Un interrogatoire corsé

Jenny avait filé dans ses quartiers si tôt après avoir quitter John en salle d'embarquement.. Elle était anéanti moralement... la seule chose qui l'empêchait de ne pas vaciller, de ne pas se laisser aller au chagrin, c'était sa haine, sa colère. C'était comme si elle avait une boule de feu au milieu du ventre, ce qui l'empêcher de plier. En prenant le lapin blanc et rose en peluche, qui était le doudou de Mégane, elle le fixa du regard, l'air absente. De nombreux souvenirs lui revinrent en mémoire, comme les fois où elle avait joué à la marionnette avec cette dite peluche pour l'apaiser lorsqu'elle n'était encore que tout bébé; ou la fois où elle avait retourner tout ses quartiers pour la trouver sinon Mégane refusait d'aller à l'infirmerie. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour son enfant... Avec un léger sourire sur le visage, elle sentit ses yeux s'embrumer. Doucement elle reposa Lapinoux sur son lit, elle porta une main sur son front tout en inspirant profondément.

**Allez t'inquiètes pas, il va la retrouver, il retrouve toujours ceux qu'il aime
- Oui mais dans quel état ! C'est un monstre..
- Peut-être qu'il aura une bonté d'âme
- J'y crois pas trop... Si jamais elle... je ne le supporterais pas.. je sais pas ce que je ferais..
- Rien du tout car tu as peut être une autre vie pour qui tu dois vivre
- Arrête de me rabâcher ça... c'est impossible, conscience de mes deux
- Alors pourquoi t'as arrêté de prendre ce qu'il fallait au cas où... c'est de l'instinct maternel..
- J'en ai un, il est pour Mégane !!**

Écoutant cette force invisible en elle, Jenny sentit sa peau frémir, la colère l'envahissait de nouveau. D'un regard noir, elle regarda sa montre.. Weir devait en avoir fini.. C'est alors qu'elle partit en salle d'interrogatoire, non sans prendre avec elle, un petit cadeau pour Sylas. Toutes les souffrances qu'elle avait eu à cause de lui, tout ça et surtout ce qu'il avait osé faire à Mégane, il allait le payer... en triple. Elle s'en fichait d'avoir un blâme, une mise à pied où que sais-je... Elle n'était plus la Jenny Sheppard que tout le monde connaissait, elle était dangereuse, froide, dans un état second. Et si Pégase lui avait appris quelques chose en 8 ans qu'elle était ici, c'était que joué les gentils n'amenait parfois jamais à rien. Pour Sylas, c'était tout trouvé, il ne dirait rien... elle en était certaine... mais elle aurait sa vengeance et ça... ça la soulagerait !

Arrivait devant la porte d'interrogatoire, elle demanda aux deux gardes de passer... Ces derniers refusèrent, Son cher mari leur ayant donné une consigne. Leur lançant un regard meurtrier, elle parla calmement, froidement, leur faisant bien comprendre que s'il ne la laissait pas passer pour parler au génésien, elle ne savait pas ce qu'elle allait bien pouvoir faire. Avec hésitation, ils la laissèrent passer. Jenny parcouru le petit couloir qui menait aux portes de la salle où se trouvait Sylas. Ironiquement, ce couloir lui fit penser au couloir de la mort pour certains prisonniers... Sauf que là, elle jura que ce serait Sylas qui repartirait les pieds devant. Torturer... elle l'avait déjà fait sur son époux... Forcé à le faire par Acastus et Danaé.. Alors sur l'objet de sa haine, cela serait un jeu d'enfant, elle n'aurait aucune limite ! A moins qu'on la stoppe dans son élan.

En ouvrant la porte, elle se trouva derrière lui, qui était assit sur un chaise, les mains menottées relié par une chaine à la table devant lui. S'approchant elle s'arrêta derrière lui, ne se faisant pas repérer... Ses prunelles noisettes étaient assombrit par la lueur folle qui dansaient dedans. Elle eut un sourire mauvais, alors que ses sourcils étaient froncés.

