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Chambre de Déa Sweet

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Kylee Knightley
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MessageSujet: Chambre de Déa Sweet Chambre de Déa Sweet EmptyMar 29 Sep - 10:56

Kylee avait été appelé en renfort pour l'arrivée de deux personnes provenant du continent. Elle avait entendu le prénom de Castiel, mais elle ne connaissait pas l'identité de l'autre personne. Juste à cette évocation, l'inquiétude n'avait fait qu'un tour en elle. La doctoresse avait juste eu le temps d'attraper sa blouse sur son porte manteau, qu'elle trottinait jusqu'en salle d'examen, tout en mettant cette dite blouse.

Sa 1er vision fut celle d'une jeune femme brune, mais son collègue l'avait prise en charge et s'afférait autour d'elle avec les infirmières. En tournant la tête, elle avait vu Castiel se faire allongé sur un lit. La prise en charge avait été rapide pour ce dernier. Ceci n'avait pas été le cas pour sa coéquipière d'infortune. 1h plus tard cette dernière était toujours au bloc en train de se faire opérer. On lui avait apporté les examens du scanner concernant de possible séquelle au cerveau et après les avoir regarder en détail via la lampe UV. Il n'y avait rien d'alarmant. Son collègue lui avait dit qu'elle avait eu une hémorragie interne lié à la perforation de son poumon droit par une côte. D'où ses difficultés à respirer. Fort heureusement, elle avait été prise en charge à temps. Il s'en était fallu de peu. 10 minutes plus tard et le sang aurait empli la totalité de ses poumons et l'issue aurait été fatale. Il n'y avait pas à dire Déa était passée par une belle porte.

Depuis leur entraînement musclé, elles n'avaient pas eu l'occasion de se revoir à part au mess ou les couloirs. Un salut cordiale, quelques petites paroles, mais rien de bien concluant.

Une fois l'opération passait. La jeune femme fut bandée au niveau des côtes pour les maintenir, mais aussi au niveau de la main et de la cheville. Autant dire qu'elle resterait une bonne semaine, voir dix jours ici en convalescence. Au moins, elles apprendraient à mieux se connaître vu qu'elle était dans son antre maintenant.

Entre l'anesthésie et les calmants, la jeune femme dormit presque 24h, elle ne se réveilla que très brièvement pour se rendormir dans la minutes qui suivait. En ce milieu d'après-midi, Kylee fit le tour de ses patients et termina par Déa. Celle-ci dormait paisiblement, elle semblait si sereine que la jeune femme s'en voulu de devoir faire un check up. Mais il n'y avait pas le choix. Elle s'approcha pour vérifier ses constances au niveau de l'appareil relié à deux patchs sur sa poitrine. Elle nota sur sa tablette son évolution et tira le chariot à roulette pour avoir ses instruments. Elle prit sa main et déroula le bandage. Cette dernière était déjà moins impressionnante qu'hier. L'hématome se résorbait peu à peu, même si la couleur violacée était toujours présente. Kylee désinfecta avec délicatesse les fines blessures sur sa main et prit de quoi refaire un bandage. Avec doigté, elle fit tourner le bandage et le posa avec fermeté. Son regard se releva lorsqu'elle entendit cette dernière gémir dans son sommeil. Kylee eut une fine grimace. Elle laissa de côté sa main pour vérifier la perfusion. La neurologue ouvrit la valve afin que les gouttes soient plus rapides. L'anti douleur ne tarderait pas à arriver. La morphine, il n'y avait que ça de vrai. En reposant le regard sur Déa, elle vit deux yeux la fixer.


"Hey you ?" dit-elle d'un sourire.

"Comment va notre petite marmotte ?" dit-elle d'un brin d'humour, avant de se rasseoir sur la tabouret. Elle réajusta  sa blouse et reprit le bandage autour de sa main. Elle attendit sa réponse et marqua un petit blanc. Il était l'heure de faire le diagnostic clinique. Ce n'était pas la phase préférée de la jeune femme, mais cela était nécessaire pour les patients.

"Tu nous a fais une petite frayeur hier. Tu as été opérée en urgence car ton poumon a été perforé à cause d'une côte cassée. L'hémorragie a rempli ton poumon de sang et c'est pour ça que.. que tu avais des difficultés à respirer. Il s'en ai fallu de peu, mais tu as été amené à temps à l'infirmerie. Comme quoi quelqu'un veille sur toi de là haut."

Elle termina son bandage, avant de poser sa main sur son poignet et de lui serrer légèrement. Une étreinte amicale et réconfortante.

"Je te rassure à part ça tout va bien. Bon.. tu ne retourneras pas aux soirées filles avant 10 jours, mais soit... Ta main a juste un hématome qui partira sous quelques jours et vu la semaine de convalescence qui t'attends, ta cheville aura le temps de se remettre un minima."

Kylee eut un nouveau sourire réconfortant et prit un nouveau coton imbibé de désinfectant, pour les petites égratignures sur son visage. Alors qu'elle tamponnait avec délicatesse, elle ajouta:

"Tu as besoin de quelque chose ?"
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Déa Sweet
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MessageSujet: Re: Chambre de Déa Sweet Chambre de Déa Sweet EmptyVen 2 Oct - 22:50

De son retour du continent, Déa ne se rappelait pas grand-chose, son dernier souvenir à peu près clair était le regard dur de Castiel quand elle avait agrippé sa main pour l’obliger à lâcher le médecin peu après leur arrivé dans le Jumper. Après, ça, c’était très flou, elle se rappelait s’être assise sur une banquette pendant que le médecin examinait sa main et sa cheville. Elle se rappelait s’être allongée sous la couverture de survie, persuadée qu’elle n’arriverait pas à s’endormir à cause du froissement de l’aluminium à chaque mouvement.

Après, c’était plus que flou, c’était carrément incohérent. Elle se rappelait le regard affolé de Jenny, sa main sur son front, comme elle l’aurait fait avec une enfant fiévreuse. Elle se rappelait Castiel l’attrapant par les avant bras, l’obligeant à se redresser. Elle se rappelait le goût du sang dans sa bouche, l’impression d’étouffer… Et puis le noir. Enfin, le noir, et quelques bribes décousus de rêves totalement incohérents et vaguement perturbant.

Elle ne savait combien de temps elle était resté inconsciente. La première chose qu’elle ressentit avant de retrouver la lumière fut la douleur. Dire qu’après son entraînement avec Kylee elle avait dit avoir eut l’impression d’être passé sous un bus… Elle était loin du compte. Heureusement, l’inconscience eut la clémence de l’emporter à nouveau.

Dans les heures suivantes, elle navigua entre conscience et inconscience, même si, même consciente , elle n’était pas sure de ce qu’elle voyait. Comme quand elle sentit une main douche et timide sur son front et qu’elle eut l’impression de surprendre le reflet de verres de lunettes. Depuis cette visite, qu’elle fut réelle ou imaginaire, elle avait l’impression qu’une douceur odeur florale s’était répendue dans la pièce.

Déa aurait été bien en peine de dire depuis combien de temps elle était dans cet état là lorsqu’une douleur plus forte au niveau de sa main la tira de son sommeil avec un gémissement. Le temps de papillonner des yeux pour éclaircir sa vision, le visage de Kylee était au dessus d’elle, l’interpellant doucement.

Elle sourit de la comparaison que fit la docteure avec le petit mammifère tout en s’occupant de sa main.


« Je... » Déa mâchonna un peu, cherchant à humidifier ses lèvres craquelées et sèche. Elle avait la bouche pâteuse, l’impression que sa langue était en papier mâcher. « J’ai connu des jours meilleurs. » finit-elle par lâcher.

Elle eut un peu de mal pour suivre ce que Kylee lui expliqua sur son état de santé, mais du peu qu’elle comprit, et notamment le mot « hémorragie », elle comprit que sa situation n’était vraiment pas folichonne, mais déjà elle sentait sa conscience vaciller, elle jeta un coup d’œil suspicieux à la perfusion, et n’entendit plus du tout Kylee pendant quelques secondes.

Sur la tablette à coté de la fenêtre, derrière la perche où était suspendu la perfusion, dans ce qui ressemblait à une carafe, ce trouvait un bouquet. Un bouquet avec des fleurs comme elle n’en avait jamais vus, certaines ressemblaient à des colombes en vol, d’autres à des pelotes de laine mohair rose, il y avait aussi quelques feuillages. Le bouquet était simple, comme si la personne avait ramassé quelques fleurs dans une plate-bande avant de lui rendre visite, mais elle n’avait pas vu de fleurs sur la cité…. Et puis, elle ne voyait pas qui pouvait être passé la voir, et encore moins qui pouvait lui avoir amené des fleurs. Elle eut un flash, un reflet sur des verres de lunettes, mais à peine le souvenirs se format-il qu’il s’évanouit.



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Elle ramena son attention sur Kylee quand cette dernière commença à s’occuper des blessures de son visage tout en lui demandant si elle avait besoin de quelque chose.

« Castiel. » répondit-elle spontanément avant de se reprendre, secouant un peu la tête en réalisant que sa déclaration pouvait être mal interprété. Elle déglutit.

« Je peux avoir un verre d'eau ?" demanda-t-elle d'un ton suppliant avant de poursuivre
Castiel… Comment… comment va-t-il ? »
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Kylee Knightley
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MessageSujet: Re: Chambre de Déa Sweet Chambre de Déa Sweet EmptySam 3 Oct - 20:00

Kylee était à l'affut de la moindre expression de visage de la part de la jeune femme, histoire d'identifier de confirmer que les examens cliniques étaient bons concernant le fonctionnement de son cerveau. Les IRM étaient très efficace, mais ne déceler pas tout. Alors le fait qu'elle comprenne sa boutade était déjà une bonne chose. Cela arracha un rictus à la doctoresse qui s'accentua lorsqu'elle lui annonça qu'elle avait connu des jours meilleurs. Kylee hocha la tête dans un petit "mh".

"Meilleurs comme... le jour où je t'ai mis la plus belle raclée de ta vie ?" dit-elle d'un traits d'humour. Elle n'allait pas s'excuser pour cela. Les deux jeunes femmes s'étaient revues par la suite et Kylee avait été la 1er à briser la glace en expliquant sa démarche. Déa n'avait fait que confirmer sur cet "apprentissage" à la dure. Telle une bonne professeure, elle avait noté ses points forts, car la neurologue avait "manger" également, mais aussi ses faiblesses.. Des faiblesses qu'elle pourraient améliorer avec de l'entraînement mais aussi des faiblesses liées à sa condition de femme. Même si l'agilité permettait parfois de mettre à terre des géants, parfois la situation faisait qu'avoir les muscles d'un homme était plus efficace. Donc non, elle ne s'excuserait pas de cette petite boutade, car Kylee avait gagné ce jour là, tout en lui instruisant une bonne leçon de vie. Bon, elle ne savait pas non plus qu'est-ce que la scientifique pensait d'elle au plus profond d'elle-même, mais soit. Elle ouvra la valve de calmant afin que son organisme puisse être groggys pour se guérir sans la faire souffrir. Autant dire qu'elle ne serait pas Maître d'elle-même tant que cette perfusion serait reliée à son bras.

Kylee continua ses soins sur son visage tout en lui demandant si elle avait besoin de quelque chose. La réponse ne se fit pas attendre et cela eut le don d'étonner la Blondinette. Castiel ? Et bien dis donc.. ces deux là avaient l'air de s'être quand même.. vachement beaucoup rapprochés ! Elle se souvenait encore de la préparation de ce dernier à ce petit verre "entre amis". Castiel n'avait jamais prêté attention à son apparence pour un "verre".. avec Déa cela avait été différent. Qu'il en ait été conscient ou pas. Déa avait une influence autre sur lui que toutes les jeunes femmes qui avaient pu l'aborder jusqu'à présent. Et cela était une bonne chose. Pour sûre. Lorsqu'elle demanda un verre d'eau, elle termina les contusions et jeta le coton, avant de sortir une bouteille d'eau de la table de chevet et un verre. Elle lui en servit un et lui tendit:

"Castiel, voyez-vous ça ?... C'est drôle.. car lorsque je suis aller dans sa chambre.. ça a été quasi la même demande.. à la différence, que l'eau à gagner sur la 1er demande.. Sa sauveuse n'a été que sa 2ème.. dommage."

