| | | Quartiers de la Famille Sheppard |  |
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 Castiel♦ The loyalty is the most precious thing ♦
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RP ?: Open | | Sujet: Re: Quartiers de la Famille Sheppard Mer 26 Juin - 12:54 | |
| Castiel avait un petit V de creuser entre ses deux sourcils, l’air soucieux et à l’écoute des moindres faits et gestes de son amie. Il pressa sa main sur l’épaule de Jenny qui finit par redresser sa tête, le regard perdu aux premiers abords. Il lui offrit un maigre sourire à son étonnement et acquiesçât d’un signe de tête à son prénom. Lorsqu’elle évoqua le fait qu’elle pensait le voir avant, il pinça sa lèvre inférieure, l’air désolé.
« J’étais présent, depuis le début, mais je prenais mes distances, tu avais besoin de temps »
**et tu en auras encore besoin… -au moins, elle te rambarde pas** Avait-il dit quelque chose de travers ? En voyant le visage de Jenny se déformer par la tristesse tout en serrant ce linge d’enfant, son coeur déjà bien lourd, manqua un battement. Il ferma les yeux, avant de les rouvrir, fixant le plafond. Il fallait qu’il se concentre pour ne pas absorber le flot d’émotion de Jenny. Sa détresse était tellement palpable qu’il était comme un atome de physique, irrémédiablement attiré vers elle. Il visualisa une barrière mentale pour se protéger et ainsi juste écouter ses propres émotions sans être parasité, même si cela était dur. Au final, il s’installa à ses côtés. Il l’observa quelques instants alors qu’elle se retenait de pleurer, elle ressemblait à un chiot sans défense. Il se décida d’agir comme il l’avait déjà fait avec Kylee. Il n’était pas du genre tactile, mais il avait appris à s’ouvrir sur cette cité, notamment en rencontrant des personnes formidables qui ne lui avait jamais tourné le dos. Aujourd’hui c’était Jenny qui avait besoin de lui et il se devait d’être là. Doucement il passa son bras derrière la Canadienne pour la ramener contre lui, il cala sa tête contre son épaule et attendit silencieusement. Il ne prodiguait aucunes caresses, bien trop respectueux et ne voulant remplacer qui que ce soit pour Jenny. Il était juste là et c’ était tout. Par contre il la maintenant fermement pour lui monter qu’elle n’était pas seule. Cette situation était éprouvante pour l’Enokien – qui même malgré sa barrière psychique – continuait d’entendre des acouphènes stridents dans ses oreilles. Il entama donc une respiration relaxante comme il pouvait le faire lors de ses séances de méditation. Au bout d’un moment la jeune femme se redressa, le saisissant par les mains. Durant tout son monologue, il put constater à quel point Jenny était à bout. La moindre perturbation pourrait la faire vasciller. Sa voix plaintive, ses traits de visage, s’il se serait écouté, il l’aurait fait de suite, mais ce n’était pas une solution et au vu de la souffrance qu’elle dégageait, cela n’était clairement pas réalisable sur le long terme. Jenny devait faire son deuil, et la douleur était un processus.
« Jenny.. je.. je ne peux pas..je suis ton ami, je serais toujours là si tu me le demandes, mais je n’ai pas ce que tu souhaites. Mes… pouvoirs ne peuvent soulager qu’en partie et instantanément la souffrance, mais cela ne durera pas. »Il poussa un soupir, résignait, face à la détresse de Jenny tout en secouant légèrement sa tête négativement.
« Tu as vécu tellement de choses plus horribles les unes que les autres. Ce que tu vis en ce moment.. est sans doute l’étape la plus difficile de ta vie..mais écoute-moi Jenny, tu te relèveras comme tu l’as toujours fait.. et ce, lorsque tu seras prête. Personne ne te demande d’être Wonder Woman, mais il faut que tu réalises que ce que tu ressens fait parti d’un processus on ne peut plus normal... »   ♪ ♪ I am a doubter who believes.
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RP ?: Open | | Sujet: Re: Quartiers de la Famille Sheppard Mer 26 Juin - 23:03 | |
| Jenny ne voulait pas l’écouter.. les autres ne pouvaient rien faire face à sa peine, mais lui.. cet homme en avait le pouvoir.. pourquoi ne faisait-il rien ? C’était affligeant et très décevant. Il lui renvoyait des choses qu’elle ne voulait pas entendre, tout comme elle pouvait le faire avec l’ensemble de son entourage. Pourquoi Diable, s’étaient-ils tous ligués contre elle. C’était pourtant simple. Elle voulait son enfant qu’on lui avait retiré, auprès d'elle. Cela en devenait viscérale, c’était pourtant pas bien compliqué ? Si ?
Alors qu’en temps normal, Jenny aurait certainement muté en une créature froide et agonisante pour exprimer sa colère (hein noah), il n’en fut rien pour Castiel. Jenny secoua négativement la tête, alors qu’une boule prenait possession de l’ensemble de sa gorge. Ses paroles l’avaient meurtri intérieurement et ses yeux s’humidifièrent. Alors qu’il était à genoux devant elle, la jeune femme eut un fin sanglot et porta ses mains sur son visage.
« Castiel… Je t’en supplie.. tu es mon dernier recours.. Toute ma vie s’est brisée ce soir là, je ne m’en remettrais jamais. Tu m’entends.. » dit-elle en alors que ses mains étaient en forme de masque autour de son nez et de sa bouche, créant un petit écho. Elle eut quelques larmes qui s’échappèrent de ses prunelles, avant de gémir. S’il voulait des supplications il allait les avoir ! Reniflant, elle se pencha spontanément pour se mettre en position de « prière », sa tête posait sur les genoux de Castiel. Dans cette position, son flot d’émotion déferla sans retenue. Elle n’avait même pas besoin de se forcer pour pleurer ou faire pitié.
« s’il te plait… s’il te plait.. juste une fois.. Une seule et unique fois… je n'en peux plus.. s’il te plait. »
Jenny poursuivit dans sa litanie, continuant de répéter sans cesse des « s’il te plaît ». On pouvait dire d’elle, qu’elle avait vraiment touché le fond.
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RP ?: Open | | Sujet: Re: Quartiers de la Famille Sheppard Mer 26 Juin - 23:20 | |
| Castiel s’était attendu à de la colère provenant de sa part, mais il n’en fut rien, au contraire, elle nia. Elle niait d’entendre ses paroles, comme il s’en était douté. Après tout ce n’était pas facile à concevoir et il le comprenait parfaitement que la politique de l’autruche était plus douce que la dure réalité. Malheureusement il ne s’était pas attendu à un tel spectacle de sa part. Cette dernière lança un dernier S.O.S avant de venir contre lui, en position de supplication. Les yeux de Castiel s’écarquillèrent et il eut un comme un mouvement de recul, mais Jenny était ancrée à sa jambe comme une moule collée à son rocher. Ses capacités sociales avaient augmenté, mais il n’était pas encore prêt à gérer ce genre de chose. L’Enokien se crispa un instant, avant de se décomposer en entendant ses « s’il te plaît » répétitifs. Que devait-il faire ? Écoutant son instinct, il approcha prudemment sa main vers la tête de Jenny avant de fermer les yeux.Il fut projeté dans un espace où tout était noir. Il entendait juste des multitudes de voix venant l’assaillir de toute part. En réalité, Castiel venait de pénétrer dans les pensées de Jenny, délaissant sa barrière psychique pour se concentrer sur sa protégée du moment. Sa tête était d’un capharnaüm sans nom. Il y avait beaucoup de plaintes, de cris, de pleurs. Il essayait de se concentrer sur une direction, essayant de trouver un peu de pensées positives, mais les sons et les images qui lui parvenaient, étaient bien trop distant. 
L’aura blanche vint envelopper l’aura noire. Il lui envoya, non pas des visions apaisantes, mais il essaya de cultiver au plus profond d’elle même, une raison de vivre : sa famille restante. Une petite graine que seule Jenny serait en capacité de faire grandir afin que cette graine devienne une belle et grande fleur. Bien sûr cette graine était déjà présente en elle, mais cela était juste un coup de pouce.Au final il coupa la connexion psychique et redécouvrit Jenny en pleure à ses genoux. Il porta une main sur sa tempe, grimaçant par le travail que cela lui avait demandé. Puis doucement, en voyant la pauvre créature qu'était la Canadienne, il se pencha vers la jeune femme pour la redresser.
« Jenny, seule toi est maître de ta situation. C’est à toi de décider de la suite.. Mais si tu as autant confiance en mes dons… Ai confiance en ce que je te dis. Un jour viendra, où tu te lèveras, et ça ira un peu mieux… Le lendemain tu avanceras encore un peu plus vers la lumière et ainsi de suite. Le temps est la clef. Et lorsque je verrais ceci, alors seulement et seulement là.. je pourrais utiliser un peu de mes dons pour t’aider à te relever.. pas avant, pas maintenant.. cela n’aurait aucun effet »Pour avoir aucun effet, cela serait le cas… la noirceur qui enveloppait la représentation de Jenny était tellement ancrée... que cela était impossible pour le moment. Et puis il ne voulait pas forcer sur ses pouvoirs au risque de créer peut-être chez elle un sentiment d’accoutumance. Au tout début qu’il avait expérimenté cette partie de son don chez Kylee, il avait pu constater que celle-ci avait développer un certain besoin d’avoir quelques « doses psychiques » dirons nous. Après peut-être était-ce lié au fait que Kylee avait déjà une personnalité d’addict mais que cela ne serait pas pareil avec Jenny. « Je te le promets » confirma-t-il comme pour la rassurer en la prenant par ses bras, la frottant un peu au passage, pour appuyer ses dires. Ce n’était pas un non, loin de là.. et même s’il n’aimait pas utiliser ses dons. Mais il lui demandait juste implicitement de lui prouver qu’elle était capable de remonter la pente, ne serait-ce qu’un petit peu, pour pouvoir être présent à ses côtés. C’était trop facile sinon. Après tout Castiel n’était pas un dealer. ♪ ♪ I am a doubter who believes.
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RP ?: Open | | Sujet: Re: Quartiers de la Famille Sheppard Mer 10 Juil - 16:29 | |
| Jenny était littéralement.. au bout du rouleau, elle avait touché le fond pour se comporter comme elle le faisait. Ô grand jamais, ou dans de très rare cas, Jenny en était venu à supplier quelqu'un. La dernière fois c’était lorsque John Bis, le jumeau maléfique venant d'une dimension parallèle, était encore présent sur la Cité. Elle avait dû vendre son âme au Diable pour qu'il accepte de donner un bout de son foie, étant donné qu’il était le seul compatible. Même lors de ces pires passages à tabac et torture en tout genre, elle avait toujours eu la force de ne pas supplier. De toute façon à quoi cela servait ? Un psychopathe restait un psychopathe… il continuait à faire sa pompotte quoiqu’on dise. A croire que la scientifique était plus faible lorsqu’il s’agissait de ses proches ou de son propre malheur...
Alors qu’elle était en train de pleurer, l’air inconsolable, elle sentit la main de Castiel se poser sur sa tête. A ce touché, Jenny fermit les yeux. Allait-elle, être enfin soulagée de toute cette souffrance ? Elle l’espérait tellement.. Juste une petite parenthèse dans l'espace temps, un moment de pleinitude qui lui permettrait de se sentir à nouveau elle-même et pas cette espèce de loque qu’elle était devenue. Mais, contre toute attente, Jenny ne sentit rien. Rien au fond d'elle. Elle imaginait une sorte de fluide se propager en elle, une force spirituelle l'envelopper, mais il n’en fut rien, rien du tout... Cela n’avait pas fonctionné ? Non, non, non… il fallait que cela fonctionne. Alors que ses yeux gorgeaient de larmes continuaient de couler sur ses joues, elle continua de fermer les yeux pour se concentrer. Au final, elle sentit Castiel, la prendre par ses épaules pour la soulever. Cela lui fit du bien, l’espace d’une fraction de seconde, de se faire porter. L’astrophysicienne finit par ancrer son regard sans vie dans celui bleu-acier de l’Enochien. Durant une fraction de seconde, elle eut l'impression de se voir au travers d'un miroir. Castiel était en tout point affligé et son regard refusait de lâcher la moindre larme.. Faisait-elle autant pitié que cela ? La peine des gens l’insupporté, elle ne voulait pas de leur peine, elle voulait qu’on la laisse tranquille.. - Castiel a écrit:
- « Jenny, seule toi est maître de ta situation. C’est à toi de décider de la suite.. Mais si tu as autant confiance en mes dons… Ai confiance en ce que je te dis. Un jour viendra, où tu te lèveras, et ça ira un peu mieux… Le lendemain tu avanceras encore un peu plus vers la lumière et ainsi de suite. Le temps est la clef. Et lorsque je verrais ceci, alors seulement et seulement là.. je pourrais utiliser un peu de mes dons pour t’aider à te relever.. pas avant, pas maintenant.. cela n’aurait aucun effet. Je te le promets »
Et là.. tout le moindre espoir qui lui restait encore venait de voler en éclat. Comme un vase de porcelaine qui venait de s’écraser sur le sol. L’émoi sinistre et glaçant, vint l’envelopper de toute sa noirceur, toujours plus profondément, toujours plus intensément, ne lui laissant pas de répit. Elle se décida d’abandonner le peu de force qui lui permettait de lutter et de garder la tête en dehors de l'eau.
D’apparence, on aurait pure dire que l’interrupteur de son cerveau venait de s’éteindre, le silence avait envahit la pièce. Au bout d’un moment Jenny sentit quelqu’un la secouer légèrement et l’appeler, puis des mains vinrent se poser sur son visage. Quelques instants plus tard, une étincelle vint naître dans ses prunelles scintillantes. La Canadienne redressa lentement la tête vers le jeune homme, un regard froid, sans l’once d’une émotion. Fini les pleurs, fini de se montrer en public. Bonjour à bras ouvert le déni qui était de retour. Castiel venait de commettre une grave erreur de jugement.
« Ok…. »
Blanc.
« Oui.. ; D’accord ! » dit-elle en faisant une mimique de visage, d’un air de dire « c’est pas grave », alors que l'on pouvait sentir toute l'ironie dans sa voix.« Tu sais Castiel, ce n’est pas parce que ton paternel était un homme d’Église, que tu es obligé de parler sous forme de serment. Marcher vers la lumière (pouffe de rire).. non mais mon pauvre, tu t’entends ? »Alors qu’elle paraissait joyeuse l’espace d’un instant, son air redevint fermé, avec un soupçon de colère sous-jacent.
« Ce n’est.. juste pas… ce que… je t’ai… DEMANDÉ !!! »
Sur ce, elle se releva telle une Diablesse, avant de fusiller son ami de ses yeux furibonds. D’un geste de rage, elle le saisit par le col de son trench coat et le força à se relever, commençant à l’entraîner en dehors de sa chambre.
« Je ne sais même pas de quoi tu parles ! Un processus de quoi ? Je ne suis pas une machine avec un mode d’emploi aussi facile à déchiffrer.. Alors tes conseils et tes promesses, tu peux… tu peux tes carrer où je pense ! » siffla-t-elle avant de le relâcher violemment au niveau de la porte d’entrée. « Alors maintenant (passe sa main sur le capteur qui ouvrit la porte des quartiers)… Tu dégages de ma vue !!.. J’ai été bête de penser que tu serais une sorte d'antidote à ce que je peux vivre... Rejoins donc le reste des saintes nitouches de cette Cité !»Elle l’empoigna à nouveau et le poussa en dehors de chez elle avec fermeté.
« Et que je ne te recroise plus toi et tes belles paroles. Bon débarras ! »
Jenny ferma la porte via le capteur, se replongeant dans les ténèbres de ses quartiers. Whispers in the Dark
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RP ?: Open | | Sujet: Re: Quartiers de la Famille Sheppard Dim 14 Juil - 13:16 | |
| A vrai dire Castiel s'attendait à au moins une réaction de la part de son amie, n'importe laquelle, mais là c'était comme si il n'y avait plus personne là-haut. Il ne restait qu'une enveloppe vide.