"Ca fait quoi d'être la chienne d'un homme qui n'en a strictement rien à faire de vous et qui ne viendra pas vous sauver, comme vous, vous avez pu le faire ?"

Elle fit quelques pas et regarda en l'air.. elle put distinguer que derrière la baie vitré la haut, il n'y avait personne, chouette ! il n'y aurait pas de spectateur. Cependant une autre réflexion lui vint... Elle était tellement énervée que ça fusait dans sa tête comme du pop corn.

"C'est dommage, il n'y a pas de maître qui veut adopter, le sale bâtard que tu es..."

Après avoir fait le tour de la table, elle le regarda méchamment et tira violemment sur la chaine, en sifflotant comme s'il était un chien.

"Obéissant... c'est bien"

Puis d'un coup, elle prit une poignée des cheveux de Sylas, tellement fort qu'elle crut lui arracher une touffe et claqua sa caboche contre la table, avant de le soulever légèrement et de recommencer. Ça la défoulée à un point ! que s'en était jouissif. Prenant bien soin de lui écraser sa sale face de rat, elle fit le tour et appuya son avant bras contre sa carotide, l'empêchant de respirer. La scientifique savait très bien cibler.

"Je t'avais dis que t'allais regretter cette balle.. et ce n'est que le début... Nous ne sommes que deux. Comment as-tu pu lever ta main sur une enfant innocente..."

Whispers in the Dark

Sylas était vraiment dans la mouise et jusqu'au cou. Il n'avait pas prévu de se retrouver prisonnier des Atlantes et en plus, il était blessé. Une blessure de plus parmi tant d'autres. Les militaires avaient eu pour mission d'emmener le Génésien et surtout s'occuper de lui pour pas qu'il ne s'échappe. Sylas avait finit sa course dans une des salle d'interrogatoire dans les bas fonds de la cité. C'est ainsi qu'il se retrouva menotté et enchainé à la table devant lui. Sa jambe saignait toujours. Kolya avait eu de la chance car lui au moins, on l'avait soigné. A croire qu'il était beaucoup moins bien vu que le Genii. Après une petite heure d'attente, Sylas eut enfin le droit à une petite visite. La leader de la cité venait lui rendre visite. Mais il fut aussi muet qu'une pierre tombale, ce qui la fit partir assez rapidement. Sylas avait le don de taper sur le système. Il fut à nouveau seul mais il savait très bien qu'il aurait de nouveau de la visite de sa bien aimée. Après encore un peu d'attente, il entendit la porte s'ouvrir derrière lui et des pas se firent entendre. Aucune parole, juste des bruits de pas.

"Ca fait quoi d'être la chienne d'un homme qui n'en a strictement rien à faire de vous et qui ne viendra pas vous sauver, comme vous, vous avez pu le faire ?"

L'homme se mit à sourire en entendant la voix douce de sa bien aimée. Sylas avait penser qu'elle viendrait un peu plus tôt quand même. Et comme à son habitude, elle savait dire que des mots doux.

"Du moment que l'on me paye, je fais ce qu'on me demande. Et qui te dit que nous n'avons rien prévu. Nous vous avons piégé une fois. Ce n'est pas parce que je suis entre tes mains que la partie et finit."

C'est alors que la jeune femme vint se mettre devant lui. Sa haine ressort par tout les pores de sa peau ce qui amusait vraiment Sylas. Il passait son temps à faire sortir d'elle même la scientifique.

"C'est dommage, il n'y a pas de maître qui veut adopter, le sale bâtard que tu es..."

"Je prendrais ça pour un compliment."

Mais ce qu'il n'avait pas prévu, ce que la jeune femme tira sur la chaine qui le reliait à ses menottes, ce qui le fit penser d'avantage vers la table.