Elle eut un sourire malicieux qui dévoila ses petites fossettes au creux de ses joues. Lorsqu'elle avait ce regard et ces traits de visage, la jeune femme déjà assez jeune.. l'était encore plus. Un visage d'enfant dans un corps de femme. Une femme enfant. Parfois les hommes étaient agacé de ce genre de "représentation", ils voulaient des femmes fatales, sachant séduire et être "ferme".. Mais le visage angélique de la jeune femme, son caractère têtue et ses boutades avaient sut séduire "The" man qu'il lui fallait et cela lui était amplement suffisant. D'autant plus qu'il fallait toujours se méfier de l'eau qui dort.. surtout en matière de "couette". Mais passons pour revenir à notre sujet principal: Déa l'estropier !

"Plus sérieusement..
(elle baissa le regard, observant ses pieds, comme si ce qui allait sortir était difficile, mais aussi extrêmement sincère. Le genre de "position" qui ne lui ressemblait pas, mais elle savait être humble, également lorsqu'il le fallait).. Les autres personnes ne le saurons peut-être jamais.. mais je suis médecin et j'ai bien vu qu'une personne bien attentionnée à découpé les chairs à vif pour faire partir l'infection.. Sans quoi.. Cas'... Castiel, je veux dire, ne serait peut-être plus là pour.. et bien (hoche la tête) être lui... Alors en tant que médecin, mais aussi en tant qu'amie, je te dis merci.. de l'avoir aidé lorsqu'il en avait besoin.." dit-elle en raclant sa gorge. Elle lui fit un sourire et prit les gants en Latex pour les faires claquer sur ses mains. Délicatement, elle enleva la couverture pour avoir accès à son t-shirt blanc. En voyant les traits d'inquiétude de la jeune femme, Kylee lui fit un sourire réconfortant.

"Ferme les yeux et détends toi.. avec ce que je t'ai administré tu risques de divaguer et au pire dormir.. Je vérifie juste ta cicatrice et je te laisse te reposer. Si tu as besoin de moi.. il y'a la manette, tu n'as qu'à appuyer dessus"


Elle souleva son t-shirt pour voir son ventre plat avec un pansement omniprésent. Elle décola délicatement les bords et vérifia la plaie. Elle tata de ses doigts la peau autour rosie, où le processus de cicatrisation avait commencé, elle s'excusa de la sensibilité qu'elle provoqua, avant de remettre le pansement, son t-shirt et le drap.

"Tout est en ordre"
dit-elle en enlevant ses gants. Elle eut un léger rire en voyant ses yeux rouler dans un sens et dans un autre. Il fallait dire que vu son corps quasi aussi frêle que le sien.. ce genre de calmant était plus que costaud. A la différence que Kylee le supporter mieux.. pour être une junkie.. soit. Elle se pencha vers elle, le regard amusée et l'aida à terminer son verre d'eau avant de le reposer sur la table de chevet. Puis elle s'accouda sur le haut de son lit et se pencha vers elle. Ses longs cheveux blond vinrent caresser son visage, avant qu'elle ne mette une mèche par derrière son oreille. Kylee avait un grand sourire.. non pas qu'elle était sadique et aimé profité de l'état de ses patients. Mais Déa n'était pas une patiente ordinaire. Elle pouvait bien se permettre ce genre d'attention.

"Hey Déa.. tu n'aurais rien à me dire ?"

Elle attendit un peu et finit par hocher de la tête, yeux légèrement aggrandi, lèvre pincer. Elle se racla la gorge et finit par la border avant de quitter sa chambre.

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MessageSujet: Re: Chambre de Déa Sweet Chambre de Déa Sweet EmptyMar 6 Oct - 11:23

Malgré les premiers effets de l’anti-douleur qui commençait à faire effet, la rendant un peu « flottante », elle se sentit rosir quand Kylee s’étonna de sa question concernant Castiel, avec un petit sourire plein de fossettes qui en disait bien plus sur ce qu’elle pensait. Elle rosit encore plus, mais cette fois de plaisir quand elle lui que lui aussi avait demandé de ces nouvelles.

*Après avoir réclamé un verre d’eau. Y’a quand même des priorité dans la vie.* s’amusa la petite voix.

Déa préféra ne pas répondre, elle commençait à avoir un peu de mal à organiser ses pensées, et elle craignait, si elle ouvrait la bouche, de dire des bêtises. Malgré elle son esprit s’évada revenant à la grotte où elle savait avoir déjà dit et fait pas mal de conneries sous l’emprise d’un psychotrope. Elle ne s’en rappelait pas, mais Castiel lui avait expliqué ce qui s’était passé. Curieusement, à cet instant, elle n’en ressentait plus aucune culpabilité. Elle se demandait même ce qui aurait pu se passer s’il n’avait pas été conscient qu’elle était complètement défoncée et moins prude. Aurait-elle regretté ce qui aurait pu arriver ? Et lui ? La voix de la jeune doctoresse la sortie de ses divagations au moment où son esprit lançait le film de ce qui aurait pu se passer. C’était probablement mieux comme ça, elle plongea le nez dans son verre d’eau pour se donner une contenance. Ce n’était vraiment pas un film pour enfant. Pour elle, s’était étrange ce genre de fantasmes. Elle n’était pas du genre à avoir se genre de pulsion, surtout pour quelqu’un dont elle n’était pas amoureuse. Et elle n’était pas amoureuse de Castiel. Elle l’aimait beaucoup, certes, mais elle n’était pas amoureuse. Décidément, Kylee avait du charger les doses de morphine.

Elle ignora le ricanement au fond de son esprit.

Les douces divagations furent soudains remplacée par un film beaucoup moins agréable quand Kylee expliqua avoir remarqué les soins apportés à la blessures infectée de Castiel. Déa fronça le nez à ce souvenir. De tout ce qu’ils avaient traversé ensemble sur le continent, ce passage là était probablement le plus perturbant pour elle. Elle savait qu’elle avait eu raison de le faire, et Kylee venait de le lui confirmer, insinuant même qu’en le faisant elle avait probablement sauvé la vie du jeune homme, mais, Déa se rappelait encore… le sang de son ami sur ses mains, l’odeur nauséabonde de la plaie quand elle avait enlevé le bandage, la douleur qu’elle lui avait infligée en la débridant.


« Il… Quand je l’ai vu tomber… je… »
son coeur se serra, elle ressentait à nouveau avec la même intensité, comme si elle revivait ce moment de cauchemars, la terreur, le chagrin, et quelque chose qu’elle n’arrivait pas définir mais qui lui avait vrillé le coeur. Elle eut l’impression que les griffes glacées qui lui avait lacéré la poitrine pendant les quelques secondes où elle avait pensé qu’il était en train de mourir, étaient de retour. Il lui fallu quelques secondes pour reprendre ses esprits, pour pouvoir à nouveau respirer librement. Elle ferma un instant les yeux avant de les poser à nouveau sur le visage mutin de Kylee.

« J’ai cru qu’il était mort... » souffla-t-elle dans un murmure douloureux. Elle resta à nouveau silencieuse un instant avant de reprendre « Tu sais, dans mon métier, parfois, lors de certaines expéditions, on est loin de tout, et le moindre bobo peut rapidement dégénérer. D’habitude pour ce genre de mission, on avait toujours une trousse de premier secours bien garnie, mais il y a bien longtemps que j’ai appris que dans le cas d’une plaie infectée, les antibio ne servent à rien si on ne nettoies pas les chairs correctement. » expliqua-t-elle « Et là, j’avais même pas d’antibio, juste le flacon d’huiles essentielles… je sais bien que les médecins ont tendance à penser que ce n’est qu’un placébo, mais ma fois, même si ce n’est que ça, du moment que ça marche, c’est toujours ça de prit. Alors, j’avais pas le choix… Je pouvais pas rester là à le regarder divaguer à cause de la fièvre. Je ne pouvais pas rester là sans rien faire à le regarder mourir. »

Elle ne s’était pas rendu compte qu’elle s’était un peu enflammée, au point de se redresser dans le lit. Qu’elle s’expliquait comme si Kylee lui avait reproché quelque chose, alors qu’au contraire elle l’avait félicité pour son intervention. La jeune femme soupira, en se laissant retomber sur l’oreiller laissant la médecin examiner ses blessures, notamment la cicatrice post-opératoire sur son abdomen, pendant que la morphine continuait à faire son petit bonhomme de chemin dans son organisme, supprimant la douleur, dénouant ses angoisses, embrouillant ses pensées, ses émotions.

« Il va pas être content. »
répondit-elle à la dernière question de Kylee. « Il m’a fait promettre de ne plus jamais prendre de psychotrope en sa présence. Dans la grotte, à cause de la fumée de la plante, je lui ai fait des avances… enfin, c’est ce qu’il dit, je m’en rappelle pas... » Ses propos étaient de plus en plus décousus. Elle ne s’en rendait même pas compte, et finalement, ce fut le noir autour d’elle. Elle ne s’était même pas rendu compte qu’elle avait à nouveau plongé dans le sommeil.
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MessageSujet: Re: Chambre de Déa Sweet Chambre de Déa Sweet EmptyDim 18 Oct - 22:12

Cela faisait 4 jours, 4 longs et monotone jours que Castiel passait dans sa chambre d'infirmière. Heureusement sa monotonie était souvent interrompu par la visite de sa famille de coeur: Jenny, Noah, Megane et Kylee; qui pour cette  dernière avait double casquette, étant donné qu'elle était son médecin. Un médecin intransigeant au vu du nombre de fois qu'elle avait posée une main sur son torse pour le forcer à rester allongé. Résigné il avait fini par obéir. Sa blessure guerrissait vite, peut être même plus vite que la normale. 25% plus rapidement au vu des analyses que Kylee mené en secret sur le prélèvement de son tissu. Castiel était doué de capacité corporelle et psychique hors pairs, il apprenait vite, était robuste physiquement, comprenait et lisait facilement chez ses semblables et pourtant il restait figé, bloqué, comme si son cerveau freezait face à sa coéquipière d'infortune. Pourtant elle n'était guère impressionnante physiquement et il pouvait casser en 2/2 la frêle brindille qu'elle était. Mais voilà Déa Sweet était plus que cela, sa personnalité était forte et... Lui était propre elle ne ressemblait à aucune autre sur la cité. Sa gentillesse, sa spontanéité à vous sauter dans les bras, son regard pétillant.. Mais aussi un côté assez cruelle et maladroits à vous blesser profondément, lorsque la fatigue ou la peur était trop forte. Comme après ce petit barbotage innocent dans ce lagon, au moment où elle avait vu sa blessure sous l'eau. Ce moment troublant bien qu'agreable, Castiel aurait préféré qu'il se poursuive au lieu de finir comme cela à fini. Il avait été con sur ce point. Qu'aurait-il pu faire autrement.. L'enokien avait été pris à la gorge entre patienter et louper le jumper et prendre un peu sur lui pour s'en sortir tous les deux. Finalement avec le recul, Cas aurait certainement recommencer.. Malgré les échanges houleux, malgré tout ceux qu'ils avaient partagé dans cette grotte et sur cette plage, il recommencerait sans hésiter. Son instinct etait souvent bon et le fait que Dea avait failli mourir à quelques dizaines de minutes  prêts, le lui avait prouvé. Sa rapidité, le fait qu'il serre les dents en imposant un rythme inconfortable pour Déa sur le continent l'avait peut être sauvé.. Ou alors cela avait accéléré les choses..