"Jenny, est-ce que tu m'entends" dit-il en serrant un peu plus sa prise sur ses bras, allant jusqu'à la secouer légèrement pour la faire revenir sur "Terre". Malheureusement quand la scientifique sembla revenir à elle, ce qu'il put lire dans son regard, ne lui plût pas vraiment. Il arqua un sourcil, l'air interrogateur. - Jenny a écrit:
- « Ok…. Oui.. ; D’accord ! Tu sais Castiel, ce n’est pas parce que ton paternel était un homme d’Église, que tu es obligé de parler sous forme de serment. Marcher vers la lumière (pouffe de rire).. non mais mon pauvre, tu t’entends ? »
L'Enokien finit par la lâcher, il ressentait comme une tempête silencieuse emmanant de son amie. Ce qui était assez déroutant, car il avait fait tout ce qu'il fallait pour lui venir en aide. Se permettant d'aller au plus profond de ses pensées pour essayer de l'aider, mais apparement, ce qu'il avait planté mettrait un certain temps à pousser. Au moins, on pouvait dire que Jenny ressentait à nouveau un sentiment, même si celui-ci était sans doute le plus néfaste au vu du contexte. Il faudrait y aller par étape mais pour le moment, il lui fallait surtout du temps. Le temps d'assimiler ce qui était réellement arriver, le temps que ses blessures guérissent un minimum, le temps que Jenny se rende compte qu'elle était entouré pour faire face à cet événement tragique. Ce qu'elle venait de lui balancer sur son Père Adoptif, n'avait pas d'importance, car il savait qu'elle ne le pensait pas. Elle était juste comme un hérisson en position de défense. - Jenny a écrit:
- « Ce n’est.. juste pas… ce que… je t’ai… DEMANDÉ !!! »
Castiel secoua la tête, impuissant.
"Je ne peux pas.. tu peux me hurler dessus autant que tu le veux, ça ne changera rien. Je t'ai dis ce qu'il fallait que tu fasses.. mais je comprends aussi que ce n'est pas encore le moment..." dit-il le plus compatissant du monde.Apparemment, appuyer à nouveau sur le "sujet sensible" transforma Jenny en furie. Cette dernière l'empoigna violemment. Castiel ne put que suivre la cadence et se relever malgré lui. Il manqua de déraper sur le tapis de la chambre, mais c'était sans compter sur l'astrophyscienne qui le tenait fermement. Il n'aurait pu tomber même s'il l'aurait voulu. C'est qu'elle pouvait avoir de la force cette petite ! - Jenny a écrit:
- "... Tes conseils et tes promesses, tu peux… tu peux tes carrer où je pense ! Alors maintenant (passe sa main sur le capteur qui ouvrit la porte des quartiers)… Tu dégages de ma vue !!.. J’ai été bête de penser que tu serais une sorte d'antidote à ce que je peux vivre... Rejoins donc le reste des saintes nitouches de cette Cité !"
Castiel se laissa faire durant ces quelques fractions de secondes où il avait plus l'impression d'être un mal-propre qu'autre chose. Lorsque Jenny le balança - au sens littéral du terme - en dehors de ses quartiers, le jeune homme repris son équilibre et se tourna vers son amie. Ce qu'elle pouvait être buter sur ses pensées ! Cela agaça l'Enokien, mais il n'en rajouta pas. Cela ne servait à rien à part aller au clash et ce n'était pas ce qu'il souhaitait. Jenny avait besoin d'extérioriser et elle prenait chaque personne qui tentait de l'aider comme un punching ball. C'était une façon de se défendre, de rester aussi - certes - dans son déni. La forteresse qu'elle avait bâtie autour d'elle était très difficile à franchir, mais il savait aussi que le temps était la clef. Il lui laisserait donc l'espace nécessaire, mais continurait de veiller sur elle d'au loin, tel une sorte d'ange gardien. Il commençait à avoir l'habitude, notamment avec Kylee qui était un peu le même genre que Jenny.
Lorsque les quartiers furent refermer, il bouillonna devant la porte fermer, puis inspira profondément pour se calmer par trois fois. Au final, il quitta les lieux. ♪ ♪ I am a doubter who believes.
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RP ?: Open | | Sujet: Re: Quartiers de la Famille Sheppard Sam 4 Avr - 15:08 | |
| (Hj: je m'excuse encore Castiel xD) Au final Jenny était tout de même assez bien entourée. Elle avait de la chance d'avoir de très bon amis qui malgré toutes les crasses et les paroles malsaines qu'elle avait pu balancer étaient toujours là. Bien sûr cela était passé par le fait de se faire pardonner... le plus dur maintenant restait à faire: se pardonner elle-même pour ce qu'elle considérait comme étant de sa faute. Depuis la tentative de suicide qu'elle avait faite sur les toits de la tour, un déclic s'était produit. Au plus grand bonheur de son mari, elle avait décidé d'aller voir un psychologue. Le seul de la cité.. Dr Grayson..Autant dire que la 1er consultation avait été des plus glaciales, il avait demandé à se voir 3 fois par semaine. Autant dire une torture pour la jeune femme, mais il avait bien comprit qu'elle avait besoin d'un temps d'adaptation ne serait-ce à sa présence. La plupart du temps il philosophait sur la vie elle-même, les choix, les conséquences.. Petit à petit cela faisait son bonhomme de chemin dans la tête de Jenny, mais lorsqu'il attaqua des sujets plus complexe.. Comment accéder à la résilience de s'accorder le droit de vivre sans culpabilité ? Comment accepter l'amour et le soutien des autres quand on y croit plus... Toute ces questions philosophiques faisait réfléchir la jeune femme sur comment elle se situé en ce moment.. Et elle comprit enfin pourquoi elle refusait l'aide de John.. Dans le décès de son enfant, quelque chose de crucial qui nous accompagne tout au long de la vie s'était brisé: l’Amour, ce sentiment si présent dans tous les aspects de la vie. Comment pardonner à l'Amour quand celui-ci dérobait notre bien le plus précieux ? comment lui pardonner.. Comment panser ces blessures ? Jenny avait le coeur en miette et le chantier pour le réparer était très long, mais même ainsi, elle aurait toujours un trou au milieu de la poitrine. Sylas lui avait retiré une partie de son âme ce soir-là. Alors comme tout être humain, il était plus facile de basculer notre mal-être et de le personnifier au travers d’une personne; que d'accepter qu'il s'agissait d'un maux qui nous incombait. John en faisait les frais depuis le début. Elle s’était livré à lui, sur sa honte, sa culpabilité. Il l’avait rassuré en disant, martelant dans sa tête qu’il était là pour elle, peut importe toutes les conneries qu’elle pouvait faire parce qu’il l’aimait. Jenny avait juste besoin de ré-apprendre ce qu’était l’Amour.. et toute la force que l’Amour peut porter à une personne.. C’est d’ailleurs ce que Grayson avait tenté de lui expliquer lors d’une consultation.**Flashback On ** « Dans tous ce malheur que vous traversez, rendez-vous compte de la sollicitude de l’ensemble des personnes qui vous entoure.. Vous m’avez dit que vous écriviez des lettres pour exprimer vos ressentis c’est quelque chose de positif et c’est criant de vérité par rapport à ce que vous m’avez expliqué... - Il n’y a pas de beauté cachée derrière le malheur, Docteur, navré de briser vos espoirs- Je ne suis pas de cet avis justement, cette beauté existe, elle ne vous rendra pas votre fils, elle ne changera absolument rien au passé mais je peux vous jurer qu’elle existe au travers des gens qui vous entoure et de l’amour qu’ils vous porte. Prenez le temps d’y faire attention. Savourez la présence des personnes qui vous aime Jenny.- Pourquoi je suis là ? J’ai écouté toute vos platitudes, j’ai saisi le message je ne suis pas conne. Il est mieux là où il est, tout ça fait partie d’un plan qui me dépasse, cela fait partie du destin et on ne peut rien y changer ! On me les a toutes dites, ma préférée étant: Dieu à baisser les yeux et a vu la plus magnifique des roses, qu’il a voulu la cueillir pour l’avoir toujours près de lui au paradis…. J’ai compris, y’a rien à ajouter, tout ça dit simplement, que la.. la... mort... fait simplement partie de la vie, qu’on ne devrait pas la détester, qu’on ne doit pas la craindre et l’accepter (souffle alors que ses yeux brillent). Le problème c’est que tout ça… tout ça, ce sont des conneries merdiques, parce qu’il n’est plus là et qu’il ne me tiendra jamais ma foutue main !- Jenny je vous en prie.. dit-il alors qu’il tendait la boite de mouchoir, mais la scientifique la balança au loin.- Parfois j’imagine mon fils Jake.. courrir à travers un magnifique champs de fleur sauvage, je l’imagine complètement absorbé par ce qu’il fait, j’imagine la vie qu’il aurait pu avoir et soudainement il se retourne pour me faire le plus doux des sourires.. comme s’il voulait me dire de profiter du reste de ma vie, et qu’on se retrouvera plus tard… Et parfois je me dis que c’est tout ce qui compte.Taylor griffonna des notes sur son calpin et finit par tendre une ordonnance à la scientifique..- Vous avez fait des progrès, même si vous ne le voyez pas.. néanmoins j’aimerais vous prescrire ceci, cela vous fera du bien.** Flash back off ** Il pouvait courir pour qu’elle prenne ces anti-depresseurs mélangés à des anxiolytiques.. Il voulait l’assommer comme elle avait été assommée lors de son séjour à l’infirmerie. De plus elle avait vu chez John comment l’accoutumance pouvait vite arriver. Elle se souvenait encore du haussement de sourcil de son mari lorsqu’il avait vu le nom des médicaments. Oui exactement ceux qu’il avait eu sur Terre. Sauf que cette fois ci, c’est Jenny qui devait les avaler. Super.. great.. thank..Allez tous vous faire voir !! Jenny avait été claire, apparemment ce bon psychologue disait qu’elle progressait, alors elle ne prendrait pas ces foutus médicaments.. Malheureusement si un médecin prescrit quelque chose, c’est rarement dans le vent.. Car même si Jenny se sentait pousser à nouveau des ailes et qu’elle continuait sa thérapie en écrivant des lettres destinées à son fils ou bien à la Mort, son mal-être vint la saisir de nouveau de plein fouet en cette fin d’après-midi. Terminant sa lettre elle la déposa dans son petit coffre en bois et le referma. Jenny releva les yeux vers son miroir de coiffeuse. Elle s’observa longtemps, alors que le contour de ses paupières rougissait à fière allure. Un trop plein d’émotion.. Une rechute.. le coeur comprimait dans un étau.. Des sentiments qu’elle pensait avoir enterré au plus profond d’elle, mais qui lui explosaient de nouveau au visage. Bordel.. Sa respiration se fit plus forte et elle décida de s’éloigner de ce miroir, de ce reflet qui ne lui plaisait pas du tout et la faisait suffoquer.
Si au-dessus, il était marqué qu’au plus profond d’elle, elle rejetait en partie la faute sur John.. et que c’est pour cela qu’elle n’acceptait pas son aide.. Son côté auto-destructeur prouvait qu’au fond, c’était bien elle, qu’elle détestait. Comment aimer quelqu’un et se laisser aider par cette dernière lorsque pour soi-même, on avait envie d’arrêter la bataille et que l’on se méprisait ? Bref. Ses pas la guidèrent à la salle de bain et elle s’appuya contre le rebord du lavabo. Ses yeux dérivèrent progressivement sur le flacon jaunâtre qui renfermait les anxiolytiques. Qu’est-ce que ça lui ferait si elle les prenait ? Allait-elle devenir accroc? Allait-elle les supporter sans effet secondaire ? Non parce que si ça faisait comme lorsqu’elle buvait, y’avait de forte chance pour que le tableau ne soit pas très beau. Bref la jeune femme était tiraillé entre le fait d’avancer et le fait de rester dans le passé. Elle sortit de sa poche deux photos qu’elle gardait toujours avec elle depuis 3 mois. D’un côté son échographie et de l’autre une photo d’elle, John et Mégane dans les bras l’un de l’autre, souriant et rempli de vie.. Elle les observa longtemps et se mit à renifler fermant ses paupières si fortement qu’elle en avait des étoiles devant les yeux. Il fallait qu’elle fasse un choix, mais elle avait bien trop peur d’avancer et d’accepter tout simplement.. C’était plus difficile que de rester dans le statut quo dans lequel elle résidait.
Soufflant longuement et péniblement, elle posa de chaque côté du robinet ces deux photos et continua de les admirer… Prise d’une transe, elle se mit à se balancer d’avant en arrière, secouant la tête négativement, jusqu’à redresser la tête vers son reflet. Reflet qu’elle caressa, on aurait dit une vrai folle. Le pire fut lorsqu’elle sortit du tiroir une paire de ciseau. Oh non… Qu’allait-elle faire ? Encore une connerie ? Oui… Bien sûr quelle question, mais pas du même registre que la dernière fois. Non. Mais cela serait tout aussi choquant pour son entourage et les personnes avec lesquelles elle travaillait. Jenny ouvrit les lames et.. après un long moment d’hésitation où elle trembla légèrement elle s’exécuta. Couic, couic… Ses longs cheveux l’une de ses fierté, une chevelure qu’elle entretenait depuis plus de 20 ans venait tout bonnement de tomber dans le lavabo. Jenny ne se souvenait même plus si elle avait déjà eu les cheveux court, mais c’était chose faite. Encore tremblante de ce qu’elle venait de faire, des larmes silencieuses roulèrent sur ses joues. En quelque sorte changer d’apparence, devenir « quelqu’un » d’autre pourrait peut être l’aider à avancer. Elle ne serait plus cette pauvre scientifique au long cheveux ébène qui avait vécu un drame. Elle essaya d’égaliser tant bien que mal jusqu’à ce qu’une voix fluette ne l’interpelle par un « maman ». Surprise Jenny lâcha ses ciseaux et se retourna en essuyant ses larmes. Merde, Mégane ! Elle avait carrément oublié sa présence. Cette dernière avait l’air choqué de la voir ainsi.. C’est sur qu’il faudrait un petit temps d’adaptation.. Doucement sa fille s’approcha, prudemment, comme si elle avait apprit au cours de ces derniers mois à apprivoiser sa mère selon ses humeurs. Jusqu’à ce qu’elle vienne l’encercler de ses bras, posant sa tête sur sa poitrine. Jenny marqua un temps de pause avant devenir poser ses mains sur sa tête, répondant à son câlin.« Tu sais que je t’aime maman.. hein ? Ça ne changera pas.. et.. tu es jolie comme ça »Ok, cette simple phrase venait de briser les défenses de la jeune mère qui explosa silencieusement en sanglot. Jenny se laissa tomber à genoux pour venir la serrer fortement contre elle. Après quelques minutes qui lui fit du bien, elle se racla la gorge à la question de sa fille.« Est-ce que tu vas bien ? »« Oui tout va bien mon poussin.. »Mégane n’était cependant pas dupe et ses yeux se mirent à briller, mais elle ne répliqua rien de plus car sa mère venait de la congédier à jouer dans sa chambre. Quelque chose clochait, elle avait l’impression de revoir le fantôme qu’elle avait été au début.. pourtant il y avait eu une amélioration. Bref elle obtempéra et Jenny se retrouva seule dans cette salle de bain à nouveau. Elle se laissa tomber assise sur le carrelage et resta un moment ainsi, passant ses mains sur sa nouvelle chevelure pour venir empoigner ses cheveux. La sensation de ses cheveux court lui fit étrange, elle n’avait pas l’habitude mais peu importe. Après un long moment elle trouva la force de se relever, avant d’être contrôler par un sentiment de désespoir et de rage. Une colère qu’elle avait au fond d’elle depuis bien trop longtemps. Une colère qui grondait comme un orage au loin mais qui n’avait encore jamais explosé. Elle prit son flacon de médicament et le jeta dans la poubelle avant de reposer les yeux sur ses photos et enfin sur son nouveau reflet.. Jenny avait eu beau se couper les cheveux, son visage était toujours le même. Prise d’une lubie, elle se mit à taper de sa paume de main le miroir avant de le taper encore plus fort jusqu’à mettre un gros coup de poing dedans. Le miroir se brisa. Encore quelque chose que John devrait réparer en rentrant.
