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Through the Memories of a Year

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Castiel
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MessageSujet: Through the Memories of a Year Through the Memories of a Year  EmptyMar 14 Sep - 18:44

Cela faisait maintenant une petite année que Castiel avait fait la connaissance du Dr Sweet. Depuis la scientifique tête en l’air et indéniablement maladroite s’était fondue avec le décor d’Atlantis. Elle n’était plus la petite newbie qui se perdait dans les couloirs. Elle était même de ceux qui aider les nouveaux arrivants en leur montrant le bon chemin. Elle s’était faite des amis, des relations solides, sincère et réciproque qui se tissent beaucoup plus rapidement que sur Terre. Pour cause : mettre en jeu sa vie dès que l’on met un pied en dehors de la cité, se co-protéger, forgé des relations solides. Ce genre de lien n’était pas rien et elle faisait maintenant partie de la grande famille d’Atlantis.

De son côté Castiel aussi avait également énormément évolué, notamment sur le plan relationnel avec autrui, plus encore avec le sexe opposé. Bien sûr Castiel resterait toujours… Castiel, avec son 1er degré sur certains sujets, son malaise un brin mignon quand il se retrouvait dans une situation embarrassante et son tact peu délicat, mais toujours franc qui pouvait en choquer plus d’une. Malgré ses petits défauts, il n’en restait pas moins un ami qui avait de l’écoute naturelle et sur qui beaucoup de personne se reposait. Déa faisait partie de ce genre de personne avec la particularité que Castiel était « super à l’écoute », car il la considérait comme une amie proche, à l’instar de Noah ou Kylee ou bien Jenny & John. Joie pour elle ou pas. Car lorsque l’on rentre dans ce cercle restreint au regard de l’Enokien, ce dernier pouvait se permettre beaucoup de chose pour défendre un ami.


Ce dernier pouvait être un brin étouffant et maternant. Il était d’une loyauté indéfectible et pouvait défendre au péril de sa vie, et ce, de façon honorable ; mais il avait ce défaut de se révéler être un vrai chien de garde.. un peu trop même. C’est ainsi qu’il montrait son affection avec autrui, la seule manière qu’il avait toujours apprit au cours de sa vie. Il fallait l’accepter dans sa globalité. Cela lui avait valu notamment être un brin agressif envers Radek. Pourtant le Dr Zelenka ne lui avait rien fait de particulier, mais l’Enokien étant sensible aux changements d’émotions et à l’électricité statique, il n’avait pu s’empêcher durant quelques mois de lui porter une guerre froide. Ce dernier n’était pas en reste et lui rendait bien, un parfait miroir opposé. Dire qu’il avait toujours été en retrait en situation de conflit, voilà que Radek aimait à se comporter comme quelqu’un cherchant la « moutarde ». Surtout lorsqu’il s’agissait de Déa. Ils étaient comme deux ours à se lancer des piques plus ou moins cinglants. Le meilleur passage ayant été sur le continent. Comme si leur rapprochement puéril chagriné notre Pégasien. Pourquoi était-il ainsi ? Pourquoi cela l’agaçait-il ? Il n’avait pourtant aucun droit à la propriété sur une personne, il le savait très bien. Alors pourquoi ces sentiments ambivalents ? Le Continent avait laissé une marque indélébile au fond de lui.



Avec un peu de recul et s’il n’était pas... « handicapé » des relations sociales, il aurait sans doute compris qu’il s’était épris d’une certaine mesure de la scientifique. Après tout ce n’était pas pour rien que le fantôme d’Ella Rose lui trottait parfois bien trop souvent en tête et que son visage se superposait sur celui de Déa. 2 prénoms en 2 syllabes, se terminant tout 2 par un « A ». Une coïncidence marrante certes, mais la coïncidence qui l’avait tant troublé, était de ressentir un sentiment ambivalent qu’il tentait de taire même lorsque son coeur pouvait parfois manquait des bonds lorsqu’il était en sa présence. Ce processus chimique et « transi » que l’on ressent lorsque quelqu’un ne nous laisse pas indifférent, il l’annihilait. Par peur que le drame qui était arrivé à l’infirmière n’arrive à Déa, c’était peut-être stupide et hautement superstitieux. Mais la vie de l’Enokien n’avait été qu’une série de drame collés bout à bout et pour la préserver, il préférait ne pas laisser libre court à ce qu’il pouvait ressentir. D’autant plus qu’il n’avait jamais expérimenté ce genre de sentiment qui le tourmentait plus que ne le rassuré. Un pauvre analphalove.. analphabète de l’amour, ça existe ? On pourrait inventer ce mot pour lui.

Fort heureusement sa volonté et son auto persuasion était assez fort chez lui. Étant très cérébral, il savait revêtir son masque anti-sentiments, son mur mental, allant jusqu’à réussir à se leurrer soi-même. Avec le temps passant, il avait réussit à trouver une stabilité émotionnelle et il en était heureux. Il pouvait savourer sa nouvelle amitié sous tout ses prismes de couleur. Avec ses petites disputes, ses points de vue opposés et ses moments de grands partage, de joie et de rire.




Cours de Langue
Castiel & Déa

© Never-Utopia


Déa lui avait proposé de lui apprendre le français. Castiel avait de suite acceptée, cela lui permettait d’en apprendre plus sur la jeune femme et de connaître une nouvelle culture autre que les États-Unis et le Canada. Lui qui était de nature curieuse et à stimuler ses capacités cérébrales, il avait pris tout ceci au sérieux. Ses aptitudes d’apprentissage avaient toujours été très développés. En réalité, il était même surdoué dans beaucoup de domaine et avait une analyse affûtée C’est pourquoi Jenny aimait l’avoir en « conseiller de l’ombre » sur certain projet. Mais comme toute personne à haut QI, le relationnel n’était pas trop sa tasse de thé. Sauf que lorsqu’on apprend une langue étrangère pour que cela soit d’autant plus parlant, on doit se mettre en situation. Clairement Cas’ n’était pas fait pour le théâtre loin de là. Parfois Déa lui demandait de l’aborder pour demander son chemin ou encore une commande dans un restaurant. Déa était en soit très bonne pédagogue et savait susciter l’intérêt, malgré son élève parfois un peu rechignant et indiscipliné. Qui l’aurait cru ? Notre Enokien n’aimait pas les choses incohérentes et la langue française était fait de plein d’exception.

« Votre langue est vraiment compliqué par rapport à l’anglais. Pourquoi vous vous triturez autant la tête avec des synonymes ? »

Castiel se renfonça sur la chaise haute qui donnait sur le plan de travail de Déa, à son laboratoire. Il était tard, le soir était déjà tombé. Elle lui expliqua que la langue française était une langue riche et incita sur le fait qu’il devait s’entraîner et parler avec elle le plus souvent. L’Enokien se redressa et dériva son regard vers la droite signe de réflexion, puis il ancra son regard dans celui de la scientifique et se mit à parler français. Toujours dans ce jeu de rôle :

« Madame, excusez-moi de vous déranger. Je souhaiterais prendre du mangouste, avec du blanc vin. » dit-il en se trompant comme tout bon «anglophone » en inversant les mots et en utilisant les articles contractés de la mauvaise manière. Ce n’était pas trop mal pour sa 4ème séances. L’autre exercice portait sur le fait d’écouter de l’audio et de le retranscrire à l’écrit pour ensuite le lire à sa professeure.

« Ce spectacle était fabuleux, mes fellations pour ce travail » au lieu de félicitation. Cela avait été trop vite pour son oreille. Quand il tiqua qu’apparemment il s’était trompé, il porta son crayon gris à sa bouche et se mit à le mordiller en relisant sa phrase.

« Fellation, on ne dit pas ça comme ça. Ca veut dire quoi déjà ? »



[HJ : ainsi tu peux poursuivre le souvenirs en reprenant sur ce que j’ai fais ^^ et enchaîner comme une réponse de poste en fait ^^]



Through the Memories of a Year  78cf1141e20d28d2a15b5319424993ea
♪ ♪ I am a doubter who believes. 
And I try to hide the failures that
I don't want you to see. 
The things I don't wanna talk about. ♬ ♫



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Déa Sweet
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MessageSujet: Re: Through the Memories of a Year Through the Memories of a Year  EmptyVen 24 Sep - 18:46

Un an.

Un an que Déa avait posé le pied sur Atlantis partagée entre l’excitation de la découverte et l’anxiété d’une nouvelle vie dans un univers inconnu. Quand elle y repensait, elle avait l’impression que c’était des siècles plus tôt. Les premiers temps avait été compliqués, elle avait souffert du mal du pays bien plus que ce qu’elle aurait pu imaginer même dans ses prévisions les plus sombres. Et elle avait appris à ses dépends que la vie ici pouvait être dangereuse, sans même avoir besoin de passer la porte des étoiles.

Le tourbillon de ces émotions l’avait déstabilisée au point de la rendre même agressive, elle se rappelait encore avec quelle verve elle avait volé dans les plumes de Castiel quand elle l’avait trouvé dans son laboratoire. D’un autre coté, c’était bien grâce à cette réaction disproportionnée qu’elle avait fait la connaissance du jeune homme, et qu’elle avait appris à l’apprécier malgré son comportement parfois un peu déstabilisant, même si parfois elle s’interrogeait sur ce qu’elle ressentait pour lui. Si quelqu’un lui avait posé la question, elle aurait répondu qu’il était un ami proche. Mais si elle voulait être honnête avec elle-même, elle devait reconnaître que parfois en sa présence elle ressentait une étrange sensation de fourmillement et de chaleur dans la poitrine qui n’était pas vraiment courante dans le cadre des relations amicales. Et la petite voix au fond de son esprit s’en donnait à cœur joie.

Les premiers temps ce n’était pas vraiment un soucis, elle s’en était même parfois amusée, voyant qu’elle pouvait le troubler quand elle s’amusait à le provoquer un peu, voir à tenter de flirter. C’était rigolo de le voir se troubler, même si parfois, c’était elle qui s’était retrouvée dans le rôle de l’arroseur arrosé quand il avait des réactions imprévues. Mais entre temps, sa relation avec le Dr Zelenka avait évoluée et elle devait avouer qu’au fur et à mesure qu’elle s’était rapproché de lui, certaines tensions étaient apparues entre Castiel et lui.

De la part de Castiel, ça ne la surprenait pas, c’était sa façon de montrer qu’il tenait à elle, il était très protecteur, mais elle avait été plus surprise par la réaction de Radek. Au fil des mois, en même temps que leurs relations passaient de celles pouvant exister entre deux collègues à quelque chose de plus diffus, plus intime, elle avait vu le comportement de l’astrophysicien changer vis-à-vis de l’alien, comme s’il prenait ombrage de l’amitié entre les deux jeunes gens.

Ça l’avait surprise, Radek ne semblait pas être d’une nature suspicieuse et encore moins jalouse. Elle avait mit ça sur le compte de leur différence d’âge. Elle avait bien compris que pour lui ça avait été un frein, une des raisons pour lesquelles, même quand il était devenu évident pour elle qu’ils avaient des atomes crochus, qu’elle s’était rendue compte que quand elle croisait son regard d’émeraude au détour d’un labo, son cœur battait un peu plus fort, et que de son coté, il perdait de son assurance quand elle le frôlait, il avait lutté contre cette inclinaison, allant même jusqu’à l’éviter.

Mais ni l’un ni l’autre n’avait pu lutter contre ce qui les poussait l’un vers l’autre, et finalement, après plusieurs semaines de valse hésitation, ils avaient sauté le pas. Il y avait à présent quelques mois qu’ils étaient ensembles. Au début, par peur du « qu’en dira-t-on », justement à cause de la différence d’âge, Radek avait souhaité que leur relation reste discrète. Déa avait haussé les épaules. Elle se moquait pas mal de ce que les autres pouvaient penser, à peine quelques jours après son arrivé elle avait fait les choux gras de la Gazette d’Atlantis avec des relations supposées avec l’un ou l’autre de ses collègues, mais il n’était pas dans son tempérament de se donner en spectacle, alors elle avait respecté son choix. Le temps passant les choses s’étaient faites en douceur, leur relation était devenue de notoriété publique, et même si quelques bruissements de rumeurs avaient parcourus les couloirs sur leur couple et leur différence d’age, elles s’étaient rapidement taries. Leur histoire n’était pas de celles dont les péripéties pouvaient passionner les foules.

Elle se sentait bien avec lui, la seule chose qui la dérangeait parfois était la mésentente entre Radek et Castiel. Elle savait, même s’il ne lui en avait jamais fait reproche, que son compagnon voyait d’un mauvais œil les moments qu’elle passait avec l’Enokien, elle n’avait qu’à voir son air contrarié et boudeur quand elle lui parlait de son ami pour le comprendre. Bien sûr ce n’était qu’une impression diffuse, les deux hommes avaient suffisamment de tenue pour ne pas se voler dans les plumes comme deux petits coqs en sa présence, mais ni l’un ni l’autre ne se privait pour envoyer une petite pique verbale à l’autre. Le moins qu’on puisse dire, c’est que Radek n’avait pas sauté de joie quand il avait appris que Castiel donnait des cours de méditation à la jeune femme, ni quand il avait apprit qu’en retour, elle lui donnait des cours de français.

Elle l’entendait ruminer dans sa barbe en tchèque quand ils étaient ensembles et qu’elle le quittait pour ses cours. Depuis leur toute première rencontre, elle aimait l’entendre jurer dans sa langue natale. Ça l’amusait toujours, surtout qu’entre temps, elle avait appris quelques notion de cette langue slave.

Elle se rappelait particulièrement un cours qu’elle avait donné à Castiel.


Cours de Langue Castiel & Déa © Never-Utopia

Ce soir là, n’avait pas fait exception. Radek et elle travaillaient souvent tard, ils appréciaient autant l’un que l’autre le calme du soir dans les labos. Passionnée par une nouvelle découverte qu’elle venait de faire, elle n’avait pas vu l’heure, et Castiel n’allait pas tarder à se présenter pour son cours de langue. Avant qu’il n’arrive, elle rangea rapidement la paillasse où ils s’installaient pour travailler avant d’aller rejoindre Radek dans son laboratoire. Elle s’approcha dans son dos et glissa ses bras autour de son torse pour regarder par dessus son épaule ce qu’il faisait.

Il avait tourné la tête vers elle avec un sourire et une lueur tendre dans les yeux. Après un baiser aussi tendre que léger, elle lui avait dit qu’elle ne pouvait pas rester longtemps, qu’elle attendait Castiel pour son cours. Le visage de Radek s’était refermé et il avait ramené son regard sur l’appareil devant lui en marmonnant. Elle avait rit légèrement pour faire diversion à léger pincement qu’elle avait ressentit dans son cœur devant sa réaction et avait resserré un instant ses bras autour du torse de son homme en posant ses lèvres sur la peau douce et chaude de son cou.


« Arrête de bouder. » l’avait-elle taquiné avec un nouveau baiser avant de le relâcher quand il avait bougé pour se tourner face à elle pour l’enlacer à son tour posant son front et son nez contre ceux de la jeune femme en soupirant légèrement.

« Je suis désolé. Je sais que c’est malvenue, mais, je n’arrive pas m’empêcher d’être un peu jaloux du temps que tu passes avec lui. » s’était-il excusé avant de lui offrir un baiser en guise de dédommagement.

« Je sais. » souffla-t-elle doucement en laissant ses mains rejoindre les siennes. Ils restèrent encore un instant face à face, mains enlacés pendant de part et d’autre de leurs hanches front contre front, savourant le silence et la quiétude des lieux et la simplicité de leurs sentiments dont la surface était légèrement troublée par la méfiance de Radek envers Castiel.

« Tu me rejoins tout à l’heure ? » demanda-t-elle dans un murmure.