Bref Castiel devenait fou à tergiverser durant les longues heures où il ne dormait pas la nuit. La culpabilité du jeune homme avait été forte puis modérée lorsqu'il avait  su qu'elle s'en était finalement sortie, qu'elle était hors de danger. Et comme si cela n'était pas suffisant il avait fait la rencontre forcé d'une rouquine, psychologue, qui avait le chic pour tenter de savoir ce qu'il avait ou ressentir durant cette mission. Non mais. De quoi elle se mêler sincèrement ? Cela ne lui appartenait pas et il lui avait fait bien comprendre. Il comprenait maintenant pourquoi Kylee ou bien Jenny ne les aimaiten pas beaucoup. Il n'avait subi aucun traumatisme, d'autres gens avaient fait des expériences bien pires, lui c'était son quotidien.. Et au risque d'avoir paru impoli et froid. Le Dr Winchester avait finalement lâcher l'affaire.. Du moins il était tranquille ces dernièrs temps et espérait que cela allait continuer.

Kylee avait eu la gentillesse de lui ramener quelques une de ses affaires personnelles provenant de ses quartiers pour qu'ils puissent méditer et se relaxer tranquillement. Au moins cela le déconnecté et le réconforté. En plus de cela il continuait de faire l'inventaire des plantes pegasiennes qu'il connaissait  en vu de les réportorier selon tel ou tel propriété. Ce qui permettait au corps soignant d'utiliser des sérum et des remèdes vieux comme le monde lorsqu'il y avait pénurie de médicament sur Atlantis.

La nuit du 4eme jour, Castiel n'y tena plus et hissa ses pieds hors du drap. Il passa une main sur sa blessure qui cicatrisait de facon satisfaisante et se leva. Après s'être affairé dans l'armoire il sortit avec un sachet en main. Après avoir regardé à gauche et à droite, il se faufila à patte de velour vers la salle de garde. Personne en vu, il en profita pour prendre le carnet de note pour s'arrêter sur la patiente "Sweet". De là, il put ainsi lire les dernières constances de la jeune femme. Bien, son etat général s'améliorait grandement et au fond de lui, il put sentir une partie de lui même s'alléger. Toutefois, il fronça ses sourcils en voyant l'annotation avec un triangle en rouge en contrebas. Il pencha la tête sur le côté avant de finalement soupirer. D'un côté cela ne l'étonnait qu'à moitié de lire ça. Il referma le tout et repositionna le carnet avant de quitter la salle de garde, direction la chambre de.. De qui déjà ? Comment la considérait-il ? Une connaissance, une protégée, une amie ? Une amie. Oui, maintenant il pouvait se l'affirmer. Une amie, espiègle à l'humour parfois piquant, une amie déconcertante et terriblement attachante. Peut être même plus qu'il ne se l'aurait autorisé à ressentir. Mais sa relation s'était accélèrée après l'ensemble des événements sur Koh Lantia. Et là-dessus, il essayait encore de gérer au possible le flot d'émotion qu'il pouvait ressentir et de retirer de son esprit un spectre d'antan qui se superposait sur la brunette.

Une fois entré, il avança vers la faible lumière de son chevet. Celui-ci éclairé légèrement les cheveux long et ondulé de cette dernière. Il ne voyait pas son visage, mais son souffle paisible, du haut vers le bas, soulevant et affaissant sa main sur sa poitrine; lui indiqua qu'elle dormait à point fermé. Bien vu l'heure tardive qu'il était ce n'était pas étonnant: 23h passée. Au vu du nombre de fleurs présentes, on pouvait dire que la jeune femme avait eu la visite de ses collègues de travail et qu'elle était appréciée. Cela lui décocha un fin rictus en coin. Cela ne l'étonnait pas qu'au vu de sa personnalité haute en couleur cette dernière ce soit fait des amis rapidement. Il fut perturbé dans sa contemplation en entendant une sorte de "chaton" gémir dans un fin bruit. Castiel se sentit soudain très maladroit de se trouver en cette place ici présent, alors qu'elle avait besoin de repos. Toutefois il était plus facile pour lui de s'assurer qu'elle aille bien sans qu'elle ne s'en rende compte. Castiel devait se l'avouer, il n'était pas très courageux et la culpabilité le pousser à se renfermer sur lui même et à s'éloigner quelque peu.
Il sortit de son sachet ce qu'il avait préparé pour elle. Une sorte d'encens à brûler à bases de plantes aliènes aux propriétés relaxante et favorisant l'endormissement. Au vu de ses blessures cela ne serait pas de trop et cela serait toujours mieux que de délirer à cause de la morphine. C'était ce qui était noté sur son dossier en rouge, les médecins allaient diminuer les doses dès demain matin, car son organisme frêle ne supportait pas très bien ce cocktail. L'espace d'un instant, il repensa à la plante hallucinogène et à comment elle avait réagit. Cela lui décocha un nouveau sourire assez mystèrieux et il déposa l'encens sur sa table de chevet, ainsi que le gilet de Déa, qu'il déposa sur la chaise aux côtés de son lit. Elle serait sans doute heureuse de le retrouver, laver et sentant bon la lessive.

Finalement, il voulut partir avant de la réveiller totalement, et d'éviter d'être confronté à une discussion embarrassante. Mais il était trop tard deux yeux s'étaient ouvert sur lui et il se recula d'un pas pour être dans l'ombre de la lumière. A la fois là et irréel, il resta figé, peut être allait-elle se rendormir. Son regard restait ancré sur elle, mais bien vite Castiel fronça des sourcils, suspicieux.

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Il n'était pas sûr, mais il lui semblait qu'elle le regardait étrangement. Il eut une fine moue et utilisa l'espace d'un bref instant son don avant de rouler des yeux. Ok, il avait comprit au vu de ce qu'il avait pu ressentir. Elle était réveillée sans vraiment l'être, mais au moins cela lui donnait l'occasion d'observer son joli visage. Même sans maquillage et avec des cernes, elle avait toujours cette petite lueur dans ces yeux de battante, tout comme il avait pu l'admirer sur cette île.



"Alors comme ça on teste d'autres produits enivrant ?"
souffla-t-il tout en restant dans l'ombre.. sa voix au timbre de voix si particulier était reconnaissable, mais il ne se serait pas autorisé à parler s'il n'était pas sûre que Déa était vraiment dans les vapes et son esprit embrumé. L'Enokien connaissait les effets de la morphine lorsque cela était mal digéré par l'organisme et il jouait dessus. Entre ça et quelques ondes mentales qui lui envoya pour l'aider à gérer un peu mieux son mal-être. Se rendant un minimum utile après l'avoir fait tant souffrir.

"Tu m'avais fait une promesse cette nuit là..." continua t-il doucement de sa voix suave et chaude. Le genre de ton doux qui donnait envie d'être choyé et protégé.

**oh moins cette fois-ci elle ne se déshabillera pas.. à moins qu'elle te vomisse dessus..
- just shut...
- up, je sais**

Il la regardait comme quelque chose de délicat étant épris d'un sentiment plus qu'étrange mais indéchiffrable. Toutefois ce fut l'amusement et le côté espiègle de Castiel qui ressortit le plus. Oui. Il s'amusait de cette situation, car il était quasi sûr que Déa ne se souviendrait de rien demain ou qu'elle penserait qu'elle avait rêvé. Il poussa un petit "mh" ? faussement réprobateur et tendit une main vers la perfusion pour ralentir le débit. Finalement, elle ressemblait tellement à une enfant, qu'il se sentit poussé de faire un geste qu'il faisait rarement. Il prit le drap et le remonta pour la border.

"Rendors toi.. tout va bien."

**tu te prends pour son grand frère, pour son père ? Fais gaffe la consanguinité, c'est moche**

Au vu du regard intérieur que Castiel jeta sur sa conscience, cette dernière partit dans un recoin de son cerveau pour se faire toute petite.



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MessageSujet: Re: Chambre de Déa Sweet Chambre de Déa Sweet EmptyLun 19 Oct - 22:53

Depuis son opération, Déa avait perdu la notion du temps, et parfois même la notion de la réalité. Elle était toujours à la limite entre rêve et réalité, n’arrivant parfois plus à distinguer l’un de l’autre. Elle savait que s’était un effet secondaire de la morphine que Kylee lui avait prescrit et qui s’écoulait goutte après goutte dans son organisme depuis la perfusion branché au creux de son bras. Et elle ne s’en plaignait pas. Ce n’était pas si désagréable finalement de naviguer dans ses contrés oniriques où il n’y avait plus de douleur, plus de peur.

Elle savait qu’elle avait eu beaucoup de visites, mais elle devait bien admettre qu’elle ne se rappelait pas de toutes, et d’autres qu’elle pensait avoir rêvée. Elle avait même eu des conversation très intéressante avec elle même. Et elle aurait pu jurer qu’elle était vraiment assise sur la chaise à son chevet à lui raconter comment elle était arriver à l’infirmerie. Finalement, elle s’était trouvée assez drôle, même si elle trouvait qu’elle y allait quand même un peu fort avec les commentaires déplacés sur la plastique de son chevalier servant, et sur la douceur de ses bras.

Mais elle n’avait pas eu la visite qu’elle espérait le plus. Pourtant Kylee lui avait dit que Castiel allait mieux, mais peut être n’était-il pas en aussi bonne forme que la médecin le lui avait dit. Malgré la morphine, elle ressentait une vague inquiétude pour son nouvel ami. Elle se sentait vaguement coupable aussi.

Une fois, elle avait cru qu’il était là, elle avait eut l’impression de sentir une main douce et chaude lui caresser le front, mais quand elle avait ouvert les yeux au cœur de l’obscurité toute relative de sa chambre d’hôpital, elle était seule, même si elle s’était demandé d’où pouvait venir le bouquet sur sa table de nuit. Elle aurait pourtant juré qu’il n’y était pas quelques heures plus tôt quand elle s’était endormis… Ceci étant dit, elle savait qu’elle ne pouvait pas vraiment se fier à ses souvenirs.

Elle ne sut pas sur le moment, ce qui l’avait tiré de ses rêves, il devait être tard dans la nuit, l’infirmerie était calme et sa chambre plongée dans la pénombre, elle avait du mal à garder les yeux ouvert, déjà elle les sentait se refermer, pourtant, tout au fond d’elle, elle savait qu’elle n’était pas seule. Peut être une infirmière était-elle passée faire une ronde et avait laissé derrière elle le souvenir de sa présence ?

C’est alors qu’elle remarqua l’ombre claire dans un coin de la pièce. Son cœur fit une embardée malgré les calmants, et elle se sentit sourire, avant de réaliser qu’elle était peut être simplement en train de rêver. Elle ferma un instant les yeux, mais quand elle les rouvrit, il était toujours là. Elle ne voyait pas son visage, dissimulé dans l’ombre de la capuche de la veste qu’il portait, pourtant elle était sure que c’était lui. Elle était sure qu’elle l’aurait reconnu entre mille, et que c’était probablement rien que sa présence dans la pièce, cette visite qu’elle avait tant espéré qui l’avait tiré du sommeil.


*Mwouai, heureusement qu’il y en a qui roupillent pas comme des marmottes. Tu crois que c'est qui qui t'as réveillée ?* rigola la petite voix, assise en tailleurs au pied de son lit. Déa savait que ce n’était probablement pas très bon signe pour sa santé mentale de la voir comme si elle était vraiment présente, et qu'il vallait mieux ne pas parler de ce genre de chose à personne. Mais, elle s’y était habituée, et elle commençait même à se dire qu’elle lui manquerait une fois qu’elle aurait arrêté la morphine. Quoi qu’il en soit, elle n’avait pas l’intention de laisser Castiel penser qu’elle était totalement dingue, elle se retint donc de lui répondre, même si elle lui lança quand même un regard noir.

Son murmure lui donna l’impression de glisser sur son visage comme la caresse d’une brise d’été, même si elle sentit quand même ses joues s’empourprer un peu quand il lui rappela la promesse qu’elle lui avait faite dans la grotte, cette nuit là. Cette voix, chaude, grave, qui pouvait être sévère et cassante comme un éclat de verre, ou douce et enveloppante, elle savait qu’elle ne l’oublierait jamais, et qu’à chaque fois, elle lui ferait ressentir cet étrange petit fourmillement au bout des doigts et dans le cœur.


