Nous faisons notre maximum.//
//Bougez vous le cul et faites moi sauter cette porte s'il le faut ou je viens l'enfoncer avec votre crâne, c'est bien comprit ?//

Le stress avait raison de son sang froid. S'il commençait à insulter ses subalternes, la suite risquait d'être mouvementée. John ne lâchait pas du regard l'écran devant lui. Sylas avait finit par lâcher les lèvres de la scientifique mais quelque chose n'allait pas chez Jenny. Il avait dû louper un épisode alors qu'il était en communication avec les Marines dans le couloir. Il le vit lui parler à l'oreille mais ces paroles étaient inaudibles. Mais le pire était à venir. Lorsque le Génésien s'enleva de devant la jeune femme, John sentit son cœur arrêter de battre.

Le Début de la Fin - Page 2 180203071441275654

Le temps s'était figé pour le militaire. Son cerveau n'enregistrait plus aucune information. La seule chose qui occupait sa cervelle, s'était la vision qu'il avait devant lui : Jenny avec un couteau planté dans le ventre. Il avait osé. Cet enfoiré avait définitivement aucune morale. Il avait osé lui faire ça. Le pilote se sentit comme paralysé. Le choc avait été trop grand. Il avait vu et subit beaucoup de choses choquantes voire traumatisantes dans sa vie mais ça, c'était le pompon. Sa femme. Son bébé. Il avait osé faire ça à une femme enceinte, à sa femme enceinte. Le désarroi s'empara du plus profond de son être. Il était tellement choqué par cette vision qu'il avait devant les yeux, qu'il ne savait plus quoi faire, comme si son cerveau avait décidé de cesser de fonctionner, comme si le néant avait pris sa place.

Mais la douleur fut rapidement remplacer par un autre sentiment : la haine. Pas le temps de s'apitoyer sur son sort. Il avait une femme à sauver mais avant il avait quelque chose d'important à faire. Oui, il avait un cloporte à éliminer de la surface de la terre.

A ce moment précis, plus rien n'avait d'importance. La haine avait pris le dessus sur tout.Il avait toujours eut beaucoup de haine envers Kolya, une haine sans nom, mais là, Sylas venait de le dépasser de loin. Qu'on l'attaque lui, passait encore mais personne n'avait le droit de toucher à Jenny, à SA Jenny. Sa tête d'abruti en gros plan sur l'écran de l'ordinateur lui donnait envie de vomir. John était tellement  aveuglé par sa colère qu'il en oubliait presque Jenny qui était à terre.


"Tu veux que je vienne ? Bouge pas, j'arrive."

Ni une, ni deux, il sortit son arme afin de vérifier si elle était bien chargée et sortit du laboratoire. Pour la suite des évènements, tout lui sembla au ralenti. Il marcha d'un pas décidé vers l'autre laboratoire, la main crispée sur la crosse de son 9mm. Aujourd'hui, il allait commettre un meurtre. Pour lui, c'était pour la bonne cause mais en vérité, il allait l'abattre de sang froid, sans aucun regret ni remord, tel un vulgaire déchet. Aujourd'hui, il allait faire une bonne action et se débarrasser de lui. La galaxie ne s'en porterait pas plus mal.

Au détour du couloir, il le vit. Il ne pouvait pas le rater. John sentit une montée d'adrénaline en lui avec une autre sensation qu'il n'arrivait pas à décrire. Le sang l’appelait, surtout celui du Génésien. En temps normal, John savait se contenir mais là, c'était la petite goutte de trop. Plus il se rapprochait de lui, plus son aversion pour lui était grandissante, à en arriver à un point de non retour. Si un psychologue voyait John, il pourrait très certainement dire qu'il devenait complètement fou et il aurait certainement raison. Il avait finit par sortir, très bien. Sa mort n'en serait que plus rapide. Voir ce sourire sur son visage lui donnait des hauts le cœur. Il allait effacer ce sourire narquois de son visage très rapidement. C'était la mort qu'il voulait voir apparaitre sur ces traits.


"Hey Sheppard, mon ami. Je peux tout t'expliquer..."

"Je n'en doute pas, lança t-il alors qu'il leva son arme en sa direction. Il ne le laissa pas finir sa phrase.  BAM ! BAM ! BAM ! Trois tirs résonnèrent dans le couloir.