Depuis quelques semaines, ils avaient pris l’habitude de dormir ensemble, soit chez l’un, soit chez l’autre au grès des circonstances. Parfois Déa riait en disant que ce serait plus pratiques s’ils avaient une porte de communication entre leurs quartiers, mais on ne pouvait pas dire non plus qu’ils avaient beaucoup de distance à parcourir pour se rejoindre étant voisins depuis le premier jour.


« Oui. » répondit-il avant d’ajouter avec un soupçon de reproche « A moins que tu ne préfères me rejoindre quand tu auras fini avec lui. »

Elle tiqua un peu sur son ton et la formulation de sa phrase, avant de secouer légèrement la tête avec un petit sourire en coin et de dégager sa main pour venir la poser sur la joue de Radek.

« Idiot. » dit-elle en ponctuant sa sentence d’un baiser. « mám tě rád » conclut-elle dans la langue natale avant de l’abandonner à ses recherches pour rejoindre son laboratoire sans voir l’expression un peu niaise et le sourire de son compagnon.

Radek avait encore parfois l’impression de prendre ses rêves pour la réalité, s’étonnant encore que cette jeune femme ait posé sur lui un regard autre que professionnellement admiratif. Souvent la nuit, il restait de longues minutes à la regarder dormir entre ses bras, osant à peine respirer de peur de dissiper la douceur d’un rêve, craignant le matin en ouvrant les yeux de ne pas sentir la chaleur de la jeune femme à coté de lui et de réaliser que les derniers mois n’avaient été qu’une illusion. Il chassa ses pensées d’un mouvement de tête et se concentra à nouveau sur son travail pour oublier les crocs de la jalousie qui mâchouillaient son cœur.

Quelques minutes plus tard, elle était installée avec son élève pour son quatrième cours. Le moins qu’on pouvait dire c’est que, malgré quelques petite difficultés avec l’ordre des mots, l’Enokien se débrouillait déjà pas mal pour novice. Il semblait avoir des prédispositions pour les langues. Elle du faire les gros yeux à sa petite voix qui commençait à se marrer, prête à faire une réflexion équivoque à cette pensée. Elle sourit quand il lui fit remarquer que le français était une langue compliquée avec tout ses synonymes.


« C’est ce qui fait sa richesse, et chaque synonyme apporte une nuance par rapport aux autres, le vocabulaire viendra avec la pratique. » répondit-elle avec un sourire « mais tu te débrouilles vraiment pas mal, il te faut entraîner ton oreille à reconnaître les sons et les mots, essayer de parler dés que tu en as l’occasion. » l’encouragea-t-elle, une idée commençant à germer dans son esprit pour l’aider à entraîner son ouïe à sa langue natale.

Mais pour l’instant, elle préférait suivre les exercices de mise en situation qu’elle avait prévu, lui demandant de jouer un client dans un restaurant s’adressant à la serveuse.

Il se rencoina un instant dans sa chaise, semblant réfléchir profondément avant de planter son regard d’acier dans les yeux de la jeune femme pour réaliser l’exercice demandé. Déa se mordit les joues pour ne pas éclater de rire. C’était vraiment pas mal, même s’il faudrait qu’ils reparlent de l’ordre des mots, mais pour l’instant, c’était l’erreur de vocabulaire qui avait manqué de lui provoquer un fou rire, et surtout la scène qu’elle avait imaginé. Un Castiel attablé dans un restaurant chic en train de savourer de la mangouste grillé avec un verre de vin blanc.


« Je pense que tu voulais dire « de la langouste » » le reprit-elle gentiment « Sur terre, à part dans certains territoires bien particuliers, je doute que tu trouves de la mangouste dans les restaurant. » le taquina-t-elle « la mangouste est un petit mammifère qui vit dans les milieux arides. » précisa-t-elle avant de lui de lui faire un petit rappel sur les règles de structures des phrases, même si, finalement, sa phrase pouvait très bien passer comme ça.

Ensuite elle lui demanda d’écouter un texte audio et de lui demander de le retranscrire. Elle avait choisi un extrait qui lui paraissait assez simple, sans trop de bruit parasites, d’une personne félicitant un artiste pour son spectacle.

Cette fois, passé le premier moment de stupeur qui avait même claqué le bec à la petite voix qui se contenta d’un timide
*quessydit ?!*, elle ne put retenir un fou rire qui lui provoqua des crampes dans les cotes, manqua de la faire s’étouffer et la fit pleurer.

De la part d’un autre que lui elle aurait pu se sentir mal à l’aise, y deviner une intention malveillante et y voir une erreur volontaire, mais elle le connaissait depuis suffisamment longtemps pour savoir que Castiel n’avait pas ce genre de malice. Elle était même presque sûre que si un jour une fille devait lui donner envie de dire adieu à sa chasteté il serait capable de lui annoncer la couleur directement, sans circonvolutions.

Pendant plusieurs minutes, elle fut incapable de ce calmer, dés qu’elle posait les yeux sur son « élève », le rire l’envahissait à nouveau. Surtout que sa réaction fit bien comprendre à l’Enokien qu’il avait dit une bêtise, l’amenant à l’interroger sur le mot qu’il aurait du utiliser, et surtout sur la signification de celui qu’il avait utilisé.

Au moment où, ayant finalement réussit à se calmer un peu, elle releva la tête en s’éclaircissant la gorge pour se donner quelques secondes supplémentaires pour réfléchir à comment elle pouvait expliquer ça, elle reçu le coup de grâce.

Castiel, en élève appliqué, la regardait attentivement en suçotant son crayon.
*Demerde-toi* hoqueta la petite voix avant de se rouler en PLS au fond de son esprit laissant Déa seule face à cette situation totalement surréaliste.

Soudain elle compris ce que pouvait ressentir les parents face à la curiosité d’un enfant dans l’oreille duquel serait tombé un mot de ce genre. Finalement, c’était un peu la même situation. Elle savait que Castiel n’avait d’autre expérience du sujet que le visionnages de films pour adulte. Même si elle se serait passé de ce genre de détail sur la vie intime de son ami, il le lui avait dit au détour d’une conversation, comme il lui aurait dit qu’il avait vu un super film de noël.

Elle secoua un peu la tête.


« Heu... » commença-t-elle « comment dire… heu… » elle leva un peu les yeux signe de réflexion intense, face au regard curieux de Castiel. « Alors, déjà, si tu pouvais arrêter de sucer ton crayon quelques minutes, ça m’aiderai je crois. » demanda-t-elle. En élève obéissant il obtempéra et la jeune femme soupira profondément, cherchant toujours la bonne façon de lui expliquer, c'est à ce moment là que ses yeux se posèrent sur la porte du labo qu'elle avait laissé ouverte. Elle fut prise d'une crise de sueur froide. Vu les relations entre Castiel et Radek, il ne manquerait plus que son astrophysicien de copain passe dans le couloir au moment où Castiel parlait de fellation. Elle s'imaginait déjà lui dire "non mais Radek, je t'assures que ce n'est pas ce que tu crois"... Même en sachant la vérité sur la situation, elle ne se croirait pas elle même.

« Je crois que tu voulais dire « Félicitations. » » répondit-elle finalement simplement. Elle se doutait bien qu’il reviendrait à la charge pour avoir l’explication à sa réaction, mais ça lui laisserait quelques minutes de réflexion.
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MessageSujet: Re: Through the Memories of a Year Through the Memories of a Year  EmptyMar 2 Nov - 13:27

Castiel cessa de mordiller son crayon lorsque Déa lui demanda d’un air on ne peut plus sérieux. Qu’avait-il fait de mal pour la perturber ? Il n’avait pas eu le réflexe d’utiliser ses dons et encore heureux vu les pensées salaces.. D’un autre côté cela aurait pu être drôle.

Castiel ne savait pas que la scientifique était actuellement avec Radek.. ce n’est en tout cas, pas les signaux qu’elle lui renvoyé vu comment elle aimait parfois jouer de sa personne pour le troubler. L’Enokien n’était pas dupe. Bien que cela le fasse rougir et le mette mal à l’aise, il devait s’avouer qu’il appréciait ce petit jeu de… de quoi au juste ? De chat et la souris ? De flirt ? Pour Cas’, le « flirt » était un bien grand mot. Déa était quelqu’un de sage, tout comme le jeune homme, c’était loin des cours de drague que John pouvait lui enseigner. En être innocent, il ne pensait vraiment pas à mal lorsque Déa agissait ainsi, mettant ça sur le coup que la jeune femme était malicieuse et joueuse. Sur certain côté, elle pouvait lui faire penser à Jenny qui n’était pas en reste pour le taquiner. Bref… le « naïf », « puceau » sans expérience par excellence.

Quelqu’un d’un minimum « adulte » dans le domaine, vous direz que lorsqu’on «taquine» quelqu’un de la sorte, cela lance des signaux.. Personnellement je suis même plutôt à foutre des tartes pour lancer des signaux à « l’élu ». Mais arrêtons « Inception », ce n’est pas la joueuse qui écrit. Bref,… Castiel était un petit agneau sans défense face aux griffes acérées de la gent féminine. Toutefois, ce petit angelo empoté-plumé, savait à la grande surprise de tous rendre la pareil sans forcément en avoir conscience.


**Flashback inception ON*

Castiel avait accepté enfin une requête qu’il avait refusé jusqu’à lors. S’entraîner au combat de corps à corps avec Déa. Jusqu’à présent il l’avait toujours orienté vers Kylee ou bien Noah. Prétextant qu’ils étaient plus que de bon mentors, les ayants lui-même entraîné sur ce point. Mais cela était sans compter sur une Déa plus que persuasive et.. quelque peu.. déchaînée, après quelques cocktails lors d’une soirée « Convivialité » organisé par les militaires de la Cité...

Castiel avait été accompagné du dit Noah pour cette soirée. Ils avaient passé la soirée au bar à boire des pintes de bière. Quelque peu éméché, le médecin avait finalement reconnu du coin de l’oeil, une jeune brune aux apparences de Déa. Castiel avait ri d’un air narquois prétextant que la jeune femme ne viendrait pas à ce genre de fête. Belle erreur. Son visage se décomposa et il recracha sa gorgée de bière dans son verre. Elle était belle et bien présente et son attention était belle et bien sur eux. Cette dernière en les apercevant leur fit un petit signe :

Spoiler:

L’Enokien se sentit un petit coup de chaud avant de se rigidifier sur place. Noah lui donna une grande tape sur l’épaule tandis que lui, buvait le restant de son verre à grande gorgée.

« Allez va la voir, elle attend que ça.. A moins que tu veuilles attendre que Radek prenne la place ? »

Ce Radek.. depuis cette histoire sur le continent, ces deux-là étaient en froid et Castiel ne pouvait s’empêcher d’allonger son aile par-dessus Déa. Il ne « supportait pas » que ce dernier tente par tous les moyens de se frayer une place aux côtés de la belle. Puéril me diriez vous ? Très certainement. Noah avait résumé toute la situation selon son point de vue, mais Castiel se refusait d’adhérer au propos de son ami. Il n’était pas jaloux… Juste… protecteur. Leur péripétie sur le Continent l’avait plus marqué que prévu et une alchimie inexplicable était né entre eux. C’était comme s’il était redevable d’une dette invisible envers la jeune femme qui lui avait sauvé la vie. Elle était devenue en quelque sorte sa nouvelle cause. Sa nouvelle protégée. Castiel était réputé après tout pour être une mère poule, ce n’est pas Jenny et surtout pas Kylee qui dirait le contraire. Lorsqu’il s’était décidé à aller la voir, cette dernière avait roucoulé à son intention pour une séance de corps à corps. Des yeux de biches, des sourires enjoleur et son côté tactile assez prononcé chez la Française, avait fait tomber les barrières de Castiel. Éméché, Castiel avait accepté en balbutiant un petit « d’accord », doublé d’un sourire assez vague. Il essayait de l’éviter autant qu’il le pouvait ayant peur parfois de ce qu’il pouvait ressentir ;  mais il était comme un aimant inexorablement attiré vers son « proton opposé » . Il était par la suite reparti à sa place au bar, non sans percuter un militaire, encore troublé

Le lendemain, il avait donc donné un cours de combat, lui apprenant des points de pression stratégique, qui faisait plier un adversaire même baraqué. Il ne suffisait pas d’être fort pour faire tomber un ennemi. De l’agilité, une bonne capacité d’analyse et de la dextérité pouvait très bien être la clef de la réussite. Voilà tout ce qu’il fallait. Presser un nerf au niveau du bras, et voilà que votre adversaire se recroqueviller. Un autre à la cuisse, le voilà genou… Et un autre à la carotide, voilà que votre adversaire vous tombez dans les bras. C’est ce qu’il venait de faire après une parade où il s’était retrouvé derrière Déa, son corps frêle et musclé contre son torse, un bras la ceinturant sous sa poitrine, l’autre bras au niveau des épaules, deux doigts pressant une zone inconfortable et douloureuse au niveau du cou.


« Voilà ce qui arrive au vilaine fille… » dit-il en faisant allusion au petit coup bas que sa partenaire avaient tenter d’opéré à son encontre en tactique d’attaque. Trop basique malheureusement pour l’Enokien. Son souffle était court contre la nuque de la jeune femme. Il s’amusait de voir la petite rage sourde dans le regard de Déa d’avoir été prise comme une bleu. « Je l’appelle le point Cobra. Car si j’appuie un peu plus (le fait, la faisant se tendre contre lui) et assez longtemps. Ton système nerveux n’arrivera plus à gérer la douleur et tu tomberais inconsciente. »

En gentleman, Cas’ la relâcha et lui prit sa main et ses deux doigts afin de lui montrer ou appuyer dans le cou. Il ne savait l’expliquer mais finalement, il appréciait ce moment privilégié et sa compagnie, comme quand cette dernière lui donner des cours de langue. Il la laissa enchaîner des coups, esquivant et bloquant la plupart. Castiel était tel un orque jouant avec sa proie avant de l’immobiliser pour de bon. C’est ce qui faisait son charme... Il pouvait être attendrissant pour donner confiance en l’adversaire avant de vous achever en deux deux. C’est dans cette logique qu’il se laissa mettre à terre. Essouflé, dos au sol, il la laissa tâter sa carotide pour trouver ce fameux point. Il eut un sourire sournois avec les yeux plissés. Quelle était mignonne d’essayer d’apprivoiser le grand loup. Sa main remonta le long de sa cuisse avant que sa serre ne presse un point de compression, la faisant lâcher son cou. Il en profita pour rouler boulet et Déa se retrouva en position de soumission. Le tableau était beau à voir. Castiel entre ses cuisses, une de ses mains compressant toujours le tendon de sa cuisse, l’autre maintenant ses deux mains au-dessus de sa tête. S’il y avait bien un milieu où l’Enokien n’était pas pudique et facilement gêné c’était en combat et en méditation.

« Tu as tenté de faire quoi comme technique là ? »

Sachant que sa pression pouvait être un peu douloureuse, bien qu’il n’appuyait pas beaucoup. Il l’a relâcha se mettant à califourchon sur elle, mettant sa main libre en renfort de l’autre sur les poignées de la scientifique. Il savait que Déa s’entraînait, et avait suivi son conseil de leur 1er rencontre. A savoir se renforcer et savoir se défendre. Il en était même ravi, mais cela était loin d’être suffisant. Cependant il n’allait pas la blâmer. Il avait fallu 5 ans à sa neurologue d’amie pour être son égal et être plus sournoise que lui. L’essentiel était qu’elle continue.