« J’ai une ordonnance du docteur. » se défendit-elle dans une tentative d’humour qui tomba à plat même pour elle. Ça lui avait semblé beaucoup plus drôle quand elle l’avait pensé, et ça l’aurait probablement été si elle avait pu accompagné la remarque d’un sourire en coin et d’un regard espiègle.

Au fond du lit, le fantôme de la petite voix roula sur le côté en proie à une immense fou rire.


*Tu sais ce que tu as là ? Ça s’appelle le syndrôme du Héro. Il t’a sauvé la vie... » elle jeta un coup d’oeil au jeune homme qui s’était rapproché, « Il est plutôt canon. C’est ton preux chevalier. Bon, en principe, il devrait être en armure et être sur un cheval blanc… mais bon, ça lui va plutôt pas mal le pyjama blanc. Mais bon, évite de lui sauter dessus tout de suite. D’une parce que d’ici quelques jours tu seras redescendue de ton nuage, de deux, parce que bon, t’as déjà essayé, on a vu le résultat, et trois, si tu essais de te lever tu va te vautrer comme un flanc... *.

« Roh, mais tu va te taire oui ?! » s’exclama Déa excédé avant de se mordre les lèvres et de fermer les paupières en se rappelant qu’elle était seule avec Castiel et qu’il allait le prendre pour lui. « Je, désolée, c’est pas à toi que je parlais… » tenta-t-elle de se reprendre, en donnant un coup de pied à la petite voix s’étouffait de rire

Son regard, son sourire, l’expression de son visage quand il se pencha pour la border comme il l’aurait fait avec une enfant souffrante lui donnèrent l’impression que son cœur allait exploser. Elle avait envie de prolonger encore quelques minutes cette visite inattendue, même si elle savait qu’elle ne tiendrait pas très longtemps avant de plonger à nouveau dans les bras de Morphée. Au prix d’un effort qui lui paru surhumain, elle leva la main pour la poser sur la sienne.


« Attend… » murmura-t-elle « Tu ne m’as pas dit comment tu vas. »
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MessageSujet: Re: Chambre de Déa Sweet Chambre de Déa Sweet EmptySam 24 Oct - 19:15

Lorsque Déa se concentra du mieux qu’elle pouvait pour articuler qu’elle avait « l’ordonnance du docteur » cela lui fit pousser un fin soupir amusé, doublé d’un sourire. Elle n’en loupait pas une pour tenter de se défendre. Bien sûr l’Enokien plaisantait, il ne lui en tenait pas rigueur, loin de là. Il avait juste fait une boutade, mais au vu de l’état de la jeune femme, cette dernière l’avait prit au 1er degrès.

« Don’t worry, i’m just.. just kidding.. i’m not very funny at all.. in fact.. » dit-il en laissant dérivé son regard ailleurs avant de le reposer sur la jeune femme finement éclairait par la lampe de chevet. C’est alors qu’il vit que cette dernière basculer encore, ses yeux roulaient pour se concentrer à nouveau vers le bout de son lit. Il fronça les sourcils avant  de finalement être d’accord sur le fait qu’il était temps pour lui de la laisser se reposer. Après tout sa blessure était importante et son organisme avait besoin de repos..

« I think i’ll let you sleep... » dit-il toujours doucement de sa voix grave. Il s’approcha donc de son chevet pour se coller à son lit, c’est alors qu’il sursauta légèrement à sa réplique.

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Oui, ce « quoi ? » incompréhensif fut sa seule demande.. Alors que son regard était toujours perdu à l’autre bout de la pièce, il secoua compréhensif sa tête de gauche à droite. Pour le coup, il n’avait pas utilisé ses dons plus que cela, car il sentait juste que Déa déraillait complètement à cause de la morphine. Il veillerait ses prochains jours à ce que ses doses soit moins forte, et ce personnellement. Castiel savait que certains médecins ici pouvait avoir la main lourde, comme lorsque son amie Jenny avait perdu son enfant.. Afin d’étouffer sa douleur psychique et ses blessures physique, on l’avait tout bonnement réduite à l’état de silence.. Donc oui, il vérifierait personnellement et avec l’aide de Kylee ou bien de Noah, que tout était en ordre. Ce petit corps aussi affaibli n’avait pas besoin d’une surdose de poison.. quitte à ce que ce soit lui, qui prenne  soin d’elle par le biais de mesure.. moins conventionnelle. Comme il avait pu le faire sur le Continent lorsque cette dernière souffrait en marchant de ses côtes fêlées. Finalement, il se pencha vers elle tout en fronçant son nez, tentant d’oublier ces pensées et sa culpabilité naissante:

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Il saisit le drap qu’il remonta jusqu’au-dessus de sa poitrine, veillant à bien la border, comme le papa poule qu’il avait tendance à devenir, lorsque son côté « protecteur » se décuplait en lui. Alors qu’il lui souhaitait bonne nuit, cette dernière posa sa main à peine tiède sur la sienne. Son regard dériva lentement vers cette main et il se mordit discrètement sa lèvre inférieure. Il inspira longuement, tentant de retenir un flot de flashback et d’émotion lorsqu’elle lui demanda s’il allait bien. Elle était totalement avachie dans son lit à la limite de l’inconscience.. elle était dans cet état tout bonnement à cause d’une erreur de jugement qu’il avait eu, une stupide erreur de jugement. Il avait pu se racheter and … God thank… en la portant jusqu’à l’infirmerie afin qu’elle soit soigner à temps, mais cela ne l’empêchait pas de ruminer et de porter des états d’âmes sur les actions qu’il avait eu. Castiel était ainsi, il était le premier à se jeter la pierre.. par manque de confiance en lui, mais aussi parce qu’en règle générale, toutes les actions, les choix qu’il faisait se révélait souvent être les mauvais. Surtout dans le domaine du sentimental. Sur ce continent, il avait porté à bout de bras la biologiste, la poussant au fond de ses retranchements, la grondant comme une enfant ou l’encourageant alors qu’elle allait abandonner. Il ne savait pas si tous ses choix avaient été les bons, mais le résultat était là, il avait échoué à moitié dans sa mission. Encore heureux que Déa Sweet était vivante, sinon il ne se le serait pas pardonné… tout comme la mort d’Ella-Rose.. peut-être que la totalité de ses questions existentielles provenait de ceci.. De ce fantôme qui continuait de le hanter au point qu’il avait, finalement… une peur bleue de l’abandon.. Cela lui faisait remonter de mauvais souvenir.. Il avait eu beau ce forger une carapace et être l’être le plus imperméable aux émotions « humaines », il n’en restait pas moins que cette peur ancrée en lui était tenace. Après tout il avait perdu son peuple, ses amis, avait semé le chaos dans la totalité des relations qu’il avait pu établir jusqu’à lors.. Seuls les Atlantes semblaient faire tourner la roue de ses malchances… sauf avec ce point noir, qu’était Ella-Rose. Après la surprise passait dans ses yeux, il ferma les yeux une fraction de seconde, avant d’avoir un visage qui se voulait rassurant, confiant. Le masque d’une personne en parfaite santé physique et mental. Il savait que Déa était une éponge et qu’elle pouvait être douée.. voir très douée pour entrevoir entre les lignes, un peu comme lui finalement.. ce qui l’étonnait toujours d’ailleurs, d’avoir trouvé quelqu’un d’aussi empathique que lui… Néanmoins et  au vu de son état, il ne voulait pas l’agiter davantage et qu’elle s’inquiète, cela serait le comble pour lui.

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« Je vais bien Déa.. » dit-il en prononçant son prénom dans un fin éclat de voix. **grâce à toi** grâce à l’antibiothérapie… Je recouvre mes forces et toi aussi.. tu dois recouvrer les tiennes… Alors.. fais moi le plaisir de te rendormir, mh ? » dit-il en échappant sa main chaude de l’emprise de Déa pour venir la pauser sur la sienne et remettre le drap par dessus.

**pourquoi tu fais ça ?
- faire quoi ?
- être aussi attentif à elle ? Ne me sors pas que c’est uniquement par culpabilité maladive..
- bien sûr que si…
- mh, mh.. si tu arrives à te convaincre toi même.. c’est l’essentielle non ?**

Il lui fit un maigre sourire doublé d’un regard bleuté légèrement brillant. Il avait cette étincelle étrange dans le regard.. Cet axé de « douceur », il ne le montrait que rarement.. souvent lorsque ses amis étaient mal en point.. et n’était-ce pas le cas en cet instant présent ? Ok, leur amitié était encore neuve, mais.. cela expliquait bien son geste ? Non ? Il souhaitait juste qu’elle se repose et reprenne du poil de la bête. Point à la ligne.. Et même si une partie de lui souhaitait rester à ses côtés, pour il ne savait quelle raison, Castiel savait que ce n’était pas raisonnable. Il était tard déjà et lui-même devait se reposer. Alors qu’il voulut se redresser cette dernière le saisit par la capuche de sa veste et la capuche se retrouva sur sa tête. L’Enokien roula des yeux avant de la fixer du regard. Puis il diffusa des ondes agréables afin d’apaiser son esprit fuyant.. d’apaiser son corps et ses douleurs, de façon beaucoup plus saine que le poison dans ses veines. Une sensation de légereté comme Déa avait pu connaître sur le continent.

« Fais de beau rêve.. » dit-il alors qu’il leva son index et son majeur vers le front de la scientifique. Puis, après un dernier échange de regard, il prononça à haute voix : « Dors ». Cette dernière tourna instantanément de l’œil. Si Castiel pouvait faire des choses horribles avec ses pouvoirs en contrôlant l’esprit des gens, il savait aussi faire des choses fabuleuses. Il venait juste de la propulser dans un endroit calme et apaisant. Il s’était saisie d’une pensée frivole qui vaquait là, pour la projeter dedans. Son rythme cardiaque baissa pour devenir constant. Finalement l’Enokien s’humecta sa lèvre inférieure tout en se redressant. Il eut encore un fin sourire désolé, afin de tourner les talons, direction la sortie. Il passa sa main sur le support lantien afin que la porte s’ouvre et sortit. Tandis que la porte se refermait derrière lui, il se posa un instant contre la porte, en proie à ses pensées. En relevant la tête vers le haut, il constata qu’il avait toujours cette capuche sur la tête. Cas eut un large sourire. Cette femme pouvait se révéler être une vrai gosse, surtout avec 3g de morphine dans chaque bras. Il retira cette dite capuche et voulut partir mais fut bloquer par l’ombre d’une personne.



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MessageSujet: Re: Chambre de Déa Sweet Chambre de Déa Sweet EmptyDim 25 Oct - 23:12

Quelques semaines s’étaient écoulées depuis que Radek avait réparé la baie vitrée de Déa. Bien que leurs spécialisation soit très différentes, il leur était arrivé quelques fois de travailler de concert, et puis comme le Dr Sheppard l’avait désigné comme « parrain » pour la petite, il avait prit son rôle très à cœur. S’assurant qu’elle s’adaptait à sa nouvelle vie, et qu’elle ne se perdait plus dans les couloirs, notamment en installant sur sa tablette un logiciel de localisation avec un plan de la cité. 

Et plus il la côtoyait plus appréciait ce petit bout de femme un peu perturbante. Il avait été ravi de la voir s’intégrer au sein de la communauté scientifique de la cité, beaucoup moins de la scène qu’il avait surprit un soir en regagnant ses quartiers après avoir travaillé tard. Il venait de tourner à l’angle du couloir qui menait à sa chambre lorsqu’il avait vu deux personnes devant la porte de sa voisine. Il s’apprêtait à leur souhaiter une bonne soirée lorsque la jeune femme s’était tourné vers son compagnon pour l’embrasser avant de s’engouffrer dans sa chambre. 