Le Début de la Fin - Page 2 180127110048246269

Les militaires qui étaient présents se retournèrent vers leur leader qui arrivait derrière eux. Les trois balles allèrent se loger dans l'abdomen du Génésien qui tomba à terre sous les tirs. Avec ce qu'il venait de se prendre, cela serait étonnant qu'il se relève mais John devait être sur qu'il ne le fasse pas. Sur son passage, il bouscula les militaires pour s'avancer vers l’immondice au sol. Il ne bougeait plus. Etait-il mort ? Il l'espérait en tout cas. Le pilote s'arrêta à son niveau, pointant le bout de son arme vers la tête de Sylas. Il n'avait qu'une seule envie : tirer. Lui loger une balle entre les deux yeux pour être sur qu'il ne se relève jamais. Son index tremblait sur la queue de détente. Au plus profond de son être, il avait envie de le faire. L'en avait-il envie pour son bien être personnel ou alors, devait-il le faire pour le bien de la société ? Autant allier l'utile à l'agréable après tout. Mais une chose le sortie de son envie frénétique de tuer. Jenny. Elle était là, allongé sur le sol, se vidant de son sang. Merde, comment avait-il pu l'oublier. Il avait été aveuglé par sa fureur. En la voyant, il perdit tout ses moyens. Il laissa tomber son arme pour se diriger en courant vers sa femme afin de s'agenouiller à ses côtés, se laissant tomber à genoux sur le sol. Que faire dans ce genre de situation, quand votre femme est en train de se vider de son sang ? C'était une question dont le militaire se serait bien passé de trouver une réponse.

"Appelez moi une équipe médicale en urgence bordel !!" hurla t-il à ses subalternes qui étaient restés en arrière alors qu'il déboutonna sa chemise afin de s'en servir pour compresser la blessure de la jeune femme, qui grimaça de douleur. Si la lame avait touché leur bébé, s'en était finit pour lui. Ce qui alarma encore plus le pilote, ce fut la flaque qui alla se mêler à celle du sang. Et merde, elle avait perdu les eaux. Non pas maintenant. Pas si tôt. Il ne pouvait pas venir maintenant. Mais après ce que lui aussi avait subit dans cette soirée, cela ne serait que justice.

"Je suis là chérie, ça va aller."

Il fallait qu'il croit en se qu'il disait même si au plus profond de lui, il en doutait fortement. Mais face à la Canadienne, il n'avait pas le droit d'être en proie au doute. Son côté pessimiste devait rester bien au fond de lui pour le moment. Mais lorsqu'il releva les yeux vers le mur juste en face, ses doutes revenaient en lui. Il aperçut une trace de main ensanglanté, ce qui glaça le sang du pilote. La main de Jenny... Il détourna le regard afin d'enfouir ses sombres pensées en lui et surtout se re-concentrer sur Jenny. La voir ainsi lui serrait le cœur comme si quelqu'un s'amusait à le presser comme un vulgaire citron. Pourquoi tant de haine. De temps en temps, il se remettait en question et surtout, une question en particulier. Avec une famille, cette galaxie était beaucoup trop dangereuse. Un retour sur Terre serait peut-être à envisager un jour... Cependant, ce n'était pas le bon moment pour penser à cela. Malgré la compression qu'il faisait sur la blessure, le sang continuait toujours à couler abondamment. Bon sang, elle faisait quoi cette équipe médicale. Il ne fallait pas trois heures pour arriver en temps normal. A moins que le temps présent lui semblait être une éternité.

La souffrance de Jenny était insupportable. Elle souffrait le martyr et John ne pouvait rien contre ça et cela le rendait malade. Il aurait bien tenter de l'emmener lui même à l'infirmerie mais dans son état, cela aurait été trop dangereux. Il n'avait pas envie qu'elle accouche dans ses bras ou tout simplement, il n'avait pas envie de l'achever. Déjà qu'elle commençait à perdre connaissance. C'était la pire chose qui pouvait arriver.


"Allez Jenny, reste avec moi, lui ordonna t-il alors qu'il lui donnait quelques petites claques sur les joues afin qu'elle reste un minimum consciente. Si elle s'endormait, elle risquait de ne plus jamais se réveiller.

