Intrigue : Spring Break

Après un déjeuner quelques peu moroses pour certains, la mauvaise troupe repris la route pour rejoindre le lac évoqué par le major. Le moins qu’on puisse dire c’est que pour l’instant la cohésion de groupe recherchée par ce « séminaire » était loin d’être au rendez-vous. Noah boudait dans son coin, Castiel semblait porter un certain intérêt à la jolie rouquine, ce qui, à la grande surprise de Déa lui causait un certain agacement. Elle avait été contrarié de surprendre la façon dont il avait frôlé son cou en lui remettant son chapeau un peu plus tôt. Et encore plus par la façon dont la psychologue avait minaudé en sa présence.

*T’as pas l’impression d’être l’hôpital qui se fout de la charité là ? * s’était marré la petite voix *Je ne vois absolument pas de quoi tu parles.* avait répondu Déa, avec un évidente mauvaise foi, en jouant négligemment avec la fleur que Radek avait glissée dans sa chevelure.

Pendant la pause déjeuné, elle avait surpris le geste tendre de Félicia envers Dean et avait discrètement haussé un sourcil amusé. Même si la rouquine lui tournait le dos à ce moment là, il lui avait bien semblé surprendre un discret baiser. Décidément, il les lui fallait tous ! Même l’attitude du Major lui laissait penser que cette relation ne datait pas d’aujourd’hui. Voilà qui risquait d’être intéressant pour la suite.

La petite voix leva les yeux au ciel dans sa tête *Non mais je rêve ! Tu vas pas te transformer en commère ? Tu me fais honte !*

Une heure et demi de marche sous une chaleur moite et écrasante, qui mis un peu plus à mal leur patience, ils arrivèrent enfin au lac et Déa du admettre que l’endroit était absolument magnifique. De stupeur, elle attrapa la main de son compagnon de route, s’attirant un regard amusé de la part du scientifique.

Les paquetage posés, Déa fut parmi les premières à laisser tomber ses vêtements pour se retrouver en maillot de bain et profiter de la délicieuse fraîcheur de l’eau transparente. Radek se contenta de retirer ses chaussures et de s’asseoir sur un rocher pour rafraîchir ses petons fatiguées. Après quelques minutes à barboter, elle fini par sortir et venir se glisser sur le rocher à coté de Radek.

« Tu devrais essayer, ça fait un bien fou ! » le taquina-t-elle elle lui lançant un coup d’épaule espiègle, sans remarquer le regard stupéfait qu’il posa sur ses formes soulignées par le maillot trempé avant de détourner le regard.

Par contre, visiblement, sa réaction n’avait pas échappé au regard affuté de Félicia.

« Et si on faisait un petit jeu ?! » lança cette dernière avec un air malicieux, s’attirant les regards dubitatifs des autres, et le regard suspicieux et vaguement inquiet de Déa.

Elle se rappelait d’une certaine soirée poker où elle avait fini en petite tenu et même allumé Kylee. Elle savait qu’elle avait la réputation d’être quelque peu délurée, alors, elle n’était vraiment pas sure que le jeu soit à son goût.

Ses craintes se confirmèrent lorsque la psychologue expliqua le jeu en question.

« Un petit jeu qui est assez rigolo et qui permettra de créer une certaine cohésion de groupe. Je vous promet que ça restera soft. Je vous propose un « action ou vérité ».

Déa leva les yeux aux ciel quand la psychologue s’adressa à elle.

« Bien, Honneur aux dames. Je commence avec toi ma chère Déa ! »

La biologiste n’aima pas du tout la petit lueur espiègle qui brilla au fond des yeux doré de la psychologue.

« Alors. Action ou vérité. »

Entre la peste et le cholera…

« Action. » répondit-elle mornement et elle eut des sueurs froides en voyant le sourire presque carnassier qui se dessina sur ses lèvres, visiblement, c’était exactement ce que la rouquine avait espéré.