Ce n’est qu’à se moment là qu’il avait reconnu l’homme, et l’émotion qu’il avait ressentit lui avait laissé un goût amer. Radek était un homme pondéré et raisonnable. Il n’avait aucun droit de ressentir cette désagréable brûlure de jalousie au creux de la poitrine. Déa était une jeune femme charmante et pleine de vie, Castiel, bien que parfois déroutant, pouvait se montrer charmant. Bien des femmes de la cité craquaient sur le regard d’azur de l’Alien et ses manières chevaleresques désuètes. Et lui n’avait pas l’âge d’être le père de la jolie biologiste. 

Quoi qu’il en soit, Radek n’avait pas eu d’autre choix que de subir les affres de la jalousie à les voir si proches, ni pu contrôler le petit sourire satisfait à voir l’Enokien totalement perturbé par l’effusion d’affection de la jeune femme. Il est vrai qu’il était plus ou moins de notoriété publique que l’Alien n’était pas du genre particulièrement tactile. 

Le scientifique avait gardé ses ressentiments pour lui, s’était efforcée de ne pas modifier son comportement avec sa jeune collègue. Finalement, ça avait été moins difficile qu’il l’avait pensé. Bien qu’un peu distant le lendemain quand il l’avait croisé, il n’avait pas fallu longtemps au sourire de la jeune femme pour faire fondre son humeur bougonne. 

Ce jour-là, il savait qu’elle était parti sur le continent pour l’exploration d’une doline proche d’un camp d’étude. Il n’avait pas été ravi de savoir qu’elle envisageait de faire cette exploration seule, mais elle avait su trouver les arguments pour le convaincre de donner son feu vert. Il s’était laissé convaincre. Déa n’était pas une casse-cou. C’était une jeune femme raisonnable et prudente, et puis, elle serait sur le continent à quelques mètres d’une autre équipe de scientifique et en relation radio permanente. Il n’y avait aucune raison pour que les choses tourne mal. 

Lorsqu’il avait vu sur les radars la dépression qui s’était formée au dessus du continent, et la puissance de l’orage qui allait frappé la position de la mission et en concertation avec le Dr Sheppard, il avait plus que vivement conseillé un rapatriement immédiat du personnel concerné. 

La stupeur de voir que Déa n’était pas à bord, l’excuses bancale des responsables comme quoi ils n’avait pas pu la joindre par radio, la consternation de réaliser que ces scientifiques, sensé être parmi les plus brillant de leur génération pour avoir été recruté pour une telle aventure, mais incapable d’envisager qu’au fond d’une doline, le signal avait pu être perturbé avait laissé place à la colère devant leur lâcheté. Cette fois, il avait été plutôt rassuré de savoir qu’elle était en compagnie de Castiel. Il connaissait l’Enokien depuis des années, il savait qu’il était particulièrement armé pour faire face à une situation d’urgence dans un environnement hostile. Seule, elle n’aurait pas eu l’ombre d’une chance de survivre à une nuit de tempête dans la jungle. 

Il savait que Jenny c’était déjà chargé de leur cas, étant elle même particulièrement inquiète, autant pour la jeune scientifique fraîchement débarquée que pour son ami de longue date, qui n’hésiterai probablement pas à se mettre en danger pour protéger quelqu’un qu’il considérerait comme plus vulnérable que lui, mais il ne s’était pas privé pour leur en remettre une couche. Le secteur scientifique avait retentit de sa colère et de ses répliques assassines que peu avaient compris, mais dont, à défaut de la langue, le ton était universel. 

Il s’était démené pour trouver un moyen de repérer les naufragés, cherchant dans la technologie atlante un gadget qui pourrait faire un miracle. A défaut d’être efficace, ces travaux lui avaient au moins permis de ne pas se laisser gagner par l’inquiétude et surtout par la culpabilité. 

Sans son accord, jamais la jeune femme n’aurait été autorisée à s’éloigner du camps sans être accompagnée, et elle ne serait pas en danger à l’heure actuelle, et Castiel non plus. S’il leur arrivait quelques chose à elle ou à Castiel, jamais il ne se le pardonnerait. 

Les heures lui avait semblé interminable à attendre le fin de la tempête pour pouvoir lancer une mission de sauvetage. Il n’avait pas été surprit de voir Jenny en prendre les rênes, il avait brûlé d’imposer sa présence, mais l’espace intérieur des Jumpers n’était pas extensible. Il ne serait pas d’une grande utilité. 

Le corps frêle et inanimé de la jeune femme, dans les bras d’un Castiel à l’expression soucieuse fonçant tel un bulldozer vers l’infirmerie resterait probablement longtemps dans le "top ten" de ses pires souvenirs, et réveilla en lui des pulsions meurtrières envers les collègues qui n’avait pas hésité à abandonner derrière eux une novice. 

Jenny avait eu la courtoisie de le tenir informé de l’état de santé de la jeune femme. Ce n’était pas brillant, les médecins se montrait encourageants, même s’il s’en était joué de peu. 

Il se souvenait de ses évènements et des émotions qu’il avait ressentit ce soir-là, en caressant doucement le front de la jeune femme pour en chasser une mèche de cheveux, rassuré de le trouver frais et par le ronronnement tranquille des appareils chargé de veiller sur ses constantes, même si elle semblait encore bien fragile avec son teint presque aussi pale que les draps blancs, pauvre poupée de porcelaine brisée. 

Cet homme discret avait choisi de lui rendre visite à une heure tardive. Une heure où il savait qu’elle serait endormis et où il ne croiserait pas grand monde en traversant les couloirs avec son modeste bouquet. La cité était une toute petite communauté, friandes de rumeurs et de bruit de couloirs. Il ne voulait pas que sa jeune collègue se sente embarrassé quand elle serait remise sur pied, et il était sûr que certain ne manquerait pas d’insinuer des choses déplacés s’ils savaient que Radek lui avait rendu visite avec des fleurs… Même si, vu le nombre de petits présents, fleurs et cartes, sur la tablette de la jeune femme témoignait de nombreuses visites. 

Il posa les orchidées qu’il avait soustraites dans la serre de la cité sur la table devant la fenêtre de la jeune femme. Il espérait qu’elle lui plairait avec leur forme d’oiseau si particulière. Il ne doutait pas que l’esprit d’artiste de la jeune femme apprécierait. 

Il prit l’habitude de passer la voir, toujours tard dans la soirée. Jusqu’à ce soir là, il n’avait encore rencontré personne. Il plissa les yeux et pinça les lèvres, murmurant un juron en tchèque en se trouvant nez à nez avec l’homme qui refermait doucement la porte de la chambre de la jeune femme. Ce n’était pas une heure pour une visite, elle avait besoin de se reposer. Certains manquaient vraiment d’éducation, pensa-t-il avec une évidente mauvaise fois. Avant de serrer un peu plus les dents en reconnaissant l’intrus.

« Bonsoir Castiel. Je suis heureux de voir que votre santé s’est améliorée. » le salua-t-il en essayant de cacher tant à son interlocuteur qu’à lui même, à quel point il était contrarié de le voir sortir de la chambre de la jeune femme. 



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MessageSujet: Re: Chambre de Déa Sweet Chambre de Déa Sweet EmptyJeu 29 Oct - 21:09

Castiel était sorti sur la pointe des pieds. Il savait que son petit tour de manège et l’ordre qu’il avait indiqué à son esprit pouvait vite s’effacer si un événement perturbateur survenait. Néanmoins il ne s’était pas attendu à croiser une personne à la sortie de sa chambre. Castiel fut surpris et retira sa capuche pour dévoiler son visage à l’inconnu. Un reflet de lunette dans la fine clarté lui fit froncer les sourcils. Puis sa voix s’éleva et l’Enokien reconnu le Tchèque le plus connu de la Cité. Il arqua un sourcil à son « insulte » dans sa langue natale, avant que sa bouche ne forme un « o » à sa question.

« Eh bien... »

Castiel marqua un blanc, analysant du regard les traits de visage de cet homme. Les deux jeunes gens n’étaient pas ce que l’on pouvait appeler des « amis », mais ils se fréquentaient assez souvent, étant donné que Cas’ traînait régulièrement dans les pattes de Jenny Sheppard. Ils avaient déjà échangé sur quelques théories et l’angle d’approche de l’Enokien, bien que surprenant parfois, s’était déjà révélé source d’inspiration. Ce n’était pas pour rien que son amie l’appelait souvent, à la manière d’un consultant, même s’il n’avait aucun diplôme en science. Il n’en n’avait pas non en médecine et pourtant, il avait apporté sa pièce à l’édifice également au sein de la Cité. Les seules fois où il avait véritablement échangé avec le Tchèque était lors de partie d’Echec. Radek avait eu l’amabilité de lui apprendre des techniques de neutralisation rapide et Castiel avait très vite saisit le « truc » ; faisant rager les autres joueurs d’échec de la Cité. Si en général, Radek se révélait être un homme de retenu et quelqu’un d’assez humble, malgré quelques frustrations légère.. Les traits de son visage semblaient tendu.. et c’est surtout le timbre de sa voix et l’intonation qui lui mit la puce à l’oreille. Il s’agissait là d’une fausse question pour masquer un trouble. Toutefois Castiel n’avait pas forcément l’envie de s’y intéresser davantage, il était tard, et surtout..S’il était là c’était pour rendre visite à la scientifique. Et sur ce point Castiel se sentit envahir d’un drôle de sentiment. Un sentiment de défense envers Déa, comme si le mode « ange gardien » qu’il avait dû assumé sur le Continent revenait en puissance 10 contre le Dr Zelenka.

« Je me sens.. beaucoup mieux.. je vous remercie de vous en préoccuper » dit-il d’un fin sourire, au regard perçant, ayant répondu de la même manière que son ami. Néanmoins il ne bougea pas de la porte, postait comme un chien de garde. Il fit même pas un pas sur le côté pour vraiment être face à lui, montrant physiquement qu’il n’était pas prêt de le laisser passer.

« N’est-il pas un peu tard pour des visites ? » lâcha-t-il finalement. « Je suppose que vous n’avez pas compté vos heures, mais l’heure des visites est terminé depuis un certain temps… Je pense qu’il vaudrait mieux aller vous reposer.. Déa est en train de dormir »

**Ohh…. c’est vraiment l’infirmerie qui se fout de la charité**

Castiel resta ainsi, sans un sourire, sans rien dire.. laissant petit à petit un malaise s’installer, mais un malaise auquel le jeune homme était imperméable. Il attendait juste qu’il réagisse, qu’il parte.. loin de cette chambre.



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MessageSujet: Re: Chambre de Déa Sweet Chambre de Déa Sweet EmptySam 7 Nov - 17:18

Radek était en proie à des sentiments contradictoires. D’un coté, il était rassuré de voir que l’Enokien allait bien, il savait que lui aussi était revenu bien mal en point de cette expédition. Les rumeurs avaient été bon train sur le fait que la fragile biologiste marine lui avait probablement sauvé la vie avec des soins de première urgence qui à défaut d’êtres conventionnels avaient été plutôt efficace. Pour sa part Radek avait surtout était surpris d’apprendre que la jeune femme délicate qu’il connaissait avait été capable de ce genre de chose. Il avait réalisé qu’il ne la connaissait probablement pas autant qu’il le pensait. Il n’aurait jamais imaginé qu’elle soit capable de garder son sang froid à ce point à la vu du sang. Il l’imaginait plutôt câlinant le blessé, les yeux baignés de larmes en se tordant les mains et en priant pour que les secours arrivent vite.

Il avait été contrarié de constater qu’il l’avait sous-estimée à cause de son apparence, que comme bien d’autres, il était pétri d’idées préconçues. Mais il avait aussi été admiratif. Comment imaginer que cette gamine capable de se perdre dans la cité, qui était au bord de la crise de nerf à l’idée d’être en retard pour son rendez-vous avec Noah à l’infirmerie avait peu faire preuve de tel sang froid ? Capable de prendre sur elle, d’aller au-delà de ses limites. Il avait réalisé que sa jolie petite protégée était quelqu’un de bien plus complexe qu’il n’avait pu l’imaginer et que finalement, elle ne lui avait jamais permis de découvrir autre chose que l’image publique qu’elle offrait.