Au final elle se dirigea vers sa chambre et vit le lit de Jake que le militaire n’avait toujours démonté. Emparée d’une douce folie, la Canadienne, alla chercher un marteau. Elle passa en sous vêtement, vêtu d’une longue chemise à travers ses quartiers pour aller chercher ce puta*n de marteau. Mégane l’avait vu par sa porte de chambre entre-baillée et avait refermé la porte en la voyant. Jenny quant à elle s’enferma dans sa chambre une fois l’objet convoité en main et… Elle alla exploser… littéralement le lit de leur enfant défunt… John pourrait ainsi en faire du petit bois pour le barbecue de cet été, elle n’en n’avait plus rien à faire.. ou faire un arc et des flèches pour Mégane, ça n’avait plus rien comme importance. Même si la tempête au fond d’elle faisait rage, il y avait une bonne nouvelle à toute cette histoire, si on avait un temps soit peu de recul.
Quelles étaient les étapes d’un deuil ? Le déni… la colère.. Jenny entrait seulement dans cette deuxième phase. Cette phase où la personne se révolte contre ce qu’elle ressent comme une injustice où elle peut trouver un exutoire en désignant un responsable. C’est une étape extrêmement douloureuse et délicate à traverser, où s’expriment de fortes contradictions internes : accusations, sentiment de culpabilité, particulièrement si la personne survivante se reproche de n’avoir rien pu faire pour empêcher le décès de l’autre. Autant dire qu’il ne faudrait pas chauffer Jenny plus aujourd’hui. Une fois que tout eut volé en éclat, elle relâcha le dit marteau et alla fermer les stores pour être dans la pénombre. Jenny se dirigea vers le lit où elle se posa dessus, s’allongeant sur le côté, elle serra son oreiller fortement, mais se refusa de se laisser aller à un chagrin. Elle était beaucoup trop en colère au fond d’elle. Jenny devrait apprendre à faire la paix avec elle-même afin de pouvoir avancer. _* Entre temps :Mégane s’était bouchée les oreilles pendant la folie passagère de sa mère.. Elle se demandait réellement ce que sa mère pouvait faire comme bricolage pour que cela fasse autant de bruit. Malheureusement les cris de rage qui s’élevèrent lui firent vite prendre conscience que sa mère avait plutôt de nouveau pété une durite et une grosse.. D’habitude cela était silencieux.. mais là.. C’est comme si elle extériorisait un démon au fond d’elle. Bref ça lui glaça l’échine. Elle eut presque envie de s’enfuir, mais pour aller où. Non comme son père avait dit, il était une famille et il fallait qu’ils se serrent les coudes, même dans des moments difficiles. Mégane continua de dessiner tant bien que mal mais l’angoisse s’emparait de plus en plus de son petit coeur. La pauvre devenait bien vite trop adulte pour son âge, car elle en venait à avoir peur pour sa mère. Peur qu’elle fasse une bêtise. Ce n’est que lorsque le calme s’empara des appartements, qu’elle posa son crayon sur son bureau. Elle se leva et quitta sa chambre, direction celle de ses parents. Mégane finit par ouvrir, mais à voir le désastre qui régnait dans la pièce, elle se recula vite fait. La fillette alla attrapa sa radio et contacta son père (papa à la rescousse lol).
//Papa… PAPA ! S’il te plaît réponds moi...// Elle attendit quelques secondes qui lui semblèrent une éternité, jusqu’à ce que sa voix se fasse entendre. Mégane ferma les yeux soulagée.// Il faut que tu viennes à la maison.. j’ai peur pour maman.. Elle a pété un câble.. rentre.. S’il te plaît !//La réponse de son père ne se fit pas attendre et elle rangea sa radio avant de s’installer dans le canapé près de l’entrée. Lorsque la porte coulissa, elle se hâta d’aller dans les bras de la seule personne qui tenait un temps soit peu la navire dans cette famille de fou. Au final, elle tendit juste un bras vers leur chambre avant que son père ne la lâche pour s’y rendre._* PrésentAu bout de peut être..quoi.. une heure ? Jenny entendit la porte de sa chambre s’ouvrir et des pas s’avancer, marchant sur les débris de sa folie. Pas la peine d’être devin pour deviner de qui il s’agissait. Ce dernier mit un certain temps à venir près d’elle, mais resta à une pseudo distance de sécurité avant de lui demander si ça allait. Jenny eut un sourire froid à cette question. Tellement simple, mais qui lui donnait l’envie de tout faire voltiger. Au final, elle se redressa péniblement et s’avança vers lui à moitié nu, vêtue uniquement de sous-vêtement et d’une simple chemise. Il eut tout le loisir dans la pénombre de découvrir son passage chez le coiffeur. Puis il lui lança d’un ton dédaigneux, avec des yeux emplis de colère et d’amertume :Jenny se passa ses deux mains sur son visage pour se reprendre, ce dernier avait l’air d’être surpris de la voir ainsi.« Ouais j’ai fais quelques changement capillaire… Qu'est-ce que t'en dis ? Ça te convient c'est bien, si pas, c’est la même chose... »Puis elle regarda sa montre.« Déjà là, tu fais des efforts.. mais là j’ai juste envie d’être seule, alors si tu pouvais.. t’en aller.. » dit-elle en le tournant et en commençant à le pousser vers la sortie de ses quartiers, mais celui-ci ne tarda pas à enfoncer ses sabots dans le sol, ce qui fit soupirer la jeune femme à son plus grand désespoir. Qu’allait-il dire ?Whispers in the Dark
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RP ?: Close | | Sujet: Re: Quartiers de la Famille Sheppard Jeu 9 Avr - 13:28 | |
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Un peu de tranquillité ne faisait de mal à personne et John en avait besoin par moment. C’est pour cela que sans prévenir personne, il allait très souvent se ressourcer en prenant l’air sur un des balcons de la cité, bien loin de toute compagnie pour ne pas être dérangé excepté en cas de très grosse nécessité. Cette quiétude lui permettait de se ressourcer en écoutant le bruit des vagues s’échouant sur les jetées de la cité. Les quelques oiseaux qui volaient au-dessus de lui, chantaient leur plus belle mélodie. Au moins, il ne pensait plus aux choses qui le troublaient. Il laissait ses ennuis bien loin de lui. La seule chose qui pouvait venir le déranger, était les trop grosses bourrasques de vent qui parfois s’abattaient sur la cité. Ah la tranquillité… A croire que le mot tranquillité n’avait aucun sens sur cette cité. John ne pouvait pas être tranquille plus de dix minutes. Ça en devenait vraiment agaçant avec le temps.
Alors qu’il se pensait vraiment être tranquille en cette fin d’après-midi alors que le soleil commençait à peine à se coucher, que la radio du militaire se mit à grésiller. Dépité, il leva les yeux au ciel. Des vacances loin d’ici lui feraient le plus grand bien pour qu’on lui foute une paix royale. Mais ce coup-ci, il ne s’agissait pas d’un appel sans véritable importance. La voix de sa fille se fit entendre dans son oreillette mais avec une voix apeurée.
//Papa… PAPA ! S’il te plaît réponds moi...//
Il n’était pas commun que Mégane l’appelle de la sorte mais en y réfléchissant, il l’avait laisser seule avec sa mère toute l’après-midi…
//Mégane, qu’est ce qui se passe ?//
// Il faut que tu viennes à la maison.. j’ai peur pour maman.. Elle a pété un câble.. rentre.. S’il te plaît !//
// Encore ?? //
Oups, il venait de dire tout haut, ce qu’il pensait tout bas depuis déjà plusieurs semaines. Pourquoi avait-elle encore péter un câble ? Elle semblait aller un peu mieux depuis quelques temps, même si ces séances chez le psy, n’était pas vraiment une réussite mais au moins, elle parlait vu qu’elle ne voulait pas trop le faire avec son mari. Intérieurement, John fut pris d'un léger vent de panique. Jenny était capable beaucoup de choses quand elle disjonctait. Il l'avait bien vu lorsqu'il l'avait retrouvé sur le sommet de la tour principal.
// J’arrive tout de suite.//
John ne se fit pas prier. Il partit en courant du balcon, manquant au passage de renverser au passage plusieurs personnes dans les couloirs. Il mit vraiment peu de temps avant d'arriver devant leur quartier. Tout semblait calme à l'intérieur, aucun bruit ou aucun cri. Lorsqu'il ouvrit les portes, il vit une tornade lui arriver dessus. Mégane vint littéralement se jeter dans les bras de son père. John n'eut pas besoin de demander ce qui se passait. Elle lui indiqua d'un simple geste du bras où il fallait aller. Le militaire détourna le regard silencieusement vers la porte de leur chambre avant de baisser les yeux vers sa fille.
« Tu vas aller dans ta chambre et ne plus en sortir pour le moment, même si tu entends des choses, d’accord ? »
La fillette acquiesça d’un simple geste de la tête avant de partir en courant vers sa chambre tout en prenant bien soin de fermer la porte. Maintenant, il fallait qu’il se tienne prêt à affronter son petit démon de femme. Si Mégane l’avait appelé en urgence, c’était surement pour une bonne raison. John se décida à entrer dans la tanière du fauve. La pièce était dans la pénombre à cause aux stores de la chambre qui avaient été baissés. Il s’avança mais marcha rapidement sur quelque chose. Ses yeux se posèrent sur ce qui pouvait s’apparenter à un morceau de bois et à savoir, il n’y avait pas cinquante mille choses en bois dans cette chambre. Quand ses yeux furent habitués à la pénombre, il leva les vers où était le berceau qui aurait dû être pour Jake. Jenny avait refusé qu’il le démonte après la mort du petit. Mais à croire qu’elle avait décidé elle-même de le démonter… Elle l’avait tout bonnement détruit et tous les morceaux étaient éparpillés aux quatre coins de la pièce. On aurait dit qu’une vraie tornade était passée par là.
**- Putain, j’avais mis trois heures pour le monter !!
- Oui et bien à croire que Jenny est plus douée que toi en bricolage car elle a dû mettre cinq minutes à le détruire.**
Il n’eut pas d’autre choix que d’enjamber les morceaux qui jonchaient le sol de la pièce pour aller vers le lit. Jenny était allongée et ne bougeait pas. Dormait-elle ? Non, cela serait étonnant surtout dans une tenue pareille. Elle était en petite tenue ainsi qu’avec une simple chemise ouverte.
« Jenny, ça va ? »
Oui question bête, on est d’accord. Mais il se devait de tout de même la poser. Comme il pouvait s’y attendre, la scientifique l’envoya bouler gentiment alors qu’elle s’était lever du lit. Mais une chose le choqua, même dans le noir. Elle avait changé quelque chose et pas n’importe. Il lui manquait des cheveux… beaucoup de cheveux.
« Jenny… qu’est-ce que tu as fait à tes cheveux ? »
« Ouais j’ai fais quelques changement capillaire… Qu'est-ce que t'en dis ? Ça te convient c'est bien, si pas, c’est la même chose... »
« Disons que… ça change… »
Changer était un bien faible mot. Elle avait perdu sa belle chevelure. Jenny était loin d’être une bonne coiffeuse car il y avait encore des efforts à faire. Cela lui fera certainement très bizarre de la voir ainsi. Mais après tout, ça va repousser.
« Déjà là, tu fais des efforts.. mais là j’ai juste envie d’être seule, alors si tu pouvais.. t’en aller.. »
Elle voulait qu’il parte et puis quoi encore. Il était là et il allait rester même si elle tenta de le pousser pour qu’il retourne d’où il venait. Il recula de quelques pas avant de camper sur sa position. Elle n’était pas près de le pousser nulle part.
« Tu crois franchement que je vais aller quelque part ? dit-il posément. Dit moi ce qui ne va pas ? »
Mais Jenny se refusa à lui dire quoi que ce soit et réitéra sa demande auprès du militaire pour qu’il s’en aille. John fit de son mieux pour rester calme car à la force, il en avait vraiment marre de toujours se heurter à un mur. Même la plus grosse tête de mule était moins chiante et je pèse mes mots, que Jenny. Bon, elle ne voulait rien dire, ok. Il n’allait pas la frapper pour ça. Pour se remettre les idées en place, il se frotta vivement le visage avec ses deux mains avant de nouveau se concentrer sur Jenny.
« Bon tu sais quoi ? Tu vas t’asseoir sur ce lit et attendre que je revienne. Je vais aller te chercher un verre d’eau, ça va te faire du bien », termina-t-il alors qu’il força Jenny à reculer et la força tout autant à s’asseoir sur le bord du lit. Il finit par se diriger vers la salle de bain tout en jetant un coup d’œil vers la jeune femme qui n’avait pas bougé. Il en profita pour allumer la lumière dans la chambre avant de faire de même dans la salle de bain. D’un autre côté, il aurait mieux fait de tout laisser éteint. Il put voir l’autre bêtise de Jenny. Surement de colère, elle avait dû l’exploser tout comme le lit de leur fils. A croire que sa folie destructrice avait été plus grave que prévu. Quelques morceaux avaient fini leur course dans le lavabo, tout en accompagnant ce qui restait des cheveux de la scientifique. Quel gâchis tout de même d’avoir fait ça. Mais ce qui était encore plus du gâchis, c’est ce qu’il vit dans la poubelle sous le lavabo. Il se baissa pour ramasser l’objet en question et vit de plus près de quoi il s’agissait. Elle avait osé jeter son flacon de médicaments qui avait l’air plein. John comprenait mieux pourquoi elle disjonctait de nouveau. Elle n’avait jamais dû avaler aucun cachet que le psychologue lui avait prescrit. Comment voulait-elle pouvoir se soigner si elle ne faisait pas ce qu’on lui disait. De plus, Jenny se moquait de lui car il lui faisait confiance quand elle lui disait qu’elle faisait tout ce qu’il fallait pour aller mieux mais en fait, tout était faux Aller de temps en temps chez le psy ne faisait pas tout. Après tout, est-ce qu’elle ne mentait pas lui disant qu’elle lui allait… C’était une possibilité. John pensa au fond de lui que tout ce qu’il avait fait pour tenter de l’aider, n’avait servi à rien. A croire qu’elle ne méritait peut-être pas qu’on l’aide.
**- Franchement, laisse là, elle n’en vaut vraiment pas la peine.
- C’est quand même ma femme.
- Oui mais le divorce ça existe.**
La moutarde lui montait de plus en plus au nez. Il avait su garder son calme jusqu’à maintenant et ça depuis bien longtemps mais en voyant ça, Jenny venait inconsciemment de le pousse à bout. Il finit par resserrer son emprise sur le flacon qu’il avait dans sa main. Le gentil John conciliant venait de disparaître pour laisser apparaître un John un peu plus intraitable. A croire que la manière douce ne fonctionnait plus avec jenny, alors peut-être qu’en lui criant dessus, ça allait fonctionner même s’il y avait peu de chance à cela.
« Bordel Jenny, c’est quoi ça ? » demanda-t-il, à la limite de lui hurler dessus en revenant dans la chambre. Il se positionna devant lui en lui montrant le flacon d’anxiolytique. « Tu me disais que tu les prenais alors pourquoi je les retrouve dans la poubelle ? En fait, tu n’en a rien à faire d’aller mieux. Tu crois que c’est normal que Mégane m’appelle, limite en peur en me disant que sa mère a encore péter un plomb ? Je commence à comprendre pourquoi, c’est parce que t’en a rien à foutre. Rien à foutre de tout. Tu préfères te complaire dans ta douleur à croire que ça t’amuse vraiment et je commence vraiment à le croire. Je ne sais pas pourquoi je me décarcasse à t’aider alors qu’en fait, ça sert à rien. J’utilise mon énergie pour rien. En fait, tu es juste une égoïste, » termina-t-il alors qu’il balança le flacon de médicaments sur le lit, à côté de la jeune femme.