"Obéissant... c'est bien"

Sylas grogna intérieurement. La Canadienne commençait à se mettre à faire de l'humour à deux dollars. Pitoyable tout cela. Elle pouvait mieux faire. Il était enchainé mais il n'était tout de même pas un chien. C'est alors que Jenny se positionna derrière lui et lui tira sur les cheveux avant de lui éclater la tête violemment contre la table. Elle répéta cette opération plusieurs fois avant de la lâcher. Il avait le visage en sang. Profitant d'un moment de faiblesse, la scientifique passa son bras autour du cou de Sylas, l'empêchant ainsi de respirer.

"Je t'avais dis que t'allais regretter cette balle.. et ce n'est que le début... Nous ne sommes que deux. Comment as-tu pu lever ta main sur une enfant innocente..."

Le Génésien essaya de se débattre pour essayer de se défaire de son étreinte. Cette sale petite garce avait été à bonne école. L'air si important pour vivre commençait à manquer mais il tourna pas de l’œil pour autant. Mais, elle finit par le lâcher. C'était trop facile de le tuer de cette manière. Elle souffrait intérieurement et elle avait envie de le faire souffrir de la même manière. Sylas reprit son souffle avant de répondre à la jeune femme.

"Tu ne me fais pas peur ma petite. Même si je n'arrive pas à lire en toi, je peux deviner tes intentions. Je sais que je vais souffrir de ta main. Cela te fera le plus grand bien. Et je vais te dire comment j'ai pu faire une telle chose sur ta plus précieuse chose à tes yeux. J'ai pensé à toi. Je voulais savoir si elle avait autant de répondant que sa chienne de mère. Mais apparemment non. Après tout, je ne l'ai pas raté. Si Kolya ne la tue pas, le traumatisme que j'ai du lui causé au cerveau, l'emportera peut-être. Dommage que je ne soit pas là pour le voir."

Sylas ne cherchait qu'à l'énerver à la faire sortir de ses gong comme d'habitude, alors elle ne prit pas ses remarques en compte... elle tourna autour de lui comme un chacal affamé, avide de sang frais. Et pour du sang frais, il y en aurait.. Une lueur folle dansait dans ses yeux, elle pouvait paraître froide et calme d'apparence, mais au fond d'elle, il y avait un tourbillon qui s'intensifiait plus le temps passait... une tempête noire qui faisait rage. Une crise de folie s'emparait d'elle, elle n'était pas sénile, mais cette folie froide était attisée par la peur et le désespoir. La maman qu'elle était ne supportait pas le simple fait d'imaginer que sa fille chérie était en dehors de la cité, seule et en proie à des psychopathes sanguinaires. C'était juste inconcevable... impossible.. Depuis le début de cette histoire elle n'avait pas pleurer, elle se refusait de se laisser aller à ce sentiment qui signifierais que tout espoir était perdu. Alors pour se défoulé Sylas serait un bon jouet. Et alors qu'elle était en train de l'étrangler, un sourire fou se déssina sur son visage alors que de jolis gazouillis et grognements s'échappaient de la gorge de Sylas.

"Tu es mon objet... à moi et rien qu'à moi... Tout ce que tu as pu me faire subir, tout ce que tu as osé faire à ma fille, tu vas le payer en double" sussura-t-elle de façon machiavélique, avec un timbre de voix grave. C'est alors qu'il osa lui répondre, Jenny en était malade.

Citation :: Et je vais te dire comment j'ai pu faire une telle chose sur ta plus précieuse chose à tes yeux. J'ai pensé à toi. Je voulais savoir si elle avait autant de répondant que sa chienne de mère. Mais apparemment non. Après tout, je ne l'ai pas raté. Si Kolya ne la tue pas, le traumatisme que j'ai du lui causé au cerveau, l'emportera peut-être. Dommage que je ne soit pas là pour le voir."

Jenny respirait bruyamment, on pouvait sentir que tout son être était tendu. Elle laissa échappait un "ordure" avant de claquer une énième fois la tête pour le sonner. Au final elle vint lui mordre l'oreille de façon brutale. Alors qu'elle avait du sang qui coulait dans sa bouche, elle ne s'arrêta pas, pas avant qu'elle entende un énorme cri d'agonie de la part de sa victime. Au final, elle le relâcha, crachant un bout de peau par terre. Sa bouche était en sang, mais elle s'en fichait car voir les dégâts qu'elle lui infligeait était plus jouissif que tout autre chose.