Visiblement, Castiel avait été autorisé à gratter un peu plus en profondeur, et même en sachant que les circonstances ne leur en avait probablement pas laissé le choix. Qu’il avait veillé sur elle, autant qu’elle avait veillé sur lui, Radek lui en voulait. Il lui en voulait de ce qui semblait s’être crée entre eux en à peine quelques heures, et qui ressortait dans l’attitude de son partenaire d’échec occasionnel.

En même temps, il était rassuré de savoir que la jeune femme pourrait compter sur un protecteur de cet acabit. Radek n’avait jamais été un homme d’action, il n’aurait fait qu’un piétre ange gardien. Castiel s’était déplacé tout en parlant, pour ce placer devant la porte de la jeune femme qu’il gardait comme Cerbère gardait la porte des enfers. Radek était sur qu’il aurait été capable de tenir tête à la mort elle même, si elle avait eu l’outrecuidance de vouloir venir réclamer Déa.

Il oscillait donc entre agacement et reconnaissance envers l’alien. Mais l’agacement l’emportait de voir qu’il s’arroger le droit de lui interdire l’accès à la chambre de sa collègue. Quoi qu’il en soit, il devait bien reconnaître que Castiel n’avait pas vraiment tord. Il était tard pour une visite, et faire un esclandre dans le couloir de l’infirmerie à cette heure indue de la nuit serait d’une impolitesse qui n’était pas dans les manières du Tchèque.


« Je vous en pris. Je suis heureux de vous voir sur pied et assez en forme pour vous promener dans les couloirs à une heure aussi tardive. J’imagine que vous pourrez reprendre vos activités dans peu de temps. » répondit-il, même s’il savait qu’une certaine petite formalité administrative n’avait pas encore été validée.

Le secret médical sur la cité était une notion toute relative. Même si la nouvelle psychologue, malgré ses manières particulière, était parfaitement professionnelle dans la gestion des dossiers, le fait que dans les fichiers Castiel soit référencé comme « non autorisé » pour les explorations alors que tout le monde savait bien que la rouquine lui avait rendu visite pour son évaluation, était plus qu’éloquent. A cet instant Radek n’était pas loin de penser « Bien fait pour toi ! »

Le scientifique sourit lorsque l’Enokien finit par abattre son jeu. S’étonnant de l’heure tardive de cette visite, lui rappelant que les heures de visites étaient terminées et que Déa dormait. Clairement, il se prenait pour son ange gardien, il assumait son rôle de Cerbère de la porte, même si Radek n’était même pas sur que son interlocuteur en soit conscient.

« Effectivement, mes journées sont longues, et, contrairement à d’autres, je n’ai pas forcément le loisir de me libérer à ma guise. » grinça-t-il, sous en-entendant clairement que se n’était pas le cas pour Castiel. « Maintenant, si vous le permettez... » continua-t-il en s’avançant d’un pas vers le jeune homme pour le contourner « Je vous rassure, je n’ai pas l’intention de troubler son repos. Je veux juste, comme tous les soir, m’assurer que ma jeune collègue ne manque de rien et sa convalescence est en bonne voie. »
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MessageSujet: Re: Chambre de Déa Sweet Chambre de Déa Sweet EmptyDim 8 Nov - 16:30

Citation :
« Je vous en pris. Je suis heureux de vous voir sur pied et assez en forme pour vous promener dans les couloirs à une heure aussi tardive. J’imagine que vous pourrez reprendre vos activités dans peu de temps. »

"Je le pense aussi, je vais vite retrouver ma liberté"

Castiel eut un fin rictus au coin des lèvres, avant de passer son index dans le col de son t-shirt blanc. Radek agissait étrangement.. Il le connaissait et l'appréciait pour ce qu'il avait dans la tête, en temps normal il ne ressentait aucune pseudo agressivité émanant de sa part, cela était même très rare. A part les rares fois ou Mckay avait été trop loin avec lui. Ce soir le scientifique était différent et le plus étrange, c'est qu'il ne comprenait pas pourquoi. Le ton de sa voix semblait montrer un certain intérêt et dans le même temps les ressentis qu'il semblait taire montré clairement que son attention était du "foutage de gueule". Seulement il était loin d'imaginer que ce sentiment étrange provenait du fait qu'il en savait plus sur son dossier médical que lui-même. Et qu'il devait certainement s'imaginer qu'il ne sortirait plus en mission pour prendre l'air et peut-être côtoyer la scientifique. Aaah... Si seulement il savait et qu'il comprenait le Ba-BA des combats de coq, il pourrait s'en amuser, mais ce n'était pas le cas. Là il pensait juste à son amie qu'il avait aidé à s'endormir et qui avait besoin de repos. Castiel était loin de se douter de ses sentiments vis à vis d'elle, à part ce côté protecteur qui semblait prendre le dessus par moment.

Citation :
« Effectivement, mes journées sont longues, et, contrairement à d’autres, je n’ai pas forcément le loisir de me libérer à ma guise. » grinça-t-il, sous en-entendant clairement que se n’était pas le cas pour Castiel.
Oh ! Ooh ! ben voyons. Si Castiel pouvait être naïf, il n'était pas stupide.. Ce qu'il avait pu déceler jusqu'à présent sournoisement avec ses dons, semblait se manifester au travers de ses mimiques et de ses paroles. Apparemment le fait d'avoir tenter de le renvoyer dans ses bottes ne lui avait pas plus.

"Oh, je vois... Il suffit pourtant de hiérarchiser ses priorités.. apparemment certaines sont moins essentielles que d'autres" lança-t-il tel un sniper afin d'atteindre sa cible.

Citation :
« Maintenant, si vous le permettez... » continua-t-il en s’avançant d’un pas vers le jeune homme pour le contourner.
Castiel leva les yeux un bref instant avant de refaire un pas sur le côté, le scientifique percutant son torse, ce qui ne fit pas reculé l'Enokien. Il lui répondit droit dans les yeux un magnifique:

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Citation :
« Je vous rassure, je n’ai pas l’intention de troubler son repos. Je veux juste, comme tous les soir, m’assurer que ma jeune collègue ne manque de rien et sa convalescence est en bonne voie. »
Ce qui commençait sauvagement à agacer l'Enokien, ce n'était pas en soit qu'il voit son amie.. C'était plutôt dans le fait qu'il lui tienne tête, alors qu'il était clairement en tord sur les horaires de visite. Et tant bien même qu'il ne trouble pas son sommeil, Castiel avait une grande estime dans le fait de respecter l'espace personnel d'autrui. Il lui répondit donc sur le même ton et tout deux se toisèrent du regard.

"Quelle partie de "non, elle dort" échappe à votre compréhension." dit-il on ne peut plus sérieux. Là était la force de Castiel. Son visage souvent inexpressif et son allure stoïque faisait émaner une certaine prestance pouvant désarçonné. Et le fait qu'il se fiche de ce qu'autrui pouvait bien penser quand il se pensait dans son bon droit, l'aider à ne pas se liquéfier sur place.

"Vous pouvez vous assurer de son état en demandant à une infirmière par exemple ou bien à son médecin.. elle ne nécessite pas une supervision en plein milieu de la nuit.. Nous ne sommes pas dans la section scientifique, mais à l'infirmerie ici, votre titre de "Docteur" n'est d'aucune utilité. Ne vous méprenez pas, mais si moi j'ai une excuse d'être ici à me dégourdir les jambes, ce n'est malheureusement pas votre cas, Radek..."

**Castiel tout doux... je te signale que toi aussi tu reviens de sa chambre...
- Je n'y vais pas chaque soir ! **

L'Enokien était légèrement contrarié également. Peut être parce qu'il était fatigué et qu'il avait tellement culpabilisé ces derniers jours vis à vis de Déa, que ses nerfs lâchaient légèrement. Il ne savait pas si cet agacement à peine voilé dans sa voix émanait vraiment de lui ou bien s'il calquait le sentiment du scientifique sur le sien. Il restait courtois, mais on sentait clairement qu'il y avait de l'orage dans l'air. C'est alors qu'une infirmière racla sa gorge durant le silence installait par les deux hommes. Elle avait dû pister la trace de son patient désobéissant ou alors elle était juste passait par là en entendant deux voix graves s'élever.

"Messieurs, ce n'est pas une heure pour traîner dans la parage"

"N'est-ce pas ?"
lança Castiel entre ses dents, sans lâcher du regard Radek, avant de finalement tourner le regard vers la nurse.

"Exactement.. Castiel je vous prie de retourner dans votre chambre, je dois vous remettre votre perfusion que vous avez retirer.. Dr Zelenka, vous connaissez le chemin de sortie, vous pourrez voir le Dr Sweet dès demain matin. Elle sera plus alerte étant donné que nous allons baisser les doses de morphine. Ca sera mieux qu'en plein milieu de la nuit"

"Le Dr Zelenka aime la tranquilité de la nuit... peut-être pour éviter de croiser des regards trop curieux... Je vous souhaite une bonne nuit dit-il au scientifique avant de se tourner vers l'infirmière. Je vous suis.." lança-t-il en suivant l'infirmière, délaissant la porte. Radek savait que Castiel pouvait ne pas mâcher ses mots, mais c'était bien la 1er fois que ces mots lui étaient destinés. Un point de vue divergeant, ne ferait pas de Radek, l'ennemi n°1 de Castiel loin de là. Mais vieux valait dire les choses plutôt de les enfuir en soi. Et par la même occasion il venait de lui lancer un taquet sur le fait que s'il ne venait que durant la nuit, c'était sûrement pour que peu de personne ne le voit.. dont la principale intéressé. Il lança un dernier regard froid, avant que le détour du couloir ne lui maque la vu. Castiel se laissa docilement remettre au lit pour qu'on lui remette sa perfusion. Le lendemain matin, lorsque Kylee arriva pour prendre de ses nouvelles. Il eut une petite discussion afin d'éviter que ce genre de comportement "déviant" ne se reproduise. Cela avait beaucoup amusé Kylee d'ailleurs. Elle l'avait observé longuement de ce regard étrange qui ne voulait pas en dire moins. Toutefois, elle avait fini par accepter sa requête... mieux ne valait titiller le côté psychorigide des règles de l'Enokien.





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MessageSujet: Re: Chambre de Déa Sweet Chambre de Déa Sweet EmptyMer 11 Nov - 17:53

Les deux hommes se faisaient face dans le couloir de l’infirmerie. Pour un spectateur extérieur, leurs regards et leur langage corporelle pouvait rappeler les scènes de duel dans les vieux western. Il ne leur manquait plus que les stetsons et les pistolet. Heureusement, ni l’un ni l’autre n’en était pourvu, c’était donc de leurs regards qu’ils se poignardaient l’un l’autre.

Radek avait été un peu surpris de buter contre l’Enokien, de voir qu’il gardait la porte de la jeune femme, véritable chien de garde prêt à montrer les dents. Même s’ils n’étaient pas spécialement proche, Radek savait que Castiel était quelqu’un de plutôt pondéré, plutôt conciliant et calme. Il ne comprenait pas son comportement actuel.

Ou plutôt, il commençait à le comprendre, à croyait le comprendre. Déa ne faisait pas seulement battre le coeur de Radek un peu plus vite, visiblement, elle faisait le même effet à l’Alien. Radek aurait pu lâcher l’affaire, se faire une raison. Qui était-il pour envisager pouvoir se rapprocher de cette jeune femme de 20 ans sa cadette. Castiel était clairement un choix plus logique. Mais, une fois n’est pas coutume, Radek refusait de se résigner, il refusait de se laisser dicter son comportement par Castiel.

Le discours que le chien de garde lui assena lui fit hausser un sourcil surprit. Castiel n’était pas du genre à faire de grand discours. Des souvenirs qu’il avait de leurs partis d’échec et des fois où ils s’étaient cotoyés dans le laboratoire, il ne se souvenait pas l’avoir entendu faire une déclaration aussi longue, et surtout aussi volontairement blessante.