Le visage du militaire était froid. Le John larmoyant n’était plus. Il avait laissé place à un John à bout de souffle qui n’avait trouvé que la solution violente pour s’exprimer avec sa femme. Il y avait fort à parier qu’avec ces éclats de voix, Mégane allait tout entendre mais peu importe. La fillette n’existait plus pour le moment dans la tête du militaire.
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RP ?: Open | | Sujet: Re: Quartiers de la Famille Sheppard Jeu 9 Avr - 18:41 | |
| Cela marchait, il reculait, peut être arriverait-elle à le faire partir. Sauf que celui-ci finit par stopper cette mascarade, plantant ses pieds au sol. Cela eut pour conséquence de faire rouler les yeux de la jeune femme. Pourquoi faisait-il sa tête de mulet ? Bon ok, c'était l'hôpital qui se foutait de la charité on est bien d'accord. Il réitéra sa demande.. et Jenny réitéra son roulement d'yeux. Son visage se ferma un peu plus.. tout ce qu'elle voulait c'était être dans sa bulle l'espace d'un instant... comme on bon vieux temps, c'était sa façon de gérer ses crises d'angoisse, ses doutes en l'avenir. Apparemment John n'était pas de cet avis cette fois-ci. Il la força même à reculer en la maintenant par ses épaules avant de la forcer à s'asseoir. Jenny fronça les sourcils et se mordit la langue. Au final, elle soupira, préférant ne rien dire. Dire des choses qui dépasserait sa pensée.. et pourtant le démon en elle était en train de reprendre de sa superbe dans son brasier interne. D'un air mauvais, elle observa son mari vers la salle de bain sans sourciller. De toute manière il ne tarda pas à revenir et sans verre d'eau qui plus est ! Non à la place il avait ce flacon jaune en main. Jenny l'observa durant un long moment alors que le militaire commençait son speech. - Citation :
- « Bordel Jenny, c’est quoi ça ? »
Au final, et avec un micro sourire qui n'en n'était pas un, elle redressa le regard vers lui.
- Citation :
- « Tu me disais que tu les prenais alors pourquoi je les retrouve dans la poubelle ? En fait, tu n’en a rien à faire d’aller mieux. Tu crois que c’est normal que Mégane m’appelle, limite en peur en me disant que sa mère a encore péter un plomb ? Je commence à comprendre pourquoi, c’est parce que t’en a rien à foutre. Rien à foutre de tout. Tu préfères te complaire dans ta douleur à croire que ça t’amuse vraiment et je commence vraiment à le croire. Je ne sais pas pourquoi je me décarcasse à t’aider alors qu’en fait, ça sert à rien. J’utilise mon énergie pour rien. En fait, tu es juste une égoïste, »
Outch.. ça, ça faisait mal. C'était comme si Jenny venait de recevoir un coup de poing dans la poitrine. Il parlait de ses affects, il incluait Mégane, voulant sans doute la faire culpabiliser. Alors ça y est, elle avait tellement usé le militaire avec ses conneries qu'il était là.. le point de non retour.. Car Jenny savait très bien que si elle laissait exploser ce qu'elle avait en elle...il y aurait forcément des conséquences. Dans tous les cas s'il y avait une chose que la scientifique n'aimait pas c'était de se retrouver dans cette position de dominé et lui la surplombant de son 14 1.88m. Au vu des mimiques de visage de la jeune femme et de ses mouvements de lèvres, on voyait qu'elle était entrain d'encaisser et de digérer ses mots, tout comme elle était en train de réfléchir à la meilleure façon de lui répondre. Ils étaient deux êtres humains civilisés tout de même.. Ils allaient tous deux sortir ce qu'ils avaient sur le coeur et cela irait mieux, non ? Jenny prit le flacon jaune entre ses mains, le serrant entre ses paumes, la tête baissée. Au final elle inspira à grand coup et se releva, faisant face à la tempête de force III qui se tenait droit comme un I, devant elle. Sa poitrine touchait presque son torse et son visage effleurait le sien.. Tant de tension n'était pas bon.. il fallait se décharger. Le sexe pouvait être une option, physiquement la scientifique avait guérit, mais de toute manière cela faisait 3 mois qu'il ne l'avait pas touché et Jenny n'avait clairement pas la tête à ça. Non, elle s'humecta ses lèvres, observant celles du militaire durant un long moment, avant de finir par plisser son regard, le plongeant dans celui émeraude de son mari. Son comportement faisait penser à un serpent prêt à fondre sur sa proie."Tu as peut-être raison... sans doute même.. je me confonds dans ma tristesse... et alors ?"
Jenny glissa sur le côté pour éviter d'être proche de lui.. la colère froide naissante en elle se renforçait en contact trop rapprocher.**va valoir que ça sorte Jenny, que tu dises tout ce que tu peux avoir sur son coeur même si c'est maladroit.. - ça te va bien de dire ça ! Toutes les fois où j'ai explosé on a failli se séparer - a qui la faute ? Tu dis de John, mais t'es pas mieux en fait, une vrai cocotte minute.. - c'est à force de le côtoyer ça, ça déteint et y'a plein de chose.. dont j'aurais souhaité que ça ne déteigne** Jenny serra les dents, l'air douloureux avant de se retourner.
"Tu veux vraiment qu'on parle John ? Tu le veux vraiment ?" dit-elle en s'avançant de quelques pas vers lui, légèrement la tête penchée dans une démarche féline prête à bondir sur sa proie."Parce que je ne fais que ça de parler... surtout avec ce psy là.. et piapiapia, et piapiapia" dit-elle en faisant le geste avec ses doigts, avant de marquer une pause pour se reprendre. Sa respiration se fit plus lourde et elle observa le flacon qu'elle tenait toujours. Au final, elle soupira en levant les yeux aux cieux. Le calme avant la tempête, car quand elle le baissa sur John, la gentille Jenny n'était plus. Elle qui avait toujours ce regard vide d'une profonde tristesse inconsolable.. il ne restait que la douleur.. Une douleur qui allait tout ravager sur son passage. Une colère sourde gronda dans la chambre des Sheppard. « Si tu veux tout savoir.. il a dit que je progressais.. c’est long, mais ça avance.. Si tu crois que tu es le seul à vouloir retrouver la vie qu’on pouvait avoir avant… tss.. Mais j’ai décidé que je ne tomberais plus dans un état végétatif.. Une coquille vide sans émotion.. car ça c’est le pire passage à blanc de ma vie ces derniers mois… Tu n’as pas cessé de me dire d’extérioriser.. Alors voilà.. ce qui c’est passé pour ce putain de lit en bois.. t’en feras des petits fagots pour le barbecue, ça m’est égal. Je.. j’ai »Elle serra ses poings, tentant de calmer le démon en elle. « Je ne prendrais pas ces maudites pilules ! Tu sais très bien comment elles vont me rendre… Ooh.. mais j’y pense.. c’est peut-être ce que tu cherches mh ? Que je sois hors circuit.. pour que tu sois tranquille.. Comme au début.. à l’infirmerie ?»Rien qu’à repenser au fait qu’elle avait été beaucoup trop shooter à son insu, l’horripila.. Elle n’en n’avait pas reparlé, jamais en fait, mais la rancœur était toujours là. John avait cette fâcheuse tendance à décider à sa place dans beaucoup trop de domaine. Il prétextait que c’était pour son bien.. mais c’était tous le contraire. La colère bouillonnait dans ses veines, à un point que ça pulsait dans ses tempes. Ses mots étaient dit avec peu de tact, ils étaient tranchant. Jenny serra le flacon entre ses mains, et prise d’un pic de rage, elle finit par lui lancer en plein visage. Bim ! 3 points ! Dire qu’elle était en colère était peu dire.. tout ressortait et si des éclairs auraient pu sortir de ses yeux, ça aurait été le cas. «Tu crois que je n’aurais pas été au courant ? Bravo Colonel… oops non je devrais plutôt dire Dr John Sheppard.. Donner l’ordre de m’assommer après mon agression en usant de ta position.. c’était prodigieux.. PRODIGIEUX DE CONNERIE OUI ! »Ses mots claquèrent au 4 coins de la pièce, alors que sa poitrine se soulevait et s’abaissait douloureusement, à ces tristes souvenirs. Laisser entrevoir son démon se révélait être épuisant et elle n’avait pas envie de le laisser sortir.. elle avait trop peur de dire des choses ignobles sans le vouloir. Peut-être que si John continuait à la chauffer, à la pousser au bord du précipice, elle allait exploser pour de bon. Ce qui ne serait peut-être pas plus mal finalement. Mais Jenny espérait encore désamorcer la situation.
« Excuse-moi.. je.. j’ai pas envie… de » dit-elle serrant ses poings au niveau de son estomac, montrant qu’elle voulait contenir sa rage. Au final, l’astrophysicienne hissa le dernier drapeau blanc qui était encore en sa possession pour tenter d’apaiser les choses. Elle s’approcha de lui prudemment vu comment son regard lancer aussi des éclairs. Le couple fonctionnait ainsi, les orages étaient souvent violent, mais au final, il arrivait toujours à se retrouver.. Mais il pouvait y avoir toujours exception à la règle.. comme les 99 % d’efficacité, il y avait toujours ce 1 % restant qui faisait souvent bien chier son monde. Jenny prit ses mains et les positionna autour de sa taille.« J’aurais préféré ça.. »Se hisse pour venir l’embrasser, malgré son visage fermé. Elle lui donna un vrai baiser, à la fois doux et chaste. Le vrai 1er depuis 3 mois. Jenny le savait, elle l’avait souvent repousser, mais il n’avait pas forcer non plus, alors qu’au fond la scientifique aurait voulu.« Ou ça.. plutôt que te voir en flou et ne pas être cohérente.. » dit-elle calmement, tentant de calmer le jeu, même si au fond, elle avait envie de lui claquer ses 4 vérités. Jenny savait qu’elle le blessait dans l’affect en réagissant tantôt comme une furie et tantôt tendre ainsi, dans un moment qui ne devrait pas l’être. Jenny voulait trouver une échappatoire, faire une trêve avant que les mots dépassent la pensée, car s’il attaquait sur ce qu’elle pressentait.. Elle exploserait.. Il avait bien pris soin de ne jamais évoquer Jake, car elle ne voulait pas l’entendre, encore maintenant c’était extrêmement difficile.. mais peut-être que cela allait changer. Jenny se pencha à nouveau comme pour l’embrasser. La balle était dans son camp.. Whispers in the Dark
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RP ?: Close | | Sujet: Re: Quartiers de la Famille Sheppard Mer 15 Avr - 18:32 | |
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En trouvant le flacon de médicaments dans la poubelle, John allait mettre le feu aux poudres sans le savoir, surtout en ramenant le dit flacon vers Jenny et en balançant la flacon sur le lit à côté d'elle. Ses paroles avaient été fortes, peut-être un peu trop mais il fallait que ça sorte une bonne fois pour toute. Il avait trop retenu ce qu'il avait à dire pour ne pas froisser Jenny, pendant trop longtemps. Mais à voir la jeune femme qui ne voulait plus faire d'effort, pourquoi lui, en ferait-il ? Oui John voulait discuter même s'il y avait de forte chance que tout parte en vrille avant même que le soleil se couche complètement. En tout cas, Jenny commençait fort mais si elle poussait encore un peu, John ferait de même. Mais rapidement, elle vira sur un sujet sur lequel, John allait le regretter.
« Je ne prendrais pas ces maudites pilules ! Tu sais très bien comment elles vont me rendre… Ooh.. mais j’y pense.. c’est peut-être ce que tu cherches mh ? Que je sois hors circuit.. pour que tu sois tranquille.. Comme au début.. à l’infirmerie ?»
Oups, il était démasqué et il risquait d'en prendre pour son grade. De toute façon, il fallait s'en douter. Elle était amorphe mais pas idiote à ce moment-là. Surtout qu'elle lui avait dit qu'elle ne voulait plus être droguée de cette façon. Après, il avait demandé à ce qu'elle se sente mieux. Ce n'était pas de sa faute s'il avait corsé la dose. Il irait s’en prendre au médecin mais pour le moment, Jenny laissait sortit, ce qu’elle avait sur le cœur en lui envoyant le flacon de médicaments dans la figure. En toute occasion, elle était capable de lui balancer des choses en pleine face. Si ce n’était pas des objets, c’était des mots qui faisaient mal.
«Tu crois que je n’aurais pas été au courant ? Bravo Colonel… oops non je devrais plutôt dire Dr John Sheppard.. Donner l’ordre de m’assommer après mon agression en usant de ta position.. c’était prodigieux.. PRODIGIEUX DE CONNERIE OUI ! »
John irait féliciter le psy lui-même pour sa bonne idée qu’il lui avait donné, d’extériorisé ce qu’elle avait sur le cœur mais là, elle y allait fort et il y avait de quoi. En faisant ça, il avait trahis la jeune femme et ça il le savait. Même les médecins avaient été dubitatifs devant l’ordre qu’il leur avait donné. Mais si cela n’avait pas été bon pour elle, ils ne l’auraient pas fait.
"C'était pour ton bien que j'ai fait ça. J'ai demandé à ce qu'on t'aide à aller mieux, à te sentir détendue, le temps que tu te remettes de tout ça. Mais comme d'habitude, j'ai encore mal fait. La prochaine fois, je te laisserais souffrir dans ton coin car apparemment, tu aimes ça. Tu l’as dit toi-même. Je ne sais pas pourquoi je me suis cassé le cul pour t’aider car de toute façon, ça sert à rien."
Plus les mots fusaient, plus le ton montait d’un cran. Mais, aller savoir pourquoi, Jenny se ravisa aussi vite qu’elle était monté dans les tours, ce que le militaire ne comprit pas.
« Excuse-moi.. je.. j’ai pas envie… de […] J’aurais préféré ça.. […]« Ou ça.. plutôt que te voir en flou et ne pas être cohérente.. »
John la laissa faire sur le moment lorsqu’elle vint s’approcher de lui, comme si de rien n’était mais toujours avec une certaine prudence. Elle vint même lui prendre ses mains pour les disposer autour de sa taille. Elle cherchait à faire quoi ? Faire la paix ? Elle cherchait la merde pour ensuite se réconcilier ? Les câlins sur l’oreiller après une dispute, n’était pas trop le genre de la maison. Elle vint même l’embrasser mais John n’était pas au rendez-vous. Il ne prit même pas la peine de répondre à son baiser. Sa colère était trop présente en lui pour profiter pleinement de ce moment qu’il n’avait pas eu depuis un long moment avec elle. Était-ce un mieux chez elle ou pas ? John se posait définitivement trop de questions. Mais le lion qui sommeillait en lui avait été réveillé et plus rien ne pourrait l’arrêter. Il fallait que ça explose une bonne fois pour toute malgré les conséquences que cela pourraient engendrer.
"Tu me fais quoi là ?" dit-il tout en repoussant la jeune femme violemment, tout en reculant de quelques pas alors qu’elle tenta une nouvelle fois de venir l’embrasser. "Tu me hurles dessus et après tu veux un câlin ? Tu te fous de moi !! Je crois que tu as un autre problème dans ta tête. T’es devenue bipolaire ou quoi ? Je pense que le psy devrait bosser sur ça aussi."
Son démon était de sortie et ne risquait pas de rentrer à la niche de sitôt. Désormais, il doutait de la fiabilité mentale de sa propre femme, comme quoi il était plus que remonté et il n’en avait pas fini. Il était venu le temps où il devait déverser toute sa rage, tout en restant assez loin de la scientifique, de peur qu’un coup parte sans s’en rendre compte.