« Parfait... » la psychologue fit mine de réfléchir un instant en observant leur environnement avant d’asséner « Bien. Que dirais-tu d’embrasser l’un de tes compagnons de voyage ? Je te laisse le choix de l’heureux ou de l’heureuse élu. »

Déa sentit le sang se retirer de ses joues.

« T’es dingue ! Je peux pas faire ça  enfin ! »

« Ah, ben c’est le jeu ma pauvre Lucette. T’avais qu’à choisir l’autre option ! » se moqua Félicia. « Allez, allez… Action ! »

Déa regarda autour d’elle avec un air d'animal pris au piège et totalement affolé.

Noah, c’était mort, elle tenait trop à la vie pour pour prendre le risque d’embrasser le compagnon de Kylee. Castiel, c’était mort aussi, elle ne se rappelait que trop ce qui s’était passé dans la grotte sur Lantia. Il restait Dean et Radek. Quelque chose lui disait que pour claquer le bec à Félicia, Dean serait une bonne option… Encore que, elle n’était pas sure que ça ne l’amuserait pas encore plus.

Elle se tourna lentement vers Radek assis à coté d’elle, raide comme un piquet, lui lançant un regard désolé avant de rapidement effleurer ses lèvres des siennes sous les applaudissements de Félicia, avant de se détourner, les joues écarlates, laissant un Radek transformée en statue de sel, même si, en y regardant d’un peu plus près, elle aurait pu surprendre une expression incrédule et un léger sourire vaguement idiot.

« Super ! Mais si tu aurais pu y mettre un peu plus de passion ! Ah toi maintenant ! » s’exclama Félicia, visiblement enchantée du tours pris par la situation, s'attirant un regard assassin de la biologiste.

Déa cligna des yeux, cherchant encore à reconnecter quelques neurones, mais elle ne voulait pas passer pour une fille trop facilement impressionnable, alors elle ne prit pas le temps de la réflexion. Et désigna la premier personne dans son champs de vision.

« Castiel… Action ou vérité ? »

Castiel avait mangé silencieusement avant de fermer les yeux pour se concentrer sur les bruits de la nature l’entourant, c’était toujours mieux que de regarder les roucoulements entre les deux scientifiques ou d’observer son frère d’arme tirer la gueule pour il ne savait quelle raison. Et puis le fait qu’il l’avait accusé d’être trop « proche » de Kylee. Ca voulait dire quoi ? Même après Shigella et le fait qu’il avait été clair sur ses intentions, voilà qu’il persistait dans cette voie. Bref, mieux valait être sourd et aveugle par moment. D’ambiance morose, le son de la nature l’apaisa durant ces 45 min de pause, avant que le Major ne leur indique la route vers le lac. Dernier point d’étape avant l’arrivée au campement. Bien tant mieux, il avait juste envie d’être à ses quartiers pour tenter d’apaiser les tensions qu’il avait pu ressentir – et pas seulement les siennes – au cours de la journée.

Arrivé devant le lac, il posa son sac sur les galets et observa l’étendu d’eau de couleur limpide. On pouvait même y voir des poissons, un plouf attira son attention et ses yeux dérivèrent sur la « sirène » du groupe. Durant une fraction de seconde, il s’humecta les lèvres, légèrement gêné, bien qu’il commençait à « s’habituer » à la voir en petite « tenue professionnelle ». Surtout après l’épisode du continent. Il cessa sa contemplation lorsque Félicia proposa un jeu. Tiens cela lui disait quelque chose, il avait dû le voir dans plusieurs films et séries Terriennes. Encore une coutume de là-bas pour la cohésion de groupe et…. quelle cohésion.. il haussa les sourcils à la demande de Félicia. Il la connaissait un minima pour savoir qu’elle n’avait pas froid aux yeux et que ce genre de mascarade l’amusée, mais ce n’était pas le cas de tout le monde.. ah quoique.. pas forcément. Ses yeux s’agrandir davantage en voyant la scène devant lui.