Avant que Radek ne puisse répliquer, une infirmière de passage vint mettre un terme à leur échange. Elle était visiblement aussi contrarié de voir Castiel dans le couloir, Radek eut un petit sourire en coin quand elle rappela à son patient qu’il aurait du être dans son lit, branché à une perfusion.

Son sourire se transforma en moue contrariée lorsqu’elle lui rappela à lui aussi qu’il n’avait rien à faire là à une heure aussi indue, et que de toute façon, Déa serait beaucoup plus alerte pour recevoir de la visite le lendemain, quand on lui aurait baissée les doses de morphine. Et Radek ce voyait bien mal lui expliquer que c’était justement parce que la jeune femme était endormis qu’il préférait passer à cette heure ci. Sans savoir si c’était par pudeur ou par lâcheté, il n’arrivait pas à se résoudre à venir lui rendre visite à une heure où elle serait consciente.

L’intervention de l’infirmière eut le mérite de faire prendre conscience à Radek du ridicule de cette situation. Il se comportait comme un gamin contrarié, ce qu’il n’était plus depuis bien longtemps. De plus, dans son agacement il avait oublié que Castiel aussi était sous traitement, et qu’il avait veillé sur la jeune femme pendant plusieurs heures dans un environnement hostile, qu’il avait bien faillit la voir mourir dans ses bras. Finalement, son comportement si protecteur envers elle pouvait fort bien s’expliquer par son état physique et psychologique.

Le scientifique haussa les épaules, les regardant l’un et l’autre.

« Fort bien. » commenta-t-il « Je vous souhaite une bonne soirée. » puis il tourna la tête vers Castiel « Je vous souhaite un bon rétablissement et une bonne nuit. » avant de tourner les talons, pour quitter l’infirmerie, son bouquet toujours à la main.

Mais, finalement, l’envie de voir la jeune femme, même quelques secondes dans la pénombre de la chambre d’infirmerie, de lui laisser son petit présent fut plus forte. Il fit demi-tour pour revenir dans le couloir à présent désert et entrer dans la chambre de sa jeune collègue.

Comme le lui avait dit l’Enokien, elle dormait paisiblement. Il déposa les fleurs dans le vase sur la tablette, avec les autres qui s’y trouvait déjà avant de s’approcher d’elle. Sur la table de nuit, il aperçu un cercle orné d’une dentelle de fil, quelques perles et plumes. Il connaissait ce genre d’artefact, et connaissait la légende qui leur était rattaché. Même si en bon scientifique qu’il était il ne croyait pas à ce genre de superstition, il savait que la jeune femme serait sensible à ce genre d’attention.

Comme les soirs précédents, il fit délicatement glisser ses doigts sur son front pour en chasser quelques mèches, observant le doux visage qui avait reprit quelques couleurs. La voir ainsi, paisiblement endormie, était une vision très apaisante, il sentit un sourire se former sur son visage.

Il ne sut pas combien de temps il était resté là, quelques secondes ou plusieurs minutes ? Mais d’un coup, la jeune femme soupira profondément, bougea la tête et commença à soulever les paupières. Il eut comme premier réflexe de quitter la chambre, avant de se reprendre.

« Castiel ? » demanda-t-elle en ouvrant les yeux et en voyant la silhouette debout à coté de son lit.

Ce nom dans la bouche de la jeune femme sera le coeur du scientifique.


« Non, désolée de vous décevoir. » répondit-il d’une voix basse mais d’un ton plus cassant qu’il ne l’aurait voulu. Il tira une chaise et s’assit, allant jusqu’à poser sa main sur celle de la jeune femme.

« Je ne voulais pas vous réveiller. » s’excusa-t-il. « Je ne vais pas vous déranger longtemps. »

Elle lui sourit, le reconnaissant enfin.

« Ne vous inquiétez pas, il y a plusieurs jours que je dors. Il m’arrive souvent de me réveiller dans la nuit. » Elle jeta un étrange coup d’œil au fond de son lit, et donna un coup de pied, comme si elle avait voulu chasser quelque chose qui s’y serait installé avant de ramener son attention sur le visage de son collègue. « Vous ne me dérangez pas. Je suis heureuse de vous voir » le rassura-t-elle

Quoi qu’elle en dise, Radez voyait bien la fatigue sur ses traits. Même si elle avait meilleure mine que la première fois qu’il était venu lui rendre visite, elle avait encore les traits tirés et des ombres mauves soulignaient son regard moins pétillant que d’habitude.

Son coeur se serra, tout comme sa main sur celle de la jeune femme.

Il se demanda s’il avait pris ses désirs pour la réalité, mais, après la première surprise bien légitime, il lui avait semblait voir passer une expression de trouble colorer légèrement les joues de la jeune femme. Il lui sourit.

Il resta quelques minutes, s’inquiétant de son état, de l’évolution de sa convalescence. Elle lui parla de ce qui s’était passé sur le continent, inconsciente de l’effet que son récit de l’attitude protectrice de Castiel avec elle faisait à Radek.

C’était la première fois qu’ils passaient autant de temps ensemble, en dehors de leurs heures de travail, dans l’ambiance feutrée de cette chambre, et sans vraiment y croire, il eut l’impression que quelque chose avait changé entre eux. Qu’une certaine complicité commençait à se former entre eux. Quand les yeux de la jeune femme commencèrent à papillonner, à se fermer, il lui souhaita une bonne nuit et la quitta sur la promesse de repasser la voir.

Lorsqu’il regagna ses quartiers ce soir là, il était en proie à des émotions contradictoires, des émotions qui ne lui étaient pas familières et dont il ne savait pas trop quoi faire. Mais en homme raisonnable, il préféra les ignorer, leur laisser le temps de décanter, quitte à y revenir dans quelques temps, quand les choses auraient repris leur cours normal, et que Déa ne serait plus shootée à la morphine. En gros, il décida qu’il était urgent d’attendre.
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MessageSujet: Re: Chambre de Déa Sweet Chambre de Déa Sweet EmptyVen 13 Nov - 16:56

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Plus d'une semaine était passée suite à cet incident qui avait bien failli coûté la vie d'un de ses oncles de coeur. La fille Sheppard ne l'aurait sans doute pas supporté. Elle, qui tentait de maintenir à flot un tant soit peu de stabilité suite à la mort de son petite frère et à ses parents séparés à l'heure actuelle. Si en plus elle devait affronter un autre drame, aussi forte qu'elle pouvait être, elle ne l'aurait pas supporté. Mégane aimait bien Castiel pour ses profondes discussions.. Il laissait peu de place à l'amusement, mais il avait toujours été de bon conseil et l'avait aidé à avancer à certaine étape de sa vie.. D'aussi loin qu'elle se souvenait il avait été toujours présent à ses côtés, tout comme Noah ou Kylee. Alors oui, Mégane tenait beaucoup à lui et à cette aura protectrice qu'il dégageait et qui faisait qu'on pouvait se confier librement.

Mégane avait rendu quasi chaque jour après l'école à l'Enokien pour lui raconter sa journée et lui apporter quelques affaires dont il avait besoin, faisant office de pigeon voyageur entre sa chambre et ses quartiers; l'engueulant quand celui-ci semblait ailleurs, l'ignorant presque durant ses venues. Il avait l'air contrarié mais elle n'avait pas réussi à comprendre pourquoi. Des affaires d'adultes encore.. il lui avait néanmoins promis de reprendre prochainement les entraînements et qu'elle aurait le droit à un séminaire en pleine nature lorsqu'elle serait un peu plus grande. Bref, elle s'attendait surtout à faire du camping et être loin de ses parents; mais peut-être que la pré-adolescente regretterait très vite.


Pour l'heure, elle se rendit dans la chambre de cette subalterne de sa mère jeune femme qui avait aidé Castiel. Cette dernière avait l'air en pleine forme et surtout, elle était dos à Mini-Sheppard. Elle s'approcha en catimini et se posta à ses côtés dans un "Bonjour" chantonnant. Mégane adorait faire cet effet, il fallait qu'elle en profite, elle rattrapait la taille des adultes.

"J'espère que je ne vous dérange pas... Je voulais vous donner ceci" dit-elle en joignant la geste à la parole en sortant de son sac à dos une boite de brownies.

"Je les ai fais moi-même... prenez ça pour un cadeau de remerciement pour avoir aidé plus qu'il ne fallait mon oncle.. mon oncle Castiel..."

Elle attendit qu'elle ouvre la dite boîte et eut un sourire à son expression. Elle passa une mèche de ses long cheveux derrière son oreille et eut un regard espiègle.

"Au passage si vous aimez bien... n'hésitez pas à me passer commande, on monte une cagnotte avec l'école pour le voyage de fin d'année.. Donc prenez ça comme un test (pince ses lèvres).. mais aussi comme un véritable cadeau de remerciement"

Oui Mégane Sheppard ne perdait jamais le nord. Elle eut un fin rire, avant d'avoir les gros yeux, puis de les rouler tout en penchant la tête sur le côté.

"I'm sorry... my name is Mégane Sheppard" dit-elle en lui tendant sa main. Décidément, elle n'avait aucune marque de timidité, c'était le moins que l'on puisse dire.
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MessageSujet: Re: Chambre de Déa Sweet Chambre de Déa Sweet EmptySam 14 Nov - 22:50

Déa commençait à trouver un peu le temps long maintenant qu’elle avait repris un peu du poil de la bête. Même si ses côtes restaient encore extrêmement sensible, rendant ses déplacement un peu délicat. Se lever de son lit le matin était un véritable calvaire, se coucher le soir l’était tout autant. Du coup, elle préférait autant que possible rester assise dans la journée, il lui était plus facile de se lever en cas de besoin.

Depuis quelques jours, on lui avait supprimé la morphine pour la remplacer par des anti-douleurs plus courants, son esprit s’était éclaircit, elle se sentait moins fatiguée, mais les journées lui paraissaient beaucoup plus longues malgré les livres qu’elle avait téléchargés sur sa tablette, mais ce qui l’avait le plus dérangé était d’avoir vu disparaître sa petite voix. Elle s’était attachée à cette hallucination rigolote et délurée, même si elle avait du faire attention à ne pas se faire surprendre par le corps médical quand elle avait de longues conversation avec elle même. Elle était presque sure que ça lui aurait valu quelques examens supplémentaires voir un traitement anti-pyschotique.

Heureusement, elle recevait quelques visites. Félicia était venu lui rendre visite, dans un premier temps dans un but professionnel, pour évaluer les éventuels séquelles qu’elle pourrait avoir, puis elle était revenue plusieurs fois en tant qu’amie. Radek aussi était passé deux ou trois fois, à des heures plus raisonnables que la première fois qu’elle l’avait surprit dans sa chambre. A chaque fois elle s’étonnait d’être touché par ses attentions, une petit bouquet de fleurs provenant des serres de recherches, elle était presque sure qu’il n’avait pas l’autorisation de les cueillir, et chaque fois elle sentait un petit pincement étreindre son cœur, et quand la petite voix était encore dans la pièce elle pouvait la voir se tordre de rire.

Elle se leva pour enfiler son vieux gilet, emmitouflant dedans, posant son nez contre le col qui sentait encore la lessive. Elle ne se rappelait que très vaguement de comment il était arrivé jusqu’à sa chambre, elle avait l’impression de se rappeler de Castiel le déposant sur sa chaise, en même temps que le dreamcatcher sur sa table de chevet. Elle l’avait suspendu à la lampe de chevet elle ne savait pas en quoi était les perles qui avait été utilisées pour le confectionner, mais elle adorait leur couleur irisée et changeante. Même ce petit porte bonheur elle ne savait pas trop comment il était arrivé là. Elle imaginait bien Castiel pouvoir faire ce genre de petit présent à sa protégée. Mais, elle ne savait pas si elle pouvait faire confiance à ses souvenir de ce soir là tellement ils étaient confus, et puis, Cas ne lui avait pas rendu visite depuis qu’elle était hospitalisée. En tout cas, pas qu’elle le sache.