"Je me décarcasse pour faire tourner cette famille à peu près rond et toi tu n’en a rien à foutre. Tu préfères te complaire dans ta douleur comme s’il n’y avait que toi qui comptais. Ça me dégoutte d’une certaine manière. Tu ne crois pas que moi aussi, j’aurai aussi le droit de péter un peu les plombs ? Mais non, je ne peux pas car je dois veiller à ce que tout tourne bien rond pour que Madame Jenny n’ai pas à le faire ou n’est pas à s’en soucier. Tu te rends quand même compte que tu n’es même pas venir à l’enterrement de notre propre enfant. J’ai dû le faire seul avec Mégane et nos amis. Tu crois que c’est normal ? J’ai gardé beaucoup de choses en moi parce que je n’avais personne à qui en parler car c’est avec toi que j’aurai dû le faire. Et toi, tu me fais limite passer pour un mauvais mari et tu crois qu’un baiser va tout arranger ? Tu as vu la vierge ou quoi ? Si je ne te conviens pas, je ne te force pas à rester. Je suis sûr qu’un autre homme se fera un plaisir de t’accueillir dans ses bras. Ah mais oui je sais. Ton petit technicien, tu devrais aller te jeter dans ses bras. Tu as bien essuyé tes larmes avec lui à l’époque, je pense qu’il sera très content de te revoir et qu’il fera de même."
Sans le vouloir, le leader militaire était entré sur un terrain dangereux. Mais sous le coup de la colère, il ne s’en était pas rendu compte. C’était de sa faute si Jenny avait été se consoler dans les bras d’un autre et il savait bien pourquoi. De rage, le militaire finit par tourner les talons et, tout en passant à côté d’un cadre photo avec un cliché du joli petit couple, quelques années en arrière. Un moment heureux de leur vie plus que compliquée, qu’il ne mit pas deux secondes à mettre par terre d’un coup rapide. On put entendre le verre se briser au sol. John était à bout, fatigué par tout ça et cette dispute n’arrangeait en tien les choses. Il pouvait sentir son cœur battre fort dans sa poitrine, comme s’il voulait en sortir. Il ne pensait pas être capable de dire autant de choses aussi fortes qui risquaient de faire le plus grand mal sur la jeune femme. C’était peut-être un mal pour un bien après tout. Extérioriser les choses était ce que John avait dit à Jenny de faire, mais lui en était incapable jusqu’à ce moment.
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RP ?: Open | | Sujet: Re: Quartiers de la Famille Sheppard Sam 18 Avr - 17:08 | |
| Jenny était en train de l'embrasser soigneusement.. délicatement. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas goûter à ses lèvres, cela lui aurait presque manquait. Mais contre toute attente, il la repoussa avec violence. On aurait presque dit qu'elle brûlait où qu'elle était un zombie en manque de chair fraîche qu'il fallait repousser coûte que coûte. Quand à la réplique de John.. Ce fut sans doute pire, comment.. comment pouvait-il balancer ça en toute impunité ? La jeune femme se remit sur ses deux pieds et garda une distance de sécurité.
On voyait bien que ses paroles l'avaient meurtrie et elle eut un air sur le visage du style "ok, ça va j'ai compris". Elle referma quelques boutons de son chemisier pour être moins débrailler. Mais c'était uniquement pour recentrer ses idées, car s'il cherchait la guerre il allait l'avoir. Ah il voulait être agressif et sans doute déballer son sac, ben allons-y, lavons notre linge sale ensemble ! au risque que mégane fasse une crise d'angoisse en entendant hurler ses parents."Va te faire foutre John.. Va te faire foutre ! C..com..comment oses-tu me dires ça ?" dit-elle en begayant légèrement tant la colère émanait d'elle comme un volcan en éruption. "A une époque ça ne t'aurais pas déranger de te réconcilier sur le plumart.. Et tant bien même.. tu ne comprends rien de rien ! J'ai pas envie de m'envoyer en l'air.. je voulais juste te faire prendre conscience que j'aurais préféré du soutien comme ça à l'infirmerie, plutôt que donner l'ordre de me tranquilliser. Si Noah n'aurait pas reprit le relais, j'aurais pu finir Junkie ! C'est ça que tu voulais ? hein ! Non ! Je ne crois pas.."Ses mots claquaient sous sa langue, elle ne mâchait plus ses mots vu comment il venait littéralement de la considéré comme une femme hystérique tout juste bonne a se faire soigner dans un asile.
"Si moi je suis bipolaire, toi t'es juste narcissique !"
Et voilà.. le début de la fin, le démon était sortie et plus rien n'allait l'arrêter non plus.
"Tu crois que toutes tes paroles et tes actes sont élogieux ? C'est ton problème John.. ton gros problème.. tu as toujours eu tendance à faire à la place des autres en jugeant que c'était "pour leur bien", "pour le bien de la situation"... Et pour moi ? Tu as toujours tout fait dans mon dos, mais de toute manière on sait tous les deux que c'est une sale manie.."
Ouuh Jenny commençait à insinuer de mauvaises choses et à rappeler de mauvais souvenir, elle poursuivit: "Demander à Weir de m'affecter à des missions plus cool, passer par Rodney pour que j'ai moins de dossier sur mon bureau de travail, et quoi d'autres ? Comme si j'étais sous tutelle.. Je sais faire encore faire certaine chose par mon propre chef John ! et je les aurais fais en temps et en heure.. Je ne te jette pas entièrement la pierre car tu l'as fais de façon attentionné mais pour ce qui a été de vouloir prendre soin de moi en me droguant, t'as vraiment fait une connerie !! Que je sois plus détendue, le temps que ça passe, mais tu te fous vraiment de ma gueule ? c'est pas possible ! Comment ça aurait pu passer tranquillement ? T'as juste retarder l'échéance.. quand on voit le résultat.."
Elle secoua la tête tristement et commença à faire les 100 pas dans la chambre, prenant soin de ne pas marcher sur les éclats de bois. - Citation :
- "Je me décarcasse pour faire tourner cette famille à peu près rond et toi tu n’en a rien à foutre. Tu préfères te complaire dans ta douleur comme s’il n’y avait que toi qui comptais. Ça me dégoutte d’une certaine manière. Tu ne crois pas que moi aussi, j’aurai aussi le droit de péter un peu les plombs ? Mais non, je ne peux pas car je dois veiller à ce que tout tourne bien rond pour que Madame Jenny n’ai pas à le faire ou n’est pas à s’en soucier. Tu te rends quand même compte que tu n’es même pas venir à l’enterrement de notre propre enfant. J’ai dû le faire seul avec Mégane et nos amis. Tu crois que c’est normal ? J’ai gardé beaucoup de choses en moi parce que je n’avais personne à qui en parler car c’est avec toi que j’aurai dû le faire. Et toi, tu me fais limite passer pour un mauvais mari et tu crois qu’un baiser va tout arranger ? Tu as vu la vierge ou quoi ? Si je ne te conviens pas, je ne te force pas à rester. Je suis sûr qu’un autre homme se fera un plaisir de t’accueillir dans ses bras. Ah mais oui je sais. Ton petit technicien, tu devrais aller te jeter dans ses bras. Tu as bien essuyé tes larmes avec lui à l’époque, je pense qu’il sera très content de te revoir et qu’il fera de même."
Ouuhh très... mais alors très mauvais pente glissante. De un parler de leur fils et de l'enterrement, pour lequel elle n'avait pas daigner mettre les pieds.. de deux.. baisser les bras en insinuant qu'elle pouvait partir si elle le désirait.. et trois.. ce trois c'est sans doute ce qui lui faisait le plus mal.. parler de sa relation avec Ryan.. Punaise mais ça remonté à bientôt 9 ans cette histoire.. Mégane n'avait même pas 1 an."Ne parles pas de l'enterrement.. tu sais bien que c'était au dessus de mes forces... j'irais me recueillir probablement un jour.. quand je serais prête.. mais pas maintenant.." sa voix était bien calme, emplie d'émotion, légèrement tremblante. "Je te dégoûte ? C'est bien..." dit-elle d'une fine grimace, acquiesçant silencieusement d'un signe de tête. Jenny haussa les sourcils, avant d'inspirer longuement levant les yeux au ciel. Elle sursauta en entendant le cadre photo du couple s'exploser au sol. Cela ne fit qu'enfoncer un peu plus profondément le poignard au fond de son être. Si avec Sylas elle avait eu la douleur physique, celle psychologique que lui fournissait John était pas mal non plus. De souvenir, elle ne l'avait pas vu péter un câble de la sorte. Sa poitrine se levait et s'abaissait au gré de sa respiration saccadée. Jenny pinça ses lèvres douloureuse en l'observant, alors que ses yeux se brouillèrent de larmes. Cette dispute lui permettait peut être de s'exprimer. Il fallait dire qu'elle n'avait pas été là pour lui durant ce deuil.. mais.. mais.. non.. il fallait qu'elle garde ça pour elle, car ça allait faire mal..
"Je suis désolée de ne pas avoir été là pour toi durant ton d...deu"
**Putain Jenny, tu vas le sortir ce mot, c'est pas compliqué, si tu le dis pas il va te voler dans les plumes !! le laisse pas gagner ! - quel gentil petit démon tu fais** "ton deuil ! J'étais à côté de la plaque.. maintenant je le suis moins.. Alors vas-y crache le morceau.. qu'est-ce que tu gardes au fond de toi ? Qu'est-ce que tu essayes de me dire ?.. COME ON !"
Ce dernier se taisait, mais ses yeux noirs cendres parlaient pour lui. Prise d'un énorme tourbillon frénétique, composée de rancoeur, de secret gardés, de mélancolie et de douleur, elle crut exploser.. ou plutôt elle venait d'imploser. Un petit rire jaune s'éleva dans la pièce, avant que celui-ci ne devienne plus lugubre.. plus.. froid ? Jenny se mit à s'avancer à grand pas pour se rapprocher de John. Elle était à pied nu et elle s'en fichait pas mal de marcher sur les débris de bois et de verre au sol. La colère et l'adrénaline ne lui faisait pas avoir mal. Elle vint pousser très violemment John sur son torse de ses deux mains. Jenny poussa un "Allez" comme pour le pousser à bout et voulut recommencer, mais ce dernier arrêta son geste.
La doctoresse leva donc son genou pour tenter de lui faire une béquille avant de se reculer. Elle venait de péter un câble pour s'attaquer à lui physiquement parlant, mais les souvenirs de la plus grosse dispute qu'ils aient jamais eu était en train de se chevaucher avec la réalité. Et les souvenirs n'étaient pas beaux.
"Le grand John Sheppard dans toute sa splendeur dit-elle en levant ses deux bras vers le plafond, qui préfère fuir et choisi la facilité plutôt que d'avoir les couilles de dire les choses. Alors moi j'en ai pas, mais je vais te dire ce qu'il en est ! Tu me pousses à aller dans les bras d'un autre ? Tu essayes de faire ça pour te dédouaner de me dire que t'as envie de faire quoi une pause ? Ou bien de divorcer peut-être ? (petit rire) Bon sang j'y crois pas.. t'as le culot de me parler de mon "technicien".. Ryan qu'il s'appelait pour te rafraîchir ta mémoire.. Ryan ! et il a certainement été plus empathique et compréhensif que tu ne le sauras jamais.. mais tu sais quoi c'est bien grave car au final c'est dans ta personnalité.. D'ailleurs, on parle de toi ? Allons-y... puisqu'on est à se remémorer le passé, autant y aller de bon coeur ! Ta connasse de petite traînée, briseuse de ménage: Larrin ! Tu vois j'ai la mémoire des noms. Celle que tu as culbuté je sais pas combien de fois durant X mois ! Tu me cocufiais sans réfléchir.. parce que c'est dans ta personnalité d'agir et d'après réfléchir au conséquence..comme pour tout.."Jenny avait la respiration saccadée, la voix tremblotante, mais tellement mauvaise. Du coin de l'oeil, elle vit le marteau au sol et le ramassa. Elle s'avança vers la commode et d'un geste balança le marteau sur l'ensemble des cadres, avant de les fracasser. Les Sheppard auraient dû louer une salle où l'on peut tout casser, cela aurait fait moins de ménage, cela aurait été compris dans le tarif. Au final Jenny lâcha le marteau et se pencha sur la commode, cachant son visage. Un sanglot se fit entendre, puis un autre. Des sanglots de rage, pas de tristesse. Il voulait tout refoutre en l'air une nouvelle fois c'est ça.. Alors autant y aller de bon coeur.. Car Jenny était dans un tel état de rage intense, de transe, elle défoulait toutes ses émotions négatives, sans faire le tri, sans faire attention aux conséquences de ses paroles mordantes. En l'entendant avancer d'un pas, elle se redressa vivement et tendit un doigt vers lui. "T'approches pas.. n'ose même pas avancer.. Si toi tu as des rancoeurs.. moi j'en ai aussi.. et le fait que tu donnes l'ordre de me droguer y'a pas que ça.. je suis en colère contre toi.. je sais pas d'où ça va vient, mais c'est là.. et je sais que c'est injuste ce que je vais te dire, mais je suis en colère que tu n'es pas sû terminer cet ordure finie, une balle dans la tête c'était trop demandé ? pourquoi tu n'es pas intervenu avant ?.. pourquoi tu as pu tenir Jake dans tes bras et pas moi (sanglot réprimé avant d'avoir le regard plus dur).. Mais bon c'est pas comme si c'était le premier fils que tu perdais mh ? peut-être pour ça que tu arrives à mieux gérer que moi.. c'est peut-être ça.."Oui c'était mal.. c'était dur à entendre, mais Jenny n'en n'avais jamais reparlé en 10 ans préférant oublier le passer. Mais John venait de creuser la tombe des souvenirs et tant pis pour la merde qui en ressortait, il ne s'en prendrait qu'à lui même. Après tout avant le début de son enième monologue, la jeune femme l'avait prévenu que cela ne serait pas juste. Preuve par là qu'elle n'était pas bipolaire et lucide ! Whispers in the Dark
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| | | |  Megane Keylie SheppardCivil
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RP ?: Open | | Sujet: Re: Quartiers de la Famille Sheppard Sam 18 Avr - 19:04 | |
| Mégane avait terminé fissa dans sa chambre quand son père lui avait demandé. Pour le coup la petite avait beau être mature pour son âge, elle se sentait l'âme d'une fillette apeurée car elle présentait quelque chose qui allait être horrible. La fillette continua tant bien que mal son dessin commençait tout à l'heure, mais l'élévation de voix commençait à se faire entendre.