**- Mais arrête de tabasser ta femme. Elle n'en a pas assez eut pour aujourd'hui ?
- Il faut qu'elle reste éveillée.
- Ah oui c'est sur qu'en lui fracassant la gueule avec des baffes, ça va l'aider. Tu aurais fait un très mauvais médecin.**

Mais apparemment, les claques n'étaient du genre à fonctionner. Une autre solution serait la bienvenue. La secouer ? Non plus, mauvaise idée. Une autre idée lui vint en tête. Certes, ça n'allait pas l'aider à rester éveiller mais tant pis. John se baissa vers elle afin de la prendre dans ses bras, la serrant contre son corps. Peut-être que sentir sa présence lui donnerait un peu de force ou juste un peu de chaleur humaine. En tout cas, cela faisait le plus grand bien au militaire. Au moins, il était là pour elle car de toute façon, il ne pouvait pas faire grand chose désormais. C'était avant qu'il aurait dû faire quelque chose pour elle. Dire que tout avait commencé par un simple appel radio avec un subalterne n'étant pas doué de ses deux mains.

"Je suis tellement désolé."lui susurra t-il à l'oreille, d'une voix cassé, des larmes au bord des yeux, tout en la serrant contre lui, sa tête posée sur son torse, la berçant comme s'il s'agissait d'un enfant qui venait de naître. Il avait merder une nouvelle fois, il ne fallait pas se mentir. En tout cas, lui, c'est ce qu'il avait fait envers sa femme : "Je te promets de faire mon possible contre ça. Je ne le laisserais jamais faire de mal, ni à Mégane, ni à toi et ni à notre futur enfant. Vous êtes ma famille et je dois faire tout ce qui est en mon pouvoir afin qu'ils ne vous arrivent rien." C'est ce qu'il avait osé lui dire dans leur salle de bain. Encore de belles paroles à en l'air. A croire qu'il était impossible pour lui de prendre soin des personnes qui l'aiment ou juste qui l'entourent. A croire qu'il n'était juste là pour les regarder souffrir, sans pouvoir rien faire comme ce qu'il avait fait pendant cette soirée. Pourquoi il n'avait pas agit en homme et surtout en bon militaire. Un pain de C4 et la porte aurait voler en éclat pour laisser les Marines faire leur travail. Un  encore une fois, il avait failli à sa mission. Après tout, peut-être qu'il était incompétent dans ce domaine. Un poids de plus sur ses épaules avec lequel il allait devoir vivre.


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Jenny Sheppard
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MessageSujet: Re: Le Début de la Fin Le Début de la Fin - Page 2 EmptyDim 4 Fév - 21:34

https://www.youtube.com/watch?v=8ofCZObsnOo


Non Jenny n’avait rien répliqué du tout à la dernière pique de son ennemi juré. Pour cela il aurait fallu qu’elle ait plus de contenance, sauf qu’elle en était tout bonnement incapable. Pas après les récents événements, pas après qu’il l’est brisé psychologiquement et physiquement parlant. Bon sang, ça faisait mal. Elle avait l’impression que chacune de ses respirations lui arrachée une douleur lancinante au niveau de sa plaie. Comme si quelqu’un s’amusait avec des lames de rasoir, mais bientôt cela fut un lointain souvenir quand Sylas lui retira le couteau. Au moins sa chair ne serait pas meurtrie davantage. Elle pouvait enfin respirer ou presque, chaque inspiration était courte et rapide, la scientifique hyper ventilé. Adoptant la respiration du petit chien, comme dans les cours de préparation à l’accouchement. Car oui s’il n’y avait que ça, elle aurait pu un minimum géré, mais il y avait aussi des contractions et ça c’était carrément moins fun.

**allez tiens bon
-Comme si j’en avais pas assez déjà
-Surtout pour peut être rien à l’arriver
-Oh !..  je te remercie tellement de me MOTIVER !
-Plus sérieusement concentre toi, t’es blanche comme un linge, je crois que.. j’arrive même à voir ta veine sous ta joue..**

Pour ça, c’était sûr elle n’était vraiment pas belle à voir ! Le teint blafard, transpirante de peur et de douleur, mouillée par la perte de ses eaux et par le sang chaud qu’elle sentait s’écouler sans répit. Elle voulut relever la tête, mais fut prise par un désagréable tournis. Ses forces s’amenuisée beaucoup trop rapidement à son goût. Non, non, NON ! Allez il fallait se concentrer sur l’essentiel : son bébé. Avec le peu de force qu’il lui restait, elle plaqua sa main sur la plaie béante pour tenter d’enrayer l’hémorragie, mais elle sentait plus son sang chaud s'écoulait sur ses mains qu'autre chose. Ses yeux étaient larmoyants, elle se sentait de surcroît perdue et apeurée par la suite des événements. Plus rien ne la préoccupée. Son unique pensée, se focaliser sur son fils, et le contrôle de la douleur. Les coups de feu lui parvinrent comme un lointain écho, un bourdonnement dans ses oreilles. Son champ de vision s’était inexorablement réduit, comme si son corps se mettait en veille et fonctionnait en automatique.