Les premier temps elle avait pensé qu’il ne devait pas être beaucoup plus en forme qu’elle, que c’était normal. Elle s’était dit qu’il viendrait la voir quand il se sentait mieux, mais les jours avaient passés, et elle n’avait toujours pas eu de visite de sa part, et Déa après avoir espéré, c’était résignée, même si elle en ressentait un étrange sentiment de tristesse et de déception.

Elle se tourna vers la fenêtre pour regarder l’océan. C’était une vision qui l’apaisait toujours, et l’avantage ici, c’est que n’importe quelle pièce avait une « vu sur mer ». Elle laissa ses doigts caresser délicatement les pétales blancs des fleurs en forme de colombe que Radek lui avait apportées quelques jours plus tôt. Il lui avait expliqué qu’il les aimait beaucoup parce qu’elle lui rappelait ses pigeons de concours qu’il avait laissé sur terre. Elle n’avait pas pu se retenir de rire un peu. Elle n’aurait jamais imaginé le scientifique en passionné de colombophilie. Mais la flamme qui s’allumait en lui quand il parlait de ses oiseaux était émouvante. Il semblait rendre le sujet passionnant.

Elle était plongée dans ses pensées, un léger sourire flottant sur ses lèvres au souvenir de cette conversation, et de la lueur passionnée au fond des yeux de Radek, lorsque la petite voix se manifesta *Soit raisonnable, ce type c’est un génie, un vrai génie, et il pourrait être ton père. Tu penses vraiment qu’il pourrait poser les yeux sur toi ?*

Elle sursauta lorsqu’une petite voix derrière elle la dispensa de répondre. Elle rattrapa au vol le vase avec les fleurs avant qu’il ne bascule quand elle le bouscula en se retournant vivement pour découvrir une jolie fillette au regard espiègle et aux longs cheveux blonds.

Le sourire sincère de Déa se fana quand elle entendit l’enfant prononcer le nom de Castiel. Elle ne comprit pas vraiment le reste de ses mots, elle ne savait même pas que Castiel avait de la famille sur la cité, il lui avait dit avoir perdu tout ceux qu’il aimait. Non seulement il n’était pas venu lui rendre visite, mais elle en était presque à se dire qu’il lui avait raconté des salades.


*Finalement, tu n’as peut être pas encore évacué toute la morphine de ton organisme pour avoir des idée à la con de ce genre. Castiel n’est pas un menteur, et s’il n’est pas venu te voir c’est sûrement qu’il a ses raisons.*

Elle regarda la boite de biscuits entre ses mains, et pour se donner une contenance et le temps de se reprendre elle l’ouvrit dans l’idée de les goûter. Avoir la bouche pleine lui donnerait une excuse pour gagner quelques secondes, mais, finalement, même si l’odeur était très appétissante, elle réalisa qu’elle avait la gorge bien trop nouée pour pouvoir avaler quoi que ce soit.

Elle releva les yeux vers la petite souris qui lui faisait fasse, attendant une réaction de sa part.


« Et bien, c’est très aimable de ta part, mais si tu le permet, je les goûterai plus tard. Je… Je crois que… » Elle laissa sa phrase en suspens, réalisant qu’il n’était peut être pas trop adapté de parler de ce genre de chose avec une gamine d’une dizaine d’année.

« Mais, quand je me sentirais mieux, je t’en prendrais bien une boite. » lui répondit-elle en s’asseyant sur son fauteuil en se tenant les côtes et avec une grimace de douleur.

« Alors comme ça c’est toi la fille de ma chef ? » dit-elle en souriant dés que le tiraillement se fut un peu estompé, tout en désignant la chaise en fasse d’elle. « Tu peux t’asseoir un moment si tu veux, tu ne me déranges pas. » Son regard s’égara sur le dreamcatcher qui tournait doucement sur lui même faisant miroiter ses perles. « Et si tu vois ton « oncle », tu le remercieras pour mon gilet et tu lui transmettra tout mes vœux de rétablissement. » ajouta-t-elle d’un ton moins enjoué qu’elle ne l’aurait voulu. « Je n’ai pas eu l’occasion de le revoir depuis notre retour. »

Déa cligna des yeux, elle eut l’impression de voir une silhouette translucide penché au dessus de l’épaule de la petite, visiblement, il devait encore lui rester des résidus de morphine dans le sang pour que la petite voix soit de retourna

*T’as pas honte ?! Utiliser une gamine pour essayer de glaner des info sur ton ange gardien ?* *Quoi, j’ai rien dit. Mais vu qu’elle a l’air d’avoir la langue bien pendu, si jamais elle veut me donner des nouvelles, je ne vais pas l’en empêcher… Et puis, elle m’a gentiment amener des douceurs, je ne vais quand même pas la mettre à la porte… Quand à toi disparaît… j’ai vraiment pas besoin que la fille de ma patronne lui rapporte que je souffre d’hallucinations.*
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Megane Keylie Sheppard
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MessageSujet: Re: Chambre de Déa Sweet Chambre de Déa Sweet EmptyDim 15 Nov - 15:14

Mégane avait beau être douée dans ses relations sociales, par moment son "engouement" était tel, qu'elle ne remarquait pas les petites mimiques de visage de ses interlocuteurs qui faisaient qu'ils ne partageaient pas le même "trip" du moment, qu'elle. En l'occurrence, elle n'avait pas fait attention que Déa Sweet était encore en convalescence et que ses douleurs pouvaient encore être tel que cela lui coupait l'appétit. Mégane fut juste contente que cela lui fasse plaisir tout en la remerciant pour Castiel.

"Ok Mam', c'est noté, une commande pour une boîte, j'enregistre" dit-elle en faisant un "salut" militaire à l'arrache avec son index et son majeur. C'est à cet instant qu'elle pensa qu'il serait peut être bien qu'elle fasse de la com' pour ses gâteaux dans la section scientifique.. Un petit sourire d'enfant et les toutes les filles de ce service allait lui en acheté une voir deux, c'était sûr. Et étant donné que Mini Sheppard avait la compétition dans le sang, elle voulait en vendre plus que ses petits camarades.. Donc elle tenterait de soudoyer également Rodney et pourquoi pas Radek.. ce dernier était tellement sec qu'il fallait bien qu'il se remplume. Trève de pensée, Mégane reporta son attention sur Déa qui venait de s'asseoir. Son regard dérivant au loin. Cela lui fit hausser un sourcils

Citation :
« Alors comme ça c’est toi la fille de ma cheffe ? »

Ce genre de remarque...Elle l'entendait souvent.. enfin surtout concernant son père qui était le leader militaire. Cela lui avait valu quelques petits bagarre à l'école car certains de ses camarades aimaient la charrier méchamment là-dessus. Tout ce qu'elle voulait, elle, c'était qu'on la considère en tant qu'individu lambda sans que ses relations soient impacté par les grades et les fonctions de ses parents.

"Hey oui.." dit-elle en perdant légèrement son sourire, avant de vite le reprendre: "Mes parents ont leur côte de popularité à leur maximum... ce qui bien souvent signifie aussi au vu de leur statut qu'ils sont peu présent.."


Citation :
« Tu peux t’asseoir un moment si tu veux, tu ne me déranges pas. »


Mégane put ressentir un fin malaise. Depuis toute jeune, elle avait toujours été assez empathique; peut être à force de traîner avec un médecin qui s'enquiert de tout le monde et un homme qui faisait souvent des discours sur l'altruisme; qui c'est. Elle suivit son regard, mais n'arriva pas à voir où elle le poser. Mégane vint s'asseoir, laissant glisser son sac à dos à ses pieds.

Citation :
« Et si tu vois ton « oncle », tu le remercieras pour mon gilet et tu lui transmettra tout mes vœux de rétablissement. »

"Oh mais il est déjà sorti depuis 2 jours" répondit-elle au tac o tac tout sourire. "On a entraînement tout à l'heure.. j'ai trop hâte de lui botter le cul, j'ai bien progressé depuis la dernière.... fois" dit-elle en calmant son ton enjoué sur le dernier mot en remarquant, l'air pincée de la jeune femme de parler de son oncle ainsi. Oops.. avait-elle dit quelque chose de mal ?

Citation :
« Je n’ai pas eu l’occasion de le revoir depuis notre retour. »

Oh.. c'était donc ça...

**Punaise, mais t'es vraiment un boulet ma pauvre Mégane**

"Ah... euhh.. Je ne sais pas trop quoi dire.. J'ai déjà fais plusieurs passage à l'infirmerie pour... (air contrarié) enfin peu importe.. mais il a toujours été présent pour moi.. aussi collant, autoritaire et space.. qu'il peut être.. elle marqua un blanc, jouant avec ses lèvres en pleine réflexion, avant d'avoir un sourire et de se lancer: Quand j'étais petite, c'était souvent lui qui venait me garder quand Oncle Noah et Tata Kylee travaillaient et que j'étais malade...ou que je ne me sentais pas bien.. j'essayais toujours d'abuser de la situation pour essayer d'avoir plus de bonbons et il était toujours là pour dire Mégane (lève son doigt) non plutôt comme ça: "Mégane... cesse de ton comporter comme un bébé, même si tu es malade tu peux quand même faire tes devoirs" dit-elle en imitant sa voix grave avant de rire finement. Aucune pitié pff.. mais quand je n'allais vraiment pas bien, il savait aussi le "ressentir" et il était aux petits soins.. Un jour je me souviens que je lui faisais un câlin dans le canapé et mes yeux se troublaient, il a levé un doigt et m'a sortit "Je vais prendre ta température"* avant de le poser sur mon front.. ben il avait pil poil raison, j'en faisais... Je ne sais pas comment il fait, mais ça ne t'es jamais arrivé ? d'être seule perdu dans tes pensées au détour d'un couloir.. Et PAF, il apparait et cerne immédiatement le problème ? Ben ça c'est mon Tonton Casty, dit-elle d'une touche de fierté dans la voix. Bon par contre ne l'appelle pas comme ça, il n'apprécie pas. Moi j'aime bien l'emmerder, heum pardon l'embêter.. Bref tout ça pour dire.. que tu l'auras compris.. quand je dis qu'il est mon oncle.. c'est comme Noah ou Kylee.. je les considère comme ma famille car ils me connaissent depuis que je suis en couche culotte quasiment.. Chacun m'a apporté beaucoup et ont pallié à de nombreux moment où je me sentais seule. J'adore Noah, mais Castiel.. mh il a cette faculté quasi magique de te rassurer pil poil comme il le faut et de tirer de grand discours qui te font réfléchir. Comme récemment, avec la perte de mon petit frère..."

Elle dériva le regard en proie encore à une profonde tristesse, mais le temps réparait les chagrins.

"Il m'a montré un truc pour calmer des angoisses et se ressaisir, si tu veux je te montre.. C'est une sorte de massage"

La petite se leva d'un bon et leva ses mains vers le visage de la scientifique.. Après accord silencieux de cette dernière, elle posa ses doigts sur chacune des tempes de la biologiste et lui fit un massage.

"J'ai déjà tenté de me le faire, mais il est plus doué.. lorsqu'il le faisait je me sentais plus légère et apaisé... Je suppose qu'il faut de l'entraînement" dit-elle en arrêtant.

"Pour revenir à ce que tu disais.. je pense qu'il doit avoir une bonne raison pour ne pas être venu.. Tu sais il est réputé pour ne pas être.. très.. causant.. surtout avec les filles, du plus loin que je me souvienne il a jamais eu de petite amie
(rire moqueur). Il avait peut être tout simplement peur de te déranger..... Désolé je t'ai bombardé de parole... Maman me dit toujours de parler moins vite.. désolé" dit-elle d'une petite moue encore enfantine, malgré ses traits de visage qui s'affinait pour devenir une jolie adolescente.


(*
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