Une voix qu'elle avait rarement entendu gronder. Pas de cette façon en tout cas. Celle de son paternel qui haussait la voix sur sa mère. Great, elle roula des yeux et poursuivit son coloriage.. sauf qu'elle sursauta en entendant un fracas de verre. Punaise mais c'était la foire à la saucisse ou quoi ? Déjà que sa mère avait casser le berceau de son petit frère, mais qu'est-ce que ses parents foutaient au juste ? Ils avaient décidé de refaire la déco et ils n'étaient pas en accord. La voix de sa mère s'éleva, tantôt froide, tantôt plus sèche, avant qu'elle n'hurle et n'entende des bruits étouffée.. Mégane sentit malgré elle les larmes lui monter au yeux progressivement, alors qu'elle continuait de colorié. Mais son geste mécanique se fit plus brutal et elle coloria à l'extérieur des lignes pour finir par gribouiller son beau dessin. Punaise les murs n'étaient pas épais, elle pouvait entendre des noms qu'elle ne connaissait pas. C'était qui ce Ryan, et c'était qui cette Larrin ? Il y a des secrets de famille qui ne devraient pas être révélés au grand jour ! Au final un autre fracas de verre se fit entendre et la petite se boucha les oreilles, avant de se précipiter sur son lit où elle s'assit en tailleur. De toute son existence, elle n'avait entendu ses parents crier ainsi et se déchaîner. La séparation temporaire de ses parents, elle n'était qu'un bébé, autant dire qu'elle ne se souvenait pas.. Mais comme toute enfant qui commençait à comprendre les choses de la vie, une peur naissante vint s'emparer d'elle. Déjà qu'elle avait eu des histoires sordides de la part de certains camarades de classe qui suivait l'actualité de ses parents. Comme quoi Sylas était un psychopathe amoureux de sa mère, propos entendu certainement par des adultes de la Cîté. Tout se mélanger dans sa tête, ils n'allaient pas se séparer quand même ??! pas comme Noah & Kylee à un moment donné. La peur l'envahissait de plus en plus.. il fallait qu'elle intervienne.. Par moment Mégane se prenait pour une adulte, de trop nombreuses fois même..Bien que la peur lui crevait le coeur et que son père lui avait interdit de sortir de sa chambre, elle arriva à pas feutré - Citation :
- et je sais que c'est injuste ce que je vais te dire, mais je suis en colère que tu n'es pas sû terminer cet ordure finie, une balle dans la tête c'était trop demandé ? pourquoi tu n'es pas intervenu avant ?.. pourquoi tu as pu tenir Jake dans tes bras et pas moi (sanglot réprimé avant d'avoir le regard plus dur).. Mais bon c'est pas comme si c'était le premier fils que tu perdais mh ? peut-être pour ça que tu arrives à mieux gérer que moi.. c'est peut-être ça.."
Elle s'arrêta contre le mur, alors que son coeur menacer d'exploser de sa poitrine. Qu'est-ce que ça voulait dire tout ça ? Autant elle avait fait le rapprochement avec Sylas, autant un autre fils ? Un autre petit garçon ? C'était de trop pour ces petits méninges. Il fallait qu'elle calme ses parents, ils allaient finir par s'entre-tuer.
Mégane fit donc irruption dans la chambre éclairée, cette fois-ci et déglutie en voyant le désordre. Le pire fut lorsque son regard se porta sur sa mère et son père dont le visage était ravagé par une colère sans nom. A la différence de toutes les fois où ils avaient pu s'engueuler, le couple Sheppard n'avait pas fait attention que leur progéniture était présente et qu'elle était grande maintenant."CA SUFFIT" hurla-t-elle... "Arrêtez de vous battre ! j'aurais été puni pour la moitié de ce que vous avez fait dans votre chambre"
Ok Mégane disait ses références, mais pour autant, elle était en train de remonter les bretelles de ses parents.. Quelle audace, vraiment.. ou de l'inconscience.. un peu des deux. Lorsque les deux dragons se retournèrent vers elle, Mégane inspira fébrilement.
"Arrêtez de vous engueuler... C'est n'importe quoi, on doit s'entraider ! Et puis c'est qui Ryan? ou.. Larrin.. vu comment tu l'as insulté maman.."En entendant sa mère rire jaune, elle fronça les sourcils, ne comprenant pas, par contre elle comprit quand son père s'avancer vers elle tel un lion. Une furie dans les yeux qu'elle n'avait que rarement vu.
Mégane sentit d'un coup que ça allait, allait mal pour son matricule. Et comme si elle avait peur de s'en prendre une, bien que son père ne l'ai jamais frappé à part quelques fessées dans son jeune âge, elle eut peur.
La fillette se mit à s'échapper pour aller se réfugier dans un coin en poussant des "non.. non" repoussant son père par des petites tapes. Elle se débattait comme une dératée."Je veux pas que vous vous sépariez ! Si vous vous calmez pas... elle n'osa terminer sa phrase et tenta de se justifier: Je suis plus une petite fille !" dit-elle en laissant exprimer sa peur en laissant échapper des larmes. Autant dire qu'elle aurait besoin de Castiel pour se défouler en salle de sport, comme la dernière fois où elle avait agressé un petit élève de sa classe. En même temps avec tout ce que cette gamine avait vécu au cours de sa vie, ses parents souvent à l'infirmerie, des enlèvements dont le sien, la perte de son frère et ses parents qui devenaient zinzins. Il 'y avait de quoi à avoir de la rage à revendre et peut être finir chez un psy pour contrôle d'agressivité.
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RP ?: Close | | Sujet: Re: Quartiers de la Famille Sheppard Dim 19 Avr - 16:12 | |
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Des mots doux s’élevaient dans la chambre. Tout le voisinage allait surement être au courant des problèmes de couple des Sheppard mais c’était loin d’être leur principale préoccupation. Pour le moment, ils s’envoyaient un maximum de choses en pleine tête afin de se dire enfin la vérité, même s’il s’agissait d’une vérité qui faisait mal. C’était au tour de la jeune femme de se défouler sur le militaire. Elle avait même osé le traiter de narcissique, ce lui arracha un rictus nerveux tout en roulant des yeux. **- Allez ouvres là, elle te le propose, toi qui lui reprochais de ne rien pouvoir lui dire. - Ce n’est pas le bon moment. - Alors, il faut que m’expliques quand c’est le bon moment. - En pleine dispute, c’est loin d’être une bonne idée.** Son attitude agaça d’avantage la jeune femme. De toute façon, il ne lui fallait pas grand-chose pour qu’elle pète une durite en ce moment. Telle une lionne avide de chair fraîche, Jenny s’approcha de lui à grand pas, tout en marchant sur les débris du lit. Cela ne l’arrêtait pas. Elle vint le pousser violemment au torse, ce qui le fit juste reculer d’un pas mais il resta toujours aussi stoïque. Jenny était littéralement en train d’exploser et si John faisait la même chose, les dégâts risquaient d’être considérables, sur tous les plans. Mais alors qu’elle alla retenter l’expérience, le militaire l’en empêcha en l’attrapant par les poignets pour tenter de calmer la tigresse mais cela eu l’effet inverse. Elle tenta même de le faire tomber en lui faisait une béquille qu’il esquiva adroitement. Il fallait vraiment calmer le jeu et tout de suite."Le grand John Sheppard dans toute sa splendeur, qui préfère fuir et choisi la facilité plutôt que d'avoir les couilles de dire les choses. Alors moi j'en ai pas, mais je vais te dire ce qu'il en est ! Tu me pousses à aller dans les bras d'un autre ? Tu essayes de faire ça pour te dédouaner de me dire que t'as envie de faire quoi une pause ? Ou bien de divorcer peut-être ? Bon sang j'y crois pas… t'as le culot de me parler de mon "technicien"… Ryan qu'il s'appelait pour te rafraîchir ta mémoire… Ryan ! et il a certainement été plus empathique et compréhensif que tu ne le sauras jamais… mais tu sais quoi c'est bien grave car au final c'est dans ta personnalité... D'ailleurs, on parle de toi ? Allons-y... puisqu'on est à se remémorer le passé, autant y aller de bon cœur ! Ta connasse de petite traînée, briseuse de ménage: Larrin ! Tu vois j'ai la mémoire des noms. Celle que tu as culbutée je sais pas combien de fois durant X mois ! Tu me cocufiais sans réfléchir… parce que c'est dans ta personnalité d'agir et d'après réfléchir aux conséquences… comme pour tout…"Et oui, John avait osé marcher sur des œufs, sauf qu’il les avait tous écrasés. Il n’aurait jamais dû reparler de son aventure avec son technicien car le cas Larrin serait revenu sur la table obligatoirement. Peut-être que Jenny avait raison en fin de compte. Il faisait et après il pensait aux conséquences. Le visage fermé, il plongea son regard dans celui de sa femme avant de lui lâcher les poignets. Cela faisait bientôt dix longues années qu’il n’en avait pas reparlé et cela faisait toujours aussi mal. De l’eau avait coulé sous les ponts mais la blessure était toujours bien là. Malheureusement, il ne pouvait pas effacer ce qu’il avait fait avec Larrin et les conséquences que cela avait eu sur elle, sur Jenny et sur lui-même. La scientifique avait vraiment les mots pour faire mal et surtout pour blesser. Après l’avoir lâcher, John se retourna pour ne plus voir la jeune femme, tout en cherchant quoi de lui répondre. De toute façon, il n’y avait plus rien à dire depuis bien longtemps. John avait fait son mea culpa et il était revenu de loin après cela. Après encore quelques secondes, il finit par lui faire face de nouveau.« Je t’interdis de la traiter de traînée ! Parce que ton petit Ryan, c’était un beau profiteur. Câliner la veuve éplorée, il a su faire. Je t’ai dit je ne sais combien de fois que je ne pourrais jamais réparer ce que j’ai fait et on a appris à vivre avec. J’ai été très con d’avoir fait ça et je n’ai pas de honte à le dire. Et alors ? On ne va pas revenir en arrière. »Jenny n’avait jamais du réellement lui pardonner d’avoir agis de la sorte et de l’avoir fait cocu. John n’avait pas non plus apprécié qu’elle aille se réconforter dans les bras d’un autre mais elle avait le droit. Il n’était plus ensemble à ce moment-là. Et comme elle l’avait si bien dit, il était plus compréhensif que lui… Pauvre lui. A croire qu’il avait merdé sur toute la ligne depuis pas mal d’années.
Toujours aussi vindicatif (hein Noah, pas comme les panneaux), Jenny se défoula une dernière fois en allant ramasser le marteau par terre. John se recula machinalement d’un pas, ayant peur de ce qu’elle allait faire avec cet outil. Elle n’allait quand même pas le frapper avec ça. La folie avait ces limites. Mais ce n’est pas la tête de John qu’elle alla fracasser même si elle devait en avoir grandement envie, mais le restant des cadres qu’il y avait sur la commode. Elle venait de balayer 10 années de la vie des Sheppard en un seul passage. Les photos et les débris de verre se côtoyaient désormais. John avait de plus en pitié pour sa compagne qui disjonctait. Mais fallait-il peut-être en arriver à ça pour que tout revienne comme avant même si cela ne sera jamais vraiment possible. D’un pas incertain, il s’avança vers la commode où Jenny était penchée au-dessus, sanglotant. Des craquements de verre se firent entendre sous ses pieds, ce qui alerta la jeune femme quand il voulut s’approcher un peu trop près. Lui qui voulait apaiser le ton, c’était raté car il avait ouvert les vannes et Jenny déversait tout ce qu’elle avait sur le cœur."T'approches pas.. n'ose même pas avancer.. Si toi tu as des rancoeurs.. moi j'en ai aussi.. et le fait que tu donnes l'ordre de me droguer y'a pas que ça.. je suis en colère contre toi.. je sais pas d'où ça va vient, mais c'est là.. et je sais que c'est injuste ce que je vais te dire, mais je suis en colère que tu n'es pas sû terminer cet ordure finie, une balle dans la tête c'était trop demandé ? pourquoi tu n'es pas intervenu avant ?.. pourquoi tu as pu tenir Jake dans tes bras et pas moi Mais bon c'est pas comme si c'était le premier fils que tu perdais mh ? peut-être pour ça que tu arrives à mieux gérer que moi.. c'est peut-être ça.."
Il tenta de se reprendre pour répondre à son épouse, il ne put rien répliquer car on vint les déranger. Une petite tête blonde fit son éruption dans la pièce. Il fallait toujours avoir un gamin dans les pattes."CA SUFFIT"En entendant ces deux petits mots, John se retourna et vit leur fille, qui avait fait irruption dans leur chambre.La petite fouine. Mégane n’avait pas écouté l’ordre de son père de rester dans sa chambre, quoi qu’elle entende. A croire que le côté « je n’écoute pas ce qu’on me dit », elle l’avait hérité de son père. Mais le pire dans tout ça, c’est qu’elle faisait la morale à ses parents. Le monde à l’envers. Mais le pire du pire, c’est qu’elle continua sur sa lancée, sans que ses parents ne puissent ajouter un mot. Et ce qu’il allait entendre d’allait pas leur plaire et surtout au militaire."Arrêtez de vous engueuler... C'est n'importe quoi, on doit s'entraider ! Et puis c'est qui Ryan? ou.. Larrin.. vu comment tu l'as insulté maman.."Et merde, elle avait entendu parler de ça. Le contraire aurait été étonnant vu comme les deux parents hurlaient à tout va. Ceux qui logeaient à l’autre bout du couloir avait surement tout entendre aussi. Quand la fillette prononça le prénom de Ryan, un vent d’écœurement jaillit en lui ainsi que sa colère qui s’était calmé quelques instants auparavant. Il ne put s’empêcher de fusiller sa fille du regard et il était temps qu’elle parte rapidement de là, si elle ne voulait pas s’en prendre. John n’avait pas pour habitude de s’en prendre aux enfants mais sous le coup de la colère, il ne savait pas de quoi il était capable. De peur, Mégane alla se réfugier dans un coin de la pièce alors que John avança d’un pas décidé vers elle. Pour la première fois de sa vie, il terrifiait sa propre fille. Quel père indigne ! N’ayant pas envie que son père ne s’approche, elle tenta de l’éloigner en lui donnant quelques tapes, qui lui faisait ni chaud, ni froid. Il avait survécu à l’assaut de sa femme donc une petite fille n’allait pas lui faire peur."Je veux pas que vous vous sépariez ! Si vous vous calmez pas... Je suis plus une petite fille !"« Qu’est-ce que tu racontes comme connerie ? Déjà les grandes filles, ça n’écoute pas aux portes. Maintenant, tu te lèves ou c’est moi qui t’aide. » Voyant qu’elle ne bougeait toujours pas, il se décida à mettre sa menace à exécution. Il se baissa pour attraper violemment le bras de la fillette, tout en le serrant, pour la remettre sur ses pieds. Elle ne voulait pas se lever et bien l’avait fait pour elle.« TU VAS DANS TA CHAMBRE MAINTENANT !! ET NE T’OCCUPE PAS DE NOS AFFAIRES !!»Il lui hurla littéralement dessus. Même si Mégane avait fais la plus grosse connerie de sa vie, John ne se serait jamais permis de lui parle de la sorte. Il était hors de lui. Entre Jenny la furie et Mégane l’enquiquineuse de première, il était servi. Pour le côté caractériel, elle l’avait hérité de sa mère. La fillette n’était pas très encline à suivre les ordres de son père. Quelle tête de mule. Tant pis pour elle. Ne l’ayant pas lâché, il la traîna vers la porte de leur chambre pour qu’elle leur foute la paix, non sans qu’elle se débatte pour se libérer de l’étreinte forcée de son paternel, qui lui faisait mal.
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RP ?: Open | | Sujet: Re: Quartiers de la Famille Sheppard Lun 20 Avr - 14:27 | |
| [HJ: 43.000ème POSTES !!! et John s'en prend plein la courge mouahahah !!!]
« Au-dessus de tes forces ? Ça me fait une belle jambe... Moi j’ai dû passer outre pour mettre notre fils entre quatre planches et l’enterrer. Tu n’as même pas été là pour me soutenir, ni même Mégane qui aurait bien aimé que tu sois là. Qu’on soit une famille soudée. Et toi tu dis que tu iras "probablement" UN jour le voir ? Tu te fous de moi quand tu dis ça ? Oui franchement pour ça, tu me dégoûtes. »
Ainsi c’était donc pour ces raisons que le militaire avait autant de rancoeur envers elle. Bien c’était logique après tout et parfaitement compréhensible. Jenny savait qu’elle avait donné le bâton pour se faire battre en expliquant que cela avait été au-dessus de ses forces. Pour quel parent cela n’aurait pas été au-dessus de ses forces ? Sauf que Jenny faisait l’autruche et bien qu’elle avait intégré qu’il soit mort.. parfois elle avait des rechutes comme aujourd’hui, où elle voulait s’enfoncer dans son monde imaginaire.