"Si jamais c'est le cas, tu le seras très vite, car je t'éliminerais et pas de la meilleure façon... j'ai eu un bon maître" dit-elle d'un sourire de garce où l'on pouvait voir ses dents rougis par le sang. "Quand à la chienne de mère que je suis, c'est déjà un bon statut, une chienne protége sa portée au péril de sa vie. Je suis sûr que ta salope de mère t'a fais naître dans le caniveau, tu devais être un résidu de tous les hommes qui l'ont tronché... Elle aurait du achever le travail en te noyant."

Son ton était haineux, rauque, elle n'arrivait plus à se contrôler. Trop c'était trop, elle était partagée par trop de sentiment et elle véhiculer toute sa frustration, son impuissance et sa colère envers Sylas. Ce qui n'était pas une perte en soit, du moins pour la scientifique. Se penchant, elle prit le couteau aiguisé qu'elle avait caché dans sa botte et mit la pointe sur son autre doigt, le faisant tourné. Ni une ni deux, elle saisit Sylas par la tête et la tira à l'arrière, mettant la lame sous sa gorge.

"Tu fais moins le malin quand les rôles sont inversés" dit-elle alors qu'elle entaillait trèèès doucement sa peau fine au niveau de sa pomme d'Adam pour qu'il assimile bien la douleur. AU final elle remonta sa lame jusque derrière l'oreille où un fin trait coulait. Mais cela était trop gentil, beaucoup trop gentil... D'un geste vif, elle claqua son couteau sur le dos de la main de Sylas qui se planta dans la table. Souriant comme une petite folle, elle fit face à lui et lui lança une belle droite mérité, et une autre tout en poussant des cris de rage. Elle lui fit un crochet du gauche, puis un uppercut qui déboîta son menton, son nez. Le sang coulait à flot, mais cela ne l'arrêtait pas ses yeux étaient noirs de colère et brillant. Lorsqu'elle eut finit de se défouler par d'autre petite droite, elle le regarda essoufflée. Puis elle prit un peu de sang sur le visage du génésien et agglutina le tout vers sa bouche.

"Tiens avale ! C'est bon en fer à ce qu'on dit !"

[HJ: heum, je crois que je me suis laissée emporter ! Tu fais moins le fier là ! hein !]

Whispers in the Dark

Sylas ne pouvait pas s'en empêcher. C'était plus fort que lui, le fait qu'il devait agacer la scientifique. A croire qu'il avait un gêne spécial pour ça. Mais la case de son cerveau pour fermer sa mouille pour rester en vie devait être en panne ce jour là. Le génésien n'aurait rien du rajouter sur la fillette car cela énerva Jenny au plus haut point. A croire qu'elle commençait à sombrer du côté obscur. ELle révélait peut-être, enfin, sa réelle personnalité. En guise de récompense à ce qu'il venait de lui dire, elle lui fracassa une nouvelle fois la tête sur la table. Mais ce ne fut pas tout. Sans que Sylas ne s'en rendre vraiment compte ; de toute façon, son cerveau était à moitié dans le coma ; Jenny vint lui mordre l'oreille très fortement, lui arrachant un morceau au passage. Le sociopathe était un dur à cuir mais la douleur était trop forte sur ce coup là. Il ne pu s'empêcher de contenir un cri de douleur. Il pouvait sentir ce liquide chaud, couler le long de ce qui restait de son oreille et le long de son cou. Il allait peut-être réfléchir à deux fois avant de s'en prendre à la jeune femme désormais.

"Si jamais c'est le cas, tu le seras très vite, car je t'éliminerais et pas de la meilleure façon... j'ai eu un bon maître. Quand à la chienne de mère que je suis, c'est déjà un bon statut, une chienne protége sa portée au péril de sa vie. Je suis sûr que ta salope de mère t'a fais naître dans le caniveau, tu devais être un résidu de tous les hommes qui l'ont tronché... Elle aurait du achever le travail en te noyant."