« Allez, ça suffit pour aujourd’hui.. On ne devient pas une tigresse comme Kylee en quelques mois. Bébé Yoda deviendra grand un jour » lança-t-il d’un trait d’humour « pop culture » en la relâchant. Qui l’aurait crût. Il ponctua tout ceci d’une petite tape sur le nez. Sans mesurer le trouble éventuel qu’il avait pu causer.. C’est ainsi qu’il rendait l’appareil à la jeune femme, passant de l’arrosé à l’arroseur. Finalement le petit Cas’ avait peut-être un don inné pour le flirt, même s’il ne s’en rendait pas compte. Leur entraînement étant terminé, il enleva son t-shirt, contractant ses muscles du dos, avant de prendre une serviette et de s’éponger. Finalement il passa un nouveau t shirt et lança d’un petit clin d’oeil, les cheveux ébouriffés par la sueur.

« A plus tard »

Il passa la porte direction le couloir où il croisa Radek. Toutefois, le Tchèque ne lui fit par perdre le petit sourire malicieux qu’il arborait. Castiel le salua même courtoisement et s’en alla.

**Flashback inception OFF **

Castiel fronça des sourcils et nota le mot qu’il avait dit se promettant de regarder la définition plus tard et nota également le mot correct à côté. Je vous passe la description de sa mimique de visage, lorsque plus tard il eut lu ce que « Féllation » voulait réellement dire dans un dictionnaire… Il y avait effectivement un Delta avec le mot « Félicitation ». La session se termina sans encombre.

**Fin du Flashback principal**

Un petit 2 mois était passé et à l’aube ou les jeunes linguistes savent à peine tenir une conversation à part dans certain contexte, Castiel montrait déjà des aptitudes hors pairs. Toutefois notre petit intello ne s’en ventait pas car cela signifierait qu’il n’y aurait plus d’intérêt pour Déa de continuer à lui donner des cours. Il mesurait donc son savoir et se tromper lorsque cela était nécessaire, ne serait-ce que pour entendre sa professeure parlait ce joli langage. Il n’avait pas bûché comme un forcené, non. Il lisait simplement des livres en français le soir et les mots ainsi que leur traduction se faisait dans son esprit par simple lecture. La mémoire omnisciente pouvait avoir du bon. Cela lui rappela un cours particulier où il s’était autorisé un petit quelque chose laissant parlé son amitié vis à vis d’elle.

**Flash back On**

Castiel lui donna son « devoir maison » basé sur une nouvelle assez triste, du spleen selon l’auteur du texte. Le reste du cours fut sur la compréhension également de paroles déprimantes. Le crayon de bois de l’Enokien claqua plusieurs fois sur son cahier durant l’écoute et il fronça des sourcils en comprenant le texte et son sens. Déa avait toujours été un livre ouvert en matière d’émotion et depuis le temps le jeune homme avait apprit que lorsqu’elle écoutait, peigné ou lisait des choses tristes c’est que cela n’allait pas fort. Des coups de mous tout le monde en avait sur Atlantis, c’était malheureusement une croix que tout le monde portait lorsque l’on était loin de tout et surtout de ses origines terriennes. Castiel laissa son don effleurer la jeune femme, laissant un écho rentrer dans sa petite tête. Castiel essayait de ne pas se servir de ses pouvoirs en toutes circonstances, seulement quand cela était nécessaire, mais il devait s’avouer que ses pouvoirs étaient comme une extension de lui. Il y avait recours plus qu’il ne le voudrait. Toutefois il se heurta à une barrière mentale. Si problème il y avait elle ne souhaitait rien laissé filtrer. Le Pégasien aurait pu forcer le verrou avec facilité, mais il avait assez d’éthique et de respect pour éviter cela avec l’ensemble de ses amis. Cela faisait parti de leur jardin secret. Il tenta alors un petit regard soutenu, cherchant à comprendre.

Through the Memories of a Year  Castiel-supernatural

Arquant un sourcil à son air lorsqu’elle capta qu’il la scannait.

« Je te connais assez pour savoir que quelque chose te tracasse.. Tu veux en parler ? »

Ses explications étaient floues, courtes et surtout peu fructueuses. Le cours se poursuivit, mais ce fut Castiel qui la rectifia sur une phrase de sa langue natale. Cette dernière n’était pas vraiment concentrée. L’Enokien retira sa veste noire, laissant apparaître une chemise à carreau blanche et bleu. Puis il ferma son cahier.

« Je pense que l’on va arrêter pour aujourd’hui, tu as l’air perturbée. Et j’ai quelques petites choses à faire qui plus est. Mais avant... (pique son portable pour mettre via le buetooth une musique un peu plus gai ), tu vas devoir me réafficher sur ton visage la petite lueur qui t’anime en temps normal »

Il se leva et alla mettre à l’enceinte la musique un peu plus fort. C’était une musique qui allait surprendre Déa, mais il l’avait écouté avec Mégane et il aimait assez bien le rythme. Déa connaissait ses talents en danse, mais elle n’avait jamais pratiqué.

« Viens danser, ça permet de décharger les mauvaises ondes….. Allez... » dit-il en se mettant à bouger des épaules. Mais que faisait-il ? Il essayait tout simplement de lui remonter le moral en se basant sur sa personnalité, adaptant sa démarche et même s’il préférait se lâcher en « mode méditation », danser pouvait lui aller également. La musique continua et il dût aller saisir sa main, l’entraînant au centre son laboratoire.

« C’est comme pour la méditation, sauf que là il vaut mieux laisser les yeux ouverts »

Il lui fit faire un premier tour sur elle-même, avant de saisir ses deux mains et de faire balancer ses avants bras par des petits mouvements circulaire, la faisant bouger ses épaules pour qu’elle s’imprègne du rythme. Au travers de ses petits pas et de son sourire encourageant, il tenta de la dérider et il finit par y parvenir.

« Voilà, ça c’est la Déa que je connais » dit-il réellement heureux de la revoir sourire.

Finalement les paroles de la chanson furent assez de circonstance « Once the music hits my body i feel so alive » ; « don’t scare, no worries ». Les deux compères se laissèrent prendre au jeu, avant que Castiel ne s’autorise à la reprendre dans ses bras pour la faire danser au moment de l’interlude. Un interlude qui étrangement au vu de la sonorité de la musique et des paroles pouvaient laisser entrevoir à qui le voulait bien, une petite ambiguïté qui pouvait refléter ces deux-là. Remontant sa main dans son dos il l’entraîna à l’arrière, la retenant dans sa chute pour lui faire un 45° où ses cheveux bouclés tombèrent en cascade (comme la 2,30min du clip). Finalement il la redressa et les deux amis se retrouvèrent enlacés. Durant une fraction de seconde, l’Enokien sorti de sa torpeur altruiste. Le fait de se retrouver si proche d’elle avait chargé l’électricité statique de la pièce. Il ne savait pas vraiment si c’était lui qui ressentait ça où s’il était brouillé par son canal psychique qui s’était ouvert en se « lâchant » durant la musique.

Through the Memories of a Year  Castiel-supernatural

Il finit par lui offrir un faible sourire contrit et la relâcha, reculant d’un pas, alors qu’une autre musique se mit en route. Le silence entre eux et ce moment fut rompu par la voix d’un homme.

« J’espère ne pas vous déranger » lança Radek.

Castiel se raidit face à l’interpellation et il s’éloigna davantage avant de lui faire face. L’air visiblement surpris, bien que ses sourcils se froncèrent assez rapidement, d’un air suspicieux.

« Tu devais venir m’aider sur un point d’encrage Déa, mais je vois que tu étais occupée à autre chose » lança-t-il avec une frustration mal contenu. Castiel se tendit davantage et un agacement certain traversa son regard, en constatant que le sourire de la jeune femme s’était perdu à nouveau.

« Oui, elle était occupée avec moi. A me donner des cours de langue en Français. »

« Oui je le sais très bien, mais à moins que ma vue n’est encore baissé, vous n’étiez pas en train de parler, mais de danser »

Castiel s’avança vers lui, la tête légèrement penchée. Lorsqu’il agissait ainsi, il était un peu comme une tornade sourde prêt à engloutir tout opposant. En bon chien de garde, il le toisa.

« Et quel est le problème ? Je ne connais pas le tiens, mais il me semble évident que lorsque l’on demande de l’aide, la moindre des choses et de ne pas utiliser un ton méprisant. »

Déa apparut entre eux comme pour séparer une éventuelle nouvelle querelle. Du point de vue l’Enokien, elle venait de s’écraser pour calmer Radek, ce qui ne plût pas vraiment à Castiel qui avait le regard furibond. Il rumina mais ne desserra pas les dents. Déa avait clairement choisi son camp et ce n’était pas lui. Non pas qu’il y avait un camp à choisir. Mais Cas’ ne supportait pas l’injustice et Radek n’avait clairement pas eu raison d’enguirlander sa « collègue » ainsi. Il détourna le regard pour se calmer et alla chercher sa veste.


« De toute manière on avait terminé. »

Il les contourna et se tourna juste avant de passer la porte des laboratoires.

« Tu sais Déa… Si j’ai appris quelque chose dans la vie. C’est que l’inattendu est toujours plus beau que les choses prévues. Lorsque tu en sentiras le besoin dans tes mauvais moments, n’oublie pas la lumière qui t’anime. Danse, chante et ton énergie reviendra » lança-t-il de façon quelque peu poétique, mais surtout en Français. Lui montrant sans le vouloir qu’en réalité, il était beaucoup plus doué qu’elle n’aurait pu l’imaginer. Et au moins Radek ne comprenait pas cette langue. C’était un peu comme leur « jardin secret » loin des oreilles indiscrètes. Finalement il s’en alla.

**FLASBACK OFF**



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MessageSujet: Re: Through the Memories of a Year Through the Memories of a Year  EmptyDim 21 Nov - 17:16

De façon totalement inconvenante, la méprise de Castiel et sa façon de suçoter son crayon en la regardant d’un air innocent, sa mémoire facétieuse rappela à la jeune femme le premier cours d’auto-défense qu’il avait accepté de lui dispenser en personne. Elle ne savait pas trop encore si elle avait apprécié cette expérience ou si elle en avait été troublée, mais les deux n’était pas incompatible. Ce qui était sur, c’est qu’elle n’avait pas vraiment souvenir des techniques qu’il lui avait apprises, plutôt des sensations qu’elle avait ressenties, et qui lui donner un coup de chaud et lui faisait monter le rose aux joues quand il est repensait.

Pourtant, tout avait plutôt bien commencé, elle trouvait qu’elle ne s’en sortait pas trop mal, même si elle devinait qu’il n’était pas au max, et qu’il la ménageait. Enfin au moins au début, le temps qu’elle s’échauffe un peu, ou qu’il la jauge. La situation s’était gâtée quand elle avait tenté une attaque, qu’il avait esquivées avec une facilité presque vexante. Sentiment qui n’avait pas fait long feu quand il en avait profité pour lui faire une démonstration concernant un point stratégique au niveau de son cou. Et vu la façon dont il la maintenant, ma foi, il aurait tout aussi bien pu s’en dispenser, l’explosion de sensations et d’émotions contradictoires dans son corps et son esprit avait bien faillit lui provoquer un malaise avant même qu’il ne raffermisse légèrement la pression de ses doigts sur sa carotide.

Même la petite voix n’avait rien trouvé à répliquer, et le silence dans sa tête avait eu quelque chose d’inquiétant, enfin si elle avait été capable de s’inquiéter. Elle s’était retrouvée incapable de réfléchir et sa conscience semblait avoir fait un malaise. Tout ce qu’elle pouvait faire était « ressentir ».

Ressentir la pression douloureuse sur son cou qui commençait à lui faire tourner la tête et à faire danser des papillons noirs devant ces yeux, mais qui valait bien la peine. Ce qui lui coupait le plus le souffle s’était la chaleur dégagée par le corps contre lequel elle était fermement maintenue, le bras noueux enroulé autour de sa poitrine qui la coinçait, empêchant toute tentative de fuite, comme si elle en avait eu l’envie, lui évitant aussi de tomber, vu que ses jambes semblait s’être changée en coton. Malgré le soulagement physique que la cessation de la douleur lui provoqua lorsqu’il la libéra il fut amoindri par la déception que ce moment n’est pas duré plus longtemps.

Elle n’était pas au mieux de sa concentration et de ses capacités quand Castiel lui demanda de reprendre l’exercice. Ses attaques brouillonnes, imprécises et manquant de conviction ne furent pas très efficace. Malgré tout, son instructeur s’arrangea pour tomber au sol de façon à se qu’elle se retrouve à califourchon sur ses cuisses la laissant tâtonner sur son cou à la recherche du fameux point du Cobras avec un petit regard qui, en temps normal, lui aurait mis la puce à l’oreille. Mais le temps était loin d’être normal, et la jeune femme avait vraiment du mal à coordonner ses mouvements, elle avait l’impression que son corps et son cerveau avait divorcés et se disputaient sa garde.

Elle poussa un petit couinement de douleur lorsque la main de Castiel se posa sur un nerf de sa cuisse, couinement bien vite étouffé quand elle se retrouva couchée sur le dos, la main de l’Enokien toujours posé sur sa cuisse, deux doigts exerçant une pression léger mais constante sur le nerf, lui interdisant tout mouvement au risque de prendre une décharge électrique dans tout le corps. De toute façon, elle était bien incapable de bouger, trop occupée à lutter contre les images et les pensées qui envahissait son esprit, le rouge lui montant au joue et une onde de chaleur l’envahissant à la pensée d’autres circonstances et d’un autre lieu dans cette position avec lui.

De ce qui se passa après, elle ne se rappela pas grand-chose, quelques bribes de mots, le souvenir d’une caresse sur son nez, d’un ton moqueur, de la vision de son torse nu pendant qu’il s’essuyait avec son t-shirt avant de la planter là et de quitter la pièce, la laissant totalement hagarde.

Par contre, elle se rappelait fort bien la réaction de Radek qui entra dans la pièce à peine Castiel sorti. Son regard assombrit, son expression contrarié, bien que son comportement et ses mots restent neutre. Elle aurait voulu le rassurer, lui dire que ce n’était pas ce qu’il pensait. Quelle expression ridicule, et tellement galvaudée qu’elle devenait presque une preuve de culpabilité.

Et puis qu’aurait-elle pu dire pour le rassurer, alors qu’à cet instant, elle même ne savait plus vraiment ce qu’elle ressentait. Depuis leur nuit d’enfer sur le continent, le comportement de Castiel envers elle avait changé. Il était protecteur, souvent un peu trop à son goût, et il semblait avoir prit Radek en grippe, avant même que son histoire avec l’astrophysicien ne prenne une tour plus tangible. Elle, elle devait bien s’avouer que Castiel l’avait attirée, elle ne se rappelait que trop bien, et non sans une certaine honte, qu’elle lui avait fait des proposition indécentes sous l’effet de la liane psychotrope qu’elle avait fait brûler par accident dans la grotte, mais elle s’était persuadé qu’ils n’étaient que des amis, qu’elle ne ressentait rien d’autre pour lui que de l’affection innocente. Cette séance venait de lui prouver qu’elle ressentait aussi du désir pour lui, et ça la perturbait beaucoup. Elle se sentait coupable envers les deux hommes. Coupable envers Castiel de projeter sur lui des désirs qui n’était certainement pas réciproques et coupable envers Radek qu’elle avait l’impression de tromper.


« Et bien… On dirait qu’il ne t’as pas épargné le bellâtre. » se moqua-t-il d’elle en lui tendant la main pour l’aider à se relever « Si vous n’aviez pas été dans un lieu public, ouvert à tous, ou si je ne connaissais pas assez ta pudeur, j’aurais pu me faire des idées sur vos activités. » Ajouta-t-il avec un petit rire qui sonnait faux. Radek n’avait pas un tempérament jaloux, sauf quand il était question de Castiel. Même s’il tentait de le dissimuler, Déa le devinait, et ça la peinait. Elle aimait Radek, mais elle aimait aussi Castiel, bien que ce soit d’une façon différente, et ça la peinait de voir que les deux hommes ne s’entendait pas, et surtout d’avoir l’impression d’être le point de crispation entre eux.