**Courage ma grande, ton preux chevalier est arrivé..
-Il a été…long…
-Oui mais il est là maintenant..**

Comme paralysée et fixant ce maudit plafond, elle sentait sa vie s’égrainer comme un sablier, sauf que les grains de sable se comparaient à du sang qui s’écoulant comme un ruisseau.

"Appelez moi une équipe médicale en urgence bordel !!"

Ce cri.. il avait été si proche de ses oreilles que cela la réveilla un peu plus que son état l’obligé. Mais pourquoi tant de haine dans ce ton. Jenny n’en pouvait plus d’entendre ce genre de parole empli d’animosité. Elle voulait de la paix et de l’amour, entendre des oiseaux qui gazouillaient et sentir le parfum printanier des fleurs. Bref elle voulait tout sauf être dos contre ce sol froid, humide et souillée.

"Je suis là chérie, ça va aller."

Ce doux surnom était tellement tendre à l'oreille, surtout lorsqu’il venait d’une voix qu’elle connaissait très bien. Doucement son regard fièvreux se baissa sur John.. Voilà il était là, pour son salut.. Il fallait qu’elle se concentre sur lui et rien d’autre. Et quelle concentration, lorsqu’il appuya avec sa chemise contre sa blessure, cela lui arracha un énorme gémissement. Il n’y avait pas à dire, il compressait beaucoup mieux qu’elle.

« J..jo..hn.. je… »

Elle ne termina pas sa phrase car une violente contraction lui barra le ventre, la figeant sur place, yeux écarquillés. Pourquoi avait-elle double peine en intensité de douleur ? C’était injuste et ça faisait mal, vraiment mal, si seulement tout pouvait s’arrêter.. mais ça serait beaucoup trop facile. Le souffle court, elle leva sa main ensanglantée pour la poser sur le poignet du militaire, cherchant sa chaleur. Elle lui adressa un léger sourire, bien qu’en y regardant de plus près cela ressemblait plus à un rictus qu’autre chose.

« Ooh.. désolée, c’est ta chemise préférée… je..je la nettoierais.. quand ça ira mieux…. Et on.. ira..en famille faire un…un pique nique.. sur le continent (geigne de douleur).. à… à 4… (gros blanc avant de perdre tout sourire sur le visage) je veux.. j’aimerais  voir…. l’aurore.. une dernière fois »

Elle déglutit difficilement. Faire de l’humour dans ce genre de situation avait toujours été une seconde nature pour la jeune femme qui préférait cacher son malaise, mais la fin de sa réplique prouvait qu’elle avait touché le fond. Même quand elle évoquait son souhait, cela sonné faux, comme un faux accord de piano. Jenny était littéralement en train de lâcher pied.

« Je ne le sens plus bouger… le bébé.. j’ai peur..» dit-elle en étouffant un sanglot, la respiration douloureuse. En effet si John plaçait ses mains sur son ventre, il ne ressentirait rien d’autre que le néant.  A demi-mot, elle ajouta complètement incohérente « ….. je…….fatiguée………….mal…..sens…. rien… …….froid… »

Tout n’était que souffrance.. et doucement l’engourdissement gagné du terrain, déjà qu’elle ne sentait plus ses jambes. Même sa respiration avait finit par se calmer, sa poitrine se surélevée beaucoup moins rapidement, seule ses lèvres tremblées inlassablement. Ses prunelles inondées de larmes finirent par briser le barrage et alors que ses yeux se fermaient par intermittence, ses larmes roulèrent jusqu’à ses tempes. Si stimuli il y avait de la part de John, cela n’était clairement pas suffisant, ses oreilles bourdonnaient, elle se sentait dans un état duveteux. Ce qui la maintenait un minimum éveillé c’était ses contractions. Son corps aimait la rappeler à la triste réalité quasi toutes les minutes. Le moment fatidique devait être imminent, mais elle n’avait clairement pas la force pour accoucher. C’est alors qu’elle se sentit surélever, sa tête lourde tourna sur elle-même comme une vulgaire poupée de chiffon, avant qu’une main ne la ramène tendrement contre quelque chose de chaud et d’accueillant. Dans un fin gémissement, elle se retrouva en position assise, elle n’avait plus de force et était comme une simple peluche. En tout cas, il n’y avait vraiment rien d’égal que la chaleur humaine dans les derniers moments d’une existence.