« Désolé de ne pas avoir été à la hauteur de tes espérances » dit-elle d’un sourire jaune et avec des excuses qui ne sonnaient pas comme des excuses. « J’en ai pas rien à foutre. Je sais que Mégane a besoin de moi.. que tu aurais voulu que je sois là.. J’essaye juste de gérer au mieux pour ne pas disjoncter plus que nécessaire.. Je suis pas encore prête.. tu peux le comprendre ça ou pas ? » dit-elle en esquivant à nouveau le mot « mort ».
Mais quelque chose la turlipinait davantange. Non, ce n’était pas que pour ça que le militaire était entrer dans une telle rage et lorsqu’il évacua son trop plein d’émotion. Elle comprit. Il venait par des moyens détourner de lui avouer qu’il en avait ras le bol de son comportement et qu’il était fatigué.. fatigué de leur couple pour vouloir la pousser dans les bras d’un autre. S’il voulait se séparer, ce n’était pas si compliqué à dire, même si cela ferait très mal à entendre. Jenny s’attendit au pire.. mais cela ne vint pas. Au contraire il préféra détourner le regard comme la poule mouillée qu’il était. Elle ne put s’empêcher de marmonner un « tu parles d’un chef militaire ».. il n’était même pas capable de dire les choses lorsqu’il s’agissait du domaine privé. Alors la jeune femme le poussa. Oui elle hurla jusqu’à le pousser dans ses derniers retranchements, en allant jusqu’à s’en prendre à lui physiquement, lui balançant ses 4 vérités en remuant également le passé.
« Je t’interdis de la traiter de traînée ! Parce que ton petit Ryan, c’était un beau profiteur. Câliner la veuve éplorée, il a su faire. Je t’ai dit je ne sais combien de fois que je ne pourrais jamais réparer ce que j’ai fait et on a appris à vivre avec. J’ai été très con d’avoir fait ça et je n’ai pas de honte à le dire. Et alors ? On ne va pas revenir en arrière. »
Jenny eut un hoquet de surprise, avant d'être prise d'un rire nerveux. Un rire nerveux tout en secouant négativement la tête.
« Même après une décennie… même après une putain de décennie, tu continues à la défendre ? Elle cette vulgaire pièce rapportée dont tu n’as même plus de nouvelle ? Du moins je l’espère, aussi naïve que je puisse encore l’être.. Non c’est vrai tu ne pourras jamais réparer ce que tu as fais, on ne reviendra pas sur le sujet.. »
Elle le regarda en se retenant de relâcher ses larmes, tellement cela la rendait malade qu’il continue à parler de cette femme ainsi. Jenny en eut limite le coeur au bord des lèvres. Prise d’une pulsion soudaine, elle eut l’envie de toute fracasser sur son passage.
« Mais même si je suis vulgaire dans mes propos.. Mais excuse moi.. mais il y une différence entre un « profiteur » qui a prit soin de moi quand notre ménage était déjà cassé et une « salope » qui n’a pas hésité à te faire du gringue, à te séduire, et à ne pas te dire non, alors qu’elle savait pertinemment ta situation.. Donc pour moi, elle restera à jamais une sale « traînée » ! Et tu m’arraches le coeur à continuer à la défendre. Screw you John !! »
Elle se pencha pour prendre le marteau et balaya l’ensemble des cadres sur la commode, les explosant un à un. S’il n’était pas content, il pouvait toujours se casser à nouveau ! Complétement dans la tourmente, désemparée et douloureuse, Jenny finit par se mettre à avoir des sanglots de rage. Son être saigné depuis déjà 3 mois, rouvrir de vieilles cicatrices venait de la dévaster intérieurement. En cet instant précis, elle avait la haine. Oui la haine contre John et en l’entendant avancer, elle sortit ce qu’elle avait sur son coeur, en prenant encore la peine de mettre les formes.. ou presque, vu ce que Jenny lui avait balancé à la fin. Oui Jenny était bien plus douée que John dans la rhétorique, il ne lui était jamais arrivé à la hauteur et la scientifique savait en jouer, même si cela le blessé. Elle était une vrai garce par moment. Mais lui qui avait pleuré depuis 3 mois pour qu’elle puisse parler et évacuer tout le trop plein qu’elle avait sur le coeur c’était chose faite. Maintenant, il n’avait plus qu’à digérer tout cela. Dans son for intérieur, la Canadienne savait que ce n’était pas de sa faute, du moins en partie, cela avait été un effet papillon terrible. Lui reprocher d’avoir tenu leur fils aussi.. mais elle était juste une mère qui n’avait pas tenu son fils de son vivant. On ne pouvait lui en vouloir.. Quand à la toute fin, c’était juste une pique gratuite causée par l’immense douleur qu’elle ressentait dans son être. Ce dernier avait l’air abasourdi, voir.. larmoyant. Elle avait tout gagné. Malgré la colère noire qui était en elle, elle ne put s’empêcher de ressentir comme une fissure au niveau de son coeur. John n’était pas réputé pour parler, mettre des mots sur ses sentiments . D’habitude, c’est elle qui l’y poussé, comme cela avait toujours été.. mais Jenny n’en n’avait pas la force pour l’heure actuelle, alors John continuerait de se torturer lui-même. C’est alors que leur fille Mégane fit irruption. Cette fois-ci ce fut au tour de l’astrophysicienne d’être bouche bée devant l’audace de sa fille. C’était le monde à l’envers, elle enguirlandait ses parents. Futée pour son âge, un peu trop même. Ils allaient vraiment avoir des problèmes plus tard lorsqu’elle serait adolescente.. Mais en y réfléchissant c’était dans même pas 3 ans. C’est alors qu’elle mentionna les prénoms de ceux qui avait brisé et fragilisé le couple Sheppard plus que cela n’aurait dû. Sur le coup, Jenny dériva le regard et eut un petit rire nerveux. Quelle ironie.. Elle aurait tellement voulu lui dire. Mais par moment il valait mieux se taire, surtout qu’elle n’était qu’une gamine. C’était un secret entre ses parents. Même si pour le coup, toute la cité avait été au courant à l’époque, l’avantage d’Atlantis c’est qu’il y avait beaucoup de turn over et au final tout le monde avait arrêter d’en parler lorsque John et Jenny s’était remis ensemble. Ce n’est que lorsqu’elle vit John partir du coin de l’oeil, qu’elle suivit la scène en tant que spectatrice. Sa fille s’était refugiée dans un recoin. Jenny fronça des sourcils. Jamais elle n’avait agi de la sorte.. Elle n’était pas une enfant battue loin de là, mais Mégane ne devait avoir l’habitude de voir son père mode « furie ». C’est vrai que cela était impressionnant, mais il fallait juste savoir taper où ça faisait mal hem. Non mais qui portait la culotte aussi.
"Je veux pas que vous vous sépariez ! Si vous vous calmez pas... Je suis plus une petite fille !"
Cela finit de lui briser le coeur.. Si même sa fille le préssentait, c’est que les parents Sheppard s’était vraiment balancé des crasses. Elle lança un « ohh ma puce ». Mais papa John la coupa dans son élan.
« Qu’est-ce que tu racontes comme connerie ? Déjà les grandes filles, ça n’écoute pas aux portes. Maintenant, tu te lèves ou c’est moi qui t’aide. »
Et en plus de cela, il venait de la saisir tellement violemment que la petite décolla du sol quelques instants. Etait-il devenu fou ? Il allait la démembrer ! Le pire fut lorsqu’il la traina à travers les débris. Mégane glissait littéralement sur le sol et ne marchait pas, son père la maintenant en hauteur pour la faire déguerpir de leur chambre.
« TU VAS DANS TA CHAMBRE MAINTENANT !! ET NE T’OCCUPE PAS DE NOS AFFAIRES !!»
Trop c’était de trop.. Elle s’avança vers eux, grimaçant en passant par les bouts de bois, esquivant au maximum. Au final, Jenny parvint à arriver à la porte de chambre et posa une main ferme sur le poignet de John, le fusillant du regard. Puis mère dragon, offrit un doux regard d’amour à sa fille avec une voix qui n’allait pas avec sa situation. C’était ça aussi les mamans !
« Meg ma chérie.. obéit s’il te plaît… je viendrais te voir après »
La petite glissa des larmes silencieuses et fusilla tour à tour ses parents, mais surtout son père qui lui avait vraiment fait mal. Elle se massa le bras et se retourna fissa pour aller dans sa chambre. Jenny eut un soupir silencieux, rassuré, avant de se retourner lentement vers John. Ne jamais toucher aux poussins d’une poule, ça pouvait perforer des yeux ! Jenny qui avait toujours l’avant bras de son mari dans sa main, l’entraînant dans la chambre. Une fois fait , elle se retourna et balança par surprise ses 5 doigts sur la joue du militaire. Une bonne mandale qui le déséquilibra.
« NE LA RETOUCHE PLUS JAMAIS COMME CA ! »
Alors qu’il était toujours sonné et que le rouge marquée sa joue, elle se rua vers lui pour le plaquer contre le mur sans ménagement. Autant dire que ça avait claquer contre la parois.
« Elle a peur ! Et tu toi, tu trouves rien de mieux que de lui hurler dessus ? Mais t’es qu’un triple stupide idiot ! » dit-elle en ponctuant le « te », le « stu » et le « i » pour que ça rentre bien. Jenny était hors d’elle et c’était un euphémisme.. Le loup avait pris possession d’elle mais pour tout autre chose là et John le savait, elle avait été claire sur les questions d’éducation et un écart venait d’être fait. Elle souleva son militaire de mari avant de lui reclaquer la tête contre le mur avec toute la force dont elle disposait. Rien à foutre des conséquences.
« Tu l’as bouscule encore une fois comme ça et je te jure que tu vas le regretter.. j’ai eu un père qui battait et tu le sais.. Il est hors de question que le schema se reproduise, parce que tu ne sais pas canaliser ta colère… ça commence par le chahutage et après par des baffes et ça termine avec la ceinture et la crainte à chaque seconde » dit-elle les yeux en furie, douloureuse, son visage très proche de celui de son mari. Enfin s’il le restait toujours. Au final dans un grognement de rage, elle l’envoya au milieu toujours en le maintenant par le col pour finalement le balancer dans leur lit. S’il n’avait pas encore peur, John le devrait. Elle était prise d’une transe liée à ses souvenirs douloureux, qu’elle avait enterré au plus profond d’elle, mais vu que le militaire avait eu la bonne idée d’aller creuser la tombe. Tout ressortait.. et sens dessus dessous. Jenny vint se positionner à califourchon sur lui et vint le saisir à la gorge, appuyant sur sa pomme d’Adam.
« Quand j’irais la voir, elle a intérêt à ne pas avoir de bleu ou ne serait-ce qu’une marque rouge ! Sinon… Sinon »
Elle se redressa les yeux larmoyant, alors que les traits de rage déformaient son visage. D’un air mauvais, elle lui mit un puissant coup de poing à la figure, avant de secouer la main. Putain ça défoulé.. et c’était totalement.. totalement injuste aussi. John n’était pas violent et elle le savait, mais Jenny n’était plus vraiment elle-même. Ses yeux étaient voilés de vengeance froide.. qui déformait la réalité.. Elle voyait John entre-coupé de son ignoble paternel.
« Je te démonte !…. je te… démon.. »
Jenny vint se maintenir la tête entre ses mains, alors qu’on aurait dit qu’elle était prise d’une violente migraine, elle haletait. Mais alors qu’elle sentait son mari/paternel bougeait sous elle, elle reprit son air mauvais et lui en renvoya une, puis une autre, avant de lui décocher un crochet, s’effondrant sur lui par la même occasion. Ses coups de poings avaient été beaucoup moins puissant, car Jenny était vidé de force, mais ça faisait quand même mal.
« Ca fait quoi de s’en prendre aussi hein !! et que pour une fois tu n’es pas le dessus !! Et fait pas ta mauvaise foi ! Même un parfait psychopathe comme Sylas joue mieux franc jeu que toi.. je te hais.. je te hais tellement »
Elle finit par le saisir à la gorge en se redressant, alors que sa respiration était saccadée… elle n’arrivait plus à distinguer la réalité de ce qu’il y avait dans sa tête. Car devant ses yeux il s’agissait bien de son père violent. Si on au début, elle avait réussi à faire la différence et qu’elle menaçait vraiment son mari, ses démons passaient avait ressurgi et elle n’était plus maîtresse d’elle-même. Certainement pour cela que Taylor lui avait presque ces médicaments. Cela aurait dû lui permettre de juste se maintenir dans la réalité du présent.. Chose que Jenny avait extrêmement du mal à faire depuis la mort de Jake. Elle mélangeait tout, faisait référence à son père et en même temps à Sylas, pourquoi on ne savait pas, sa tête était prise dans une tornade de merde. Elle accentua sa prise, en mettant le poids de son corps sur lui. S’il ne se défendait pas, il allait très vite tourner de l’oeil. Whispers in the Dark
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RP ?: Close | | Sujet: Re: Quartiers de la Famille Sheppard Lun 20 Avr - 22:42 | |
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John avait franchi le point de non-retour avec Mégane. Il osait faire du mal à sa propre fille qu’il considérait comme la prunelle de ses yeux. Mais sur le moment, la colère avait pris le dessus sur son côté paternaliste et ça, Jenny s’en était bien rendu compte et elle n’allait pas laisser faire une chose pareille. Alors que le militaire trainait sa fille de force vers la sortie de leur quartier, il sentit qu’on le retenait. Jenny la Sauveuse de petit enfant lui avait saisi le poignet pour le stopper dans sa course. Le militaire lâcha le bras de fillette qui ne se fit pas prier quand sa mère lui demanda gentiment de retourner dans sa chambre. Mégane jeta un regard noir vers son père, remplit de larmes, tout en s’enfuyant vers sa propre chambre. John avait été trop loin et il se savait mais Jenny comptait bien lui faire rentrer dans le crâne au premier sens du terme, en lui hurlant dessus dans un premier temps, mais aussi, en lui assénant une gifle monumentale. Sous le coup, il avait pu sentir toutes les phalanges de la main de la jeune femme. Il pouvait sentir des picotements sur la joie, preuve qu’elle n’y avait pas été de main morte. Mais elle ne s’arrêta pas là. Une vraie furie ! Profitant d’un laps de temps où le militaire se remettait de ses émotions, elle en profita pour se jeter sur lui pour le plaquer contre le mur le plus proche. Devant la surprise et la violence que sa femme avait mise dans son geste, l’arrière de sa tête alla taper contre le mur. Quand je vous disais qu’elle voulait bien lui faire rentrer dans le crâne.
« Elle a peur ! Et tu toi, tu trouves rien de mieux que de lui hurler dessus ? Mais t’es qu’un triple stupide idiot ! »
Triple stupide idiot ? Et bien, les insultes allaient de mieux en mieux mais sur ce coup-là, elle avait plus que raison. John aurait même jusqu’à s’insulter lui-même de gros imbécile. Mais il s’était laissé emporter par sa colère et ça c’était reporté sur sa fille. Pour se faire pardonner, il allait devoir mettre les bouchées doubles. Mais pour le moment, ce n’était pas le sujet. Pour faire rentrer sa nouvelle remarque, Jenny réitéra son geste en claquant de nouveau la tête de son mari contre le mur. Bon ok, ça allait cinq minutes. Elle allait lui ouvrir le crâne en deux si elle continuait.
« Tu l’as bouscule encore une fois comme ça et je te jure que tu vas le regretter.. j’ai eu un père qui battait et tu le sais.. Il est hors de question que le schéma se reproduise, parce que tu ne sais pas canaliser ta colère… ça commence par le chahutage et après par des baffes et ça termine avec la ceinture et la crainte à chaque seconde »
Jenny osait le comparer à son père, juste parce qu’il avait été un peu trop brutal avec sa fille. Merci pour la comparaison. Sur le moment, il se sentit outré par une telle comparaison. Jamais il n’avait osé lever la main sur sa fille et jamais il ne le ferait. Oui, il venait de la malmener mais ce n’était pas comme s’il venait de lui coller la baffe de sa vie. Jenny était en train de superposer sa propre expérience traumatisante pendant son enfance sur ce qu’elle venait de voir et John en faisait les frais. Mais d’un autre côté, le militaire se laissait faire. Si cela pouvait lui permettre de laisser se déchainer sa colère pour qu’elle aille mieux après, pourquoi pas. Il pouvait bien accepter d’être son souffre-douleur quelques instants.