Il du se reprendre assez vite pour éviter quelqu’un ne capte son malaise d’une fraction de seconde. D’ailleurs pourquoi en faire tout un plat ? Elle ne lui devait rien et lui non plus, il était ami, rien de plus ? Mais une infime partie de lui-même ne cessait de se remémorer leur accolade dans les quartiers de Déa. Castiel n’était peut-être pas très partageur même en amitié.

« C’est quoi la suite 7 minutes au Paradis » lança Castiel à Félicia d’un air blasé. Utilisant un autre jeu de séduction terrien qu’il avait vu dans un film. Il se figea néanmoins en entendant son prénom. Comme pris au piège, il se retourna lentement. Il n’avait jamais joué à ce jeu et il n’avait pas très envie au vu des gages proposés.. peut-être devrait-il refuser.. Oui, mais il passerait encore pour le mec coincé de service. Il faisait des efforts, en apprenant leurs mœurs et coutume par amour pour sa famille d’adoption, mais cela restait des enfantillages. Il soupira. Action.. trop risqué, il pourrait aussi choisir vérité, mais parfois les vérités n’étaient pas bonnes à dire. Bon ma foi, il avait déjà briser sa réputation sur le dancefloor il y a quelque temps autant prendre son courage à deux mains et y aller !

« Action…

ça permettra à certains d’arrêter de pinailler (regard vers Noah avant de s’attarder plus longuement sur Dean) sur un certain objet coincé… là où je pense. Oui Kylee me dit beaucoup de chose... »

L’air satisfait de Castiel se fâna en entendant l’action : « Faire une déclaration d’Amour à un membre présent ». Décontenancé, il fit un pas vers Déa : « Je ne pensais pas à ce genre d’action venant de ta part (regard insistant vers elle, hôchant la tête).. après il faut dire que niveau vérité, tu peux être très maladroite aussi.. surtout les soirs d’orage. »

Castiel n’était pas réputé pour son tact, mais on ne pouvait pas nier ses subtilités. Il savait appuyer là où ça faisait mal pour une finalité heureuse ou non. Et là clairement ce n’était pas bien ce qu’il faisait, il savait que c’était un élément à taire, mais il éprouvait comme un besoin irrationnel de le faire, comme pour la punir de quelque chose dont elle n’était pas responsable. Dans tous les cas, il était un sniper d’élite pour régler les comptes de la moitié des membres présents.  Parfois être implacable et « distant » dans les émotions était une bénédiction dans ce genre de moment. Son regard dériva sur Radek, comme un prédateur observant sa proie.



« Nous sommes bien d’accord.. que ce genre d’action est fictive. Ce n’est pas quelque chose que l’on doit ressentir réellement » demanda-t-il en précision. Ah.. l’Enokien et les émotions ça faisait 36. Il tourna la tête vers Félicia qui lui confirma. « Je me disais aussi… parce que sinon vous 2. » Blanc. Froncement de sourcil. Raclement de gorge. Il tourna la tête vers ses compagnons d’infortune, observant longuement Noah. Une déclaration d’amour pouvait très bien être fraternelle ? Non. Sa mauvaise humeur lui donnait mal au crâne malgré sa barrière psychique. Dean ? Cela aurait pu être marrant de jouer la comédie mais le connaissant.. Et puis si c’était pour jouer la comédie, autant y aller à fond. Il posa enfin son regard sur Félicia. Finalement de tout le groupe, cela devait être la seule assez ouverte d’esprit pour ce genre de fabulation.

« Mlle Winchester, votre regard, votre douceur, n’a d’égal que la beauté de votre âme - il tendit la main vers elle – Félicia.. , dit-il en attendant qu’elle prenne sa main avec une mimique de séduction que l’on avait jamais encore pu voir chez l’Enokien. Lorsqu’elle lui saisit, il l’entraîna sur lui, avant de la faire basculer à l’arrière en lui tenant de son autre main ses reins. Je vous aime » avoua-t-il, avant de se laisser un tantinet entraîné par sa fausse représentation et de venir plaquer ses lèvres sur les siennes, les mouvants en fermant les yeux. Sa conscience en resta bouche bée, avant de lui sonner la tirette d’alarme. Il la redressa et finit par la lâcher en se reculant d’un pas, il lui fit un sourire crispé doublé d’un micro clin d’oeil.