**Allo ! je ne te laisserais pas faire ! tant que je serais là, compte sur moi pour te ramener à la réalité, aussi dure soit-elle !! RESTE EVEILLER C’EST UN ORDRE !! BON SANG DE BONSOIR.**

Mais l’électrochoc le plus grand fut sans doute d’entendre ces quelques mots provenant d’une voix dont le timbre avait tellement baissé dans les octaves que s’en était déroutant.

"Je suis tellement désolé."

Dans un dernier effort, elle se concentra sur les battements de cœur de John, se calant sur sa respiration comme guide. Ses bras l’encerclant et la berçant doucement la ramener doucement dans le présent. Jenny finit par rouvrir ses yeux pour voir son débardeur blanc imbibait de sang. Biiiip. Non ça, il ne fallait pas s’y attarder. La Canadienne releva donc doucement son minois et s'accrocha au regard émeraude de son mari, comme si c’était une bouée de sauvetage. Toutefois ce qu’elle vit ne lui plaisait pas. Il était rongé par la culpabilité et la peine, cela était flagrant. Ce regard brillant emplie de larmes, elle ne l’avait vu que peu de fois. Seulement dans des occasions très rares et malheureuses de surcroît (comme sa dépression sur terre). Jenny eut une mine désolée et posa une main sur son torse.  Au loin on pouvait entendre un troupeau arriver et des voix qui s’élevaient, alors que les subalternes de John étaient toujours présents indiquant le chemin.

« Aussi beaux soient tes yeux ainsi, je ne veux pas.. que tu les aies pour moi » dit-elle faiblement fixant son regard au sien dans un très délicat sourire comme pour le réconforter, alors que la situation devrait être inversée. Jenny ne connaissait que Ô combien John dans ce genre de situation. Il devait se morfondre et penser que c'était de sa faute. Sauf qu'il n'avait pas à culpabiliser, car là c'est bien elle qui avait merdé. Elle avait fait la plus grosse erreur de toute sa vie et cela la hanterait pour toujours. La suite, elle ne sut pas vraiment ce qu’il se passait. Tout ce qu’elle savait c’est qu’elle avait du perdre connaissance car à son réveil, elle était sur une civière avec une aide respiratoire dans ses narines. Elle crut entendre quelque chose de familier. Un monitoring.

// Il y a encore un pouls, il faut l’emmener au bloc pour une césarienne. Les contractions sont quasi toutes les minutes. Quand à la mère, sa tension artérielle est de 6, son pouls très faible. Préparez moi le bloc et des poches de O négatif. Magnez-vous !//

Cette personne parlait vraiment trop vite mais seul un mot raisonné dans sa petite tête. Césarienne. Non elle ne voulait pas c’était trop tôt.. Non… Cette pensée brouilla à nouveau sa vision avant qu’elle ne trouve du regard John non loin, elle le fixa en levant sa main faiblement. Jenny ne voulait pas qu’il s’éloigne, elle avait besoin de lui maintenant, surtout pour la suite des événements, elle ne voulait pas être seule. Sa détresse était palpable, bien qu’un peu atténuée quand le militaire lui prit la main. En sortant des laboratoires, elle vit les mines graves des militaires face à la situation, puis elle sombra à nouveau dans une semi-conscience.


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John Sheppard
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MessageSujet: Re: Le Début de la Fin Le Début de la Fin - Page 2 EmptyVen 16 Fév - 16:37


Le désarroi était ce qui s'était emparé du militaire. Ne rien pouvoir faire était une chose qu'il ne supportait pas en temps normal. Alors, quand sa femme était en train de mourir dans ses bras avec leur enfant et qu'il ne pouvait rien faire, cela le rendait malade. Une nouvelle fois, il avait été incapable de faire quelque chose d'intelligent pour empêcher le pire. Et le pire était devant ses yeux désormais. Sa femme se vidait de son sang et ces maudits secours mettaient trois ans à arriver sur place. Tout ce qu'il pouvait faire pour le moment, c'était apporter un peu de chaleur à sa tendre épouse, à demi consciente, lui montrer qu'il était là pour elle malgré les circonstances. Alors qu'il continuait toujours ses doux bercements, John la sentit se mouvoir contre lui, relevant sa tête vers la sienne, le fixant droit dans les yeux.