Toujours dans sa frénésie qui lui donnait des ailes, elle le décolla du mur afin de le jeter sur le lit. Soit John n’était plus aussi solide qu’auparavant ou Jenny avait pris des stéroïdes pour avoir autant de forces. Après tout, l’amour d’une mère était plus fort que tout et elle pouvait déplacer des montagnes pour protéger sa fille. Le tenant par le col de sa chemise, Jenny finit par envoyer le militaire sur le lit, sur le dos, avant de venir se mettre à califourchon sur lui. Pour une fois, ce n’était pas pour faire des galipettes. Il avait laissé passer ce moment un peu plus tôt.
« Quand j’irais la voir, elle a intérêt à ne pas avoir de bleu ou ne serait-ce qu’une marque rouge ! Sinon… Sinon »
Jenny n’était définitivement plus elle-même et tout le laissait transparaitre sur son visage. Malgré la colère qui l’animait depuis le début de leur conversation houleuse, elle n’aurait jamais été jusqu’à autant de violence gratuite. Il avait merdé, encore une fois, mais ça ne méritait pas ce que Jenny était en train de lui faire subir. Jusqu’à maintenant, il n’avait pas à se plaindre mais ce qui allait suivre, n’était pas la même. A peine eu-t-elle terminé sa phrase, qu’elle lui envoya un puissant crochet du droit en pleine figure, ce qu’il eut pour effet de lui entrouvrir la pommette gauche et de le sonner quelque peu.
« Je te démonte !…. je te… démon.. »
A cette remarque, John plongea son regard dans celui de la jeune femme avant que cette dernière ne prenne sa tête dans ses mains. Elle faisait peur à voir. Elle disjonctait vraiment. Ce qui chagrinait plus le militaire, c’est qu’il ne savait pas pourquoi. Il fallait qu’il agisse et rapidement avant qu’elle ne finisse dans un asile psychiatrique. Un jour elle finirait par y arriver si elle continuait de la sorte. Mais alors qu’il essaya de se dégager de la jeune femme pour qu’il puisse se lever, Jenny ne fut pas de cet avis. Elle ré-afficha son visage de psychopathe avant de lui enchainer une, puis deux, puis une dernière mandale qui se faisaient de moins en moins puissante. Malgré ça, John voyait quelques étoiles lui tournaient devant les yeux qui filèrent aussi vite qu’elles étaient arrivées lorsque Jenny lui tomba dessus, comme épuisé par ce qu’elle venait de faire. Peut-être qu’elle s’était calmée.
« Ca fait quoi de s’en prendre aussi hein !! et que pour une fois tu n’es pas le dessus !! Et fait pas ta mauvaise foi ! Même un parfait psychopathe comme Sylas joue mieux franc jeu que toi.. je te hais.. je te hais tellement »
… Apparemment non, elle ne s’était pas calmée et en plus, elle lui remettait une nouvelle pique en pleine tête. Elle osait de nouveau mettre Sylas dans la partie. A croire qu’elle cherchait les emmerdes. Mais John n’allait pas rentrer dans son petit jeu malgré qu’elle venait de lui dire qu’elle le haïssait. Pourtant, c’est ce qui lui fit le plus mal à entendre. Au moins, il savait à quoi s’en tenir…
Pour en terminer avec sa folie passagère et comme il avait été clair, qu’elle haïssait son mari, elle eut la "bonne" idée de saisir la gorge du militaire à deux mains, le serrant de plus en plus. Le meurtre était une bonne manière de se débarrasser de son mari mais divorce aussi en était une solution. Elle mettait toute ses forces à réussir son entreprise morbide d’assassiner son homme. Plus elle serrait, plus le militaire suffoquait. Il aurait bien voulu lui dire d’arrêter mais aucun son ne pouvait sortir de sa bouche. John tenta du mieux qu’il le pouvait de déloger les mains qu’il avait autour de sa gorge mais étant en en position de soumission, il n’avait pas la puissance qu’il lui fallait pour se débarrasser de la tigresse au-dessus de lui. S'il n'agissait pas rapidement, il n'y aurait plus de John Sheppard. Il voyait mal de noter sur sa pierre tombale : "ci-git John Sheppard, tué par sa femme folle". Pas terrible comme épitaphe. Mais pour se dégagez, il ne lui restait pas grand chose à faire. Une chose mal de plus que sa chère femme pourrait lui balancer en pleine figure, mais c'était un prêté pour un rendu. La gentillesse avait assez durée. Rassemblant les forces qui lui restaient, il envoya violemment son poing en plein visage de sa femme, ce qui la fit lâcher. John put de nouveau respirer à plein poumon. Mais il fallait qu'il agisse vite avant que Jenny ne revienne trop à lui. Il finit par se redresser et poussa littéralement Jenny sur le côté, qui en plus tomba du lit. Tout en reprenant son souffle, il se leva avec hâte du lit et se tourna vers la jeune femme qui était toujours à terre.
« Jenny... ça suffit maintenant !! » dit-il, la respiration haletante, tout en la pointant du doigt. « Tu es complètement tarée. Je comprends mieux pourquoi il t’a filé des cachetons le psy. Si tu me haïs tant que ça, qu’est-ce que tu fous encore avec moi ? La porte est grande ouverte, je ne te retiens pas, pas la peine de vouloir me tuer, j'ai assez de tarés au cul qui seraient ravis de le faire. Je n'ai pas besoin que ma femme s'y mette aussi. »
John était à bout de nerfs. Cette soirée l'avait épuisé et sa tentative de meurtre sur sa personne n'avait rien arrangé. Il fallait désamorcer cette situation une bonne fois pour toute.
« Tu n'es plus la femme que j'ai connu et malheureusement... je ne sais pas si un jour je vais la retrouver. Fait toi soigner une bonne fois pour toute comme il faut et on pourra reprendre comme avant. Mais se balancer des choses en pleine tête comme ça ne va rien arranger, au contraire. »
Never Not Love You You changed, you changed my life for good... I fell, but it felt more like flying... We did, did everything we could... But sometimes love loses to timing
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| | | | Jenny Sheppard Co-admin Vicieuse
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| (hj: félicitez moi, je n'ai pas tout repris mdr, j'enchaine) Jenny était toujours dans son état de transe à zigouiller son mari. Elle y allait de bon coeur, car dans l'état de rage dans lequel elle était, elle n'arrivait plus à dissocier la réalité. Ses sentiments étaient semblable à un tourbillon qui lui faisait perdre toute notion.. On dit souvent que les chocs psychologiques peuvent parfois avoir des incidence sur la santé, déclencher des cancers.. pour Jenny, cela lui avait juste fait pété une soupape là-haut. Elle était forte psychologiquement, mais il y avait des limites à tout.. Sa vie en résumé n'avait été qu'un enchaînement de mauvaises choses, entrecoupé de merveilleuses. Toutefois dans la balance, la scientifique avait parfois l'impression que cela penchait dans le négatif bien trop souvent. A deux mains sur son mari, elle finit par se prendre une droite. Sur le coup, elle lâcha prise se rattrapant sur le lit. Sonnée, elle fut poussé avec violence et la jeune femme roula sur le lit avant de tomber de ce dernier, tête la première. Autant dire que la table de chevet avait tremblé. Au moins la douleur qui s'élançait de sa joue et le petit coup qu'elle avait eu à la tête en tombant avait eu pour effet de la réveiller.
Jenny cligna plusieurs fois des yeux comme si le retour à la réalité était brutal. Elle gémit tout en se redressant, se mettant assise, dos contre la table de chevet. Jenny fit un rapide tour d'horizon et put voir la chambre sans dessus-dessous.. les souvenirs de la dispute lui revinrent en mémoire.. mégane aussi.. C'est à ce moment là qu'elle avait vrillé. Elle avait eu l'impression de se battre avec son père mais avait-elle rêvé ? En voyant John essoufflait arriver à ses côtés, l'air mauvais tout en la pointant du doigt elle fronça ses sourcils. - Citation :
- « Jenny... ça suffit maintenant !! » dit-il, la respiration haletante, tout en la pointant du doigt. « Tu es complètement tarée. Je comprends mieux pourquoi il t’a filé des cachetons le psy. Si tu me haïs tant que ça, qu’est-ce que tu fous encore avec moi ? La porte est grande ouverte, je ne te retiens pas, pas la peine de vouloir me tuer, j'ai assez de tarés au cul qui seraient ravis de le faire. Je n'ai pas besoin que ma femme s'y mette aussi. »
Elle ? Oh mon dieu ! Son visage afficha de la surprise, elle tenta de reconnecter rapidement."Je... Je... Quoi ? (secoue la tête) Je n'étais pas moi-même.. je sais pas ce qu'il s'est passé, je voyais mon père.."Jenny toujours affalée au sol eut vraiment un air désolé sur son visage, on voyait bien qu'elle était perdu. Mais après la tentative de meurtre sur John, ce dernier n'allait pas l'aider. Il avait raison.. Il avait parfaitement raison. Il avait été échappé plein de fois à la mort, ce n'était pas pour qu'il la reçoive de la part de cinglé de femme. Jenny remonta ses jambes et s'appuya sur ses dernières de ses coudes, posant ses mains sur son visage. Elle poussa un petit outch en tapotant sa pommette et put y voir des gouttelettes de sang sur ses doigts. Le comble.. John avait levé la main sur elle.. La pire chose pour la jeune femme, elle s'était fait une promesse de ne jamais revivre ce qu'elle avait vécu. Toutefois, elle ne pouvait lui en vouloir, il n'avait fait que se défendre. - Citation :
- « Tu n'es plus la femme que j'ai connu et malheureusement... je ne sais pas si un jour je vais la retrouver. Fait toi soigner une bonne fois pour toute comme il faut et on pourra reprendre comme avant. Mais se balancer des choses en pleine tête comme ça ne va rien arranger, au contraire. »
Jenny était une pauvre chose au sol, complètement abattu et complètement débraillée. Au moins elle était calme, le coup de poing avait eu l'effet bénéfique de calmer le démon en elle. Jenny était plus que fatiguée psychologiquement. Et la phrase prononcé par John comme quoi, elle n'était plus celle qu'il avait connu, la fit sourire tristement. Comme si la fatalité venait de la percuter, elle eut enfin un éclair de lucidité. Le couple Sheppard ne se comprenait plus.. Les récents événements avaient peut-être étaient ceux de trop.. A force de tirer sur la corde, ça finissait par péter. Jenny devait se recentrer sur elle-même, c'était une nécessité pour sa santé. Elle entraînait beaucoup trop de monde au fond du gouffre avec elle.
"Tu as raison.." dit-elle comme éteinte. Il y eut un flottement où Jenny renifla en poussant un soupir. Cela lui faisait mal de l'admettre mais les faits étaient là. "On va arrêter les frais...pour de bon" Elle passa une main sur son visage et se releva avec difficulté. Lorsqu'elle fut sur ses deux pieds, elle observa John, tremblotante, avec un magnifique regard lumineux. "On se fait du mal mutuellement..." dit-elle en fronçant les sourcils en voyant les traces de strangulation sur son cou. Bon sang, elle était devenu folle à lier. Elle réprima un sanglot en pinçant fortement ses lèvres en levant son regard pour ne pas que ses larmes cèdent. "Et je t'entraîne dans ma chute.. j'entraîne Mégane.."Jenny inspira fébrilement, son rythme cardiaque venait de s'accélérer, comme si son corps essayait de lui dire qu'elle s'apprêtait à faire une connerie..mais l'esprit de la jeune femme était trop embuée. Elle leva sa main gauche et observa son alliance. Elle joua avec en la faisant tourner, se remémorant tant de bons souvenirs, loin de toute souffrance.. loin de pégase.. Si Jenny pouvait retourner à ce moment dans cette église.. à ce voyage de noce.. ils auraient dû rester sur Terre et avoir une vie normale.. Elle n'aurait jamais été torturée, elle n'aurait pas failli perdre la vie et elle n'aurait pas perdu son enfant et la capacité d'en avoir. Quelques larmes tombèrent sur sa main et au sol. "Des fois j'imagine ma vie autrement..... Je rêvais tellement d'avoir une vie extraordinaire.. de prouver ma valeur... que j'ai juste fini par me brûler les ailes... Qu'est-ce que Pégase m'a apporté mh ? J'ai l'impression que la balance tire plus vers le bas que le haut.. Jamais de ma vie.. Je n'aurais imaginer être enlevée, torturée à un nombre de reprise incalculable.. J'ai vécu des malheurs pour deux vie Terrienne en une décennie.. je suis juste.. épuisée de tout ça.. Pégase m'a pris plus que ce qu'elle m'a donné.." dit-elle en occultant aussi avoir pu y rencontrer John et avoir eu sa fille.S'apprêtait-elle vraiment à faire cette connerie ? Pour Jenny s'était sans doute la bonne solution en cet instant présent.. elle n'avait pas la capacité de voir plus loin."Depuis ce qu'il s'est passé.. je me questionne énormément.. sur cette vie que j'aurais pu avoir... sans programme Stargate, sans risque de se faire tuer.. sans t'avoir rencontré.. à croire que porter le nom Sheppard est comme une sorte de malédiction ?" Jenny parlait très calmement, contrastant avec la furie qu'elle avait été. Elle se posait juste des question et sachant pertinemment qu'elle n'aurait les réponses.
"Je me porterais peut-être mieux... dit-elle en ravalant la boule dans sa gorge. Je ne te haïs pas John.. Tu as toujours été là.. dans la mesure du possible mais... Je préfère rendre la liberté à un oiseau qui a besoin de voler à nouveau.... Elle fit glisser sa bague le long de son doigt et prit l'anneau entre ses doigts. Je te rends juste ta liberté.. dit-elle alors que le flot d'émotion cédait la barrière de ses prunelles pour couler silencieusement. "Ca vaut mieux.."Elle déposa sa bague proche d'un cadre photo du couple sur la table de chevet et Jenny ferma les yeux quelques petites secondes. Puis elle se retourna pour avancer vers son ex-mari. C'était ainsi qu'elle devait l'appeler à partir de maintenant. Et cela résultait de sa décision bien que cela lui crevait le coeur. Jenny s'approcha de John qui était comme paralysé sur place. La scientifique savait qu'elle lui remémorait de mauvais souvenir.. mais la situation était différente. Cela ne se faisait pas dans la haine et sans doute ce qui était le plus triste.. Elle s'arrêta à sa hauteur et se hissa pour être proche de sa joue meurtrie. Au final, elle déposa un léger baiser sur celle-ci alors qu'elle lui serrait la main une dernière fois."Je crois qu'on devrait.. ne plus se voir durant un certain temps... on.. on gérera le reste par la suite.. tu peux néanmoins passer quand tu veux pour voir Mégane. I'm so sorry" dit-elle à peine audiblement.
Bien sûr elle voulait parler de paperasse et de réorganisation familiale.. Mais même pour Jenny, le mot "divorce" était inavouable.. C'était trop dur à entendre. Elle avait déjà l'impression de flotter en dehors de son corps, tellement tout ce qui venait de se passer était violent psychologiquement parlant. Mais Jenny avait mûri depuis toutes ses années et elle ne referait pas deux fois la même erreur en l'empêchant de voir sa fille.. qui n'avait rien demandé qui plus est. Au final Jenny se sépara de lui à regret, alors que la boule à l'estomac l'empêchait de respirer. C'était trop dur de tenir face à lui. Elle quitta la pièce pour déambuler jusqu'au petit balcon. Elle ouvrit la baie vitrée et se laissa caresser par la fine brise en s'appuyant sur la rambarde.Whispers in the Dark
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