Elle eut un petit sourire crispé, en attrapant la main tendu, grimaçant un peu quand la position verticale réveilla un instant la douleur à sa cuisse et une légère crispation dans le cou. Elle vit rouler sa tête pour détendre ses cervicales, avant de poser son front contre la poitrine de Radek, fermant les yeux pour lutter contre un vertige, et cherchant l’apaisement dans la douce étreinte des bras que son compagnon avait enroulé autour d’elle avant de déposer un baiser sur ses cheveux.

Elle sourit en frottant son nez contre le t-shirt du scientifique, reprenant ses esprits en se laissant envahir par l’odeur familière et rassurante de son compagnon. Maintenant qu’elle était dans les bras de Radek, elle se rendait compte à quel point ses doutes étaient ridicules. Elle n’avait eu qu’une réaction parfaitement humaine, un réflexe vieux comme le monde. Après tout, Castiel était un homme séduisant, et il n’y avait pas de mal à regarder le menu même quand on était au régime, c’était une émotion totalement différente des sentiments qu’elle ressentait pour Radek.

Relevant la tête, elle rabattit derrière son oreille une mèche folle qui s’était échappée de sa queue de cheval et se hissa sur la pointe de pied pour venir réclamer un baiser au scientifique.
« En même temps, ce n’est pas pour être épargnée que je lui ai demandé de me donner des cours d’auto-défense, ce serait contre productif. » répondit-elle avec un petit sourire. « Mais j’avoue, là, j’aurais bien besoin d’une bonne douche bien chaude et peut être d’un petit massage, si je trouve quelqu’un qui accepte de me prêter ses mains, pour éviter d’avoir trop de courbatures » ajouta-t-elle avec un regard équivoque et un petit sourire en coin.
« Hmmm, et bien, si c’est pour raison médicale, je devrais pouvoir payer de ma personne et venir te frotter le dos. » lui répondit-il avec un regard tendre et un sourire à l’avenant.

Quelles semaines passèrent sans incidents notables, sa relation avec Radek suivait son cours en douceur. Une histoire tranquille, sans heurts et sans passion, apaisante et douce qui lui convenait bien, même si parfois, la petite voix faisait des siennes quand elle croisait Castiel au détour d’un couloir, ou pendant les cours qu’elle lui donnait et qu’il suivait avec assiduité. C’était un élève doué, qui apprenait vite, au point qu’elle avait remplacé les textes « utilitaires » par des des textes un peu plus complexes, poésie ou chanson pour les devoirs nécessitant un support audio. C’était souvent quand il parlait en français que la petite voix devenait intenable. Il faut dire que son accent énokien rendait sa diction particulièrement séduisante.

Mais les cours de français qu’elle donnait à Castiel semblait agacer de plus en plus Radek. Il semblait prendre ombrage du temps qu’elle consacrait à son ami, il n’aimait pas les nouveaux texte qu’elle choisissait pour leurs cours. Au point que si elle avait essayé de lui demander son avis pendant les premiers temps, elle avait arrêté en remarquant que son visage se fermait et que ses commentaires devenait de plus en plus laconiques.

Ce soir-là, elle devait donner un coup de main au scientifique, mais elle n’avait pas voulu annuler la leçon avec Castiel. Ils avaient eu leur premier accrochage. Radek était stressé par la tâche à accomplir, il n’avait pas apprécié que sa compagne le laisse malgré sa promesse de venir le rejoindre dés la fin du cours. Elle voulait croire que ses paroles avaient dépassé sa pensé quand il lui avait reproché d’être bien trop proche de Castiel, de le favoriser à ses dépens. Si elle avait un instant envisagé de dire à son élève qu’elle avait un imprévu et lui demander de remettre le cours, la réaction de Radek lui avait fait voir rouge. Elle eut l’impression, à tort probablement, que Radek cherchait à lui imposer une place qu’elle refusait. Celle de la gentille petite compagne cédant aux injonction de son mec. Autant elle était diplomate et du genre à arrondir les angles, autant elle refusait qu’on tente de la soumettre.

Elle aussi avait eu des mots acerbes avant de quitter le laboratoire de Radek, regrettant presque les portes automatiques et coulissante qui interdisaient de les claquer derrière soit pour marquer son désaccord. Mais cette scène l’avait blessée, et avait éteint l’enthousiasme qu’elle ressentait habituellement pour ces cours particuliers.

Elle regretta le thème du devoir qu’elle avait donné à Castiel à la séance précédente. Elle avait voulu lui faire découvrir des textes plus classiques et moins légers que les textes de chansons à la mode qu’elle connaissait. Elle n’avait pas envisagé un seul instant que le poème sur la mélancolie et la dépression de Baudelaire qu’elle avait choisit serait aussi en rapport avec son état d’esprit.

Évidement, il ne fallu pas longtemps à son élève pour remarquer la sombre humeur de sa professeure. Des fois, elle le soupçonnait d’être capable de lire dans son esprit, même si elle savait que c’était surtout parce qu’avec lui, elle était incapable de jouer le jeu. Elle avait une telle confiance en lui qu’elle était incapable de jouer la comédie.

Ce fut lui qui décida de mettre fin à la leçon, s’inquiétant de son sa mine chafouine, l’interrogeant sur les circonstances qui avait éteint son sourire. Elle ne voulait pas lui mentir, mais elle ne voulait pas non plus partager ses problèmes intimes. Surtout avec quelqu’un qui ne portait pas celui qui partageait sa vie dans son coeur. D’ailleurs, elle se demandait même si Castiel était au courant. Même si Radek et elle ne faisait pas mystère de leur idylle, ils n’était pas du genre à s’afficher et encore moins à se bécoter en public, et leur histoire étant sans drames, elle n’était pas à même d’affoler « radio Atlantis ».

Elle se contenta donc d’éluder, évoquant un petit coup de blues lié à une vague résurgence du mal du pays. La réaction de l’Enokien la surpris. Il lança une playlist sur son téléphone et l’incita à venir danser avec lui. Bien que réticente, elle ne put résister bien longtemps devant les efforts de son ami pour se dandiner en rythme, peu à peu, sans même réaliser, elle retrouva son sourire se laissant entraîner, se retrouvant dans ses bras à enchaîner les pas et les passes toutes plus maladroites les unes que les autres, ponctués d’éclat de rire et de petit cri de surprise quand il lui imposait une figure qu’elle n’avait pas vu arriver.

Quand elle se retrouva, penchée en arrière, le dos courbé sur le bras de Castiel, ses cheveux frôlant le sole avant qu’il ne la relève pour la serrer contre lui, l’ambiance changea, insouciance et l’innocence cédant la place à quelque chose de plus sensuel, les bras enroulés autour des épaules du jeune homme, elle cligna nerveusement des yeux en rencontrant la lueur douce et tendre au fond de ses yeux aussi clairs qu’un ciel d’été. Le temps sembla marquer un temps d’arrêt, qui vola en éclat lorsqu’une voix aussi froide qu’une mer polaire charriant des icebergs se fit entendre.
Déa se dégagea rapidement des bras de Castiel, comme prise en flagrant délit d’un acte répréhensible, et baissa les yeux, renvoyant inconsciemment l’image d’une petite fille prise en faute se faisant grondé par un professeur.

Ce ne fut pas le cas de Castiel qui, répondit à cette interruption intempestive et au ton agressif par quelques phrases à l’avenant.

Radek était furieux, et blessé, elle le voyait. Castiel était furieux lui aussi et protecteur. Il semblait considérer l’intervention de Radek comme particulièrement malvenue. Elle réalisa alors qu’il était fort probablement qu’il ne soit pas au courant de sa relation avec l’astrophysicien… Et qu’il adoptait lui aussi un ton où transparaissait une jalousie qu’elle ne comprenait pas. Elle avait l’impression d’être spectatrice d’un match de tennis, tournant la tête vers l’un ou l’autre en fonction des remarques qui fusaient, avant de réaliser qu’elle en était la seule et unique cause.

Elle allait intervenir lorsque Castiel quitta la pièce, non sans avoir adressé à la jeune femme une dernière remarque pleine de poésie et de bienveillance, mais surtout en français, sous le regard noir de Radek, dont le regard passait de l’un à l’autre, mâchoire serrée.

Dés que Castiel eut quitté la pièce, il exigea qu’elle lui traduise ce qu’il venait de lui dire. Même si lui aussi apprenait le français, il était moins doué que l’Enokien, il n’avait pas compris l’intégralité de la phrase ni la poésie qu’il y avait mit, mais il avait bien entendu le ton doux et tendre, et cru y deviner une invitation.

Déa était perdue, elle ne savait plus comment réagir. Elle comprenait parfaitement la réaction de Radek, elle non plus n’aurait probablement pas vraiment appréciée de le surprendre dans les bras d’une de ses amies, surtout dans de telles circonstances, mais ce qui la perturbait le plus, ce n’était pas vraiment la réaction de son compagnon, mais ce qu’elle croyait avoir deviné dans l’attitude de Castiel. Pour la première fois depuis qu’elle le connaissait, elle se demanda si derrière son attitude protectrice, et son amitié, il ne se cachait pas quelque chose d’autre.

Radek ne lui laissa pas le temps de s’appesantir sur ses questions. Elle espéra que Castiel s’était suffisamment éloigné pour ne pas entendre l’échange de remarques acerbes que les amoureux échangèrent. Ce soir-là, pour la première fois depuis le début de leur relation, ils se quittèrent fâchés et ne s’adressèrent plus la parole pendant plusieurs jours.

Déa n’oublia pas le conseil de Castiel de danser pour oublier ses soucis et retrouver un peu de sérénité, mais elle n’en avait pas le courage, elle n’était pas d’humeur. Elle traîna son spleen entre ses quartiers et son labo pendant plusieurs jours, le cœur serré, regrettant sa réaction qu’elle jugeait un peu vive, et envisageant même d’aller voir Radek pour s’excuser, mais incapable de prendre cette décision qui lui semblait humiliante.

Finalement, c’est vers Castiel qu’elle se tourna. Si elle voulait que le couple qu’elle formait avec Radek ait une chance de surmonter cette épreuve, il fallait qu’elle explique à Castiel ce qui se passait, qu’elle lui demande de faire preuve de plus de retenue, qu’elle lui explique pourquoi le tchèque se sentait blessé par son attitude. Mais, elle ne voulait pas prendre le risque d’être vue allant frapper à ses quartiers, là, pour le coup, Radio Atlantis s’en donnerai à cœur joie. Alors, elle décida de lui donner un rendez-vous sur une des digues, c’était des endroits fréquentés, où les gens aimaient à aller prendre l’air et le soleil, mais qui offrait suffisamment d’espace pour qu’on puisse être hors de porté des oreilles indiscrètes.

Il lui fallut des heures pour arriver à tourner un message qui soit assez clair pour qu’il comprenne que cette conversation était importante pour elle, mais qui ne soit pas non plus trop affolant. Finalement, il se limita à une ligne « J’ai besoin de te parler. Digue Ouest, ce soir, 16h30. ». C’était peut être un peu laconique, mais au moins, il y avait le principal.

A l’heure qu’elle avait décidé unilatéralement, elle arriva sur l’esplanade, cherchant des yeux son ami.
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MessageSujet: Re: Through the Memories of a Year Through the Memories of a Year  EmptyLun 6 Déc - 18:20

Castiel n'avait vraiment pas aimé comment le Dr Zelenka avait fait irruption. Il était aussi loin de se douter que lui et son amie était ensemble. Il avait beau être doué de don extra-sensoriel permettant de ressentir les émotions, il n'avait su rien détecter entre eux. Autant dire qu'ils étaient discret. Ce n'était pas comme avec Noah ou Kylee ou parfois leur tension sexuel pouvait être à leur apogée. Néanmoins dans le domaine, il pourrait y avoir quelque chose de voyant comme le nez au milieu du visage, il serait encore capable de douter.



Il savait ou induisait, le fait que depuis l'escapade en groupe sur le continent, Radek n'était pas insensible au charme de sa collègue, mais il n'aurait jamais imaginé que cela serait réciproque. C'est pourquoi, il levait la babine, montrant un croc aiguisé, grondant, tel un loup sur la defensive. De quel droit se permettait-il de lever le ton ainsi, et d'une tournure de phrase qui laissé penser que Déa était sa "petite chose". Il aurait agit ainsi avec n'importe lequel de ses amis proches. Il se souvenait encore de comment il avait collé un collègue de Kylee car ce dernier lui avait reluquer le derrière. Castiel était un être entier, à prendre ou à laisser. Néanmoins Déa mit fin à la tension entre les deux hommes en prenant par la gestuel parti pour Radek. Cela eut l'effet d'une petite claque envers l'Enokien. Même lui ne comprit pas pourquoi elle faisait cela, alors qu'elle était clairement dans son droit de faire ce qu'elle voulait. En réalité, il aurait dû s'interroger sur le pourquoi du comment, cela le faisait chier, pour parler crument.

Le côté bougon de l'Enokien se poursuivit jusqu'au lendemain. Le surlendemain, il croisa le Dr Sweet au self, il voulut s'asseoir à ses côtés pour lui demandait comment elle allait, mais ses "tentacules" mentales se heurtèrent à un mur électrifié et somma l'Enokien de rebrousser chemin. Clairement Déa n'était pas encline à parler. Quand je vous disais que sans ses pouvoirs le jeune homme serait perdu et agirait dans certaine situation comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il décida donc de laisser tomber, d'autant plus qu'il avait appris à ses dépens que lorsqu'elle était dans ses mauvais jours, elle pouvait devenir une véritable harpie, incapable de contrôler et gérer ses émotions.

**Ouais comme la fois où elle t'a fait une proposition indécente
- Non, ça c'était à cause d'une plante hallucinogène
- Peut-être mais là non plus elle n'avait pas sû se gérer**

Finalement, il fut étonner de recevoir 2 jours plus tard un message via la messagerie interne d'atlantis. Un rendez vous ? sur la digue ?

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Son air était perplexe, d'habitude ce n'était pas le genre de rendez vous qu'ils avaient l'habitude. C'était plutôt au self, la salle de détente, les laboratoires.. des lieux tout aussi bondé de monde, à la différence que des oreilles indiscrètes pouvaient traîner. Déa voulait donc lui dire quelque chose de privé. S'il aurait ommit qu'une once de mal-être vint l'envahir, il se serait menti à lui même. Qu'est-ce qu'elle voulait ? Finalement à l'heure indiqué, il mit son trenchcoat devint sa glace et une fois satisfait de son accoutrement, il sortit, direction la digue ouest.

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Le vent un peu plus frais pour la période de l'année où ils se trouvaient vint lui effleurer le visage. Il croisa des visages familiers faisant leur petite promenade journalière. Les Atlantes n'avaient pas beaucoup de verdure, mais ils pouvaient se tanner d'avoir un magnifique embrunt marin et un ciel usant d'une palette de couleur incalculable selon la météo et les heures de la journée. La marche fut un peu longue, car il fallait pas moins de 8 minutes pour arriver au bout de cette jetée. Au loin il put voir une silhouette fine familière. Ses cheveux ondulés naturellement virevolté au gré du vent, frappant par à coup une veste noir en simili cuir. Il ne l'avait encore jamais vu avec cette veste, mais cela lui allait bien. Finalement il s'arrêta à moins d'un mètre elle et plongea son regard vers l'océan qui refléttait tel un miroir ses prunelles de couleur azur.