**p*tain tu nous a fais quoi là ?**

« J’ai vu ça dans une comédie musicale… Quoi ? » dit-il innocemment en regardant autour de lui. « J'ai réussi mon gage non ? C’est à mon tour c’est ça ? Bien… Radek.. vous choisissez quoi ?»

L’humeur de Radek s’était grandement améliorée depuis le début de leur petite aventure. Il faut dire que la présence de sa collègue auprès de lui y était pour beaucoup, même si, les piques de Castiel l’avait quelque peu agacé. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi l’Enokien, avec qui il avait eu jusque récemment des relations cordiales à défaut d’être amicale s’était mis à le battre à froid. Mais bon, il était de notoriété publique sur la cité que l’alien pouvait être un peu soupe au lait et qu’il avait du mal avec les relations sociales, alors, il n’en avait pas tenu vraiment compte pour ce qui le concernait.

Ce qui le dérangeait plus, s’était que l’attitude du jeune homme semblait blesser Déa, et là, le timide scientifique sentait l’agacement lui faire pousser des crocs. Il ne savait pas ce qui s’était passé entre eux sur le continent. Mais il savait que les deux jeunes gens semblaient avoir une relation particulière. Mais après tout, tout ceci ne le regardait pas, et il n’avait pas envie de gâcher les agréables moments qu’il passait en compagnie de la jeune femme en disséquant sa relation avec un autre.

Après le dîner qui fut somme toute plutôt agréable, ils reprirent la route pour rejoindre le fameux lac dont le major Lawson avait parlé. Si Radek n’était pas spécialement enchanté à l’idée de barboter, il réalisa bien vite que sa compagne du jour, elle était un vrai poisson. A peine arrivé, elle était déjà en maillot de bain et se jetais à l’eau.

Détournant un instant les yeux de son corps dévêtu et ruisselant quand elle revint vers le rivage, il croisa le regard tout aussi perturbé de Castiel, et fut agacé.

Mais c’était sans compter sur la psychologue du groupe qui semblait bien décidée à les obliger à participer au séminaire, quitte à user de stratégie pour le moins douteuse. Un « action ou vérité » ? Même quand il était plus jeune Radek avait toujours trouvé ce jeu particulièrement ridicule… enfin, sauf quand il y jouait avec ses camarades d’études, tous aussi surdoués que lui et que les questions et les gages étaient bien plus matures et scientifique que les banals « embrasse ton voisin de gauche » ou « as-tu déjà couché avec quelqu’un. »

Visiblement, Mlle Winchester, était resté coincée à la version « adolescent en manque ». Il fronça le nez de dépit le gage qu’elle attribua à Déa. Nez qui se défronça très vite, en même temps qu’il écarquillait les yeux lorsque les douces lèvres de Déa se posèrent sur les siennes, le laissant quelque peu pantois et désorienté.

Le temps qu’il réalise ce qui venait de se produire, Déa lui avait tourné le dos et s’était tournée vers Castiel pour le mettre à son tour au défi. Il fut presque déçu que sa jeune collègue ne rehausse pas un peu le niveau de ce jeu qui tournait bien en deçà du niveau des pâquerettes. Pour lui, non seulement ils avaient touché le fond, mais ils avaient même commencé à creuser. Il aurait préféré que sa collègue commence à reboucher le trou, plutôt que de le creuser un peu plus.

Visiblement, Castiel, ne s’était pas non plus attendu à quelque chose de se genre venant de la jeune scientifique, mais Radek se raidit un peu, et eut presque l’impulsion de poser une main protectrice sur l’épaule dénudée de la jeune femme lorsqu’il la sentit se crisper et esquisser un pas en arrière lorsque l’Enokien fit un pas en sa direction, avant de se tourner vers Félicia pour lui demander des précisions.

