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 Castiel♦ The loyalty is the most precious thing ♦
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RP ?: Open |  Sujet: Re: >> SALLE DES E2PZ Jeu 1 Sep - 23:40 | |
|  salle du fauteuil Castiel avait donc accompagné John jusqu’au téléporteur afin d’être sûr qu’il ne titube pas et ne s’effondre avant d’arriver à sa destination finale. Ses ondes de bien être n’étaient pas non plus une piqûre d’adrénaline et il savait que hors de sa portée, les effets allaient rapidement s’estomper et John devrait serrer les dents. L’Enokien l’aida à entrer à l’intérieur du téléporteur, c’est alors que la radio qu’il lui avait prêté se mit à grésiller. Vu la voix aiguë et criarde qui en sortait, il ne mit pas longtemps à reconnaître qui c’était et ce, même si ce n’est pas lui qui portait l’oreillette.
Il n’avait pas aimé l’idée que Kolya était passé dans ce labo et encore moins que ce dernier était en train de s’enfuir si vite à toute hâte, avec Mégane, vers la salle d’embarquement. Cet homme était dangereux et même s’il se gardait de blesser la fillette car elle était son intérêt.. Ce n’était pas le cas de Déa. Oui sur le coup, Castiel ne pensa pas vraiment à Radek. Seul son amie comptait. Enfin amie.. Leur relation avait toujours été étrange et ce qu’il s’était passé aujourd’hui ne dérogeait pas à la règle.« Je vais retourner voir comment ça se passe là-bas en salle d’E2PZ. Fais bien attention à toi. »
D’un regard entendu, les portes se refermèrent entre les deux hommes et Castiel détala à toute vitesse en marche arrière pour rejoindre la cage d’escalier et descendre quelques étages, direction Radek et Déa. Un petit dix minutes plus tard, il arriva dans la bonne section, après avoir enjambé, sauté, glissé par-dessus les gravats en tout genre. La partie n’était pas très stable à cause des explosions qu’il y avait eu au niveau supérieur. Au loin il entendit des éclats de voix. Fronçant les sourcils, il vit au bout du couloir à une soixantaine de mètre plusieurs personnes sortir de la cachette qu’était l’E2PZ room. Une civière, un homme allongé dessus et une tête brune qu’il reconnaîtrait entre mille. D’au loin, elle avait l’air d’aller bien et fermé la marche.« Déa ! » s’époumona-t-il. Il réitéra : « Déa, attends-moi ! »Puis, il se mit à courir en sa direction pour la rejoindre, mais à peine eut-il fait quelques mètres…  ♪ ♪ I am a doubter who believes.
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| | | | | | Sujet: Re: >> SALLE DES E2PZ Sam 3 Sep - 18:32 | |
|  Le ciel nous
tombe sur la tête
« (c) Gif by tumblr » Mais les retrouvailles entre Castiel et Déa furent de courte durée. À peine la jeune femme s’était-elle retournée vers la voix de l’Enokien, qui l’appelait à s’en déchirer les poumons, qu’une chose épouvantable se produisit devant ses yeux. Sous ses cris d’effroi, tétanisée par la peur et le choc, la scientifique ainsi que les médecins venaient d’assister à un effondrement sans précédent du plafond… là où se trouvait Castiel.
Le pauvre jeune homme était tellement surpris par le cri de Déa, qu’il n’eut pas le temps d’utiliser ses pouvoirs alors que, en relevant les yeux, des débris du plafond commencèrent à lui tomber dessus. Même en se protégeant comme il le pouvait, il ne fut pas épargné par les énormes blocs de bétons tombant autour de lui, alors que de minuscules graviers provenant de ceux-ci lui brouillaient la vue. Un autre bloc de béton tomba directement sur sa tête qui se mit à saigner sous le choc d’une blessure qui s’était ouverte sur plusieurs cm de son crâne. Castiel vacilla un moment avant s’effondrer à terre, sur le dos, alors qu’un autre objet non identifié lui ouvrit l’arcade. Plus qu’amoché, il se retenait de hurler tant la douleur était lancinante.
Pour terminer son calvaire, un morceau de tuyau tomba et termina sa course dans l’abdomen de l’Enokien, perforant au passage son foie. La douleur fut telle qu’il tomba dans l’inconscience quelques instants.