"Elle aurait peut-être du le faire en effet... Ça m'aurait évité de la tuer dans d'horribles souffrances."

C'est alors que la jeune femme se saisit de son couteau. Mais il ne valait pas celui qu'il avait. Il lui manquait par moment. Il en aurait bien besoin à ce moment précis, histoire d'égorger la jeune femme. Mais apparemment, elle eut la même idée mais au moins elle, elle avait le couteau et elle n'était pas menottée à une table. Elle saisit une nouvelle fois les cheveux du Génésien et les tira en arrière afin de passer sa fine lame sous sa gorge.

"Tu fais moins le malin quand les rôles sont inversés"

Elle commença à lui entailler la gorge avant de remonter délicatement vers son oreille. Sylas se doutait qu'elle n'allait pas s'arrêter là. Elle était trop dans un état de rage que simplement s'amuser avec le bout de sa lame. Sans crier gare, elle planta violemment son couteau dans le main de Sylas, qui ne pu se retenir. Il lâcha un grand cri de douleur. Jenny devenait encore plus cinglé que Sylas. Elle profita de cet instant de faiblesse de la part du Génesien pour l'achever encore un peu plus. Une droit par ci, un uppercut par là. Elle lui avait surement cassé la mâchoire, déboiter le nez et encore d'autre chose. Il perdait son sang de partout et la Canadienne eut une nouvelle idée pas très intelligente. Venant d'une scientifique cela était étonnant. Elle lui fit littéralement boire son sang.

"Tiens avale ! C'est bon en fer à ce qu'on dit !"

Sylas essaya de se débattre comme il le pouvait. A chacun de ses mouvements, il tiraillait de plus en plus sur sa blessure à la main. Le couteau qui était toujours à l'intérieur, le cisaillait toujours d'avantage. A l'aide sa main, elle rassembla le sang qu'il avait sur le visage et essayait toujours de lui faire avaler. Commençant à ressentir de la fatigue et ayant une mâchoire plus que défaillante, il ne pu longtemps lui résister. Il en ingurgita un peu mais il décida tout de même de se rebeller. Il n'allait pas se laisser faire comme ceci. Ayant toujours la main de Jenny près de sa bouche, il mordit violemment la jeune femme qui se retira et en guise de souvenir, Sylas lui crasha le reste de sang au visage.

"Je vais te faire partager également."

Il était vrai que pour le coup... la scientifique s'était surpassée et pas qu'un peu... On dit souvent qu'on a tous une part sombre au fond de nous qui nous fait faire des choses improbables quand tout espoir et perdu. Certain appelle ça l'instinct de survie. Sauf que dans ce cas précis, c'était de la vengeance et à l'état pur. Elle n'avait pas encore perdu espoir, pas encore, elle était juste dans le déni de le croire. Croire qu'on avait touché à sa petite fille encore innocente. Elle allait être donné en pâture à la dure réalité de la vie sur Pégase. Et pour y avoir déjà passé, c'était juste inconcevable. D'autant plus sur SON enfant.

Pris d'une folie furieuse, elle crut intelligent sous l'effet de l'action de prendre le sang sur le visage de Sylas pour le lui faire lécher. Jenny l'avait tellement amoché qu'il était facile de récupérer ce liquide si précieux de ses plaies. Les propres mains de la scientifique était également en charpie sous la force qu'elle avait mise, mais elle ne ressentait aucune douleur. Lorsqu'il l'a mordit sévèrement, elle poussa un cri de douleur avant de réussir à se dégager et de lui mettre un crocher du gauche pour se venger. Jenny secoua sa main avant de la regarder, son propre sang vint se méler au sang de son tortionnaire. Ce n'était pas très beau à voir, mais lorsque ce dernier lui cracha au visage, elle entrouvrit la bouche, estomaquait. Encore sous le choc, elle s'essuya tant bien que mal.