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"Drôle d'endroit pour un rendez-vous.. A moins que tu ne comptes faire un plongeon, mais tu n'es pas habillée en circonstance." lança-t-il avec le peu d'humour qu'il avait.



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MessageSujet: Re: Through the Memories of a Year Through the Memories of a Year  EmptyJeu 9 Déc - 1:07

Debout à l’extrême bout de la digue, loin des autres habitants de la cité qui prenait l’air vivifiant malgré le soleil, sur la digue, Déa avait l’impression d’être sur des charbons ardents. Elle avait choisi cet endroit parce que même si la digue était un lieu de promenade prisé, il était rare que les flâneurs face les quelques centaines de mètres qui séparait les portes d’accès de l’extrémité de l’ouvrage. Et elle avait besoin de calme et d’isolement pour discuter avec son ami. Radio couloir s’en donnait déjà bien assez à coeur joie les concernant. Visiblement, le jeune homme avait peu d’amie féminines, il n’en avait pas fallu plus pour que enflammer les imaginations.

Elle se doutait que si elle était vu avec lui, ça ne ferait que rajouter de l’huile sur le feu, et elle n’avait pas vraiment envie que Radek entende ce genre de rumeur, il se montrait déjà bien assez jaloux envers l’Enokien, alors que ce sentiment ne semblait pas être une habitude chez son compagnon. D’ailleurs , il ne s’offusquait pas de la voir rire ou plaisanter avec d’autres hommes que lui. Sa jalousie était uniquement destinée à Castiel, et elle ne comprenait pas vraiment pourquoi.

La petite voix ricana au fond de son esprit, et ouvrait déjà la bouche pour faire une réflexion que Déa n’avait pas envie d’entendre, elle la renvoya dans son coin d’une claque mentale derrière la tête. Elle avait besoin de réfléchir. Maintenant qu’elle était là, elle regrettait presque son initiative. Elle ne savait pas trop ce qu’elle allait pouvoir dire à son ami. Elle voulait lui expliquer qu’il devait arrêter de s’en prendre à Radek. A la réflexion, elle réalisait que le comportement de Castiel pouvait s’assimiler à une certaine forme de jalousie. Il réagissait comme s’il ne supportait pas de voir qu’un homme pouvait avoir des sentiments pour elle.

Elle avait envisagé de lui rentrer directement dans le lard en lui disant « Maintenant ça suffit, fout la paix à mon mec. » mais elle trouvait cette approche un peu trop frontale. Et puis, elle savait que si elle faisait ça, Castiel serait capable de couper les ponts avec elle, et elle ne pouvait envisager de ne plus le voir. Elle appréciait sa présence, leurs échanges de cours, son amitié un peu envahissante, et sa maladresse sociale qu’elle trouvait adorable.

Perdu dans ses pensées, les yeux posés sur l’océan, qui malgré elle lui rappelait le regard de son ami, elle ne l’avais pas entendu arriver. Elle sursauta légèrement et se tourna vers lui, réalisant que sa simple présence avait ramené un sourire espiègle sur son visage tendu quelques instant plus tôt.

« Je pense qu’elle doit être un peu fraîche, et les courants autour de la cité ne sont pas vraiment propice au barbotage ludique. » répondit-elle dans un sourire « Et puis, maintenant que tu es là, même s’il m’était passé par la tête de me foutre à la baille, je suis sure que tu plongerais à mon secours, et je m’en voudrait que tu abîmes ton trench. » le taquina-t-elle avant de ramener le regard sur l’océan.

C’était quand même curieux ce qu’elle ressentait en sa présence. Il l’amusait. Alors que certains des Atlantes le trouvait bizarre, vaguement inquiétant, elle, elle trouvait sa différence et ses manières un peu décalées amusante et touchante.

Elle soupira, cherchant encore comment elle pourrait lancer la conversation sur le sujet qui l’intéressait. Elle ne pouvait plus faire marche arrière. Paradoxalement, et même si elle savait que ce geste risquait de crisper l’alien, et être mal interprété par un éventuel témoin, elle se rapprocha de lui et glissa son bras sous celui du jeune homme, appuyant sa tête contre le haut de son bras.

Ainsi, elle bénéficiait quand même de la chaleur de sa présence, mais elle ne voyait plus son visage ni ses expression, elle pensait que ça lui serait plus facile.


« Je te remercie d’être venu, j’avoue que cette… convocation doit te paraître très cavalière... » Elle marqua un temps d’arrêt le temps de respirer à plein poumon l’air iodé de l’océan en serrant un peu plus son bras autour du siens. « il faut qu’on discute de quelque choses d’important. »
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MessageSujet: Re: Through the Memories of a Year Through the Memories of a Year  EmptyJeu 9 Déc - 15:28

Castiel eut un petit sourire en coin à sa remarque. Il se souvint d’elle lors de cette sortie sur le continent où elle avait sauté telle une petite sirène du haut de son rocher. Il était presque persuadé que ce n’était pas un petit courant marin qui lui faisait peur. Après tout l’eau était son élément, il avait pu le constater de lui-même lorsqu’elle l’avait coulé au pied de cette cascade. Avant de le ramener à la rive en constatant qu’il était blessé.

« Je ne sais pas si je plongerais.. tu mises beaucoup d’espoir sur moi » 

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Puis une flamme joueuse vint égayer son regard céruléen une fraction de seconde, il ajouta en penchant la tête vers elle : « Je suis plutôt celui qui t’a poussé du haut de cette cascade, souviens-toi » dit-il d’un brin d’humour avant de poursuivre sur sa lancée humoristique :

« Et puis tu es plus du genre à tomber à l’eau par inadvertance et avoir un choc thermique »

Cela se voulait être une boutade, mais il n’avait pas mesuré que cela pouvait également avoir un écho quelque peu acerbe. Par contre son inconscient nota tout de même le fait que la scientifique le mettait au rang de « chevalier servant ». Cela valorisa malgré lui un certain égo, même si de base, Castiel n’était pas de cette tranche. Toutefois avec la scientifique, ses agissements pouvaient s’avérer être différent parfois. Sans doute cela, nourrissait son côté protecteur vis-à-vis d’elle et cette dernière l’entretenait malgré son besoin d’indépendance. Encore que.. elle n’avait jamais manifesté ce genre de besoin vis à vis de lui. Il ne poussait jamais l’analyse au point de se dire si cette relation était saine ou non, il préférait se concentrer sur les bien faits de cette amitié et la légèreté de leur moment parfois. Cette dernière marqua un blanc et l’atmosphère changea quelque peu. Au vu de son soupir, il se doutait que quelque chose n’allait pas. Un flash revint sur la dispute qu’il y avait eu en tripartite. Était-ce toujours pour cela ? Radek avait-il continué à l’importuné ?

Cette dernière vint finalement enlacer son bras, comme Mégane pouvait le faire à ses heures perdues lorsqu’ils se baladaient dans les couloirs. Sauf que Déa n’était pas une petite fille et que ce geste lui apporter un sentiment indescriptible. Un mélange de gêne et d’excitation. Une ambivalence qu’il avait apprit à ressentir sans poser de mot dessus. Au début cela avait été compliqué car sa gentillesse et son intérêt pour lui : Castiel, le gars étrange de la Cité, lui faisait pensé à Ella-Rose, mais le spectre de l'infirmière avait fini par disparaitre. Il y avait des récidives, mais elle était moins violentes qu’aparavant. Tant que Déa était en sécurité tout au moins. Peut-être était ce pour cela qu’il était si protecteur vis à vis d’elle. Il avait échoué avec sa défunte amie et il n’avait pas envie que cela se reproduise avec Déa. Couplé à cela une certaine peur de l’abandon des êtres chers car la vie dans Pégase n’avait pas été tendre avec lui et cela faisait un cocktail d’émotion compliqué à identifier. Quoiqu’il en soit il ne bougea pas et se permit de jeter un coup d’oeil en arrière, mais aucunes personnes ne prêtaient attention aux deux âmes perdues au bord de la digue. Quand elle serra sa prise, il fronça néanmoins les sourcils. Puis une bourrasque s’éleva, faisant s’envoler les cheveux de la jeune femme sur le visage de l’Enokien, laissant sur sa peau la sensation d’une traînée de caresse, qui le troubla. Soudain, Cas’ se sentit déstabilisé et ses signaux d’alarmes retentirent, il ne pouvait toutefois pas se dépêtre de la jeune femme qui semblait avoir besoin du réconfort de son ami. Qui était-il pour prioriser ses ressentis et ne pas être une écoute pour son amie dans le besoin.

« Alors vas-y, lance-toi, plus vite on dit les choses et mieux c’est » dit-il d’un ton un peu pressant, avec une pointe de virulence. A peine eut-il prononcé ces mots, qu’il mordilla sa lèvre inférieure, se blâmant de comment cela avait pu sortir de sa bouche.


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« Euhm, je voulais dire.. que parfois la meilleure façon de dire les choses c'est de ne pas tourner autour du pot » se rattrapa-t-il en posant les yeux sur la jeune femme qui fixé l’océan et en mettant ses mains dans ses poches, resserrant ainsi son bras – et celui de son amie – contre lui. Un peu comme un geste d’excuse, subtil et maladroit, à la Castiel.



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MessageSujet: Re: Through the Memories of a Year Through the Memories of a Year  EmptyVen 10 Déc - 12:16

*Je rêve ou il se fout de ta gueule* s’insurgea faussement la petite voix. Déa eut un petit sourire au souvenir de ces péripéties, même si elles avaient bien faillit lui coûter la vie. Sans lui, elle n’en serait probablement pas revenu vivante. Alors, malgré ce qu’il disait, elle ne doutait pas qu’il se jetterait à l’eau pour venir la secourir si elle venait à tomber. Autant éviter, les courants autour de la cité était violents. Elle ne doutait pas qu’elle pourrait s’en sortir, l’eau sous toute ses formes était son élément, mais elle n’était pas sure qu’il en serait de même pour lui. Elle n’avait pas envie de le voir prendre des risques pour elle.

Au fond de son esprit l’ombre d’un souvenir s’agita derrière un rideau, quelques images lui revinrent… Castiel fonçant dans les couloirs de la citée, la tenant, inconsciente, dans ses bras. Un murmure tard le soir alors qu’elle dormait d’un sommeil chimique dans sa chambre d’hôpital. Elle savait maintenant que c’était Radek qui lui avait apporté les fleurs en formes d’oiseau blanc, et qu’il était passé régulièrement la voir. Elle savait aussi que contrairement à ce qu’elle avait d’abord cru, Castiel aussi était venu la visiter pendant sa période d’inconscience avant de tenter de couper les ponts avec elle, se considérant comme coupable. Une nouvelle image s’imposa à son esprit… une grotte enfumée, un vieux gilet gris en train de sécher sur une pierre, et elle, en petite tenue s’offrant à ce quasi inconnu. Elle savait ce qu’elle avait fait et dit, Castiel lui en avait parlé, mais elle ne s’en était jamais rappelé avec autant de précision. Ce souvenir lui fit monter le rose au joues pendant que la petite voix gloussait au fond de son esprit. Trouble qui ne fut pas atténué par le regard tendre et le petit sourire du jeune homme. Elle s’en voulu de sentir son cœur faire un bon dans sa poitrine, et de sentir une douce chaleur se répandre dans sa poitrine avant de se diffuser dans tout son corps.

Décidément, Castiel pouvait lui faire beaucoup d’effet, et si elle voulait être honnête, elle devait reconnaître qu’il réveillait en elle des émotions qui n’avaient pas lieu d’être. Elle comprenait pourquoi Radek prenait ombrage de les voir si proches, même si elle lui en voulait de sa jalousie. Il connaissait Castiel depuis plus longtemps qu’elle, il était bien placé pour savoir que l’Enokien n’était pas connu pour ses conquêtes féminines. Si elle en croyait les rumeurs, c’était même l’inverse. La seule dont elle avait entendu parler, que les Atlantes évoquaient à demi-mots était une française, une infirmière du nom d’Ella-Rose. De ce qu’elle avait compris, l’histoire s’était très mal fini pour elle.  

Son ami la ramena sur la digue dont elle s’était éloignée en pensée par la réplique un peu sèche et sa réaction physique quand elle lui expliqua pourquoi elle l’avait littéralement convoqué ici. Elle sentit la crispation dans le corps de son compagnon, devina sa tentation de se dégager de son étreinte pour s’éloigner d’elle. Décidément, Radek n’avait pas à s’inquiéter, visiblement, les sensations qu’il éveillait en elle n’était pas réciproque. Elle desserra un peu le bras enroulé autour de celui de son ami, elle ne voulait pas qu’il se sente « obligé », si il préférait prendre une certaine distance physique avec elle, elle le comprendrait parfaitement, même si cette idée lui serrait un peu le cœur.

Au contraire, il enfonça sa main dans la poche de son éternel trench, resserrant par là même l’étreinte de son bras sur celui de la jeune femme. Elle retint un soupir de soulagement, même si elle sentait encore de la tension, visiblement, il appréhendait ce qu’elle allait lui dire. Ceci étant dit, elle aussi elle appréhendait cette conversation, certes nécessaire, mais qui risquait de lui faire perdre celui qu’elle considérait comme son meilleur ami. Dans une impulsion, elle se hissa sur la pointe des pieds et déposa un baiser sur sa joue. Elle se doutait bien que ce geste le mettrait mal à l’aise. Elle avait compris depuis longtemps que Castiel n’était pas très à l’aise avec les marques d’affections. Mais elle en avait besoin, elle craignait qu’après leur discussion, il adopte le même comportement qu’après leur retour du continent, et elle ne voulait pas envisager de ne plus le voir sans avoir profité une dernière fois de lui prouver qu’elle l’aimait beaucoup.

Puis elle prit son courage à deux mains et se lança, tout en ramenant son regard sur l’océan.

« Tu te rappelles à quel point mon arrivé sur la cité à été difficile pour moi. » commença-t-elle d’une voix douce, presque un murmure. « La première rencontre que j’ai rencontré sur la cité, et qui a été bienveillant à mon égard, c’est Radek. Il m’a aidé à un moment où je me sentais perdu, et pas uniquement dans la cité... » elle marqua une pause et dégluti. « C’était le lendemain de mon arrivé, avant même qu’on se rencontre tous les deux. Et ce jour-là, j’ai compris… » elle secoua la tête, cherchant ses mots, elle ne voulait pas dire à son ami que ce jour là, quand elle avait croisé le regard d’émeraude du scientifique, et son sourire bienveillant, elle avait ressentit plus que de la reconnaissance.

« Je sais que vous vous connaissez depuis longtemps, je sais aussi que vous avez toujours eu des relations plutôt cordiale, je ne comprend pas pourquoi tu sembles lui en vouloir maintenant. J’ai l’impression que c’est de ma faute. » Elle tourna les yeux vers Castiel pour essayer de deviner ses émotions sur son visage « Et ça me met très mal à l’aise. J’aime beaucoup Radek, et vous voir vous envoyer des remarques acerbes à mon sujet me met très mal à l’aise. Parfois, j’ai l’impression que tu lui reproche d’être proche de moi. Mais je ne comprend pas pourquoi, et l’animosité entre vous me blesse. J’ai horreur des conflits… J’aimerai comprendre, que tu m’expliques pourquoi tu sembles à se point lui en vouloir. » conclut-elle dans un souffle, en ramenant une mèche ses cheveux, dérangée par le vent, derrières son oreille, en posant un regard attentif et interrogatif sur les yeux d’océan de Castiel.
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MessageSujet: Re: Through the Memories of a Year Through the Memories of a Year  EmptyDim 12 Déc - 18:43

Castiel poing fermé dans ses poches, se caressa nerveusement de son pouce ses doigts serrés. Pourquoi appréhendait-il autant ? peut-être parce que Déa avait été distante suite à "l'incident dans son laboratoire", qu'il ne l'avait pas revu depuis cela et que son rendez vous était plus qu'étrange. Peut-être voulait-elle arrêter de le fréquenter pour éviter des problèmes à son travail, Radek étant l'un de ses supérieurs hiérarchiques ? ou tout du moins émettre des recommandations. Cela lui fit grincer des dents. Il ne put que se rendre compte que cette hypothèse de se retrouver éloigner de la jeune femme, lui miner le moral et lui faisait un petit quelque chose au coeur, un pincement. Ce qui était étrange, car s'il faisait une comparaison avec Jenny et Kylee, ses seules amies féminines, il n'avait jamais ressentit ce genre de chose. Surtout avec Kylee, avec qui il partageait un lien psychique puissant. La neurologue était différente aussi, il n'était pas rare qu'elle boude ou lui dise sa façon de pensait et que durant une semaine ils s'évitent, mais son coeur n'avait pas été comprimé pour autant.