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RP ?: Open | | Sujet: Re: >> SALLE DES E2PZ Mar 6 Sep - 20:43 | |
| … A peine eut-il fait quelques mètres, que tout s’effondra avec pertes et fracas. Un premier bloc tomba devant lui et le fit reculer, puis des tuyaux, de multiples gravats, des câbles électriques et surtout énormément de poussière. Une vague de poussière déferla des deux côtés latéraux du couloir tel une tempête de désert. Autant dire que les pauvres personnes qui passaient par là, aurait une tête d’enfarinée dans le meilleur des cas. Si seulement Castiel aurait pu avoir la même chose…., mais ce n’était pas le cas.
La dernière vision qu’il ait eut était celle de la silhouette de Déa au loin, puis sa vision fut brouillée par les débris, il fut sonné par un coup derrière la tête qui l’assomma sur le coup. Il tomba à terre et d’autres blocs vinrent l’ensevelir.
Quand tout s’arrêta enfin, le calme revint. Le pauvre jeune homme reprit connaissance dans un faible sursaut. Ô douce torpeur.. il aurait bien aimé que son état cotonneux persiste, car une fulgurante douleur lui traversa l’abdomen et lui coupa le souffle, rendu déjà difficile par la poussière environnante. Il toussa plusieurs fois et à chaque fois, c’était comme si quelqu’un le brûlait au tisonnier au niveau des bronches. Mais qu’est-ce que c’était que ça !! N’ayant pas encore recouvré ses esprits, il passa une main sur son ventre et sentit un liquide poisseux.. Et s’il n’y avait que cela.. le bout de ses doigts tâta quelque chose de dur (non c’est pas ça) et de froid. En penchant le regard il constata qu’il s’agissait d’une barre de métal le traversant. Oh, oh ! Ça, c’était... la merde. Il voulut bouger quelques blocs, mais cela eut le bénéfice de le faire gémir de douleur. Qui plus est cela fait retomber de la poussière et d’autre débris plus petits sur lui.
« A l’aide.. » lança-t-il d’un ton plus faible qu’il ne l’aurait pensé, avant de toussoter. Il voulut se redresser mais il ne sentait plus sa jambe droite, cette dernière était comprimée par un bloc. Castiel inspira profondément pour tenter de reprendre ses esprit, en amenant une main tremblante et ensanglantée vers sa jambe. Il se concentra pour utiliser ses dons, mais à part une faible vibration, rien ne se souleva. Il était fatigué, épuisé par toute la consommation de ses dons au cours de la journée et par les blessures sous-jacente. Pour l’une des premières fois de sa vie, l’Enokien balisa quelque peu. Un crachat de sang ne l'aida pas a se calmer. Il avait déjà eu peur, mais cela avait toujours été pour la vie des autres et non pour la sienne. Mais à cet instant précis, il se sentait vulnérable et c’était une sensation étrange et nouvelle.
« A l’aide !.. je..je suis là.. »
Puis il arrêta d’hurler, posant sa tête qui lui tournait contre le bout de roche derrière lui. Il fallait qu’il reste conscient, c’était une priorité. Au bout d’un moment, il crut entendre comme quelqu’un qui grattait au dessus de lui. De la poussière tomba sur lui et il toussa aussi légèrement qu’il le pouvait, pour lui éviter de souffrir à nouveau. Un bout de gravas finit par être libéré au dessus de lui et il crut rêver en entendant la voix de Déa.. Enfin il pensait que c’était elle. Pour le coup, sa tête lui tournait tellement.. il avait l’impression de perdre pied avec la réalité. Le faisceau lumineux vint l’éblouir. Ca faisait combien de temps qu’il était là-dessous ? Il leva son bras pour tenter de se couvrir de la lumière avec sa paume de main. Cas’ abandonna son geste assez rapidement en sentant son ventre se déchirer. Pour finir il se cala à nouveau sur son rocher et fixa un point droit devant lui. Ça devait être les secours.. Il s’autorisa alors à fermer les yeux.. puis à les entrouvrir. Il papillonna ainsi, alors que du mouvement avait lieu au dessus. Finalement, il finit par sombrer totalement.
Ses songes furent agrémenter d’images successives de la journée, mais la plupart de ses pensées furent étrangement poussées à se remémorer un certain visage, un certain sourire, de douces lèvres ainsi qu’une chevelure soyeuse qui sentait bon... ♪ ♪ I am a doubter who believes.
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| | | | | | Sujet: Re: >> SALLE DES E2PZ Lun 26 Sep - 10:49 | |
| Déa n’avait jamais eu le « plaisir » de rencontrer le chef des Genii. Et même si elle en avait entendu parler depuis son arrivé sur la cité, elle n’était pas préparé à autant de malfaisance. Ce n’est pas tout les jours qu’on rencontre un authentique psychopathe. Elle aurait presque préféré une brute épaisse, ce qu’elle avait trouvé le plus terrifiant chez lui était sa courtoisie sadique, le genre à vous expliquer le plus courtoisement du monde comment il allait vous découper en morceau.