« Oui. C’est une action, pas une vérité. C’est le but de ce jeu. » répondit-elle en riant, sans relever le commentaire de l’alien, ou tout au moins, sans montrer qu’elle l’avait relevé.

Ce qui visiblement ne fut pas le cas de Déa qui baissa les yeux en rougissant violemment, tout en  se mordant les lèvres. Radek se demanda comment il devait interpréter son comportement avant de la voir écarquiller les yeux lorsque Castiel se prêta au jeu avec une déclaration enflammée à la psychologue, avant de l’embrasser avec une fougue qui pouvait laisser penser qu’il avait peut être mal compris les règles du jeu et était sur le point de lui faire une véritable demande en mariage.

Ceci étant dit, la rouquine ne sembla pas trouver l’exercice désagréable. On pouvait presque se demander si le bras qu’elle avait enroulé autour du cou de Castiel était là pour l’assurer de ne pas basculer s’il venait à la lâcher ou un geste tendre envers un amant. Il faut dire que Mlle Winchester, arrivée depuis peu, jouissait déjà d’une certaine réputation.

Radek se tourna vers Déa, ouvrant déjà les lèvres pour faire un commentaire lorsque son expression lui coupa la parole. Etait-ce de la tristesse et de la déception qu’il voyait dans son regard ?

La grande scène d’amour finit, l’alien retrouva son attitude habituelle, mais visiblement mâtinée d’une certaine gêne envers sa partenaire de jeu… Qui elle, semblait clairement stupéfaite. Visiblement, elle ne s’était pas attendu à ce que l’Enokien entre dans le jeu, et encore moins, à en être l’objet. Mais quoi. Il n’y avait que deux femmes dans leur groupe. Radek était peut être un peu vieux jeu, mais il n’envisagea même pas que Castiel aurait pu faire une déclaration d’amour enflammée à l’un des hommes.

Inconsciemment il tourna le regard vers Déa, qui semblait choquée, imaginant malgré lui ce qu’il aurait pu ressentir si Castiel l’avait choisie elle. Heureusement, l’alien lui évita d’approfondir la question en le désignant lui pour la suite du jeu.

Radek tourna un regard brillant de contrariété vers le jeune homme.

« Vérité. » annonça-t-il

Vu le niveau des gages, il n’avait pas l’intention de prendre le risque de se retrouver à être obligé de faire le singe dans un arbre, ou de se mettre à l’eau, et encore moins d’être obligé d’embrasser quelqu’un… Peut être que si on lui désignait Déa… mais, vu le comportement de l’Enokien à leur égard, il était presque sur qu’il aurait préféré lui demander d’aller embrasser un des poisson du lac.

« Avez vous apprécié l'action que Déa a réalisée ? »

Il s’était attendu à une question bien plus embarrassante que celle-ci, même si, il devait reconnaître qu’il n’avait pas vraiment envie de faire étalage de ses émotions et sentiments devant ce groupe de quasi étranger. Ça tombait plutôt bien, il ne savait toujours pas ce qu’il avait ressenti au juste. Il savait juste que ça lui avait laissé un petit goût de « reviens-y ».

« Il m’est difficile de me prononcer. L’action a été si rapide que je n’ai pas vraiment eu le temps de l’apprécier à sa juste mesure. Mlle Sweet a été plus mesurée que vous dans sa démonstration. » répondit-il en posant une main réconfortante sur l’épaule dénudée de la scientifique, avant d’ajouter « Mais pour répondre clairement à votre question, je dirais que c’était loin d’être désagréable. »

Estimant avoir répondu, et sans attendre que Castiel lui précise que c’était à son tour, il observa ses compagnons. Le but du jeu étant visiblement de faire participer tout le monde, il ne lui restait pas beaucoup de choix. Après réflexion, et se rappelant la fugace expression qu’il avait surprise sur le visage du Major lors du gage de Castiel, c’est vers lui qu’il tourna son attention.

« Major. Puisqu’il semble que nous devions jouer ce jeu ridicule. Action ou vérité ? »