"Espèce d'enflure... Tu vas crever tu le sais ?... je vais te descendre, vraiment... plus jamais tu ne feras du mal à moi ou à ma famille"

Hors de ses gonds, elle s'approcha la respiration bruyante. Elle faisait vraiment peur à voir entre son air de furie, sa bouche en sang par le fait qu'elle l'avait mordu, son visage ensanglanté car il lui avait craché dessus et ses mains qui étaient dans le même état (I'm a vampire xD). Prenant le manche du couteau entre ses doigts, elle se mit à le bouger de gauche à droite, entaillant la plaie un peu plus. Durant son traitement elle fixa du regard son tortionnaire qui luttait pour ne pas montrer sa faiblesse... Elle avait trouvé qu'il n'était pas encore assez essoufflé par son traitement, mais elle allait y remédier. Au final, elle décida d'être plus sadique et parcouru ses doigts le long de son bras avant de descendre vers son torse, son ventre, son entre-jambe, sa cuisse. Elle avait un petit sourire de "miss salope".

"C'est pas ce que tu crois"

Et d'un coup, elle enfonça son index dans sa blessure par balle jusqu'à buter contre la dite balle.

"C'est humide là dedans et assez chaud..." dit-elle en ayant un petit rire qui n'en n'était pas vraiment en... Elle redressa son menton pour l'observer douiller. Quelle satisfaction. Mais ce débile profond l'énerva d'un cran supérieur avec une énième réplique. Ce coup ci, Jenny reprit son couteau violemment et le leva vers Sylas.

"Fais tes Adieux..."

Mais au moment où elle allait l'abattre, elle sentit quelqu'un retenir son bras et la faire reculer en arrière. Puis son précieux couteau tomba au sol. Que.. quoi ? What the fuck ! Quel était le con pour l'empêcher d'atteindre son plaisir le plus sadique. Lorsqu'elle reconnut Noah qui lui faisait face, elle se mit à se débattre et poussa des cris hargneux.

"Lâche moi tout de suite ! Laisse moi le buter !!!!... Il le mérite et tu le sais ! t'as pas le droit de me faire ça... c'est pas tes oignons !"

Sur ce elle poussa un cri de rage et parvint à le repousser, en lui en emmanchant une. Une giffle/coup de poing, car ses gestes étaient désordonnés. Sur le coup elle ne réagit pas, ne s'excusa pas et n'eut aucune pitié, elle n'était vraiment pas dans son état normal. Elle était beaucoup trop haineuse pour ça, et cela allait la détruire. Et peut être même détruire ce qu'elle portait si elle était trop submergée par l'émotion, mais ça elle ne le savait pas.. Alors qu'elle fit pour se ravancer vers Sylas, elle fut de nouveau arrêter par Noah...

Whispers in the Dark

Noah n'avait pas mis longtemps à retrouver Jenny. Quand les militaires lui avaient assuré que Sylas n'était pas en cellule, mais en salle d'interrogatoire, le jeune homme était sûr que la scientifique se trouvait là-bas. Et sachant qu'elle allait le torturer, il avait prit tout son temps pour venir car oui, cet enfoiré de Sylas méritait toutes les atrocités de l'univers pour s'en être prit à Megane. De ce que le médecin avait su, le Pégasien avait frappé la petite au visage et, à cette pensée, les poings de Noah se resserrèrent de façon régulière. Lorsqu'il arriva derrière le miroir sans tain, où il pu observer Jenny qui torturait Sylas. L'un comme l'autre avait du sang sur le visage, les mains, mais le Pégasien était bien plus amoché, ce qui fit sourire Noah, qui acquiesça d'un signe de tête lorsque son amie enfonça un doigt dans la blessure par balle de sa victime, qui ne pu empêcher un cri de douleur s'échapper de sa bouche.

Bien qu'il était médecin et qu'il ne devrait pas se réjouir de voir un homme souffrir, Noah brisa cette éthique. Sylas s'en était prit à Jenny, et maintenant à Megane et donc, à son amie et à la petite fille qui considérait un peu le jeune homme comme un oncle, bien qu'il n'y avait aucun lien de sang. Noah adorait cette petite, alors s'en prendre à elle était, pour lui, une abomination. Cependant, lorsque Jenny s'apprêta à vouloir tuer Sylas, il se précipita dans la dite salle d'interrogatoire et l'en empêcha, avant de la faire reculer et sortir de la pièce, tout en lançant un regard noir au prisonnier.