Elle s’était sentie pâlir lorsqu’il l’avait complimenté sur sa tenue sous les regards égrillards et lubriques de ses hommes. Elle avait eu l’impression de se trouver totalement nue et avait un instant craint qu’il n’ajoute une nouvelle couche d’horreur à cette journée en enfer. Savoir Mégane entre ses griffes lui déchirait le coeur, mais elle avait aussi très vite comprit qu’elle ne pouvait pas faire grand-chose contre lui. La moindre tentative de résistance aurait certainement fini par un bain de sang pour elle et Radek. Prévenir Castiel de la situation était tout ce qu’elle pouvait faire.
Il lui avait fallu plusieurs minutes après leurs départ pour que la terreur que cette rencontre lui avait inspirée reflue suffisamment pour qu’elle puisse à nouveau respirer plus librement. Elle réalisa qu’il était probablement mieux pour eux que le scientifique fut quasiment inconscient au moment où les Genii avait fait main basses sur les cristaux. Radek n’était pas du genre à se jeter tête première fasse au danger, mais il couvait la technologie des Anciens comme une mère poule. Il aurait bien été capable de tenter quelque chose, même à moitié mort, en voyant ses précieux cristaux entre les sales pattes de leurs ennemies.
Elle tremblait encore, de peur, de rage et d’épuisement lorsqu’un bruit de pas précipité et des appels firent faire un looping douloureux à son coeur. Elle sentit des larmes de soulagement rouler sur ses joues lorsqu’elle comprit qu’il ne s’agissait pas d’une nouvelle incursion des envahisseurs, mais bel et bien des secours.
Rapidement, l’équipe médicale s’activa autour de Radek, après que l’un d’eux l’eut gentiment prit par les épaules pour l’obliger à s’éloigner du scientifiques et à s’asseoir sur un bloc de béton pour s’assurer de son état physique. A part l’état de choc dans lequel elle se trouvait et quelques égratignures et contusions, elle ne souffrait d’aucune blessure nécessitant des soins immédiats. L’infirmier lui proposa quand même un calmant, qu’elle refusa. L’état de choc avait cet avantage de l’avoir totalement détaché de la réalité. Elle avait l’impression d’être spectatrice des évènements, regardant le film catastrophe qui se déroulait devant ses yeux sans émotions. Même la petite voix s’étaient tue depuis quelques temps, à moins qu’elle ne fut plus capable de l’entendre.
Lorsque Radek fut évacué sur une civière, après avoir été stabilisé tant bien que mal dans une effervescence qui contredisait les mots rassurants du chef d’équipe, elle suivit d’un pas mécanique, presque incapable de penser qu’enfin le cauchemars se termine. Elle en était au point où elle ne vivait plus que la seconde présente, incapable de se projeter dans un futur aussi proche fut-il que la seconde suivante.
Ils venaient de gagner le couloir lorsqu’une voix appelant son nom réussit à percer la bulle cotonneuse qui enveloppait son esprit et la ramena à la vie. Elle marqua le pas, et se tourna vers le couloir d’où venait ce son réconfortant, juste à temps pour voir les premiers gravats tomber, une fraction de seconde avant que l’intégralité du plafond ne s’effondre, ensevelissant son ami. Jamais elle n’aurait pensé avoir encore assez d’énergie pour hurler, et encore moins que ses cordes vocales puissent produire un son d’une telle puissance.
Sans savoir comment elle avait parcouru les quelques mètres qui la séparait de l’amas de gravats qui ne pouvait être que le tombeau de l’Enokien, elle se retrouva à en creuser frénétiquement le flanc, tentant de dégager des blocs qu’elle n’aurait même pas envisagé pouvoir faire frémir en temps normal, au mépris de la plus élémentaire des sécurité, risquant de provoquer un affaissement qui pourrait être fatal au jeune homme, si tant es qu’il soit encore vivant.
Il fallut l’intervention de deux infirmiers pour ceinturer et maintenir le fauve en furie qu’elle était devenue, le temps qu’un troisième lui injecte le calmant qu’elle avait refusé quelques minutes avant. Le monde tourna autour d’elle, les lumières rouge de l’éclairage d’urgence colorèrent de sang le visage soucieux de l’urgentiste qui l’accompagna au sol lorsqu’elle perdit connaissance. |
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