Finalement les seules fois où il avait pu sentir ce sentiment c'était avec Ella-Rose. Et cela lui avait fait extrêmement mal de la voir sombrer en enfer, impuissant face à sa détresse et complétement anéanti quand il l'avait perdu. On dit souvent que c'est lorsqu'on perd quelqu'un que l'on se rend compte de son importance. Et c'est là qu'il avait compris qu'il avait éprouvé des sentiments amoureux envers la cousine de Noah. Pour Déa cela était différent, il l'affectionnait beaucoup, mais il n'en n'était pas amoureux. Du moins c'est ce qu'il pensait même si dans certaine situation, ses émotions pouvait le troubler en son fort intérieur. C'est alors qu'elle commença son discours.


Citation :
« Tu te rappelles à quel point mon arrivé sur la cité à été difficile pour moi. »
Castiel hocha la tête, se mettant à l'observer, alors qu'elle fixait l'océan, comme pour se donner du courage.

Citation :
« La première rencontre que j’ai rencontré sur la cité, et qui a été bienveillant à mon égard, c’est Radek. Il m’a aidé à un moment où je me sentais perdu, et pas uniquement dans la cité... C’était le lendemain de mon arrivé, avant même qu’on se rencontre tous les deux. Et ce jour-là, j’ai compris… »
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Perplexe, voilà comment il se sentait, avec un air interrogatif à ce sujet. Qu'avait-elle compris ? qu'il était gentil ? courtois envers les nouveaux arrivants ? bien, mais encore ?

Citation :
« Je sais que vous vous connaissez depuis longtemps, je sais aussi que vous avez toujours eu des relations plutôt cordiale, je ne comprend pas pourquoi tu sembles lui en vouloir maintenant. J’ai l’impression que c’est de ma faute. »
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Si regard se croisa, cela fut durant une fraction de seconde, car les propos utilisés avec soin, ne représentait pas vraiment la jeune femme qui était plutôt spontané dans ses propos. Il préféra baisser les yeux et regarder vers l'horizon.

Citation :
« Et ça me met très mal à l’aise. J’aime beaucoup Radek, et vous voir vous envoyer des remarques acerbes à mon sujet me met très mal à l’aise. Parfois, j’ai l’impression que tu lui reproche d’être proche de moi. Mais je ne comprend pas pourquoi, et l’animosité entre vous me blesse. J’ai horreur des conflits… J’aimerai comprendre, que tu m’expliques pourquoi tu sembles à se point lui en vouloir. »
Malgré lui, l'Enokien ne put s'empêcher d'avoir un sourire doublé d'un rire comprimé dans un soupir plutôt bruyant. Toute une panoplie de sentiment venait l'assaillir telle la naissance d'une tornade. Ses poings se fermèrent un peu plus fort, alors que ses yeux se mirent à briller, face au soleil au couchant. Sa réaction, il aurait préféré la retenir, la masquant sous son air impassible, mais il n'avait pas pu. Non, il n'avait pas pu, car le discours de la demoiselle, l'énervait en réalité, ou plutôt l'agaçait.

"Tu as sonder également le Dr Zelenka, où je suis le 1er à passer"
dit-il d'un ton qui se voulu acerbe, pour illustrer ses propos citées plus hauts. Il ferma les yeux et inspira.

**Calme toi vieux, où elle va se sentir encore plus mal, tu ne vois pas que tes réactions la blesse
- pourquoi elle privilégie Radek.. Non parce que dans son discours, un peu flou, j'ai quand même l'impression qu'elle défend beaucoup plus notre cher scientifique
- Castiel, reprend toi, je suis sérieuse. Tu es connu pour être le maître zen, tu devrais ravalé tes ressentis et les analyser au calme.. Je pourrais bien t'aider, mais j'ai peur que la révélation de la vérité te laisse sur le cul et j'ai peur d'un anévrisme.. ça voudrait dire ma mort, alors tu comprendras que je n'ai pas trop envie
- de... quoi ?
- Tu comprendras un jour, tu comprendras... et je serais là le moment venu
- *Head tilt* **

Au fond, il le savait, il l'avait pressenti et sans ses dons, que la conversation allait tourner autour de ce sujet. Finalement il rouvrit les yeux.

"Excuse-moi.. juste que le peu de fois où nous avons été tous les trois dans une pièce, j'ai toujours eu.. eu cette impression au fond de moi.. Que... (lève les yeux au ciel durant un moment pour chercher ses mots= Oui, il y a des tensions... Depuis notre mésaventure sur le continent. Cela a débuté lorsqu'il voulait te rendre visite en pleine nuit, en dehors des horaires et j'ai peut être été un peu véhément dans mes propos en empêchant l'accès à ta chambre. Je ne voulais pas qu'il perturbe ta récupération.. Et puis, pour ce qu'il s'est passé il y a deux jours.. (soupir). Il me semble que c'est lui qui s'est montré agressif. Sa réaction était disproportionnée et te voir... te voir t'aplatir ainsi comme une petite fille prise en faute, je ne l'ai pas supporté. C'est plus fort que moi... je n'aime pas l'injustice. Je suis navré que tu te sentes fautive, tu ne le devrais pas. Mais soit.. si tu souhaites que je revois ma façon d'être, je le ferais... pour toi"ajouta-t-il en insistant sur le "pour toi" après un petit blanc en plongeant son regard dans celui de la scientifique. On pouvait lire sur le visage de l'énokien, qu'il n'était nullement à l'aise à cet instant présent, pris en otage par sa retenu, et chambouler par des flots d'émotion venant l'assaillir. Des flashbacks lui revinrent en tête et le passé sembla se superposer sur le présent. Déa disparut au profit d'une personne qu'il aurait préféré de ne pas revoir. Telle une brûlure, il détourna son regard à l'opposé de la scientifique et il inspira doucement pour se contenir. Quand le Pégasien ne contrôlait plus son psychisme, ses émotions prenait le dessus, et ses dons n'étaient plus canalisés. Comme la dernière fois, lors de leur 1er rendez vous, une fine onde se répandit, presque imperceptible, mais cela eut le don de faire claquer une vague un peu trop fortement contre la jetée, ce qui les éclaboussa.

**CASTIEL !!!**

Comme écoutant sa conscience, les portes de l'enfer de son esprit se refermèrent à double tour, scellé d'un sceau. Cela avait duré à peine le détour d'un regard, mais cela avait semblé être une éternité pour l'Enokien. Après un long silence et avoir pesé le pour et le contre, il se décida d'avouer quelque chose qu'il lui était très personnel et qu'il n'évoquait jamais. Peut-être comprendrait-elle un peu mieux, mais là encore, il devait mesurer ses mots, car même si Déa lui ressemblait beaucoup, ce n'était pas tout à fait la même histoire. Ce qui était fou, c'était qu'il n'y avait que Déa pour le faire se troubler au point que son masque d'impassibilité ne résiste longtemps, face à elle.

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"Il faut que je t'avoue quelque chose.. qui m'est.. difficile à évoquer.. j'en parle très rarement, si ce n'est quasi jamais.." Il marqua une pause, une souffrance naissante sur son visage. D'aussi loin se souvenait-il, il n'avait jamais laissé transparaître ce sentiment face à elle, pas même lorsqu'il avait évoqué la perte de son peuple par les wraiths. Les douleurs du coeur et de l'âme sont après tout les plus vives. "J'ai connu il y a quelques années une jeune femme, au tempérament insouciant, apportant une fraicheur et une gentillesse sans nom, envers l'ensemble des personnes qu'elle croisait. C'était la personne la plus "pure" et innocente que j'ai pu connaître. Il n'y avait pas l'once d'une méchanceté en elle. Elle était spontanée, vrai, un brin effronté..avec cette flamme joueuse dans le regard" en la décrivant, il se perdit dans ses souvenirs et cela se traduisait par un regard doux et un sourire triste. "Elle pouvait être des plus maladroite, mais toujours avec ce côté... mignon de la chose". Oui, il avait bien dit mignon. "Elle était française... c'est pour ça que ton accent m'a parlé lors de notre 1er rencontre. Son prénom, c'était Ella-Rose, elle était la cousine de Noah... et je l'aimais beaucoup. Malheureusement, sa pureté a été souillée par une gouvernance mise en place au sein de la cité. Ils l'ont manipulé, au point d'en faire une arme.. Elle n'a pas su faire face à l'ouragan de sentiment qu'elle pouvait ressentir. Elle était fragile et j'ai assisté impuissant à sa descente aux enfers, au fait qu'elle se renferme. Je l'ai laissé toute seule, vivre une situation dans laquelle elle ne pouvait s'en sortir sans aide. Ella-rose..."

Il marqua une pause ravala sa salive, enfonçant ses poings un peu plus dans ses poches, avant de redresser un regard brillant, avec un visage impassible, mais empreint de tristesse.

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"Elle s'est suicidée en explosant avec elle, une partie de l'infirmerie. Je n'ai pas pu.. je n'ai rien pu faire. Je m'en suis toujours tenu pour responsable, car en réalité j'aurais pu agir, bien avant, si je me serais imposé un peu plus... Depuis ce jour, je me suis promis que plus aucun de mes proches ne se retrouverait dans cette situation. Dans bien des façons, je retrouve un peu d'elle en toi et mon côté protecteur, que j'entretiens avec l'ensemble de mes amis est d'autant plus exacerbé... exacerbé envers toi. Le continent a réveillé ça en moi. Quand j'ai dû te surveiller et te pousser au delà de tes forces pour que l'on puisse s'en sortir, le fait que tu me sauves la vie.. Cela tisse des liens, plus que je ne l'aurais pensé.... Radek n'est qu'un dommage collatérale de mon impulsivité protectrice.."

Il finit par se dégager de son bras et fit quelques pas derrière, secouant la tête. Se reprenant après tout ce qu'il venait de balancer. Il pensait qu'avec le nombre d'année écoulé, parler d'Ella ne serait que plus facile, mais cela raviver toujours cette cicatrice au fond de lui. Meurtri par cette histoire, par son passé. Castiel n'avait jamais eu de chance en relations humaines de quelque nature quelle soit. Cela se comprenait donc qu'il soit une mère poule, mais maintenant peut-être comprendrait-elle mieux. Finalement il se retourna, avec son masque sur le visage, comme si toute la vulnérabilité qu'il avait fait ressurgir, s'était de nouveau enfoui en lui.

"Pour résumé.. j'ai bien compris ton message, tu es amie avec moi et Radek, et nos façons de nous comporter l'un vis à vis de l'autre te rend triste d'une certaine manière.. Je tâcherais de faire plus attention, mais je ne te promets pas d'y arriver, si la situation ne me le permets pas" dit-il clairement sur la fin, abdiquant pour faire des efforts, mais prévenant que son côté chevaleresque ne pourrait s'annihiler complétement. Cela faisait parti de son caractère. Son air changea soudainement avec ses sourcils qui se froncèrent, puis il appuya sur son oreillette.

//Kylee ? ....qu.. attend... Parle doucement.. ok, je te rejoins dans 10 minutes..//

Il eut un air désolé envers Déa, ne sachant s'il devait rester après tout cet échange, où si elle autorisait à s'en aller.



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MessageSujet: Re: Through the Memories of a Year Through the Memories of a Year  EmptyLun 20 Déc - 1:15

Déa se doutait bien que la conversation risquait de ne pas être très agréable, et que son ami risquait d’en prendre ombrage. Elle le connaissait assez maintenant pour deviner comment il réagirait. Ceci étant dit, même si elle s’attendait à ce qu’il soit vexé comme un pou, elle ne s’attendait pas à ce que cette émotion soit aussi violente. Elle le sentit se crisper, et le regard qu’elle croisa l’espace d’une fraction de seconde avant qu’il ne se passionne pour la ligne d’horizon, lui fit presque peur tant il était dur et froid. Heureusement qu’il ne pouvait pas la tuer d’un regard, sinon, elle aurait été gravement blessée par ce bref contact oculaire.

Bien sûr, elle savait, depuis le temps qu’elle le connaissait que derrière sa maladresse sociale, qu’elle trouvait attendrissante, se cachait aussi une part bien plus sombre, mais c’était la première fois qu’elle en avait ne serait-ce qu’un vague aperçu dirigé contre elle. Le mélange d’émotion qu’elle ressentit manqua de lui faire perdre pied, de la peur, celle qu’on peut éprouver face à un grand fauve, de la peine aussi. Elle savait qu’elle l’avait chagriné et elle s’en voulait d’avoir provoqué cette émotion chez lui. Mais elle avait besoin de savoir. Savoir pourquoi il pouvait passer des périodes plus ou moins longues à l’ignorer alors qu’elle aurait eu besoin de lui, comme pendant son séjour à l’infirmerie et les jours suivants, et avoir un comportement presque possessif et étouffant à d’autres périodes.

Elle l’aimait beaucoup, parfois la petite voix suggérait de façon déplacé qu’elle l’aimait tout court, mais il fallait bien reconnaître que parfois son comportement pouvait être juste insupportable, limite méprisant, possessif, et protecteur au-delà du raisonnable. Elle savait qu’elle lui devait la vie, sans lui elle n’aurait pas survécu à la nuit d’orage sur le continent, le problème, c’est que depuis il semblait la considérer comme une petite chose fragile qu’il aurait fallut mettre sous cloche pour la protéger de la vie elle même. Et ça, elle avait du mal à le supporter. Oui, elle était maladroite, oui, elle était un vrai chat noir, elle était gaffeuse, elle n’en était pas moins une femme qui avait menée sa barque dans une monde masculin, et qui avait survécut jusqu’à plus de 40 ans, presque canonique d’après ce que Castiel semblait penser d’elle, en écumant la terre, et même l’univers.

A son tour elle se crispa, elle hésita à lâcher son bras avant de lui répondre d’un ton tout aussi acerbe que le sien.

« Je n’ai pas besoin de sonder Radek.  » Marmonna-t-elle entre ses dents.

La petite voix lui suggéra de préciser à Castiel qu’elle couchait avec lui depuis déjà quelques semaines et que leur relation n’était pas juste une histoire de cul, comme ça, juste pour voir sa réaction. Et, une fois n’est pas coutume, la jeune femme envisagea l’idée avec sérieux, avant de renoncer. Leur discussion était déjà tendu, inutile de la rendre explosive.

Visiblement, lui se fichait pas mal de rajouter de l’huile sur le feu, à moins qu’il ne soit totalement inconscient de la tension que provoquait cette conversation chez son amie. Elle sentit sa mâchoire se crisper en l’entendant expliquer qu’il n’avait pas apprécié l’intervention de Radek quelques jours plus tôt, qu’il avait vécu comme une agression envers elle, pauvre petite chose fragile, qui s’était, d’après lui, aplatie au sol, comme un chien bien élevé subissant une remontrance de la part de son maître.