Citation :: "Lâche moi tout de suite ! Laisse moi le buter !!!!... Il le mérite et tu le sais ! t'as pas le droit de me faire ça... c'est pas tes oignons !"

"Oh bon sang... merde Jenny, calme-toi !"

Mais, avec toute la force qu'elle avait, en tant que mère enragée, Jenny avait réussit à repousser Noah, qui lui, ferma la porte qui séparait la jeune femme de Sylas. Il recevait encore des coups, mais ce n'était pas grand chose. Pour finir, il avait réussit à la saisir par les bras, avant de la faire s'asseoir sur une chaise. Il continua à la maintenir un bon moment, puisqu'elle continuait à se débattre avec force.

"Calme-toi ! Être dans cet état ne te mènera à rien ! Bien sûr que Sylas mérite de mourir, mais il peut encore nous être utile." Ayant toute l'attention de Jenny, il continua. "J'espère que je me trompe, mais peut-être que, arrivé sur la planète, Kolya ai réactivé la porte pour aller ailleurs, et ça, il n'y a que son complice qui puisse le savoir. Crois-moi je veux le tuer tout autant que toi, mais tant que... tant que Megane n'est pas à nouveau sur Atlantis, en sécurité, nous devons garder cet enfoiré en vie, même si c'est dur à admettre."

Alors que Jenny lui répondait, Noah sortait son équipement et commençait à soigner cette dernière. Elle n'avait que quelques plaies, rien de bien méchant. Le médecin utilisa son détecteur Lantien et vérifia les signes vitaux de son amie, mais aussi, et discrètement, ceux du fœtus qui, heureusement, se portait bien.

[HJ: c'est pas con le détecteur/scanner lantien, bien trouvé ^^]

Jenny était toujours aussi folle furieuse, mais malgré toute la bonne volonté, Noah réussit à la faire sortir de la pièce. Bien sûr, la réaction ne se fit pas attendre et elle lui en mit une, mais elle ne fut pas assez rapide car Noah s'interposa entre elle et la porte des bonheurs. Alors elle continua de le pousser, de le malmener, de lui mettre des coups de poing modérés ou pas. Elle n'entendait plus les paroles du médecin, elle était haineuse et si elle aurait été dotée d'un venin, cela ferait longtemps qu'elle l'aurait craché au visage. Mais voilà, un homme était plus fort qu'une femme et il parvint à la faire asseoir tout en lui tenant fermement ses poignets. Il serra tellement fort qu'une douleur se fit ressentir et petit à petit, la scientifique se calma dans la mesure du possible. Et elle fut bien obligé de l'écouter.

Citation :: "J'espère que je me trompe, mais peut-être que, arrivé sur la planète, Kolya ai réactivé la porte pour aller ailleurs, et ça, il n'y a que son complice qui puisse le savoir. Crois-moi je veux le tuer tout autant que toi, mais tant que... tant que Megane n'est pas à nouveau sur Atlantis, en sécurité, nous devons garder cet enfoiré en vie, même si c'est dur à admettre."

A ses dires elle secoua sa tête, non elle ne voulait pas imaginer ça, cela ne ferait que rallonger le temps de recherche. Alors qu'il disait cela tout en désinfectant ses petites plaies sur le dos de ses mains toujours serré en poing, elle finit par les retirer.

"Je n'ai pas besoin que tu me soignes ! Mégane en a certainement plus besoin ! Moi je vais bien..... (ravale) C'est trop dur.... je veux que tout s'arrête, je veux ma petite fille dans mes bras, loin de ces sociopathes.. je...."