« Aussi beaux soient tes yeux ainsi, je ne veux pas.. que tu les aies pour moi »

Que répondre à cela ? Demander à un homme de ne pas pleurer alors que sa femme est en train de mourir dans ses bras étaient une chose impossible à faire. C'était comme demander à une personne très gourmande de se retenir de manger face à un buffet rempli de desserts. C'est une chose impossible. Et bien dans le cas présent, c'était également pour le militaire. Le flot d'émotions était beaucoup trop fort pour lui. Pourtant ce n'était pas première fois qu'il voyait sa femme au bord de la mort mais cette fois ci, c'était différent. Elle portait leur enfant mais pour combien de temps encore. Elle ne devrait pas le mettre au monde avant au moins quatre mois. C'était encore trop tôt pour perdre les eaux. Toute cette histoire allait avoir raison de deux personnes ne même temps si ces satanés secours n'arrivaient pas à temps. Mais fort heureusement, des bruits de pas rapides se firent entendre au loin. Les secours arrivaient enfin. Il ne manquerait pas de leur remonter les bretelles pour être arrivé aussi lentement. Le temps lui avait sembler être une éternité, peut-être parce que le temps n'avait plus aucune importance et que ses pensées envers Jenny avait prit le dessus sur tout. Elles avaient tellement prit le dessus qu'il n'entendit même quand le médecin qui était derrière lui. En revenant à lui, le pilote sursauta légèrement. Il fallait qu'il laisse les médecin faire leur travail mais bizarrement, son corps refusait de la lâcher. Il ne voulait pas l'abandonner une seconde fois. Mais d'un autre côté, s'il voulait qu'elle vive, il fallait. Un des médecin força plus ou moins John a laissé partir Jenny alors que ses collègues commencèrent à s'occuper d'elle rapidement.

Toujours au sol, John recula pour s'adosser contre le pied d'un plan de travail. Il resta assis là, le regard vide. Il ne voyait pas vraiment ce qui se passait devant lui car son cerveau ne le voulait peut-être pas. Sa culpabilité le rongeait petit à petit. Au fond de lui, il se repassait les images en tête, en pensant à ce qu'il aurait pu faire pour empêcher tout cela. Tout se mélangeaient, se croisaient, s’entremêlaient mais ne donner rien de bon. De toute façon, y penser maintenant ne servait plus à rien. Quand les médecins installèrent Jenny sur la civière, John revint à lui, se relevant par la même occasion. Ses inquiétudes étaient encore là et les mots du médecin n'étaient pas là pour le rassurer. Une césarienne ? Non, non, non, le bébé ne pouvait pas arriver maintenant. Il était encore trop petit pour ça. Il était encore temps qu'il reste bien au chaud dans le ventre de sa mère. Cela lui rappelait trop de mauvais souvenirs qu'il préférait garder pour lui. Il avait déjà perdu un bébé comme ça, même si ce n'était pas Jenny, alors un second n'était pas une chose envisageable.

Mais pour le moment, il ne fallait pas avoir de pensées aussi sombres. Il fallait rester positif et se dire que tout allait s'arranger. Atlantis regorgeait de médecins compétents qui n'en étaient pas à leur première intervention donc aucune crainte à avoir... Alors que le convoi allait se mettre en route, John prit la main de sa femme pour la lui serrer fort afin de lui faire comprendre qu'il était là, qu'il ne partirait pas, pas du moins sans y être forcer. En arrivant à l'extérieur, le corps de Sylas avait disparut. Seul une large flaque de sang était encore visible au sol. Désormais, il devait très certainement reposé dans un sac plastique dans un frigo de la morgue. Une joie pour le militaire qui ne l'égayait en rien alors qu'il devrait.


"Je suis là mon ange. Je ne te quitte plus maintenant", murmura t-il à oreille de Jenny alors que le convoi avançait à toutes vitesses, prenant la direction de l'infirmerie. Le temps jouait contre eux désormais.

--> Infirmerie


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