Bien sûr, il ne pouvait pas le savoir, elle n’avait pas voulu envenimer la situations, mais oui, Radek avait eu droit à son explication après son départ. C’était la première fois qu’ils avaient un accrochage, la première fois que son compagnon perdait son sang froid, lui reprochant d’être aveugle, de ne pas se rendre compte de ce que l’Enokien ressentait pour elle. Ça l’aurait probablement fait rire, s’il n’avait rajouté que parfois, il avait l’impression qu’elle aimait entretenir cette relation ambiguë. Elle avait perdu son sang froid. C’était tellement ridicule.

Et pourtant…

Pourtant elle était là, sur cette digue, pour discuter avec Castiel, tenter d’arrondir les angles, qu’il s’échinait à aiguiser, tenter de comprendre les motivations d’un être qui n’avait pas du tout la même culture qu’elle, pas les même valeurs, et qui était clairement asocial, alors qu’il aurait été tellement plus simple et plus sain de se contente de prendre ses distances avec lui. Le plus simple aurait été de le planter là, en lui disant « oui, faisons comme ça, ça sera mieux pour tout le monde. ». Une onde qu’elle attribua à la colère la fit frisonner, elle ouvrit la bouche pour l’envoyer prendre des cours de sociabilisation avec quelqu’un d’autre lorsque plusieurs évènement simultanée l’empêchèrent de parler.

D’abord, le « NON !!! » tout à la fois suppliant et retentissant de la petite qui explosa dans sa tête, lui provoquant une brève mais intense douleurs, ensuite, une vague, plus forte que les autres, et au timing impeccable, claqua sur la digue les éclaboussants par surprise.

Cet évènement sembla dissiper la tension qui s’était accumulée entre eux,elle sentit le bras de son ami, qu’elle tenait toujours malgré tout, se détendre, ses épaules s’affaissèrent un peu, et son visage, l’instant d’avant si dur, sembla se fissurer comme un masque de plâtre pour laisser transparaître une immense douleur.

Elle connaissait déjà beaucoup de facettes de Castiel, certainement bien plus que n’en connaissait la plupart des gens de la cité qui s’arrêtaient à son air froid et impassible, mais jamais, même quand il avait évoqué la perte de son peuple, il ne s’était laissé aller à s’ouvrir à ce point.

Elle baissa les yeux, se laissant hypnotiser par les reflets changeant du soleil sur la crête des vagues, le cœur serré par l’histoire qui lui raconta.

Bien sûr, elle avait entendu parler de d’Ella-Rose, même si quand son nom apparaissait par accident dans les conversations, les dérivaient presque aussi tôt. C’est Radek qui lui avait raconté son histoire, mais il n’avait pas précisé qu’elle et Castiel étaient aussi proche. Ceci étant dit, il était tout à fait probable qu’il l’ignorât. Radek ne s’intéressait que très peu aux ragots et autres bruits de couloirs qui bruissaient ailleurs que dans la partie réservée aux laboratoires. D’un coup, elle réalisa que finalement, s’il arrivait quelque chose à l’un ou l’autre d’eux, le chagrin du survivant serait une réelle surprise pour ses concitoyens. Même s’ils ne se cachaient pas, n’hésitant pas à aller prendre un verre ensemble, ou a se faire un dîner en tête à tête de temps à autre, elle réalisait que peu de personnes était consciente de leur relation.

Elle eut l’impression de sentir son coeur se briser dans sa poitrine. Elle ne pouvait pas imaginer la douleur qu’avait du ressentir Castiel de perdre la seule femme qu’il semblait avoir aimé dans de telles circonstances.


*Et sinon ?! Elle te rappelle personne d’autre la description qu’il en fait ?* *… ?* *Gentille, un peu naïve, spontanée, deux pieds gauches et la poisse ? Non toujours pas ? Faut que je te fasse un dessin ?!* *C’est vraiment pas le moment là !* *Au contraire ! Tu comprends donc pas ?! Mais réfléchit espèce d’andouille ! Ça devrait t’aider à comprendre pourquoi il est aussi protecteur !*

Elle revint au présent et à la réalité que lorsqu’elle senti le bras de Castiel se dégager du sien pour faire quelques pas en arrière. Le temps qu’elle ne réagisse et qu’elle se retourne pour lui faire face, il avait à nouveau son masque d’impassibilité. Et sans les mots qu’il prononça, et qui confirmait ce que la petite voix lui avait soufflé, elle aurait pu croire qu’elle venait de rêver ces quelques minutes.

Quand il conclut la conversation en lui reformulant ce qu’il pensait avoir compris de son message, elle ressentit une étrange sensation de vide et de découragement. *Ouaip…. Il a rien comprit* commenta la petite voix d’un ton désabusé. Déa se dit qu’elle aurait du éviter de tourner autour du pot, et d’annoncer clairement à Castiel la nature de sa relation avec Radek.

Elle ouvrait la bouche pour préciser les choses lorsqu’elle le vit froncer les sourcils avant de manipuler son oreillette pour confirmer à Kylee qui la rejoignait dans 10 minutes, tout en lui lançant un regard en affichant un air désolé, comme pour lui demander l’autorisation de s’en aller.

10 minutes, moins le temps qui lui serait nécessaire pour rejoindre son ami, ça lui laissait quoi à elle pour préciser les choses ? Une ou deux minutes… Trois grand max. Pour lui faire comprendre quelque chose qu’il n’avait pas compris en prés d’une demi-heure de conversation. Elle décida qu’elle se contenterait de sa promesse « d’essayer ».

Elle lui fit un petit geste de la main avec un sourire quelque peu factice alors qu’il s’éloignait déjà. Mais après tout, de ce qu’elle avait entendu dire par « Radio Couloir », son amie avait des problèmes bien plus sérieux à gérer.

Elle ramena son attention sur les flots, et s’assit en tailleurs au bord de la digue, quelque peu découragée de voir que cette conversation n’avait probablement été qu’un coup d’épée dans l’eau, et que le problème ressurgirait à un moment où à un autre.

« Cette place est libre ? » demanda une voix douce au dessus d’elle.

Elle sursauta et cligna des yeux en les relevants vers l’homme qui se tenait debout à coté d’elle, un petit sourire triste arquant ses lèvres. Elle sentit ses sourcils se rapprocher, ses yeux s’embuer et sa poitrine se serrer dans un délicieux pincement.

« Oui. » répondit-elle en s’efforçant de sourire pour rejouer la scène de la première fois où il avait osé l’aborder.

« Je suis désolé. » Dit-il simplement en s’asseyant à coté d’elle, avant de passer son bras autour de ses épaules et de déposer un baiser sur ses cheveux.

« Moi aussi » répondit-elle en glissant son bras autour de sa taille pour se blottir contre lui, et glisser son visage dans son cou, frottant son nez contre sa peau, se laissant envelopper par sa chaleur, son odeur, et sa douceur.

Aucun autre mot ne fut nécessaire. Elle resta un long moment blottie contre lui, à regarder le soleil descendre sur la mer. Même si c’était un mythe, elle ne désespérait pas d’apercevoir un jour le rayon vert. Lorsque finalement, le dernier rayon du soleil, jaune-orangé comme les autres, eut disparu, ils se levèrent pour regagner la cité, toujours enlacés, dans un geste d’intimité qu’ils ne s’étaient jamais permis en public jusque là.
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MessageSujet: Re: Through the Memories of a Year Through the Memories of a Year  EmptyMer 6 Juil - 15:16



Noël
Castiel & Déa

© Never-Utopia

Autant dire que la mise au point qu'il y avait eu il y a quelques semaines avaient quelque peu calmé l'Enokien. Tout comme le fait de s'être livrée à coeur ouvert sur un pan de son passé. S'il avait prit un peu de recul et beaucoup de contenance face à Déa, cela lui avait permit de remettre en ordre ses pensées et de dissocier les deux jeunes femmes pourtant si semblable, tels des miroirs. Il en était même arrivé à la conclusion un peu amère qu'en réalité il était encore toujours, au fond, un peu amoureux d'Ella-Rose et qu'il projetait ces sentiments fantômes sur Déa. C'est pour cela que tout se mélanger par moment dans sa tête, mais aussi dans son coeur et son amie méritait plus que de vivre au travers ses propres démons. Elle était "elle, un être apparentière. Avait-il bon ? avait-il tord ? se voilait-il la face ? cela se vérifierait dans le temps.

D'ailleurs le temps filait vite et la fin d'année arrivait. Pour les Terriens s'étaient l'effervescence cette période et Castiel avait appris à aimer ces coutumes surtout avec une gamine survoltée du nom de Mégane dans les jambes. En grandissant elle s'assagissait, mais il était souvent de corvée d'emballage de cadeau. Au moins cela lui avait permit d'emballer les siens pour ses amis proches dont un petit nouveau cette année, pour Déa. Cela allait faire bientôt un an qu'il se connaissait et que cette tornade brune l'avait enguirlandé comme une vieille chaussette dans ses laboratoires.

Il vint alors sur le coup des 23h pour déposer le dit petit cadeau DIY qu'elle découvrirait le lendemain. Il joua durant un bref instant avec une étoile de mer qui traînait là avant de quitter le laboratoire. Déa aurait la joie de découvrir une sorte de pipo en bois, creuser de la main de Castiel (qui a beaucoup de temps à perdre xD) ainsi qu'un petit mot:

Code:
"Déa,

Un petit présent pour quelqu'un que j'apprécie.
Puisse le son de cette flûte t'apaiser dans tes moments de doutes
Essaye, tu devrais reconnaître le son..
Joyeux Noël !

[right]Castiel[/right]"


Le dit son était celle d'une orque que l'on pouvait faire varier grâce au bout de bois que l'on pouvait tirer ou remettre.
(chant orque)




Méditation
Castiel & Déa / Félicia

© Never-Utopia

Elle l'avait enfin convaincu par on ne savait quel miracle. Il fallait dire que depuis que les cours de Français s'était terminé afin de permettre qu'il y ait moins de tension entre elle et "son ami" Radek, ils n'avaient plus vraiment d'activité commune à part allez boire un café ou partager un repas. Alors oui, il avait fini par accepter de l'initier à la méditation, c'était mieux que le combat de son point de vue.

Accoutré d'une chemise en lin dans les tons clairs entrouverte, il portait un bermuda dans les tons gris. Ce dernier était déjà en position, jambes croisées, les mains posées sur ses genoux, paume vers le plafond. Il semblait vraiment apaisé et c'était le cas, mais cela ne serait pas pour longtemps. Il entendit la porte s'ouvrir. Il ne pouvait s'agir que de Déa, mais toujours les yeux fermés, il capta une autre présence, une aura pleine d'énergie qu'il n'avait rencontré qu'à quelque reprise. Mais oui.. cette chère Dr Winchester. Ils étaient partis de mauvais pieds lorsque ce dernier s'était littéralement échappé de l'infirmerie sans autorisation ou presque, ce qui lui avait valu un remonté de bretelle. Mais l'ours qu'il était n'était pas conditionné à un bout de papier pour retrouver sa liberté. Il avait donc juste jouer de ses dons sur le médecin de garde. Comme quoi le karma se retourne toujours contre vous comme un boomerang. Puis les tensions s'étaient apaisés, leur relation étant cordiale lorsqu'ils se croisaient, jusqu'à ce passage sur le continent. Pourquoi avait-il était sélectionné ce jour là ? Il se serait bien passé de voir certaines choses et d'en subir d'autre. Quoique, le baiser échangé avec Félicia, il ne l'avait pas subi celui là. Finalement il éleva la voix:


"Je pensais que l'on s'était compris par initiation individuel, mais je suppose que si le Dr Winchester souhaite s'initier également, je peux faire une place de plus dans cette salle" dit-il en rouvrant les yeux, montrant ainsi qu'il avait deviner qui elle était avant même d'ouvrir les yeux. Et avec un fin trait d'humour, car il n'y avait généralement personne dans la salle de méditation à part certains athosiens par moment.



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MessageSujet: Re: Through the Memories of a Year Through the Memories of a Year  EmptyVen 24 Fév - 19:16

Finalement, il avait fait mieux qu’essayer. Il avait réussi. Et Déa en ressentait des émotions mitigés. D’un coté, elle ne craignait plus que Castiel et Radek se toisent comme des petits coqs dressés sur leurs ergots chaque fois qu’ils se croisaient, ce qui la mettait très mal à l’aise. Même si elle savait qu’elle pouvait avoir un petit succès auprès de la gente masculine, elle ne s’était jamais retrouvé dans une situation ou deux prétendants se boufferaient le nez pour ses beaux yeux, et même si elle doutait que Castiel éprouva ce genre de sentiment à son égard, elle ne pouvait pas s’empêcher de penser que ça rappelait furieusement ce genre de situation. D’ailleurs, Radek aussi. Même s’il ne le lui avait jamais dit ouvertement, son comportement était des plus parlant. Il ne réagissait avec personne d’autre comme avec Castiel.

D’un autre coté, Castiel lui manquait. Depuis leur discussion, il avait pris ses distances. Ils avaient aussi arrêté les cours de français qu’elle lui donnait. De toute façon, elle devait bien avouer qu’ils auraient pu les arrêter bien avant. Castiel avait atteint en très peu de temps un niveau plus de convenable. Les derniers cours étaient plus une excuse pour le voir qu’autre chose, elle devait bien l’avouer. Parfois, elle se rappelait avec un petit sourire niai le dernier, celui où il l’avait fait danser. Dans ses cas là, elle pouvait toujours compter sur la petite voix pour la ramener sur terre, enfin, sur Atlantis, en lui rappelant comment les choses s’était terminées, la faisant rougir de honte.

Quoi qu’il en soit, même s’ils se voyaient moins, elle avait toujours plaisir à le retrouver autour d’un café voir d’un dîner, il lui semblait qu’il en était de même pour lui. Bref, les choses s’étaient apaisées, avec Radek, elle était tombé dans une gentille petite routine que venait parfois rompre les rencontres avec Castiel. Elle avait l’impression d’avoir trouvé un certain équilibre dans cette organisation.

Lorsque le premier Noël qu’elle passait sur la cité se profila, elle en fut déstabilisée. Il y avait moins d’un an qu’elle était arrivé, et pourtant, elle avait l’impression qu’elle était là depuis des années et fut un peu surprise de voir à quel point cette fête semblait importante pour les Atlantes. D’un autre coté, elle le comprenait, c’était quelque chose qui les rattachait à leurs origines, quelque soit leur idéaux religieux, quelque soit leur origine sociale ou culturelle, ici, elle représentait leurs origine Terrienne. Du coup, elle se demanda si Castiel prenait plaisir à cette fête, et commença à se creuser la tête pour lui trouver un petit cadeau, et réalisa qu’elle ne savait pas du tout ce qu’elle pourrait lui offrir.

Le 25 décembre, elle en était toujours elle n’avait toujours pas trouvé d’idée, et commençait à se dire, pour se rassurer, qu’elle semblerait un peu ridicule de lui offrir un présent si lui n’y avait pas pensé, lorsqu’elle découvrit un petit paquet, accompagné d’une carte, sur la paillasse de son labo. Elle sentit son coeur se gonfler et défit fébrilement l’emballage pour découvrir un petit objet en bois. Il lui rappela les appeaux que son grand-père utilisait pour répondre aux oiseaux, et d’après le contenu du message comprit que c’était un équivalent. Elle le testa et fut fascinée par la justesse du son qui s’en échappa.