Elle regarda la porte qui la séparait de Sylas, mais instinctivement Noah s'était repositionné entre elle et cette maudite porte. Son regard noisette emplie de douleur et légèrement vitreux se porta sur le jeune médecin. Jenny voulait plus que tout au monde finir le travail, ou lui dire au revoir à sa façon, mais si elle entrait, elle ne savait pas si elle allait savoir s'arrêter. Mordant sa lèvre inférieure, on pouvait voir que sa respiration était toujours forte et saccadé par le trop plein d'émotion. Las de crispé ses poings, elle relâcha la pression et ouvrit sa main droite.. on put voir le sang s'écouler de la morsure qu'avait causé Sylas. C'est alors que Masen lui suggéra de se rendre à son bureau pour finir de la soigner. Avec réticence, elle finit par approuver dans un petit soupir et obtempéra.

Bureau de Noah, décompresser un peu

Whispers in the Dark

Sylas avait poussé le bouchon un peu trop loin en mordant la scientifique de la sorte. De toute façon, il était perdu donc, il ne risquait pas de toucher plus le fond. En guise de récompense, Jenny lui enfila un crochet du gauche. Cela changeait pour une fois que ce n'était pas une droite.

"Espèce d'enflure... Tu vas crever tu le sais ?... je vais te descendre, vraiment... plus jamais tu ne feras du mal à moi ou à ma famille"

La voir de la sorte amusait vraiment la Génesien même s'il savait que cela n'allait pas être bon pour lui. En guise de seconde récompense, la jeune femme revint vers la couteau qu'elle lui avait planté dans la main et qui y était toujours. Elle s'amusa à se saisir du manche et s'amusa à tourner dans la blessure qu'elle lui avait fait à la main. Sylas fit son maximum pour se retenir de hurler de douleur. Il fut obliger de se mordre la lèvre pour ne pas crier. Mais apparemment, cela ne plus pas à Jenny, qu'il ne souffre pas. C'est alors qu'elle eut une main baladeuse, qui alla de son torse jusqu'à sa cuisse. D'un geste brusque en enfonça son index dans sa blessure par balle. Elle prit bien soin d'aller jusqu'au fond de la blessure, en prenant bien soin de pousser la balle d'avantage dans les chairs. Sur ce coup là, il ne pouvait plus feindre. Il souffrait véritablement le martyr. Mais cela ne l'empêcha pas de lui lancer une énième pique qui fit sortir totalement Jenny de ces gonds. Elle se saisit du couteau et le brandit juste au dessus du Genesien qui tout d'un coup faisant vraiment moins le malin. S'il venait à mourir aujourd'hui, Sylas savait qu'il aurait enquiquiner (pour être poli) Jenny jusqu'au bout. Mais alors qu'il croyait son heure venue et que la scientifique allait abattre son arme sur lui, une tiers personne vint l'en empêcher. Un homme qu'il ne connaissait pas la stoppa net dans son élan. Elle se débattit et revint à la charge. Mais cet homme l'en empêcha une nouvelle fois avant d'embarquer la jeune femme un peu plus loin.

Sylas se retrouva donc seul, se vidant de son sang. Désormais, il pouvait se reposer. Jenny n'allait surement plus revenir. Son ami ne lui permettrait pas. Las de tout cela, le Genesien laissa tomber sa tête meurtrie contre la table et ferma les yeux, en essayant de faire partir la douleur. Non, il ne tournerait pas de l'oeil. C'était un gros dur tout de même. Il devait attendre, en espérant que quelqu'un vienne un minimum le soigner. Kolya lui avait avouer que les Atlantes étaient au petit soin avec leurs prisonniers, il ne restait plus qu'à vérifier. Son salut vint une vingtaine de minutes plus tard. Des Marines arrivèrent avec une équipe médicale qui prirent en charge pour l'emmener à l'infirmerie.

Il y resta seulement quelques jours malgré son état de santé, mais personne ne souhaitait le voir trop longtemps en liberté. Il était devenu la personne la moins aimée sur la cité. Quand les médecins autorisèrent à le faire sortir, Sylas fut raccompagner en cellule. Désormais, cela allait être sa résidence principale.

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