D’un coup, elle se revit quelques mois plus tôt, nouvelle arrivée, stressée et perdu. Elle se rappela sa rencontre avec lui, à l’endroit où elle se tenait, et ressentit aussi la brûlure de la honte sur ses joues. Elle ne s’était jamais pardonné son comportement ce jour-là, même si c’était probablement grâce à ça qu’elle avait fait la connaissance de celui qui allait devenir son meilleur ami. Son regard erra sur son bureau et fut accroché par une délicate étoile de mer. Elle lui en avait déjà offerte une. Celle qui avait été l’objet de sa fureur. Le symbole lui sembla approprié.

Elle en choisit une dans sa collection. Une qui lui était particulièrement chère. Une race endémique de là où elle avait grandit. Elle l’emballa soigneusement, puis saisi un bristol et un crayon qu’elle suçota longtemps pour trouver l’inspiration.


« Cher Castiel,
Tout le monde cherche des étoiles inaccessibles au firmament, alors qu’il y en a tant, plus discrètes et moins brillantes à porté de main pour qui sait les voir.
Joyeux Noël. 
Déa.»
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MessageSujet: Re: Through the Memories of a Year Through the Memories of a Year  EmptySam 4 Mar - 14:46

Jusque là, Castiel avait toujours refusé de lui donner des cours de méditation, tout au moins, des cours individuels. Bien sur, elle aurait pu participer aux cours collectif qu’il donnait parfois pour les habitants de la cité, ce qui serait plus ou moins revenu au même, vu que la plupart du temps, la salle se vidait au bout de quelques minutes à peine. Mais, ça n’aurait pas été pareil, au moins au niveau de la démarche. Elle ne comprenait pas ce qui le dérangeait tant à l’idée de se retrouver seul avec elle pour un cours de méditation ou un cours de self défense. Après tout, ça revenait au même que lorsqu’elle lui avait donné des cours de Français. D’un autre coté, vu la façon dont cette période s’était interrompu et la réaction quasi épidermique de Radek lorsqu’il les avait surpris en train de danser, elle comprenait la réticence qu’il avait à se retrouver seul dans une pièce avec elle.

Finalement, à force de réitérer sa demande à chaque occasion, quand ils se retrouvaient pour boire un verre au mess ou autour d’un repas à la cafétéria, et probablement par lassitude devant son harcèlement, il avait fini par céder. Elle en avait été presque surprise, mais également ravie.

Le jour venu, Déa s’était préparé, enfilant des vêtements confortables, avant de rejoindre, d’un pas guilleret et dans un état d’esprit loin d’être approprié à l’activité qu’elle s’apprêtait à découvrir, la salle où l’Enokien avait ses habitudes. Elle était heureuse de partager un moment en tête à tête avec son ami, même s’il devait être silencieux et distant. Malheureusement pour elle, le hasard et une rouquine un peu délurée en avait décidé autrement. Déa se serait foutu des baffes. Qu’est-ce qui lui avait pris, lorsqu’elle avait croisé Félicia au détour d’un couloir, de lui parler de ses projets pour l’après-midi ? D’un autre coté, comment aurait-elle pu deviner que cette fille au tempérament espiègle et bouillonnant pourrait être intéressé par une activité qui impliquait le silence et l’immobilité ? D’autant que d’après les échos qu’elle avait eus, les relations entre l’Enokien et la psychologue avait été plutôt explosif lors de leur première rencontre. Déa se rembrunit encore un peu plus en repensant à ce qui s’était passé lors de la sortie de cohésion. Bien sûr, elle savait qu’elle n’aurait pas du, mais le coup du défit où Félicia avait embrassé fougueusement Castiel l’avait beaucoup contrarié.

Accompagné à présent de la psychologue, le pas de Déa n’était plus aussi guilleret, elle traînait même franchement les pieds, observant du coin de l’œil la tornade rousse. A coté d’elle, elle se sentait bien insipide. Petite souris discrète rasant les murs. Félicia ne passait pas inaperçue avec sa chevelure écarlate et son caractère bruyamment enjoué. Comment une psychologue considérée comme plutôt douée dans sa partie, pouvait-elle ignorer les signes non verbaux que la biologiste envoyait ? Déa la soupçonnait d’être parfaitement consciente de son humeur et d’avoir décidé de ne pas en tenir compte.

Elles entrèrent dans la salle dédié à la pratique de la méditation. Castiel les y attendait déjà. Il avait troqué son éternelle chemise blanche contre une tunique en lin bleu clair et un pantalon en toile écru. Installé en tailleurs, les yeux clôt, il sembla, dans un premier temps, ne pas remarquer l’arrivé des filles. Déa n’était pas dupe. Elle le pratiquait depuis suffisamment longtemps pour savoir que même les yeux fermés, il était parfaitement conscient de son environnement. Lorsque sa voix s’éleva, elle crut y percevoir un petit ton de désapprobation et la biologiste se ferma un peu plus. Pensait-il sérieusement qu’après l’avoir harcelé pour obtenir une séance privée, elle aurait invité quelqu’un d’autre à se joindre à eux ?

Félicia non plus ne sembla pas surprise outre mesure que l’Enokien ait deviné sa présence malgré ses yeux fermés, et elle sembla enfin prendre en compte qu’elle était arrivée comme un chien dans un jeu de quille.


« Et bien, je me suis dit que plus on est de fou, plus on rit. Et il se trouve que je suis curieuse de découvrir les techniques de méditation que vous utilisez. » répondit-elle en haussant les épaules d’un air dégagé. « Je ne pensais pas que ma présence poserait un problème, mais si vous préférez rester en amoureux, il n’y a pas de soucis, je prendrais rendez-vous pour une autre séance. » Ajouta-t-elle d’un ton espiègle, en adressant à Déa un clin d’oeil canaille qui fit rougir la biologiste jusqu’à la racine des cheveux.

« Non, non… ce.. pas de soucis. Comme Castiel l’a fait remarqué, ce n’est pas la place qui manque dans cette pièce. » bafouilla Déa d’un ton quelque peu grinçant, tout à la fois vexée et embarrassée par le sous-entendu de la psy.

Finalement, suivant les directives de Castiels, elle s’installèrent et commencèrent l’initiation. Déa eut du mal à trouver l’état d’esprit approprié, et surtout à faire taire la petite voix déchaînée au fond de son esprit.
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MessageSujet: Re: Through the Memories of a Year Through the Memories of a Year  EmptySam 11 Mar - 12:05

A croire qu'à la force de côtoyer l'Enokien, les personnes ne devaient plus faire attention à ses étrangetés, comme le fait qu'il arrivait à deviner des choses qu'il n'aurait pas dû. De toute manière même si on lui faisait la remarque, il savait faire planer le mystère. Il savait que le Dr Winchester enchaînerait à la suite de sa petite remarque. Il la savait ainsi, avec sa langue qui  n'était certainement pas rangé dans sa poche. En parlant de langue, le souvenir de celle-ci jouant avec la sienne lui fit l'effet d'une douce chaleur au niveau du sternum. Oui, la psychologue savait très bien manier cet outil et ce dans tous les domaines. Depuis leur altercation sulfureuse la première fois qu'ils s'étaient rencontrés à ce qu'il avait partagé sur le continent, les deux protagonistes que tout semblait opposé, entretenait une certaine flamme joueuse avec des rapports d'oppositions et de joutes verbales (ça tire même à balle réel parfois haha).

Citation :
« Et bien, je me suis dit que plus on est de fou, plus on rit. Et il se trouve que je suis curieuse de découvrir les techniques de méditation que vous utilisez. » répondit-elle en haussant les épaules d’un air dégagé. « Je ne pensais pas que ma présence poserait un problème, mais si vous préférez rester en amoureux, il n’y a pas de soucis, je prendrais rendez-vous pour une autre séance. » Ajouta-t-elle d’un ton espiègle, en adressant à Déa un clin d’oeil canaille qui fit rougir la biologiste jusqu’à la racine des cheveux.

Castiel ne put s'empêcher d'hocher la tête avec un fin sourire enigmatique (un peu comme la sign). Un sourire un peu jaune en réalité. Elle n'en manquait pas une celle-ci ! Il préféra ignoré ses dires mais ne put s'empêcher de remarquer que ce genre de réflexion avait mis mal à l'aise Déa. Il n'y avait pas de raison pourtant, ils étaient amis non ?

Citation :
« Non, non… ce.. pas de soucis. Comme Castiel l’a fait remarqué, ce n’est pas la place qui manque dans cette pièce. »

"Tout à fait, prenez place mesdames..."

Il marqua un petit blanc en les observant s'installer en position devant lui.

"Et puis, je ne doute pas que le Dr Winchester fera abstraction de son petit côté indiscipliné et suivra ma voix comme guide. N'est-ce pas Félicia ?"

Oui c'était quelque peu drôle cette position où finalement les rôles étaient inversés. D'habitude c'est lui qui "subissait" son analyse et se laissait retourner le cerveau, quand elle le faisant réfléchir plus que de nature. A voir si cette discipline allait lui convenir et surtout si elle allait s'abandonner à lui, car oui cette pratique était une sorte de lâché prise total et cela ne convenait pas à tout le monde. Certain aimait garder le contrôle sur soi. Peut-être serait-il étonné. A voir. Bien, il commença après un fin sourire envers ses deux élèves.

"Je pratique la méditation de pleine conscience. Un précepte simple qui est pourtant difficile à mettre en œuvre tant les pensées peuvent défiler sans cesse tel le firmament d'une étoile. Le but de cette pratique est d'apaiser l'esprit, apprendre à ne pas s'épuiser mentalement, à éviter de ruminer; elle vise à comprendre ses noeuds de blocage et d'ouvrir son esprit sur un autre plan. L'objectif de la méditation est de faire en sorte que ces pensées parasites "perdent de leur puissance" durant un temps choisi. La régulation de vos émotions peut vous aider dans beaucoup de situation quotidienne et cela devrait éviter à votre corps de produire du Cortisol. L'hormone du stress."

Il écarta ses bras pour montrer sa position.

"Vous pouvez vous mettre en position de demi lotus, ou si vous êtes souples en position de lotus total comme ceci." dit-il en changeant de position.

Castiel se leva par la suite et se dirigea vers les demoiselles, observant comment elles se positionnaient. Bien pour Félicia, elle était parfaitement posée pour Déa qui avait choisi le lotus complet, il s'accroupit à sa hauteur et l'aida à mettre son pied gauche correctement contre sa cuisse. La proximité avec elle lui faisait toujours cette sensation d'électricité statique, mais celle-ci était limité par la présence de Félicia. Finalement il devait la remercier car l'appréhension de faire une séance en duo avec la scientifique était maintenant moindre grâce à Féli. La connexion partagé et non exclusive comme lorsqu'il était seul avec une personne était moins puissante. Cela l'effrayait donc moins. Il finit par lui mettre une main dans le dos pour bien l'érigé.

"Tiens toi ainsi, cela permet d'ouvrir tes hanches avec plus d'amplitude, plus d'assise et tu sentiras mieux ta respiration" lui souffla-t-il avant de se redresser et de reprendre sa place.

"Bien, je vais maintenant vous demander de vous concentrer sur votre respiration dans un premier temps. L'inspiration doit être puissante et régulière, elle doit faire gonfler votre ventre et non votre cage thoracique. L'expiration doit être plus douce et plus longue. Recommencer ainsi de suite jusqu'à trouvé votre rythme. Fermez vos yeux pour la visualiser et dites moi quand vous êtes prêtes, pas de précipitation surtout, nous avons le temps."



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MessageSujet: Re: Through the Memories of a Year Through the Memories of a Year  EmptyVen 5 Mai - 15:20

Ce qu’il y avait de bien avec Déa, c’est que son visage était comme un livre ouvert. Chacune de ses émotions s’y reflétait avec fidélité. La rouquine ne prit même pas la peine de retenir le sourire amusé que l’embarras de sa camarade fit naître sur son visage. Elle fut tenter de prolonger un peu la taquinerie, mais les meilleures blagues sont toujours les plus courtes. Et si elle abusait trop, elle risquait de perdre cette source d’amusement.

Déa pouvait toujours se mentir à elle même si ça lui chantait, mais pour Félicia il était plus que clair que la petite biologiste en pinçait pour l’Enokien. Elle se demandait bien pourquoi. Elle ramena son attention sur leur maître Yoda du moment. Il était aussi froid et distant que Déa était expressive et attachante. Ces deux-là était à peu près aussi compatible que l’huile et l’eau. Il allait falloir beaucoup secouer pour obtenir une émulsion.

D’un autre coté, elle comprenait pourquoi Déa dissimulait son inclinaison derrière l’amitié. Il était clair qu'elle avait accepté la "friend zone" à défaut de mieux, mais que le "mieux" serait aussi une situation compliquée à gérer. C'était toujours un peu casse-gueule quand il y avait trois protagonistes dans une histoire de cœur. Certaines personnes étaient douées pour les relations impossibles. Visiblement Déa était l'une d'elle. Elle espérait que les choses se décanterait sans que la petite française n'y laisse des plumes et quelques éclats de cœur.

Toute à ses réflexions, elle écoutait d’une oreille distraite les instructions de leur professeur du jour lorsque la mention de son prénom ramena son attention sur le jeune homme.


« Hmm ? » demanda-t-elle, cherchant à se rappeler les derniers mots qui avait franchit le pavillon de ses oreilles. Oui, c’est ça il lui demandait si elle pourrait se montrer conciliante et obéissante le temps de la séance. Elle haussa un sourcil entre surprise et interrogation. Etait-il sérieux ? A en croire son ton, oui, il se prenait très au sérieux. Elle ne put retenir un ricanement. C’était vraiment l’hopital qui se foutait de la charité. Il ne manquait pas de souffle, ni d’égo !

« Soyez assurés que je les suivrai avec la même rigueur et le même sérieux que celui dont vous avez preuve envers les miennes. » le tacla-t-elle tout en lui adressant un regard d’une candeur faussement innocente, sous le haussement de sourcil de Déa qui n’était visiblement pas au courant de leur passif.

Quoi qu’il en soit, et même si la méditation l’intéressait moins que l’étude de la dynamique de leur duo improbable, elle s’efforça de garder un minimum d’attention sur les instructions de Castiel. Après tout, pour les observer dans leur environnement, le mieux était encore de se faire oublier.

Du coin de l’oeil elle observa Castiel corriger la position de Déa, notant qu’il mettait dans ses gestes et son attitude envers elle une distance factice qui ne masquait pas vraiment une étrange tendresse et une intimité qu’on ne rencontrait pas, en principe, entre deux relations de travail. La main que Castiel avait posé dans le dos de Déa pour corriger sa posture, et la manière dont il murmura ses instruction au creux de son oreille, dégageait quelque chose de moins professionnel que qu’elle aurait dû. La réaction de Déa fut intéressante elle aussi. Sa fugace crispation semblait avoir plus à voir avec une lutte interne qu’avec une réelle gêne. La psychologue devina que Déa ne se laissait pas aller à apprécier ce contact uniquement à cause de la bienséance. Elle voyait bien que la biologiste appréciait l’attention du jeune homme, et qu’une part d’elle même aurait adoré rouler sur le tapis avec lui.

Félicia fit un effort pour dissimuler son sourire. Cette attirance manifeste entre deux être aussi étranger l’un à l’autre, que se soit par leurs origines planétaire et leur caractère pourrait être un cas d’étude particulièrement intéressant à voir évoluer.

Tout en mettant autant de bonne volonté que sa concentration distraite le lui permettait, elle s’efforça de suivre les instructions de Castiel. Pour elle, ce n’était pas le plus difficile, elle n’avait pas à jongler avec d’autre émotions que de la curiosité professionnelle, et elle avait déjà des notions de méditations. Si elle en croyait la respiration irrégulière et un peu forcé de sa voisine de tapis, pour Déa, l’exercice était plus difficile. Elle lui laissa donc le soin d’indiquer à Maître Castiel qu’il pouvait poursuive la séance.
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